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#philosophie politique
nietzsche-sa-mere · 2 years
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[Informel] - Questions sur l’idéalisme écologique, l’individu et la société
(Texte écrit initialement le 15/09/2021. Bonne lecture !)
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L’installation d’un clivage citoyen
   La crise écologique en cours n'est plus une surprise pour personne, et seul ceux qui sont dans un déni frôlant le conspirationnisme remettent encore en question les dangers auxquels nous sommes déjà soumis. Que ce soit des préoccupations politiques, sociales, ou plus inquiétant encore, la question de la périclitation de la vie sur Terre, nous sommes tous contraints, d'une façon ou d'une autre, de prendre position sur ces sujets. 
   Or ces sujets sont très clivants, séparant le plus souvent, et pour généraliser grandement, d'une part les écologistes (j'entends par là une communauté active de façon théorique et pratique), et de l'autre le reste de la population, qui bien qu'ayant conscience des faits (fruit d'un rabâchage médiatique ayant le vent en poupe), ne prend pas directement parti pour l'instant, et s'installe confortablement dans un quotidien dangereux hérité d'une génération pour laquelle ces questions étaient étrangères. Si ces derniers ne renient pas les faits, toujours est-il que l'indifférence relative des mesures individuelles prises font qu'aucun changement de cours de la société face aux évènements climatiques ne peut s'envisager pour l'instant. Pour le dire autrement, nous allons — encore — droit dans le mur. De cette frange de la population, indubitablement majoritaire, émanent toujours les mêmes arguments, qui à défaut de manquer d'originalité, trahissent une faiblesse individuelle qu'il ne faudrait pas s'hâter d'attribuer à l'espèce humaine dans son ensemble par peur de tomber dans une misanthropie sans fond. Cette faiblesse, souvent décriée comme une lâcheté des plus virulents écologistes et autres activistes éveillés, est constituée de deux grands pendants qu'il est bon de mettre en lumière : 
   Le premier, c'est celui d'une déresponsabilisation individuelle, qui le plus souvent s'associe à une forme de déni de fond quant à ses propres possibilités d'action. Le second, concomitant au premier, est celui de la responsabilité d'autrui, à commencer par le gouvernement et autres grand groupes, comme les GAFAM. 
   Si ces critiques sont difficilement attaquables tant elles sont rationnelles, elles permettent à ceux qui s'abritent derrière de maintenir un quotidien qui répond efficacement aux besoins que la société met à disposition de ses citoyens. On peut donc observer un glissement de la question du besoin vers la responsabilité de celui qui la redistribue ; en d'autres termes, le citoyen qui cherche à se préserver de ces enjeux dit : "c'est pas moi c'est l'autre", comme un enfant confondant prise de responsabilité et punition.
Quid de la responsabilité ?
   Là où cela devient problématique dans le débat concernant les mesures à prendre pour faire face aux crises climatiques, c'est qu'il a  — bien sûr — partiellement raison. L'autre, le système capitaliste, la société techno-industrielle, oui, est responsable, de toute évidence. Notre génération, même celle de nos parents, n'est que l’héritière de celle-ci, qui était déjà en marche. Il devient difficile d'imaginer concrètement pour qui a toujours baigné dans cette société d'imaginer un futur sans. Elle s'impose d'elle-même dans nos imaginaires, et fait figure d'une forme de divinité sans laquelle nous serions perdus, délaissés à nous même et à une forme de sauvagerie comme l'imaginait Hobbes lorsqu'il nous dit que dans un état de nature, dénué de toute structure, "l'homme est un loup pour l'homme".  Tout comme le philosophe, le citoyen se prétend prêt à se soumettre à une autorité et une hiérarchie, le Léviathan hobbesien, afin de ne pas avoir à se préoccuper de la situation qui pèse de plus en plus sur sa conscience, du moins en théorie. En pratique cependant, et les mouvements sociaux en témoignent fortement, toute mesure considérée comme "liberticide", est inlassablement contestée. Cette contradiction, c'est celle qui mène à penser à qui veut bien l'admettre, que la réponse se trouve effectivement ailleurs. 
