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christophe76460 · 1 month

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COMMENT DISTINGUER LA VÉRITÉ ET LE MENSONGE ? (2/2)

Deuxième partie de l’article sur la caverne de Platon et la vérité de Dieu

QUELLE EST LA VÉRITÉ SELON LES ÉCRITURES ?

Il s’agit de la vérité révélée par Dieu qui ne fait pas partie du registre du savoir des hommes ni des dictionnaires et des encyclopédies dans lesquels se trouvent toutes les connaissances reconnues de l’humanité. En effet, il existe une autre voie tracée à l’initiative de Dieu et non de l’homme, et lorsque l’homme ne prend pas ce chemin de vérité révélé par Dieu, l’homme reste un prisonnier non seulement de ses convoitises, mais aussi de sa désobéissance envers Dieu en servant d’autres dieux.

En effet, la philosophie de la Grèce antique n’a pas empêché d’adorer et servir des divinités telles que Apollon, Dionysos, Aphrodite ou Artémis, tout comme les prêtres de l’ancienne Égypte qui adorait Isis ou Amon-Rà.

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître […] C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impuretés, selon les convoitises de leurs cœurs, en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » Romains 1.18-25

Les Écritures nous éclairent sur la vérité qui vient de Dieu, elle n’a rien à voir avec la fabrication de concepts ou de notions philosophiques, elle nous libère de la désobéissance et de la mort, car sans une réconciliation avec Dieu, l’homme reste prionnier de ses ténèbres.

Beaucoup de jeunes vont jusqu’à Katmandou au Népal pour trouver la vérité, mais comment y arriver dans un pays où il y a des milliers de dieux ? De nos jours, il y a un engouement pour les croyances et les philosophies orientales, mais même Bouddha disait à la fin de sa vie: « Je cherche encore la vérité », ce qui veut bien dire qu’il n’y était pas.

La vérité n’est pas une sorte d’héritage qui nous viendrait de nos parents et que nous posséderions de droit à la naissance. Un homme avec qui je parlais de ces choses m’a dit : La vérité est en nous, il nous faut la découvrir. Ce n’est pas ce que nous apprend le Seigneur Jésus. Ce que nous héritons des traditions familiales, de notre scolarité ou de nos amis n’est pas la vérité de Dieu, notre créateur. La vérité a été révélée par Jésus-Christ. « […] Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître ». Jean 1.17-18

Il est écrit au sujet de la vérité quand Jésus est interrogé par Pilate et à qui il répond : " Mon royaume n’est pas de ce monde…Je suis né et je suis venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui répondit : Qu’est-ce que la vérité ? " Jean 18.33-38

Mais aussi, Jésus dit cette formidable assertion : " Je suis le chemin, la vérité et la vie ". Jean 14.6 Et encore, il dit : "[Père]…sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité ". Jean 17.17

Le roi David l’avait bien compris ; après son terrible péché d’adultère doublé de meurtre, il a pris conscience des tares morales qu’il portait en lui et il s’est écrié dans le fameux Psaume 51 aussi appelé Psaume de la repentance : "Ô Dieu…je reconnais mes transgressions, mon péché est constamment devant moi…tu veux que la vérité soit au fond du cœur mais…voici, je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché ". Or, là où est le péché, là est le mensonge. Et le mensonge n’engendre jamais la vérité.

Cependant, il faut faire attention : on peut se dire détenteur de la vérité, comme l’a fait Jésus en son temps. Mais être détenteur de la vérité, c’est aussi la vivre et la révéler telle qu’elle est aux autres. L’apôtre Paul parle dans sa lettre aux chrétiens de Rome, que les hommes ont reçu la vérité de Dieu, mais l’on caché à leurs contemporains.

En effet, retenir la vérité captive injustement, c’est préférer vivre dans les ténèbres et enseigner des doctrines mensongères. Cela veut dire concrètement que les hommes connaissaient que Dieu était le créateur de toutes choses, mais ils ont préféré le mensonge à la vérité parce qu’il leur convenait mieux. Ainsi, ils ont honoré les créatures plutôt que Dieu, ils ont préféré les pensées de leur cœur plutôt que celles de Dieu. « La colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. » Romains 1.18-32

OUI, IL Y A LES MIRACLES !

C’est ce que certains affirment. Les miracles sont pour eux le seul critère de vérité. Là où est le miracle, là est la vérité ! En sommes-nous si sûrs ? Car si la vérité se découvre dans les miracles, la question se pose: Oui, mais quels miracles, les vrais ou les faux ? Cela peut choquer quelqu’un mais il faut voir les choses en face. Les Ecritures nous parlent des miracles opérés par celui qui se déguise en ange de lumière.

