Tumgik
#poesie française
papierhaikuphoto · 1 year
Text
Première neige
Pourquoi faire un bonhomme ?
Quand les licornes existent
- Mathilde Fauve
Tumblr media
320 notes · View notes
I wrote this thinking of Sylki but it can be read as a classic love poem too.
Tumblr media
[He was her and she was him
They both were each other
In death and in life
And if was coming, defying their love
The sworn enemy, tired of their journey
He was fighting for her, she was fighting for him
Because their souls were only one
In death and in life]
I was thinking of using it for a gif set or something else later maybe.
26 notes · View notes
les-portes-du-sud · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media
Sur le sombre Océan tombait la nuit tranquille ;
Les étoiles perlaient au ciel silencieux ;
Le flot montait sans bruit sur le sable de l'île...
Ô nuit, quel souffle alors vint me mouiller les yeux ?
Le froid saisit mon cœur, quand, muet, immobile,
Étendu sur la grève, et le front vers les cieux,
Je sentis, comme on sent que sur la vague il file,
La Terre fuir, sous moi, navire audacieux !
Henri Frédéric Amiel
11 notes · View notes
ecrisettaistoi · 10 months
Text
14 juillet
.
.
.
Liberté
de fermer sa gueule, de ne pas manifester,
de travailler jusqu’à épuisement, de se faire taper dessus
en manifestation, d’être convoqué par les pandores
pour des slogans, de finir sa vie avec presque rien,
de n’avoir aucune chance, de mourir pour un contrôle.
Egalité
pour tous, enfin, surtout pour certains mais pas pour d’autres
devant la loi, devant la justice, liberté, liberté chérie de ne pas
faire de vagues, de ne pas faire de bruit, d’accepter son sort
comme le veau à l’abattoir.
Fraternité
absente, perdue, diluée, dévoyée, limitée aux seuls nantis,
blancs, riches tandis qu’on meurt par centaines en Méditerranée,
tandis qu’on crève au RSA, tandis que d'autres se gavent comme
dans la Grande bouffe de Ferreri jusqu'à en exploser.
Liberté, égalité, fraternité, sous les oriflammes tricolores d'un pays fracturé, désuni, exsangue, indécent, pourri.
.
.
.
13 notes · View notes
givreencres · 10 months
Text
Jazzy Night (french version)
Le son des cuivres
Lent, envoûtant
Un éclairage tamisé
Une table collée à un mur
Des ombres mouvantes
Certaines seules
Certaines collées entre elles
Toutes suivant le rythme du saxophone
Puis accélération de la trompette
Les ombres deviennent tentatrices
Des rires fusent
Des éclats de voix retentissent lors des moments d’accalmie.
La table, un havre de paix
Seules des mains y sont visibles
Quelques verres vides y sont parsemés
Impossible de deviner la liqueur qui les remplissait
Le lieu est vivant
Même la plus calme des ombres respire la musique
Nuit après nuit la magie opère
Des ombres arrivent lessivées
Des âmes repartent revigorées
Seules
A deux
A plusieurs
Plus vivantes qu’elles ne le sont le jour
Quand les dernières notes s’éteignent
La salle s’endort
Attendant le lendemain
Que le son des cuivres
Tonnent à nouveau
11 notes · View notes
espritsdevie · 2 months
Text
Il était une fois un silence qui rêvait de devenir une chanson, puis je t'ai trouvée et maintenant, tout n'est plus que musique 🦋
Tumblr media
5 notes · View notes
beluosus · 4 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Leconte de Lisle
5 notes · View notes
vaguenebuleuse · 10 months
Text
Pourrions-nous nous aimer ?
En soi, et ensembles, Se sentir libre d’aimer, De s’aimer, D’être aimé. S’affranchir des limites, des dogmes et des critiques.  Partir même, si notre cœur nous le dit. Libre de jouir de notre vie, Si tel est notre désire le plus intime. 
- Amour et vie
Tumblr media
9 notes · View notes
valleedulys · 10 months
Text
Il était cette lueur d'espoir dans tout un merdier qu'est la vie.
8 notes · View notes
needtowriteaf · 5 months
Text
L’autre jour, j’ai pleuré.
Je m’observais m’auto-serrer dans les bras, pour me calmer.
