Tumgik
#livre V
sloubs · 4 months
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en train de re regarder le livre V et je sais. je sais qu'arthur a commencé à bien kiffer guenièvre à partir du moment où elle a insisté pour partir avec lui chercher ses gosses, c'est dans la façon qu'il la regarde je le SAIS
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diesiraekaa · 7 months
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◼️ La citation du lundi ◼️
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miung-dreamer · 1 year
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What if...
What if Guenièvre ne rentre pas à Kaamelott après sa piqûre de guêpe?
Finalement Merlin est du voyage et en chemin, il arrive à lui rafistoler son pied avec des plantes rares trouvées près d’un petit ruisseau. Elle va beaucoup mieux et n’a pas envie de retrouver l’ambiance du château avec ses parents qui doivent être insupportables sur le trône...
Elle n’arrête pas de se dire qu’Arthur semblait un peu abattu quand elle l’a quitté. Elle ne veut pas qu’il désespère. Puis elle croit que sans la couronne de fleurs sur elle, son mari est potentiellement en danger.
Elle décide de repartir dans l’autre sens au début avec Merlin, puis elle continue sans lui. Elle paye un jeune guide qui l’emmène sur la côte (les jumelles sont probablement là-bas?) : elle y croise leur père, un étrange pêcheur qui parle beaucoup de son fils parti en mer. Elle a de la peine pour lui mais son esprit est occupé par Arthur. Où est-il ? Le pêcheur l’a rencontré ce qui la rassure mais sait seulement qu’il est reparti dans les terres sans savoir vraiment où...
Elle se résigne à repartir chez elle mais elle demande au guide resté à ses côtés s’il peut les faire passer par un autre chemin sûr que celui de la route principale pour Kaamelott. Ils marchent des jours et des jours. La Reine s’inquiète de plus en plus sans comprendre vraiment pourquoi.
Ils tombent sur une troupe de théâtre installé pour l’été et....... Arthur en train de crier “vous voulez le voir en colère le chef de guerre? Vous croyez que vous pouvez le contenir!?!?!?! “
Elle l’appelle dans un cri. Ce n’est pas la première fois qu’elle voit son époux en rogne mais elle sent quelque chose d’étrange dans sa voix. Quelque chose de désespéré comme quelqu’un qui tente de se débattre, de se sauver. En le rejoignant, elle comprend qu’il s’adressait à deux hommes dont un emmitouflé dans une longue cape noire. Instinctivement, elle se place devant son époux comme pour le protéger. Elle est elle-même surprise de sa réaction mais une défiance monte elle vis-à-vis de ces individus.
Arthur est très surpris de la trouver là. Inquiet qu’elle ait pu traverser une partie du pays “seule”, il a une furieuse envie de l’engueuler mais il doit l’avouer. Il est soulagé... tellement soulagé de la revoir. Il ne lui dira pas mais elle lui avait manqué. Arthur est encore plus étonné quand il regarde son guide : celui-ci semble déstabilisé par sa femme. Pire, il y décèle comme une crainte dans ses yeux.
Guenièvre maintient le regard de l’homme en noir. Elle ne comprend pas mais elle n’a pas peur. Pourtant, elle a tendance à être impressionnée par des inconnus et celui-là a une carrure impressionnante. Mais là, non. Elle se tient droite, près de son époux et ne fléchit pas.
L’homme finit par se lever. Il semble ne pas vouloir les approcher. Etrange, pense Arthur. 
Il accepte de partir sur le champs pour les ramener à Kaamelott mais Guenièvre décline la proposition (”j’ai déjà un très bon guide”). Il insiste en prétextant que son mari a déjà payé. Ce à quoi, elle répond “donc il ne vous doit plus rien ! Merci mais on n’a plus besoin de vos services,. Vous pouvez trouver un autre voyageur perdu”. Arthur voit deux volontés s’affronter par le regard : insistant et anxieux pour son guide, inflexible pour sa femme.
Finalement, l’homme en noir s’en va en silence la mine défaite... 
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elcoco005 · 2 years
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Did someone say light Pendranièvre smut 👀 ?
