Tumgik
#malvenu
equipe · 28 days
Text
Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
58 notes · View notes
likielandco · 9 months
Text
Tumblr media
Hey petit fandom de Kaamelott,
J’ai reçu le message suivant aujourd’hui et j’y réponds publiquement parce qu’il m’a blessée et aussi parce qu’en relisant bien, il m’accuse d’être malhonnête, alors on va remettre les points sur les i comme on dit:
J’ai commencé il y’a quelques jours à poster mes fanarts digitaux, dont je suis très fière et qui m’on pris beaucoup de temps, parce que je suis perfectionniste et je veux recapturer parfaitement l’image que je transforme en digital. Je veux voir ma vision dedans.
J’ai caché le nom de la personne qui m’a envoyé ce message, parce que je ne veux pas de conflit ni lui ramener la vindicte des autres dessus, mais par contre, je refuse de me laisser faire ou de me faire gaslighter.
Évidemment que mes dessins sont produits grâce à de l’intelligence Artificielle (AI), c’est assez évident (pour moi) en les voyant, mais je suis sûre que ça ne l’ai pas pour tout le monde et c’est pour ça que j’ai ajouté le tag « digital art » dans ces posts. Les rares qui ne l’avaient pas, l’ont maintenant.
C’est également pour ça que j’ai toujours, toujours, toujours mis le tag
« Do not repost without permission » car ce n’est pas comme si je cherchais la gloire ou la reconnaissance avec mes fanarts. Non, je voulais juste viber avec plus de personnes sur mon petit soleil Guenièvre, et mon Ship qui refuse de couler « Arthur x Guenièvre »
Je voulais aussi ajouter au fandom.
Donc, me dire que je « mens » et que je « prétends y avoir passé du temps » c’est incroyablement blessant et c’est aussi complètement faux. J’ai indiqué le tag « digital art » et j’ai passé du temps sur chaque art, ce n’est pas pas parce que c’est de l’AI que c’est facile à faire ou rapide d’obtenir le dessin parfait, surtout pour une perfectionniste et une hypersensible comme moi.
J’ai parfois passé des heures à retravailler plusieurs variations d’une image reproduite par l’AI, parce que le nez ou la bouche du personnage n’étaient pas ce que je voulais.
C’est donc incroyablement malvenu de ta part de juger mon travail, mes efforts et surtout mon éthique.
Visiblement, on ne se connait pas, et me dire que « j’ai l’air d’être sympa comme tout » n’efface pas le fait que tu m’accuses gratuitement d’être malhonnête.
Quant à la remarque insidieuse sur mon image et ma fic qui peuvent « backfire » très vite, je ne m’inquiète pas, merci bien.
Avant de faire de fanarts ou autre, je suis à la base une writer. Et ma fic LPDG ainsi que l’authenticité, l’amour et le labeur que je lui porte, parlent pour eux même.
Pour ce qui est des fanarts, je pense que je vais arrêter d’en poster pendant mon hiatus. Comme j’ai dit, ton message m’a blessé et c’est la dernière chose dont j’ai besoin en ce moment… avoir une joie transformée en une peine.
Si mes posts avec des fanarts ont blessés ou énervés d’autres artistes qui ont le vrai talent de dessiner « from scratch » comme ma merveilleuse @frenchublog ou @sloubs ou tout les autres talentueux dessinateurs du fandom de Kaamelott, je m’en excuse du fond du cœur.
A bientôt,
Lily.
31 notes · View notes
raisongardee · 9 months
Text
Tumblr media
“En Occident du moins, la Génération Y est dans une situation historique unique. C’est la première, il me semble, à qui des professeurs de ma propre génération ont simultanément enseigné à l’école et à l’université deux visions apparemment contradictoires de la morale. A cause de cette contradiction, livrés à eux-mêmes, ils ont parfois été désorientés, ont douté et, pire, ont été privés de richesses dont ils ignoraient jusqu’à l’existence. Le premier enseignement, c’est que la morale est relative – au mieux un jugement de valeur personnel. Ce qui signifie qu’il n’existe ni bien ni mal absolu. La morale et les règles qui lui sont associées ne sont qu’une question d’opinion personnelle et de hasard, "relatifs à" un cadre particulier défini, par exemple, par des origines ethniques, une éducation, une culture et une histoire. Ce n’est rien d’autre qu’un hasard de naissance. En accord avec cet argument, désormais une philosophie, l’histoire nous enseigne que les religions, les tribus, les nations et les groupes ethniques ont – et ont toujours eu – tendance à ne pas être d’accord sur l’essentiel. Aujourd’hui, la gauche postmoderne prétend même que la morale d’un groupe est uniquement destinée à lui permettre d’exercer son pouvoir sur un autre groupe. Dès que l’on a compris combien ses valeurs morales et celles de sa société sont arbitraires, il devient évident qu’il faut faire preuve de tolérance envers ceux qui pensent différemment et qui sont d’une origine différente. L’accent mis sur la tolérance est si prépondérant que, pour de nombreux individus, l’un des pires défauts est de se montrer prompt à juger les autres. Et, puisque nous sommes incapables de distinguer le bien du mal, la chose la plus malvenue qu’un adulte puisse faire est de donner des conseils pratiques à un jeune. Ainsi, une génération a grandi sans qu’on lui enseigne ce que l’on appelait jadis à juste titre le "bon sens pratique" qui avait guidé les générations précédentes. La Génération Y, à qui l’on a souvent rabâché qu’elle avait reçu la meilleure éducation possible, a en réalité souffert d’une grave négligence intellectuelle et morale. Les relativistes de ma génération et de celle de Jordan, dont un grand nombre sont devenus leurs professeurs, ont fait le choix de renoncer à des milliers d’années de savoir sur la meilleure façon d’acquérir de la vertu, considérant qu’il s’agissait de méthodes du passé "dénuées de pertinence", voire "oppressives". Ils étaient si doués que le simple terme de "vertu" semble aujourd’hui totalement démodé, et que ceux qui l’emploient passent pour des moralisateurs archaïques et suffisants.”
Norman Doidge, préface à Jordan B. Peterson, 12 règles pour une vie. Un antidote au chaos, trad. Sébastien Baert, 2018. 
