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#mais je peux pas vivre pour les autres pas vrai
coolvieilledentelle · 10 months
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VIRTUELLEMENT SENSIBLE...
Le virtuel peut ronger de l’intérieur. Il peut tuer à petit feu...
Sur la toile, on aime, on se « like » mutuellement, on se découvre... On s'aime et on se tue petit à petit... On exprime nos rêves, nos envies, nos angoisses, nos peurs... Mais isolés dans notre sphère réelle, on se retrouve seul !
Pas de réconfort, pas de regard tendre, ni de caresses. Il n'y a que les mots et leurs immenses pouvoirs. Les mots et les maux...
Face à nous mêmes, il n'y a que notre propre reflet dans ce miroir. Usés, fatigués par tant d'épreuves. Je suis las de tant de combats, les cernes se dessinent sur mon visage.
'' Je voudrais, j'aurais aimé '', ce sont des mots que nous écrivons tous. Sur cette toile, nous vidons ce que nous avons sur le cœur. Mais en déversant sur le web nos surplus de sentiments, nous oublions que nous éclaboussons les autres de nos ondes positives, négatives, de notre énergie.
Ces autres, ces « amis » si virtuels qu'ils soient que l'on voudrait rencontrer ou réconforter... Ils n'existent pas dans nos vies, mais ont une place dans nos cœurs... Ils sont là, on ne les réconforte pas comme on le voudrait, mais par la magie de nos échanges, on arrive un petit peu à améliorer leurs quotidiens !
Le désir d'établir des contacts est ancré dans la nature humaine. L'attirance est le fruit de notre chimie interne. Nous produisons des hormones qui créent l'intimité. Nous créons des ponts neuronaux qui relient, d'un cerveau à l'autre, d'un cœur à l'autre. Une fois formés, ces liens ne peuvent être rompus.
Nos cerveaux, nos systèmes nerveux tout entier sont conçus pour que nous tissions des liens profonds et durables... Briser ces connexions peut avoir de terribles conséquences...
Chaque jour, par nos partages, on arrive à dire à l'autre, qu'il soit proche ou qu'il soit loin : « Je suis là ! Et je pense à toi ! » « Ne lâche pas ! Tiens bon, courage, Je t'aime ! »
Mais le virtuel, possède également le pouvoir d'éloigner les cœurs... Un mot de plus, ou peut-être un mot de trop et c'est toute une phrase qui peut être lue dans un autre sens que celui que le cœur voulait exprimer, quiproquos, amalgames...
Tout s'enchaîne, tout doit aller vite, de plus en plus vite, nous ne prenons même plus le temps de vivre, à l'image de cette société aux profonds abîmes, aux valeurs oubliées. Et qui nous a conditionnés à ne plus penser par nous mêmes, qui nous a enseigné à privilégier le fast food émotionnel, l'avoir ayant pris le pas sur l'être, la surconsommation n'ayant d'égale que le paraître...
Alors le cœur triste et gros, le lien même par l'intangibilité du virtuel se brise. On clique sur le fatidique « supprimer » ! Mais même si virtuel qu'il soit, un lien du cœur reste égale à lui-même.
Le cœur n'arrive pas à faire la différence entre le réel et ce qu'il n'est pas. C'est l'aspect basique de l'humain...
Parfois, je sais que je suis perchée haut, que je peux sembler si solitaire ou provenir d'une autre planète. Je suis comme je suis, pragmatique, entière, authentique, unique et sincère.
Quand j'écris, je n'ai pas cette censure qui provient très souvent de la peur de ce que peuvent penser les autres. Mes mots sont « brut de cœur », sans artifice... Sans arrière pensée.
Mes mots ne sont que des mots qui proviennent du fond du cœur, avec une authenticité et une entièreté sans égales. Je sais que nous sommes loin, que peut-être, nous ne nous connaîtrons jamais.
Cependant si tu lis ces quelques mots amis Tumblr..MeWe..Facebook ou ami « liker »... Sache que je pense à toi... Que j'essaye à chaque instant d'avoir le cœur comme une jolie fleur, de m'ouvrir à ce monde si froid et à la fois si envoûtant mais il y a des moments qui me rappellent que je ne suis qu'une femme faite de chair et de sang, aussi imparfaite soit-elle.
Je ne suis pas parfaite, je n'aspire pas à le devenir, loin de là... Et heureusement !!!
Le virtuel ne dispense pas d'être vrai et authentique. Du virtuel... Au réel, Quand les mots touchent, au delà des touches...  
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nos-nouveaux-espoirs · 5 months
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"You were my easiest hello, and my hardest goodbye"
J'ai lu cette phrase un jour et je n'ai pu l'enlever de mon esprit, car elle reflète parfaitement ce que je ressens pour toi depuis tout ce temps. Il a été si simple pour moi de te laisser rentrer dans ma vie. En quelques semaines seulement, tu avais attisée ma curiosité et me donnait envie de te découvrir alors même que j'avais le coeur brisé. Je t'ai ouvert la porte de mon appartement, comme s'il était le tien avec une telle facilité qu'aujourd'hui encore, je me demande ce que tu m'as fait ce jour-là. Ce jour où j'ai décidé de me laisser porter par toute la chaleur et la joie qui émanaient de toi. Et ce jour-là, ma vie a considérablement changé. Tu l'as changé, pour être honnête. Pour la première fois de ma vie, je me sentais pleinement heureuse et surtout, je me sentais vivante. J'avais un sentiment de légèreté, comparable à aucun autre. Plus que n'importe qui, je découvrais enfin le bonheur et la joie de vivre en se sentant aimée et aimant si fort en retour. Tu le sais, notre relation a eu des hauts et des bas, et dans chacun d'eux, j'y mettais toute mon âme. Il était dur de nous voir souffrir, mais il était tellement bon de nous voir heureuse. Aujourd'hui encore, il m'arrive de rire lorsque je me souviens de toutes les conneries qu'on faisait, lorsqu'on courrait autour de la table, lorsqu'on suçait nos pouces ensemble, quand on jouait aux échecs ou a la bonne paye… Tous les souvenirs, quels qu'ils soient, me rappellent à quel point nous ne formions qu'un. A quel point tu étais vitale et à quel point tu donnais du sens à mon existence.
Je ne minimiserai jamais ce qui s'est passé entre nous. Les bas, les disputes, la tristesse et la peine. Nous en avons souffert toutes les deux, et je te l'accorde, ça n'a pas été simple. Parfois, je me demande si nous avons bien fait de rompre. Si c'était la seule solution. Car je me souviens de nos aurevoirs déchirants et de l'incompréhension de nos parents. Après tout, deux êtres qui s'aiment doivent-ils réellement se quitter ? Pourtant nous l'avons fait, et je peux t'assurer que souvent, je me demande si nous n'avions pas abandonné trop vite. Malheureusement, les choses sont ainsi. Si cette rupture n'a pas permis de me libérer de notre histoire, peut-être que c'est le cas pour toi, et dans ce cas-là, tout va bien.
Je ne sais pas comment tu réagiras à ce message. Peut-être que tu me bloqueras dans l'instant car tu as refait ta vie dans laquelle tu ne souhaites pas que j'existe, peut-être que tu auras de la peine de me savoir toujours accrochée à nous, peut-être que tu seras en colère parce que je te réécris à nouveau. Sache qu'en aucun cas, je ne souhaite que ce message ait des répercussions négatives sur toi ou ta copine. Car tu auras peut être du mal à le croire, mais si ton bonheur est loin de moi, auprès d'une autre, je le comprendrai. Il n'est pas facile d'aimer une âme comme la mienne, mais tu l'as fait avec beaucoup de passion et d'amour et pour ça, je t'en remercie.
Aujourd'hui, l'air me manque, tu sais ? Parce que je te vois de partout, et pourtant tu n'es pas là. A chaque endroit que je découvre ou que je revisite, je te vois. A l'autre bout du monde, vivant mon plus grand rêve, mon coeur était serré de ne pas t'avoir près de moi pour vivre ce que j'étais entrain d'accomplir. Les sons passent en boucle dans ma playlist et ils ne me rappellent que toi. Chaque page de livre que je tourne ne me mène qu'à toi.