Pour le contexte : CD où Guenièvre a accompagné Arthur jusqu'au phare
Enjoy 💗
Un fol instant
Le phare trembla.
L’histoire de quelques secondes pas plus, ses pierres chancelèrent, la porte vibra et le bois grinça sous les lourdes secousses.
Les yeux maintenant ouverts, le regard d’Arthur se porta en haut du phare où le feu brûlait toujours ardemment dans le ciel oscillant entre une teinte émeraude et turquoise. Dehors il y avait des bourdonnements de voix et Arthur se demanda même si père et fils pêcheurs s’étaient enfin retrouvés.
Il tira sur le fin tissu qui lui servait de couverture pour la nuit et en recouvrit ses épaules, passa ses jambes hors du hamac, puis s’engagea prudemment vers la sortie
Par les fentes de la porte l’air glacial se faufilait à l’intérieur et celle-ci vibrait sous les bourrasques du vent marin. Arthur y posa sa main ornée d’une bague du passé. On ne pouvait plus s’y méprendre, les voix dehors étaient des rires d’enfants. Arthur laissa sa main glisser contre le bois sombre et pendant un terrifiant instant, ses doigts tremblèrent contre le loquet.
Il l’ouvrit.
Sur le ponton, l’air brûlait sa peau et engourdissait ses doigts cramponnés autour de sa couverture. Chaque respiration le frigorifiait de l’intérieur, le vent furieux balayait ses mèches de son visage et les vagues remuaient et s’écrasaient contre la pierre en de violents éclats.
Mais le ponton était vide, la mer se déchaînait sans aucun marin pour en subir ses foudres, pourtant les rires persistaient, fusaient et se mélangeaient. Les enfants riaient et criaient avec la mer.
Ils l’appelaient. Sa voix tremblante se perdait dans la bourrasque.
Arthur s’avança, appelant à son tour. Soudainement protecteur, soudainement père. La voix de Merlin s’éleva, puis celle d’Anton, rassurante et réconfortante, puis un rire familier s’éleva soudainement à son tour et Arthur frissonna en le reconnaissant. Il aurait pu la reconnaître entre mille cette voix chaude, pénétrante et rocailleuse qui l’avait inspiré, guidé et tant appris. César.
Ses pères. C’était tous les pères de sa vie qu’il entendait. Ceux qu’il avait eus, ceux qu’il avait perdu et celui qu’il avait été – en quelque sorte - pour son royaume pendant des années. Il frissonna, sa fine couverture ne servant plus contre les coups de fouets glacials des bourrasques.
Les vagues se déchaînaient et s’entrechoquaient à présent, elles prenaient des hauteurs monstrueuses. Arthur les regardait, effaré. Elles pourraient engloutir le phare. Le vent et l’eau s’y abattaient et à son sommet le feu continuait de brûler. Les rires se faisaient plus lointains. Arthur appela à nouveau, se détourna puis se retourna abruptement vers le phare quand une pensée effroyable l’envahit.
Guenièvre était encore à l’intérieur.
Il regarda alors les vagues qui se dressaient en riant, prises d’incontrôlables soubresauts comme si elles avaient entendu la meilleure blague de l’Empire celte. Leurs voix empruntaient mille et une modulations, tantôts rauques, tantôt cristallines, tantôt enfantines se masquant en des rires d’enfants pour mieux l’attirer, pour mieux l’attraper.
Elles prenaient une allure démonique.
Arthur se précipita vers la porte, mais avant qu’il ne puisse l’atteindre la mer les engloutit, le ponton, le phare et Guenièvre avec.
_______
Arthur manqua de les faire basculer du hamac en se redressant aussi violemment qu’il le fit et Guenièvre poussa un petit cri de surprise et s’accrocha à lui par réflexe.
Il prit lentement conscience d’où il se trouvait, des petites mains de Guenièvre agrippées à ses manches, du contraste entre sa peau blanche et le noir de sa tenue. Il frissonna alors que son corps essayait de se débarrasser des derniers vestiges de son rêve.