Voici un exemple bien connu qui se trouve dans le livre de l’Exode : Quand Moïse se présenta devant le Pharaon avec la mission de faire sortir le peuple hébreu du pays d’Egypte, il crut le convaincre en faisant devant lui un miracle qui devait authentifier sa mission. Il jeta par terre son bâton qui se tortilla et devint un serpent. C’était là l’indiscutable miracle de Dieu. Imperturbable, le Pharaon fit venir ses sages, ses enchanteurs et se magiciens. Il est écrit : " …eux aussi en firent autant par leurs enchantements. Ils jetèrent tous leurs verges et elles devinrent des serpents ».

Mais de qui venait le miracle fait par Moïse ? Et celui des magiciens de l’Egypte ? Nous voyons bien dans cette histoire que l’un vient de Dieu et que l’autre vient du diable.

L’apôtre Paul fait une prophétie qui s’accomplira plus tard et qui révèle ce que l’homme du péché, sous l’influence Satan va faire parmi les chrétiens : montrer une puissance surnaturelle, il va séduire et tromper dans le mensonge et l’iniquité tous ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité.

« L’apparition de cet impie se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’iniquité pour que tous ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité mais qui ont pris plaisir à l’injustice soient condamnés ". 2 Thessaloniciens 2.9-12

IL Y A LES SENTIMENTS !

D’autres croient que la vérité se trouve dans l’intensité des sentiments. Ils disent que quand quelque chose les soulève, les remplit d’une émotion forte qui va jusqu’aux larmes, ayant senti dans leur cœur l’amour de Dieu, ils croient que c’est la vérité que Dieu leur a révélée personnellement. Mais la vérité se manifeste-t-elle par des sentiments fussent-ils les plus exaltés ? L’intensité des sentiments empêchent le discernement et dans cet état-là, la personne confond ses sentiments avec l’amour de Dieu, ce qu’elle ressent avec le Saint-Esprit, ses sensations avec la parole de vérité. Quels textes des Ecritures montrent qu’une personne reçoit le pardon en étant guidée par ses sentiments ou par la parole de Dieu ?

Dans Ezéchiel 8 :14 nous lisons ceci : " Dieu me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel, et voici, il y avait là des femmes assises qui pleuraient Tammuz. Et il me dit : Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celle-là ". Or, Thammuz était une divinité Phénicienne correspondant à l’Adonis des Grecs. La vénération de ces femmes et leur amour pour ce qu’elles croyaient être la vérité était tel qu’elles atteignaient une extase mystique qui leur arrachait des larmes. Dieu qualifie cette scène d’abomination.

IL Y A AUSSI LES EXPÉRIENCES !

D’autres croient que la vérité réside dans les choses qu’ils ont expérimentées, donc pour eux l’expérience serait synonyme de vérité.

Dans le livre du prophète Jérémie, on découvre que l’expérience la plus probante peut être en contradiction avec la vérité. Il est écrit : " Tous les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à d’autres dieux, et toutes les femmes qui se trouvaient là en grand nombre répondirent à Jérémie : Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous dis au nom de l’Eternel. Nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel et lui faire des libations comme l’ont fait nos pères, nos rois et nos chefs.

Alors nous avions du pain pour nous rassasier, alors nous étions heureux et nous n’éprouvions pas de malheur. Et depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la reine du ciel et de lui faire des libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été consumés par l’épée et par la famine ". Ici, ces femmes justifiaient leur abominable conduite religieuse par l’expérience. L’expérience leur avait appris que mieux valait servir et prier cette idole qu’était la reine du ciel que de servir le Dieu vivant et vrai. Cette erreur était devenue leur vérité. Jérémie 44.15-18

Nous voyons que la vérité ne se trouve pas forcément dans les miracles, ni dans les sentiments ou dans les expériences humaines.

LA VÉRITÉ SE TROUVE UNIQUEMENT EN JESUS-CHRIST !

Où irions-nous pour être sûr d’avoir des billets de banque authentiques sans avoir le moindre doute ? Là où la contrefaçon n’est pas possible, à la source, là où on les fabrique, à la Banque Nationale. Si vous attendez d’en recevoir vous augmentez le risque d’en avoir des faux. Et même s’ils sont bien imités, ils sont faux.