J'ai essayé, comme tu me l'as demandé, comme on se l'était promis, d'avancer et d'être heureuse. De reconstruire, de ne plus attendre après nous. Mais la réalité, Chloé, c'est qu'il n'y a que toi que j'attends. Je n'y arrive pas. Après plus d'un an et demi, je ne parviens toujours pas à passer à autre chose. A me dire que cette histoire est terminée et qu'elle doit appartenir au passé. Pourtant, et je te jure que c'est vrai, je l'ai espéré et prié si fort. Réussir à tourner la page. Réussir à accepter ton départ. Accepter de retomber follement amoureuse. Accepter de tout recommencer à zéro. Mais je n'y arrive pas. Quelque chose s'accroche à toi comme on s'accroche à la vie. Une partie de mon être est restée auprès de toi, et je crois que tu l'as pris et gardé pour toujours. Malgré tout mon travail de thérapie, malgré l'hypnose à laquelle j'ai succombé pour te sortir de ma tête, malgré la relation que j'ai tenté de construire, mes proches qui m'encouragaient à être patiente car la peine passerait, je n'y suis pas parvenue. Il m'est impossible de t'oublier, de te laisser t'en aller pour toujours et à jamais. Je n'y arrive pas. Parce que personne au monde, autre que toi, ne m'avais permis de me sentir aussi vivante…
Ce message est très malvenu et je suis vraiment désolée de devoir encore te contacter. Mais je pense qu'il est nécessaire que je lise ce que mon coeur refuse d'admettre. Tu es même venue jusque dans mes rêves pour me dire de ne plus rien attendre de toi, pour me dire à quel point tu l'aimais, à quel point elle te comblait et à quel point je ne représentais plus rien. C'est terriblement triste, tu ne trouves pas ? Même mon inconscient a tenté de me dissuader de continuer de t'aimer… Et pourtant…
Chloé, je sais que la vie doit faire les choses, mais la vie n'a jamais été très belle avec moi. Plus j'évolue, plus j'apprends des choses terribles qui me font perdre confiance en ce qu'on nomme le "destin". Je t'avoue que je n'y crois pas, que je n'y crois plus… Aujourd'hui, c'est KAIROS. L'instant présent, l'instant que je choisi pour changer le cours des choses. Car il y a eu un long avant, et il y aura un après… Ma vie doit changer, elle ne peut pas rester sur pause en attendant l'âme que mon coeur a choisi d'aimer…
Avant de te poser cette question, je veux que tu saches que je ne peux plus me rattacher à l'idée qu'on "pourrait" se retrouver dans plusieurs années. Parce que ce sont ces paroles qu'on s'est prononcé tant de fois, qui me font tant souffrir aujourd'hui. Parce que mon coeur a gardé l'espoir qu'un jour, tu reviendrais. Et tu as eu beau me dire de ne plus rien "espérer", mon coeur a gardé l'espoir que tu continuais de l'aimer et que c'était pour cette raison que tu me disais de cesser d'espérer. Peut-être pour me préserver, parce que tu vis une relation qui te comble et dans laquelle tu te sens bien actuellement, peut être parce que tu sens que ce n'est pas le moment pour toi… Mais mon coeur se rattache à mille et une excuse pour justifier le fait que tu voudras peut être retenter une nouvelle histoire. Tu as été mon plus simple bonjour, tu es mon plus douloureux au revoir.
Tu m'as souvent répondu que tu ne pouvais rien prédire, mais je pense qu'il y a une chose à laquelle tu n'as jamais donné de réponse, et je crois que cela me permettra d'avancer, quand bien même je souffrirai surement de la réponse. C'est la dernière chose que je te demande de faire pour moi, même si je sais que tu ne me dois plus rien. Mais pour la relation qu'on a vécu, et pour l'amour qui réside toujours en moi…
Chloé, ton coeur aime-t-il toujours le mien ? Ou doit-il accepter de te laisser partir pour toujours ?
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oldtvandcomics · 7 months
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Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilà :
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Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-là, il était TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
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unmondemeilleur37 · 7 months
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Ou est ma place ?
On dit souvent : quand on veut, on peut !! mais je ne la trouve pas ...
En tant qu hypersensible, je ressens plus que que la moyenne des gens autant avec les 5 sens que les émotions.
Je ne peux pas aller dans les lieux très lumineux, bruyants. Être entourée de beaucoup de personnes m épuise, mon cerveau ne peut se focaliser sur une certaine chose.
J ai besoin assez rapidement de me recentrer sur moi-même pour récupérer de l énergie.
Je suis comme une éponge face aux émotions des autres, je comprends ce qu ils ressentent. Cela peut souvent m affecter. Avant de mettre des limites, les gens se servaient de moi comme déversoir à émotions négatives !!
Je ne comprends pas, avec ma sensibilité exacerbée, cette société matérialiste, individualisme, le manque d entraide, ...
J ai des valeurs qui ne sont pas compatibles avec la vie actuelle comme la loyauté, la sincérité, le respect, la bienveillance, la politesse, l entraide ...
Tout ça fait que je m isole et je ne suis pas la seule à vivre ça.
Je me sens à part, une vrai vie sociale n est pas possible pour moi. Pourtant, la solitude me pèse !!!
J ai besoin de conversations approfondies sur des thèmes comme la psychologie, l écologie, l éducation, le développement personnel.
Je fuis la superficialité.
J ai par contre la chance de ressentir des émotions fortes avec la musique, les films, des textes, ...
Simplement de contempler la nature me ravit.
Qu en pensez vous ? Partagez vous les mêmes ressentis ?
#hypersensible #sens #viesociale #solitude #émotions #bruits #ressentis #valeurs #empathie #isolement #psychologie #bienveillance #sincérité
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chifourmi · 1 year
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Là je viens de chialer parce que j'ai été ultra déçue de Ju'. On est parties 3 mois au Canada, on était dans le même appart, dans le même stage, on était h24 ensemble et là wtf??
Ce matin elle veut bien me chercher en voiture donc trop chouette. Le temps d'aller jusqu'à l'école il faut marcher et déjà elle me dit pas que Lé, sa pote, va nous rejoindre mais ça osef en vrai mais jsp moi je l'aurais fait même si c'est un détail. D'ailleurs Lé j'en avais déjà parlé, c'est une meuf qui cherchait un stage et je lui ai dit que je pouvais parler d'elle à mes maîtres de stage pour qu'elles la prennent. Donc elle a son stage grâce à moi. Puis même à côté de ça je lui ai déjà beaucoup parlé, ça se passait bien, on s'entendait bien. Mais là elle fait que la bise à Ju' et lui pose des questions sur le Canada. Bref, elle me calcule pas. Ça me casse les couilles donc je m'impose et je lui demande comment ça se passe au stage. À ce moment là je me sens enfin dans la conv donc tranquille.
Par contre quand on entre dans l'école MDR c'est limite si elles me tournent le dos?! Puis Ju' qui voit toutes ses potes et qui me laisse derrière sans me présenter ou essayer de m'intégrer. Du coup je me dis ok bah je dégage alors.
Je rentre dans l'auditoire et là je vois L, un ange tombé du ciel ptdr. Du coup je m'assied à côté d'elle et on passe finalement la journée ensemble.
En fait j'en reviens pas de ces gens qui s'en battent les couilles des autres c'est un truc de dingue? Surtout qu'on fait des études dans le social putain? Puis comment tu peux laisser derrière une pote avec qui t'as vécu une expérience unique comme ça, avec qui t'as eu pleins de délires, avec qui t'as partagé des moments émouvants, avec qui t'as appris à vivre au quotidien,...? Tout ça comptait pas pour elle? C'était juste une parenthèse qu'on referme une fois finie? Et pourquoi je suis aussi sensible putain? Moi qui ai dit à mes potes d'enfance que je considérais Ju' comme ma sœur alors qu'elle en a rien à foutre. Ça me tue dans tous les sens du terme.
