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#paris nous appartient
shihlun · 2 years
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Jacques Rivette
- Paris Belongs to Us
1961
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zaonm · 2 years
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Jean-Luc Godard dans Paris Nous Appartient (1961, Jacques Rivette)
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rwpohl · 2 months
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paris nous appartient, jacques rivette 1961
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beautifulfaaces · 2 years
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Alice Révérend
Facts
French actress
Filmography
Natalie [Emily in Paris: 2021]
Lola [Demain nous appartient: 2018-2019]
Lilou [En famille: 2013]
Appearance
brunette
curls
brown eyes
1.70m
Roleplay
playable: teenager, young adult
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raisongardee · 8 months
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"Quand la pensée scientifique n’a plus la force et le courage de se démarquer de ses contrefaçons, quand elle abdique ses responsabilités et laisse parader ses porte-parole les plus bruyants, les plus brutaux, les moins légitimes, elle détruit les conditions de sa propre possibilité. La raison scientifique a un besoin vital d’être immergée dans le bain nourricier du sens commun. En acceptant de voir la culture réduite à un moyen de distraction, en s’affirmant comme la seule pensée fiable et sérieuse, elle creuse sa propre tombe en même temps qu’elle devient un danger pour la société dans son ensemble. Il appartient d’abord aux scientifiques de s’insurger : nous refusons de cautionner ce monstre d’arrogance et de bêtise ! Nous ne sommes ni des magiciens ni des gourous, nous ne proposons pas au peuple d’adorer des idoles sorties de nos mains et de nos esprits : la critique est notre première devise. Nous ne voulons ni discréditer, ni détruire le sens commun, mais seulement l’affiner dans des directions bien particulières. Quel désastre s’il disparaissait, et si la pensée rationnelle n'existait plus que sous la forme d’une raison instrumentale, propriété d’une communauté de spécialistes "pointus" survivant au milieu d’un océan d’ignorance barbare ! Nous savons que si le peuple n’est pas vraiment instruit, si les élites ignorent les trésors de l’héritage littéraire et philosophique du passé et ne savent plus penser que par slogans et par images, alors la raison elle-même est condamnée à mort."
François Lurçat, L’autorité de la science, Paris, Cerf, 1995.
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albad · 9 months
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🟢 COMMUNIQUÉ : CE QUI REPOUSSE PARTOUT NE PEUT ÊTRE DISSOUS 🟢
– Appel aux Soulèvements de la Terre –
Ce 21 juin, en conseil des ministres, le gouvernement vient d'enclencher la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Après nous avoir jeté ses grenades mutilantes au visage, il prétend que nous n’aurions plus le droit d’exister ensemble, ni de nous organiser. Il prétend maintenant dissoudre un soulèvement, par tous les moyens.
Depuis les sinistres bureaux de la place Beauvau, cette dissolution se veut être un couperet. Elle se voulait être la fin d’une histoire. Et pourtant le bruit qui court à travers le pays, là où les espoirs bourgeonnent encore, dit tout autre chose. Des chuchotements contagieux, des éclats de solidarité innombrables nous rappellent que les pires attaques produisent parfois des renversements inattendus.
Et si cette dissolution était en réalité un appel ministériel à rejoindre un grand mouvement de résistance ? Un réseau déjà fort de 110 000 membres déclarés, de 180 comités locaux, fort d'autant de personnes engagées dans la vie publique, dans des collectifs et syndicats. Un mouvement prétendument interdit mais collectivement inarrêtable visé par le pouvoir mais ancré dans les territoires, présent dans les lieux de travail et d'études, les granges et arrières-salles, jusqu'au sein même des administrations. Le gouvernement prétendait nous faire disparaître, en réalité nous serons chaque jour de plus en plus visibles.
