Tumgik
#mais je m'y remet petit à petit
ombre-nue · 23 days
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Et puis, pour tâcher de tromper mon sommeil introuvable, compilé de ma colère intacte, je me sens l'envie et le besoin d'en faire une petite tartine ici, pour raconter des choses et d'autres. Comme je sais si bien faire (au moins pour l'aspect tartine, la garniture et son appréciabilité, ce n'est pas à moi de l'estimer).
Mais que dire, au fond ? J'ai mal dans le haut du dos, cette nuit. J'aimerais sérieusement parvenir à bien me reposer, pour attaquer plus sereinement la journée qui m'attend, mais il n'en est rien. Déjà, j'ai la fâcheuse habitude de me coucher après minuit depuis quelque temps. Besoin étant de me ressourcer dans le calme de la nuit, et le confort d'une chambre à moi. Et j'apprécie ce moment privilégié. Ou presque. Bon, je raffole aussi du sommeil et des rêves, ô combien j'aime rêver ! Mais pour l'heure, impossible de m'y perdre. Ma colère persistante se niche derrière mon front, et m'empêche tout recul, quelconque mouvement de côté face à ce conflit d'égo. Je me sens nulle, dans ma colère. Mais sa présence intenable a bien sa raison d'être, et sa source. D'ordinaire, j'aurais sans doute réussi à faire diversion, en m'évadant auprès de considérations plus poétiques, plus distancées. Mais là, je peine. Tout me ramène à cette situation, qui est la même depuis quelques jours, et je crois d'ailleurs me sentir aujourd'hui à son apothéose, au paroxysme de ce viscéral sentiment de mécontentement. D'insatisfaction, et d'érosion de moi-même : ma colère me rend profondément humaine et imparfaite. Quoi de plus normal ? De plus rassurant ?
Il est évident que cela passera. Si la personne responsable de tout ce vacarme intérieur pouvait partir. Et elle partira. Je rigolerais contre moi-même si je venais à me plaindre, une fois son départ advenu. Alors, voilà, au fond, ma mission présente doit consister à célébrer cet état inédit qui me gagne. À le sauvegarder. En ce qu'il me gêne, et me coûte. En ce qu'il m'anime et m'use. Il me malmène parce qu'il va à l'encontre de mes habitudes, de ma nature profonde et de mon tempérament. Vraiment, je me sens si vulnérable et au fond, si communément abominable. Si banale. Loin de moi l'idée de refouler ça. La problématique tient plutôt à trouver un tampon. À extérioriser ça pour m'en défaire, petit à petit. Alors je m'en remets aux mots, dans cette nuit qui m'épuise, de colère et d'un sommeil qui se dérobe. Où mes rêves absents fantasment mon apaisement retrouvé. Et psalmodient de maudites paroles, des monologues acérés, qui condamnent leur destinataire, et son attitude déplacée. On va le déplacer, oui oui, bientôt. Bientôt, il ne sera que ce triste souvenir d'une énième défaite : celle de ne pas avoir été un homme plus exemplaire. Celle de ne pas être un amoureux de taille. De ne pas avoir été un papillon dans mon cœur.
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i-reflex · 3 months
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👩‍🎓 Apprendre une nouvelle langue en 2024 🎉
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Cette année, j'apprends une nouvelle langue !
Forts de cet élan de bonne volonté insufflé par le début de l'année, plusieurs personnes m'ont souvent dit qu'elles souhaitent (VRAIMENT ?) apprendre une nouvelle langue (souvent l'anglais).
Je dois bien avouer que j'ai aussi pris cette résolution plusieurs fois par le passé, sans vraiment m'y tenir sérieusement à long terme.
MAIS !
Après de longues recherches et discussions avec des personnes inspirantes (😊), j'ai ENFIN trouvé différentes astuces pour s'y mettre vraiment et avancer en langues.
Être régulier ! (Certainement le plus important ! Mieux entretenir votre apprentissage chaque jour (même 10 minutes), que d'étudier 2h non-stop mais 1x/semaine !
Savoir ce qui nous motive. Il y a souvent 2 possibilités : Soit parce qu'il s'agit d'une matière obligatoire à l'école ou professionnellement. Soit, pour des raisons personnelles ou juste parce qu'on aime, pour le fun, etc... Dans tous les cas, apprendre une nouvelle langue/culture est toujours quelque chose de très intéressant et valorisant. Il vous faudra absolument trouver la ou les raison(s) qui motivent votre apprentissage ou au moins, ce que cela vous apportera (et vous motive) lorsque vous parlerez bien cette langue. Par exemple, lorsque j'ai commencé, je souhaitais apprendre le russe parce que c'était un véritable défi pour moi, une façon de me challenger sur une langue que je pensais être parmi les plus "badass" ^^. Par la suite, j'ai découvert non seulement la langue mais aussi la culture russe et slave qui me passionne désormais.
Multiplier les sources d'apprentissage. Il existe de nombreuses applications ou sites web dont je parlerai plus loin, qui permettent d'apprendre gratuitement (même s'il y a souvent une limite journalière). Il existe également des sites permettant de trouver un professeur en ligne. Il est possible sur de nombreuses plateformes de streaming ou même sur Youtube de regarder nos séries préférées dans une autre langue avec des sous-titres. Vous pouvez aussi télécharger, ou acheter en librairie, un livre proposant une méthode complète d'apprentissage (Assimil, par exemple). Etc. (Mon article sur les différentes sources d'apprentissage).
Revoir régulièrement ses notes. Parce que faire des synthèses et des listes de vocabulaire, c'est bien. 👨‍🏫 Mais mémoriser, c'est mieux !
S'entrainer à parler à voix haute. Au bout d'un moment, oser parler devient le souci principal. Vous avez appris du vocabulaire et des règles de grammaire, mais c'est autre chose lorsqu'il s'agit de discuter "en live". 2 astuces pour cela : 1. Rédigez VOUS-MÊME un petit dialogue d'une dizaine de ligne sur un thème donné (votre loisir, votre semaine...), faites le corriger et ensuite, entraînez vous à le lire à voix haute durant quelques jours. Répétez cela le plus souvent possible avec de nouveaux dialogues. 2. Demandez à un ami ou un proche de discuter d'un sujet banal avec vous. (Qu'avez-vous fait hier, par exemple.) Il vous parle en français et vous lui répondez dans la langue que vous apprenez. (et lui re-dites ensuite ce que vous venez de dire, en français). Prenez votre temps pour formuler ou corriger votre phrase, prenez des notes si nécessaire, mais essayer de formuler vous-même votre réponse avant de regarder dans vos notes ou sur le net.
S'auto-questionner : une bonne méthode en général, et très simple à mettre en place, consiste à diviser une feuille A4 en 2 colonnes, l'une avec le mot de vocabulaire dans votre langue maternelle, l'autre dans la langue d'apprentissage. De cette façon, vous pourrez cacher une colonne puis une autre avant de regarder pour corriger votre traduction.
Continuer ! Vous n'avez pas touché à votre cours depuis 2 semaines, à quoi bon ? Et bien, on s'y remet, encore et encore. À force d'essayer, vous ne cesserez de vous améliorer. Petit à petit, l'oiseau fait son nid 🐣.
En naviguant parmi ces différentes méthodes, je suis fière de dire que j'ai atteint le niveau A2 en russe cette année.
Objectif : accompli !
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Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ? ;-)
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unmotde · 7 months
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Vrac de semaine (pas de relecture)
. Mercredi 6 sept Reprise de l'asso, c'est physique et (ah ah) je n'ai pas les épaules - c'est ce que dit la droite. Trois heures de tri efficace, je suis contente de moi, de nous, mon corps lui n'en peut plus et tombe en morceaux. Sieste de deux heures, oxygène tout l'après-midi, j'ai une tête épouvantable. Vague lecture de Et Nietzsche a pleuré, depuis quand je ne lis plus un livre qui m'intéresse en une seule journée ?!
Lecture du ChatSauvage qui va se prendre sa baffe, c'est un fait avéré. Mais pas aujourd'hui, je n'ai pas l'énergie pour que la baffe soit bien reçue, pertinente, efficace.
Repas de quatre heures (quatre heures, punaise). Les voix étaient trop fortes, les parfums envahissants, je n'aime pas qu'on me pose des questions, tellement épuisée je suis tombée sur mon lit – mais j'ai réussi à faire le 366 réel en l'arrachant un peu, à 23 h 36. Pourtant piège il y a eu, le repas d'abord, l'invitation lancée ensuite "Bon, on fait la réunion chez toi samedi ?" impossible à contourner sans vexer la tablée. Samedi je reçois donc les rares membres de l'asso qui se déplaceront (heureusement, nous sommes une trentaine sinon). C'est la semaine de la sociabilité.
. Jeudi 7 Écriture du mail-baffe. Tellement bien reçu, il m'a dit "merci" et "je réponds plus tard". Je cherche encore pourquoi le merci.
Me suis contentée de dormir tout l'après-midi, puis d'enfin terminer ce livre que j'ai vraiment adoré.