(06/02/2023)
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mrlafont · 5 months
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J'ai beau savoir, savoir comment je devrais être, ce que je devrais faire... J'ai beau savoir, c'est difficile. On ne change pas si facilement. J'essaye, d'adopter des réflexes de pensée, de réagir autrement vis-à-vis de certaines situations... Il n'empêche que c'est difficile. C'est difficile et ça ne le devrait pas. Mais c'est difficile car la nature elle-même, ma nature refuse de changer. Alors je cherche des moyens bien sûr. Sans trop de succès malheureusement. Peut-être que je finirais par me résoudre que je ne peux pas changer. Mais quand même, ça me fatigue d'être moi. J'ai du mal à mesurer réellement à quel point j'ai changé, si je change et à quel point mes efforts quotidiens apportent leurs fruits. Une certaine tristesse dont je n'arrive pas à me défaire — il faudrait en trouver les raisons. Surtout, l'unique problème, je l'ai déjà dit, la confiance en soi, la timidité, le doute. Je suis immensément jaloux des gens que je croise dans la rue et qui transpirent la confiance en soi, par pure innocence, par pure ignorance qu'on puisse ne pas avoir confiance en soi. Ma timidité n'est qu'un manque de confiance en moi, car en dehors de ça je ne suis aucunement timide. Certaines personnes sont plus timides que je le suis, mais ont intimement bien plus confiance en elles-mêmes que moi. Bien sûr, le fait que j'ai compris ce qui ne va pas chez moi — en partie — m'aide à relativiser certaines émotions, certains questionnements, à ne pas trop me flageller : là opère un stoïcisme qui fonctionne bien. Mais j'aimerais un changement de caractère réel, profond, durable, vrai, qui assurerait la confiance en moi qui me manque. Ce changement serait assuré par l'intégration effective et affective de cette vérité : le jugement des autres n'a pas d'importance. Quels sont les freins à l'intégration de cette vérité : mon propre jugement, qui considère l'autre plus intelligent, plus légitime, plus "fait pour ça" que moi-même, et, peut-être, surtout, quelque chose de plus métaphysique, de plus implacable, cette triste réalité que je n'ai pas, en moi, assez l'envie de changer. Car au fond, quand on veut, on peut. Peut-être que, malgré moi, ce qui me manque réellement, au fond, c'est une volonté assez grande, qui soit à la hauteur de ce changement. Mais comment agir sur ça ? C'est quelque chose que j'ai déjà remarqué, je sens qu'il me manque l'envie, de vivre, de faire des choses, de devenir vraiment quelqu'un. Pourquoi ? Car je n'y crois pas, je ne crois pas que ça puisse me faire quelque chose, me rendre plus heureux. C'est une défaillance de ma constitution qui me pèse plus que tout au monde. Et pourquoi je n'y crois pas ? Peut-être parce que j'ai été trop déçu. J'ai espéré au mauvais endroit, dans un nuage de rêves qui n'est plus. Il fallait viser quelque chose de plus réel. Quoi qu'il en soit, nous en sommes là. Et malgré tout, tous les jours, tous les jours, je fais de mon mieux, j'essaye de travailler sur moi-même, tous les jours, j'essaye d'être meilleur, en tout, et j'ai le cœur pur. J'ai souffert si longtemps en silence, sans que personne ne sache. Je n'ai pas envie de dire que je souffre encore, mais je continue à me battre, tous les jours. Je ne sais pas si un jour cette situation se débloquera. Car ces derniers mois, c'est ce qui me préoccupe le plus, ce problème de confiance en soi, dans le milieu professionnel, en amour et dans mon intimité aussi. J'ai peur parfois, de ne plus avoir la force de me battre, et de, je ne sais pas, péter un câble, tout envoyer chier, renoncer à tout pour de bon. Car parfois, comme ça, dans les moments de doute, de faiblesse, une intuition, la possibilité de devenir fou, d'avoir trop essayé, de m'être trop usé à essayer encore et encore, d'avoir trop réfléchi à tout ça, à m'en sortir et au final, d'être heureux.
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charleslebatman · 5 months
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C’est marrant parce que justement ça fait un moment que je suis ton blog parce que ça fait du bien de voir quelqu’un poser des mots sur ce que je peux ressentir. Alors c’est peut être un truc très français mais depuis le début ça me révulse de voir tout ce tapage autour d’elle comme si tout le monde fermait les yeux sur la vérité.
Comme tu le dis très bien, elle a exactement l’image de la française, non la parisienne idéale pour les internationaux. Et ça rentre parfaitement dans la narration du prince charmant qu’est Charles, évidemment (see the irony meme si je l’aime beaucoup). J’ai du mal à croire que tout ça soit bien réel et pas un pur produit de com mais c’est un autre débat.
Je comprend ta colère et ça fait tellement du bien d’avoir quelqu’un qui voit la même chose. Qui comprend pourquoi non on est pas folles d’Alex comme si c’était la nouvelle meilleure wag. Pourquoi on pointe ses défauts parce qu’on parle pas de petites choses mais d’une pure arrogance et mépris de classe. Mais à moins d’un gros scandale, je crois que y’a écornera son image (et encore…)
Bref sinon j’ai hâte de voir encore plus de French même 👀🇫🇷
J’ai été comparé à des blogs ou des comptes, une hater de première comme si on savait mieux que nous ce que signifier cette loi, le contexte et ces tweets. Mdr, le monde à l’envers. Alors que j’étais entrain de parler d’un truc de grave, douloureux pour nous. Je me souviens qu’avec l’une de mes amies on se demander s’il y avait pas aller avoir un coup d’état. Pour te dire l’ambiance chez moi.
On était vraiment entrain de vivre une deuxième révolution française, pour beaucoup de mon côté. Je ne sais pas pour toi. Pendant que moi j’étais comme ça, devant ses likes.
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Les autres étaient vraiment arrêtent ton charabia. 😭 J’avoue je suis hypersensible, on sortait de cette merde et les fous qui n’y connaissaient rien ce permettait de parler, j’ai eu un truc chelou. Ils ont vraiment agit comme ça :
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J’étais outrée. 😂 En plus, ils ont contourné le problème avec des vieux trucs de comportements de lycéens. C’était n’importe quoi. Bref, je me lâche mais ça fait tellement de bien de parler en français avec les mots justes. Parce que okay, je me débrouille en anglais mais tu connais notre scolarité anglaise. 💀
En plus, tu t’exprime dans un français impeccable avec des mots si justes. Je me sens bizarre de t’appeler bestie, en français du coup et te dire que je t’adore. Mais sincèrement, c’est le cas. Je me sens comme ça 😭 :
Bref, reviens chaque jour pour réagir en français, en anglais qu’importe. T’apaise mon côté révolutionnaire incompris qui me rend folle avec certains, du coup sur le blog je dois passer pour une tarée. Je comprends certains qui disent mais c’est quoi ton problème en vrai. 😂
J’adore les anons, besties, de ce blog vraiment de tout mon cœur. Mais, sur le pourquoi (dans son entièreté) j’exècre cette fille et sa personne et que vraiment je peux pas me voir sa tête, c’est difficile pour des internationaux. Et moi c’est vraiment ces tweets qui ont fait, que l’empathie zéro pour elle.
J’ai une vidéo meme pour toi encore qui t’attends et qui attendrait beaucoup de personnes s’il pouvait saisir le français et les memes surtout. De Fred des anges. Cette vidéo est exactement, mon comportement avec cette fille. Mais je peux mettre qu’une vidéo par post donc rien que pour ça, reviens. 🇫🇷❤️❤️❤️
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NSBC • Chapitre 7
Un matin, en me levant, j’ai machinalement regardé mon ventre, et…
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Je peux plus le garder pour moi, c’est pas possible, il n’y a plus aucun doute… Je me suis levée précipitamment et j’ai fait le tour du lit pour réveiller Edward. Il n’a pas eu l’air de trop aimer être tiré de son sommeil en pleine nuit…
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« Qu’est-ce qu’il y a de si urgent qui ne pouvait pas attendre demain matin… ? me demande-t-il, la voix encore enrouée de sommeil.
— Eh bien… Je… On… On a apparemment pris un raccourci, haha ! »
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Je vois à sa tête qu’il ne comprend pas bien où je veux en venir.
