Tumgik
#premier journal parisien
raisongardee · 11 months
Text
Tumblr media
“Quand des hommes combattent sur un plan supérieur, spirituel, ils intègrent la mort dans leur stratégie. Ils acquièrent quelque chose d’invulnérable ; la pensée que l’adversaire veut leur destruction physique n’est, par conséquent, plus très effrayante pour eux. Il est, par contre, d’une extrême importance que l’événement ait lieu hors de toute équivoque, au sein de circonstances possédant une clarté de symbole, où ces hommes se dressent en témoins d’une juste cause. Aussi donnent-ils, parfois, l’impression qu’ils reculent devant la mort, alors que, ce faisant, ils sont pareils au capitaine qui tarde à donner le signal de l’attaque, attendant l’instant favorable. Il est des nuances dans la victoire. L’ennemi pressent cela, à sa manière obtuse : d’où son atroce fureur, dès que l’esprit vrai se dresse contre lui. De là vient, également, qu’il cherche à l’abattre dans des combats d’avant-postes, à le soudoyer, à le faire dévier de sa route. On en arrive, dans ces engagements, à des instants où s’efface tout ce que cet antagonisme a de fortuit, d’historique, et où surgit l’enjeu éternel de la vie. Les rôles, alors, s’inversent d’étrange façon ; il semble que la peur passe dans le camp de l’agresseur ; on dirait qu’il veut, par toutes les séductions possibles, amener sa victime à s’écarter de la mort qu’il est contraint, lui, de lui préparer. Une sorte d’horrible triomphe se mêle alors au carnage. Il y a des moments dans l’histoire où des hommes saisissent la mort comme un bâton de commandement. Dans le procès des Templiers, par exemple, où le Grand Maître de l’Ordre montre soudainement le vrai rapport entre lui et les juges – ainsi un navire laisse tomber son camouflage et s’offre, avec ses pavillons et ses canons, au regard stupéfait. Le soir même, il fut brûlé vif, mais on posta des gardes, dès cette nuit, à l’endroit du bûcher pour empêcher le peuple d’y venir chercher des reliques. La poussière elle-même fait peur aux tyrans ; elle aussi doit disparaître.”
Ernst Jünger, Premier journal parisien. Journal II, 1941-1943, trad. Henri Plard, 2 novembre 1941.
10 notes · View notes
Text
Quand des hommes combattent sur un plan supérieur, spirituel, ils intègrent la mort dans leur stratégie. Ils acquièrent quelque chose d’invulnérable ; la pensée que l’adversaire veut leur destruction physique n’est, par conséquent, plus effrayante pour eux. […] Il y a des moments dans l’histoire où des hommes saisissent la mort comme un bâton de commandement.
Ernst Jünger, Premier journal parisien.
2 notes · View notes
alain-keler · 2 years
Photo
Tumblr media
Journal d’un photographe / Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Jeudi 14 avril.
Mon petit déjeuner : deux cafés, petite dose dans une grande tasse. Je demande à faire mousser du lait à part, genre capuccino fait maison. Sauf que presque partout les préposés au petit déjeuner n’y arrivent pas, pour deux raisons : la première c’est que ça les embête de passer trop de temps à faire cette opération, la seconde c’est que le lait à leur disposition est demi écrémé et que ça ne mousse pas. Je sais tout cela, mais je continue à demander. Il faut toujours demander pour essayer d’obtenir quelque chose, lait mousseux ou autre.
Je vais retraverser la Haute Loire pour retourner à Ars les Favets photographier un couple d’éleveurs de bovins rencontré l’autre jour. Je dormirais à Montluçon, à côté d’un laboratoire  médical, analyse hebdo oblige.
C’est le chemin des écoliers que j’emprunterais. J’aime aussi trainer, même en voiture, m’arrêter souvent, photographier même si l’immense majorité de ces photos ne servira pas à grand chose, ce seront des miettes qui me permettront de garder mes traces de voyage comme un petit poucet qui veut se souvenir de sa route.
Et ma route a été longue depuis ma jeunesse auvergnate.
Premier arrêt à Craponne sur Arzon, ravitaillement en carburant E85 pour ma voiture. Il n’y a pas beaucoup de ces stations sur les petites routes, donc ça vaut le détour, et le E85 est un carburant propre et pollue beaucoup moins que l’essence normale ou le diesel.
Georges de la Loire, petits arrêts. Beaucoup d’hôtels ou commerces fermés. Je suis loin de tout. J’aime et en même temps cela m’effraie. Si j’habitais dans ces petits endroits j’aurais peur de m’ennuyer. Je suis un vrai parisien.
Hôtel à Montluçon, dans la zone industrielle. Il y a deux autres clients. Les propriétaires me racontent qu’un incendie à côté de l’hôtel a été provoqué pour une histoire sordide d’assurance. L’hôtel a du fermer plusieurs mois. Le dîner est très convenable, le vin n’est pas mauvais. En prenant une soirée étape, le séjour est beaucoup moins cher. Je me sens représentant de commerce, comme le fut mon oncle Charles il y a longtemps.