12 notes · View notes
e642 · 7 months
Text
J'ai un peu mal au cœur ce soir. Il est lourd et imbibé de peine. Ou de frustration peut-être. Celle d'avoir fini tout ce pénible travail sur moi, de savoir ce que je vaux et mérite mais cependant rencontrer des personnes qui ne sont pas au même point. Malheureusement, on ne peut pas reprocher à quelqu'un de ne pas aller assez vite. D'autant plus que ce serait bien malvenu de ma part étant donné que ça m'aura pris des années. J'ai compris tellement de choses, je suis maintenant apte à aimer et à être aimée mais personne n'y est disposé. Je ne peux pas me résoudre à accepter moins bien parce qu'il n'y a pas mieux. Je suis reconnaissante envers moi de ne pas me laisser aller à cette facilité du désespoir. Mon cœur a été si longtemps vide, dénutri d'émotions qu'il ne peut que se remplir à nouveau. Bien que compliqué, je sens cette conjoncture possible. Je ne dois pas céder à la hâte et encore moins céder à l'idée de l'amour plausible. Je crois qu'il est bien plus simple de tomber amoureux de l'amour que d'une personne. On s'est tous fourvoyé au moins une fois sur ces deux notions si proches et si éloignées à la fois. Je réserve l'intégr (al)ité de mon être à quelqu'un qui sera en mesure d'en saisir la profondeur. C'est effrayant de sentir ce regain de vitalité parce que je ne veux pas retomber dans des cercles vicieux. Je me destine a des cercles vertueux uniquement. C'est difficile d'estimer la sanité de quelque chose ou de quelqu'un pour nous, d'opérer le juste tri pour ne garder que le bon pour nous. Je ne sais pas je dispose dors et déjà de la lucidité nécessaire pour ça mais je m'evertue à l'espérer tout de même. Il y a tellement de chemin praticable qu'on a vite fait de bifurquer sur le mauvais ou, du moins, pas le meilleur.
10 notes · View notes
topaazu · 7 months
Text
Tumblr media
❀ Fleurs d'Hyrule ❀
fandom : BOTW 🌿
ship : ZeLink 💚💙
rating 👓 : G
tags 🏷️ : first love, first kiss, fluff without plot
Tumblr media
summary 📖
Link, épéiste talentueux de dix-sept ans, n’a que trop conscience des responsabilités qui lui incombent. En tant que Héros, futur adversaire du Fléau Ganon, il se voue entièrement à ses missions martiales. Cependant, en compagnie de la Princesse Zelda, ce chevalier servant comprend que son cœur désespérément humain n’a que faire de ses objectifs. Et qu’il suffit parfois de quelques fleurs pour venir à bout des résolutions les plus sévères.
Tumblr media
oneshot (1.5k words) ✏️
« Les fleurs d’Hyrule ne se contentent pas d’être belles. »
La voix mélodieuse de la Princesse renforçait la douceur de ses mots : s’y dévoilait l’amour sincère qu’elle portait à ces terres, ainsi qu’aux trésors qu’elles abritaient depuis leur création.
Hyrule était l’une de ces merveilles auxquelles on s’habituait malheureusement à force de les voir. Pourtant, parée de vastes étendues aux mille couleurs, elle rayonnait littéralement d’une magie bienveillante que les divinités lui accordaient sans réserve.
Link, récemment promu chevalier servant de l’héritière, avait bien vite oublié l’admiration qu’il vouait à son lieu de naissance – ce, dès l’enfance. À ses yeux, seul l’entraînement alors dispensé par son père comptait.
Son destin de Héros. Ses innombrables responsabilités et les attentes démesurées que l’on avait posées sur ses épaules sitôt ses compétences hors norme avérées.
Il en avait renoncé à la parole, gorge nouée par l’appréhension. Il craignait tant de nuire à sa réputation en exprimant sa maladresse intérieure, qu’il avait accepté comme une évidence de cadenasser ce qui s’agitait en lui. Car, après tout, le blondinet n’en restait pas moins un adolescent perdu de dix-sept ans…
Bien sûr, il était conscient que seule sa mission importait réellement. Rien n’aurait dû surpasser l’image victorieuse qu’on avait peinte à sa place, exposée au centre de ses pensées, de chacun de ses songes. Il le savait, on le lui avait assez répété.
Dès lors, que faire des sentiments malvenus qui écrouaient petit à petit son cœur? Il ne l’aurait admis pour rien au monde, mais il se doutait que la future couronnée auprès de laquelle il évoluait n’y était pas étrangère.
Ces dernières semaines n’avaient pas été faciles, certes. Elle lui avait maintes fois fait comprendre à quel point sa présence la gênait, lui jetant à chacune de leurs rencontres des regards incendiaires, assortis à des paroles blessantes. Leur communication avait mis du temps à trouver son équilibre, et Link ne pouvait que se réjouir de la relation apaisée dont ils profitaient désormais.
D’une part, le changement d’attitude de sa protégée à son égard allégeait considérablement ses tâches quotidiennes. Il n’était plus question de lui courir après à travers le royaume, d'ainsi pousser sa fidèle monture à en parcourir la moindre parcelle afin de la retrouver…
Rongée par la déception profonde qu’elle éprouvait envers elle-même, sans surprise.
Néanmoins, une autre facette de sa personnalité que le chevalier ignorait détenir lui soufflait que la commodité avec laquelle il exerçait à présent était loin d’être la seule raison de son bonheur.
Non, il refusait de se l’avouer – même dans le secret de ses réflexions muettes.
Devant lui, Zelda babillait sans interruption tout en usant abondamment de l’appareil photo que renfermait sa tablette sheikah. Les clics à peine audibles résonnaient pourtant en Link avec force, tentant vainement de l’ancrer dans le moment présent. C’était à croire que la Déesse Hylia le forçait à ouvrir les yeux, à profiter de ces instants précieux, si rares, où la belle chercheuse s’autorisait à sourire.
Brusquement, le flot de son bavardage se tarit, suspendu par une découverte que l’épéiste s’empressa de contempler à son tour.
« Celle-ci… C’est une Princesse de la Sérénité. »
Plus bas, se balançant tranquillement sous la brise printanière, une fleur magnifique teintée d’un blanc pur et d’un bleu aussi vif que celui du ciel, tendait ses gracieux pétales vers les nuages légers. Ses feuilles, d’une égale délicatesse, préservaient sa beauté d’éventuels importuns venus du sol.
Afin de mieux la voir, les deux Hyliens se mirent à genoux dans les herbes hautes.
« Son espèce est menacée, malheureusement. Depuis quelque temps, nous les cultivons intensivement pour tenter de les sauver, mais… Leur nombre ne semble pas augmenter. »
Link osa se rapprocher un peu plus, quittant sa position de garde pour adopter celle de… camarade d’observation? Il n’avait aucune intention particulière, il souhaitait simplement écouter…
Était-ce la seule vision de ce végétal qui suscitait une nouvelle forme d’audace? Malgré ses réticences, qui s’éveillaient presque par automatisme, il se sentait comme… guidé. Vers elle.