« Ed… Je suis enceinte… »
Je ne peux m’empêcher de sourire. Cette nouvelle me stresse énormément, mais elle me rend heureuse en même temps.
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Et visiblement, je ne suis pas la seule à m’en réjouir.
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« Sérieux ? Sérieux ?! Je vais être papa ?!! Trop cool ! »
Sa réaction me soulage. Si en plus il n’en avait pas voulu, je vous explique pas l’embrouille… Et il aurait eu raison, quelque part, ça ne fait pas longtemps que nous sommes un couple…
Il se lève et m’embrasse amoureusement la joue.
« On va être de supers parents, tu vas voir… »
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J’espère qu’il a raison…
Depuis qu’Edward n’est plus là, la maison me semble un peu grande, et surtout, un peu vide. J’avais beau me plaindre de sa trop grande joie de vivre bruyante, il occupait l’espace à sa façon. Et puis… je n’ai jamais vécu sans lui. Je n’aurai jamais pensé dire ça un jour, mais il me manque, et je me sens seule.
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Oh, pourtant, il n’est pas loin, mais il ne vient pas aussi souvent que je le voudrais. Et puis même… ce n’est plus la même chose. Je me concentre comme je peux sur mon travail, mais ça reste difficile.
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Oui, même à la maison. Quand on dirige (ou presque) un labo, les vrais jours de congés n’existent pas. Et ça me va très bien comme ça.
Je pense que je peux comprendre, intellectuellement, ce qui a poussé Edward à partir. Solange lui apporte un type d’affection particulier, que je ne comprends guère, certes, mais qui semble beaucoup lui importer. Je respecte. J’ai toujours trouvé l’amour absolument futile et sans intérêt, mais je peux comprendre que ça puisse intéresser les autres. Il était inutile que je m’oppose à ses désirs. Et même si je ne comprends pas totalement, ça ne m’empêche pas de souhaiter qu’il soit heureux.
Tout ça pour dire que finalement, la solitude ne me réussit pas tant que ça. Et… Qu’est-ce que c’est ? J’entends des aboiements devant la maison. Je me lève de mon siège, enfile une tenue plus légère pour supporter le passage de l’air climatisé de ma maison à l’air lourd d’Oasis Spring, et sors. Et là, je vois le plus adorable des petits chiens devant chez moi… Avec une grande prudence, je m’approche et le caresse.
« Eh bah alors petit père, qu’est-ce que tu fais ici… ? »
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Il aboie joyeusement et frotte sa tête contre mes mains. Je sens la glace autour de mon cœur fondre instantanément, et je ne résiste pas à le prendre dans les bras pour le cajoler un peu.
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Je reconnais cette race, c’est un Shiba. Vous ne trouvez pas qu’on dirait un petit renard ? Cependant, il doit appartenir à quelqu’un, forcément. Je scrute le paysage autour de moi, mais c’est désert. Il se serait enfui ? Je le pose donc, pour voir quelle direction il va prendre.
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La réponse est : la porte ouverte de ma maison. Bon… qui suis-je pour l’en empêcher ? Je resterai attentive si j’aperçois des annonces à propos d’un chien disparu, on ne sait jamais, mais j’avoue que je ne serais pas contre une présence de plus dans la maison, surtout si elle est animalière… tellement moins d’inconvénients qu’avec un humain.
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Je décide quand même de le nommer, même si c’est temporaire. Je vous présente donc Zippy.
Dans l’après-midi, j’ai reçu la visite d’Edward et Solange. Apparemment, ils ont quelque chose à m’annoncer, si j’en crois le ventre légèrement proéminant de cette dernière…
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« Je vais faire comme si j’avais rien vu et je vais vous laisser parler, d’accord ? dis-je avec un sourire.
— Merci, sœurette. »
J’ignorais qu’une telle annonce pouvait tenir tant à cœur… Je les invite à entrer, et ils s’assoient tous les deux sur les fauteuils.
« Alors, voilà, Victoria… On… On va être parents. C’était pas prévu, mais bon…
— Oui, mais j’espère que tu ne trouveras pas qu’on va trop vite et que tu… accepteras de le ou la voir ? »
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Mais pour qui est-ce qu’ils me prennent ? Enfin, surtout Solange, avec sa dernière question ? Je suis quoi, un monstre ?
« Je suis contente pour vous, surtout si vous, vous êtes heureux. Je me fiche un peu des enfants de manière générale, mais… »
… Puisque celui-ci partage mon sang, je me ferais un devoir de le protéger.
« … Ouais, c’est cool. »
Ils sont restés un moment, et j’ai pu rattraper un peu le temps perdu avec Edward. Je lui ai présenté Zippy, et il a commencé à essayer de me taquiner sur le fait que je remplace un éventuel homme par un chien.
« Ed, je t’ai déjà dis mille fois que ça ne m’intéressait pas tout ça, tu m’écoutes quand je parle ?
— Oui, pardon… ! »
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Il m’a lâchée, ensuite. Je me suis un peu énervée, mais en même temps, en quoi est-ce si dur à comprendre que je ne fonctionne pas comme la majorité des sims ? On ne va pas en faire toute une histoire, non ? Bref.
Peu avant qu’ils ne partent, Solange m’a proposé de toucher son ventre pour sentir le bébé bouger. Je n’ai pas été très à l’aise avec l’exercice, mais je l’ai fait. Et dire qu’il y a un futur petit sim là-dedans…
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rewindthetimee · 9 months
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À LA CROISÉE DES CHEMINS—Foule 3
Saison : Printemps
Lieu : Centre-ville
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Adonis: ………
(... C’est embarrassant. Je ne sais pas comment m’y rendre.)
(Aujourd’hui, Sakuma-senpai et les autres sont censés se retrouver dans une salle de concert souterraine pour y faire une représentation… Je pensais y aller pour en faire une référence future.)
(À ce rythme, je ne suis même pas certain de trouver l’endroit exact. Est-ce que j’aurais dû demander à Hasumi-senpai ou à quelqu’un à d’autre de me faire un plan ?)
(... Mais tout le monde semble si occupé ces derniers temps.)
(Parfois, ils me contactent et je les accompagne pour leurs leçons, mais… La seule raison pour laquelle ils se donnent la peine de me parler, c’est parce que Sakuma-senpai leur a demandé de le faire.)
(Ce n’est pas comme si nous étions amis. Ils ont leurs propres problèmes à gérer, je ne devrais pas m’imposer à eux.)
(Mes grandes sœurs aussi s’énervent quand je les embête alors qu’elles sont plongées dans leur travail.)
(Et en m’interdisant de le faire, j’ai perdu l’occasion de leur parler… Ça ne va pas. Malgré tous mes efforts, je reste bien trop nerveux face à des personnes que je ne connais pas.)
(C’est bientôt déjà l’heure du concert, je ne peux pas me permettre d’appeler Hasumi-senpai maintenant.)
(S’ils sont déjà sur scène, il ne répondra de toute façon pas.)
(Mais à part eux, je ne connais personne d’autre…)
(Je me demande si les gens ont peur de moi à cause de mon physique. J’ai l’impression de ne pas réussir à m’intégrer.)
(Sakuma-senpai s’est donné la peine de nous présenter, alors… Devrais-je me montrer plus entreprenant avec Hasumi-senpai et les autres, chercher à mieux les connaître ?)
(Mais Hasumi-senpai et moi ne sommes pas de la même année. Nous n’avons pas beaucoup d'occasions de nous voir à Yumenosaki.)
(Oogami ne s’y rend que rarement, et quand j’essaie de m’approcher de lui, il me lance des regards noirs. Je crois qu’il ne m’aime pas vraiment.)
(De plus, j’ai du mal à amorcer la conversation. Si nous appartenions au même club, ou si nous faisions partie du même groupe, peut-être aurais-je moins de difficultés à leur adresser la parole.)
(Je pensais vivre plus librement après avoir échappé à la tyrannie imposée par mes sœurs.)
(J’ai l’habitude qu’on me dise quoi faire, qu’on me mène à la baguette. Livré à moi-même, je ne sais pas quoi faire.)
(Suis-je voué à errer en tant qu’étranger, sans foyer ni nulle part où aller ?)
