j’ai pactisé avec demain pour défier aujourd’hui en le réduisant à une simple marche ; j’ai cru en ce qui n’est pas pour provoquer ce qui est ; le temps est une hypothèse qu’il faut pratiquer dans l’exercice journalier ; s’exercer à le tenir tangible et certain pour trouver quelques miettes de vérité
Fille d'un soldat tué au combat en Indochine et d'une militante OAS jetée en prison Yann Piat fut la première et seule femme députée assassinée en France.
Attendre est un état d’esprit. En résumé, vous voulez le futur, mais non le présent. Vous ne voulez pas de ce que vous avez et désirez ce que vous n’avez pas. Avec l’attente, peu importe sa forme, vous suscitez inconsciemment un conflit intérieur entre votre ici-maintenant, où vous ne voulez pas être, et le futur projeté que vous convoitez. Cela réduit grandement la qualité de votre vie en vous…
Le passé donne une profondeur et un sens au présent, le futur le rend vivant et nourrit ses espoirs. Face à cela il n'y a d'idée plus saugrenue et futile que celle des marchands de bonheur instituant le culte du temps présent ; c'est à mon avis se jeter à corps perdu dans le non-sens en apportant, à une époque qui en agonise déjà, qu'un supplément de présentisme ! Il n'y a, en effet, guère besoin d'une addiction à un instant présent ultime et tyrannique, mais plutôt d'une réarticulation, intelligente et harmonieuse des catégories du passé du présent et du futur. Laisser de côté les promesses serviles et bien fades des rayons de psycho positive pour se réapproprier les richesses de chacun des trois temps, indissociables et complices, afin d'en dégager une source de complétude de l'être et de liberté ! Voilà un projet humain qui renouerait avec la complexité et l'authenticité de la vie.
COUTUME | Pourboire : symbole de corruption d’une société ? ➽ https://bit.ly/3cMO040 Au milieu du XIXe siècle, Auguste Luchet, s’intéressant aux habitudes de la vie courante qui sous des dehors innocents sont en réalité le reflet d’une société corrompue, s’attaque sans concession et avec force cynisme au pourboire. Importé semble-t-il d’Angleterre, il participe, selon notre auteur, du « grand œuvre de la dégradation et de la démoralisation humaines »
Non, je ne te le conseille pas... tu manqueras d'un passé ainsi (je parle d'expérience, je n'ai pas de réels souvenirs d'avant mes 11 ans, ou seulement quelques bribes inintéressantes...).
On en meurt, de ne pas avoir de passé. Tu ne peux, hélas, pas "naître" de rien, ici, aujourd'hui.
Reviens au contraire sur ce passé, affronte-le (avec un psy pourquoi pas...?), défais les nœuds qui s'y sont formés, clos-le. Comme on ferme un bouquin qui nous a remué, un livre qu'on oubliera pas... mais que l'on a finit tout de même. Qui nous a apprit des choses, mais qui ne nous obsédera pas.
Et ensuite, tu pourras l'accepter, et avancer. Avancer sans vivre DANS le passé, mais AVEC ton passé. Et non pas comme un bagage trop lourd qui te freine, mais plutôt comme une force. Car tu y auras survécu, tu auras compris, appris, affronté et résolu. Tu te connaîtras, toi, la petite toi, l'ancienne toi, la toi actuelle, le pourquoi elle est comme ça... et donc, celle de demain, qui sera forte et en pleine connaissance d'elle-même.
Je ne veux pas vivre dans le passé.
Comme beaucoup, je suis sensible à la nostalgie, mais je ne veux pas lui donner trop de place dans ma vie. J’utilise les souvenirs et l’expérience acquise pour me permettre de mieux m’adapter à la vie au quotidien.
Je ne veux pas anticiper l’avenir et me faire toutes sortes de scénarios issus de mes attentes, de mes espoirs, de mes craintes et de mes…