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#le führer en folie
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Des Nanars, C’est Clair (1)
Prosper Bensounsan dit Philippe Clair (1930-2020)
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charlesmartel732 · 4 years
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Le concours de l’été des maires écolos : lequel dira la plus grosse connerie ?
Les écolos en folie comme le führer. Depuis leurs succès électoraux ils ne s’arrêtent plus, comme tous les cons de compétition, de haut vol, garantis 100 % bio et élevés sans OGM. Chez eux tout est naturel, pas de produits chimiques, rien. C’est à qui va sortir la meilleure. Quelque part ils égayent cet été […]
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claudehenrion · 5 years
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C'est l'été et il fait chaud... Vite, tous aux abris...
  Avec tout ce qui se passe d'important, ces jours-ci, on aurait pu parler du G 20 raté, des crises d'extravagance, plus pré-séniles que post-ado, de Macron sur tous les sujets vraiment importants, des succès de Trump (dans tous les domaines ! C'est presque trop !), du courage des italiens devant le raz-de-marée migratoire, des déboires de l'Europe (qui a tant de mal à se trouver un Führer ou même un Gauleiter), de la folie-furieuse de la mère Hidalgo (qui en est au delà du stade pathologique), du triste vote en faveur de la PMA ou encore de l'acharnement anti-thérapeutique contre le pauvre Vincent Lambert... Mais non ! Devant la crise de fièvre caniculaire qui frappe notre ''Executif''... nous sommes condamnés à n’avoir d’autre intérêt que pour la ''météo'' (que nos nuls confondent avec le ''climat'' !)..
  Où que se portent vos regards, un seul sujet, ad nauseam : c'est l'été, et il fait chaud... Vous me direz que les mêmes idioties nous sont offertes à chaque chute de trois  flocons de neige... qui n'arrivent à paralyser la circulation qu'en France, et surtout depuis que notre ''ex-cher vieux-pays'' n'est plus qu'une pauvre ''macronie'' décervelée : la comm' ayant remplacé la politique, la pensée et aussi la réflexion... seules ont pignon sur rue les ''fake news'' concoctées par des officines semi-officielles qui vivent du vol de nos économies, dévoyées à nous mentir, à nous infantiliser, à nous interdire toute pensée... La stratégie de nos ''leaders'' est claire : le seul objectif (non dit mais poursuivi avec acharnement) est de maintenir les français dans le néant, ce qui les transformera peu à peu en troupeaux de moutons dociles qui répètent les mêmes âneries au même moment sur les mêmes sujets...  
  Nous avons donc eu droit à un étalage éhonté de postures aussi inutiles que hors de propos, qui sont certainement plus génératrices de hausses de températures que les caprices de la météo. Pas un seul ministre qui ne se sente comme un besoin de se faire prendre en photo dans un EHPAD, dans une école (niveau BEPC-reporté de préférence), dans un ''PC de crise'' ou dans un service d'urgence débordé... ''Le gouvernement tout entier est mobilisé'', dit le chef (ce qui devrait inquiéter bien plus que rassurer, quand on connaît l'inefficacité et le penchant  de ses membres pour les mauvaises décisions. Mais c'est l'été, et il fait chaud !
  Mais au fond, que s'est-il passé ? Un anticyclone (càd une simple zone de hautes pressions comme il en a toujours existé, et comme il en existera longtemps après que nos faux écologistes, vrais ennemis de toute science et de toute écologie auront disparu dans leur néant intellectuel) est resté un peu plus longtemps que ''d'habitude'' (encore que... les habitudes d'un anticyclone, j'en pense ce que vous en pensez !). Si on arrive à ne pas succomber à l'incroyable lavage de cerveau ''en Marche'', il saute aux yeux que le rôle des véhicules dits ''Crit-Air 4 et 5'' à Paris sur le comportement des masses d'air sahariennes ne peut être que nul ! Mais il est interdit de critiquer les contre-vérités qui sont déversées sur nous et sur nos enfants, ce qui est infiniment plus grave... Il saute aussi aux yeux que... si la canicule n'a pas frappé en Bretagne ce mois-ci, c'est parce qu'il n'y a plus une seule voiture ''Crit-Air 4 ou 5'' en circulation, là-bas, ce qui est bien connu !         C’est ce qui démontre le lien de pas de cause à aucun effet entre la chaleur ambiante et le non-effet de non-serre ! ''Et les menteurs, mon cher Watson ?''.