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Souma: Bien le bonjour, Monseigneur. Comment vous sentez-vous ?
Adonis: …? C’est à moi que vous parlez ?
Souma: Affirmatif. Vous paroissez perdu, si je puis oser. Je puis vous servir de guide, si vous le désirez.
Adonis: Oh… C’est très gentil de votre part, merci.
Souma: Que nenni, ceci n’est qu’une coïncidence. J’ai laissé quelque chose à l’école, et étais en chemin pour le recouvrer.
Je vois que vous estes habillé du mesme uniforme que le mien ; je présume donc que vous estes l’un de mes pairs. Il est bien naturel de s’entraider.
Vous savez ce que l’on dit : “Nécessité fait loi.” [1]
Adonis: … Je suis désolé, je ne comprends pas ce que vous essayez de dire.
Souma: Ah, toutes mes excuses. Ma manière de m’espraindre [2] est, semble-t-il, considérée comme archaïque par les autres et les laisse bien souvent déconcertés ! Ha ha ha ! ♪
Adonis: Non, c’est juste que je ne maîtrise pas encore très bien le japonais, donc j’ai du mal à comprendre.
Souma: Vous ne le “maîtrisez pas très bien” ? Vous estes bien trop modeste. Vous parlez tout en souplesse, et bien plus aisément que moi-mesme.
Adonis: …
Souma: Mh ? Eh bien, quelque chose décore mon visage ?
Adonis: Non… Désolé si je fais erreur mais, est-ce un katana là, à votre ceinture ?
Souma: Oui, est-ce si estrange ? Mais c’est bien vrai : il s’agit d’un tachi, transmis au sein du clan Kanzaki de génération en génération. Voyez, le magnifique motif de la lame… ♪
Adonis: Ouah… Incroyable, c’est la première fois que j’en vois un. A-alors vous êtes un samouraï ?
Souma: Mh ? Eh bien, je descends d’une grande lignée de guerriers… Il ne serait pas erroné de me qualifier moi-mesme de guerrier ou de samouraï.
Cependant, je manque encore d’expérience ; je n’ai nul droit de me vanter de ce titre.
Adonis: Non, pour moi, il n’y a aucun doute : vous avez une épée, vous êtes forcément un samouraï. On m’avait pourtant dit qu’ils n’existaient plus que dans les films…
C’est génial… Donc, ils existent encore bel et bien ?
Souma: Haha ! Effectivement, les ères Sengoku et Edo ne sont pas si lointaines. Je suis persuadé que vous pourrez mesme apercevoir un ninja dans les alentours, si vous avez l'œil.
Ce pays s’est si rapidement modernisé… Et pourtant, il demeure une terre de guerriers.
Adonis: E-est-ce que je pourrais prendre une photo avec vous ? Excusez mon impolitesse, mais j’aimerais que tous ceux de mon pays natal le sachent !
Souma: O-ohh… ?
Adonis: Et si possible, j’aimerais aussi votre autographe ! Au nom de Otogari Adonis-san, s’il vous plaît… !
Vous sauriez l’écrire ? Oh, mais je n’ai ni encre, ni pinceau de calligraphie sur moi…
Souma: Mhh… Adonis-dono, c’est cela ? Je ne comprends pas vraiment, mais c’est bien la première fois que l’on requerre mon autographe. C’est quelque peu embarrassant. ♪
Oh, mais je suis une idole maintenant, il est vrai… Quelqu’un allait bien finir par me le demander tost [3] ou tard.
Ce moment tant attendu est enfin arrivé, et pourtant me voilà tout tremblant.
Oh, si seulement j’avais demandé à mon professeur de calligraphie de m’aider à forger une signature convenable…
Hum, où voudriez-vous que je signe ?
C’est bien malheureux, mais je ne suis encore qu’un novice… Je n’ai pas de shikishi [4] sur moi.
Adonis: Qu-qu’est ce qui fonctionnerait le mieux… ? Peut-être ma chemise ? Attendez, je la retire sur le champ !
Souma: Oh mes aïeux, en public…? J-j’imagine que le “konbini” non loin d’ici doit seürement vendre des shikishi, je m’en vais nous en procurer un de ce pas.
Ne vous découvrez pas de la sorte sans raison, Adonis-dono.
Traduction FR : Yunaël
Correction FR : Rewind
Traduction anglaise : Soph
Ici, Souma utilise l’expression “Sodefuri au mo tashou no en” (袖振り合うも多生の縁), ce qui signifie que chaque rencontre est prédestinée. Il s’agit originellement d’un proverbe bouddhiste parlant de karma et de destin, expliquant que ce que nous considérons comme des “coïncidences” ou des “chances” sont en fait le résultat de nos vies antérieures
Ancien français pour “exprimer”
Ancien français pour “tôt”
Le shikishi est une planche cartonnée aux bords dorés. Ils sont généralement utilisés comme support par les illustrateurs, car il absorbe bien l’encre
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e642 · 11 months
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Je ne suis pas triste ce soir. Pas heureuse non plus. Je n'arrive pas à dormir, comme à peu près tous les soirs. Je profite d'être seule dans mon lit. Le fait de côtoyer quelqu'un ne m'aura pas voler le plaisir d'être seule et ça me rassure. J'ai toujours tendance à penser que lorsqu'on dédie un peu de notre temps, de soi, de notre safe place à quelqu'un plus qu'aux autres, notre confort se déplace. On choisit l'option de facilité que constitue l'autre car l'autre comble, l'autre colle, l'autre colmate les bribes de moments vacantes, l'autre réconforte aussi. Avec l'autre on se laisse distraire, la plupart du temps, on oublie pourquoi on travaille d'arrache-pied à se satisfaire de nous. Nous comme un je, pas nous comme toi et moi. Le fait que je préfère toujours autant ma présence à celle des autres est d'un réconfort innommable pour moi. Le fait de ne pas aimer aussi. En fréquentant ce garçon, j'ai eu peur de réaliser que des efforts qui se chiffrent en année pouvaient voler en éclat. Or non. Peut-être aussi que tous ses manquements me permettent de voir que c'est une énième interaction absolument pas rentable d'un point de vue richesse. Mais à vrai dire, je n'ai pas l'impression qu'il y ait grand monde qui m'apporte quoique ce soit. L'amitié est une notion qui m'apparaît de plus en plus floue. Je ne sais pas vraiment si j'ai d'amis ni ce que c'est d'en être un. Est-ce que c'est quelqu'un que l'on voit souvent ? Ou plutôt quelqu'un à qui parler ? Ou alors quelqu'un avec qui on rigole ? Ou quelqu'un avec qui on ne se prend pas la tête ? Un mélange certainement, c'est la réponse logique. Je n'ai pas cette déclinaison auprès de moi cependant, c'est ce qui me pousse à me questionner. Sans doute que, comme pour l'amour, je bloque l'amitié. Ne me découvrant pas d'un souvenir ou d'une douleur. Comme toujours, j'apprécie presque de manière malsaine entretenir des relations qui pourraient s'arrêter du jour au lendemain sans que cela ne me crée ne serait-ce qu'une grimace. Je ne veux pas nécessairement de mes études supérieures à venir, en revanche, j'ai envie de partir loin. Peut-être que j'ai envie de provoquer le manque en perdant ce que j'ai actuellement. Me prouver que tout n'est peut-être pas si insipide et délavé. Je ne sais pas. J'ai la crainte enfouie de découvrir que je peux très bien vivre sans personne que je connais. Que le manque de l'autre ne se fera sentir qu'en tant que politesse pour assurer les liens et non en tant que réelle douleur due à la prise de conscience. Au fond, j'ai envie de savoir si je suis une enfant pourrie gâtée, je ne sais pas me satisfaire de ce que j'ai parce que j'ai trop ou parce que je n'ai pas assez ? Il n'y a qu'en m'échappant que je le saurai. J'aime à me dire que je peux être personne aux yeux de personne. Que c'est possible. Qu'il y a bien un jour où je ne croiserai nul visage familier. Où je devrais faire l'effort d'aller vers l'autre. Où je serai confrontée à ce que les autres sont confrontés avec moi: l'inconnue.