Face à la persistance de cette menace, nous vous proposons un grand jeu. Un jeu on ne peut plus sérieux, un jeu qui constitue un réseau de résistance. Nous allons ensemble, dans les jours et semaines qui viennent, continuer à faire apparaître les Soulèvements de la Terre de 1 000 manières dans l’espace public : devant les bistrots et centres sociaux, à la pause café, par des réunions ouvertes, des antennes internationales, des inscriptions sur les murs, des fanions et des fêtes, des désarmements et des pieds de nez. Malgré la dissolution, les Soulèvements ressurgiront au débotté sur des chantiers ou au cœur d’un site industriel, déborderont de rues bondées de clameurs contre l'ordre marchand, s’enracineront dans des jardins pirates, des maisons du peuple ou des fermes communes. À vous, à nous de trouver.
Ce qui repousse partout ne peut être dissous.
Nous, participant.es de partout aux Soulèvements, vous appelons donc à rejoindre les plus de 180 comités locaux qui se sont formés ces derniers mois (https://lessoulevementsdelaterre.org/comites), les centaines de résistances territoriales, de luttes locales, et les sections syndicales déjà existantes qui ont revendiqué publiquement leur appartenance au mouvement. La parole des Soulèvements de la Terre leur appartient, elle vous appartient.
Nous allons ensemble continuer à soutenir nos blessé.es. Nous allons poursuivre les luttes de terrain partout et converger à plus nombreux-ses encore.
Deux prochaines échéances sont déjà posées cet été, deux temps d'action essentiels pour le partage de l'eau en plein été et en pleine sécheresse historique :
- Le convoi de l'eau de Poitiers à Paris du 18 au 27 août : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/le-convoi-de-leau-mega-tracto-velo-contre-les-mega-bassines
- La campagne d'actions 100 jours pour les sécher : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/100-jours-pour-les-secher
Par delà ces quelques proches repères, nous allons forger partout les complicités nécessaires pour enrayer concrètement l’avancée du bitume, l’assèchement des sols, l'intoxication de l'eau et la dissolution des liens.
Nous allons nous retrouver. Vous êtes, nous sommes, les Soulèvements de la Terre.
En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s'engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta!, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre Attaque, Le Média, Partager c'est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, ...
Ces différents canaux, créés en solidarité par des soutiens ou des orgas, hébergeront également les multiples voix décentralisées qui se revendiquent aujourd’hui être les Soulèvements de la Terre :
Un blog Médiapart d'amies des Soulèvements de la Terre : https://blogs.mediapart.fr/les-ami-es-des-soulevements-de-la-terre/blog/
Un canal Telegram inter-orga à rejoindre : https://t.me/infoline_25mars
Une adresse mail d'ami.es du mouvement qui s'engage à collecter et relayer la manière dont différentes organisations et luttes locales existantes comptent donner suite à cet appel localement :
Des appuis et antennes-relais internationales des Soulèvements de la Terre sont annoncées en Italie, Suisse, Belgique, Espagne et aux Etats-Unis par un certain nombre d'organisations et médias face aux menaces de censure par le gouvernement français
Des équipes juridiques en soutien continueront à suivre les procédures engagées : [email protected], [email protected]
Un mouvement ne peut être dissout !
Via Les soulèvements de la terre
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La Nouvelle femme
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** DERNIÈRE MISE À JOUR : 13 mars 2024 **
Synopsis En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux - sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire.