Vers Zelda.
« Après tout, la Princesse est peut-être vouée à disparaître… »
La mélancolie reprenait sa place sur ses traits. Ses iris vert malachite se voilèrent tandis qu’elle les levait vers ceux, céruléens, de son compagnon. Ses lèvres pleines tremblèrent confusément, retenant la détresse qu’elle avait tant besoin d’exprimer.
Aussi, soucieux de préserver sa bonne humeur jusqu’alors solaire, Link esquissa un sourire. Si discret, si rapide, qu’il crut une seconde que la destinataire n’ait eu le temps de l’apercevoir. Heureusement, elle le lui rendit sans attendre, flattée par l’effort fourni – juste pour elle.
Aucun autre mot ne s’échappa. Au contraire, Zelda autorisa un silence agréable à les border, à peine troublé par les bruits de la faune et de la flore alentour. Les paumes sagement posées sur ses cuisses, elle se contenta de détailler le visage d’habitude impassible du blondinet.
Celui-ci entendit son palpitant s’emballer. Il déglutit avec difficulté, cruellement conscient de la couleur rosée qui s’épanouissait sur ses pommettes. L’Épée de Légende dans son dos parut soudain peser des tonnes. Son corps protestait contre la tornade qui tordait ses côtes et compressait ses poumons…
Était-il autorisé à ressentir de telles choses? À espérer qu’elles persistent un peu plus, juste pour profiter encore des traits de sa protégée?
Il ne voulait pas qu’elle disparaisse. Elle aurait beau prétendre qu’elle ne parlait que de l’espèce florale bicolore, elle ne pouvait tromper l’esprit de déduction de Link. Ses soi-disant échecs quant à l’éveil du Pouvoir du Sceau ne valaient rien face aux avancées titanesques qu’elle avait rendues possibles. Elle était autant précieuse pour son peuple qu’elle l’était pour…
Lui.
Il n’avait pas le droit de formuler un tel constat, surtout pas dans le refuge sacré de ses pensées! Il était le Héros, le maître de la Lame Purificatrice – celui qui combattrait le Fléau Ganon une fois le travail des autres Prodiges accompli…
Mais là, sous l’astre du jour qui les baignait de ses rayons, au sein d’une nature à la fois splendide et sauvage, une étincelle les traversa tous deux. Link, du haut de ses dix-sept ans, n’avait jamais eu d’amoureuse… ou d’amoureux. Il ignorait tout de ces émotions-là, des fameux papillons qu’on décrivait sans cesse.
Ce qui faisait battre son cœur était-il comparable à la passion que vouait Daruk à la nourriture du Village Goron? Son ami aurait peut-être été en mesure de l’aiguiller à ce sujet…
Il était seul face à elle, cependant. Il ne pouvait compter que sur lui-même et ses maigres connaissances en matière de sentiments.
« Tu sembles ailleurs. » constata alors Zelda en penchant la tête, intriguée.
Il retint sa respiration.
« Peut-être puis-je t’aider? »
Il expira, épuisé par la torture mentale qu’il s’infligeait. Ses responsabilités devenaient de plus en plus complexes à maintenir au premier plan de ses préoccupations…
« C’est laborieux de deviner ce à quoi tu penses, parfois. » reprit la jeune femme en passant une main incertaine dans sa longue crinière dorée. « J’aimerais tellement… »
Elle s’arrêta, ses propres joues habillées de rose.
« Tu sais, Link… Je… »
Dès que son prénom franchit la barrière de sa bouche, le concerné frissonna.
« Je t’apprécie beaucoup. Et je te suis sincèrement reconnaissante de ne pas m’avoir tenu rigueur de mon comportement déplorable. »
Il ne lui en avait pas voulu. Pas vraiment.
« J’aime passer du temps en ta compagnie. Ce n’est pas sérieux, je le sais, mais les après-midis que nous nous octroyons, tels que celui-ci, me font très plaisir. »
Elle avança timidement sa main droite. C’était un appel, un essai. Un aveu muet de son désir de se rapprocher de lui – peut-être plus que ce qui leur était permis.
« Merci d’être là. »
Link se jeta à l’eau, ignorant volontairement l’alarme qui lui vrillait le crâne : il s’empara des doigts offerts, son sang pulsant bien trop fort dans ses tempes. Il y entremêla les siens en tremblant.
Le pouls de l’héritière s’accorda au sien – il le sentit en caressant son poignet. Il regarda le sol, honteux.
C’était plus puissant que lui, que sa raison et son vécu.
Il tombait amoureux. Un peu plus à chaque seconde qu’il passait en sa compagnie.
« Link… » murmura-t-elle.
Il l’observa à nouveau.
« Ne meurs pas. Je t’en supplie. »
Il réfuta d’emblée en secouant la tête.
« J’ai besoin de toi. Ne me quitte pas, surtout pas. »
Leurs visages se rapprochèrent, lentement d’abord. Leurs cœurs faillirent s’échapper quand leurs lèvres s’entrouvrirent, prêtes à enfin se trouver au-delà de banals échanges verbaux. Leur mission disparut de leurs esprits à l’instant où elles se réunirent, concrétisant ainsi, et sans le savoir, la volonté tacite d’Hylia.
Leur premier baiser fut doux, chaleureux… hésitant. Mais il était tellement, tellement sincère, que les végétaux veillant sur eux parurent devenir plus ravissants encore. C’était le décor d’un conte de fées, de ceux que la mère de Zelda racontait à sa petite dame de son vivant.
La respiration de Link était si irrégulière que seule sa Princesse l’entendit lorsqu’il prononça les trois mots qu’elle espérait tant.
Ce jour-là, les fleurs d’Hyrule ne s’étaient assurément pas contentées d’être belles.
Elles étaient devenues les chevalières préservant un amour naissant, aussi curieux qu’évident.