Lecture et #366 (choix de) Ce soir j'ai terminé la lecture de Et Nietzsche a pleuré, de Irvin D. Yalom, où il était justement – évidemment – question du choix (entre autre philosophie et psychanalyse). J'y ai retrouvé Nietzsche, la même "musique" que dans ses écrits, j'y ai ressenti la découverte de soi pour soi, j'y ai entendu l'acceptation (et le refus) de ne connaître qu'une infime partie de soi-même. Moins apprécié le choix de l'auteur, d'un retour sur ses pas (mais que pouvait-il faire d'autre dans un roman ancré dans l'Histoire).
Je me demande si avec un traitement (antidépresseur et autres pilules), Nietzsche aurait pu écrire son œuvre - quand je vois sur moi, comme les médocs ont fait taire ma tête, je doute.
. Vendredi 8 Hier j'ai comaté toute la journée, puis terminé le livre de Irvin Yalom – je remets sur le haut de la pile les œuvres de Nietzsche, que j'avais entamé l'année dernière – et peut-être j'aurais dû continuer aujourd'hui. Le repos. Mais je me sentais assez bien, c'est toujours l'erreur que je fais. Ceci dit, je n'aurais pas fait ma découverte depuis le canapé, je ne regrette rien.
Partie pour m'occuper du fumier rapporté il y a deux jours déjà par l'ado et son grand-père, le tas n'a finalement pas moufté. Dès la première brassée, au moment de déposer ce que je tenais dans les mains, je suis tombée sur une crotte d'un animal sauvage, et très certainement d'un renard. Nous voilà avec un renard sur le terrain ^^ Hier soir-nuit justement, je signalais des bruits suspects, que j'ai aussitôt mis sur le dos d'un hérisson qui traine effectivement dans les parages – de lui aussi, nous avons retrouvé les crottes il y a quelques semaines. L'étonnant, c'est que nous n'avons qu'un terrain de 200m², une fois retiré la maison, et pas encore de poulailler pour l'attirer. Je dirais bien qu'il est grillagé, mais comme tout bon grillage qui se respecte, celui-ci est faiblard à beaucoup d'endroits et un tas de bestioles rentre avec facilité – j'ai dû m'y attaquer un jour qu'un gros chien, adorable certes, a décidé de visiter le jardin. Renard donc, très haute possibilité. La fouine – suggestion de mon beau-père – a été éliminée directement, les crottes sont plus petites, plus fines, des sortes de longs boudins, rien à voir. J'aurais été en forêt, j'aurais été formelle sur le renard. Dans mon jardin je suis davantage frileuse… (mais qu'est-ce qui l'a fait venir ?) je peux en tout cas affirmer qu'il a particulièrement apprécié nos figues ^^
D'ailleurs, les figues ramassées il y a quelque temps sont enfin sèches, je viens de les mettre dans un grand bocal bien hermétique.
Et donc, le fumier. Il est toujours en tas dans le passage, tas dans lequel s'ébat joyeusement la minette. J'allais m'y remettre lorsque mon beau-père m'a demandé si je voulais des graines de mâche. Si je préfère largement la roquette, j'aime aussi beaucoup cette salade… j'ai donc préparé la terre, retiré le précédent fumier, 11ans y a étalé les graines, j'ai saupoudré un peu de terreau-compost de l'année dernière puis arrosé.
Le fumier ? Il faisait trop chaud et je n'en pouvais déjà plus…
. Samedi 9 La veille, l'annulation soudaine de la réunion de ce matin m'a remplie de joie au petit matin : plus personne à recevoir, ménage fait finalement pour nous – une bonne chose, c'était à faire. J'avais oublié un premier engagement, le forum des associations avec ma belle-mère, pour les activités des enfants. Forum qui fut épuisant et sur deux villes, mais instructif : je vais essayer de reprendre le Tai Chi.
Appel de ma grand-mère, angoissée par le tremblement de terre au Maroc. "Mais vous allez bien, vous ?" répété mille fois. J'habite en France, oui mamie nous allons bien, nous…
. Dimanche 10 Une envolée de discussions avec la médiathécaire qui m'a remontée le moral – abîmé par la douleur – et un livre plus tard, je peux accepter l'idée de ne pas être venue juste pour les enfants, et ça fait du bien une sortie aussi pour soi.
La douleur au bras me rend folle. La chaleur de la bouillotte aide l'épaule (elle se déboîte), mais sur le coude j'ai besoin de froid (tendinite). Je ne peux plus rien tenir, pas même le téléphone ou la fourchette. Quatre mois que ça dure pour l'épaule, trois semaines pour le coude. Joie.
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olivierguay · 7 months
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Je me suis bien inspiré avec Lexica qui me fout toujours une connerie dans mes picturs. Maintenant, je m'y remet.
Tant de belles choses à voir, à produire, mais la quête de l'image superbe est éprouvante. Je vais me contenter de thèmes simples, broder sur ce que j'aime...
Un tableau plus petit, aussi. Les grands formats demandent trop de temps et de contrôle.
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trekkedin · 3 years
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Compilation (7/14)
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yumeka-chan · 2 years
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Pour les gens qui suivent Into the looking Glass :
Je n'ai pas abandonné l'histoire. Pas du tout.
J'ai eu besoin d'écrire d'autres choses, mais je m'y remets.
(j'ai un petit chapitre pour ce soir, je vais arrêter d'essayer de prendre de l'avance, ça ne marche pas ^^')
Des bisous, et à ce soir 😘
Pour me faire pardonner, une photo de deux de mes chats
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Hel et Soki
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #510 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Nadja Rosewitha
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Attention, Erd, celui-là a le bras long !
Il se retourne en vol, prend appui sur un tronc épais et parvient à se dégager de la trajectoire du membre géant avant de lui sectionner les doigts. Ok, on dirait qu'il est tiré d'affaire maintenant. Où est Gunther ? Je crois l'avoir perdu dans la mêlée, quand la horde de titans s'est ruée dans la forêt à la suite des leurres lancés au galop. Ce fut un guet-apens réussi.
Je n'espère qu'une chose : que nous ayons pu dégager suffisamment la plaine afin de ménager les civils. Nous avons perdu pas mal de monde ici... On ne peut pas leur rendre la vie alors si leur sacrifice se révélait vain... ce serait si horrible...
Je me bats depuis un bon moment mais je ne sens pas la fatigue. La conscience de l'importance de notre mission me galvanise et mes sens sont plus affûtés que jamais. C'est comme si je parvenais à repérer les titans dans la semi-pénombre, à sentir leur présence avant de les voir apparaître. J'ai la conscience aigüe de devoir veiller sur mes camarades, de les protéger. Je crois avoir admis ma force supérieure, et je suis bien décidée à l'employer à son maximum. Le caporal-chef avait raison de croire en moi.
Et Gunther aussi. Où est-il ? Je sens une urgence soudaine me saisir le coeur et je le cherche partout des yeux. Arcboutée sur un tronc, j'ai une vue assez dégagée sur la petite clairière que nous défendons depuis une heure. En bas, l'escouade du capitaine Hanji va et vient, perdant et séparant les titans en cibles plus faciles à abattre. Le capitaine lui-même semble vraiment apprécier ce petit jeu, mais il est évident qu'il ne peut durer plus longtemps. Il nous faudrait de nouveaux ordres. Le caporal-chef n'est pas revenu nous trouver, et c'est moi qui doit le remplacer. Je me décide enfin à prendre une décision.
Claus se pose près de moi, et je regrette un instant que cela ne soit pas Gunther... Je n'ose pas croiser son regard, mais je l'informe que je vais aller voir un peu ce qui se passe à l'extérieur, afin de faire évoluer notre position. Un signal a peut-être été envoyé et nous ne l'avons pas vu. Il propose de m'accompagner mais je l'en empêche. Il doit rester ici afin d'assister les soldats qui se battent encore dans les bois ; je peux me débrouiller seule. Il n'insiste pas mais je sens ses yeux plantés dans mon dos tandis que je m'éloigne. Mmh, je vais avoir juste assez de gaz pour un aller ; si je parviens à tomber sur du matériel encore utilisable sur un cadavre... je ne devrais pas hésiter à m'en servir.
Je ne peux pas perdre de temps à chevaucher, alors je trace entre les arbres dans la direction que je sais bonne, et c'est alors que je tombe sur un combat acharné. Un soldat est au prise avec un déviant de quinze mètres qui se prend pour une araignée sauteuse. Ses yeux ont une lueur de folie capable de tétaniser n'importe quel explorateur aguerri ; mais pas moi. Je suis tout à fait calme et méthodique quand je m'approche de lui, et il ne me distingue même pas. Cependant... ses mouvements sont si désordonnés que c'est difficile de trouver un bon angle pour atteindre sa nuque ; les arbres sont gênants dans ces circonstances. Mais... oh ! c'est Gunther ! C'est lui qui livre bataille à ce titan, seul !