Ce geste semblait pourtant avoir l’effet inverse. Je me laissais encore davantage aller à mon chagrin. Je me tenait encore plus fort, sans pouvoir me contenir.
Cette étreinte, elle incarne le symptôme d’une solitude prégnante, omniprésente, dévorante.. Depuis toujours. Je n’ai cessé d’être ma propre épaule.
Était-ce par choix ? Parfois, j’en doute. Pourtant, j’aime à la clamer haut et fort. C’est vrai. Je n’ai besoin de personne, hormis de moi-même.
Sauf quand je pleure.
Dans ces moments-là, j’aimerais pouvoir lâcher ma peine dans d’autres bras que les miens. Déposer le poids, sur le côté. Mais encore faut-il trouver quelqu’un de volontaire pour le porter.
C’est ça que je ne sais pas faire. Je crois. Ça vient de moi. C’est sûr.
Je ne suscite pas l’amour.
Je provoque peut-être des sentiments éphémères : le désir, l’envie, l’excitation, la curiosité. Mais une fois passé l’assouvissement ponctuel de ces élans primitifs, l’on se défait de moi, inexorablement.
Comme on le ferait pour chaque pulsion incontrôlée à laquelle on a cédé, faiblement. Je ne deviens alors plus qu’un vague souvenir, dans le meilleur des cas. Un regret, dans le pire. Je ne marque personne.
Pendant que tant d’hommes s’ancrent en moi pour toujours ! Non, je mens. En réalité, il n’y en a pas tant que ça.
Mais je sais au moins que j’en suis capable, moi. D’écrire dans mon âme, au creux de ma chair, ainsi qu’à l’encre noire, les traces indélébiles de ceux qui ont compté, et que j’ai su aimer.
Mais alors, qui m’écrira, moi ?
2 notes · View notes
papierhaikuphoto · 2 years
Text
Fuir les miroirs
Ouvrir les fenêtres
Partir loin de soi
- Mathilde Fauve
39 notes · View notes
Text
Writing |
(This text is in french but the english translation follows. Obviously, the translation isn’t here to be beautiful but for you to understand what my words means. this text is wlw, as i know it's less clear in english than in french)
Ma peine, mon démon, ma sirène,
J'ai tant rêvé de toi qu'il est indécent de le dire. J'ai tant rêvé de toi que la nuit connaît à présent tes yeux mieux que je ne le fais, tant rêvé de toi que souvent, je l'admets, mes rêves continuaient au soleil, illusions douloureuses dansant sous l'astre du jour.
J'ai tant rêvé de toi que j'en ai oublié de te haïr, perdue dans l'éclat de ces brumes où ton démon n'est plus. Tant rêvé de toi que sûrement, peut-être, ta vision serait étrangère à mes pupilles exposées ; ou peut-être, sans doute, brûlerait mes joues jusqu'à la naissance du flot de mes larmes.
J'ai tant rêvé de toi que ta présence en devenait tangible, comme une ombre qui ne me quittait jamais, tant rêvé de toi qu'en m'éveillant, je te croyais presque étendue à mes côtés, plus douce que tu ne l'as jamais été et n'es probablement capable de l'être ; tant rêvé de toi qu'il me semblait étrange que d'autres ne te voient pas, ni dans leurs jours ni dans leurs nuit, et soient libres de toute trace de ton image.
J'ai tant rêvé de toi, je crois, que je m'accrochais à ces rêves, moi et ma mémoire si courte, comme par peur de te laisser partir, de t'oublier ; tant rêvé de toi que je brûlais de tout te dire, au lieu de te laisser filer. J'ai tant rêvé de toi que je craignais de fermer les yeux autant que de les ouvrir, que je souhaitais rêver à chaque minute comme ne plus rêver du tout.
J'ai tant rêvé de toi, c'est vrai, qu'il m'arrive d'oublier que tu n'es pas qu'un rêve; que quelque part, foulant la même Terre, respirant le même air - infime proximité ! tu existes bel et bien, être de chair et d'os, riant et vivant, plus réel à présent pour d'inconnus que pour moi.