8 notes · View notes
maaarine · 6 months
Note
J'ai vu passer ton post sur la féminisation des métiers qui entraîne ensuite une baisse des salaires car ça devient un "métier de femme". Tu devrais peut-être t'intéresser au fait que les femmes sont moins syndicalisées (surtout dans les syndicats de "combat" type CGT), qu'elles font donc moins souvent grève, et donc qu'elles défendent moins efficacement leurs droits. La "masculinité toxique" c'est aussi foutre le bordel. Dans ce contexte, ça peut être utile.
je ne suis pas sûre de suivre ton raisonnement
c'est le patriarcat qui fait que le syndicalisme est un monde d'hommes
c'est le patriarcat qui fait que les femmes n'osent pas demander ou se voient injustement refuser des augmentations de salaire
j'ai l'impression que tu dis: si les femmes veulent être mieux payées, elles doivent se comporter comme les hommes pour exiger ce qui semble leur être dû
mais les études montrent que dans le monde du travail, les femmes sont sanctionnées pour le type d'agressivité qui passe crème quand il vient des hommes
tangente: une théorie des ressources humaines est que le métier de prof est faiblement rémunéré parce que c'est un métier qui enrichit autrement
être prof c'est tellement beau, tellement riche de sens, tellement utile socialement, c'est tellement pas un bullshit job, que la rémunération financière n'a pas à être élevée, car la rémunération symbolique du sens est si grande qu'elle compense
idem pour d'autres métiers du care (ou mère au foyer): c'est malvenu de demander de l'argent, parce que la rémunération déshumanise la relation avec les enfants, les seniors, les malades, etc — on devrait faire ça de bonté de coeur, pas pour l'argent
bref s'il s'agit d'amener les stratégies de lutte de la "masculinité toxique" dans des contextes féminisés qui sont soumis à des forces propres et qui fonctionnent selon d'autres logiques, ma réaction instinctive (pas longuement réfléchie donc) est que c'est malavisé
ceci dit c'est un point de vue intéressant, merci pour ta remarque
6 notes · View notes
tinyabiworld · 9 months
Text
(Il y un 1 mois) “Ma petite surprise pour vous lecteurs, c’est que j’ai pris des cours de desseins et de création digitale ces derniers mois, parce que je voulais vraiment faire mes arts moi-même (...)” @likielandco Juin11
(Aujourd’hui) “Évidemment que mes dessins sont produits grâce à de l’intelligence Artificielle (...)” @likielandco​ Juillet 12
Je ne suis pas la personne qui t’as envoyé ce message mais je trouve ton discours hilarant !
Ok ok, admettons. Admettons que tes cours de “desseins” - marrant ce lapsus d’ailleurs - ils t'aient appris à déguiser des images avec un bot. Admettons que “Digital Art” et “AI Art” sont la même chose - ce n’est absolument pas le cas - et que tu ne sache pas. Admettons que t’es pas menti par omission - parce que tu t’en ai bien caché de dire que c’etait AI Art -, que tes tag ne sont pas missleading et que maintenant qu’on te pointe du doigt, il est temps que tu joues la pauvre victime éplorée - “ce qui érafle les autres me déchire” I mean ... really ? -. 
Je suis très intrigué par ce fameux process qui t’as pris “des heures” au vu de la qualité abyssal de ce qui est présenté. Quitte à passer des heures sur quelque chose, le problème de différence de résolution entre la signature et l’AI Art est si flagrant, deux minutes à prendre la dessus, ça n'aurait pas été du luxe.
Ma théorie qui vaut ce qu’elle vaut. C’est que t’as pris une image de la série/film, que tu l’as donné au premier lowgrade free AI generator ou photo editor que t’as trouvé, que tu as choisis le style “digital painting” ou un truc comme ca, t’as jouer un peu avec les paramètres puis presser le bouton “generate” et poof #myart apparaît. C’est magique.
Lancelot gender swap version animé pour illustrer #myartbutAImadeStillMyArtThoJk. (AI Generated Art from fotor)
Tumblr media
Non, j’ai pas passé des heures à scroller jusqu’à trouver la perle rare, ça m'a pris 5 min a tout péter mais ne jugez pas mon travail, c’est beaucoup d'efforts.
C’est pas parce que tu te caches derrière le fait de ne pas connaître le nom de l’artiste ou de passer par un logiciel tiers que c’est pas malhonnête. J’ai fait mes recherches et t'étais pas jouasse quand quelqu’un copiait ta fic pour en faire la sienne. T’es tellement une drama princesse que tu l’aurais mauvaise si quelqu’un donnait ta précieuse fic a un bot pour qu’il écrive la suite.
C’est incroyablement malvenu de ta part d’être aussi hypocrite, de considérer ta fic comme ton bébé et ton bijou mais utiliser un AI Generator sans remords et sans crédit.
Si tu fais ca pour tes fanart, tu pompes surement ta fics quelque part aussi. Les mythos ca n’a pas de limite.
1 note · View note
est-ce · 1 year
Text
le de ce chaos écrit le laisse feuilloler l'assez des précisions le les deux là conviennent le séjour fluide le noyau malvenu le clac et ça bascule l'invitation aux mouches le vient comme elle arrive.
5 notes · View notes
claudehenrion · 2 years
Text
Pap NDiaye, ministre de l'Education nationale. Question simple --mais double : ''A quel titre ?'' ou ''Pourquoi ?''
  Après la déferlante de points d'interrogation liée à la désignation difficilement croyable du nouveau ''ministre en charge de notre jeunesse'', les commentaires incrédules ''tombent'' sur mon écran  : ''Comment est-ce possible' ?'', ''Que faut-il penser d'une telle provocation ?''. Comme tout le monde, j'ignorais l'existence de ce monsieur jusqu'à ce tsunami, et je suis incompétent pour juger les capacités d'un ministre...  Mais là... tout ce que j'ai lu sur lui lui est défavorable : je n'ai pas trouvé un seul élément qui puisse justifier ce choix, et la seule explication qui circule est cette récente envie pathologique de notre ex- et re-Président d'emmerder (sic !) ceux de ses concitoyens, de plus en plus nombreux, qui rejettent ses errements...
Ça a été une des plus ahurissantes surprises d'un entre-deux-tours pourtant riche en bobards, en tours de passe-passe et en entourloupes : la nomination, à un des postes les plus sensibles qui puissent être, dans le monde de fous où nous tentons de survivre, d'une bombe nucléaire aussi inutile que malvenue : le vendredi 20 mai, dies irae, dies illa, Pap Ndiaye a été choisi pour pour ''succéder'' (tu parles !) à Jean-Michel Blanquer qui a été non seulement désavoué, mais bel et bien giflé en public : lui qui se croyait ''mandaté'' pour lutter contre la vérole du ''wokisme'' et le cancer de "l'islamo-gauchisme", se retrouve ridiculisé par une nomination qui est exactement en sens opposé de ce que, pourtant critiqué pour avoir été un peu trop ''la voix de son maître'', il avait passé 5 ans à faire, sérieusement et utilement !