Un afflux de sang me monte au cerveau et je sens une rage inhabituelle m'envahir. Je dois éliminer ce monstre, il est hors de question qu'il touche à Gunther ! Je virevolte entre les arbres, tentant d'atteindre sa nuque, mais le déviant semble se protéger à dessein ! Est-ce possible ? Il a enfin remarqué ma présence mais ne paraît pas pressé d'en finir avec nous. Je me pose près de Gunther sur une grosse branche - voir son visage me réconforte tant ! - et nous nous regardons ainsi, tous les trois, sans bouger, pendant un moment qui me semble interminable. Les énormes globes oculaires nous jugent, nous examinent avec une patience et même une intelligence que je trouve absolument effrayantes... Les titans n'agissent pas comme ça d'habitude. Les déviants sont imprévisibles, mais ça... Je ne peux m'empêcher de me demander ce que le capitaine Hanji penserait de ce qui se passe !
Gunther, écoute. Celui-ci m'a l'air trop futé... il faut l'être plus que lui. On doit l'asticoter pour qu'il bouge et nous dévoile sa nuque. Il faut l'attirer à découvert, il est entouré de trop d'arbres et il sait utiliser son environnement. Je vais prendre le rôle de l'appât ; reste caché et fonds sur lui dès que c'est possible. Ne tente rien si tu n'es pas sûr de ton coup !
Il approuve mon ordre mais ose tout de même me demander d'inverser les rôles. Non. Ce serait trop dangereux pour toi. Tu sais que je suis meilleure. Je vais lui faire face, contente-toi de le suivre à la trace. Va te cacher. Il doit croire que tu m'abandonnes.
Il hoche la tête et disparaît alors parmi les branches. Je suis face au géant qui est resté immobile tout du long, la tête penchée comme s'il nous écoutait. Quel spécimen fascinant pour la science ! Tu aurais fait le bonheur de quelqu'un ! Mais tu ne nous laisseras pas passer, n'est-ce pas ? Alors, tu signes ta fin. Je fais de grands gestes avec mes lames pour l'énerver, et ça a l'air de marcher. Ses grands membres écartés entre les arbres comme ceux d'une araignée, il se met à avancer prudemment, son attention fixée sur moi. C'est très bien, approche.
Je décolle alors de mon perchoir et je sais de façon tout à fait certaine que le déviant s'est mis à courir derrière moi. Il éructe des râles horribles et j'évite alors deux fois ses mains avides qui me frôlent en tentant de m'attraper. J'ignore comment j'arrive à anticiper ses mouvements sans le regarder, mais je m'en moque. Je dois permettre à Gunther d'atteindre sa nuque.
Je distingue une trouée dans la forêt. Je m'y précipite mais je n'ai soudainement plus aucun arbre pour planter mon grappin ! Cette clairière est plus vaste que je ne pensais ! Concentrée sur mon poursuivant, je n'ai pas le réflexe de chercher une cible pour m'arrimer, et je suis obligée de me poser à terre brutalement. Un peu sonnée, je me mets à courir devant moi sans me retourner, mais la foulée pesante de mon ennemi me rattrape vite. Il me saisit d'un geste et je sens mon souffle se couper au moment où sa paume se resserre sur moi...
Il stoppe alors sa course et s'assoit à terre comme un enfant qui aurait trouvé un nouveau jouet. Je soutiens son regard affamé, et je ne me détourne pas quand sa bouche commence à s'ouvrir... Une telle puanteur... Je ne veux pas finir là-dedans... Mais en levant les yeux, juste au-dessus de l'épaule du mangeur d'homme, un reflet de lumière sur un fil d'acier me fait hurler son nom !
Vas-y, Gunther ! Il t'a totalement oublié ! Tue-le ! Vite, s'il te plaît !... Je n'ai plus de souffle...
Il sectionne si bien la nuque avec la technique tournoyante que le sang du titan jaillit à plusieurs mètres et m'éclabousse généreusement. Mais je ne peux m'empêcher de sourire ! De rire même ! C'était parfait, Gunther ! Le timing ne pouvait pas être meilleur ! Mais mon coeur a failli lâcher, tu sais...
Ce même coeur se met à battre plus fort, quand je me retrouve dans ses bras tandis qu'il me pose à terre. Nous restons agenouillés là, serrés l'un contre l'autre, sans parler, et je caresse son visage en sueur. Je regrette d'être si peu présentable ! Je sais que le sang va s'évaporer dans un instant, mais c'est comme si un coquetterie malvenue était venue brouiller mes priorités ! Je voudrais qu'il se penche un peu plus... Tu m'as sauvée, mon héros... Non, ce n'est pas le moment... Peut-être que si en fait...
Au moment où j'en suis à me demander ce qui me passe par la tête, deux cavaliers déboulent dans la clairière et s'arrêtent près de nous, interrompant notre tête à tête. Ils nous hurlent que le major Erwin a ordonné le repli immédiat sur Valburga. Le repli ? Je me remets tout de suite sur mes pieds. Ca se passe donc si mal ? Non... ne me dites pas que... Ils n'ont pas le temps de confirmer. Un groupe de titans déchaînés qui devait les suivre à la trace débouche à son tour dans la clairière et nous force à la déroute. Mes bonbonnes sont presque vides, je dois les changer ! Gunther, retournons vers nos camarades, il doit y a voir du matériel abandonné là-bas ! Il exhibe devant moi ses fourreaux vides. Tu n'as plus de lames ? Il m'en reste seulement deux ! Prends-les, je vais me débrouiller !
Il refuse de le faire et dit qu'il se servira sur un corps. Nous devons retourner en arrière pour nous ravitailler et prévenir les autres. J'essaie tout de même de siffler mon cheval, mais je crois que la pauvre bête s'est perdue dans cette forêt. Je vais tracer en ligne droite en espérant avoir assez de gaz. Gunther et moi rejoignons le couvert des feuillages et décollons de nouveau, les titans sur nos talons. Je scrute le sol à la recherche du moindre corps, mais n'en vois aucun pour l'instant. Cela m'aurait réjouie en temps normal, mais là, ça me met en colère ! Gunther est sans défense !
Enfin, nous parvenons à rallier notre position précédente, celle où nous avons laissé nos camarades. Je laisse Gunther partir en quête de lames de rechange et cherche moi aussi de mon côté des bonbonnes utilisables. Là, un cadavre. Je me pose à côté, le retourne et commence à défaire les bouteilles avec fébrilité. J'essaie de ne pas regarder les yeux morts, grand ouverts, mais une fois finie ma besogne, je ne peux faire autrement que de les lui fermer. Je ne te ramènerais pas chez toi, pardonne-moi...
Un pas de cheval résonne sur les pierres près de moi et j'aperçois alors le capitaine Hanji, ses lames au clair, la cape déchirée, paradant à quelques mètres. Capitaine ! Le major a ordonné le repli ! Toutes les troupes sont en route pour Valburga ! Nous devrions les rejoindre vite ou nous serons définitivement isolés ! Des messagers sont venus nous le dire ! Je vous informe aussi qu'un groupe de titans se dirige sur nous ! Nous allons devoir les affronter pour passer !
Le capitaine hoche la tête, et les rayons du soleil font miroiter ses lunettes. Elle fait signe à ses hommes et je vois avec soulagement ceux-ci venir vers moi avec des chevaux. Nous allons pouvoir nous enfuir ! Mais... où sont Erd et Claus ? Vous les avez vus ? Le capitaine répond évasivement qu'ils étaient là il y'a encore cinq minutes, mais que des titans ont été repérés un peu plus loin et qu'ils sont allés les affronter. Ils vont revenir ; on ne part pas sans eux. J'avise les lames encore rangées dans les fourreaux du malheureux soldat décédé. Je vais les prendre, et rejoindre Gunther pour les lui donner. Capitaine, fuyez avec les vôtres, nous allons tenir la dernière ligne. Je dois attendre mes camarades, ou partir les chercher. Dites au caporal-chef que nous n'en avons pas pour longtemps.
Le capitaine approuve et son escouade s'éloigne alors rapidement, les épées prêtes à trancher pour se frayer un passage dans les rangs ennemis. Je me retrouve alors seule, la bride d'un cheval à la main, cherchant des yeux mes camarades dispersés. Tout est si calme... c'est presque anormal. Je me risque à crier leurs noms pour me tenir compagnie, mais aucune réponse ne me parvient... J'ai peur soudain... Pourquoi n'y a-t-il aucun bruit ?
Alors, l'enfer fond d'un coup sur moi.
Sur ma gauche, un dix mètres émerge des arbres en courant, pourchassant un explorateur. C'est Gunther ! Il n'a pas dû trouver de lames car il n'essaie même pas de se battre ! Il tourne autour du géant en essayant de se cacher derrière les troncs mais il ne va pas tenir longtemps. J'arrive, Gunther, cache-toi ! Je jette les lames par terre, cours loin des chevaux et m'apprête à décoller quand un nouveau titan déboule sur ma droite, au pas de course, et se fige près d'un arbre épais. Je ne vois pas très bien ce qui se passe... Je ne devrais pas m'en préoccuper, Gunther va mourir si je ne bouge pas ! Je me dirige de nouveau vers lui, quand un son terrible, auquel je ne veux pas croire, retentit et flotte dans les airs jusqu'à moi.