   Mais où ? La démocratie représentative empêche tout revirement, car ses élus font partie de cette même structure hiérarchique, et leurs propositions, bien que parfois louables, seront le plus souvent contestés, galvaudées par d'autres acteurs du pouvoir en place, comme la convention citoyenne pour le climat ou encore les accords de Paris, dont les mesures sont sans arrêt repoussées. Est-ce encore une démocratie dans son sens strict ? Le pouvoir appartient-il réellement au peuple ? Il est permis d'en douter.
Idéologies et confrontation
   De l'autre côté, témoins d'une société de plus en plus malade et d'une situation environnementale dont les préoccupations grandissent de jour en jour, se trouvent ceux que j'appellerais les "écologistes" au sens large. Ceux qui, comme moi, se mobilisent de diverses façons dans leur quotidien pour tenter de réduire leur impact sur la planète, tout en tentant — chacun à sa manière — de tirer la sonnette d'alarme. Nul doute qu'un conflit, souvent silencieux, se situe entre nous et les autres. La nature de ce conflit ne fait pas de doute, c'est une question d'idéologie.
   L'idéal nous porte, une ambition commune, qui bien qu'elle s'exprime de diverses façons, et dont les directions s'opposent diamétralement, nous réunis sous une volonté de changement, de réforme d'une société aliénante. Là encore, deux grandes catégories se distinguent : ceux qui d'un côté, par désespoir face au citoyen aliéné a perdu foi en ses paires, qui rejoignent Hobbes dans la volonté d'un Léviathan, un décisionnaire, d'une hiérarchie stricte, rêvant d'une dictature verte qui selon eux serait salvatrice et la seule option restante pour pouvoir opérer un changement radicale de société. Et de l'autre, ceux qui, pensent que toute question écologique est indissociable d'une forme d'autonomie et d'une émancipation individuelle à tout système.
L’appel à une restructuration sociale
  A titre personnel, je soutiens l’idée que tout système similaire à ce qui a déjà été, j’entends par là un système de pouvoirs centralisé, reprendra la même direction — à terme — que ce qui a déjà été expérimenté dans nos sociétés actuelles, et que la réforme doit être non seulement structurelle mais incarnée par ses acteurs, c’est-à-dire nous. Il y a plusieurs raisons à cela. La plus évidente, c’est comme je l’ai dit, la crainte d’une répétition du passé, qui trouve ses origines dans le rapport de l’homme aux éléments qui l’entourent, et qu’il a historiquement tenté d’apprivoiser dans le but d’agrandir son confort et sa survie jusqu’à l’excès que nous connaissons désormais. Pour le dire autrement, cela ne marche pas. La faiblesse inhérente de l’homme — là encore je schématise — c’est que son désir de confort croît tout autant que ce dernier, si bien qu’il n’a aucune limite. Pis encore, celui-ci porte en lui des représentations sociales que sont les richesses, les classes, et est responsable non seulement de la croissance dangereuse de la puissance capitaliste, mais également de crises sociales majeures. Le consumérisme inhérent à cette recherche de confort est donc intrinsèquement lié à une forme de hiérarchie et une échelle sociale qui tente tant bien que mal de conserver les attributs qu’elle offre à ses partisans en dépit des inégalités qu’elle engendre.
   La résultante, c’est l’effet de rejet systématique de toute structure similaire par une partie des écolos, et la recherche d’un autre système, répondant à d’autres besoins. 