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
7 notes · View notes
aurevoirmonty · 2 years
Text
Tumblr media
Quand des hommes combattent sur un plan supérieur, spirituel, ils intègrent la mort dans leur stratégie. Ils acquièrent quelque chose d’invulnérable ; la pensée que l’adversaire veut leur destruction physique n’est, par conséquent, plus effrayante pour eux. […] Il y a des moments dans l’histoire où des hommes saisissent la mort comme un bâton de commandement.
Ernst Jünger, Premier journal parisien.
1 note · View note
holythebopapocalypse · 4 months
Text
TROU
Le premier jour les restes de l’effervescence qui flottent dans l’air et retombent lentement les attentions les compliments le stress les embrassades les cadeaux les verres levés haut la couronne de laurier les petits mots et maintenant les amis la famille rentrent chez eux les uns après les autres et entre deux gorgées du café que je prends avec mes parents en bas de l’appartement une bouffée d’angoisse s’infiltre brusquement et me fait vaciller tout est fini déjà mais je n’ai même pas réussi à vivre tout ce qui m’est arrivé hier il y a quoi maintenant il doit y avoir quelque chose mais il n’y a rien juste la fête déjà finie et les gens rentrent chez eux. 
Le deuxième jour je me retrouve seul pour la première fois depuis le jour zéro c’est dans le bus 40 direction neuville on remonte la saône qui bat vigoureusement les façades colorées se succèdent et soudain j’aperçois le poids de soi-même puis un arc-en-ciel gras qui se pose sur le fleuve et dans mes écouteurs beirut d’un seul coup je ne sais plus s’il y a davantage de beau au-dehors ou en-dedans je sais seulement qu’une goutte de ça roule sur la peau de ma joue.
Le troisième jour je fais durer la fête encore peut-être juste pour prolonger le plaisir peut-être parce qu’il y aura quoi ensuite en tout cas matias et nora m’accompagnent me faire percer l’oreille on dit que c’est une mutilation qui marque l’entrée dans l’âge adulte et quand on me demande si ça m’a fait mal ou ce que ça m’a fait je réponds : rien.
Le quatrième jour j’ai trop d’envies pour tout ce temps qui s’ouvre et qui parait immense mais insuffisant pour relire tout ce que je voudrais relire et lire tout ce je voudrais encore découvrir à commencer par la recherche du temps perdu on m’a offert le premier tome de l’édition pléiade alors je vais au théâtre avec nora qui est revenue pour voir cette pièce pendant 5h30 on pleure on rit on est déçus et on s’ennuie puis on en parle c’est une matière de la vie même que de la penser de cette façon.
Le cinquième jour tombe un lundi c’est le jour où tout le monde retourne au travail tout le monde enfin sauf moi qui reste seul dans mon appartement un peu réjoui un peu désemparé aussi et même très désemparé je dois dire je pourrais reprendre mon manuscrit de roman retravailler ce papier sur mon expérience de thèse relire le journal que j’en ai tenu pendant cette dernière année travailler sur mon projet de podcast enfin peut-être qu’il faudrait d’abord que je me repose vraiment mais comment on fait pour se reposer vraiment ?
Le sixième jour ce dont je suis fier c’est de me demander dans l’après-midi de quoi j’ai envie là maintenant puis parce que j’ai envie d’un café de suivre directement l’inclinaison de mon envie et de descendre au café en bas sur l’avenue où la serveuse me dit que c’est super classe mon vernis.
Le septième jour j’ai beau savoir ce qui lui prend ma pensée je la vois faire ressasse le temps dont je dispose et tout ce que je pourrais en faire ce qu’il faudrait en faire l’agitation soulève une poussière d’angoisse qui s’accumule dans ma vision périphérique et même aussi sur les visages mais ensuite je chante je chante je chante c’est-à-dire trois répétitions qui s’enchainent je chante dans la nuit retombée ma voix de ténor the gift to be simple the gift to be free.
Le huitième jour à paris je m’échappe d’une conférence où les gens parlent beaucoup et à la fin de la journée dans le froid sec je m’installe seul sur une terrasse chauffée où je me noie dans le tabac que fument les parisiens autour de moi je me commande un martini avec des cacahuètes j’ai un peu froid un peu mal aux bronches et à mon pied droit mais je souris.
Le neuvième jour alors que moi j’étais là pour boire des coups avec mes copains sans même m’en rendre compte je relance des analyses statistiques je réfléchis à un nouveau papier qu’on pourrait faire de cette matière aux axes qu’il faudrait croiser aux réflexions qu’il faudrait mener collectivement.
Le dixième jour guillaume et ewen me servent un café dans leur salon avec un gâteau noix chocolat ils me présentent coco on parle de littérature de nos projets et soudain c’est ça que je veux me remettre à travailler sur mon roman alors je suis leurs prescriptions littéraires je file direct à la librairie m’acheter cette nouvelle traduction des contes des grimm et je plonge dedans.
Le onzième jour nous déjeunons dans un café il y a nico cléo camille et il y a aussi marième qui chante des reprises jazzy avec son guitariste il y a paris par la fenêtre et le froid sous le ciel bleu et à l’intérieur les amitiés qui réchauffent et rien d’autre à faire que sourire et décider quel film nous irons voir ensuite.