  D'un autre côté, la mobilisation de tous les services de l'Etat a permis de récolter pas mal d'idées originales, que seuls des énarques pouvaient inventer : Il faut mieux boire... Il vaut mieux porter des vêtement légers (doudounes et duffle-coats interdits par décision préfectorale !)... il est préférable de reporter le marathon prévu dimanche avec les copains... il ne faut pas hésiter à se mettre à l'ombre...     Et l'inénarrable François de Rugy a été jusqu'à suggérer d'enlever sa cravate (pas pour avoir moins chaud ! Ca, c'est trivial, vulgaire, minable ! Non ! Pour  ''diminuer la consommation d'énergie due à la climatisation''.(Sic ! il faut le lire pour le croire).     Il ne fait pas le moindre doute que si quelques records de température ont effectivement été battus ici ou là, en revanche, c'est partout et à longueur de journée que les records de bêtises-à-la-minute ont été pulvérisés !
  Je vous raconte parfois des souvenirs de mon enfance marocaine. J'aimerais que celui-ci revienne en mémoire de tous mes condisciples : nous allions au lycée chaque jour à pied (pas de transports en commun, alors), et revenions déjeuner à la maison (pas de cantines, non plus !), ce qui veut dire un aller/retour entre midi et 14 heures... sous un cagnard qui faisait cuire les œufs par simple exposition (un de nos jeux favoris).  Faisait-il 40 ou 45° ? On s'en fichait ! Mais ce qui est vrai, c'est que, contre tout ce que racontent nos ''faux leaders -vrais cons'', nous avons eu des scolarités très normales, parfois brillantes, sans petites bouteilles d'eau minérale et sans brumisateurs ''fournis par l'administration''. Nous avons passé notre certificat d'Etudes, notre ''BEPC'' sans report de date, nos deux baccalauréats (parfois avec des mentions, ce qui in illo tempore était une prouesse : deux ou trois cas par an et par académie...), et plus tard, les écrits des concours d'entrée aux Grandes Ecoles (où les 40° qui régnaient dans les salles où nous ''planchions'' ne nous ont pas empêché de porter haut les drapeaux de nos lycées...). Jamais personne n’a eu l’idée saugrenue de nous demander si on trouvait que ça aurait été plus facile avec 20 degrés de moins? En ce temps-là, le ridicule tuait encore. On avait de la chance 
  Rassurez-vous, je ne vais pas vous resservir tous les arguments sérieux qui démontrent la bêtise insondable des excès actuels : outre le fait que nous en avons déjà souvent parlé ici, le bel hebdomadaire Valeurs Actuelles a ''livré'' la semaine dernière (27 juin 2019) un numéro spécial sur cette ''folie du siècle'' : 32 pages parfaitement documentées et si bien faites qu'il serait présomptueux de vouloir aller plus loin. Trois idées encore plus fortes que les autres (qui, pourtant...) en émergent. La première :  ''remettre de la nuance, de la complexité et de la raison, en un mot, de la science'' dans ce discours de fin du monde. La seconde : ''Une science, peut-être la plus complexe qui soit, est devenue soudain une idéologie qui génère des mots d'ordre, des contraintes, des injures''...  Et la troisième : ''Face à un discours à la fois autoritaire et simpliste, il faut répéter que la planète n'est nullement en danger, mais que la liberté de penser est, sur ce sujet, gravement compromise''. Et là est, peut-être, le plus grave de l’avilissement de la France !
  Avons-nous encore le temps d’arrêter la fausse religion qui se répand, qui est la plus injustifiable, la plus excessive, la plus intégriste et la plus autoritaire qui ait jamais été... et, sans doute, une des plus fausses de notre histoire, pourtant riche ?