La Nouvelle femme
13 mars 2024 en salle | 1h 41min | Drame, Historique
De Léa Todorov
| Par Léa Todorov
Avec Jasmine Trinca, Leïla Bekhti, Rafaëlle Sonneville-Caby
en ligne gratuitement sur 123movies & Reddit, y compris où regarder le film d'Universal Pictures à la maison. Est-ce qu'La Nouvelle femme 2 est la voie
de Water 2024 disponible en streaming ? Est en train de regarder La Nouvelle femme 2 The Way of Water r sur Disney Plus, HBO Max, Netflix ou Amazon
Prime? Oui, nous avons trouvé une option / un service de streaming authentique. Détails sur la façon dont vous pouvez regarder Buzz La Nouvelle femme 2 The Way
d'eau gratuite tout au long de l'année sont décrites ci-dessous. maintenant
Un week-end d'ouverture élevé pour La Nouvelle femme serait un bon début pour la suite au box-office. Le
l'ouverture annoncée de 135 millions de dollars signifierait que le suivi fera en un week-end ce qu'il a fallu au premier film de James Cameron un
semaine complète à gagner. Cependant, le box-office d'La Nouvelle femme 2 aura toujours du mal à battre l'original. La magie de
L'improbable course au box-office d'La Nouvelle femme est l'incroyable bouche à oreille du film et les visionnements répétés qui ont aidé à garder le
film pertinent et en salles pendant 234 jours. C'est du jamais vu de nos jours, même pour les plus grands films. Pour référence,
La Nouvelle femme a dépassé 161 jours cette année.
Nouvel La Nouvelle femme à long terme: Les projections au box-office du week-end d'ouverture de The Way of Water font que la suite double presque James
Le premier film de Cameron. Le film de science-fiction original de 2009 a battu toutes sortes de records au box-office pour devenir le
film le plus rentable de tous les temps. L'incroyable succès d'La Nouvelle femme au box-office a à son tour attiré beaucoup d'attention sur
combien d'argent va gagner La Nouvelle femme 2. Même si personne ne s'attend à ce que la suite dépasse les 2,9 milliards de dollars d'La Nouvelle femme dans le monde
transport, le gros budget du film et l'investissement de Disney dans l'avenir de la franchise signifient qu'il y a une certaine pression sur
Le film concerne Alice (Florence Pugh), une femme au foyer qui vit dans le bonheur conjugal avec son mari, Jack (Harry Styles),
dans une ville des années 1950 appelée Victory dans le désert californien. Le terrain appartient à l'employeur de Jack, le Victory Project,
qui a amené son personnel et leurs conjoints à vivre dans cette oasis de pelouses irriguées et entretenues tout en travaillant sur
projets d'ingénierie top-secrets. Tous les matins, Jack part au travail l'estomac plein d'un petit-déjeuner parfait
et revient ce soir-là dîner sur la table et sa femme rayonnante le supplie de faire l'amour.
Dès le départ, il est clair que quelque chose ne va pas dans l'utopisme et les habitants suburbains brillants et hyperréalistes de Victory.
Mais Wilde ne prend pas la peine d'essayer d'aggraver un sentiment de malaise, car le film est des visions installucinatoires qui surprennent
Alice hors de son bonheur, et la seule femme noire de Don’t Worry Darling avec un dialogue, Margaret (KiKi Layne), donne un
avertissement précoce que tout va mal avec un discours terrifié qui est pratiquement une copie miroir de LaKeith
L'explosion pétrifiée de Stanfield dans le film de Jordan Peele. sadasa d sadasd
Super Mario Bros, La Nouvelle femme est-il maintenant disponible en streaming ? Regarde, La Nouvelle femme sur Disney Plus, HBO Max,
Netflix ou Amazon Prime ? Oui, nous avons trouvé une option/un service de streaming authentique écrit par Katie Silberman. vie
avec son mari dans une communauté expérimentale utopique commence à s'inquiéter que sa compagnie glamour puisse se cacher
secrets troublants.
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1939-wizard-of-oz · 5 months
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Un Trésor national voir Mondial : redécouvert dans une cuisine, un rarissime tableau de Cimabue entre au musée du Louvre
A National treasure or more a World treasure: found in a kitchen , a painting of Cimabue on a wood panel is coming in the Louvre Museum (Paris) !!!!!
Par Anne-Sophie Lesage-Münch le 02.11.2023 Connaissance des Arts
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Cimabue, Le Christ moqué (détail), 25,8x 20,3 cm, peinture à l'oeuf et fond d'or sur panneau de peuplier, Actéon Senlis, vente 27 octobre 2019.