« Bon dieu, mais à quoi rêviez-vous ? » Guenièvre lui demanda une fois qu’ils furent tous les deux stables, « Ça fait dix minutes que je vous secoue comme une salade pour vous réveiller »
« …À rien. Dormez. » Il répondit lentement pour chasser la peur étreignant ses entrailles.
Il repoussait Guenièvre comme toujours. L’habitude était encrée chez lui comme un réflexe auquel on n’accorde aucune attention.
Guenièvre le scruta de ses yeux emplis de bienveillance et d’inquiétude et une colère sourde et inexplicable monta en lui. Il serra les dents, sachant que si il se laissait aller il allait commencer à lui crier dessus. Il ne supportait plus sa gentillesse ni son amour.
L’amour que Guenièvre lui portait était devenu une torture pour lui, il aurait préféré qu’elle réponde à ces années d’abus, d’insultes et d’humiliation avec de la haine, il savait gérer la haine. Celle de sa mère, celle de Mevanwi, celle de Lancelot. L’amour, en revanche, pas tellement.
De toute façon l’amour n’avait jamais été suffisant ni au bonheur ni à la paix d’esprit ni à quoi que ce soit. C’était une leçon qu’il avait apprise tôt et qu’il avait réapprise encore et encore tout au long de sa vie.
Il l’avait appris recroquevillé en boule dans un coin du dortoir dans un pays étranger, seul, perdu, souffrant, le pied rougi et le cœur meurtri, appelant, nuits après nuits, Anton, Merlin et Vivianne sans jamais que qui que ce soit ne lui réponde à part le silence.
Il l’avait réappris lorsqu’il s’éloignait des côtes mauritaniennes par la mer, l’odeur de Shedda chatouillant encore ses narines et le regard de Furadja gravé dans son esprit.
Il l’avait appris quand Aconia avait jeté sa robe à ses pieds.
Il l’avait appris quand le soleil se couchait dans le ciel ensanglanté de Rome et que le souvenir des poignets en sang de César et des derniers mots de Mani étaient encore frais.
Il l’avait appris quand Lancelot lui avait tourné le dos et quand il avait dû renoncer à Mevanwi.
L’amour, ce n’était jamais assez.
Mais sa femme à lui, elle ne se déterrait pas ni face à ses peurs ni face à ses secrets. Elle continuait de prendre soin de lui, de lui sourire, de le soutenir, de prendre ses mains dans les siennes, les porter à sa bouche et exhaler dessus pour les réchauffer du froid printanier des routes, le soir. Elle avait toujours été prête à lui donner cet amour dont il avait cruellement eu besoin, mais fidèle à son passé ça n’avait pas été assez pour Arthur
Elle n’avait même pas 20 ans quand elle s’était retrouvée avec le poids de cette alliance politique sur le dos. Elle avait des rêves plein les yeux et de la romance plein le cœur et oh comme il lui en avait voulu.
Il était rentré de Rome magané, abattu et furieux contre la Bretagne et tous ceux qui s’y trouvaient. Il en voulait au ciel et à la terre, aux dieux comme à lui-même.
Il en avait voulu à tous et à elle particulièrement. Comme si elle avait été responsable de ce mariage et de son malheur.
Il lui en avait injustement voulu et il lui avait fait payé.
Des larmes se mirent à dévaler ses joues avant qu’Arthur ne puisse les arrêter ou même s’en rendre compte.
« Venez-ici, » Guenièvre susurra et la tête d’Arthur tomba lourdement sur son épaule. Il ne méritait pas cette étreinte, il ne méritait pas cet amour et cette femme. Il ferma violemment les yeux alors que les flammes de sa culpabilité lui léchaient les entrailles. Un sanglot déchirant s’arracha de sa gorge et l’étreinte de Guenièvre se resserra.
Plus elle l’aimait et plus il avait mal.
« Vous n’êtes pas seul. » Guenièvre chuchota contre son oreille. « Je ne vous laisserai jamais seul. »
Une tristesse abominable déformait sa voix, comme si elle savait déjà que ce ne serait pas assez pour lui. Après tout c’est bien ce qu’il lui avait fait comprendre toutes ces années, qu’elle n’était pas assez, qu’elle n’était rien, qu’il ne l’aimait pas.