   C’est ici que pour beaucoup, une frontière se dessine dans l’imaginaire, entre les «réalistes» et les «idéalistes». Les réalistes (en réalité des pessimistes en puissance) soutiennent mordicus que tout espoir de changer les choses est peine perdu et qu’il faut accepter la chute (le citoyen lambda) ou bien infiltrer le système pour profiter de son pouvoir sur la population (l’écologiste totalitaire). De l’autre, les idéalistes, soit technocrates (qui pensent que le système fournira les moyens technologiques de surmonter à peu près tout et n’importe quoi) ; soit écologistes à la volonté émancipatrice et la recherche d'un renouveau social se rapprochant souvent d’idéaux anarchistes et libertaires. Pour la première catégorie, l’idéalisme est synonyme de naïveté. Pour la seconde, l’idéalisme est à prendre au sens plus convenu du terme, c’est à dire une recherche de l’idée, d’une solution qui s’articule dans un premier temps de façon théorique pour tenter d’envisager une solution à long terme qui fait entrer en adéquation l’homme et son environnement dans le cas des écologistes, ou le domptage et la recherche de rendement énergétique profitable de celui-ci par les technocrates. Contrairement à ce qu’aiment à penser leurs détracteurs, les idéalistes ne sont pas des rêveurs : le plus souvent, ces théoriciens basent leur réflexions sur des éléments précis, le plus souvent tangibles, et l’argument selon lequel « ce n’est pas faisable » s’insinue dans ce qui n’as pas encore été explicité, plutôt que sur les arguments déjà devancés par ces idéalistes. 
   Ceci étant dit, il serait bon d’émettre certaines réserves quant à la solution technologique : bien que la recherche nous montre tous les jours les progrès incroyables dont l’homme est capable au travers de la technologie comme dans sa fabrication, il faut rester prudent. Cette recherche est en effet dans la continuité de la révolution industrielle, est partiellement responsable de où nous en sommes aujourd’hui. Elle peut apporter des solutions, mais celles-ci font pour l’instant parti intégrante du problème que la recherche technologique représente en soi, malgré les solutions qu’elles peuvent apporter. Pour le dire autrement, restons vigilant et faisons preuve d’une certaine sobriété vis à vis de toute possibilité d’extraction du système au travers de la technologie, ne misons pas sur celle-ci pour répondre aux besoins environnementaux. Si elle parvient à se rendre utile et devenir un allié de poids dans l’avenir, il sera toujours temps de l’intégrer dans les réflexions contemporaines sur l’environnement et le climat. En attendant, nous ferions mieux de partir de ce que l’on possède déjà, et ne pas attendre un messie qui manquera peut-être au rendez-vous lorsque celui-ci se fera impératif. 
   Nous voyons donc que l’idéalisme écologiste n’as pas à se montrer naïf ; il est — comme tout autre domaine de recherche théorique — soumis aux mêmes règles que les autres, et a tout intérêt à se montrer solide dans ce qu’il avance. À l’inverse, les pessimistes réalistes, ceux qui ne fondent pas leurs espoirs dans l’esprit et l’engagement humain, pourraient très bien être exposés à cette même naïveté qu’ils critiquent tant.
La prudence, un outil bénéfique autant que nécessaire
   Le maître-mot de toute pensée normative gravitant autour de la question de l’écologie est donc la prudence. Il faut se montrer prudent à chaque étape de la réflexion, dans la recherche d’idéal, et ne pas tirer de conclusions hâtives, que ce soit dans une direction ou dans l’autre. Les raisons à cela sont multiples, la plus évidente étant les facteurs encore inconnus de l’avenir. Cette prudence dont il faut se revêtir dans nos vies, présente en soi des avantages non négligeables : pour commencer, si nous sommes prudents dans notre quotidien — c’est-à-dire notre façon d’appréhender notre vie au sein de la société actuelle — nous limiterons de fait une partie impact potentiellement négatif qu'aurait notre mode de vie sur notre environnement. De plus, cela nous permet de rester vigilant quant aux promesses un peu trop belles pour se montrer vraies, que ce soit dans la sphère politique actuelle ou bien dans les promesses de notre ère comme la technologie, car celles-ci sont hors de portée de nos actions directes. La prudence enfin, permet la remise en question perpétuelle de chaque idée que l’on peut soumettre, et j’invite personnellement chacun à se laisser douter un instant de ce qu’il pense et ce qu’il tient pour vrai. Parallèlement, il ne faut pas confondre prudence et bonne foi : la bonne foi permet une écoute sincère, la prudence permet une élévation de l’idéal, un renforcement de celle-ci au travers d’embûches que nos instincts déploient envers les idées nouvelles - l’inconnu étant l’ennemi le plus clair dont dispose notre esprit. De même, il ne faut pas confondre prudence et méfiance. La méfiance rejette l’idée a priori, la prudence temporise en attente d’autres éléments. 