Quand quelqu’un devient chrétien, il est convaincu qu’il n’y a qu’une seule vérité, celle dont l’apôtre Pierre exprima en ces termes: " Sous le ciel il ne nous a été donné aucun autre nom par lequel il nous faille être sauvé ", et c’est le nom de Jésus. Et c’est lui, le porteur de ce nom, qui a dit en parlant des Saintes Ecritures : " TA PAROLE EST LA VERITE ". La Vérité est contenue et révélée dans les Ecritures.

Les Ecritures nous révèlent que Jésus-Christ a dit en parlant de lui-même, cette formidable prétention qui aurait été un blasphème dans la bouche de n’importe qui d’autre : " JE SUIS LA VERITE ET NUL NE VIENT AU PERE QUE PAR MOI" Toute l’Alliance du Sinaï initiée par Moïse et Aaron avait pour but de préparer la venue du Fils de Dieu et maintenant nous pouvons connaître la vérité révélée par Dieu.

Dès lors, nous comprenons maintenant que la vérité n’est pas la propriété de groupements, de sectes ou d’institutions religieuses qui peuvent en revendiquer l’exclusivité jusqu’à prétendre à l’infaillibilité comme la papauté. La vérité, ce n’est pas non plus une philosophie humaniste qui pense que l’on n’a pas besoin de Dieu pour aimer son prochain, vivre en paix et pratiquer la justice.

Or, la vérité est révélée par le Seigneur Jésus et nous apprenons la vérité grâce à lui, notamment que nous sommes des créatures faites à l’image de Dieu, mais que cette image s’est détériorée par des paroles et des œuvres qui ont offensé Dieu, et qu’à travers les époques, le Créateur a préparé l’humanité à recevoir un message de grâce et de salut, afin d’échapper à sa divine colère, mais d’être sauvé par la foi en son Fils Jésus-Christ.

A PROPOS DE PONCE PILATE

Pilate, le procurateur Romain, qui a parlé avec le témoin de la vérité, mais qui n’a pas reçu la vérité. « Jésus lui répondit…je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? » Jean 18.37

Pilate reçoit des mains des grands prêtres un prisonnier qui n’est autre que Jésus. Après lui avoir posé quelques questions, il se rend compte que c’est par envie que les Juifs veulent le faire mourir. Ils viennent lui demander de rendre un jugement selon le mensonge plutôt que selon la vérité. Et Pilate est partagé entre le devoir d’acquitter Jésus et le désir de plaire aux Juifs.

Au fur et à mesure que la discussion se prolonge, il acquiert la conviction que pour être du côté de la vérité il doit relâcher Jésus qu’il sait être innocent. Son sens de la justice, son exercice du droit, décèlent la fourberie des accusateurs. A trois reprises au moins il tentera de les faire fléchir dans le sens de la justice mais en vain. Et quand à son tour il devra prendre position sans ambiguïté, à Jésus qui lui parle de vérité, il répondra : Qu’est-ce que la vérité ?

Et c’est cette question qui montre le choix qu’il a fait dans son cœur. La vérité est là devant lui en la personne de Jésus, mais il veut donner le change et laisser planer le doute. Il feint de ne pas devoir prendre une position ferme, être pour ou contre.

Certes, Pilate ne connaît pas toute la vérité, mais Dieu ne nous demande pas de tout connaître, mais d’agir avec ce que nous connaissons. Et Pilate en sait assez pour que sa responsabilité dans cette affaire soit totalement engagée. Sa façon fuyante de se laver les mains devant tout le monde équivaut à un refus catégorique devant Dieu. Dieu le tient responsable d’avoir cédé au faux jugement des chefs d’Israël plutôt qu’à la vérité. Dieu avait annoncé par son serviteur David l’association de Pilate aux autres chefs des nations pour condamner l’Oint de l’Eternel. Psaume 2.1-2

Les paroles de ce psaume se sont accomplies et nous trouvons cet accomplissement dans le livre des Actes des Apôtres.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec le peuple d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance ». Actes 4 .25-28

On rapporte qu’une jeune fille de famille chrétienne qui avait souvent entendu l’appel à la conversion fut un jour particulièrement saisie par le message et convaincue qu’elle devait se convertir. Mais elle a résisté à l’appel une fois de plus et ce fut aussi la dernière fois. Bien qu’elle vécut encore de nombreuses années, à partir de ce jour-là elle n’éprouva plus jamais aucun désir d’être sauvée. Comme pour Pilate, une puissance d’égarement s’était emparée d’elle pour toujours.

SOYONS ATTIRÉS PAR LA VÉRITÉ QUI VIENT DE JÉSUS-CHRIST !

