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#penseuses
viagginterstellari · 1 year
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La penseuse - himba village, Kaokoland, 2022
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗙𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹} Ou les fleurs de tournesol que l'armée nazie mettait sur la tombe de ses soldats et qui ont fasciné Simon Wiesenthal, survivant des camps d'extermination nazis et grand chasseur de nazis. En 1942, Simon Wiesenthal se retrouve dans la chambre d'un jeune soldat SS en train de mourir, qui se repent des crimes immondes qu'il a déjà commis en sa courte vie et voudrait obtenir le pardon d'une personne juive avant de mourir. Vous lisez bien, il demande à un homme qu'on veut tuer par le travail ou envoyer dans une chambre à gaz de lui pardonner d'avoir massacré ses semblables. Ce qui s'est passé ce jour-là hantera le survivant toute sa vie, le poussera à solliciter les avis, l'intelligence et l'humanité d'autres survivants, de philosophes, de penseuses, de journalistes. Essayer de savoir et comprendre ce qu'elles et ils auraient fait dans la même situation. Aucune réponse simple à une telle demande, mais des dizaines de réponses passionnantes et très émouvantes. La voix de Thierry Lhermitte est familière, amicale, mais que l'on n'attend pas dans un texte au thème si douloureux, sensible. Et c'est ce qui si magique dans le théâtre: il permet aux acteurs et actrices de changer de registre, d'explorer d'autres facettes de leur talent. Son interprétation, très sobre, très élégante, fut parfaite. Au terme du spectacle, il nous a laissés saisis d'émotion, la gorge nouée, et il a fallu quelques minutes pour nous ressaisir. Un très beau spectacle. #theatre #simonwiesenthal #fleursdesoleil #thierrylhermitte #theatreantoine #saison20222023 #paris #ipreview via @preview.app (à Théâtre Antoine) https://www.instagram.com/p/CqTpaxBs0uK/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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entomoblog · 24 days
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Quelles sont les nouvelles pensées de l’écologie ? Quand la résistance à la technique est-elle arrivée ? La sobriété s’accompagne-t-elle de décroissance ? Des spécialistes de l’environnement partag...
See on Scoop.it - Variétés entomologiques
« Techno-solutionnisme », « conflictualité », « extractivisme », « imaginaires », « écoféminisme matérialiste »... Les 21 et 22 octobre, des dizaines de chercheuses et chercheurs ont participé aux Rencontres des nouvelles pensées de l’écologie, rendez-vous organisé par le collectif L’Instant d’après avec Reporterre et d’autres associations [1]. Quelles sont ces nouvelles pensées de l’écologie ? Elles et ils répondent. D’autres intervenants répondent dans un second article.
  « La transition est un leurre » : ces penseurs et penseuses d’une nouvelle écologie
  Par Hervé Kempf et Amélie Quentel (texte), Mathieu Génon (photographies)
  28 octobre 2022 à 09h25 Mis à jour le 31 octobre 2022
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NDÉ
Récemment, à lire aussi
  → « La “transition énergétique” sera bien plus complexe qu’un simple soutien au développement des renouvelables », 03.03.2024 https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/03/la-transition-energetique-sera-bien-plus-complexe-qu-un-simple-soutien-au-developpement-des-renouvelables_6219815_3232.html
  Développer le nucléaire ou les énergies renouvelables pour les voir prendre naturellement la place des ressources fossiles… Le dernier livre de l’historien Jean-Baptiste Fressoz décortique ce récit et mérite d’être lu, plaide Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
  → Sans transition , Jean-Baptiste Fressoz... | Éditions Seuil https://www.seuil.com/ouvrage/sans-transition-jean-baptiste-fressoz/9782021538557
  La transition énergétique n'aura pas lieu
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restonscalmes · 7 months
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La penseuse
La penseuse, à quoi elle pense ? Ecoutez, moi, si j’étais elle, je penserais à mes prochaines vacances. J’dis ça, j’dis rien. Mais bon, voilà, c’est cool, les vacances. Allez, courage, elles arrivent bientôt 😊
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erwan-corre · 8 months
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A Rennes… Une nouvelle fresque sur un mur aveugle rue Saint-Hélier ! 😉 Une jeune fille, penseuse… Des livres, des lions et des dragons, des hirondelles et des plantes qui poussent ! « Les songes d’une femme » par Xoana Almar ! J'adore ! 😍 Août 2023
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hildegardehandsaeme · 9 months
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La Penseuse
Acryl on Paper 600gr contact [email protected] – http://www.hildegardehandsaeme.com
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aivanlam · 9 months
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Sept femmes noires postcoloniales
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rehsgalleries · 1 year
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SOME OF OUR FAVORITE SOLD PAINTINGS - NEXT:
LOUIS VALTAT
(1869 - 1952)
Femme a la Robe Rouge (La Penseuse)
Oil on canvas
18 1/4 x 15 inches
Signed
https://rehs.com/Louis_Valtat_Femme_a_la_Robe_Rouge_La_Penseuse.html
Louis Valtat (1869-1952) was a renowned French painter who is best known for his distinctive Fauvist style that emphasized the use of bold colors and expressive brushwork. His painting "Femme a la Robe Rouge (La Penseuse)" is a striking example of his artistic vision and technical skill.