Après trois années d’attente, La Dérision du Christ de Cimabue, petit panneau de bois du XIIIe siècle devenu le tableau primitif le plus cher du monde, rejoint les collections nationales.
Une bien discrète annonce pour une acquisition extraordinaire. En ce premier jeudi de novembre, où la tempête Ciaran occupe tous les esprits, le ministère de la Culture a diffusé sans crier gare un communiqué que beaucoup attendaient. Voilà en effet près de trois ans que la question ressurgissait de loin en loin : mais que devient le Cimabue sauvé d’une cuisine ? On apprend donc officiellement aujourd’hui que La Dérision du Christ, petit chef-d’œuvre miraculé classé Trésor national, rejoint les collections du musée du Louvre.
Ceci n’est pas une icône
Dans la famille des chefs-d’œuvre perdus et fortuitement redécouverts, ce petit panneau de bois peint d’à peine 25 cm de haut tient une place plus que remarquable. Son histoire récente débute en juin 2019 lorsque Philomène Wolf, commissaire-priseur pour la maison de vente Actéon, travaille sur l’inventaire de la maison d’une nonagénaire à Compiègne. Elle remarque alors, accroché dans la cuisine au-dessus des plaques de cuisson, ce que jusqu’alors la famille considérait comme une simple icône russe. De fait, l’art de Cimabue s’ancre dans la tradition de la peinture byzantine dont il s’affranchit cependant (et c’est là tout son génie) pour développer une nouvelle esthétique à l’orée de la Renaissance.
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Classé Trésor national en 2019, le tableau La Dérision du Christ de Cimabue rejoint les collections du musée du Louvre. ©Actéon
L’œuvre est alors soumise à l’expertise du cabinet Turquin qui l’attribue finalement, après des mois de recherche, au fascinant peintre florentin, maître de Giotto, dont on ne connaît à ce jour qu’une quinzaine de réalisations. Cette étude permet également de comprendre que le panneau appartient à un diptyque (un objet de dévotion privée) composé de huit scènes de la Passion du Christ, datant de 1280, dont seulement deux autres panneaux nous sont parvenus : La Flagellation du Christ, conservé à la Frick Collection de New York depuis 1950, et La Vierge à l’Enfant, acheté par la National Gallery à Londres en 2000.
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Reconstitution du diptyque auquel a appartenu le Christ moqué de Cimabue ©Actéon
Une exposition exceptionnelle en 2025
Estimée entre 4 et 6 millions d’euros, l’œuvre est présentée aux enchères le 27 octobre 2019 où elle atteint le prix de vente record de 24 millions d’euros, devenant ainsi le tableau primitif le plus cher du monde (et accède également au 8e rang des tableaux anciens les plus chers jamais vendus). Le musée du Louvre, qui souhaitait se porter acquéreur, n’a alors pas encore pu réunir la somme nécessaire à sa préemption. Quelques semaines plus tard, la veille de Noël, on apprend que l’œuvre est finalement classée « Trésor national », un label qui exclut de fait toute autorisation de sortie du territoire français durant une période de 30 mois. Cette manœuvre va alors laisser le temps à l’administration de réunir les fonds pour l’acquisition du chef-d’œuvre.
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Cimabue, La Vierge et l’Enfant en majesté entourés de six anges (Maestà), vers de 1275 à 1300, tempera et fond or, musée du Louvre ©Wikimedia Commons
Aujourd’hui le musée du Louvre peut se féliciter de l’entrée dans ses collections de cette œuvre insigne qui, comme l’explique Laurence Des Cars, présidente-directrice du musée « constitue un jalon crucial dans l’histoire de l’art, marquant la fascinante transition de l’icône vers la peinture ». La Dérision du Christ met déjà en œuvre des questions qui deviendront centrales dans les arts de la Renaissance, en particulier la représentation de l’espace, de la lumière ou encore des sentiments humains. Elle rejoint la monumentale Maestà, autre chef-d’œuvre du peintre florentin qu’abrite l’institution parisienne, et qui fait actuellement l’objet d’une campagne de restauration. Les deux tableaux, qui à grande comme à petite échelle font la démonstration du caractère révolutionnaire de l’art de Cimabue, seront au cœur d’une exposition au printemps 2025.