Pour ceux qui trouvent la vérité dans le Seigneur, la parole de vérité est pleine de promesse : « Nous devons rendre continuellement grâce à votre sujet parce que Dieu vous a choisi dès le commencement pour le salut par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. »Il est aussi écrit : « Vous avez purifié vos âmes en obéissant à la vérité […] 2 Thessaloniciens 2.13, 1 Pierre 1.22

ET POUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS LA VÉRITÉ ?

Il est indispensable pour eux d’ouvrir leurs yeux et leurs oreilles, d’être attentifs à la vérité qui vient d’en haut, surtout qu’ils ne pas ferment leur cœur, car un jour où l’autre le Seigneur peut frapper à leur porte. OUI, la vérité a été manifestée par Jésus-Christ, et le Seigneur n’est pas limité par les moyens pour appeler au salut et pour convaincre ceux qui cherchent et qui veulent connaître la vérité.

Il est écrit : « Voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi. » Apocalypse 3.20

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pdj-france · 8 months

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Une enquête a été ouverte sur le décès d'un porteur pakistanais près du sommet de la montagne la plus perfide du monde, a annoncé un alpiniste pakistanais, à la suite d'allégations d'après lesquelles des dizaines d'alpinistes désireux d'atteindre le sommet étaient passés devant l'homme après qu'il ait été grièvement blessé dans un automne.En escaladant le K2 ce jour-là, ils sont devenus les grimpeurs les plus rapides du monde, escaladant les 14 plus hautes montagnes du monde en 92 jours.La mère de Mohammed Hassan, un porteur pakistanais décédé le 27 juillet lors du sommet du K2, le deuxième plus haut sommet du monde, pleure en montrant une photo de son fils avec son mari, lors d'une interview à l'Associated Press, à Tasar, un village du district de Shigar dans la région de Gilgit-Baltistan au nord du Pakistan, le samedi 12 août 2023. (AP Photo/MH Balti)Harila a rejeté toute responsabilité dans le décès du porteur, Mohammed Hassan, un père de trois enfants âgé de 27 ans qui a glissé et est tombé d'un sentier étroit dans une zone particulièrement dangereuse du K2 dénommée goulot d'étranglement. Dans un post Instagram vendredi, elle a rédigé qu'elle se sentait "en colère contre le nombre de personnes qui ont blâmé les autres pour cette mort tragique" et que personne n'était en faute.Harila se défendait contre les allégations de deux autres grimpeurs qui étaient au K2 ce jour-là, l'Autrichien Wilhelm Steindl et l'Allemand Philip Flaemig. Le couple avait interrompu leur ascension à cause de conditions météorologiques difficiles, mais a annoncé avoir reconstitué les événements plus tard en examinant des images de drones.Les images montraient des dizaines d'alpinistes croisant Hassan gravement blessé au lieu de venir à son secours, a annoncé Steindl à l'Associated Press samedi. Il a allégué que le porteur aurait pu être sauvé si les autres alpinistes, dont Harila et son équipe, avaient renoncé à tenter d'atteindre le sommet.Karrar Haidri, secrétaire du Pakistan Alpine Club, une organisation sportive qui sert aussi d'organe directeur pour l'alpinisme au Pakistan, a annoncé samedi (dimanche AEST) qu'une enquête sur le décès de Hassan était en cours. Il est mené par des responsables de la région du Gilgit-Baltistan, qui a juridiction sur le K2, a annoncé Haidri.Steindl, l'alpiniste autrichien, a annoncé que les images du drone montrent un homme essayant de frotter la poitrine de Hassan, essayant de le garder au chaud et en vie d'une manière ou d'une autre. "Vous pouvez voir que l'homme est désespéré", a annoncé Steindl.L'alpiniste norvégienne Kristin Harila et son guide sherpa népalais Tenjen Sherpa, qui ont escaladé les 14 plus hautes montagnes du monde en un temps record, arrivent à Katmandou, au Népal, le 5 août 2023. (AP)"Nous savons désormais que c'était son ami, aussi un porteur pakistanais de haute altitude", a annoncé Steindl. "Et ce que vous voyez aussi dans les images du drone, c'est une ligne de 70 alpinistes marchant vers le sommet.""Il y a un double standard ici. Si moi ou n'importe quel autre Occidental avait été allongé là, tout aurait été fait pour les sauver", a annoncé Steindl. "Tout le monde aurait dû rebrousser chemin pour ramener le blessé dans la vallée."Steindl a aussi déclaré que le 27 juillet était le seul jour de cette saison où les conditions étaient suffisamment bonnes pour que les alpinistes atteignent le sommet du K2, ce qui explique pourquoi il y avait tant d'alpinistes désireux d'atteindre le sommet.Un fils de Mohammed Hassan, un porteur pakistanais décédé le 27 juillet lors d'un sommet du K2, tient un portrait de son père et de son grand-père chez lui à Tasar, un village du district de Shigar dans la région du Gilgit-Baltistan au nord du Pakistan, Samedi 12 août 2023. (AP Photo/MH Balti)"Je ne veux pas blâmer directement qui que ce soit", a annoncé Steindl. "Je dis juste qu'aucune opération de sauvetage n'a été lancée et c'est vraiment très, très tragique car c'est en fait la chose la plus normale que l'on ferait dans une situation comme celle-là.