Completed in 1928, this oil on canvas painting measures 18 1/4 x 15 inches and depicts a pensive woman dressed in a vibrant red gown. The figure is captured in a moment of introspection, with her head slightly tilted and her eyes cast downward. The rich, warm tones of the background are juxtaposed against the woman's clothing to create a dynamic contrast of color.
"Femme a la Robe Rouge (La Penseuse)" is a testament to Valtat's skill as a colorist and his ability to capture the nuances of human emotion through his art.
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univers-jdr · 2 years
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La Sorcière noire pour Hack le jeu de rôle
La Sorcière noire pour Hack le jeu de rôle
La sorcière noire et la sorcière de la lumière sont les deux faces d’une même pièce. Toutes celles qui possèdent le don (ou la malédiction) de lecture des pensées ne sont pas repérées par le Lumière. Certaine jeune fille échappe aux envoyés de la forteresse Blanche et passe à travers les mailles du filet. Ces libres penseuses apprennent à canaliser leur pouvoir, guidé par l’être à l’origine de ce…
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palatinewolfsblog · 3 years
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Deux Penseuses (Two Thinkers) - Hommage a W.A. B. ...
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egoschwank · 5 years
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al things considered — when i post my masterpiece #744
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first posted in facebook september 18, 2019
aimé mpane -- "penseuse" [i.e., thinker] (2010?)
"be a free thinker and don't accept everything you hear as truth. be critical and evaluate what you believe in" ... aristotle "i break things down to put them back together" ... aimé mpane "think--about the good things think--about the bad things think--about the right things think--about the wrong things" ... lowman pauling (and sung by james brown) "no time to choose when the truth must die no time to lose or say goodbye no time to prepare for the victim that’s there no time to suffer or blink and no time to think" ... bob dylan "ekoma bongo" [i.e., it's done] ... aimé mpane "i am (i think), therefore i think (i am)" ... al janik
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Lesley Manville, by Annie Tritt
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the-mumu-sanctuary · 5 years
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“Cogito ergo sum” comme l’a un jour baragouiné Rodin.
Mumu, comme tous les Français et toutes les Françaises, s’adonne à l’introspection dans chaque moment de vide.
Cet instant de réflexion sur soi-même permet d’augmenter sa productivité au travail, en effet, cet exercice favorise l’analyse de ses points faibles dans le but de les surpasser.
Si comme Mumu, DRH de talent, vous voulez briller dans votre vie professionnelle, et bien... sachant que vous ne pourrez jamais égaler notre maîtresse suprême, prenez des vitamines, de l’amphétamine, des stéroïdes, de l’insuline, etc ! ;)
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justineportraits · 3 years
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Ludovic-Rodo Pissarro     La Penseuse
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thebusylilbee · 3 years
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" La philosophe Manon Garcia s'en est récemment agacée dans un tweet. « C'est pénible les classements de la Bibliothèque nationale de France: je découvre que mon livre et mon recueil de philosophie féministe sont classés en féminisme et non en philosophie. Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir est en littérature et en féminisme, pas en philo. La philosophie féministe n'est pas de la philosophie ? » L'anecdote illustre parfaitement ce que démontre le recueil Philosophie féministe (patriarcat, savoirs, justice), que l'autrice d'On ne naît pas soumise, on le devient (Flammarion, 2018) fait paraître chez Vrin. Alors que dans les pays anglo-saxons la philosophie féministe est valorisée comme un champ à part entière de la discipline, la France considère encore bien souvent que philosophie et féminisme ne peuvent aller de pair.