Le douzième jour la nuit tombe je traverse la pluie et commande au garçon un thé qui infuse pendant que mon esprit se débat avec un tas de projets détricote les envies les contrats les combinaisons les calculs de temps de travail et les temps de pas-travail qui se superposent et  s’entortillent autour de ma gorge ma poitrine et ce t-shirt sonic que j’ai osé porter à cette réunion à la haute autorité de santé c’est n’importe quoi quand j’y repense enfin je m’attendais à un vide un trou pas un trop-plein qui dégueule et voilà mon thé est déjà beaucoup trop infusé gâché raté amer.
Le treizième jour antonin est tranquille et sûr lorsqu’il me parle de sa publication prochaine comme d’une nouvelle indécemment normale et dans la sérénité de sa posture ou peut-être de sa voix de son sourire quelque chose me tranquillise une disposition de l’âme qu’on pourrait évoquer avec exactitude et pourtant sans dire grand-chose en disant les choses se passent.
Le quatorzième jour le paysage défile à toute allure par la fenêtre du tgv les couleurs s’entremêlent et se lissent les vaches blanches attirent mon attention et déjà ne sont plus les arbres maisons poteaux électriques moutons promeneur égaré forêts tout va vite trop vite et la vitesse me grise et m’étourdit je suis excité et frustré rien ne s’arrête tout se laisse entre-apercevoir mais jamais explorer tout à fait tout file vite trop vite.
Le quinzième jour de mes vacances en réunion j’entends les mots co-développement protection intellectuelle étude de marché degré de maturation déclaration d’invention ayants-droits tutelle mandataire exploitation exclusive pénétration du marché et mon petit chouchou ingénierie contractuelle.
Le seizième jour j’écris pour le seul plaisir d’écrire avec le stylo et l’encre violette qu’on m’a offerts le jour zéro le plaisir tactile visuel esthétique j’écris pour la gestuelle même de dérouler des mots avec mes doigts sentir la résistance du papier qui absorbe la couleur le plaisir et peu importe les mots que je choisis mais finalement je me relis et ça veut dire quelque chose.
Le dix-septième jour je retrouve cette angoisse de l’écriture celle qui prend le corps et surtout la poitrine qui est une sorte de risque tangible de ne pas y arriver de ne pas réussir à saisir l’animal qui se débat entre les mots l’angoisse qui tient et qui force à revenir sur le texte encore et encore jusqu’à cette joie qui survient quelquefois mais qu’on ne peut jamais attendre cette joie rare et intense d’avoir capturé le monstre d’avoir dansé avec lui d’avoir exposé le poème figé une étoile.
Le dix-huitième jour avant l’aube c’est encore la fin du dix-septième la nuit s’est prolongée et les lumières du club la trouent au rythme de la musique tout autour les gens oscillent sur le même tempo et me bousculent en tous sens au hasard si bien que mon corps danse par la seule force des corps alentours et en un instant ça m’apparait comme l’inverse d’une caresse ces frôlements sourds et aveugles ces bousculades sans intentions ces contacts par négligence alors la lumière bascule je me sens triste d’un seul coup très triste d’être touché comme ça sans que quiconque ne me touche.
Le dix-neuvième jour je pensais bien souffrir en retournant courir pour la première fois depuis un moment et alors que la nuit vient de tomber le long du Rhône une averse s’abat sur moi la pluie dégouline sur mon visage les goutes roulent le long des tobogans mèches de cheveux collées au front et j’ai tout juste le temps de penser que quand même c’est pénible quand survient cette joie folle de chien cette joie d’être là frappé par la pluie à faire exactement ce que je dois faire transpirer marteler les quais de mes petits pieds blessés respirer fort courir le long du Rhône dans la nuit tombée trop tôt me faire tremper jusqu’aux os par la vie.
Le vingtième jour c’est le premier que je passe cloitré chez moi sans voir personne il dessine un sourire d’école buissonnière sur la figure du mardi.        
Le vingt-et-unième jour je travaille tant et tant sur ces horribles dossiers administratifs sensés démontrer mes compétences d’enseignant-chercheur que je finis par y croire et décider de postuler à plein de postes encore que je n’avais même pas envisagés jusqu’alors.
Le vingt-deuxième jour j’envoie sur la plateforme galaxie sous le numéro 402360 un cv de 30 pages mais qui va lire une merde pareille.
Le vingt-troisième jour je termine de lire goliarda sapienza son université de rebibbia et alors que le début de la lecture avait été couteux nécessité que je m’y contraigne quelque peu je me sens maintenant comme après ces heures bénies à dévorer l’art de la joie je me sens le corps plein de liberté et de puissance de puissance d’agir et d’être et aussi d’écrire c’est-à-dire d’aller au bout de la volonté de ce même corps qui il y a quelques minutes était encore en train de lire une volonté de tendresse et de faire lien qui se réalise dans le mouvement des doigts et du poignet qui assemblent des lettres pour composer un poème.
Le vingt-quatrième jour tout le monde est dans le salon de rithi et lucie pour un goûter peut-être trente qui à boire un chocolat chaud qui un cocktail quand quelqu’un évoque ce chant rom des balkans et déjà les femmes entonnent le couplet empilent leurs voix les unes sur les autres sur les unes sur les autres et les hommes les rejoignent et les corps se balancent alors la musique commence de remplire chaque espace du salon tous les poumons se rejoignent tous les yeux se regardent toutes les bouchent se sourient toute la musique prend corps des corps qui vibrent juste pour le plaisir de se tenir là ensemble chacun à notre place chacun moins que rien mais chacun dans le millefeuille de la polyphonie il n'y a plus rien d’autre que ça qui est à la fois minuscule et absolu il n’y a plus rien d’autre que ça on chante pour nul autre public que nous-mêmes et voilà c’est fini on se ressert une tranche de brioche et cette idée vient que chanter aussi c’est une façon de faire l’amour.