Mon nom. Hurlé par une gorge qui manque de s'étrangler, par une voix que je connais, et dont le désespoir m'étreint le coeur. C'est celle de Claus. Claus qui se trouve là-haut, aux prises avec ce titan qui l'a acculé je ne sais comment contre cet arbre et qui... non, pas Claus, pas lui... non...
Je regarde Gunther qui continue de tourner pour échapper à son poursuivant, en faisant des cercles de plus en plus petits et imprécis, et mes yeux ne peuvent rien voir hormis ça. Mais mes oreilles sont agressées par une autre détresse qui me bouleverse, que je ne peux ignorer, tout en sachant que si je décide de secourir l'un, je dois m'attendre à perdre l'autre... Je ne peux pas... pitié... arrêtez ! Je ne sais pas... quoi faire !...
Mon rythme cardiaque s'accélère, mes oreilles bourdonnent, mes bras tremblent... J'ai envie d'arracher ma propre tête, d'y enlever tout ce qui s'y trouve et de la jeter au loin ! Vous me faites mal !... Aaaah... Cessez, c'est trop... je n'en peux... Mes jambes cèdent sous moi... Je...
Je ne... peux plus... le supporter...
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galactickid · 3 years
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Heyoo,
Ayant une petite idée qui germe dans ma tête depuis longtemps je m'en remet à vous, amis graphistes et rpgistes.
Seriez-vous intéressés par une banque de headers sur Tumblr ?
L'idée serait de partager des headers en libre service, mais aussi de proposer de passer commande directement. Je n'ai rien de concret pour le moment, juste cette idée là qui prend de la place (lol).
Si ce type de Tumblr existe déjà, n'hésitez pas à partager le lien, il serait passé à la trappe dans mes recherches !
(n'hésitez pas non plus à faire tourner le post autour de vous pour avoir le plus de retours possibles, voir si je m'y lance ou non, aha)
Du love sur vous 💕
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myulalie · 4 years
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Un an, douze livres [Janvier à Avril]
Et voilà la présentation de mes lectures de début d'année. Aucun risque de spoiler et seulement les grandes lignes de chaque intrigue, vous pouvez continuer à lire sans risque ! Mon avis sera bref et basé sur mes ressentis, saupoudré de quelques anecdotes si jamais ce n'était pas assez personnel.
Janvier
The Devil Wears Prada, Lauren Weisberger Première lecture, langue originale.
Pour la petite anecdote, ce livre était "offert" à la bibliothèque universitaire au moins de décembre car ils l'avaient en doublon. J'ai toujours regardé le film au moment des fêtes de fin d'année car il repasse à chaque fois alors le voir en anglais et en libre service, je n'ai pas hésité !
Le roman va beaucoup plus en profondeur sur la situation du personnage principal avant qu'elle postule pour l'emploi et on a vraiment le temps d'apprendre à connaître Andrea et sa meilleure amie (leur relation m'a marquée).
J'ai trouvé le développement des personnages et de leurs relations particulièrement intéressant et les aventures d'Andrea passionnantes. Son caractère a fini par me lasser et ma grosse déception est arrivée à la fin, je préfère celle du film !
En dehors de cela j'ai apprécié la lecture et le roman m'a autant fait rêver que le film donc c'était un plaisir coupable bienvenu pour Noël. Vu que je l'ai terminé en janvier, c'est le premier livre de l'année.
Février
La Vie (pas) très cool de Carrie Pilby, Caren Lissner Relecture, traduction.
C'est l'un de mes livres préférés ! Ma mère l'avait aperçu au rayon livres du supermarché et la 4ème de couverture l'a fait penser à moi, elle s'est dit que ça me plairait donc elle l'a prit et me l'a tendu en arrivant à la maison en me disant exactement ça. Elle ne s'est pas trompée.
Comme le titre l'indique, le roman raconte la vie de Carrie Pilby, une jeune femme brillante qui a du mal à se faire une place dans le monde à cause de ses capacités, elle remet tout en question sauf elle-même. Son psychologue lui demande d'accomplir une série de tâches qui la font sortir de sa zone de confort et cela la change, pour le meilleur semble-t-il.
C'est un livre qui fait se sentir mieux, honnêtement. J'avais à peu près douze ans lorsque je l'ai lu pour la première fois et en le relisant je me suis rendu compte qu'il avait forgé des pans entiers de ma personnalité. Ça ne me dérange pas, Carrie est sûrement l'une des héroïnes auxquelles je m'identifie le plus et elle m'inspire au quotidien.
Je partais en Australie ce mois là et c'est le seul livre que j'ai emmené, pour tout vous dire je l'emmène à peu près partout, il me fait me sentir chez moi. Je serai curieuse de lire la version originale mais j'ai peur que cela me dégoûte de la traduction...
Mars
Ma dernière chance s'appelle Billy D, Erin Lange Première lecture, traduction.
Encore une anecdote pour la route ! Ce livre se trouvait sur le bureau d'une collègue, la couverture a attiré mon attention et le résumé m'a touchée car le personnage principal se pose des questions sur son père, qu'il n'a jamais rencontré. Cela me parle car je ne connais pas mon père non plus, ma mère et lui se sont séparés peu après ma naissance et la quête de réponses de Dane trouvait un écho en moi.
Dane est le type de mauvais garçon avec un bon fond qui me plait toujours et l'auteur aborde avec justesse et sensibilité la trisomie, autant pour Billy D, le personnage qui en est atteint, que son entourage. Tous deux cherchent la trace de leurs pères respectifs et s'apprivoisent tout au long de l'histoire. Le livre traite sérieusement les différents sujets abordés tout en gardant une approche "jeunesse" qui m'a émue.
Le titre original est Dead Ends, je trouve que la traduction française retranscrit bien la signification sans trop en dire.
Avril
My place, Sally Morgan Première lecture, langue originale.
Enfin, le petit dernier du début d'année était une recommandation de la documentaliste du lycée dans lequel je travaille. Sally Morgan est une artiste australienne aborigène qui est aussi pionière du genre autobiographique dans le pays. Le roman raconte sa quête de ses racines de son enfance jusqu'à sa vie d'adulte et de mère. 
Le vocabulaire employé était parfois complexe pour moi et j'ai vérifié plusieurs mots sur internet et dans le dictionnaire, notamment pour ce qui est de la faune et la flore, ainsi que des mots de slang. Les mentions régulières de l'histoire australienne étaient aussi un défi pour moi qui m'y connait peu mais j'étais aux anges, je cherchais justement à en apprendre plus en venant en Australie !
Malgré tout j'ai vraiment apprécié la lecture et certaines parties m'ont fait pleurer, notamment à la fin où les réflexions de Sally sont particulièrement émouvantes.
Voilà qui conclut mes quatre premiers mois de lecture. J'ai tenu mon engagement, un livre par mois ! Mais ça, vous le saviez déjà si vous avez lu le premier article de cette série... Et vous, qu'avez vous lu en début d'année ? Des recommandations à faire pour la suite ?
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Mardi 8 avril 2020
Avec les copines on a dit que les écrits des unes et des autres nous manquaient alors je m'y remets.
Maman et moi sommes allées en douce dans le jardin de ma grand-mère qui habite à Sèvres. Sa porte d'entrée mène directement dans son jardin, c'est très rassurant car ça évite de rentrer dans sa maison. On lui a apporté de la nourriture et se fut l'occasion de revoir ma cousine Emilie car nous lui avons donné rendez vous dans le jardin. Ma grand-mère avait concocté un bon poulet rôti et pommes dauphine accompagnés d'un juteux melon. Les fraises étaient esquises. Nous avons bien évidement mangé dehors en prenant toutes les précautions nécessaires (des gants et des distances respectées). Après mangé, nous avons jouer maman, grand-mère et moi au petit bac pendant qu'Emilie télétravaillait dans le jardin. J'ai beaucoup ri pendant notre jeu, grand-mère n'arrêtait pas d'inventer des mots les plus absurdes les uns que les autres ou d'inventer des règles. ( pour la lettre j et catégorie "objet", elle nous a sortie la jambe ahah) ! Elle ne voulait vraiment pas perdre ( je sais de qui je tiens ça ahha ) mais finalement j'ai gagné (avec l'aide discrète d'Émilie), suivie de près par maman et Denise en dernière position. Grand-mère Dede nous raconte ensuite ces différentes aventures et histoires de voyage avant que nous la quittions pour regagner notre maison. Cet après-midi m'a fait un bien fou, de revoir la famille et de sortir de la banalité des journées de confinement.