   La prudence donc, est l’allié le plus évident dans la question de l’écologie, comme celui de la politique. Celui-ci implique inexorablement une autonomie de l’individu, qui est sans-doute au cœur des réflexions que nous devons entreprendre sur les modèles sociaux et environnementaux. Si nous voulons produire une pensée écologique normative, il est nécessaire d’être prêt à se montrer prudent que ce soit dans notre acceptation de théories et idées nouvelles, comme dans l’acceptation que le système dominant se montre incapable de répondre aux besoins de réformes sociales qui découlent de la prise de connaissance des dangers que présentent les crises climatiques à venir.
Pour les sceptiques et les indécis
   Certains ne manqueront pas de rétorquer qu’il faudrait donc également, selon ce que j’avance, se montrer prudent quant aux informations sur les dangers environnementaux et les crises climatiques. Je leur répondrais simplement de façon probabiliste : quelle sont les chances que des milliers de scientifiques — spécialistes dans ces questions et formant un quasi-consensus — se trompent ? Il y a toujours une chance oui, mais est-elle supérieure à 50% ? Personnellement, j’en doute.
   Deuxième élément de réponse : imaginons un instant que nous parvenions à émettre une pensée écologiste normative, qui restructure la société que nous connaissons aujourd’hui afin de répondre efficacement aux dangers environnementaux futurs ? Que se passe-t-il si nous sommes dans l’erreur ? Rien. Nous aurions alors simplement eu tort, mais le danger a été minimisé, et la réponse la plus rationnelle pour la survie du plus grand nombre aurait été appliquée (en somme un calcul utilitariste). Dans ce même avenir, si nous avions raison, nous aurions toujours minimisé les pertes. À l’inverse, si nous doutons de ces rapports scientifiques et que nos décisions présentes reflètent cela, alors les pertes seront potentiellement inimaginables. Il se pourrait que rien ne se passe, mais êtes-vous prêts à prendre ce risque ? À l’image du pari de Pascal — il est préférable de choisir l’option la plus safe, dans le doute, rien n’est perdu, et on a tout à gagner.
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oanthore · 16 days
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Le fait que les uns tiennent la catastrophe pour inconcevable ou surmontable et que les autres l'estiment au contraire inévitable ne change rien. Dans les deux cas, nous disons qu'il n'y a plus rien à faire. Le sort serait scellé dans le choix que l'humanité à fait à l'aube de la modernité. Elle court vers son destin à trop vive allure pour bifurquer dans une autre direction. Elle est engagé, pour le meilleur ou pour le pire. L'instant critique de la décision est passé.
Povilas Aleksandravičius Camille Riquier -  Du bon usage de la fin du monde. Bergson ou l’humanité tenue à l’impossible
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leorizanzel · 1 year
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Here's chapter 7: Excalibur, Part I! With Season 3 a week out, I figured I probably shouldn't sit on this one anymore.