"Harila a annoncé à Sky News qu'Hassan s'était suspendu à une corde, la tête baissée, après sa chute au goulot d'étranglement, qu'elle a évoqué comme "certainement la partie la plus dangereuse de K2".Elle a dit qu'après environ une heure, son équipe a pu le ramener sur la piste.En temps venu, elle et une autre personne de son équipe ont décidé de continuer jusqu'au sommet tandis qu'un autre membre de l'équipe est resté avec Hassan, lui donnant de l'eau chaude et de l'oxygène à partir de son propre masque, a annoncé l'alpiniste.Une image tirée d'une séquence téléchargée sur les réseaux sociaux qui prétend montrer des gens escaladant un porteur mourant sur K2. (Twitter)Harila a annoncé qu'elle avait décidé de continuer jusqu'au sommet car son équipe de réparation avancée avait aussi rencontré des difficultés, sans donner de détails dans l'interview.Interrogé sur l'équipement d'Hassan, Harila a annoncé qu'il ne portait pas de combinaison en duvet et qu'il n'avait pas de gants, ni d'oxygène. "Nous n'avons vu aucun signe de masque ou de réservoir d'oxygène", a-t-elle déclaré.Dans le village natal d'Hassan, Tisar, des amis et des voisins ont rendu visite à la famille, proposant des prières de condoléances.Un ami d'enfance, Basharat Hussain, a annoncé que Hassan était déterminé à offrir à ses enfants des opportunités qu'il n'avait jamais eues, y compris une éducation. "Il avait l'habitude de dire … 'toute ma vie, j'ai dû souffrir, j'ai dû travailler dur, je travaille dur pour donner à mes enfants une bonne éducation'", a annoncé Hussain à AP.Basharat Hussain, un ami d'enfance de Mohammed Hassan, un porteur pakistanais décédé le 27 juillet lors d'un sommet du K2, prend la parole lors d'un entretien accompagné de la famille de Hassan à leur domicile de Tasar, un village du district de Shigar dans la région du Gilgit-Baltistan du nord du Pakistan, samedi 12 août 2023. (AP Photo/MH Balti)Hussain a dit qu'il était attristé par le décès de son ami. "Je pense que c'est l'événement le plus déshumanisant de ma vie", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il espérait que "cela n'arrivera pas dans le futur".Anwar Syed, le chef de Lela Peak Expedition, la société pour laquelle Hassan travaillait, a annoncé qu'il était mort à environ 150 mètres sous le sommet. l'homme a affirmé que plusieurs personnes ont tenté d'aider, en fournissant de l'oxygène et de la chaleur, en vain.Syed a annoncé qu'en raison des conditions dangereuses du goulot d'étranglement, il ne serait pas possible de récupérer le corps de Hassan et de le remettre à la famille. l'homme a affirmé que son entreprise avait donné de l'argent à la famille de Hassan et continuerait à aider, mais n'a pas apporté plus de précision.Les enfants de Mohammed Hassan, un porteur pakistanais décédé le 27 juillet lors d'un sommet du K2, tiennent samedi un portrait de leur père et de leur grand-père à son domicile de Tasar, un village du district de Shigar dans la région du Gilgit-Baltistan au nord du Pakistan. , 12 août 2023. (AP Photo/MH Balti)Interrogé sur le manque apparent d'équipement d'Hassan, Syed a annoncé que la société d'expédition versait de l'argent aux porteurs pour acheter du matériel et qu'Hassan avait reçu le montant convenu.Le compagnon d'escalade de Steindl, Flaemig, a affirmé dans une interview au journal autrichien Der Standard que Hassan n'avait aucune expérience en haute altitude. "Il n'était pas correctement équipé. Il n'avait pas d'expérience. Il était porteur de camp de base et pour la première fois a été choisi pour être porteur de haute altitude. Il n'était pas qualifié pour cela", a annoncé Flaemig.Steindl a rendu visite à la famille de Hassan et a mis en place une campagne de financement participatif. Après quatre jours, les dons ont atteint près de 122 000 euros (environ 205 000 dollars), dépassant l'objectif de 120 000 euros."J'ai vu la souffrance de la famille", a annoncé Steindl à AP. "La veuve m'a dit que son mari avait fait tout cela pour que ses enfants aient une chance dans la vie, pour qu'ils puissent aller à l'école.