Le vingt-cinquième jour je ramollis tranquillement dans mon bain après une autre journée à chanter dehors et je relis rilke et rilke écrit : soyez patient envers tout ce qui dans votre cœur attend encore sa réponse ; essayez de vous éprendre des questions elles-mêmes, pareilles à des chambres closes, à des livres écrits en une langue inconnue. ne vous mettez pas en quête, pour l’instant, de réponses qui ne peuvent vous être données, parce que ne pourriez les vivre. or, c’est de tout vivre qu’il s’agit.
Le vingt-sixième jour coincé dans une visio matinale vingt-sept éminentes personnes tentent de modifier simultanément un document partagé se disputent sur des questions terminologiques je me fige peu à peu j’entends de moins en moins les échanges les contributions problèmes de micro de son je commence à écouter l’écho qui résonne à l’intérieur la voix de joni mitchell s’élève qui chante it’s coming on christmas they’re cutting down trees they're putting up reindeer and singing songs of joy and peace oh I wish I had a river I could skate away on.
Le vingt-septième jour pour tenter de construire l’histoire d’un roman je découpe des dizaines de morceaux de papiers sur lesquels j’inscris des événements et je tente d’ordonner tout ça d’organiser la trame de connecter les moments pour que ça aille ou je veux en partant d’où je veux en passant par certains recoins de ma tête et ça ne rentre même plus sur la table il y en a partout et il en manque encore je ne sais pas comment je vais m’en sortir ni comment je vais dîner car il n’y a plus la place de poser une assiette. 
Le vingt-huitième jour c’est le premier jour de tournage du podcast elise est arrivée avec ses deux énormes micros braqués sur moi elle me fait parler pendant deux heures du chant du chœur de la singularité de la solitude et de la communion avec les autres de notre humanité commune et j’ai envie de pleurer et elle aussi me dit qu’elle a eu envie de pleurer. 
Le vingt-neuvième jour j’ai le sentiment qu’on m’a dérobé TROU qu’on m’a volé l’absence le vide la vacance pour y foutre tout un tas de trucs bien commodes l’espace intersidéral faisait peur donc bien commodes mais pas vibrants et c’est dur de se réjouir de trinquer avec cette pesanteur au coin des lèvres et dans les doigts de l’impression de passer à côté du soi et quand je dis on c’est sûrement à un autre pronom qu’il faudrait en vouloir à savoir je. 
Le trentième jour a une forme de triangle isocèle avec un angle très aigu qui pointe vers le haut et forme un pic vers 16 ou 17 h comme une épiphanie avant tout est poussif tout est lourd tout est sisyphe et pas celui de camus et après tout coule il n’y a qu’à se laisser entrainer par la pente laisser la pesanteur m’agir pour avancer tout ça parce que ce projet de roman s’est brusquement révélé comme une imposture à laquelle j’avais beaucoup de raisons de croire.
Le trente-et-unième jour je m’y reprends à deux fois trois fois quatre fois je passe mon téléphone en mode avion puis je le réactive pour vérifier tel ou tel truc un mail un message que j’espère ou juste pour m’empiffrer du vide étrangement boursoufflé qu’instagram expurge la question de quoi écrire me torture je décide qu’il faut rien décider je recoupe à nouveau j’ai débarqué ici au milieu de la forêt pour noël c’est l’occasion d’un peu de TROU.
Le trente-deuxième jour je lis dans ma chambre d’enfant distrait par des pensées intranquilles ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire un peu ailleurs un peu dans mon livre un peu dans l’inconfort d’un retour à la case départ et une mésange se pose sur la rambarde du balcon elle saute de branche en branche de la glycine toute nue fait pivoter par à-coups sa petite tête fébrile pour explorer le coin à la recherche de quoi attentive aux dangers et le jaune pâle hiver de son ventre l’œil d’un noir brillant le blanc cassé qui triangle sur son flanc tranche sur le noir de l’automne est terminé elle pousse un petit cri aigu et puis s’envole et je suis là.
Le trente-troisième jour c’est noel le cadeau que je m’offre après la profusion des choses c’est rester seul à la maison quand tout le monde part au ski lire un moment et puis partir marcher en forêt avec le chien profiter du silence du ciel immense derrières les branches noires d’une solitude qui ne ment à personne.
Le trente-quatrième jour j’ai repris l’écriture du roman que j’avais décidé d’abandonner mais qui continuait son travail dans ma tête et je surprends l’idée vilaine d’arrêter tout ça pour m’attaquer à un autre texte une sorte d'essai sur mon frère ou la virilité.
Le trente-cinquième jour je n’ose pas écrire ce truc magnifique qui m’arrive contre les boites aux lettres de mon immeuble quand les lumières du hall s’éteignent ni avec qui. 