H-Cl
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Montañita et Isla de la Plata
30 décembre au 2 janvier
Depuis des mois, l’arrivée de nos amis Benoit et Antonin était prévue : c’est à Montañita (connue comme le Las Vegas équatorien, on n’a jamais été à Las Vegas mais ça semble encore une fois un peu abusé comme comparaison) qu’ils doivent nous rejoindre pour fêter le Nouvel An ensemble. Sebastian décide de nous accompagner, c’est donc avec joie que nous embarquons dans le bus pour passer un week-end de folie. Après des retrouvailles pleines de joie dans un Terminal bondé et plusieurs heures de bus, nous arrivons à l’auberge où nous avions réservé nos chambres plusieurs mois auparavant et où nous comptions infiltrer Sebastian tranquilou. Là bas, la dame de l’auberge nous regarde comme si on était des débiles profonds : apparemment il fallait payer bien avant d’arriver. Ah bon? On nous avait encore jamais fait le coup avant tiens. Et bien sûr, l’auberge affiche complet. Cet incident marque le début de la poisse que Benoit et Anto nous apporteront tout le long de notre séjour ensemble (on aurait mieux aimé une frite andalouse les gars quand même). Nous voilà donc dans la rue, accompagnés de 3 péruviens rencontrés dans le bus, à la recherche d’une auberge au prix raisonnable, l’avant-veille de Nouvel An. Pas de temps à perdre : chaque minute compte, les prix augmentent à chaque instant. S’en suit alors une course dans toute la ville et la lutte est sans merci : nous comptions trouver une chambre avec les péruviens, nous finirons par courir comme des fous pour les devancer. Pas de pitié! Nous gagnons la course et trouvons une chambre encore moins chère que celle qui nous avions normalement, et en plus avec tout pile 5 places! Le rêve. Enfin c’est ce qu’on pensait, les défauts de cette chambre nous sont apparus au fil du temps… Comment décrire cet endroit?
-Draps sur les lits : 10/10 (une personne sur deux seulement a des draps sur son lit)
-Douche : 10/10 (eau glacée, propreté plus que douteuse)
-Electricité : 10/10 (avec les fils apparents en prime!)
-WiFi : 10/10 (il suffit d’aller dehors pour avoir un chance de se connecter)
-Personnel : 10/10 (des fois joignable sur Whatsapp, genre entre 10h et 10h10)
-Sécurité : 10/10 (chambre donnant sur un couloir dans la rue et dont malgré les 5 tours de clés possibles, un coup de pied suffit)
-Papier toilette : 10/10 (absent, il faut aller en acheter soi-même)
-Climatisation : 10/10 (il n’y a aucune fenêtre dans cette pièce minuscule où nous dormons à 5, seulement un ventilo qui fait le bruit d’un ouragan)
-Cafards : 10/10 (on en a trouvé 2!)
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La prise dans notre chambre
Mais au moment où nous louons la chambre, rien de tout ça ne nous apparaît, nous sommes juste tout excités d’être enfin arrivés et prêts à faire la fête sur la plage toute la nuit! Le temps de déposer nos affaires, c’est ce que nous faisons : c’est parti pour une nuit de folie où nous buvons sur la plage, puis dans un bar où tout est gratuit pour les demoiselles (oui c’est partout comme ça ici…), nous finissons la soirée de nouveau sur la plage avec Justin, un canadien rencontré au bar, le barman et une fille de Guayaquil rencontrée sur internet qui finira par squatter notre « chambre » gratuitement.
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Bamboula
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Bamboula
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Bamboula
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Bamboula
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Les oiseaux qui viennent dormir sur les fils électriques
Le lendemain, réveil à l’aube (midi quoi, bah oui on n’a pas de fenêtre dans la chambre donc on ne sait pas quelle heure il est) pour profiter de la plage et du soleil. Le soir rebelote : on commence par quelques mojitos (un mojito, dos mojitos comme dirait Shakira) et puis on bouge sur la plage (avec de nouveau Justin, son ami Edgar et les péruviens du bus, qui d’ailleurs ont trouvé une auberge bien plus chère que la nôtre héhéhéhéhéhé) pour admirer le feu d’artifice, les brûlage de poupées (une tradition équatorienne) et les surfeurs profitant de la première vague de 2018.
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A la plage
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A la plage
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Préparation avec le grand feu et les feux d’artifice
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Feu d’artifice sur la plage
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Grand feu sur la plage où les gens sautaient par-dessus (tradition équatorienne)
2018 a commencé de la meilleure façon possible : une gueule de bois générale, une intoxication alimentaire pour Anto, pas de soleil sur la plage et un resto où on ne nous a pas vraiment servi à manger. Nous irons dormir tôt ce jour-là pour finir au plus vite cette journée de merde, et pour être en forme le lendemain où nous avions réservé une journée à l’Isla de la Plata.