Plus les jours avancent, moins j'ai l'impression que le jour du déconfinement se rapproche. J'ai l'impression d'être dans un entre deux très bizarre. J'ai jamais eu autant de temps dans ma vie pour me consacrer à moi et à ce que je veux, mais pourtant ça ne me rempli pas de joie et le temps des charettes étudiantes me manquent. Devoir rendre des travaux en équipe dans un temps limité, devoir speeder pour terminer viennent à me manquer. En même temps, ne voudrais - je pas l'inverse si j'étais dans cette situation ? ( l'éternelle insatisfaction de l'homme )
Je pense que le plus difficile, comme l'a bien expliqué Mariane, est de ne pas avoir de but dans le temps, un leitmotiv. Que se soit un voyage, un job, un concours, un dîner entre copines, un concert, un festival ou une soirée débridée...
Ce sont les petits ou gros objectifs qui cadencement la vie des êtres humains. Je me rappelle quand j'étais petite, je me disais plus que 30 dodos avant l'anniversaire de machine, plus que 29 dodos, plus que 28 ...
Malheureusement, dans cette situation, nous n'avons pas de date officielle de fin de confinement à laquelle nous rattacher, pour pouvoir faire des plans.
Mais la leçons que je tire de cet enseignement est que je vis le moment présent peut-être pour la première fois, je ne suis pas parasitée par le futur ( planification, objectifs de vie, sorties de prevues) toutes ces pensées qui font qu'on vit parfois trop dans la projection ( ce qui pourrait arriver, ce qui arrivera...) au lieu de réfléchir au moment présent. Je trouve qu'en vrai mon regard sur la vie à un petit peu changé, je ne sais pas encore si c'est bien ou moins bien, je me laisse juste portée par le flot tranquille.
A bientôt pour de nouvelles réflexions ❤
Bisous je vous love ❤
Karibou
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luckynightmarecycle · 6 years
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Dimanche 2 septembre 2018.
Je suis allé préparer le chalet des parents. Tout ouvrir en grand. Aérer. Puis j'ai vu mes oncle et tante préférés. Ceux avec qui les papotes vont bon train. Aussi. Avec eux. Puis rentré par la piste. Survoler le sommet. Éviter les nids de poules. Le soleil se couchait. Le chien regardait attentivement sur son siège, le paysage. Des chevreuils s'amusaient quasi de nous voir passer. Sans sourciller, même du genoux. Tout oranges avec cette lumière de fin de jour et ces odeurs de genêts humides en fin de journée. Les chevreuils sont un peu nos gazelles, ici. Mais y a pas : ils m'émerveillent toujours. Je m'y fais pas. C'est pas devenu commun pour autant. Cette piste, je tutoie chaque caillou quasi. C'était ma récréation, un temps en vtt. Ils ont des prénoms, limite, ces cailloux. Je la connais comme la poche d'un vêtement qui se met tout seul, en bas. Enfin un vêtement d'en bas, ( oui, c'est vrai, le dire comme ça, rallonge de beaucoup l'expression...connaître comme sa poche...mais on dit jamais laquelle...puis mince, y a des poches qu'on pratique plus que d'autres nan ? ...pask elles sont plus pratiques d'elles-mêmes...). Bref passons. J'aime bien bref passons. Mon ambition c'était de montrer à petit ours, le cerf. Le cerf dont le brame, ici, va débuter. Là, tu rigoles moins. Tu fais le fanfaron dans ton habitacle mais dehors, tout nu comme qui dirait avec des poches que tu connais bien ou pas, bah, là, tu rigoles moins paske le cerf te charge sans détours. Et tu finis comme un slip oublié sur une corde à linge, entre ses cors. C'est aigü. Ce sont des armes de sa virilité. Ici, deux chasseurs y sont passés. Pile dans la poitrine. Je sais pas dire si ça peut être une mort juste ou pas.... Ses cors. Des tites pancartes qui disent : z'avez vu les filles, la mienne entre au Panthéon après mon règne, et que ça parade avec la croupe toute graisseuse. Alors le cerf, je veux pas trop le croiser sans l'habitacle de ferraille qui sent le mazout. Nan. Surtout pas avec le tit ours qu'est tous azimuts dans les bois et qui course à tout va sans mesurer le danger. J'en ai vu en mai. Je crois je l'ai dit ici. Deux. Dans une prairie anciennement boisée. Y avait un chevreuil avec eux. Après les cerfs sont remontés dans le bois avec un trot élastique, sur amortisseurs. Sans s'inquiéter. Je tenais le chien par la peau. Je veux jamais oublier ça. Ça, ça nous remet à notre place. Qu'est ce qu'on serait sans notre barda de technologie embarquée hein ? Tu le sais toi, survivre en bouffant des plantes et de la racine et en te protégeant des méchants qu'on est ? Je te le dis. Passe une journée dans la peau d'un animal. Après on en reparle. B(r) sagesses désabusées. Le monde sauvage.
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lesfollesmarquises · 3 years
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Little cat. I've stayed away from the screens lately, and I must admit that I am not particularly eager to get back to it. The past year and a half has been trying (the Covid crisis being just the icing on the cake) and I am emotionally exhausted. I went through many challenges but I put a lot of pressure on myself anyway, and there it is, I ended up creatively blocked, while creating precisely helps me keeping my anxiety low. The downward cycle. In short, I resume very slowly, trying to avoid pressure. Having fun: the basic precept of creation, too often forgotten, never repeated enough (that will eventually get into my little head). I'm going to start posting more regularly, I'm preparing new jewelry items for the fall and I'm slowly getting back to my artistic projects. Many thanks to my friends for listening, to my shrink for providing me with good themes of exploration, and thanks to you for your discreet but very real presence. XXX. See you soon. / / / Un petit chat, comme ça. Je me suis beaucoup éloignée des écrans dernièrement, et je vous avoue que je n'ai pas spécialement hâte de m'y remettre. L'année et demie écoulée a été éprouvante (la crise Covid n'étant que la cerise sur le gâteau) et je suis épuisée émotionnellement. Je me suis mis une pression de dingue alors que j'ai traversé beaucoup d'épreuves, et bim, je me suis retrouvée bloquée dans ma créativité, alors que créer m'aide justement à diminuer mon anxiété. Le cercle infernal. Bref, je reprends tout doucement, en essayant d'éviter la pression. S'amuser : le précepte de base de la création, trop souvent oublié, jamais assez répété (ça finira bien par rentrer dans ma petite tête). Je vais recommencer à poster plus régulièrement, je vous prépare des nouveautés bijoux pour l'automne et je me remets doucement à mes projets artistiques. Merci à mes ami(e)s pour leur écoute, à ma psy pour me fournir de bonnes pistes d'exploration, à vous pour votre présence discrète mais bien réelle. Je vous embrasse. À très vite. . . . #lesfollesmarquises #cat #catillustration #creativity #posca #acrylicpaint #acrylicpainting #bluecat #costume https://www.instagram.com/p/CTP5QRDg3mw/?utm_medium=tumblr
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writtenrowena · 6 years
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The road less traveled is not the one I’ll travel (Pensées du 28 février et du 7 mars 2018)
Arrête de rêver des étoiles, les étoiles sont pour les autres.
Le 28 février.
Je rentre à la maison après mes partiels. Il n'y en a aucun que j'ai vraiment réussi. Sûrement plusieurs qui seront mauvais.
Une fois de plus j'écris depuis un train. Jusqu'à Strasbourg, j'ai lu en écoutant de la musique, pendant une heure et demi. À chaque fois que je levais la tête et que je regardais dehors, il faisait un peu plus sombre, à chaque fois je remarquais la lune, et à chaque fois elle semblait avoir changé de place, de taille, d'intensité. Quand je regarde la lune, je suis toujours obligée de penser à ce qu'elle est vraiment. Il y a un satellite éclairé par la lumière du soleil et je le vois depuis une planète. Au milieu du tout, au milieu du rien. Quand j'étais petite, mon père m'avait dit que la même lune était visible de partout, où que l'on se trouve. Il a éveillé il y a des années mon intérêt astronomique, qui ne sera jamais assouvi.
Je lis un roman sur une fille dépressive en psychiatrie. Je l'ai commencé il y a deux jours, j'ai lu 70 pages dans mon lit hier soir. Je relève ce que je trouve être des maladresses stylistiques de l'auteur, des mots de trop surtout. En même temps le style est très proche de ce que j'écris ici. Le contenu, par moment, est similaire, et des idées, des fois, réveillent des pensées éloignées par les mois passés, mais encore proches, encore écorchées. J'ai du mal à arrêter de le lire, et après, j'ai du mal à m'y remettre. J'ai l'impression de lire les plaies ouvertes d'une fille quelconque, et je suis aussi une fille quelconque. Je pleure dans le noir de mon lit, veille d'examen, veille de retour à la maison. Triggered.
Quand je prends place dans le deuxième train, celui qui va dans la vallée, je suis en avance. Toutes les lumières ne sont pas encore allumées, le wagon est vide. Je m'assois. Il y a d'autres gens qui entrent et d'un coup je sens que quelque chose cloche. Il y a un problème. En tout cas, mon cerveau en a convaincu mon corps.