Alors pourquoi était-elle encore à ses côtés, pourquoi continuait-elle d’apporter le peu de lumière qui lui restait dans sa vie ?
Pourquoi elle lui restait aussi loyale alors que lui avait choisi de rester loyale à une autre avant même que leur union ne soit prononcée ?
Cette loyauté qu’il avait exigée de ses chevaliers, des chefs de clans, des seigneurs bretons, des paysans autant que des nobles, c’est elle qui la lui offrait véritablement.
Car Guenièvre n’était ni loyale au roi ni à l’élu des dieux mais bien à lui, Arthur.
C’était elle sa seule constante, la seule à ne jamais avoir voulu l’abandonner jusqu’à ce qu’il ne lui laisse plus le choix. Elle avait toujours été plus qu’assez, c’est lui qui avait tout foiré parce qu’il avait toujours eu besoin d’elle et qu’il n’avait jamais autant eu besoin d’elle, mais il avait trop longtemps laissé pourrir tout ce qui aurait pu éclore entre eux.
Il avait ruiné à lui seul tout ce qui aurait pu être beau, lumineux et coloré dans sa vie, dans leur vie à tous les deux.
« Pardon, pardon, pardon, pardon » il répétait comme un mantra contre son épaule entrecoupé par ses sanglots et c’était peut-être le rêve ou peut-être l’épuisement de ces derniers jours mais il n’arrivait à plus à se contenir.
Avec du recul, ce qui sortait de sa bouche ne devait pas être hyper sensé pour Guenièvre mais elle restait abominablement tendre avec lui, comme si elle était consciente de l’importance du moment.
Elle continuait de lui déverser cette tendresse et cet amour inconditionnel qu’il n’avait jamais appris à gérer.
« Ça n’a plus d’importance, pitié ne pleurez pas comme ça » elle disait, puis « ça me tord le ventre de vous voir comme ça, je vous en prie calmez-vous… » et « qu’est-ce que je peux faire, dites-moi ce que je peux faire » elle demandait ; mais Arthur avait juste envie d’hurler sa souffrance qui l’écorchait à vif.
Et complètement désemparée et paniquée, Guenièvre continuait :
« Je peux vous rendre heureux, si vous me donnez une chance. Je vous le jure, laissez-moi essayer, » elle murmurait, suppliait presque. « Je pourrais vous les faire, moi, ces enfants. »
Ces mots eurent l’effet escompté et tout s’arrêta.
Arthur releva lentement son visage rouge et essuya ses yeux boursouflés d’un revers de manche pour la dévisager.
« Ne…Ne dites pas des choses comme ça. »
« Quoi, vous croyez que je vous dis ça en l’air après avoir vu tout ce que ça représentait pour vous ? » Guenièvre s’agitait et il pouvait voir les premiers signes de colère dans son regard.
« Non, je sais que vous êtes sérieuse mais je vous répète : ne dites pas des choses comme ça » Arthur articula les derniers mots sans jamais la lâcher du regard. Il respirait fort et pouvait à nouveau sentir cette colère enfouie au fond de lui monter à la surface.
« Et pourquoi, parce qu’il n’y a que vous qui peut se sacrifier, c’est ça ? C’est vous le martyr et personne d’autre ? »
Ils se défiaient du regard dans ce petit hamac, plus proches qu’ils ne l’avaient jamais été et il avait presque oublié ces derniers jours cette capacité unique de Guenièvre à le faire sortir de ses gonds en moins de deux.
« Ça suffit. »
« Non ! » Elle gronda « je suis celle qui vous voit dépérir à petit feu depuis des années et en plus maintenant je dois regarder ça sans rien dire et sans rien faire ? Je vous emmerde. »
Et Arthur ne voulait pas entendre, n’était pas capable d’entendre cette vérité alors il ne trouva pas d’autre moyen pour la faire taire que de l’embrasser. Il fondit sur ses lèvres et les dévora, la dévora. Il était glouton maintenant qu’il se laissait aller à Guenièvre.