Le trente-sixième jour je monte dans un train pour marseille il est rempli et même rempli de mioches qui on le sait sont les personnes les plus discrètes et prévenantes des trains et sont assorties de tout un équipement qui ne prend pas de place poussettes sacs multiples gouters jouets musicaux.
Le trente-septième jour le TROU de mon estomac je me traine avec peine du lit aux toilettes et des toilettes au lit toute la journée merry merry christmas.
Le trente-huitième jour seul j’observe chaque minute du coucher du soleil sur la silhouette de marseille la bonne mère qui se découpe dans le feu du ciel et tous les avions partout dans tous les sens qui vont où.
Le trente-neuvième jour nora débouche une bouteille de prosecco pendant que la nuit tombe sur le frioul la mer fracasse de grandes vagues contre la digue sur laquelle on s’est installés là dans les embruns de l’amitié dans les vapeurs marines une angoisse cède une liqueur de liberté se condense un sourire se dresse sur le visage des jours nouveaux qui se préparent à surgir.
Le quarantième jour est le premier de la nouvelle année il commence absolument seul la corniche kennedy désertée calme le soleil clair la mer épuisée un mauvais café allongé dans un gobelet en carton devant le cul parfaitement blanc parfaitement rebondi parfaitement à la vue de tous du david son cul de marbre fou et je remonte avec le sourire pour réveiller nora. 
Le quarante-et-unième jour je déjeune avec paco ma tante et des amies à elle que je ne connais pas cette sensation très forte et rare encore de disponibilité totale de prise offerte à la rencontre peut-être que ça ne change rien de l’extérieur mais cette sérénité tendre au-dedans c’est un repos bouleversant puis je rentre retrouver ma solitude écrire un peu sur la grande table avec ce croquis de corbeau trouvé sur facebook et que j’ai imprimé parce qu’il m’émeut. 
Le quarante-deuxième jour je regarder cette ombre là au creux du corps une forme d’intranquillité de la poitrine je me demande si c’est la faim la gastro qui revient ou l’angoisse. 
Le quarante-troisième jour j’écris dans une lettre ma motivation pour un job incroyable je trouve même que je pourrais avoir mes chances et je dois me forcer pour ne pas abandonner d’office continuer d’écrire oublier la nausée c’est terrifiant cette perspective d’avoir tout ça la perspective d’arriver là où on devait aller finalement non c’était peut-être une mauvaise idée je devrais juste laisser tomber. 
Le quarante-quatrième jour j’en ai marre.
Le quarante-cinquième jour la nuit tombe je me rase je me lave j’applique un masque sur mon visage je le rince je mets de la crème je brosse mes dents je me parfume j’enfile mon pull col cheminée je range mon bureau je change mes draps je fais la vaisselle on sait jamais des fois que quelqu’un ait envie de rentrer avec moi après le cinéma.
Le quarante-sixième jour c’est le dernier et finalement rien n’a changé les questions sont restées des questions les projets sont restés des projets les peurs sont restées des peurs les amis sont restés des amis les mots ne sont restés que des mots les vides sont restés des vides les joies sont restées des joies les fatigues restées des fatigues les pensées sont restées des pensées les chansons sont restées des chansons le vin est resté du vin la famille est restée la famille le travail est resté le travail les oiseaux sont restés des oiseaux la poésie est restée la poésie rien n’a changé ou plutôt tout a changé j’attendais la bascule et finalement il n’y avait que la vie la vie qui changeait avant déjà et change encore maintenant et changera demain il n’y a pas de TROU.
0 notes
Text
Salaire, projet de jeu, liste pour les JO ? Les confidences de Thierry Henry
Tumblr media
C'est officiel : Thierry Henry est désormais le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Espoirs. En succédant à Sylvain Ripoll, l'ancien attaquant d'Arsenal et du Barça s'engage pour une mission de deux ans, jusqu'en 2025. Les premiers défis de Thierry Henry Une décision qui a surpris plus d'un, puisque Henry quitte son poste de consultant pour Prime Video pour se consacrer pleinement à cette nouvelle aventure. La mission principale de l'icône française ? Qualifier les Bleuets pour le championnat d'Europe 2025. Et le compte à rebours a déjà commencé. Le premier match éliminatoire se tiendra en Slovénie le 11 septembre. Avant cela, Henry fera ses débuts à la tête de l'équipe lors d'un match amical contre le Danemark, le 7 septembre à Nancy. Les fans attendent avec impatience la première liste