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grandboute · 1 year
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Peut-être les étoiles... #adaPalmer #terraIgnota #peutEtreLesEtoiles #fin #tome5 #clapDeFin #author #autrice #book #instabook #livre #lecture #bookstagram #instalivre #guerre #religion #philosophie #politique #humanite #histoire #scienceFiction #avenir #sagesse #utopie #paix #civilisation #leBelial #editeur toujours aussi incroyable https://www.instagram.com/p/ClttPtXKCV_/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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novelcrackerr · 7 months
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🎶🎶 why are we all trapped inside our own desires that we all think are ours but it's just a bunch of consumism/capitalistic goals that society have inflicted upon us 🎶🤟🏼 why do we seem like we are real when there isn't even a such thing as our own willpower 🎶 our so denominated willpower is just a series of biochemical processes in our minds that we call hormones and emotions 🎶🎶
Nothing is real.
Everything is a lie.
🎶🎶
#this is not even a proper song #its probably just a bunch of inflicted opinions over my brain that have been previously manufactured by other thinkers and nihilistic cat owners #i am becoming very nihilistic lately and nothing is helping me to pull the other way
#im probably writing a book about this fr
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vicomte2valmont · 1 year
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Vicomte de Valmont, je suis un homme de la haute société française, aimant l'art, la littérature et la musique, mais aussi le pouvoir et l'intrigue.
Grand maître de la séduction et des liaisons dangereuses, je suis un joueur habile dans le jeu de l'amour et de la manipulation, et je sais comment gagner le cœur des femmes les plus convoitées de la société.
Suivez-moi pour découvrir mon monde séduisant et imprévisible.
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mirabellle · 1 year
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“Amnesia constrains ambition and inoculates against impatience.”
— Nathan Schneider’s introduction to Chomsky’s On Anarchism
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lebasempire · 6 days
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De la dignité
La psychologie positive, le développement personnel, le coaching de vie et autres fariboles du vaste monde du bonheur en kit, bras armé du capitalisme le plus débridé, n'ont pour seule injonction que le "tu peux être heureux" ! Répété comme un mantra puisant ses sources dans la méthode coué elle n'en reste pas moins qu'une chimère dangereuse. Chimère car il est vain de croire que le bonheur (si tant est qu'il peut exister de façon durable) ne peut dépendre que de nous, oubliant par là même les structures sociales, politiques, culturelles et économiques à l'oeuvre, qui façonnent de manière non négligeable nos expériences de vie. Dangereuse car à se préoccuper de notre seul nombril, oubliant de contester les injustices, de lutter contre les tyrannies nous délaissons la sphère politique et permettons toutes les dérives. Logique ! Si le bonheur ne dépend que de nous, à quoi bon s'échiner contre les oppressions ?
Aux prises avec ce "problème" depuis des années c'est finalement la lecture d'Emmanuel Kant qui met à mon avis le coup de grâce à ces sphères du "happiness" comme on les appelle, laissant finalement à la philosophie la plus authentique le soin de déconstruire en un trait de plume des décennies d'impostures à la mode zenitude. Loin de délaisser la question du bonheur qu'il juge quasiment impossible à atteindre Kant nous invite à "faire ce qui rend digne d'être heureux". Par ce seul mot, "digne", Kant réhabilite toute la majesté à ce que "heureux" peut signifier potentiellement. Le développement personnel aura ainsi omis un pan tout entier de la dimension humaine: la morale. Sans morale, et je ne parle pas ici du mot dans sa dimension moralisante du "c'est pas bien" mais au sens kantien, à savoir "ce qui doit être fait", c'est le risque de voir toute la civilisation, le vivre ensemble des Hommes, s'étioler et sombrer. Il n'y a de moral, d'après Kant, que l'acte qui vise l'universel. Un projet bien plus vaste et épanouissant, au demeurant, que les élucubrations bien planes des théories du bonheur.