C’était son premier baiser et Arthur n’était pas tendre, pourtant les lèvres de Guenièvre se mouvaient contre les siennes magnifiquement et elle le tenait dans ses bras comme elle l’avait toujours fait, elle le protégeait et l’enlaçait. Elle lui tenait chaud. Guenièvre trembla un peu d’abord puis fut prise de frissons incontrôlés, ses respirations se coupaient et s’entrechoquaient, rappelant un peu à Arthur celles d’une personne qui suffoquerait. Une des mains d’Arthur s’agrippa à sa nuque blanche tandis que l’autre descendit lentement dans le creux de sa hanche. Guenièvre s’allongea, le tirant avec elle.
Le hamac tangua, ses filets les collant et les enserrant.
Leurs corps se découvraient enfin et dansaient parfaitement l’un contre l’autre. Les mains de Guenièvre s’enfouirent dans les boucles noires d’Arthur tandis que ses longues jambes remontèrent doucement le long des côtes d’Arthur, laissant sur leur chemin une étrange et agréable sensation de brûlure.
Une de ses mains toujours accrochée à la nuque de Guenièvre, il caressa de ses longs doigts la joue glacée de Guenièvre en un mouvement circulaire et cruellement tendre. Elle blottit sa joue contre sa peau et déposa une myriade de petits baisers humides contre sa paume. Elle releva son regard fiévreux pour se perdre dans la noirceur de ses yeux.
Les lèvres d’Arthur délaissèrent la bouche de Guenièvre pour se poser à la commissure de ses lèvres gonflées puis suivirent le contour de sa mâchoire et, dans le silence presque révérencieux entrecoupé par leurs soupirs et leurs respirations, Guenièvre n’émettait que des petits râles de bonheur.
Collé contre elle dans ce phare glacé, le corps d’Arthur le brûlait et le sexe d’Arthur, jusqu’à là oublié, remua paresseusement entre ses cuisses. Ses lèvres continuaient de descendre encore et encore jusqu’à ce qu’il embrasse le tissu humide recouvrant le creux entre ses deux seins. Là, il releva ses yeux vers elle et malmena ses lèvres, tiraillé, hésitant.
« Est-ce que…? » Il commença incertain comme il l’avait rarement été auparavant avec une femme. « Qu’est-ce que…Qu’est-ce que je peux avoir ? »
Il n’avait pas anticipé que sa voix sonnerait aussi fragile et tremblante en posant cette question et tenta de se racler la gorge, mais en dessous de lui Guenièvre lâcha ses boucles noires pour encadrer son visage de ses mains et plongea son regard noisette dans le sien plus sombre que le ciel des nuits d’hiver.
« Tout ce que vous voulez, vous le savez bien… » Elle soupira, inconsciente de la puissance de ses mots.
Arthur frissonna. Si elle était sa reine, il n’était plus qu’un autre de ses sujets obligé par serment de la servir comme elle l’exigeait et Arthur n’avait jamais voulu se soumettre à qui que ce soit autant qu’il voulait l’être à elle à cet instant précis.
Il s’arracha donc à sa tâche et scella à nouveau leurs bouches, impatient. Il n’entendait plus rien sauf ses gémissements, ne goûtait plus rien sauf ses lèvres, ne sentait plus rien sauf son odeur fruité. Tous ses sens ne criaient que Guenièvre, Guenièvre, Guenièvre et son sexe se réveilla abruptement, engorgé et douloureux, prêt pour elle, uniquement pour elle.
Et Arthur aurait aimé prendre le temps d’aller doucement avec elle, de lui faire découvrir les choses de l’amour correctement, adéquatement comme elle le mériterait mais leurs sexes se rencontrèrent brusquement dans un crépitement électrique qui se faufila dans chaque parcelle de leur corps. Il poussa un grondement rauque contre la bouche de Guenièvre au même moment où elle cria son nom.