de joueurs, qui sera annoncée le 31 août. Thierry Henry à la tête des Bleuets : Son salaire ? Selon le journal L’Équipe, Henry percevra le même salaire que son prédécesseur, Sylvain Ripoll, soit environ 40 000 euros brut par mois. Bien que son salaire de base soit le même que celui de Ripoll, Henry bénéficiera d'"intéressements assez importants" basés sur les performances de l'équipe lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 et de l'Euro 2025. L'effet "Thierry Henry" sur les Bleuets Avec l'arrivée d'Henry, la popularité des Bleuets est en nette hausse. Son charisme et son palmarès impressionnants ne laissent personne indifférent. De plus, la relation spéciale et respectueuse qu'il entretient avec Kylian Mbappé alimente les rumeurs : le prodige parisien pourrait rejoindre l'équipe pour les JO. Les jeunes joueurs, déjà stars dans leurs clubs respectifs, auront l'opportunité de briller sous la houlette d'une légende du football. Lire aussi : - Sélectionneur des Bleuets : La FFF tient le profil idéal ! Les enjeux des Jeux Olympiques de Paris 2024 L'un des défis majeurs pour Henry sera le tournoi olympique à Paris, du 25 juillet au 10 août 2024. L'objectif est clair : préparer une équipe solide pour les Jeux de Paris. Plusieurs joueurs ayant participé à l'Euro Espoirs sont envisagés pour ce grand rendez-vous. Et si certains semblent être en retrait, d'autres pourraient bien créer la surprise. La FFF, avec de grandes ambitions pour ses équipes masculines et féminines aux Jeux olympiques de Paris, espère obtenir une médaille lors du tournoi olympique. Quelle liste pour les JO ? Plusieurs joueurs qui ont participé au dernier Euro Espoirs et qui pourraient être des candidats pour le noyau dur de l'équipe pour les Jeux de Paris. Trois joueurs de plus de 23 ans peuvent être inclus dans l'équipe olympique. Des noms tels que Mbappé, Griezmann, Giroud, Lloris et Varane circulent déjà comme candidats potentiels pour ces trois places privilégiées. Voir plus : - Révélation : Mbappé était sur le point de claquer la porte de l'EdF en 2020 ! Henry, un pari risqué ? Si l'arrivée d'Henry à la tête des Bleuets marque un changement de direction pour la FFF, elle n'est pas sans risques. Après des expériences mitigées à Monaco et Montréal, Henry joue gros. Sa réputation est en jeu. L'équipe Espoirs, malgré son potentiel, a déçu dans le passé. Mais, la FFF semble croire en lui. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre page Facebook ou sur notre page Twitter ! Read the full article
0 notes
jenforyeshua · 1 year
Text
Tumblr media
✍🏽la justice punit l’État et lui ordonne de rendre public un rapport secret sur le Covid
- Un véritable coup de massue. Trois ans et demi après l’arrivée de la pandémie à Coronavirus, l’État français est sommé de publier un rapport jusqu’ici confidentiel mené par l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas). Un rapport de 205 pages que le ministère de la Santé avait commandé.
- Telle est l’information qui nous est parvenue ce 06 avril du média Le Parisien. « La procédure aura été longue et fastidieuse. Condamné par la justice pour manque de transparence, le ministère de la Santé a publié, mercredi soir, le sévère audit de 205 pages qu’il avait commandé sur sa gestion du Covid-19, à la sortie du premier confinement », révèle la source.
Et de poursuivre : « dans un jugement rendu le 22 février 2023, le Tribunal administratif de Paris a annulé la décision du ministère de ne pas transmettre à notre journal ce rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) portant sur les premiers mois de l’épidémie. La requête initiale du Parisien -Aujourd’hui en France concernant ce document remontait à… il y plus de deux ans, en février 2021″.
- A en croire Le Parisien, le rapport qui avait été demandé, en juin 2020, par Olivier Véran (ex ministre de la Santé) a été remis à ce dernier 5 mois plus tard. Mais, en raison de son caractère confidentiel, seul un petit nombre de personnes, bien placées au plus haut sommet de l’État, ont pu le consulter, ce qui n’a pas été du goût du journal Le Parisien qui n’hésitera pas à enclencher une action judiciaire.
- « Notre journal avait sollicité l’Igas en février 2021, puis la Commission d’accès aux documents administratifs, afin que ce rapport lui soit transmis. En vain. Nous avons ensuite déposé une requête devant le Tribunal administratif de Paris, avec l’aide d’un cabinet d’avocats, allant jusqu’au Conseil d’État, puis retour devant le Tribunal administratif de Paris », explique le média français.