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sieclesetcieux · 1 year
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My commentary on Jules Simon's anecdote and how it was (badly) repeated and misinterpreted
Nous avons mis à part l’anecdote de Jules Simon, qui appartient à différentes catégories : il s’agit d’un témoignage sur Élisabeth Duplay-Le Bas dans sa vieillesse mais qui est principalement centré sur Charlotte Robespierre et Philippe Le Bas fils, et sur les relations de Jules Simon avec ce dernier. Il décrit l’ambiance de la période et s’inscrit ainsi comme une transition idéale vers le chapitre 1. L’anecdote se déroule lorsque Jules Simon était « élève de première année à l’École normale », ce qui placerait l’événement en 1833. Charlotte Robespierre décède le 1er août 1834.
Cette anecdote a un sens tout particulier en tant que témoignage direct, mais aussi comme source de discorde dans la transmission de la mémoire, comme le démontre la mauvaise citation de G. Lenôtre, qui influence à son tour la critique de Paul Coutant. Les interprétations qu’ils font de l’anecdote la rende d’abord suspecte, mais elle ne l’est pas ; la critique de Paul Coutant ne tient que sur la version abrégée de G. Lenôtre, qui simplifie et déforme l’anecdote. Celle-ci présente une version des rapports entre Charlotte Robespierre et la famille Duplay-Le Bas qui ne correspond pas exactement avec ce que ces derniers – soit Élisabeth et son fils – présentent dans leurs propres écrits. Dans son Dictionnaire encyclopédique, écrit onze ans après le décès de Charlotte Robespierre, Philippe Le Bas fils est assez sévère à son sujet, la décrivant comme « légère et inconséquente », et qui « ne rougit pas de recevoir des assassins de ses frères une pension »[1]. Il ne semble également pas très convaincu de la véracité de ses Mémoires, « qui contiennent de curieux renseignements, mais où le faux se trouve trop souvent mêlé au vrai »[2]. Certes, sa perception a pu changer en une décennie.
Au sujet de l’anecdote de Jules Simon, G. Lenôtre rapporte que « la mère (autrefois Mlle Duplay) et M. Lebas l’entouraient de respects, la traitaient presque en souveraine ». Paul Coutant s’offusque de cette description : « Je ne pense pas que le savant consciencieux qui traça ces lignes [soit l’article ci-haut mentionné] ait jamais traité Mlle Robespierre en « souveraine » : c’est « solliciteuse » qu’a voulu écrire Jules Simon ». Or, ceci repose en partie sur une mésinterprétation du texte. Simon se trouve invité à un dîner (ou un déjeuner) « avec des formes solennelles et mystérieuses qui me donnèrent lieu de penser que j’allais assister à quelque événement d’importance ». Il se trouve dans un milieu qui n’est pas le sien : il est « introduit dans le monde républicain » (notre emphase) par un compagnon universitaire (il n’est pas nommé) et par son professeur, Philippe Le Bas fils. Originaire de Bretagne, la perception de Jules Simon de la Révolution n’est forcément pas la même ; il a « le souvenir de [s]es morts et, en même temps, de [s]a haine ». Il est évident qu’il n’est pas des plus confortable auprès de ces nostalgiques de 1793, « tous républicains avérés et rédacteurs des journaux du parti ». Pour lui, 1793 est synonyme de « tueries » qu’il entend excuser et glorifier. À la fin du dîner, il n’ose pas répondre à la question de son professeur au sujet de Charlotte Robespierre et s’enfuit, en se disant « tout en courant à travers les rues de Paris, que je n’étais pas à ma place dans ce monde-là ».