Et le peu de contrôle qu’il avait réussi à maintenir jusqu’à présent s’évapora en quelques secondes seulement. Ils s’agitèrent l’un contre l’autre, recherchant plus de sensations, plus de frictions et les couches de vêtements qui les séparaient de la peau de l’autre devenaient simplement une torture. Tantôt leurs langues dansaient l’une contre elle, tantôt leurs dents se cognaient, il n’y avait plus rien de tendre, plus rien de doux il ne restait qu’une animalité incontrôlée.
Mais Guenièvre ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir l’importance de ce qu’il était en train de faire, de ce qu’il était en train de laisser aller, de ce qu’il était en train de lui dire sans mots à cet instant et c’était tout bonnement inacceptable. Alors Arthur, les mains violemment agrippées aux cuisses de Guenièvre la redressa et l’assit sur lui tandis qu’elle entoura son cou de ses bras.
Il posa son front contre le sien et ferma les yeux, les mots qu’il voulait désespérément lui dire coincés dans sa gorge. Ils tournoyaient, s’épaississaient, l’étranglaient.
Mais Guenièvre saisit son menton, le forçant à ouvrir les yeux, le forçant à la regarder. Elle sifflait à travers ses dents et ses paupières papillonnaient mais son regard embrumé par le désir ne le quittait pas.
Ils se regardèrent alors silencieusement, continuant de remuer paresseusement leurs deux bassins ensembles. Leurs souffles se mélangeaient, leurs pensées se mêlaient.
« Dites-le moi. » Guenièvre murmura et les mots mourraient dans son souffle court et l’air était étouffant. « Dites-moi ce que vous voulez me dire. »
Arthur secoua lentement tête, ses yeux s’embuant de larmes. Il n’était plus capable d’aimer, il en avait perdu la capacité quelque part entre les côtes d’Afrique et celles d’Italie. Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas, il ne pouvait plus…
…Mais il avait privé Guenièvre de tellement de choses au fil des années, s’il y avait une chose qu’il ne pouvait réellement plus faire c’était de laisser leur relation pourrir une nouvelle fois à cause de ses peurs et de ses secrets.
Il l’aimait, il était enfin prêt à l’aimer et elle méritait de savoir.
« Guenièvre… »
Des coups tambourinèrent à la porte et une voix résonna dans le phare.
« C’est vous qui avez demandé un guide ? »
Les deux amants se regardèrent, elle le souffle haché et la peau humide, lui les yeux larmoyants et les lèvres entrouvertes.
« C’est vous qui avez demandé un guide ? »
Est-ce qu'on peut faire tout ça dans un hamac ? Pas sûr.
Est-ce que ça m'arrête ? Clairement pas 😂
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kaantt · 2 years
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"C'est pas pour la ramener..."
Si Galessin. Si. C'est complètement pour la ramener
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smhalltheurlsaretaken · 11 months
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Sinon on en parle de ce moment?
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Genre je suis quasiment sûre que c'est une ref au poème de Victor Hugo. Même si c'était pas voulu (et je pense que c'est voulu) ça m'a toujours immédiatement fait penser à ça:
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
- Victor Hugo, « Demain, dès l’aube… », Les Contemplations
Et pour le coup c'est du foreshadowing de malade en soit. Pcq la seule enfant potentielle qu'Arthur trouve est déjà morte depuis longtemps. Son rêve est mort. Tout le reste du poème ressemble à son voyage en plus (la marche déterminée vers un but qui l'obnubile, Guenièvre qui ramasse des fleurs sauvages, le coucher de soleil sur la mer...). Rien que "triste, et le jour sera pour moi comme la nuit" ça ressemble beaucoup à Méléagant qui dit "rien ne sera plus triste que vous."
Et l'écran qui devient noir d'un coup, comme la nuit qui tombe, alors qu'il a pas fini de parler - ça donne pas du tout espoir, ça donne une finalité, une sentence qui s'abat. Bref c'est bien fait.
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inedoodle · 2 years
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Quand la couronne (comme ta belle-famille) commence sérieusement à te peser... / When the crown -and your in-laws- start feeling seriously heavy to bear...