Ce n'est rien que le changement. Je suis passée d'un train à un autre, j'ai dû marcher dans la gare et dans la foule. Et je suis ici, désœuvrée, frémissante. Est-ce que je lis ? Est-ce que je remets de la musique ? Est-ce que je sors mon ordinateur pour écrire de Pensées ? Je ne peux pas lire, je ne peux pas retourner dans ce livre, j'hésite à le faire disparaître. Je ne peux pas remettre mes écouteurs, je les ai assez portés aujourd'hui. Si je sors mon ordinateur, il sera bancal sur mes genoux car à la place que j'ai si intelligemment choisie, il n'y a pas de table. Rien que lister ces questions et les problèmes respectifs me dérange. J'entends la conversation téléphonique qui a lieu à l'autre bout du compartiment, les chuchotements et la musique des gens, les froissements du tissus de la veste d'un autre. Et d'un coup, tous le bruits sont des parasites. Chaque grincement du train exagérant un peu plus la confusion de mon esprit. Je vous promets que je n'invente pas.
Arrêt à une gare, je ne sais pas laquelle, parce que je ne regarde plus dehors depuis que j'écris. J'espère avoir assez à écrire jusque chez moi, parce que si je ne me concentre pas sur quelque chose le voyage sera extrêmement désagréable. Je voudrais bien que quelqu'un m'explique, un jour, pourquoi je suis parfois si rapidement dans cet état.
Il n'y a pas de vraie raison. Les examens sont passés, je devrais me sentir absolument libérée. Mais il y a eu le livre d'une part, et le changement de trains de l'autre. Et ça a suffi à me dérégler, à me perdre. J'ai perdu la cohérence.
Écrire quelque chose. Écrire n'importe quoi.
Les deux autres s'embrassent entre leurs disputes. Je me concentre sur le bruit de mes doigts sur mon clavier.
Il faut que j'appelle à la maison si je veux que quelqu'un vienne me chercher. Il vaut mieux, si je ne veux pas marcher treize minutes dans le froid avec mon sac de voyage. J'irais bien faire pipi mais les WC des TER sont fermés à cause du gel.
Je pense avec espoir à la tisane que je pourrais boire, une fois arrivée. Est-ce qu'il y aura un bon repas ? Du bon pain ?
J'espère qu'on me parlera gentiment, et qu'on m'accueillera vraiment.
J'espère le chat.
J'espère le confort parce que je ne peux plus être dans ce wagon.
Il y a de la neige dehors. Est-ce que mes chaussures basses feront l'affaire ?
Le train ralentit. Je continue d'écrire, pour ne pas perdre le fil de quelque chose.
Souvent en ce moment je me dis qu'aussi passionnant que ce soit, le droit ne me rendra pas heureuse dans la vie. Il est trop éloigné de mes idéaux.
Ce sujet-là est vaste et blessant, je ne veux pas l'aborder ici, maintenant.
J'ai l'impression que le train n'arrivera jamais. Laissez-moi arriver, j'en ai marre d'être en chemin.
Le 7 mars.
Deuxième semestre, les cours ont repris. J'entends les gens regretter ce retour à la normale ; après un mois intensif de révisions et d'examens, ils souhaitent des longues vacances. Je ne me joins pas à eux, parce que quelque chose remplit activement mes journées, sans que j'aie à me forcer à des heures de révisions intensives. On commence de nouvelles matières, c'est excitant. Je peux m'amuser à nouveau à organiser mes cours, à prendre des notes tranquillement, sans avoir rien d'autre à faire ou à penser.
Souvent, je voudrais être ailleurs. J'ai probablement davantage envie de partir que la plupart des étudiants qui se plaignent de ce début de semestre.
Je voudrais partir et faire complètement autre chose de ma vie. Autre chose que des études et un métier tellement évident. Ce n'est plus changer de matière qu'il me faut, mais changer d'environnement. Je ne sais pas comment cela pourrait arriver. J'ai ce sentiment que cette nécessité de vivre des aventures et une vie ailleurs est contrarié pour toujours par mon manque absolu de talent en quoi que ce soit. Je n'ai pas moyen de me faire une vie comme je veux parce qu'il faudra pour cela gagner de l'argent, et je n'ai aucun autre moyen de m'enrichir que la voie classique des études et du succès professionnel. J'ai passé et je passerai ma vie à construire tout ce que je serai aux yeux de la société sur un parcours scolaire réussi. Ça me fait chier.
Je n'ai pas grande envie de cette vie qui m'attend, qui me regarde et qui semble toute faite, toute simple, prête à ce que je lui tombe dans les bras. Si c'est mon destin de finir avocate, alors que tout mon être me veut artiste alors que mon cerveau ne suit pas, pourquoi doit-on lire sur internet des histoires de road less traveled tellement belles, et tellement critiques de la vie classique ? Je n'y peux rien moi, ou pas grand chose, si je suis là où je suis. Il y a les choses pour lesquelles je suis douée et celles où je ne le suis pas, les choses vers lesquelles mon esprit semble tendre, mais qui me sont refusées, par manque d'intelligence ou de talent. Pourquoi ces choses ne sont-elles jamais compatibles ? Qu'est-ce que je sais bien faire ? Plus ou moins cuisiner, étudier, écrire. Qu'est-ce que je tendrais à faire ? Des photos, de l'écriture, de la cuisine. De toutes ces choses, seules les études me seront utiles.
Si j'avais pu, j'aurais fait de la physique, mais depuis le CE1 je suis à la traîne en maths. Pas de sciences pour moi. Arrête de rêver des étoiles, les étoiles sont pour les autres.
Plus que tout, je voudrais être reconnue pour ce que je suis, plus pour ce que je suis censée être, et vers lequel je me dirige constamment. Je me bats constamment contre ce que je deviens, en désapprouvant ce que je suis.
Dans les médias ils parlent des rêveurs, en présentant des grands artistes ou des gens qui ont un impact. Tu n'es pas rêveuse, toi, tu es étudiante en droit franco-allemand. Ce que cela t'apporte ? Du divertissement surtout, rien d'autre, tu as mis quatre mois à réaliser quels étaient les débouchés possibles. Rien d'inspirant. Les rêveurs sont sur Instagram et les universitaires te déversent leurs connaissances sur la tête. On te parle de trouver ta place.
Je vais rendre la société heureuse, succès professionnel, carrière, avec un peu de chance. Je suis capable de réussir de l'exacte manière qui semble attendue. (Techniquement, je ne travaille pas assez pour y arriver vraiment, mais théoriquement je suis sûre que je pourrais. J'espère que ce n'est pas trop hautain que de dire ça.) Mon père sera fier, il me l'avait bien dit, c'est bien le droit. Coup de gueule et quasi-exagération. Mon père sera fier de moi, quoi que je fasse.
Sortez-moi d'ici avant que j'étouffe, avant que je parte, loin de vous, loin du monde.
Il y a des gens avec du vrai talent photographique, on les appelle des photographes. Je ne serai jamais photographe, comme je ne saurai jamais jouer de la guitare, comme je n'écrirai jamais ailleurs que sur ce blog à quatre lecteurs.
Je n'aurai jamais assez d'argent pour voyager, je me tuerai avant. (Pas la peine d'appeler SOS suicide où je ne sais quoi, j'ai promis de finir ma licence d'abord).
Je ne sais pas quoi faire. Je suis paumée. On me conforte dans ma vie actuelle, à me dire que c'est très bien et beau et respectable. Je m'en fous, parce que je n'en veux pas. Ça m'ennuie, et je vous regarde, et le monde va de travers. Je veux établir un plan de sortie. Je vais essayer d'apprendre la photo, et d'apprendre la fiction. Je voudrais raconter des histoires. Je voudrais être plus gentille. Je voudrais devenir quelqu'un que les gens n'oublient pas tout de suite. Je ne veux pas être évidente, parce que je ne le suis pas. Ce que mes profs et mes connaissances ne réalisent pas, c'est que je refuse que quoi que ce soit ne soit tracé au point où j'en suis.
Je vais finir ma licence. Après je m'en irai. Je ferai ma vie moi-même, loin du chemin mille fois marché qui tente de m'inviter avec ses promesses de lauriers. Rappelez-moi que ma licence obtenue, je fuirai. Le travail de maintenant n'est que la nourriture pour atteindre l'avenir, et l'avenir sera un festin.
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sirounfoodie · 4 years
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Hello tout le monde,
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas posté de bonnes petites adresses. je m'y remets maintenant. Après ce confinement, une idée que j'ai eu s'impose à moi : continuer de vous partager de bonnes adresses (of course) mais surtout, commencer à vous partager mes recettes. Les recettes des grand-mères et des mères arméniennes, et aussi de nouvelles recettes testées récemment (ou pas) ;)
Je pense qu'on a tous eu le temps de devenir pâtissier/boulanger/Cuistot et j'en passe et des meilleures, pendant le confinement ! On s'est recentrés sur nous mêmes on est revenus à l'essentiel : être en bonne santé.
Alors maintenant, cuisinons ensemble !
