MWW Artwork of the Day (1/8/23)
Pierre Puvis de Chavannes (French, 1824–1898)
Le Rêve {The Dream](1883)
Oil on canvas, 82 x 102 cm.
Musée d'Orsay, Paris
On a clear moonlit night, a young man, probably a traveller as the bundle at his side suggests, has fallen asleep by a tree. Three young women come to him in a dream, flying though the starry sky: the first, with roses in her hands, suggests Love, the second is brandishing the laurel wreath of Glory, while the third is strewing the coins of Fortune. The landscape is sketched in with a great economy of means. The shapes are highly simplified and painted in broad zones of solid color.Puvis de Chavannes used a narrow range of muted colors brightened only by the crescent moon. In this easel painting, he has applied the plastic language of the large decorative compositions for which he was renowned.
For more of this artist's work, see this MWW gallery/album:
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1234514329987267&type=3
The Dream (French: Le Rêve; occasionally also known as Le Songe or Rêve exotique) is a large oil-on-canvas painting created by Henri Rousseau in 1910, one of more than 25 Rousseau paintings with a jungle theme. His last completed work, it was first exhibited at the Salon des Indépendants from 18 March to 1 May 1910, a few months before his death on 2 September 1910.
Yadwigha dans un beau rêve
S'étant endormie doucement
Entendait les sons d'une musette
Dont jouait un charmeur bien pensant.
Pendant que la lune reflète
Sur les fleuves [or fleurs], les arbres verdoyants,
Les fauves serpents prêtent l'oreille
Aux airs gais de l'instrument.
It was eventually donated to the Museum of Modern Art in New York to celebrate the Museum's 25th anniversary. It remains on display at MoMA.
Transformer une rêverie en une œuvre d’art est mon but acharné.
J’interpelle souvent la beauté féminine, la nature et les déesses.
« Fleur bleue » comme elle porte le nom ; une expression qui est pratiquée souvent pour exprimer quelqu’un de très sentimental et sensible jusqu’à la naïveté.
Contrairement, à l’expression définie, le portrait montre une femme qui ressemble à une déesse zen et sereine, puissante et communicative.
Sa chevelure porte la trace de ses pensées bleues, elle dévoile son âme libre et réfléchie.
Elle est porteuse de sagesse et d’imagination
Elle nous porte loin dans la trace de la nature
Elle nous porte loin par ses motifs floraux de pigment bleu
Bleu …Bleue…
Des fleurs se révèlent au fil des saisons..
Composant une symphonie de camaïeu
Douce et discrète provoquant le parfum exotique
Subtilité, finesse et élégance de la palette qui se marie naturellement
Et quand le bleu se heurte à l’or et le rouge, l’affrontement peut se montrer violent mais l’orange est son complémentaire harmonieux…
Elle porte le monde entier dans ses chevelures…
Dansant le rythme des rimes de la poésie de Baudelaire
Dans son poème « la chevelure » dans « les fleurs de mal »
Ou il disait ; « Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Some descents invite. Down here, here below, come. To drop into a place of strange welcome, eyes adjusting to the dim, foreign syllables whispered in the hush, smell of black tea, warm candle wax, dust, a sense that the plants are listening in, unmistakable charge of potential, and water out the windows. A bookstore on a boat parked in a canal in Paris, L'Eau et Les Rêves it's called, Water and Dreams, the title of a book by Gaston Bachelard. "The stream doesn't have to be ours," he writes, "the water doesn't have to be ours. The anonymous water knows all my secrets."
« On n’y échappe pas : il faut déconstruire tout ce qui fait la beauté de cette langue, les mots, leurs sonorités si anciennes, les références littéraires, les subtilités de l’écriture, l’étymologie et la part d’histoire singulière qu’elle contient. La langue de la traduction est toujours défaillante. Je ne peux rien contre la perte irrémédiable de ce qui me touche le plus. [...]
Il y a bien longtemps – aussi loin que mes souvenirs remontent – j’ai trouvé refuge dans la lecture et dans la littérature. Puis ce fut dans l’entre-deux de la traduction, ce pont flottant au milieu des brumes [...]. Je rêve encore à Babel, non comme un monde totalitaire où nous serions tous sommés de ressentir la même chose et de l’exprimer de manière identique, mais comme une unité profonde et sous-jacente courant sous des mots différents, sous des regards fragmentés qui mettent en lumière différents aspects du réel.
Je crois [...] à la possibilité d’une rencontre véritable, à égalité, des différentes logiques et visions du monde véhiculées par les langues qui dès l’enfance structurent nos pensées. Une rencontre à “mi-chemin”, [dans] un monde de relativité où ne règne aucune vérité absolue, seulement des dualités qui se complètent davantage qu’elles ne s’opposent. »