Or, si « tout, dans ce temple, était respectable, excepté le Dieu », les coutumes et pratiques lui semblent distinctes – plus familières ou du moins républicaines. Il mentionne comment son professeur « se faisait annoncer dans les salons sous ce titre : ‘M. Philippe Le Bas, fils du conventionnel’ » ; mais, lors de ce dîner, il mentionne : « on n’annonçait pas dans cette modeste maison ». Il ne sait pas qui est « la personne qui avait donné lieu à la réunion [et qui] se faisait attendre ». Lorsqu’elle arriva enfin, « un grand mouvement se produisit » et tous les convives se déplacèrent « dans l’antichambre pour rendre la réception plus solennelle ». Il aperçut « une femme âgée qui marchait péniblement et qui donnait le bras à la maîtresse de maison » – la maîtresse de la maison est-elle Élisabeth Duplay-Le Bas ? Son fils est séparé de son épouse, qui est retournée vivre dans sa famille depuis 1828[3], et on voit mal Jules Simon, si conforme aux politesses de la grande société, présenter une compagne « illégitime » de son professeur comme étant la maîtresse de maison[4].
C’est après ce passage qu’il dit : « on la salua très profondément ; elle répondit à ce salut en reine qui veut être aimable pour ses sujets ».
Il s’agit de son impression sur le comportements de Charlotte Robespierre elle-même, et non, comme le laisse entendre Lenôtre, comment Philippe Le Bas fils et sa mère la reçoivent. Voilà plutôt comment il décrit leurs interactions : « Elle me parut grave, triste, sans austérité cependant, un peu hautaine quoique polie, particulièrement bienveillante pour M. Le Bas, qui la comblait d’égards ou, pour mieux dire, de respect ». Jules Simon a manifestement beaucoup de respect pour son professeur et ne cherche pas à le peindre de manière négative, comme l’interprétation de G. Lenôtre pourrait le laisser penser.
Ce que l’on perçoit de cette anecdote, c’est la vraisemblance d’une tentative de rapprochement de la part de Charlotte Robespierre, alors « aux approches de la mort », comme le souligne Jules Simon lui-même. Les relations avec son ancienne amie et son fils semble s’être adoucies. Si elle dément toujours l’existence d’une relation entre Éléonore et son frère, Charlotte semble toutefois agir avec « attendrissement » pour la femme « qui avait failli être la sœur de son frère », et donc la sienne aussi. La relation qu’il décrit est touchante :
Les deux femmes qui étaient là, quel que fut leur nom, avaient vécu dans l’intimité de Robespierre, écouté sa parole comme celle d’un pontife, admiré sa vie comme celle d’un héros et d’un sage. […] Elle sentit enfin que ceux qui s’étaient rencontrés dans ces jours lugubres devaient être réunis dans le souvenir comme ils l’avaient été dans la vie.
Or, bien sûr, il s’agit de sa propre perception des choses – et sa perception n’est pas toujours très perspicace, puisqu’il rapporte que les mémoires de Charlotte Robespierre « ne piquèrent point la curiosité ». Il s’est bien trompé à ce sujet.
[1] Philippe Le Bas (fils), « Charlotte Robespierre », L’Univers. France : dictionnaire encyclopédique, vol. 12, Paris, Firmin Didot, 1845, p. 114.
[2] Ibid.
[3] Florent Hericher, Philippe Le Bas (1794-1860), Un républicain de naissance, Paris, Librinova, 2021, p. 412.
[4] Outre son épouse, Philippe Le Bas fils eut deux compagnes : Marie-Madeleine Adèle Grujon, avec qui il eut deux enfants, Léon et Clémence Charlotte Élisabeth, et Marie Victorine Pierrette Ghibels, avec qui il eut également deux enfants, Éléonore et Philippe. (Voir l’arbre généalogique dans l’annexe, infra, p. 540.) Dans son testament, il mentionne comment « Mme Marie Victorine Ghibels […] avait bien voulu se charger de la direction de [s]a maison » (Florent Hericher, op. cit., p. 413). Or, vu la date de l’événement, en 1833, c’est Marie-Madeleine Adèle Grujon qui serait officieusement la maîtresse de la maison. Or, l’anecdote de Jules Simon n’en fait pas mention – ou peut-être ne connait-il pas les détails de la vie intime de son professeur.