On ne peut pas imaginer deux visions du monde plus étrangères (je n'ose pas encore écrire hostiles, mais ça viendra bientôt) : déjà, le nouveau ministre étale  son immense honnêteté intellectuelle en racontant que ''le terme woke ne désigne aucune réalité" (sic ! La chance veut que nous ayons décrit hier tout ce que ces quatre lettres cachent mal !). Et c'est un utilisateur quasi-compulsif du terme ''les violences policières" : en 2020 déjà, il inventait (sans rien démontrer, et pour cause) sur France-Inter un "déni de longue date'' sur le sujet, dans le pays. Seul point où on doit lui donner raison, une déclaration de mai 2019 : ''Je peine à discerner chez le chef de l'Etat une politique, ou même un point de vue consistant". (NB : étrangement, devant la forme ou la couleur d'un ''maroquin'', Pap Ndiaye a trouvé que tous ces manques étaient soudain comblés ! S'il est vrai qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Ah ! la, la... qu'est-ce qu'il est intelligent !).
Enfin... sans doute l'est-il, par certains des dons reçus à sa naissance. Mais au premier abord, ''ça ne crève pas les yeux’’ (et même ''au deuxième rabor'', comme disait un ''juteux-de-quartier'' à l'ancienne, ''sco-gneu-gneu'' (*) mais très brave homme, fréquenté pendant les 31 mois de mon service militaire prolongé), : voilà un homme, multi-riche en diplômes dévalués comme tous les autres ''nuls'' qui nous gouvernent si mal, dont, d'après tout ce que j'ai pu lire sur lui, le CV ne montre pas la moindre expérience politique ou autre, en dehors de la niche étroite du système éducatif vu sous un angle politique. Ce pur produit de la méritocratie (comme il se définit lui-même) a toujours évolué autour des arrière-cours de la rue de Grenelle... ce qui pourrait être fort respectable... sauf à devenir un jour titulaire du ministère le plus influent sur le futur du pays, fonction pour laquelle  il ne coche, là, pas une seule case... ce qui aurait dû être rédhibitoire, dans une vraie démocratie ! Certains lecteurs  de ce blog ne s'y sont pas trompés : le commentaire le plus drôle que j'ai reçu (l'idée de ce ''billet'' lui doit beaucoup !) tournait autour d'un jeu de mots comparant le Président de la République (le PR) à un réacteur pressurisé (l'EPR) : ''Le PR se prend pour un EPR : il coute cher et il ne tourne pas rond...''.
Notre nouveau ministre aurait pu, au moins une fois, ''renvoyer l'ascenseur'' pour remercier la reconnaissance de ses mérites (ramenés à ce qu'ils sont, tout de même, quand on les compare à ceux d'un Léopold Sédar-Senghor, d'un Félix Houphouët-Boigny ou d'un Gaston Monnerville, parmi tant d'autres : eux, ils jouaient dans la cour des grands !). Mais rien de tout cela ! Il est parti aux Etats-Unis, étudier le problème noir... auquel il n'a ostensiblement rien compris, puisqu'il croit pouvoir le retrouver à l'identique en France... dont le sol n'a jamais vu un seul esclave noir, pas un seul jour, nulle part... (NB : les Antilles, loin d'être ''deux vieux départements d'Outre-mer français avant Nice et la Savoie'' comme on l'entend parfois dire mensongèrement, sont devenues ''Départements'' en 1946, un siècle après l'abolition officielle de tout esclavage en France...). Il faut avoir un esprit curieusement contourné ou une réelle créativité pour pouvoir trouver chez nous un équivalent avec les ''Black Studies'' des universités de la côte Est des Etats-Unis...
Autre résultat de mes recherches : le parcours du nouveau ministre ne permet donc guère de se poser de questions sur son positionnement idéologique : avec une constance mécanique, il a épousé toutes les causes progressistes, depuis un appel à une nouvelle République soutenant Hollande en 2012, au combat mené en faveur des minorités. Postcolonial, décolonial, indigéniste, woke, racialiste, etc... il prend soin d’afficher une distance marquée avec le ''modèle français'', ce qui est plutôt inquiétant... d'autant plus que le seul fait d'émettre une critique sur un noir (dois-je écrire ''un black'' ?) est un péché grave qui fait de moi un raciste : même si ce n'est qu'elles ‘’le sujet du jour’’, ce ne sont pas ses faiblesses dont il faut parler, mais du fait que, blanc moi-même, il m'est interdit par la bien-pensance si mal pensante de dire, voire de penser qu'il puisse en avoir : la preuve de la charge et la charge de la preuve sont instantanément réorientées contre moi. Il est noir, DONC douter qu'il puisse être autre chose que ''the right man for the right job'' est condamnable a-priori, sans appel : je ne suis qu'un (sale) raciste... et ce n'est pas le moindre défaut de cette nomination, puisqu'elle doit être réputée parfaite, ''puisque'' ou ''parce que... Même si beaucoup voient bien qu'elle est un mauvais choix de plus de notre Président (pourtant particulièrement doué pour se fourrer le doigt dans l'oeil : de Ferrand à Castaner, de Bachelot à Dupond-Moretti, de Darmanin à Bayrou, il semble fasciné par les vrais nuls !), et une énorme erreur de casting dont nous mettrons du temps à nous remettre tant les dégâts risquent d'être lourds, à terme...
En conclusion, il semblerait que la réponse soit contenue dans la question posée, puisque je ne me souviens pas avoir entendu un seul français se demander si Jean-Michel Blanquer serait moins catastrophique, rue de  Varenne, que la pernicieuse Najjat Vallaud-Belkacem : la question ne s'est jamais posée, alors, et le seul fait qu'elle le soit (et souvent !) cette fois-ci, suggère... qu'elle se pose, et qu'elle doit être posée ! Blaise Pascal affirmait, en 1670 dans les Pensées : ''Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé''. Constatons que ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui : personne ou presque ne croit sincèrement que le choix de notre Président pour ce poste-clé soit autre chose qu'une provocation ou une punition pour l'avoir acculé dans les cordes. Des amis révoltés me susurrent  les mots : ''vengeance, sanction, ou nullité''. J'ai du mal à m'y résoudre. Quoi que...
H-Cl.
(renvoi * : à propos de ''scro-gneu-gneu'', peu de gens savent que cette expression courtelinesque, censée décrire tout vieux sous-off blanchi sous le harnais, est une altération de l'expression ''sacré nom de Dieu'', quelque peu interdite en ces temps-là. Un sourire s'imposait, après ce ''billet'' qui reflète les pires stupidités de la mode du ‘’politiquement correct’’ et d'un monde qui se referme sur lui, nous écrasant !)