"Les 10 montagnes les plus meurtrières du mondeInscrivez-vous ici pour recevoir nos newsletters quotidiennes et nos alertes d'actualités, envoyées directement dans votre boîte de réception.

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dancingtraveler · 1 year

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1er billet…

Immergé dans Katmandou avec ce petit groupe; rien a priori nous rassemble mais la finalité de ce voyage et la sensibilité dans les yeux ne trahissent pas… il y a des blessures c’est certain… il y a également dans le voyage un moyen de réparer et de se réparer! C’est cela qui nous lie avant tout.

La première journée a été un bonheur : nous sommes allés au Monkey Temple qui surplombe la vile & Durbar Square ensemble de temples dont le tremblement de terre terrible s’il y a quelques années n’a pas réussi à faire tomber ces merveilles d’architecture.

On marché… on a marché… plus de 10kms avec un œil bienveillant chacun sur l’autre… croisant des sourires et des yeux remplis de feu… demandant à certains où était notre chemin; d’autres nous accompagnaient… que de la bienveillance! La ville est un chaos de bruits, de saletés, de pauvreté, de couleurs, d’odeurs… mais il règne malgré tout UNE CONFIANCE & UN CALME INTÉRIEUR paradoxalement.

Je publie 2 captures d’écran Google car je n’ai pris que des photos avec l’appareil. Je reprends la vraie photo mais je ne manquerai pas d’équilibrer les deux.

Quelle chance de passer cette journée clôturée par des Momos (certains connaissent) et une visite d’une boutique qui m’a renversé… des objets puissants du Népal et du Tibet (ma soeur me comprend) Un de mes camarades de voyage a craqué sur une magnifique planche de bois à impression sur les drapeaux à prière avec un mantra… ce rituel de tourner les moulins à prières autour du stupa géant : DONE!

#bhutan #shaman #traveler #ritual #Nepal #nepaltour #Katmandou #katmandu #greentravel #travelblogger #travel blog writer #travelphotography #trekking

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undergroundrockpress · 2 years

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Les chemins de Katmandou, 1969.

#Les chemins de Katmandou #Jane Birkin #andré cayatte #1969 #1960s #rené barjavel #60s movies #hippie

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groovyscreen · 3 years

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Les chemins de Katmandou (1969), dir. André Cayatte

#jane birkin #1960s #screencaps #makeup #les chemins de katmandou #the pleasure pit #andré cayatte #film #60s

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guessimdumb · 4 years

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Serge Gainsbourg and Jean-Claude Vannier - Colin-Maillard (1969)

This funky psychedelic instrumental is from the lost (misplaced) soundtrack to Les Chemins De Katmandou. If you like Melody Nelson, give this a listen; the team of Gainsbourg and Jean-Claude Vannier’s soundtrack work in the years from 1969 to 1972 is just incredible.

#Serge Gainsbourg and Jean-Claude Vannier #Colin-Maillard #Serge Gainsbourg #Jean-Claude Vannier #Les Chemins De Katmandou

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isabelcostasixties · 7 years

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Jane Birkin on the set of the movie Les Chemins de Katmandou in 1969

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kerloaz · 7 years

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#Serge Gainsbourg #moustache #Les chemins de Katmandou #1969

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angelettamonet · 3 years

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Je l'appelle "la marque de réassurance de l'éléphant". Voilà comment cela fonctionne. Dans les 24 heures après avoir dit «oui» au code de la bioénergie ... Je vous garantis que vous obtiendrez un "signe" indubitable que vous êtes sur la bonne voie. On a l'impression que quelque chose vient de s'ouvrir pour que vous puissiez voir votre chemin plus clairement que jamais. Ce n'est peut-être pas un `` éléphant '' comme c'était le cas pour moi chez Barnes & Noble et le salon de thé de Katmandou ... Mais ce sera très clair et indubitable, ce sera "l'éléphant dans la pièce" - un signe que vos champs de bioénergie sont sur le point d'être nettoyés et libérés. Ainsi, vous pouvez exprimer tout ce que votre cœur désire, désire et mérite. Vos «sources» veulent vous faire comprendre ... pour vous encourager ... que vos centres de bioénergie, une fois qu'ils sont ouverts et appariés ... Dynamisera votre vie comme vous en avez rêvé. Tout ce que je demande, c'est que vous donniez à votre source 24 heures pour montrer cet éléphant dans le signe de la pièce.Ngoài điều này, bạn sẽ cần biết thêm về nó.