Mon but est de vous partager des recettes plutôt à connotation orientales, vu mes origines, le Moyen-orient et ses environs ( Arménie, Liban, Iran, Grèce, turquie...)
Je vous dis à bientôt et n'hésitez pas si vous avez des idées de recettes à partager, ou d'autres idées tout court, parce que manger c'est aussi un voyage... gustatif... et olfactif ! et surtout un moment de PARTAGE.
Affaire à suivre ;)
Actualités sur ma page facebook et sur https://spottedbys.tumblr.com/
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Hey, excuse-moi pour cet ask qui ne concerne pas vraiment les cours. C'est les vacances et je suis incapable de travailler. Impossible de faire quoi que soit d'autre, d'ailleurs. Je sais ce que j'ai à faire, mais il reste 3 mois et ça me terrifie. Penser à travailler m’écœure, mais si je ne fais pas tout mon possible pour réussir, je vais me mépriser. Je m'adresse à toi en quête d'un mot d'encouragement parce que je n'en peux plus de me sentir toute vide, je ne sais même plus ce que j'aime faire
Personnellement j'ai toujours trouvé les vacances difficiles (jesuis à l'heure actuelle moi-même en vacances et je n'arriveabsolument pas à travailler et je suis dans une situation ridiculeoù je dois rendre des dissertations qui ne sont pas la mer à boiremais que je me retrouve à repousser sans cesse parce que je n'arrivepas à m'y mettre), donc je comprends ce que tu veux dire. Pendant maprépa, ça m'a beaucoup aidée de considérer les week-ends comme desweek-ends, c'est-à-dire comme des moments de repos, et les vacancescomme des vacances, même si je sais qu'il y a tout un discoursautour de la prépa comme quoi “les vacances ça n'existe plus”, qu'ondoit travailler tout le temps même quand on n'a pas cours etc…Chacun a ses besoins, et je te promets sur ce que tu veux, que j'airéussi ma prépa en faisant des vrais week-ends et des vraiesvacances, et que donc la quantité de savoir à ingérer et detravail à fournir peut être circonscrite aux semaines scolaires.
Il y a un truc qui n'a jamais bougé pour moi par contre, c'est quej'ai toujours su pourquoi j'avais envie d'être là, et pourquoij'étais contente d'être là : au cours d'une prépa, tu apprendsdes choses sans avoir à prendre d'engagement sur ton orientationprofessionnelle donc tu es juste là pour qu’on te nourrisse, tu as probablement les meilleurs profs du périmètregéographique qui sont là pour toi de nombreuses heures par semaine,tu en sortiras avec une licence qui vaudra plus aux yeux desrecruteurs que les licences de tous les autres gens en fac, et mêmesi tu as des mauvaises notes tout au long de ta prépa tu en sortirasforcément avec des savoirs et des savoir-faire que les autres gensn'auront pas et que tu n'auras plus à acquérir par la suite.Personne ne se retrouve dans un chômage de long-terme en sortant deprépa, ni même dans des boulots très difficiles et mal payéscomme caissier ou éboueur, ça n'arrive pas, donc quoi qu'il sepasse pendant ta prépa tu as déjà sécurisé tes arrières, rienque par le fait qu'on est au mois de janvier de ta khâgne, et il n'ya pas de retour en arrière à partir de ça, c'est vraiment unchemin que tu as déjà fait et que tu n'as peut-être pas vu passer,tu as déjà retiré les avantages que tu pouvais retirer de laprépa, tu as déjà réussi, donc tu peux souffler un bon coup !
Si tu veux des conseils pour te remettre un peu le pied à l'étriersans te faire trop de mal, vu que tu as dit que tu savais ce que tuavais à faire, fais une liste écrite de ces trucs, et décompose-lesen plein de plus petites tâches. A la limite, si dans tes objectifsde boulot en histoire par exemple, il y a “ficher tel livre”,tu peux le décomposer en “ficher le chapitre 1 de ce livre,ficher le chapitre 2, ficher le chapitre 3, etc etc”, endiminuant les tâches le plus possible. Tu vas avoir une super longueliste de plein de petits trucs qui prennent entre 5min et 1h à faire: chaque jour, tu peux en sélectionner 4 ou 5 dans ta liste, et lesfaire sans te prendre la tête, presque juste comme un truc desecrétariat, et tu verras ta liste être de plus en plus surlignée,et l'encouragement viendra de là. Finalement il y a assez peu detrucs vraiment durs psychologiquement dans le travail d'un khâgneux,puisque c'est beaucoup de travail personnel. Si tu fiches un chapitred'un bouquin, personne ne te jugera sur la façon dont tu l'as fiché,dont fiche-le pour toi, de la manière qui est la plus confortablepour toi, si tu as juste envie d'ouvrir le livre et de noter lesmots-clés, fais ça, si c'est plus confortable pour toi de soulignerdes phrases importantes et de les recopier en entier, fais ça. Tufais rentrer les trucs dans ta tête comme bon te semble, il n'y avraiment aucune raison que ce soit une torture, parce que c'estquelque chose que tu fais pour toi, tu n'en es pas encore à faire unmémoire que quelqu'un va lire et juger en fonction de ses goûtsetc, tu en es à maîtriser un thème au programme qui est forcémentintéressant par certains aspects, et à devenir le plus calé.epossible sur ce thème, mais de la façon qui te va à toi.
Dors, et lis des choses qui ne sont pas pour le boulot, parce quedormir et lire sont les deux choses qui permettent de relativiser : après 9h de sommeil et un bon bouquin, même un peu débile, on amoins tendance à dire qu'on va “se mépriser” ou être“écoeuré” par quelque chose aussi inoffensif que deficher un livre, j'ai vraiment l'impression de lire les propos dequelqu'un de très fatigué, donc dors dors dors !
Et peut-être que travailler en groupe est quelque chose qui pourraitt'aller, car il y a toujours quelqu'un dans un groupe d'amis qui veutfaire des pauses souvent, ce qui est une bonne chose si tu es peumotivé.e (tu fais beaucoup de pauses mais au moins entre temps tuauras fait quelque chose, etc'est déjà ça), et pendant ces pauses on discute de ce qu'on esten train de faire, on se rend compte de la manière dont travaillentles autres, on dédramatise, on partage ses expériences de boulot,on rigole un bon coup, et quand on re-rentre dans la bibliothèque etqu'on s'y remet, même si tu as l'impression de regarder ta feuillesans rien faire parce que tu te sens vide, à force de voir lesautres autour de toi travailler, tu vas finir par prendre ton stylo,et si tu as noté 10 lignes ce sera déjà bien ! Mais si tu saisquoi faire d'ici au concours et que tu arrives à diviser tout ce quetu voudrais faire dans le temps qu'il te reste, mathématiquement jepense que ça rentre vraiment dans le nombre de jours qu'il te reste,donc ne t'en fais pas, vois loin en avant et concentre-toi sur lefond des choses, tes cours te posent forcément des questions hyperintéressante sur ce que c'est que la littérature, sur les origineshistoriques de certaines choses que tu connais aujourd'hui, sur lamorale et la politique, et même par exemple si tu fais de la géo etque tu étudies le Brésil, tu vas finir par connaître plein detrucs sur le Brésil, c'est trop cool, juste pour le plaisir desavoir des trucs sur le Brésil, essaye de retrouver cette consciencelà qui te dit que tu découvres des trucs que tu connaissais pasavant et que tu connaîtras ensuite, limite ça peut suffire à teredonner un peu goût à ce que tu fais même si c'est dur à causede la pression et de la fatigue.
Bon courage à toi, je suis sûreque ça va s'arranger !
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eilanetranslation · 6 years
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Avis sur le chapitre 35 (SPOILERS)
Hier, je vous avais promis un maxi-post, et bien le voilà! Désolée, je me répète un peu d'une réponse à l'autre, et il y a pas mal de blabla hors-sujet. Mais j'avais des choses à dire :')
Bien évidemment... SPOILERS!
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@angieoups
Saluuuut~ Ça va bien, merci :)
Je préfèrerais que Koogi et Lezhin décident une bonne fois pour toutes de réduire le rythme de publication. Bien sûr, je ne peux pas en vouloir à Koogi d'avoir des soucis de santé qui l'obligent à prendre du repos, mais je commence vraiment à être agacée par ces messages de dernière minute qui nous annoncent une pause d'une semaine/deux semaines/un mois etc.
En plus, à chaque fois, j'ai l'impression que Koogi est forcée de se justifier pour ne pas se faire insulter par certains lecteurs, en donnant des détails sur sa vie privée. C'est bien si elle a envie de partager avec nous, mais j'ai plus le sentiment qu'elle se sent obligée de le faire.
Et personne ne va mourir de devoir attendre deux semaines au lieu d'une!
Concernant le chapitre, je ne l'ai pas tellement aimé. Je ne l'ai pas trouvé mauvais, comme le chapitre 33, mais c'était pas non plus la folie.