7 notes · View notes
douce-rose · 1 year
Text
Ambiance de saison ...
L'hiver,
ce peut-être mal aimé,
ce malvenu parfois
dont je ne puis taire l'élégance
à ne savoir tarir d'éloges
lorsqu'il m'offre son décor.
Quand sous le ciel miroitant
des opales de décembre,
que transcende de pureté
un soleil célestement présent,
il étale l'immaculée robe d'hermine,
scintillante de pépites,
de lucioles givrées
éblouissant mon regard
qui,
face à l'étendue de ce sorbet glacé,
s'écrie ce matin,
enfin il est arrivé.
-
Tant l'hiver saupoudre de clameurs
que chaque image devient un poème.
Le paysage rimant avec sérénité
embellit les jours de ses frais atours.
.
© Pascale Mège-Monier
Dans la tête, j'ai un poète
Au gré des saisons.
Le 13/01/2021
Tumblr media
3 notes · View notes
joonnokani · 2 years
Text
【8】
Tumblr media
Je sortais du restaurant accompagné de Jungkook, de mauvaise humeur. J'étais habituée aux remarques malvenues et misogynes, j'en avais fait les frais plusieurs fois déjà dans ma carrière. Pourtant je n'arrivais pas à calmer mes nerfs.
Pour notre rubrique, "La recette de la semaine", nous présentons le plat d'un grand chef et nous faisons une interview exclusive. Le chef prépare son plat devant nous en révélant ses « secrets » et Jungkook se charge de prendre quelques photos illustratrices.
Ces entrevues avec des grands chef est une des facettes de mon travail que j'aime le plus. C'était un moment de détente, entre nous et le chef. Il n'y aura pas de verdict à la fin, si nous choisissons ce plat c'est parce que nous l'aimons pas parce que nous voulons l'évaluer. Je me souviens de cette fois où un des chefs que nous devions interviewer avait visiblement flashé sur Jungkook et j'avais passé la séance à l'écouter le draguer en cachant mon sourire. C'était inattendu mais drôle de voir Jungkook aussi rouge que la sauce bolognaise que le chef préparait. Il m'avait ensuite promis de n'en parler à personne. Bien évidemment, j'avais mis Taehyung au courant.
En fait, ces interviews dépendaient surtout de la personne qui nous recevait. On pouvait tomber sur n'importe qui, et comme il était rare de rencontrer le chef lorsque nous dinons dans son restaurant, parfois on ne s'attend pas du tout à ce genre de personne.
En l'occurrence, je n'imaginais pas que le chef espagnol d'aujourd'hui était une personne aussi ignoble. Sa cuisine m'avait paru raffinée et sensible. Il s'avérait que la personne était plutôt barbare et inappréciable. Pour lui les critiques gastronomiques n'étaient rien d'autres que des chefs ratés qui préféraient se cacher derrière des articles pour donner leur avis sur le travail des autres, faute de pouvoir réussir dans cette carrière.
Il ne se rendait pas compte du pouvoir des mots. Je pouvais tout à fait détruire son entreprise avec seulement quelques phrases.
L'enregistrement audio que j'avais fait pour pouvoir retranscrire mon texte était parsemé de petits commentaires misogynes et discriminants. A ce stade je ne voulais plus faire cet article.
- Est ce que ça va ?Me demanda Jungkook soudainement.
- Oui, ne t'inquiète pas. Je sais que je ne devrais pas y faire attention mais c'est plus fort que moi.
- Y'a rien de mal à être énervée. Crois moi, je l'aurai été aussi. Ce qui n'est pas normal c'est son comportement. On est en 2021, ce genre de discours ça devrait même pas exister !
Je lui souri gentiment. C'est ce qu'il fallait pour me remonter le moral.
- Le salon de thé de ton frère n'est pas très loin, tu veux qu'on s'y arrête ? Me demanda-t-il alors que nous montions dans sa voiture.
- C'est une bonne idée, ses muffins peuvent tout guérir. Dis-je en souriant.
Il démarra sa voiture et sortit de l'emplacement. Je regardais les véhicules rouler de ma fenêtre, essayant de calmer ma colère avant de voir mon frère. Je savais qu'il le sentirait, et je ne voulais pas l'inquiéter. Il était déjà assez bien sur mon dos depuis l'incident avec Seokjin et même si je l'aimais inconditionnellement, je ne souhaitais pas qu'il le soit davantage.
- Est ce que je peux te poser une question ?La voix de Jungkook me sortit de ma rêverie.
- Oui bien sûr.Répondis-je sans vraiment m'inquiéter de ce qu'il allait me demander.
- Eh bien c'est un peu ... personnel comme question. Je ne veux pas te mettre mal à l'aise, mais après ce que le chef a dit tout à l'heure ...
Il ne savait visiblement pas comment me poser cette question. Et j'avais peur tout d'un coup de ce qu'il voulait me demander.
- C'est bon, Jungkook, pose ta question.Je finis par le couper.
- Pourquoi es tu devenue critique ?
Je le regardais quelques minutes avant de répondre.
- Pourquoi cette question ? C'est plutôt bien comme travail, non ? C'est pas toi qui disait qu'un travail où on pouvait manger gratuitement c'était le rêve ?
Il rigolait doucement.
- Ce que je voulais dire c'est que toi, t'es vraiment passionnée par la cuisine. Et puis pour avoir goûté quelques fois tes plats, tu es plutôt douée. Donc je me demandais pourquoi tu avais choisi cette voie, plutôt que celle d'un chef.
Je n'étais pas sûre de pouvoir répondre à cette question. En fait c'était plutôt personnel comme choix. Jungkook était un très bon ami, mais lui répondre ce serait révéler mon plus gros secret et je n'étais pas encore prête.
- Je n'avais pas de travail quand Namjoon me l'a proposé, c'est pour ça que j'ai accepté. Mais tu as raison. Dis-je. Mon choix premier était de devenir chef.
J'avais conscience que détourner la réalité c'était comme mentir et je savais que Jungkook pouvait déceler mes mensonges, par je ne sais quel moyen. Mais ma réponse semblait lui convenir parce qu'il ne renchérit pas. A la place il me raconta ses années d'études à Busan. Je ne le savais pas mais il souhaitait devenir illustrateur à l'origine. Il s'était tourné vers la photographie à cause de son béguin pour sa professeur.
- Ne te moque pas.Me dit-il, alors que je rigolais. C'était vraiment bête comme raison je suis d'accord. Mais après coup j'ai réalisé que la photographie représentait vraiment la réalité, alors que dans le dessin, on s'approprie l'image.