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losttranslator · 1 year
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le tutur qui rêve d'avoir une fille et quand il se réveille il tâte l'herbe à côté de lui et il est tout seul c'est le moment le plus déchirant de tout kaamelott, jsp comment on est supposés ne pas se flinguer
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stromuprisahat · 2 years
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I’m sick and tired of “the weary immortal” trope.
You live since forever? You’re lonely? You wanna die?
Guess what?! So does everyone else, you’re not that special!
“I have nothing to live for! So saaaad!”
Well, FIND something! Make an effort, for fuck’s sake!
You know, who I LOVE?
Addie LaRue
The girl is an embodiment of out of sight- out of mind, yet she keeps going. Not just that- she enjoys her life as much as possible. Girl lives for art, fueled by pure spite.
That’s someone I can root for!
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nvminnd · 8 months
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I've got 99 problems but savoir que je serais pas au goût de Karadoc parce que je suis super brune ain't one
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@wildthiiing | liked for a starter. for booker.
There was too much noise in the bar. Faye slipped out, settling herself against the wall and closing her eyes as she tried to calm down her rising anxiety. It took her an embarrassingly long time - time that would have gotten her killed so quickly in Mystic Falls if the person were the type to do so - to realise she was not alone. "Sorry," she offered to the figure in the shadows. "I just needed - I can go?"
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diesiraekaa · 5 months
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◼️ La citation du lundi ◼️
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miung-dreamer · 2 years
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Lancelot croise Guenièvre dans les couloirs dans le dernier épi du livre V.
A la phrase "je croyais que vous étiez mort !", Lancelot répond "pas encore, pas tout à fait" alors qu'Arthur est en train de suicider dans la baignoire....
Le parallèle 😢👌
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shinymoonbird · 1 year
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Sri Ramanasramam - Templo Matrubhuteswara - O Senhor Shiva dança na forma de Nataraja, em frente da Mãe Divina, Shakti Devi.
Arudra Darshanam é o festival que celebra a manifestação do Senhor Shiva como Nataraja, o Senhor da Dança Cósmica. É comemorado na noite de lua cheia do mês Margazhi do Calendário Tâmil, no dia em que coincidem a Lua Nova e a estrela Arudra -thiruvadhirai nakshathram- ou estrela do Senhor Shiva (Rudra). No Sri Ramanasramam, também é comemorado em grande estilo. Cerca das 4H00 de 6 de Janeiro de 2023, a imagem devovional de Nataraja no templo de Mathrubutheswara foi ungida e decorada com flores. Seguiu-se o canto de versos em louvor a Nataraja e o Aarthi...
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SRI ARUNACHALA NAVAMANIMALAI - O COLAR DE NOVE GEMAS PRECIOSAS PARA ARUNACHALA, VERSÍCULO 1
acalaṉē yāyiṉu maccavai taṉṉi lacalaiyā mammaiyedi rāḍu — macala vuruvilac catti yoḍuṅgiḍa vōṅgu maruṇā calameṉ ḏṟaṟi.
Padacchēdam (separação das palavras): acalaṉē āyiṉum, a-c-savai taṉṉil acalai ām ammai edir āḍum. acala uruvil a-c-satti oḍuṅgiḍa, ōṅgum aruṇācalam eṉḏṟu aṟi.
Embora na verdade um que está imóvel, naquele salão de assembleia ele dança em frente da mãe, que é acalā. Saiba que quando essa śakti volta à forma imóvel, Aruṇācalam é exaltada.
Paráfrase explicativa:
Embora [o Senhor Shiva seja] na verdade acalaṉ [aquele que está imóvel, sendo o único fundamento imutável do qual e no qual tudo o mais aparece], naquele salão de assembleia de Chidambaram ele dança na forma de Nataraja em frente da divina mãe, que é acalā [a consorte de acalaṉ]. Saiba que quando essa śakti [a mãe divina] desaparece na forma imóvel [a forma fundamental do Senhor Shiva], Aruṇācalam é glorificada [isto é, na forma imóvel de Aruṇācalam, que se eleva acima de todas as suas outras formas, o Senhor Shiva brilha glorificado em seu estado natural].