- Les efforts du journal ont fini par porter leurs fruits. Car, l’État a, non seulement, été sommé de rendre public le rapport, mais il a aussi été sanctionné à une amende de 2 000 euros qu’il devra verser à la société Le Parisien Libéré. Quant au rapport en question, d’après Le Parisien, il a été publié mercredi soir.✍🏽🔥
0 notes
bouxmounir · 2 years
Text
Tickets resto, prix de l'essence, prêts immobiliers... qui vont changer le 1er juin
Tickets resto, prix de l’essence, prêts immobiliers… qui vont changer le 1er juin
Chaque premier jour du mois change. Plans d’épargne-retraite, assurance-vie, tickets repos, prêts immobiliers pour les malades du cancer… Le Parisien dresse la liste de ceux qui changent ce mercredi. Dernier mois pour le plafond des tickets restants à 38 euros Comme expliqué le site de la fonction publique, le plafond journal des titres restaurant est maintenu à 38 euros jusqu’au 30 juin 2022,…
View On WordPress
0 notes
sportskafunel · 2 years
Text
Le Remaniement en France a livré le nom de Élisabeth Borne qui est nommée Première ministre et succède à Jean Castex à Matignon Élisabeth Borne nommée Première ministre. Après un long suspense, c'est Élisabeth Borne, qui était jusqu'alors ministre du Travail, qui a été choisie pour remplacer Jean Castex à Matignon. Élisabeth Borne nommée Première ministre ce lundi 16 mai 2022 Jean Castex a présenté sa démission et celle de son gouvernement ce lundi après-midi à Emmanuel Macron. Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a nommé ce lundi Élisabeth Borne pour prendre la suite de Jean Castex à Matignon. Elle devient la deuxième femme seulement à occuper le poste de Première ministre; l'unique précédent remontant à la socialiste Édith Cresson, qui avait dirigé le gouvernement de mai 1991 à avril 1992, au mitan du second quinquennat de François Mitterrand. La deuxième femme à ce poste » Le nom d'Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail dans le gouvernement Castex, venue des rangs de la gauche, ressortait avec insistance ces dernières heures, parmi ceux de Catherine Vautrin, Audrey Azoulay, Marisol Touraine ou encore Valérie Létard. Comme en 2017 avec Édouard Philippe ou en 2020 avec Jean Castex, Emmanuel Macron a fait le choix d'une personnalité politique certes chevronnée, mais plutôt méconnue du grand public. Plusieurs cases à cocher Unique président de la République réélu pour un second mandat hors cohabitation, Emmanuel Macron a fait planer le suspense en vue du remaniement. Son premier quinquennat a expiré vendredi 13 mai à minuit. Au cours de l'attente, le locataire de l'Élysée avait esquissé par petites touches le portrait du ou de la future occupante de Matignon. "Je nommerai quelqu'un qui est attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive", avait brossé le chef de l'État fraîchement réélu, en déplacement sur un marché de Cergy (Val-d'Oise), le 27 avril. Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes" Élisabeth Borne nommée Première ministre Dimanche sur BFMTV, la députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain avait estimé qu'Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes". "Ça va être une femme", croyait savoir ce lundi matin François Bayrou sur RTL, qui a lui-même fermé la porte à un nouveau portefeuille ministériel. La passation de pouvoir doit avoir lieu dans la foulée ce lundi, aux alentours de 19 heures. "Un poste très difficile" Auprès du Parisien, dans un article mis en ligne dimanche soir, Jean Castex avait signifié que sa lettre de démission était déjà prête, et qu'elle était "très simple, très classique". Et à l'endroit de sa ou son successeur, l'ancien maire de Prades disait vouloir dire "à cette personne qu'elle a de la chance d'arriver ici", évoquant "une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant, (...) comme une famille". A lire aussi L’Intérieur du Pays en Proie à la Canicule au cours des prochaines vingt-quatre heures (ANACIM) Dans un entretien au Journal du dimanche, Édith Cresson a évoqué "un poste très difficile, en tout état de cause", mais dont "les difficultés sont accrues par le fait que le chef du gouvernement est une femme. Car les attaques compliquent encore plus la situation politique". Si une femme devait être nommée à Matignon, ce qui est désormais confirmé, "je ne donnerai aucun conseil. Je lui dis simplement qu'il lui faudra beaucoup de courage", a conclu Édith Cresson.
0 notes
katakaal · 2 years
Text
Le Remaniement en France a livré le nom de Élisabeth Borne qui est nommée Première ministre et succède à Jean Castex à Matignon Élisabeth Borne nommée Première ministre. Après un long suspense, c'est Élisabeth Borne, qui était jusqu'alors ministre du Travail, qui a été choisie pour remplacer Jean Castex à Matignon. Élisabeth Borne nommée Première ministre ce lundi 16 mai 2022 Jean Castex a présenté sa démission et celle de son gouvernement ce lundi après-midi à Emmanuel Macron. Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a nommé ce lundi Élisabeth Borne pour prendre la suite de Jean Castex à Matignon. Elle devient la deuxième femme seulement à occuper le poste de Première ministre; l'unique précédent remontant à la socialiste Édith Cresson, qui avait dirigé le gouvernement de mai 1991 à avril 1992, au mitan du second quinquennat de François Mitterrand. La deuxième femme à ce poste » Le nom d'Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail dans le gouvernement Castex, venue des rangs de la gauche, ressortait avec insistance ces dernières heures, parmi ceux de Catherine Vautrin, Audrey Azoulay, Marisol Touraine ou encore Valérie Létard. Comme en 2017 avec Édouard Philippe ou en 2020 avec Jean Castex, Emmanuel Macron a fait le choix d'une personnalité politique certes chevronnée, mais plutôt méconnue du grand public. Plusieurs cases à cocher Unique président de la République réélu pour un second mandat hors cohabitation, Emmanuel Macron a fait planer le suspense en vue du remaniement. Son premier quinquennat a expiré vendredi 13 mai à minuit. Au cours de l'attente, le locataire de l'Élysée avait esquissé par petites touches le portrait du ou de la future occupante de Matignon. "Je nommerai quelqu'un qui est attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive", avait brossé le chef de l'État fraîchement réélu, en déplacement sur un marché de Cergy (Val-d'Oise), le 27 avril. Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes" Élisabeth Borne nommée Première ministre Dimanche sur BFMTV, la députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain avait estimé qu'Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes". "Ça va être une femme", croyait savoir ce lundi matin François Bayrou sur RTL, qui a lui-même fermé la porte à un nouveau portefeuille ministériel. La passation de pouvoir doit avoir lieu dans la foulée ce lundi, aux alentours de 19 heures. "Un poste très difficile" Auprès du Parisien, dans un article mis en ligne dimanche soir, Jean Castex avait signifié que sa lettre de démission était déjà prête, et qu'elle était "très simple, très classique". Et à l'endroit de sa ou son successeur, l'ancien maire de Prades disait vouloir dire "à cette personne qu'elle a de la chance d'arriver ici", évoquant "une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant, (...) comme une famille". A lire aussi L’Intérieur du Pays en Proie à la Canicule au cours des prochaines vingt-quatre heures (ANACIM) Dans un entretien au Journal du dimanche, Édith Cresson a évoqué "un poste très difficile, en tout état de cause", mais dont "les difficultés sont accrues par le fait que le chef du gouvernement est une femme. Car les attaques compliquent encore plus la situation politique". Si une femme devait être nommée à Matignon, ce qui est désormais confirmé, "je ne donnerai aucun conseil. Je lui dis simplement qu'il lui faudra beaucoup de courage", a conclu Édith Cresson.