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SAMEDI 9 DECEMBRE 2023 (Billet 3/3)
« HÔTEL DE LA MARINE »
Cela faisait longtemps que nous voulions le visiter. Enfin, hier matin, nos billets réservés depuis la veille, nous y sommes allés… et AVONS ÉTÉ LITTÉRALEMENT É-MER-VEI-LLÉS !
Impossible de vous décrire par le menu toutes les véritables splendeurs que nous avons vues. Juste vous montrer quelques photos, pas plus… pour vous laisser la surprise lorsque vous viendrez à votre tour.
Notre conseil : n’y allez pas… précipitez-vous-y !
A noter :
1) Pour visiter l’Hôtel de la Marine, la réservation est obligatoire et les jauges, pour une fois, sont strictement respectées. Vous pourrez déambuler dans les différentes pièces de l’Hôtel sans être incommodés par un grand nombre de visiteurs. C’est hyper appréciable, surtout après les mauvaises expériences des Expositions Van Gogh et Modigliani.
2) Et la scénographie sonore des audioguides est REMARQUABLE. Là aussi, nous ne vous en disons pas trop. Elle est très bien faite et l’idée est très originale.
Si vous en avez envie, lisez ci-dessous l’historique des lieux, vous serez peut-être moins dépaysés ensuite sur place.
Les photos sont à la fin du Billet.
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Les Parisiens connaissent bien ce monument dont la façade orne la partie nord-est de la Place de la Concorde. Souvent, ils en connaissent le nom. Mais peut-être moins l'histoire. Nous vous invitons à découvrir les secrets de l’Hôtel de la Marine, lieu emblématique de Paris mais également grand témoin de l’histoire de France.
La place Louis XV, actuelle Place de la Concorde, doit sa création à la volonté de la Ville de Paris d’édifier une statue en l'honneur du Roi Louis XV en 1748. Pour mettre en valeur cette statue équestre, l’idée d’une place à la gloire du roi, sur le modèle de la place Vendôme et de la place des Vosges, fait son chemin. 
Après de nombreuses hésitations, le Roi Louis XV donne un emplacement qui lui appartient à l’ouest de la ville, aux abords du jardin des Tuileries. Un concours d’architecture est alors lancé pour l’aménagement de cette place. Dix-neuf propositions sont déposées mais aucune ne satisfait le Roi. Il en est de même du second concours organisé.
Après cinq ans de débats, c’est Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, qui effectue une synthèse des différents projets pour créer les plans définitifs de la future place Louis XV.
La statue du Roi sera au centre. Au sud de la place, la Seine. Au nord, deux palais jumeaux aux façades classiques monumentales de part et d’autre de la rue Royale.
À la chute de la monarchie, cette place « Louis XV » changera de nom pour devenir « Place de la Révolution » puis « Place de la Concorde » à partir de 1795.
L’INSTALLATION DU GARDE-MEUBLE DE LA COURONNE
Après l’édification des plans et le lancement des travaux d’aménagement de la place, il est temps de trouver une affectation pour les deux palais situés au nord. 
C’est en 1765 que l’on décide d’installer le Garde-Meuble royal, institution en charge du mobilier du Roi, dans le palais le plus à l’est, le futur Hôtel de la Marine.
Pierre-Elisabeth de Fontanieu, intendant à la tête du Garde-Meuble, en profite pour faire aménager l’Hôtel pour répondre pleinement aux besoins de son administration : lieux de stockage, ateliers, appartements de fonction, galeries d'exposition... Durant près de vingt-cinq ans, le Garde-Meuble et son intendant vont occuper le palais.