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misskaraba · 1 year
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L'attachement
J'ai toujours pensé que j'étais une fille solitaire qui se complaisait dans sa solitude, et c'est vrai. J'aime être seule, mais c'était avant que je le sois réellement. Non pas que la solitude soit pesante, au contraire elle est agréable mais comment dire...
Mise en contexte
Cela fait un an que je vis dans un autre pays, et comme ceux qui ont déjà quitté le lieu où ils avaient grandi, le changement ce n'est vraiment pas le top, au fil du temps a cause de la distance j'ai commencé à perdre le peu d'amis que j'avais. De base j'étais une solitaire et maintenant se trouver loin de ceux à qui on a été proche c'est un comme se perdre sur une planète extraterrestre. Tout était bizarre et je comparaît tout de là où je venais versus la terre qui m'accueillait.
L'adaptation
En plus d'un nouveau pays, de nouvelles personnes et surtout une nouvelle langue. J'ai du prendre sur moi pour vivre tout ça, sans compter le stress, la peur de l'inconnu et tout les trucs malsains pour le mental qui vont avec. Et j'ai du me débattre pour m'ensortir et trouver un semblant de sérénité. Et je peux dire que j'ai fait de mon mieux dans les lieux où je fréquentais on peut maintenant me reconnaître, sans réellement que je sois connue, je me suis faite une seule amie et de même nationalité que moi après plus de 8mois. Tout en effet était parfait.
Routine
De base je suis quelqu'un de casanière donc, cela été facile pour moi de prendre mes marques là où je vivais, je sors généralement une fois par semaine, je me réveille entre 10h et midi, je m'endors a partir de 4h du matin, sans aucune vie sociale, encore une fois cela a un semblant de perfection tout a fait rassurant et ça me plaisait, quand j'avais un peu mal au dos ou, j'étais essoufflée en gravissant les marches je savais qu'il était temps pour moi de sortir prendre un peu l'air, et dans ces moments je marchais environ une petite heure puis je rentrais dans mon petit chez moi bien douillet.
Rencontre
C'est dans l'unes de mes petites promenades que j'ai rencontré ce jeune homme ( parce qu'il y en a toujours un) je ne sais pas réellement ce qui s'est passé mais il m'a plu d'une certaine manière. Il était sur le lieu de son travail, moi je marchais tranquillement aspirant dans tout mes pores la tranquillité qui émanait de cette rue déserte, quand il m'a interpellé, je me suis arrêtée mine de rien il m'a demandé mon nom un peu surprise, je lui ai dit comment je m'appelait, et c'est la qu'il m'a dit qu'il allait m'ajouter à ses amis de Facebook, c'était drôle, et j'ai souris. Je lui demandé le sien sachant qu'il serait plus facile pour moi de le trouver sur Facebook vu que le prénom que je lui ai donné n'était pas celui de mon Facebook et celui de mon compte aurait été un peu difficile pour lui de l'écrire dans sa langue maternelle. Voyant que j'avais mon téléphone en main il a préféré me donner son numéro pour faire plus simple.
Incompréhension
C'était bizarre et comme je l'ai mentionné plus haut ça m'a plu.
Bizarre pourquoi:
L'aspect désinvolte de la situation m'a charmé, il était là au calme sur son lieu de travail, face à ses collègues et très sûr de lui, il est allé droit au but sans faire palabres quoi!
Pourquoi la scène m'a fait plaisir :
J'ai aimé ce qu'il dégageait, j'ai rigolé, je n'ai pas été réticente, et après un an j'ai remarqué que quelqu'un m'a vu. J'aime passer incognito, mais quelque fois j'aime que quelqu'un ait remarqué que je fais l'invisible et c'était cela, c'était rafraîchissant de voir que quelque de mon âge me regarde dans une petite ville où se montrer gentil et devenir un pervers il n'y a qu'un pas. J'ai aimé cet échange. Cela a refait mon après-midi.
L'attachement
Étant donné que je n'ai que son numéro et son prénom. Je ne pouvais lui trouver sur les réseaux et dire que j'ai cherché c'est peu... Mais je l'ai quand même écrit, vu que c'est moi qui ai son numéro ce qui ne voulait rien dire parceque c'est lui qui m'a adressé le premier, pendant que j'y pense je me demande si je n'aurais pas du attendre quelques jours avant de lui parler bref, ce qui est fait est fait comme on dit. Ce que je trouve un peu saugrenue c'est mon attitude parceque de base je ne suis pas vraiment cool face aux inconnus, on me reproche même d'avoir mauvais caractère et l'air toujours énervé, face a lui, j'ai été aimable, souriante et lui ai donné mon numéro de bonne foi.
Je suis le genre de personne très méprisante dans le sens que je ne regarde pas ton mur, je mets rarement de statut, tu m'écris en ce moment je te réponds l'année prochaine, genre je suis le vrai profil fantôme. Voilà que je me suis mise a attendre ses sms, j'ai désactivé le mode ne pas déranger, je vérifie mes notifications tout ça le premier jour, ensuite on ne s'est plus parler. Et quelqu'un que je connais a peine dont j'ignore encore son nom de famille commence à me manquer, il est devenu celui dont je vérifie le profil chaque quart d'heure j'étais même prête à faire des statuts visés, tout ça après une seule discussion d'autant plus il y avait rien d'anormal on faisait seulement connaissance. On s'est parlé puis quelques jours plus tard, c'est moi qui l'ai écrit. Parceque je n'arrêtais pas de cogiter, en cherchant à savoir s'il s'est passé quelque chose de mal, si j'ai dit quelque chose de mal, s'il a été sanctionné dans son travail parcequ'il a parlé à une passante, s'il me trouvait ennuyeuse... Mais il s'avère que je ne lui ai pas demandé tout ça parcequ'il n'est pas encore ce que je considérerais comme un ami, se serait a la limite chelou, vu que lui posait déjà plein de question alors qu'à la base c'est lui qui a voulu me connaître. Voilà on ne s'est parlé que deux fois, et je pense déjà à lui. Je me rends compte a quel point ça m'a manqué d'avoir un ami et je ne peux pas lui dire ça non plus vu qu'on se connait a peine, il ne faut surtout pas paraître trop collante au risque de faire fuir mon premier éventuel ami depuis un an. Je pense même a reprendre mes cours juste pour parler un peu mieux et essayer de maîtriser cette langue étrangère qui veut me tuer! Ou mieux encore essayer de me libérer de ce début d'attachement maladif que j'ai envers cette personne quasi inconnue, parceque je n'ai jamais connu cette partie de moi.
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nos-nouveaux-espoirs · 9 months
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à toi
Je me le promets. Je me le promets pour de vrai.
Je me promets de te laisser partir. Je me promets de te laisser t’en aller, comme tu me l’as demandé.
Cela fait des semaines, des mois, plus d’une année que je mène une lutte contre moi-même, entre le cœur et la raison. Quand l’un te veut auprès de lui, l’autre me supplie de te laisser partir. De te laisser appartenir au passé, là où tu as existé et brillé si fort qu’un futur sans toi me semble impossible.
Oui, on s’est aimé fort, si fort, peut être un peu trop fort pour ce monde qui a pourtant besoin de douceur et de calme. Les tempêtes ne peuvent pas durer éternellement, elles ne doivent être là qu’un temps. Et toi tu as été là, tout près de moi, à raviver la flamme et l’essouffler l’instant d’après.
Je ne t’en veux pas. Nous avons fait du mieux que nous pouvions pour nous aimer correctement. Nous avons affronté des tempêtes trop violentes, trop destructrices, qui ont surement eu raison de nous. Mais au-delà de tout, c’est nous-même que nous avons dû affronter. Toi et moi, tes blessures et les miennes. Deux cœurs qui s’aiment, mais qui s’aiment mal.
Je n’oublierai jamais à quel point tu m’as rendu heureuse. A quel point t’avoir rencontré a bouleversé mon existence car il n’y a qu’auprès de toi que je me sois sentie aussi vivante. Tu m’as appris à sourire, à rire comme jamais je n’avais pu le faire avant toi. Tu as été mon oxygène, et sans aucune difficulté je peux le dire ; tu as été ma raison de vivre. Quand tout mon monde s’est écroulé, je n’avais plus que toi, je ne voyais que toi. Tu m’as redonné de l’élan quand je ne savais plus courir, tu m’as redonné des raisons de rire quand je me terrais dans le silence.