Romain Ferrara
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les-lys-stuff · 2 months
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Jean-Luc Mélenchon au Zawa Show avec Dany et Raz
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information-2-0 · 7 months
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basilepesso · 1 year
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Quel absolu délice que de trouver un artiste de plus dans la si mince cohorte que nous formons, à oser se dresser contre le néo-fascisme! >>>> "Ted Nugent has urged supporters of Donald Trump to “remain peaceful” if the former President is arrested. Trump has claimed that he will be arrested today (Tuesday, March 21) on charges related to an investigation into a $130,000 (£106,000) payment to porn star Stormy Daniels, per BBC News. Back in 2016, Daniels offered to sell her account of what she claimed was an adulterous affair she had with Trump in 2006. It’s said that the ex-POTUS’ lawyer Michael Cohen subsequently paid her $130k to keep quiet.
“Put on your truck light. Put on your porch light. Carry a lantern. We need to stand strong, he said (via Blabbermouth) “And if they wanna arrest President Trump, we need to not protest; we need to not put on rallies… because Antifa, Black Lives Matter and these imported Chinese nationals and Somali nationals who are coming across our open border, as orchestrated by Biden Satan gang, they are ready to do battle.”
(Aussi sur Fb, 22 mars 2 023)
Article du NME : “Ted Nugent urges Trump supporters to “remain peaceful” if former President is arrested”
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oanthore · 2 months
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comme l'écrit Arnaud Benedetti, l'opinion, objet sécularisée parce qu'objet de science souvent approximative, se substitue à la figure aussi mystérieuse que démiurgique du peuple.
Eugène Berg  - Comment sont morts les politiques ? d’Arnaud Benedetti, Le grand malaise du pouvoir
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grandboute · 2 years
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Toujours aussi prenant #terraIgnota #livreQuatrieme #adaPalmer #author #autrice #book #lAlphabetDesCreateurs #instabook #livre #lecture #bookstagram #instalivre #guerre #religion #philosophie #politique #humanite #histoire #scienceFiction #avenir #civilisation #leBelial #editeur https://www.instagram.com/p/CdELdxvKznM/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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albeltagy · 1 year
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الأباطرة العشرة الأعظم فى تاريخ الأمبراطورية الرومانيه لماذا هم الأعظم .. هذا مايوضحه هذا الفيديو
#الأباطرة العشرة الأعظم فى تاريخ الأمبراطورية الرومانيه لماذا هم الأعظم .. هذا مايوضحه هذا الفيديو#La Rome antique est l'une des périodes les plus fascinantes de l'histoire. De la fondation mythologique de la ville par Romulus et Remus à#les domaines de l'histoire classique#de la philosophie#de l'art et de la politique ont été façonnés par ces hommes.#La antigua Roma es uno de los períodos más fascinantes de la historia. Desde la fundación mitológica de la ciudad por parte de Rómulo y Rem#estos hombres han dado forma a los reinos de la historia clásica#la filosofía#el arte y la política.#古罗马是历史上最迷人的时期之一。 从罗慕路斯和雷穆斯神话般的建城到将近 1000 年后西罗马帝国的没落,古典历史、哲学、艺术和政治领域都由这些人塑造。#من هم الأباطره ال10 الأعظم ؟ ولماذا هم الأعظم#وما هى إنجازاتهم.. وما هى أثارهم الموجودة حتى الآن .. وما فترات حكمهم فى تاريخ الأمبراطورية الرومانيه .. وبماذا تميزت .#روما القديمة هي واحدة من أروع الفترات في التاريخ. من التأسيس الأسطوري للمدينة من قبل رومولوس وريموس إلى سقوط الإمبراطورية الرومانية الغ#Ancient Rome is one of the most fascinating periods in history. From the mythological founding of the city by Romulus and Remus to the fall#000 years later#the realms of classic history#philosophy#art and politics have been shaped by these men.#Древний Рим — один из самых захватывающих периодов в истории. От мифологического основания города Ромулом и Ремом до падения Западной#философии#искусства и политики.#الأباطرة العشرة الأعظم فى تاريخ الأمبراطورية الرومانيه لماذا هم الأعظم…#abdallah_albeltagy
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