Isla de la Plata
Surnommée les Galapagos du pauvre, on s’est dit que c’était l’endroit parfait pour nous! Après des au revoir avec Sebastian qui retournait assister à ses cours à Cuenca, c’est parti pour une journée entre belges! Au programme : petite promenade sur l’île en découvrant les Blue footed boobies, suivi par un petit lunch et snorkeling dans l’après-midi. Toute la journée nous serons accompagnés de notre guide (ou Führer), très pointilleux sur les règles (genre tu t’assois là, et pas un millimètre plus loin mon petit coco). Très étrange pour un équatorien, qui sont souvent assez laxistes sur tout.
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En route vers l’île
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En route vers l’île
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Sur l’île
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Des tortuuuues
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Isla de la Plata
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Un blue footed booby qui couve ses oeufs
Après cette super journée riche en découvertes, nous avions l’intention de nous rendre directement à Quito avec un bus de nuit. Pour ça, nous devons d’abord faire un arrêt à Guayaquil (une ville bien moche, où on crève de chaud, et où les gens ont un accent incompréhensible). Arrivés là-bas, la poisse continue! Tous les bus vers Quito sont complets depuis bien longtemps, quelque chose qui ne nous était encore jamais arrivé. Nous bookons donc un bus pour le lendemain, et nous résignons à passer la nuit dans cette ville. Benoit nous trouve alors une auberge pas chère du tout, nous fonçons sur l’occasion et arrivons là-bas quelques minutes plus tard. L’endroit est paradisiaque (surtout après ce qu’on venait de quitter…) : en gros on a un appartement pour nous 4. C’est sans compter que Benoit avait lu le prix en euros (et non pas en dollars…) + 5 dollars de supplément pour payer la femme de ménage. AH. Ce sera finalement une des nuits les plus chères de notre voyage. Après une bonne douche et une bonne nuit de repos, nous attendons patiemment l’Uber qui doit nous emmener au terminal. Et là, la poisse continue : il annule au dernier moment. Mouvement de panique générale : nous appelons un taxi, qui bien sûr aura un peu de retard parce qu’il est équatorien, et c’est la course pour arriver à notre bus à temps (mais on y arrivera!)
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arborescences · 7 years
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J.G. Ballard : “Ce que je crois”
Je crois au pouvoir de l’imagination, à sa capacité à refaire le monde, de libérer la vérité qui est en nous, de retenir la nuit, de transcender la mort, d’enchanter les autoroutes, de nous gagner les bonnes grâces de oiseaux, de nous approprier les confidences des fous.
Je crois à mes obsessions personnelles, à la beauté de l’accident de voiture, à la paix des forêts englouties, à l’émoi des plages estivales désertes, à l’élégance des cimetières de voitures, aux mystères des parkings à étages, à la poésie des hôtels abandonnés.
Je crois aux pistes oubliées de l’île de Wake, pointées vers les Pacifiques de nos imaginations.
Je crois à la beauté mystérieuse de Margaret Thatcher, à l’arc de ses narines et au brillant de sa lèvre inférieure ; à la mélancolie des conscrits argentins blessés ; aux sourires hantés des employés de stations-service ; à mon rêve de Margaret Thatcher caressée par ce jeune Argentin dans un motel oublié sous le regard d’un pompiste tuberculeux.
Je crois à la beauté de toutes les femmes, à la traîtrise de leurs imaginations, si proches de mon cœur ; à la jonction de leurs corps désenchantés avec les tubes de chrome enchantés des linéaires de supermarché ; à la chaleureuse tolérance de mes propres perversions.
Je crois à la mort du lendemain, à l’épuisement du temps, à notre quête d’un temps nouveau dans le sourire des serveuses de l’autoroute du Sud, dans les yeux las des aiguilleurs du ciel au milieu d’aéroports hors saison.
Je crois aux organes génitaux des grands hommes et des femmes célèbres, aux postures corporelles de Ronald Reagan, de Margaret Thatcher et de la princesse Di, aux odeurs suaves émanant de leurs lèvres lorsqu’ils contemplent les caméras du monde entier.
Je crois à la démence, à la vérité de l’inexplicable, au bon sens des pierres, à la folie des fleurs, à la maladie que les astronautes Apollon ont réservée à la race humaine.
Je ne crois en rien.