Les dix textes majeurs ici rassemblés et présentés par cette spécialiste de Simone de Beauvoir, professeure adjointe à l'université de Yale à partir de juillet, prouvent exactement le contraire. Michèle Le Doeuff, Nancy Bauer, Sandra Harding, Geneviève Fraisse ou Christine Delphy expliquent pourquoi les femmes ont été si rares dans la discipline, se demandent si la philosophie est une science sexiste et ce que peut apporter le féminisme à la pensée (et pas seulement aux femmes). Certains textes s'opposent aussi, lorsqu'il s'agit par exemple de savoir si « le multiculturalisme nuit aux femmes ». Preuve que la philosophie féministe n'est pas un courant de pensée monolithe.
On voit la philosophie comme une discipline objective et abstraite alors que le féminisme est du côté de l'engagement politique. Une philosophie féministe, est-ce que ça existe ? Comment la définir ?
Il n'y a pas de contradiction entre philosophie et féminisme. Comme l'ont montré entre autres les philosophes féministes, c'est une illusion que de croire que la philosophie telle qu'elle a été pratiquée pendant près de deux millénaires était apolitique et objective. La position sociale dans laquelle on se trouve se reflète dans les questions que l'on se pose et l'histoire de la philosophie reflète les préoccupations de ceux qui s'y attellent. Par exemple, de Sénèque à Machiavel, certains philosophes ont été conseillers politiques, il est évident que cette position sociale a un effet sur la façon dont ils pensent le pouvoir. Et qu'ils vont nécessairement le penser différemment qu'une femme qui n'a pas le droit de participer à la vie de la cité parce qu'elle est femme. On peut dire que la philosophie féministe est une branche de la philosophie qui est informée par des considérations féministes et qui contribue aux combats féministes. C'est une certaine façon d'interroger le monde - comment les rapports de genre structurent notre pensée, nos sociétés ? - qui conduit la philo à s'attaquer à de nouveaux objets ou à considérer ses objets traditionnels de façon nouvelle. Un exemple très simple : l'histoire de la philosophie a été marquée par une pensée binaire entre le soi et l'autre, mon corps et le monde extérieur. Une fois que l'on réfléchit à l'expérience de la grossesse, ces questions se posent différemment puisque mon corps peut alors inclure un corps étranger qui est à la fois moi et non-moi. Le fait que cette expérience ne soit pas entrée en ligne de compte dans la philosophie traditionnelle du corps invite à se demander que faire du principe de non-contradiction ou des catégories binaires dont je parlais, mais ça peut aussi conduire à des questionnements philosophiques sur la façon dont le savoir est produit.
Rousseau, Hegel ou Comte leurs écrits ne sont pas tendres avec les femmes (1). La philosophie est-elle sexiste ?
L'histoire de la philosophie est sexiste, oui, mais sans doute en grande partie parce qu'elle est fille de son temps. Dans l'ensemble, la culture, la pensée, l'art ont été sexistes - mais aussi racistes, classistes - jusque très récemment. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas lire ces philosophes ou que la philosophie soit bonne à jeter à la poubelle. En revanche, il me semble important d'une part de les recontextualiser, c'est-à-dire de se demander ce que cela voulait dire de tenir de tels propos à cette époque. Par exemple, quand on pense au fait que Comte est contemporain de Mill [dans De l'assujettissement des femmes (1869), John Stuart Mill défend le droit de vote des femmes, ndlr] son sexisme est plus difficile à comprendre que lorsqu'on lit Rousseau à l'aune des théories du XVIIIe siècle sur les femmes. D'autre part, il faut se demander quelle place joue le sexisme dans leur système de pensée. C'est ce que montre la philosophe américaine Nancy Bauer dans un texte reproduit dans le recueil (2) : le problème, c'est de savoir si le sexisme est nécessaire à la pensée du philosophe en question. Le sexisme d'Aristote, par exemple, paraît moins indissociable de sa pensée que celui de Schopenhauer ou de Nietzsche de la leur.
Pourtant des femmes philosophes ont existé : la penseuse cynique grecque Hipparchia (IVe siècle avant notre ère), la théologienne anglaise Mary Astell qui publie ses Réflexions sur le mariage en 1730. Pourquoi sont-elles si méconnues ?
