Tumgik
#prose poétique
Text
Tumblr media
source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
62 notes · View notes
kissedbyghosts · 7 months
Text
Strings
Ivy and hornbeam the color of honey join the new ghosts of Autumn’s world.
I feel the Sun’s fire on the great pines, as long shadows poke boney fingers through the briarwood.
Crows call in the forest as above the wooded hills of burning orange oaks a sweeping Hawk hunts.
I follow a lone Stag down a trail known only to beasts through a bright sea of amber leaves.
I feel the wildness of hardwood around me, and of balsam firs in the biting cold.
I lift a fallen feather and hold it to the Sun, now a hot coal searing into the West.
Bound by strings of spirit to bone, I would sink with it, through reeds and tall grass, to dream of you.
© JM Tiffany
18 notes · View notes
blugrlgroup · 7 months
Text
i guess you were right.
i gave you
what you begged for,
what i meant to be
a gentle, enveloping comfort
a familiar embrace, draped
around your neck,
like a favourite scarf,
fell victim to my terrified grip,
like a child
clutching their mother’s hand,
a bouquet strangled
in hesitation,
you look down and see
the knife
i held to your throat,
blinded by the light reflecting
in your eyes
you saw a white rose
and forgot about the thorns
you never liked scarves
8 notes · View notes
Text
T’es belle
Tumblr media
T’es belle comme la mélancolie. T’es belle comme la sobriété ivre d’ivresse. T’es belle comme les coccinelles. T’es belle comme l’herbe verte. T’es belle comme la pluie. T’es belle comme un matin bleu d’hiver. T’es belle comme l’instant qui ne sait pas qu’il va mourir. T’es belle comme la lenteur. T’es belle comme la douceur. T’es belle comme un « t’es belle » un soir de printemps. T’es belle comme un « ta gueule » bien placé dans la tronche d’un mec qui t’aurait mal parlée. T’es belle comme un soleil d’automne. T’es belle comme une nuit d’été, noire et étoilée. T’es belle comme une nuit blanche déglinguée, trouble et poétique. T’es belle comme les papillons. T’es belle comme du beurre sur une tartine grillée. T’es belle comme la confiture. T’es belle comme le miel. T’es belle comme une page blanche qu’on a envie de noircir de poèmes érotiques. T’es belle. C’est tout. T’es belle.
// Dédé ANYOH //​​
80 notes · View notes
euesworld · 2 years
Text
"Soulmate with me, intertwine your hand in mine and let our hearts beat as one when the sun is high in the sky.. midday, sunny smiles for miles or the sky is grey, I don't care.. I just want us to be together. Wherever you find yourself in life, I want to be there with you taking in the beauty of the day. Let it softly, oh ever so softly bleed into the night when the stars are out and the constellations wink out to bring the dawn, hold my hand through it all.. soulmate with me."
I will be here loving you with every breath until my last - eUë
75 notes · View notes
Text
You can nonchalantly look to me and never see, the cracks of the pavement on the city street, a last memory, before I felt her fists hitting me. I had to catch myself, not to lose my balance, walking up the steps and into the house. Those are the moments time stood still, I can hear the door quietly close, as I turned to grab her by the throat.
There wasn't anyone there that night, no one who stayed or comforted me as I cried. I'm thankful, for the twenty-four-year-old who'd been pushed too far, who fell asleep knowing that what happens in the dark, eventually comes to light, and that the truth, shines brighter than a lie.
4 notes · View notes
vaguenebuleuse · 10 months
Text
Pourrions-nous nous aimer ?
En soi, et ensembles, Se sentir libre d’aimer, De s’aimer, D’être aimé. S’affranchir des limites, des dogmes et des critiques.  Partir même, si notre cœur nous le dit. Libre de jouir de notre vie, Si tel est notre désire le plus intime. 
- Amour et vie
Tumblr media
9 notes · View notes
calixtevelazquez · 10 months
Text
Le Lycanthrope
Je dis:
Les chants nuptiaux résonnaient encore.
Mais on ne se marie pas en cette saison.