—愛—
Nous arrivâmes dans la rue du salon de thé de mon frère, Taehyung. Ma colère avait été apaisée par la discussion que j'avais eue avec Jungkook, mais je ressentais toujours le besoin d'avoir mon frère à mes côtés.
Certains de nos amis avaient du mal à comprendre notre relation. Parfois, les gens autour de nous la qualifiaient de malsaine. Selon eux, un frère et une sœur ne devraient pas être aussi proches. C'est vrai que nous n'étions pas de vrais jumeaux. Scientifiquement, nous étions deux bébés séparés par nos placentas, à l'inverse des vrais jumeaux, qui eux partagent le placentas. Mais ça ne changeait rien au fait que nous étions plus proches que n'importe qui. Si on m'enlevait Taehyung, ce serait comme si on m'enlevait une partie de mon âme. Cela pouvait sembler surnaturel, mais la présence de Taehyung à mes côtés pouvait mieux soigner que des médicaments.
J'entrais dans la boutique et le parfum des pâtisseries mélangé à celui du café me frappa. Un léger brouhaha émanait de la salle, et je me rendis compte que le café était plein à craquer.
- Wouah, je crois que j'ai jamais vu autant de monde ici un jour de semaine. Dit Jungkook en évitant de justesse la porte d'entrée.
Une jeune fille entra et s'excusa en nous dépassant pour rejoindre ses amies déjà installées. Nous nous rendîmes compte que nous étions encore dans l'entrée. J'essayais tant bien que mal de repérer une silhouette familière dans cette masse de personnes. Lorsque j'aperçus Taehyung au comptoir je saisis le bras de Jungkook et le guida à travers la salle. Nous zigzaguâmes entre les tables, évitant les personnes et leurs boissons chaudes autant que possible. Après quelques minutes nous arrivâmes enfin vers le comptoir.
- Qu'est ce qu'il se passe ici ?!Demandais-je alors à Taehyung.
Celui-ci sursauta lorsqu'il entendit ma voix et me salua d'un câlin. Je sentais sa chaleur corporelle et son parfum, et soudainement tout ce qui s'était un peu plus tôt me sembla lointain et sans importance. Je le relâchais même si je n'en avais pas envie, mais il devait continuer de travailler.
- Je n'ai jamais vu la salle aussi pleine, qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Jungkook alors que les deux hommes se tapaient dans la main pour se dire bonjour.
- Je suppose qu'on peut appeler ça "l'effet Jimin".Souffla-t-il. Depuis qu'il est là, j'ai beaucoup plus de monde, et surtout beaucoup plus de filles.
Je me retournais vers la salle et effectivement, je ne vis que des femmes. D'ordinaire, beaucoup de femmes étaient des habituées, surtout des lycéennes ou des étudiantes. Taehyung avait beaucoup de charisme, il attirait facilement les gens vers lui. Il n'y avait aucun doute que sa beauté jouait énormément sur la renommée du salon. Mais là, il n'y avait aucune place de libre, toutes les canapés, fauteuils et chaises étaient pris. Plusieurs groupes se partageaient les mêmes espaces et empiétait dans les allés parce qu'ils n'y avait pas assez de places assises.
- C'est comme ça depuis plusieurs semaines. Mon chiffre d'affaire a doublé. Rajouta Taehyung.
Soudain une jeune femme s'avança vers nous.
- Excusez-moi, est ce que je peux avoir un thé vert et une boite de macarons s'il vous plaît ?
- Bien sûr, où êtes-vous assise ?Je vous l'amène.Demanda Taehyung en l'encaissant. Si tu veux quelque chose, petite sœur, sers-toi. Finit-il par dire en se retournant vers moi.
Je préférais ignorer le fait qu'il m'appelait petite sœur alors que nous avions le même âge, il n'avait pas le temps pour ça et je demandais ce que Jungkook voulait boire.
Alors que je m'affairais à préparer nos boissons, j'entendis quelqu'un me parler.
- Je désolée si vous attendez depuis longtemps made - Oh, Taehi ? Jimin me regardait les yeux écarquillés. Tu es là depuis longtemps ?
- Assez pour voir que c'est le bazars ici. Dis-je en rangeant le plan de travail où étaient entreposée les machines à café.
- C'est infernal depuis quelque temps. Dit-il en passant sa main sur son visage.
Je ne pouvais décidément pas les laisser comme cela. Le comptoir était dans un état lamentable, et je voyais Taehyung courir dans toutes les directions pour prendre les commandes. Je m'approchais alors de Jungkook et lui tendis le café qu'il m'avait demandé.
- Est ce que ça te gêne si je reste un peu pour les aider ? Ils sont vraiment au bout du rouleau ... Lui demandai-je.
- Oui, je pense que c'est le bon terme. Répondit-il en voyant Taehyung presque trébuché et renverser deux verres sur son plateau. Okay, dis moi ce que je dois faire, je vais aider aussi.
- Peut-être que tu peux aussi servir les commandes ? Je vais rester au comptoir comme ça j'encaisserai et je préparerai tout. Lui dis-je. Merci !
Il leva les épaules et prit un tablier dans le meuble en dessous de la caisse et un plateau.
Je n'avais pas pensé une seule seconde qu'ajouter Jungkook à l'équation aggraverait la situation. Si on y réfléchissait, trois beaux jeunes hommes pour servir des jeunes demoiselles, c'était sûr que cela allait dégénérer.
Résultat, nous étions restés toute l'après-midi. A la fin du service nous avons même dû demander aux gens de partir. Je finissais de nettoyer la dernière table et allais m'asseoir à côté de Jungkook sur un des canapés de la salle. Nous étions épuisés, j'avais tellement envie de rentrer chez moi, de prendre un bain et d'aller me coucher.
Taehyung et Jimin arrivèrent des plateaux dans les mains.
- Vous avez bien mérité de manger quelque chose après cette journée de fou ! Dit Taehyung en s'asseyant à côté de moi. Merci d'être resté. Me dit-il en m'embrassant la tempe.
- T'es surtout chanceux que mon travail m'autorise à être aussi libre. Lui dis-je.
Jimin nous passa, à Jungkook et à moi une assiette chacun, remplit d'une part de gâteau. Je pris une gorgée de thé glacé que Taehyung nous avait préparé et pris une bouchée du gâteau.
- Wouah, ce gâteau est vraiment bon, c'est toi qui l'a fait ?Demandais-je à mon frère.
Je n'avais jamais mangé de gâteau comme cela au salon. Taehyung préférait les pâtisseries basiques, comme les moelleux, muffin ou tiramisu, plutôt que les dessert sophistiqués.