D'abord, la réalité est que les femmes n'étaient généralement pas considérées comme des êtres humains à part entière et donc dans leur immense majorité elles n'avaient pas accès à l'éducation, elles devaient se consacrer au travail manuel et au travail domestique ou, chez les plus favorisées, à l'organisation de la vie sociale. En tout cas, il était hors de question qu'elles soient des penseuses. Il y a par conséquent fort peu de femmes philosophes. Et dans les rares cas où des femmes ont pu accéder à la pensée, cela a très souvent été, comme l'a montré Michèle Le Doeuff, dans le cadre d'une relation amoureuse ou au moins amicale avec un penseur : Hipparchia, Héloïse, Elisabeth de Bohème, Harriet Taylor et d'une certaine manière Beauvoir. Elles sont ainsi passées à la postérité comme des compagnes. Et puis, prosaïquement, ces femmes ont souffert de tous les clichés sur les savantes, leurs travaux ont été considérés comme mineurs si jamais ils portaient sur des sujets peu sérieux comme les femmes. C'est un cercle vicieux !
Quel est l'apport majeur de la philosophie féministe ?
Son premier apport est sans doute de rendre visible le fait que la philosophie n'avait jusque-là pas pensé la féminité - ni la masculinité d'ailleurs. Quand Beauvoir ouvre Le Deuxième Sexe avec la question «qu'est-ce qu'une femme ?», ce qui saute aux yeux, c'est que cette question n'avait jusque-là jamais été sérieusement posée par la philosophie. Ça veut tout de même dire qu'elle avait, avec son ambition universaliste, implicitement écarté la moitié de l'humanité de sa réflexion, ce n'est pas rien ! Plus généralement, on peut dire que la philosophie féministe est faite de trois grandes contributions : une critique du canon philosophique ; l'introduction de nouveaux objets pour l'analyse philosophique (le genre, mais aussi la vulnérabilité, les violences domestiques par exemple) ; le développement de nouvelles façons de penser des questions traditionnelles de la philosophie, comme je le montrais à partir de l'exemple de la grossesse qui renouvelle la façon de penser le corps.
Pourquoi le concept d'«oppression» est-il central dans la philosophie féministe ?
Le concept d'oppression n'a pas été inventé par les philosophes féministes mais elles l'ont transformé : alors que pendant longtemps, on ne parlait d'oppression que pour désigner les effets du pouvoir des tyrans, les Américaines Marilyn Frye et Iris Young ont montré qu'il y avait oppression dès lors que des phénomènes structurels et systématiques créent des groupes sociaux dont les membres de l'un ont du pouvoir sur les membres de l'autre par le simple fait d'appartenir à ce groupe. Par exemple, les hommes sur les femmes, les riches sur les pauvres, les blancs sur les nonblancs. Parler d'oppression c'est, sur le plan descriptif, montrer que la société est structurée par des contraintes institutionnelles injustes et inégales et, par conséquent, sur le plan normatif, mettre en évidence la nécessité d'un changement social vers une société plus juste.
En prenant pour objet la sphère domestique, la philosophie féministe a montré que le privé est politique puisque s'y joue une grande partie de la domination sur les femmes.
La sphère privée est un des sujets centraux de la philosophie féministe. Par exemple, quand on réfléchit au consentement sexuel, on ne fait rien d'autre que d'analyser la façon dont les rapports intimes sont traversés par des rapports de pouvoir. Montrer que le pouvoir ce n'est pas seulement celui d'un gouvernement sur les citoyens mais que la société est un tissu de rapports de pouvoir et de domination qui viennent se déployer y compris dans la famille ou dans le couple est un des apports décisifs de la philosophie féministe.
Si elle a émergé en France avec Beauvoir, la philosophie féministe s'est développée principalement dans les pays anglosaxons depuis les années 70. Où en est-elle aujourd'hui en France ?
Elle a continué, bien après Beauvoir, à se construire en France, avec Michèle Le Doeuff, Colette Guillaumin et Sarah Kofman, par exemple. Mais c'est vrai que ces philosophes féministes en France ont été en quelque sorte mises en retrait de la vie universitaire et ont eu du mal à faire des émules. Puis est venue une nouvelle génération, notamment avec Elsa Dorlin et Sandra Laugier, qui a fait revenir la philosophie féministe en France, tant et si bien qu'elle est un des champs les plus dynamiques en ce moment, avec beaucoup de chercheuses comme Camille Froidevaux-Metterie ou Vanina Mozziconacci, mais aussi beaucoup d'étudiants et de doctorants qui s'intéressent à ce champ et en développent les possibilités.