0 notes
aurevoirmonty · 2 years
Text
Tumblr media
Quand des hommes combattent sur un plan supérieur, spirituel, ils intègrent la mort dans leur stratégie. (…) Il y a des moments dans l’histoire où des hommes saisissent la mort comme un bâton de commandement.
Ernst Jünger, Premier journal parisien.
0 notes
fleurdusoir · 2 years
Quote
Quand des hommes combattent sur un plan supérieur, spirituel, ils intègrent la mort dans leur stratégie. Ils acquièrent quelque chose d’invulnérable ; la pensée que l’adversaire veut leur destruction physique n’est, par conséquent, plus effrayante pour eux. […] Il y a des moments dans l’histoire où des hommes saisissent la mort comme un bâton de commandement.
Ernst Jünger, Premier journal parisien
30 notes · View notes
freelance-informatique · 11 months
Text
Manuel Ugarte au PSG, c'est fait ! Son salaire révélé ...
Tumblr media
Le PSG a marqué le début de son mercato estival en annonçant l'arrivée de deux premières recrues majeures : Marco Asensio et Manuel Ugarte. Alors que Asensio rejoint le club de la capitale en tant que joueur libre après son départ du Real Madrid, l'acquisition d'Ugarte nécessite un investissement financier conséquent pour les champions de France. Un salaire revu à la baisse pour Manuel Ugarte au PSG La venue de Manuel Ugarte ne se fait pas sans un coût substantiel pour le PSG. Les dirigeants parisiens ont accepté de lever la clause libératoire du milieu de terrain uruguayen, fixée à 60 millions d'euros par son ancien club, le Sporting. Le club a réussi à négocier un étalement du paiement sur une période de cinq ans. Ainsi, le premier versement ne sera effectué qu'en 2024. Cette stratégie permet au PSG de mieux gérer ses dépenses et de respecter les contraintes imposées par le Fair-play financier. En ce qui concerne le salaire de Manuel Ugarte, des informations contradictoires ont circulé initialement. Alors que certaines sources évoquaient un montant de 6 millions d'euros par an, le journal L'Équipe rapporte maintenant que les émoluments du joueur uruguayen s'élèveraient plutôt à environ 3 millions d'euros annuels. Cette révision à la baisse du salaire présumé témoigne de la volonté du PSG de maîtriser ses dépenses et de maintenir un équilibre financier. Lire aussi : - Manuel Ugarte : Rebondissement dans le dossier ? Explication ! Fini les recrutements de star, place aux jeunes à fort potentiel Ces recrutements marquent une étape importante dans la stratégie de renforcement de l'équipe du PSG. Marco Asensio, talentueux ailier droit espagnol, rejoint le club avec une expérience de haut niveau acquise au Real Madrid. Son arrivée en tant que joueur libre constitue une opportunité majeure pour le PSG de bénéficier de ses compétences techniques et de sa polyvalence offensive. Quant à Manuel Ugarte, il représente un investissement financier significatif pour le PSG. Le milieu de terrain uruguayen est considéré comme l'un des grands espoirs du football uruguayen et son acquisition témoigne de l'ambition du club de se doter de jeunes talents prometteurs. Avec son jeu dynamique et son sens du placement, Ugarte apportera une valeur ajoutée au milieu de terrain du PSG. Voir ensuite : - L'Arabie Saoudite veut racheter l'OM et rivaliser avec le Qatar. Mercato du PSG : d'autres renforts prévus Ces premières recrues estivales montrent l'engagement du PSG à renforcer son effectif et à poursuivre ses ambitions sur la scène nationale et européenne. Alors que le club prépare la prochaine saison, les fans sont impatients de voir Asensio et Ugarte en action, espérant qu'ils apporteront leur talent et leur détermination à l'équipe parisienne. Dans les semaines à venir, d'autres mouvements sur le marché des transferts sont à prévoir pour le PSG. Le club continue de chercher des renforts dans diverses positions, avec pour objectif de constituer une équipe compétitive et équilibrée, capable de rivaliser avec les meilleures formations. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
0 notes
Text
“Le loup qui fait irruption dans un parc plein de moutons en met en  pièces deux ou trois. Plusieurs centaines périssent en se piétinant  mutuellement.”
Ernst Jünger. Premier journal parisien. 
9 notes · View notes