Je crois à Max Ernst, Delvaux, Dalí, au Titien, à Goya, Léonard de Vinci, Vermeer, Chririco, Magritte, Redon, Dürer, Tanguy, au Facteur Cheval, aux Tours de Watts, à Böcklin, à Francis Bacon et à tous ces artistes invisibles au sein des hôpitaux psychiatriques de la planète.
Je crois à l’impossibilité de l’existence, à l’humour des montagnes, à l’absurdité de l’électromagnétique, à la force de la géométrie, à la cruauté de l’arithmétique, aux intentions meurtrières de la logique.
Je crois aux adolescentes, à leur auto-corruption par la posture de leurs jambes, à la pureté de leurs corps débraillés, aux traces laissées par leurs parties intimes dans les salles de bains de motels miteux.
Je crois à l’envol, à la beauté d’une aile, à la beauté de tout ce qui a jamais volé, à la pierre lancée par un petit enfant et qui porte en elle la sagesse des hommes d’Etat et des accoucheuses.
Je crois à la douceur du bistouri, à la géométrie sans limite de l’écran de cinéma, à l’univers caché dans les supermarchés, à la solitude du soleil, à la volubilité des planètes, à nos redites perpétuelles, à l’inexistence de l’univers et à l’ennui de l’atome.
Je crois à la lueur jetée par les magnétoscopes dans les vitrines des grands magasins, aux intuitions messianiques des calandres d’automobiles dans les halls d’exposition, à l’élégance des taches d’huile sur les nacelles de réacteur de 747 garés sur les pistes d’aéroports.
Je crois à l’inexistence du passé, à la mort du futur, et aux possibilités infinies du présent.
Je crois aux dérangements des sens : à Rimbaud, William Burroughs, Huysmans, Genet, Céline, Swift, Defoe, Carroll, Coleridge, Kafka.
Je crois aux concepteurs de Pyramides, de l’Empire State Building, du bunker du Führer à Berlin, des pistes d’envol de l’île de Wake.
Je crois aux odeurs corporelles de la princesse Di.
Je crois aux cinq prochaines minutes.
Je crois à l’histoire de mes pieds.
Je crois aux migraines, à l’ennui des après-midi, à la peur des calendriers, à la traîtrise des horloges.
Je crois à l’anxiété, à la psychose, au désespoir.
Je crois aux perversions, à l’engouement pour les arbres, les princesses, les premiers ministres, les stations-service en ruine (plus belles que le Taj-Mahal), les nuages et les oiseaux.
Je crois à la mort des émotions et au triomphe de l’imagination.
Je crois à Tokyo, Benidorm, La Grande Motte, l’île de Wake, Eniwetok, Dealey Plaza.
Je crois à l’alcoolisme, aux maladies vénériennes, à la fièvre, à l’épuisement.
Je crois à la douleur.
Je crois au désespoir.
Je crois à tous les enfants.
Je crois aux cartes, diagrammes, codes, jeux d’échecs, puzzles, horaires aériens, pictogrammes d’aéroport.
Je crois à tous les prétextes.
Je crois à toutes les raisons.
Je crois à toutes les hallucinations.
Je crois toute colère.
Je crois toutes les mythologies, tous les souvenirs, tous les mensonges, toutes les visions, toutes les dérobades.
Je crois au mystère et à la mélancolie d’une main, à la bonté des arbres, à la sagesse de la lumière.
1984
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therascalscats · 4 years
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Pendant que le dé-confinement tant annoncé semble être digne de la grande déconfiture, pendant que vers Besançon on saisissait de quoi faire rigoler une bonne partie de l’Est de la France, pendant que les journaleux en mal d’actu relient n’importe quel sujet au dé-confinement et au Corona-virus, pendant que la collection “Bleu Michou” sera mise aux enchères le 10 Juillet de cette année par la célèbre maison Arcturial, pendant que plus d’une soixantaine de plaintes étaient déposées à l’encontre du gouvernement et pendant qu’hier pour la première fois depuis deux mois je bravais la circulation parisienne pour me rendre “enfin” chez certains fournisseurs et y faire chou blanc….
  Et bien pendant ce temps là … oui pendant ce temps là, je te propose le deuxième volet ( plus court ) de cette fameuse chronique en trois épisodes (au moins) dont je te parlais la semaine dernière. Pour ce deuxième épisode, je t’emmène en Californie.