#life life love happiness nature inspiration energy entrepreneur mindfulness people motivation meditation gratitude success like dreams ment

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les-monumentales · 4 years

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Junko Tabei

1939-2016 Alpiniste Japon

Junko Tabei est la première femme à avoir réussi l’ascension de l'Everest, dont le point culminant, 8848 m, est le plus haut sommet du monde. La jeune Junko grandit dans la préfecture de Fukushima, au Japon, un pays connu pour ses paysages accidentés qui offrent de multiples possibilités d’excursions en montagne.

À l’âge de dix ans, elle découvre les Mont Chausu et Asahi à l’occasion d’une sortie scolaire. C’est le début de la grande aventure de l’alpinisme. Junko, qui selon ses dires n’était initialement pas du genre téméraire, grandit en participant à de nombreuses excursions et ascensions, au sein de clubs d’alpinisme où elle se trouve régulièrement être la seule femme. Elle essuie des commentaires acerbes, sur le fait qu’elle ferait mieux de chercher un mari, ou bien que justement, elle n’est là que pour en trouver un.

C’est afin de rassembler d’autres énergies et volontés féminines que jeune adulte, en parallèle à ses études de littérature à l’Université féminine de Showa, elle crée un club d’alpinisme réservé aux femmes : le Ladies Climbing Club (LCC). La structure a notamment pour but de financer des expéditions féminines.

Junko Taibei réussit l’ascension de plusieurs sommets du Japon. Elle s’aventure à l’étranger, dans les Alpes notamment. L’idée de gravir l’Everest fait peu à peu son chemin. En 1975, alors jeune mère, elle se décide à organiser une expédition entièrement féminine vers le sommet himalayen. Elle s’entoure de quinze femmes issues de professions variées, toutes montagnardes aguerries. Le projet est très critiqué. Les sponsors leur ressassent qu’il s’agit d’une activité d'hommes, que les femmes n'ont pas les capacités physiques ni l’endurance nécessaires, qu’elles feraient mieux en somme d’élever leurs enfants. Qu’à cela ne tienne, après un entraînement intensif, elles prennent la direction de Katmandou.

Accompagnées de neuf guides sherpas locaux, le groupe se lance dans l’ascension. Les difficultés ne manquent pas. Aux rudes conditions climatiques, s’ajoute un accident. À 6300 mètres d’altitude, une avalanche les ensevelit. Toute l'expédition est enterrée sous la neige. Mais Junko est sauvée par un des guides et aucune victime n’est à déplorer. Le groupe, très soudé, tient bon et continue. Le 16 mai 1975, Junko Tabei est la première à parvenir au sommet.

En 1992, elle devient la première femme à avoir atteint les Sept Sommets, à savoir les sommets les plus élevés de sept régions du monde : l’Everest en Asie, l’Aconcagua en Amérique du Sud, le mont McKinley en Amérique du Nord, le Kilimandjaro en Afrique, l’Elbrouz en Europe, le massif Vinson en Antarctique et le mont Kosciuszko en Australie. Cependant, Junko Tabei reste étonnamment modeste pour parler de ses exploits. Elle préfère dire qu’elle fut la 36e à parvenir au sommet de l’Everest.

Photo : Jaan Künnap / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)

#sport #aventure #expédition #alpinisme #everest

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reveriesdechevet · 4 years

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Atelier expérimental : “Les chemins de Katmandou” de Barjavel

Consigne: Créer un personnage qui a retrouvé sa liberté. 3pers sing + pres. de l’indicatif. Quel est son voyage, d’où vient-il ? Travail autour des odeurs, des sensations.

Citation:« Aller au bout de la liberté, comme aller au bout de sa propre vie »

Il est assis là. Depuis des plombes. Ne bouge pas d’un cil. Sa respiration est lente, profonde. Il avale régulièrement l’air chaud, chargé d’humidité. Le ventre gonfle, remplit l’espace puis se relâche avec lenteur.

Sur le sol de la gare, il est assis, il ne bouge pas. Depuis des plombes maintenant.

Tête baissée, dos arrondi, ses mains molles cherchent à prendre appui sur ses genoux cagneux pendant que des gouttes de sueur achèvent leur parcours sur l’arrête du nez. L’une d’elles fait résistance, refuse de tomber dans le vide, de s’écraser sur le sol poudreux. Elle s’agrippe de toutes ses forces à la peau, à la vie.