- Non, c'est de Jimin. Me dit-il simplement.
- Wouah Jimin, tu t'es vraiment surpassé cette fois ! Lui dis-je en levant mes pouces.
- Est ce que tu penses être libre lundi soir ? Me demanda soudainement Taehyung.
Lundi était le jour où je devais aider Jin, c'était un jour des jours de fermeture du restaurant, c'est donc une bonne occasion pour que je lui montre quelques astuces sans être dérangés.
- Je ne suis pas libre ce lundi. Pourquoi tu demandes ?
- Certains de nos amis du lycée seront en ville et ils veulent nous revoir. Tu ne peux pas faire un effort exceptionnellement ?
Je ne voulais pas le décevoir mais je m'étais déjà engagée avec Jin et plus vite nous commencerons, plus vite cela se terminera et on en parlera plus.
- Désolée Taehyung, avec Jungkook on doit aller dans ce restaurant pour un article et ça fait des mois qu'on essaie d'y aller, pas vrai Jungkook ?
Je sentais le regard de Jungkook sur moi. Je savais que ce n'était pas gentil de le traîner dans mes mensonges mais c'était la seule façon que j'avais trouvé.
- Ah ... Oui c'est vrai, ce restaurant nous demande depuis quelque temps et à chaque fois on était occupés...
- Je ne peux pas annuler mais je viendrais avec toi la prochaine fois.Lui dis-je en souriant.
Taehyung paraissait mécontent mais ne renchérit pas et je mangeais une nouvelle bouchée du gâteau de Jimin. Soudain une idée me vint à l'esprit.
- Jimin, une place s'est libérée pour notre rubrique de la recette de la semaine, ça te dirait qu'on interview sur ton dessert ?
Après une regard interrogateur vers Taehyung, Jimin accepta avec plaisir et nous nous levâmes pour nous diriger vers la cuisine. Je me tournais rapidement vers Jungkook pour lui mimer un "merci" inaudible pour m'avoir couverte mais son regard s'échappa dès que je posais mes yeux sur les siens.
Je compris qu'il n'avait pas apprécié que je le mêle à cette histoire.
Tumblr media
7 notes · View notes
ecrisettaistoi · 2 years
Text
Retour de chine
.
.
.
Emaux fins, porcelaine Grand siècle,
Terre de fer, couverts d'argent
ou plus modestement dotés,
elle assemble ce qui est beau
sur des pierres plus que centenaires
elle sait y faire
pour mettre l'eau à la bouche
d'autres adeptes du goût,
du charme de l'ancien qui tient,
perdure, dépasse les modes
comme toutes les évidences.
Elle craignait la pluie une fois
sa composition finie mais
par enchantement, son trésor
est désormais nimbé d'or chaud
venu de là-haut.
Fragile est son butin,
à manipuler avec soin,
on respecte les anciens
qui ont passé l'épreuve du temps
pour être encore avec nous,
au présent.
Elle s'échine, elle affine, repousse une
feuille sèche perdue, malvenue
dans le paysage parfait qu'elle invente,
et si le silence se fait,
c'est qu'elle est satisfaite de son ouvrage.
Taquin, le soleil joue à cache-cache, elle rage,
il revient, elle sourit, apprécie,
immortalise la scène qui fera rêver
sa fidèle communauté de Chine,
d'Australie, de là ou d'ici.
Que voulez-vous, le beau
sera toujours à la mode
pour ceux qui ont la chance
d'avoir acquis le goût
du beau.
.
.
.
2 notes · View notes
mileskingston · 2 years
Photo
Tumblr media
Les choses ont l’importance qu’on leur donne. La pluie est bienfaisante pour les uns et malvenue pour les autres. La pluie n’a pas d’intention, évidemment. Et quand bien même les gens qui agissent à notre encontre auraient une intention, c’est encore nous qui l’interprétons en fonction de notre sensibilité. Nous mordons à l’hameçon ou nous passons notre chemin.
2 notes · View notes
fanchphi · 2 years
Text
VIA LUSITANA 2022 Santarem
Longue et belle étape, longeons le Tage entre la digue et les cultures (forte activité agricole) départ dans la brume puis soleil sauf vers midi où nous avons eu un déluge… repli dans un café où la tenancière nous félicite d’avoir élu Macron. Avons rencontré que 2 pèlerins : la franco-portugaise de notre logis, elle va jusqu’à Fatima et un espagnol parti de Faro : nous étions sa première rencontre de randonneurs depuis son départ 🥴 Magnifique vue sur le Tage à Santarem mais toute la ville est en travaux et le piéton malvenu
2 notes · View notes
e642 · 1 year
Text
Je ne vis pas des trucs durs honnêtement. Mais ça m'arrive de me poser et me demander comment je fais ? Sans éloge aucune. Comment je fais pour me lever et faire les choses alors qu'au fond je suis persuadée que ça ne sert à rien. C'est là que la plupart vont dire "si tu te lèves et que tu fais les choses, c'est qu'au fond de toi subsiste une petite part qui pense que ça sert à quelque chose". Alors que vraiment non. Je me sens seulement coincée. Je suis en vie c'est bien assez pour faire les choses en fait. Puis qu'est ce que je ferais, à part me donner la mort, si je ne faisais plus ce qu'il y a à faire ? J'ai l'impression d'avoir été embauchée pour avoir cette vie. Que c'est juste mon métier. Et comme beaucoup de gens j'aime pas ça mais je le fais quand même. Je le fais aussi parce que je n'ai que ça à faire, on m'a donné qu'une seule chose, être dans un cursus et suivre des études, ce serait malvenu que je refuse de faire l'effort de me lever et agir dans la mesure de ce que l'on me demande. Régir ma vie m'est particulièrement pénible mais en même temps ne rien faire ou mourir n'est pas acceptable non plus et ça s'entend pour des raisons tellement évidentes que je ne les listerais pas. Alors j'espère juste qu'un jour je vais regarder mon chemin et que je vais me dire que même si n'était pas praticable j'en suis fière. Ou du moins que je pourrais me dire que c'est fait. Le problème c'est qu'après une chose accomplie, il y en aura toujours une autre derrière, jusqu'au dernier jour de notre existence miteuse. Je ne sais pas où me mettre.
9 notes · View notes
coulisses-tv · 2 days
Text
"Les malvenus" : fiction inédite avec Géraldine Pailhas et Jonathan Zaccaï le 17 avril 2024 sur France 2
http://dlvr.it/T4fNsH
0 notes