Jamais je n’oublierai les sentiments que j’ai éprouvé pour toi, à quel point ils étaient forts et intenses et de quelle manière j’aurais tant voulu continuer à t’aimer. Souvent je pense à ce qu’on aurait pu être si on avait lutté encore un peu plus contre la vie. Mais la réalité, c’est que cette séparation était nécessaire pour nous permettre de nous connaître, pas en temps que couple, mais en tant que personne. Toi avec toi, moi avec moi.
Car en dépit de tout l’amour que tu m’as apporté et de tous les sourires que j’ai pu t’adresser, je me souviens maintenant des larmes, des cris, de mon cœur qui s’est brisé à maintes reprises quand je voyais notre amour se détruire sans que nous puissions faire quoique ce soit pour stopper sa chute. Nous n’étions pas assez fortes pour lutter contre ça, ou peut-être que nous ne devions finalement pas être « la personne ». Peut-être que le bonheur est ailleurs. Auprès d’une autre âme, auprès d’un autre cœur, auprès d’un autre corps.
Ces mots sont durs à écrire et pourtant, je me dois de les accepter. Parce qu’ils reflètent ta réalité. Tu es partie, tu es partie quand je te suppliais de rester. Tu m’as laissé seule alors que j’avais tant besoin de toi. Tu m’as dit que je n’étais peut-être pas l’amour de ta vie, et que tu n’arrivais plus à me considérer comme tel. Tu m’as dit que tu revenais sur toutes tes paroles car elles avaient été prononcées quand tu m’aimais encore. Sans rien dire, tu venais de tout dévoiler. Tu ne m’aimais plus, tu ne m’aimes plus. Ta vie est ailleurs, auprès d’une autre, alors que j’attends inlassablement ton retour, me persuadant que tu ne fais pas partie de ces âmes à chuchoter des promesses sans les penser au plus profond de ton être. Mais la réalité c’est que tu es comme ça. Tu fais partie de celles-là.
Je ne t’en veux pas d’avoir tourné la page. Je m’en veux d’avoir été assez folle de toi pour croire que tu aimais de la même manière que moi. Parce que quoiqu’il arrive, quoiqu’il puisse se passer, c’était toi, ça l’est et ça l’aurait toujours été. Car tu aurais toujours été mon choix. Toi.
Mais je me promets de me choisir, cette fois. Quand toi tu ne l’as pas fait, quand toi tu m’as délaissé et que tu as décidé de t’en aller. Je me promets de me choisir assez fort pour ne pas oublier à quel point notre histoire, certes passionnelle, était accompagnée de trop d’orages.
Pour me rappeler toutes ces fois où tu n’as pas su me faire confiance. Toutes ces fois où tu me croyais capable d’entretenir de l’ambiguïté avec mes plus proches amis. Toutes ces fois où tu m’as demandé de changer, de cesser de me comporter comme je l’avais toujours fait avec eux. Toutes ces fois où tu ne m’as pas soutenu quand j’en avais le plus besoin, car ta peur du changement et de l’évolution étaient plus importantes que ma construction personnelle. Me rappeler de toutes ces fois où tu m’as fait me sentir comme une moins que rien car ta jalousie était justifiée, car fouiller dans mes affaires était banalisé, car ne pas me faire confiance alors que je te donnais tout n’était pas suffisant. Toutes ces fois où tu m’as fait sentir que j’étais un poids parce que je ne respirais pas la joie de vivre comme toi tu le faisais. Parce que j’étais anxieuse, rêveuse, et que je me questionnais sur ma propre existence. Toutes ces fois où j’aurais eu besoin que tu me soutiennes mais où tes blessures prenaient toute la place.
Pour toutes ces fois où je me suis sentie mal d’être qui j’étais, je me promets de me choisir, cette fois. Tu ne seras plus ma priorité. Tu ne seras plus ma fatalité. Si la vie doit se faire sans toi, elle se fera. Je ne quémanderai plus ton amour, je ne chercherai plus ton attention, je n’attendrai plus rien de toi, ni ta bienveillance, ni ton souci, ni ton amour. Je tournerai la page, et comme toi un jour, je me dirai « je ne l’aime plus ».
Tu resteras toujours au creux de mon âme, parce que tu as pris un bout de mon cœur en t’en allant. Mais j’arriverai à penser à toi sans m’effondrer parce que tu n’es plus là. J’accepterai que tu ais eu ta place dans ma vie à ce moment précis, mais que tu ne dois plus en faire partie.
Et puis, si un jour nos chemins se recroisent, je souhaite que ce soit dans de meilleurs conditions, pour une meilleure vie.
Mais je me promets de ne plus attendre ce moment. Je me promets de ne plus t’attendre, mon amour.
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sdaryane · 1 year
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Le décor à l’envers...
J’ai souvent tendance à dire que je ne suis pas comme les autres mais en réalité rien n’est plus ressemblant à un être quelconque qu’un autre être qui se dit différent du premier !
Je sais bien que je n’ai sans doute aucune excentricité ni aucune particularité qui mérite que l’on s’arrête sur moi ou bien que je demeure inoubliable aux yeux du commun des mortels. Toutefois, je refuse ce postulat et m’insurge quand on me parle « des gens » comme si je devais m’y apparenter ou les comprendre !
Malgré mon association évidente avec l’archétype de la femme traditionnelle et conservatrice, je me présente constamment comme étant décalée, exceptionnelle et unique ! Sur ce dernier point, je finis par penser que c’est bel et bien mon statut d’enfant unique qui m’oblige à insister sur ma singularité.
Pourquoi détestais-je autant que l’on me jette dans le pot commun ? Quel était ce besoin permanent de bénéficier d’un statut particulier aux yeux du reste du monde ? Avais-je une raison supérieure à ma conscience ou étais-je tout simplement imbue de moi-même et finalement narcissique ?
Pour être honnête, je n’avais jamais autant creusé le sujet ! Aujourd’hui, je me pose enfin ces questions car je traverse une crise émotionnelle et existentielle. Quelle est la différence avec toutes celles déjà traversées jusqu’ici me direz-vous ? Eh bien, tout simplement que l’âge avançant je m’aperçois que je gaspille trop de temps dans la mélancolie et la douleur. Il est temps pour moi de vivre enfin la vie que j’ai décidé de mener. Il est temps que je sois réellement heureuse et pas seulement forte. Il est temps que je vive mon texte sacré et que je me positionne définitivement au cœur de la cible.
Mais alors comment dois-je m’y prendre ? Décidément, je ne peux pas m’empêcher de me jeter à nouveau dans un tourbillon de questions…C’est comme si, chaque fois que je m’approchais de la solution le problème s’intensifiait…
Après tout, lorsque je réussi à défaire le nœud formé par mes colliers entremêlés je ne sais pas comment j’y suis parvenu alors je vais conclure que ce n’est pas le « comment » qui est important désormais, mais plutôt le « quand » !!!En effet, cela devient urgent. C’est vital pour moi de passer à l’étape suivante de ma vie. Je dois véritablement finir de me réaliser et vivre enfin cette liberté retrouvée. Je ne parle pas d’indépendance ni d’autonomie car ce sont des notions déjà acquises mais bel et bien de paix intérieure que seul un être totalement libre d’entraves et de carcans peut ressentir.
C’est cette face cachée de l’iceberg que je dois découvrir, l’envers du décor qui me permettra d’atteindre mon vrai moi et d’être enfin celle dont je rêve depuis toujours. Cet être parfaitement équilibré, serein et dénué d’ondes négatives car il se crée son propre bonheur…
Comme dirait Marko avec son superbe accent albanais : « Bon chance » !
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desjourssans · 2 years
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Ces soirs-là, où la vie me rappelle, de façon délicate, saugrenue, presque imperceptible, que ça fait bientôt un an que ce « nous » n’est plus légitime.
Et j’y pense, sans vouloir y songer.