D’un mouvement rapide de la main Billy décide d’en finir, essuie son nez luisant.

C’en est fini de la goutte rebelle.

Lentement, Billy relève la tête, ses yeux embués de chaleur cherchent quelque chose à agripper, à se raccrocher. Une image qui face pansement qui réconforte après ce périple du diable.

Douze heures de train. Moitié assis, moitié debout. Et quand il n’avait plus le choix et devait rester totalement droit, immobile, son corps et celui des autres passagers du wagon ne formaient qu’un amas dégoulinant, visqueux. Auréole humaine, gélatine d’atomes en souffrance. Douze heures d’un calvaire sans eau, sans nourriture, sans repos. Les voix de part et d’autre de la voiture ricochaient, fusaient, sifflaient sans interruption. Indifférents à la situation, les passages papotaient, langue inconnue de Billy, ils papotaient, riaient, se moquaient peut-être du blanc bec, tout droit sorti de Picardie qui se retrouvait là, au fin fond de l’état du Jharkhand, sur un chemin de fer interminable.

Des rails à perte de vu, des rails au loin à rendre fou.

Billy avait mal au crâne. Mal aux jambes, mal aux yeux et au cou. Impossible de se débarrasser de cette foutue fièvre qui le tenait chaos depuis trois jours, impossible d’avoir la paix, s’éloigner de la crasse, du bruit, bloqué qu’il était le Billy entre la porte des toilettes et une famille entière d’indous rieurs.

Douze heures de ballotement régulier, lancinant, exaspérant. Douze heures à ne rien voir d’autre que le turban jaune du passager voisin.

Le train avait cheminé tranquillement, ça oui, pour cheminer il avait cheminé, gravissant les kilomètres, les mètres, les centimètres avec la même lenteur affolante.

Petit à petit.

À rendre fou, on vous dit.

Arrivé à destination, Billy s’était extirpé avec force désespoir et violence du cœur du wagon poisseux, trancher dans le vif de la foule, foncer dans le tas humain qui ne bougeait pas ! Hors de question de manquer son arrêt ! Allez, Billy, Allez ! Il avait fini par y arriver, éjecté, propulsé, enfin dehors, sur le quai de la gare de Pakur, petite ville du district du même nom. À bout de fort, le Billy, il s’était effondrait à même le sol. Tremblant de faim, de fatigue, d’émotion.

Billy se redresse, se déplie, se détord et se retend, il a trouvé son havre de paix… bon c’est un peu exagéré… On va dire qu’il a trouvé son coin d’ombre et de silence. Juste-là. La ruelle en face, le haut-vent de l’épicerie fera l’affaire. Oui ce sera parfait, au calme et au frais ! Puis Billy, il a toujours aimé les épiceries, les couleurs fortes, les odeurs vives et les sens qui fusent. Alors bon.

Debout, plus très droit mais tellement fière maintenant, Billy tangue joliment vers le carré obscur, délice de fraîcheur. Promesse de bien-être. Il marche, sourire fiévreux. Pauvre gars.

Plus tard, il faudra trouver de quoi manger, où se loger et un brin de toilettes, mais pas maintenant. Chaque chose...

Billy se glisse avec douceur sous le carré d’ombre repéré plus tôt. Se libère de son énorme sac à dos rafistolé avec des bouts de scotch, le pose lourdement au sol et se pose lui-même ensuite sur le sac.

Il a réussi, le petit coin d’ombre devant l’épicerie, la gare de Pakur, le train dans les montagnes, les transports à Nagpur, le stop depuis Bombay, l’avion de Paris, le car à Amiens.

Il a réussi, dernière étape avant le Népal.

Beauté profonde du dépaysé qui regarde le monde comme un nouveau-né.

Beauté intouchable des yeux vierges du solitaire.

Billy revivrait tout ça dix fois, cent fois. Sans le moindre doute.

Encore les trajets chaotiques, encore la chaleur terrifiante, les bruits psychotiques de la fureur de l’Inde.

Oui encore, mille fois encore.

Avec délice Billy ferme les yeux, renifle comme un fou tout ce qui sent la liberté, la galère et la vie en puissance. Dans ses membres abimés il la sent à nouveau se faufiler, pimpante comme une fille du mois de mai, cinglante comme une matonne affamée. Billy sent la vie qui refait surface, reprend du corps et des molécules.

Mille fois tout ça oui, cent mille fois même.

Plutôt que Liancourt et sa prison.

Photo libre de droit trouvée sur le site : https://pixabay.com/fr/photos/himalaya-montagne-népal-paysage-4404708/

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