Comme tu le dis, et je vais même plus loin, c'était un final beaucoup trop facile. Le dénouement pour Seungbae est exactement celui que je prévoyais depuis une dizaine de chapitres, ce qui enlève toute utilité à l'affaire du poste de police (alors que j'espérais un minimum d'impact.)
Le retour de Sangwoo et Bum à la maison, je ne l'imaginais pas tellement différemment, et contrairement à toi, je savais que Sangwoo agirait exactement comme ça. C'est vrai que je pensais qu'il changerait de visage dès qu'ils auraient passé la porte, finalement même pas besoin.
Et puis la scène de cul/viol... bah, elle m'a pas plu, et je suis loiiiiiiin d'être prude/facile à choquer/fermée d'esprit ou quoi que ce soit, donc ce n'est pas ça le problème. Je l'ai juste trouvée de mauvais goût,avec un Bum qui prend son pied et qui gémit des "je t'aime" à en perdre haleine, alors qu'en réalité il devrait avoir tellement mal qu'il pourrait à peine parler/bouger...
J'ai rien contre le sexe irréaliste dans les BL, où les gars sont des dieux dès leur première fois, où ils peuvent jouir cinq fois d'affilé sans problème, et où ils ont jamais besoin de préliminaires (parmi des tas d'autres clichés...) Mais j'ai toujours apprécié le réalisme dans KS, et cette scène m'a déçue et énervée.
Cela dit, j'ai quand même été satisfaite que Koogi ait rappelé à tout le monde que Sangwoo est un connard manipulateur. J'en pouvais plus des fangirls qui écrivaient après chaque chapitre "Ouah, Sangwoo est génial, et Seungbae est un connard!" Parfois, j'ai l'impression qu'on lit pas la même série...
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@jeanmidepain
Salut :) Merci à toi!
Pour résumer : chapitre bof, final de saison décevant.
J'ai toujours eu une relation amour/haine avec Sangwoo. J'adore son génie du crime, ses talents de comédien, ses affrontements avec Seungbae... (et il est sexy) mais je n'oublie pas qui il est vraiment! Alors, est-ce qu'il me dégoûte? Pas plus qu’avant, parce que je le savais capable de faire ça ^^
Après, concernant Bum, j'ai eu beaucoup de mal à être désolée pour lui pendant ce chapitre (alors que depuis le début de la série, mon coeur saigne pour lui <3). Je n'aime pas ce que Koogi est en train de faire de lui, une petite chose incapable de réfléchir par elle-même qui encaisse tout ce que Sangwoo lui fait et ne remet rien en question parce que "on est amoureux, hein!"
Et puis, cette scène de sexe... hey, je veux bien que Bum endure ce que lui inflige Sangwoo par amour, mais je refuse de croire qu'il y a vraiment pris du plaisir. Le masochisme, ça veut pas dire que t'aimes te faire déchirer l'anus hein.
Oui, Seungbae était proche, et il avait quand même des preuves contre Sangwoo! J'étais certaine que ça finirait comme ça, mais quand même, les policiers qui laissent repartir le duo alors que Bum est couvert de blessures - et qu'il n'a JAMAIS dit que ça venait de "l'ex-copain" que Sangwoo a complètement inventé, ça n'a aucun sens.
Est-ce qu'on peut considérer qu'un Bum complètement soumis et dévoué à Sangwoo, c'est une forme d'évolution? Personnellement, je préfère 1000 fois le Bum qui a essayé d'empoisonner Sangwoo, qui a essayé de s'enfuir, qui s'est opposé à lui, et qui était torturé par ses sentiments pour son tortionnaire.
Parce que le Bum qui dit des trucs comme "on est trop amoureux parce qu'on vit ensemble" et "s'il m'a insulté quand je lui ai dit que je me suis fait violer, c'est parce qu'il tient à moi!", qui n'a plus aucun doute sur son bourreau, et qui gémit des "je t'aime" à Sangwoo qui vient JUSTE de lui avouer qu'il se foutait de lui -  et qui, tant qu'on y est, est en train de le violer, il ne me plaît pas du tout.
Maintenant que la saison 2 est terminée, je peux le dire : quel est l'intérêt du génialissime chapitre 27? Quel est l'intérêt de Bum qui se rebelle contre son oncle dans le chapitre 33 (même si c'était un rêve)? Quel est l'intérêt de la discussion de Bum et Seungbae à la fin du chapitre 34?
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@hopelessprod
Hello~ ça va bien merci :)
MAIS TELLEMENT, TELLEMENT, TELLEMENT D'ACCORD AVEC ÇA!
Cette fin de saison, c'est à 3000% du fanservice, y a eu aucune surprise. La fin pour Seungbae, je m'y attendais depuis un bon moment déjà (avant même qu'ils n'arrivent tous au poste de police), et cette scène de cul était juste là pour faire plaisir à celles qui ne lisent la série que pour ça.
Attention, je suis fan de yaoi comme la majorité d'entre nous ici, et j'apprécie les (bonnes) scènes de sexe dans les mangas. Et, comme je l'ai écrit plus haut, je suis loin d'être prude. Mais j'ai pas aimé ce passage... Je suis déçue que Bum n'ait pas réagi plus que ça, quand Sangwoo lui a avoué qu'il s'était foutu de lui, et ça m'énerve de le voir gémir comme dans un film porno alors que si c'était un minimum réaliste, il devrait à peine pouvoir bouger/parler (parce que oui, une bite dans le cul sans préparation/lubrifiant, ça fait super mal - et on le voit saigner).
(Et je me contenterai de mentionner ces fangirls qui n'auront retenu qu'une chose du chapitre... "Ils ont enfin couché ensemble omg!")
Je me doutais que la saison 2 mettrait fin à l'épisode du poste de police mais... pas comme ça. Pas en mode "nan nan, c'est bon, vous pouvez partir, y a pas de souci, on est vraiment désolés, on va juste virer Seungbae et faire comme si rien s'était passé hein". C'était décevant, y a eu aucune conséquence pour Sangwoo.
Même si Seungbae a foiré son coup, que ses preuves n'ont pas suffi, que Bum n'a rien balancé, et qu'il a pété un câble devant tout le monde... à un moment, il a quand même réussi à instaurer le doute. Les blessures aux jambes de la fille du PDG et de Bum sont les mêmes, Bum - qui vit avec Sangwoo - est couvert de bandages et n'a jamais dit d'où elles venaient, et les policiers ont douté à un moment que les deux sortaient vraiment ensemble.
Je sais pas, mais même si ça suffit pas pour dire que Sangwoo est coupable, ça mérite quand même d'enquêter un peu plus sur Bum pour découvrir ce qui lui est vraiment arrivé... non ? Ça aurait été intéressant, si les policiers avaient demandé le nom de l'ex-copain mystère pour l'interroger/l'arrêter, ou tout simplement pour ensuite demander à Bum s'il veut porter plainte contre lui. J'aurais aimé voir Sangwoo galérer pour trouver une solution.
J'ai déjà dit que les policiers étaient des incompétents dans une précédente publication, et je sais que c'est pour servir la cause de l'histoire, mais c'est un peu gros quand même... et frustrant.
Et pour mon sentiment global sur ce chapitre... ouais, à peu près comme toi. Le dernier vrai bon chapitre de cette saison a été le 31. Il y a eu quelques bons moments depuis, mais globalement, j'ai pris beaucoup moins de plaisir à lire ces derniers chapitres.
Je m'inquiète vraiment pour la suite de Killing Stalking. J'ai adoré la première saison (en tout cas, c'est le souvenir que j'en garde). Je trouve que la deuxième a mis du temps à démarrer, pour ensuite avoir de très bons chapitres, et se finit sur un arc décevant.
J'espère que la relation de Sangwoo et Bum va changer drastiquement, et j'attends ce changement de la part de Bum. J'aime beaucoup Sangwoo tel qu'il est, et si par lui-même, il venait à s'adoucir et à devenir tout gentil avec sa victime, je serais déçue. J'attends pas un Sangwoo transi d'amour et tout mignon (par contre, un Sangwoo possessif, c'est intéressant...)
Ce que j'aimerais, c'est que Bum se rebelle et amène Sangwoo à changer - ou alors, qu'il se rebelle et essaye de le quitter, parce qu'il sait que Sangwoo ne changera pas. J'adorerais que Bum prenne le dessus sur leur relation, même si ça ne dure pas.
Mais, avec cette 2nd saison, je doute que tout ça arrivera, et j'ai peur que la suite soit juste "Sangwoo et Bum tuent des gens ensemble et sont amoureux, lololol".
J'ai hâte de la saison 3 pour une seule chose : Seungbae. J'adore sa vision détraquée et absolue de la justice. Maintenant qu'il a été viré, il n'a plus rien à perdre et sera prêt à tout pour arrêter Sangwoo... et ça promet d'être intéressant. Par contre, j'annonce tout de suite : s'il en vient à tuer quelqu'un, je serai déçue de lui.  
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Merci à vous trois pour vos questions <3 Et félicitations à ceux qui liront! Si vous voulez parler de certains points plus en détails avec moi, n'hésitez pas.
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