Cette institution était en charge de l’aménagement des résidences royales, de l’entretien de leur mobilier, de la conservation des collections royales d’armes et d’armures et enfin des diamants de la Couronne.
PENDANT LA RÉVOLUTION
La Révolution française, qui éclate en 1789, change à jamais l’histoire de ce palais de la place Louis XV. Les jours du Garde-Meuble, symbole de l’administration et du faste royal, sont comptés. 
Deux événements marquent l’histoire du lieu. 
Le 13 juillet 1789, les révolutionnaires s’emparent des armes exposées dans la salle d’armes. Le lendemain, ils iront chercher des munitions à… la Bastille.
Le 16 septembre 1792, le vol des bijoux de la Couronne. Dans la nuit, une quarantaine de personnes entrent dans le salon où sont exposés les bijoux, et dérobent un butin de près de 30 millions de francs.
Symbole de l’Ancien Régime, le Garde-Meuble est purement et simplement supprimé lors de la Révolution. Une partie des meubles et objets d’art est alors vendue aux enchères ou brûlée, notamment pour en récupérer les métaux précieux. 
En 1800, l'institution est recréée sous le nom de Garde-Meuble des Consuls. Elle deviendra ensuite Mobilier impérial puis finalement Mobilier National en 1870. Le Mobilier national est toujours en charge des meubles des différentes institutions nationales telles que l’Elysée.
LE SIÈGE DU MINISTÈRE DE LA MARINE PENDANT 226 ANS
Dès le début de la Révolution, le Roi Louis XVI quitte Versailles pour Paris. Toutes les administrations de l’État présentes à Versailles doivent donc regagner la capitale. Mais un obstacle de taille se dresse : où les installer ? Le Ministère de la Marine s’installe dans le palais abritant le Garde-Meuble en 1789. C’est le début de deux siècles de présence de cette administration dans ce palais qui portera désormais le nom d’Hôtel de la Marine. Le ministère de la Marine ne quittera le bâtiment qu'en 2015.
2020, UNE NOUVELLE ÈRE POUR L’HÔTEL DE LA MARINE
Depuis le départ du ministère de la Marine, l’Hôtel de la Marine est confié au Centre des Monuments Nationaux. Chargé de mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel, le CMN a mené une restauration de grande ampleur de l’ensemble du monument entre 2017 et 2021, pour ouvrir le monument au public et rendre aux appartements des intendants du Garde-Meuble royal leur faste du XVIIIe siècle.
Depuis 2017, les campagnes de restauration ont mis au jour de véritables merveilles, avec notamment la redécouverte des décors originaux des appartements de l’intendant tels qu’ils étaient à la fin du XVIIIe siècle.
(Source : « Plaquette de l’Hôtel de la Marine »)
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shihlun · 2 years
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Jacques Rivette
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auda-isarn · 1 year
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La nuit est à nous, Paris nous appartient
La nuit est à nous, Paris est un jardin
Je marche dans les rues
A la recherche du bonheur
Est-ce qu'il m'a reconnu
Ou bien est-ce qu'il faut que je pleure
La nuit est à nous, Paris nous appartient
La nuit est à nous, Paris est un jardin
Le soleil s'est enfui
En laissant s'étendre la nuit
Si il y'a un peu de vie
C'est grâce à la lune qui luit
La nuit est à nous, Paris nous appartient
La nuit est à nous, Paris est un jardin
J'arrive enfin chez toi
Par la fenêtre je t'aperçois
Les cheveux decoiffés
Tu me demandes de t'embrasser
Dans ta chambre on est bien
On entend venir le matin
Tous les gens sont couchés
Mais nous la nuit nous fait rêver
La nuit est à nous. Paris nous appartient.
La nuit est à nous, Paris est un jardin.
- Parole de chanson : Danny Brillant.
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rwpohl · 10 months
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https://www.youtube.com/watch?v=qX7sW_5668c
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corazon-electrico · 2 years
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paris nous appartient (1961)
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