J'ai tant rêvé de toi, il me semble, que tu t'effaçais peu à peu de tout autre aspect de ma vie, de toute autre partie de moi. Tant rêvé de toi que je finissais par me demander si je ne t'avais pas inventée, reine cruelle qui m'infligea tant de maux, pour me sentir plus désirée que je ne l'étais, car il faut aimer quelqu'un si fort pour l'avoir à ce point meurtrie. J'ai tant rêvé de toi que je te confondais avec mes nombreuses fantaisies, tant rêvé de toi que tu perdais ta réalité.
J'ai tant rêvé de toi que c'est ce que tu es à présent, rien d'autre qu'un rêve, moins consistant qu'un souvenir, à peine plus lourd qu'une pensée, sorcière dont la trace quitte peu à peu mon cœur pour ne devenir, en fin de compte, que l'amère et si fine cicatrine d'une blessure passée.
Ma peine, ma sirène, mon démon,
J'ai tant rêvé de toi, à présent, que j'en oublie presque ton nom, et ne me souviens plus que de la haine qu'il m'inspire.
[My pain, my demon, my mermaid,
I dreamed of you so much that it is indecent to say so. I dreamed of you so much that the night now knows your eyes better than I do, dreamed of you so much that often, I admit, my dreams continued in the sun, painful illusions dancing under the star of the day.
I dreamed of you so much that I forgot to hate you, lost in the brilliance of these mists where your demon is no longer. Dreamed of you so much that surely, perhaps, your vision would be foreign to my exposed pupils; or maybe, no doubt, would burn my cheeks until the flood of my tears started.
I dreamed of you so much that your presence became tangible, like a shadow that never left me, dreamed of you so much that when I woke up, I thought you were lying by my side, softer than you never was and probably never can be; I dreamed of you so much that it seemed strange to me that others did not see you, neither in their days nor in their nights, and were free from any trace of your image.
I dreamed of you so much, I believe, that I clung to these dreams, with my memory so short, as if out of fear of letting you go, of forgetting you; dreamed of you so much that I was burning to tell you everything, instead of letting you slip away. I dreamed of you so much that I was afraid to close my eyes as much as to open them, that I wanted to dream every minute like to not dream at all.
I dreamed of you so much, it's true, that I sometimes forget that you're not just a dream; that somewhere, treading the same Earth, breathing the same air - tiny proximity! you do exist, a being of flesh and bones, laughing and alive, more real now for strangers than for me.
I dreamed of you so much, it seems to me, that you gradually faded away from every other aspect of my life, from every other part of me. Dreamed of you so much that I ended up wondering if I hadn't invented you, cruel queen who inflicted so much pain on me, to feel more wanted than I was, because you have to love someone so much to have hurt her so badly. I dreamed of you so much that I confused you with my many fantasies, dreamed of you so much that you lost your reality.
I dreamed of you so much that it's what you are now, nothing but a dream, less solid than a memory, barely heavier than a thought, witch whose trace gradually leaves my heart to become, in the end, only the bitter and so fine scar of a past wound.
My pain, my mermaid, my demon,
I dreamed of you so much now that I almost forget your name, and only remember the hatred it inspires in me.
137 notes · View notes
crerature · 2 years
Quote
Malgré vos grands yeux de sphinx, vous avez vu le monde à travers une couleur d’or. Elle venait du soleil de votre cœur.
Flaubert dans une lettre à George Sand.
33 notes · View notes
ecrisettaistoi · 9 months
Text
Jazz Queens
.
.
.
Si je devais choisir
entre Nina Simone
et Billie Holiday,
je serais bien embêté
et je choisirais
sans nul doute
la méthode Calvino
consistant à me pourfendre
d'un grand coup d'épée
en deux parties séparées
pour n'avoir pas à me priver
de ces voix qui m'enchantent
quand le soleil tend à se cacher
ou quand il réapparait
ou quand l'envie me prend
comme le font tant
les voix de Nina et Billie.
.
.
.
9 notes · View notes
cpartout · 2 years
Text
on me dit d’avoir confiance en moi..
que j’ai trop avancé pour reculer,
que j’ai trop appris pour régresser.
et pourtant,
les réussites ne m’enlèvent pas la peur.
elle est viscérale.
incrustée depuis trop longtemps en moi
30 notes · View notes
baalto · 10 months
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
3 notes · View notes