Depuis quelques années, des polémiques virulentes opposent les féministes «universalistes» et «intersectionnelles», ou «deuxième» et «troisième vague» Peut-on réconcilier ces deux camps ?
Certes, il y a des désaccords parfois très forts parmi les féministes mais ils sont surtout la marque de la vitalité de la pensée féministe. Plus vous avez de gens différents qui luttent ensemble, plus il est probable que ces gens se disputent au sujet de leurs luttes ! C'est salutaire et cela nous permet à toutes d'avancer.
L'intersectionnalité, en considérant la multiplicité des identités et des facteurs de domination, ne met-elle pas en péril le fait de penser «les femmes» ? Ne met-elle pas ainsi la philosophie féministe dans une impasse ?
Pourquoi on ne pourrait plus parler « des femmes » ? On peut tout à fait parler d'elles sans postuler qu'elles ont exactement la même expérience du fait d'être des femmes. Je crois qu'il est très important d'arrêter de laisser l'extrême droite dicter nos façons de penser les concepts de la recherche en sciences sociales. Le concept d'intersectionnalité est sérieux et, comme beaucoup de concepts de sciences sociales, tous les chercheurs et chercheuses ne s'accordent pas sur sa définition, sur son emploi. Mais il faut arrêter le fantasme qui consiste à en faire un cheval de bataille d'idéologies séparatistes et dangereuses, ce n'est tout simplement pas le cas ! Il faut lire les philosophes féministes qui travaillent sur ces sujets comme Uma Narayan, Serene Khader ou Soumaya Mestiri. Le discours consistant à dire que l'intersectionnalité interdirait de parler « des femmes » transforme une question réelle et importante - quel est le sujet du féminisme si on ne pense pas que toutes les femmes sont opprimées de la même manière ? - en une affirmation fausse, dont la fonction est simplement de faire peur aux gens en disant : « Regardez tous ces gens qui luttent contre de multiples oppressions, en fait ils veulent détruire la lutte des femmes ! » C'est du fantasme, et du fantasme raciste. "
(1) Hegel écrivait : «Les femmes peuvent avoir de la culture, des idées, du goût de la finesse, mais elles n'ont pas l'idéal» ; et Auguste Comte : «C'est afin de mieux développer sa supériorité morale que la femme doit accepter avec reconnaissance la juste domination pratique de l'homme » (2) La philosophie féministe est-elle un oxymore ? de Nancy Bauer (2003).
Philosophie féministe de Manon Garcia éd. Vrin, 458 pp., 15 €.
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les-monumentales · 4 years
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Rosa Parks
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1913-2005 Militante pionnière des droits civiques États-Unis
Rosa Parks est une leadeuse et penseuse de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Elle naît dans un Sud qui sépare les communautés blanches et noires sous le système de la ségrégation. Très tôt, elle est profondément marquée par les procès iniques qui touchent les noir·es et la vindicte populaire qui amène parfois à des meurtres brutaux.
Elle s'engage à la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) en 1943 et enquête pendant des années sur les viols commis sur des femmes noires. La phrase « Rosa va te parler » se répand dans tout l'Alabama. En 1944 elle travaille sur le viol de Recy Taylor par six hommes blancs qui, même après leurs aveux, ne sont pas traduits en justice.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks est fatiguée des humiliations et refuse de se lever pour laisser sa place à un blanc dans un bus de Montgomery en Alabama. Son arrestation après ce geste déclenche le boycott du système de bus de la ville pendant un an. Sa famille est menacée et harcelée, elle perd son travail mais tient bon. La ségrégation des bus finit par être déclarée illégale par la Cour Suprême des États-Unis.
Propulsée au rang d’icône, proche de Malcolm X, Rosa Parks milite jusqu'à la fin de sa vie, ceci malgré de grandes difficultés économiques et une invisibilisation relative : en effet, si tout le monde se souvient de son acte de bravoure, on ne se souvient pas toujours de son apport politique. Or son action tout au long de sa vie et son soutien sans faille à la cause ont permis l’émergence d’autres légendes telles que Martin Luther King.
Photo : Wikipédia :  Cette image est issue de la collection The Commons du site Flickr.
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