Nota:
A palavra Achalan significa o imóvel e é um nome do Senhor Siva, que é usado para denotar o facto de que Ele é a imutável Realidade Suprema. A palavra Achala significa a consorte de Achalan e é um nome de Shakti, a Mãe Divina. Embora Ele seja imóvel por natureza, em Chidambaram o Senhor Shiva teve que dançar na frente de Shakti para trazer a dança frenética de Shakti a um fim. Mas, na forma de Arunachala, o Senhor Shiva permanece sempre imóvel, e assim pelo poder da Sua mera quietude, Shakti foi irresistivelmente atraída por Ele e com muito amor ela se acalmou Nele e se tornou um com ele. Assim, de todas as formas do Senhor Shiva, Arunachala brilha como a mais gloriosa.
As palavras ongum Arunachalam significam ‘eleva-se alto’ ou eleva-se acima dos outros, e, portanto, as palavras ongum Arunachalam endru ari (saiba que Ele brilha glorificado como Arunachala) também podem significar, saiba que Arunachala é superior (a Chidambaram)!
Fonte: Sri Arunachala Stuti Panchakam - Significado: Sri Sadhu Om - Tradução: Michael James
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Arunachala - Fotografia de Markus Horlacher
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trekkedin · 2 years
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Ignorer les livres IV à VI parce qu’on préfère la comédie à la tragédie et aa est doué en comédie 🤝 Ignorer les livres IV à VI parce qu’on aime la tragédie et aa est doué en tragédie
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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à la demande du public (pas du tout), on va essayer de finir le livre v aujourd’hui. allez hop c’est parti pour l’épisode 4
- bohort je te comprends. en tant que mec chiant qui, parce qu’il a le pas léger, arrive en silence derrière les gens et leur colle des crises cardiaques, je suis désolé
- pieds froids nation rise
- le duc d’aquitaine est l’homme le plus poli du continent
- kaamelott without context
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- blaise méritait pas forcément de se faire gueuler dessus
- « bon eh ben les copines » j’aime cette phrase
- duc. je vous aime. vous êtes pur
- « racontez moi un peu comment se passe cette puberté » girl il a bientôt 24 ans
- eh oui yvain tu as raison la femme de bohort elle s’appelle berlewen
- elias qui se rétame la gueule dans la neige
- mevanwi un p’tit taquet dans ta tronche
- GALESSIN
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il est beau il est triste il est bien habillé
- MELEAGANT TA GUEULE
- « oh, l’irlande ! » yvain mon amour
- à toujours lui demander s’il fait la gueule, on peut en conclure que calogrenant a la resting bitch face
- galessin qui crie. je dirais bien mes pensées mais c’est pas très catholique
- « d’après le message, il serait passé pour un gros tagazou. c’est à prendre au conditionnel » calo t’aurais dû faire diplomate plutôt que chevalier
- le duc et bohort. trop de pureté dans une même pièce
- est-ce qu’on en parle que le gobelet de bohort c’est le seul qui ressemble le plus au millier de représentations du graal
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- « bon allez gros bâtard, poussez-vous » yvain, why
- blaise qui se réveille que quand on mentionne le fait de coucher avec un homme
- arthur qui fait des cours de répartie au duc d’aquitaine
- comment meleagant connaît le big bang
- « il veut un coup dans le pif de la part de la p’tite gonzesse personnelle ou il a ce qu’il faut ? » les disputes lancelot/galessin c’est incroyable mais les disputes calo/galessin c’est pas mal non plus
- le fait que galessin soit obligé d’y retourner pour essayer parce que loth lui laisse aucune liberté
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- lancelot si t’avais pas dit ton nom les choses auraient peut-être été différentes
- ygerne c’est pas la mère de l’année mais elle gueule sur des pécores que son fils c’est le meilleur
- monsieur hénon les p’tits demi-sourires comme ça c’est illégal
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- putain je déteste le coup de la marionnette
- arthur putain. je sais pas si je devrais lui mettre des claques ou pas pour refuser de reprendre excalibur
- bohort et leodagan les deux darons d’arthur
- je pleure beaucoup parce que je sais comment se termine ce putain de livre
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