La Californie au début des années 60, le soleil, les V8, le surf et les VW… bien évidemment. Berceau de nombres de tendances de l’automobile à tendance modifiée, un peu, beaucoup, passionnément , à la folie , la Californie fait partie des incontournables… Le Lowrider, le drag racing, le hot-rodding ou encore le Cal-look autant d’orientations  qui prennent racine au cœur de cet Etat semblant être ensoleillé 365 jours par an .   Je ne vais pas te refaire ici l’histoire du Cal-look, déjà parce que la Toile regorge de sites spécialisés, sur lesquels j’ai d’ailleurs chipé quelques images afin d’illustrer cette chronique, mais aussi parce que je ne voudrais pas froisser ni même m’attirer les foudres de certains “Cal-look maniacs” mal lunés. Mais dans les grandes lignes et afin de satisfaire la curiosité de certains de nos lecteurs dont les termes “Cal-look” et “Hot-rod” sont aux abonnés absents de leur vocabulaire automobile … Voilà un peu d’histoire !
La scène VW se développe dès les années 60, où nombres de Club vont se former et pour certains s’affirmer au cœur de ce microcosme comme par exemple les Volks Chancellors, le Der Rennwagen Führers, le DGVA ou encore le DKP. Alors souvent simples étudiants; les adhérents d’alors se révéleront par la suite être pour certains, des membres influents, entamant des carrières professionnelles au sein même du mouvement. Pour ne citer qu’eux, Bob Clark (fondateur de VW Trends Magazine), Joe Vittone ( fondateur de Empi),  Paul et Mark Schley ( Pilote de Lightinning BUg, entre autres ), Greg Aronson et Ron Flemming (fondateurs de Fat Performance)  ou encore le photographe Glenn Miller témoin de l’époque qui arpente alors les Dragstrip et les bouclards, appareil photo en bandoulière. Il est bien entendu qu’il n’y a pas que ces acteurs là, il est bien entendu que certains n’ont jamais fait partie d’un quelconque club, il est bien entendu que si t’es piqué au Cal-look je me suis permis quelques raccourcis historiques, mais il est aussi bien entendu que c’est une juste chronique sans prétention aucune, de faire une ode au Cal-look ou à quelque autre tendance.
Le sujet est vaste, bourré de rebondissements, comme par exemple quand Joe Vittone qui vendait des Kits Denzel ou des Kits Okrasa, voyage en Europe et rencontre sur les circuits un certain Graham Hill. Graham, qui  lui même se tirait la bourre au Nurburgring avec Jim Clark et Dan Gurney … Oui le Dan Gurney qui fût un temps pilote de INch Pincher, le drage de la marque EMPI… 1962, Hill sort victorieux sous une pluie battante après s’être vivement bagarré sur le Nurbugring avec Gurney, la saison continue et c’est sur le circuit de Watkins Glen, entre autres, que se joue le tour suivant… Watkins Glen … Le circuit dont je t’ai parlé dans la précédente chronique … Tu le vois le lien … et la suite de l’histoire… Non … toujours pas … Résumer toutes ces circonvolutions en un seul petit paragraphe, voire deux serait sans doute extrêmement présomptueux. C’est pour çà que j’ai bien précisé que je tracerais les grandes lignes et surtout celles qui m’intéressent, afin de planter le décor du troisième volet.  A ce propos, pour celui-ci,  il va me falloir du temps et je ne suis pas certain de pouvoir le mettre en page pour la semaine prochaine. Il me reste beaucoup trop d’archives à trier.
Te planter patiemment le décor du troisième volet de cette chronique en t’emmenant sous le soleil des Dragstrip Californien, sans trop m’étendre et en finissant sur le fil… Ça c’est fait !
Et Pendant ce temps là … Pendant que le dé-confinement tant annoncé semble être digne de la grande déconfiture, pendant que vers Besançon on saisissait de quoi faire rigoler une bonne partie de l'Est de la France, pendant que les journaleux en mal d'actu relient n'importe quel sujet au dé-confinement et au Corona-virus, pendant que la collection "Bleu Michou" sera mise aux enchères le 10 Juillet de cette année par la célèbre maison Arcturial, pendant que plus d'une soixantaine de plaintes étaient déposées à l'encontre du gouvernement et pendant qu'hier pour la première fois depuis deux mois je bravais la circulation parisienne pour me rendre "enfin" chez certains fournisseurs et y faire chou blanc....
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whatthefckyeah · 6 years
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(via Le Führer en Folie - YouTube)
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