À ce chemin parcouru, ou plutôt devrais-je dire à ce chemin non parcouru.
Je pense à ces mots que je me disais il y a un an en remplissant ce foutu carnet « dans un an ça me paraîtra dérisoire cette peine, ça sera un souvenir lointain, ma vie aura tellement changé ». Et je le remplie encore, dix mois après, en constatant que rien n’a changé, ni qui je suis, ni le toi dans ma vie.
Enfin, le toi a changé. Incontestablement. On s’est recréé avec cette nouvelle réalité, on a appris à composer avec cette nouvelle définition de ce que pouvait être le toi et moi. Ce qu’on avait le droit de faire ou non, et on a franchi les barrières, inlassablement, même quand on constatait bien que ça marchait pas, que c’était pas une bonne idée, qu’on n’aurait pas dû, qu’on ne devrait pas. Mais on s’en est foutu, ou plutôt c’est comme si on pouvait pas faire autrement.
Mais si le toi a changé, si j’ai plus le droit de t’appeler « mon amour », te dire que tu me manques, te réclamer milles choses ou râler car je te voudrais moins indifférent, si je dois me faire à l’idée que tu en baises d’autres et pire que tu peux craquer pour une autre, l’amener au resto, lui dire des mots doux ; mais si tout cela a changé, oui, la présence du toi dans ma vie, bordel, ça, ça n’a pas changé d’un centimètre.
Tu es toujours là, au quotidien, à répondre à mes textos inutiles sur les drames banals de ma vie banale, sur mes indécisions vestimentaires, mes joies et mes doutes. Tu es toujours là pour me donner l’impression que je suis la fille la plus sexy de la terre quand je t’envoie ces photos dénudées de moi, comme si tu n’en voyais plus, si tu n’en voyais pas, des corps comme ça, et pourtant je n’oublie pas, soyons honnêtes, que potentiellement tu t’en tapes d’autres le week-end.
Tu es toujours là, au quotidien et ma vie n’a pas avancé d’un chouïa. Ça va venir, je n’en doute pas. À vrai dire j’ai l’impression que je progresse. Mais j’ai cette impression parfois, puis je fais dix pas en arrière et je me retrouve à nouveau en train de ne plus savoir pleurer tellement la vie me paraît fade et sans intérêt. Je veux plus me lever et je m’afflige sur mon sort, je me dis que je préférerais crever là, sur-le-champ, parce que j’ai pas envie d’exister, j’ai pas envie de me battre contre ces insanités de la vie, ces moments difficiles à passer, j’ai pas envie de m’acharner dans un travail qui me plairait pas à ne même plus voir que ma vie défile sans que je sois en train de la vivre et de tout un coup prendre conscience que je suis en train de crever sans avoir réalisé un seul de mes rêves. Et puis je culpabilise, je pense à ma mère, à ma grand-mère, et je me dis que je devrais pas penser ça. Je pense à tout les gens qui ont une vie de merde, bien pire que la mienne, qui est pas si minable finalement, et je me dis que je suis pas légitime. Mais après tout s’ils acceptent cette vie de merde, est-ce que je dois l’accepter aussi ?
Mais là, en ce moment, ça va.
J’ai l’impression que c’est depuis ce gars. Je sais pas, il m’a fait un truc. Il m’a retourné la tête un peu tu vois ? Pas dans le mauvais sens, pas comme tu me l’as retourné toi. Mais il m’a fait me rendre compte que je n’étais plus que l’ombre de moi-même, que j’étais loin de devenir ce que je voulais être à dix-huit ans et qu’en vérité ça appartenait qu’a moi de faire tous ça. Que je laissais la vie prendre le contrôle de la mienne. Et il a rien dit tu sais ? Vraiment rien, il a fait qu’écouter, mais écouter comme personne l’avait fait et peut-être qu’au final c’est de ça dont j’avais besoin.
Bref, il y a certains soirs où je pense à ça plus que les autres soirs. Et c’est étrange. Parce que tu me manques, mais je n’ai aucune envie que tu reviennes. Et en même temps, j’en crève d’envie, tu sais. 
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Une porte ouverte avec une poignée dorée qui ressemble à un oiseau au corps long, les petites ailes battant furieusement pour supporter son poids. La ville se reflète dans la vitre. J'aime regarder la ville dans les reflets. Dans les flaques d'eau. Dans le petit miroir de poche. Les yeux trahissent. Les reflets déforment et disent une autre vérité. Refractée à l'infini. Ce n'est pas moins réel. Un trouble certain à faire la part des choses. Je saisis tout, surtout que les yeux mentent. Que je ne peux pas faire confiance. À moi ni à personne. Je veux tout voir. Les illusions, les rêves, les hallucinations. Disent quelque chose. Qui est vrai. Il faut choisir à qui confier ses sens. Je ferme les yeux. La porte se referme et l'oiseau s'enfuit dans le ciel. Je veux arrêter de me faire du mal. Je me filme pratiquement tous les jours. Une minute ou deux. C'est un journal qui bouge. Je ne parle pas, je regarde vivre le corps et le visage. Je cherche à comprendre autre chose. Quand j'écris, c'est pour saisir le noir. Les pensées dans la boîte où la lumière ne passe pas. J'ouvrirai mon crâne et beaucoup d'encre coulera. Écrire, filmer, c'est le même mouvement. Les expériences limites aussi. Celles-là sont pour les émotions. Je suis hantée par l'idée que je saisis tout, mais que je ne comprends pas.
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mrlafont · 1 year
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Plus loin je vais dans ce que je crois être ma voie, plus je me sens exilé. Exilé de la source, de l’origine, de moi-même. Et je me demande si je ne serais pas en train de me tromper de chemin. L’impression que toute ma vie est suspendue, en attente. C’est cette ville et cet appartement que je ne peux pas blairer, qui ne me disent rien du tout. Je me demande où est-ce que je pourrais bien aller quand j’aurais terminé ici. Je ne me vois nulle part. Je pense souvent, en ce moment, à tout plaquer, changer de métier. Ce n’est pas le métier que je n’aime pas, c’est ce que la société en fait. J’éprouve, en ce moment, un besoin de confort, de sécurité, d’abandon serein. Or c’est tout le contraire qui m’arrive : l'apprentissage d’un métier difficile qui me pousse à surmonter mes faiblesses (ce n’est pas un mal mais cela reste éprouvant), le fait de vivre seul, sans famille ni amis, dans une ville que je n’apprécie pas, et le fait qu’à côté de cela j’éprouve un ennui intranquille que je ne parviens pas à surmonter. Dans les autres boulots que j’ai fait auparavant, la responsabilité étant moindre, le travail en lui-même étant peu exigeant, vite appris, peu demandeur en initiatives, peu stressant, je me sentais davantage libre mentalement. Je ne sais toujours pas ce que je désire vraiment en vérité. Je sais que j’ai dépassé cette illusion qui me faisait croire que je pourrais arriver à une sorte de métamorphose par le succès de mes entreprises, et qu’au contraire la débauche serait un état invivable. Tout me semble désormais relatif, et je ne sais plus très bien où se trouve le désirable. J’ai compris également qu’il importait peu que je fasse quelque chose ou non de ma vie, l’essentiel étant mon état intellectuel, ma façon d’appréhender mon existence, ma pensée, mes croyances. J’ai acquis la certitude qu’il n’y avait que moi qui comptais, et que je n’envisage pas un futur où je ne suis pas, dans ce que je fais, en quelque sorte le maître. Peu importe ce que je fais, je veux décider comment je veux le faire. Je veux être maître de cette décision. Et je crois comprendre que mon épanouissement et mon bonheur dépendent de cette condition. Le vrai problème dans tout cela est la question du quoi. Quoi faire ? Je n’arrive pas à croire qu’il puisse y avoir quelque chose à faire dans ce monde. Pour résumer : toujours la même frustration face à mon sentiment quasi omniprésent d’ennui, le doute persistant quant à mon avenir professionnel. L’impression, je dis bien l’impression, que je passe à côté de ma vie, que... Que rien. Marre de répéter toujours la même chose. Que je ne vis pas, que j’ai tant à donner, que que que... Tu sais ce que tu as à faire.
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