Et la robe blanche, filée d’or et de pourpre,
Et la couronne brûlante sur sa tête blonde,
Et les cheveux tressés et relevés,
De ma chère je regardais.
Les chants résonnaient encore,
Et les gémissements de sa mère,
Et les rugissements de ses frères
Déchiraient et le ciel, et l’air, et la forêt,
Et les yeux d’un père durci fixaient sans se mouvoir
Les pas qui s’évanouissaient dans la neige grise
Près du chemin, de nos jours oublié.
Elle quitta ses gens, sur ce chemin.
On la pleura, comme on m’avait pleuré,
Mais il n’y eut jamais de regret
D’avoir laissé partir une si belle brebis.
La fiancée quitta ses gens, sur ce chemin,
Chargée d’or et de miel, rayonnante comme le soleil,
Blanche comme la lune, froide comme les étoiles.
Elle pénétra dans les bois,
Impitoyables, ils l’avalèrent,
Et jamais ne la rendirent à son père.
Les chants cessèrent, la lyre se fit entendre,
Les tambours poursuivaient l’enfant,
L’exhortant à chaque pas,
Chassant la crainte, enhardissant son cœur.
La solennelle marche entre les hautes voûtes des noirs arbres
Semblait avoir été préparée pour elle,
Et sa voix s’élevait,
Ainsi je connus sa venue.
Cette voix adorée résonnait, s’approchait,
Mon âme trembla et je crus défaillir.
2. On ne marie pas les vierges en cette saison.
Pourtant, cousue sur cette aimable chair
La robe blanche, filée d’or et de pourpre
Annonçait l’heureux jour
Où la bien-aimée était amenée
Dans les bras de son bien-aimé
Mais elle venait seule, la fiancée,
S’unir à l’âme et la chair de son fiancé.
Comme tant d’autres avant eux.
Seule, elle se tint,
Les gâteaux de miel entre ses mains,
La cire coulait sur ses doigts roses,
Et la flamme illuminait son adorable visage,
La chère de miel, aux yeux de glace,
La chair de miel, fraîche et blanche,
Telle la neige qui cédait sous ses pas.
Seule, elle se tint,
Et les yeux durcis me percèrent,
Me percèrent l’âme.
Ma promise s’approcha,
D’un pas sûr et terrible,
Et sur la neige s’allongea.
A mes pieds elle se trouva,
Elle dénoua ses tresses,
Et ses blonds cheveux balayèrent la neige grise,
Et la robe blanche, filée d’or et de pourpre, tombée,
Vint égayer son visage.
Le jour était venu pour elle aussi,
L’heureux jour de cette union singulière,
Qui depuis l’enfance illuminait ses rêves,
Durant les nuits comme celle-ci,
Les nuits froides, placides et mourantes,
Où la lune, dévorée, ne connaissait plus sa place
Dans le firmament délaissé du blond soleil.
Souriez, belle enfant, voici venue la nuit.
3. Car je dévorai la lune et la laine,
Les blés d’été et les enfants d’hiver,
Vos frères et vos sœurs,
Et par votre don, ils seront protégés,
Et moi, bien-aimée, je retrouverai mon âme,
Que la sorcière avait ravie en une semblable nuit.
Or moi, sourire je ne peux point.
Car je dévorais la lune et laine,
Les blés d’été et les enfants d’hiver,
Vos frères et vos sœurs
Et vous étiez protégée et je vous aimais,
Mais par votre don, je retrouverai mon âme,
Que la sorcière avait ravie en une semblable nuit.
Et la vôtre s’enfuira, loin de mes bras
Qui ne serreront plus que vos aimables cendres.
Dieu pardonnera-t-Il jamais un tel péché ?
Répondez, ô sœur de mon cœur.
4. La Vierge parle:
Cette âme et cette chair qui ...
Lire le reste du poème sur mon blog:
Le Lycanthrope
3 notes · View notes
darichonne · 10 months
Text
Tumblr media
insta: @darichonne
2 notes · View notes
shadow-yandow · 10 months
Text
It hits you hard and unexpected,  And you feel the breath leave your body... Thoughts explode like the beginning of time and space, Leaving you gasping for air... A shower of needles in your lungs Before equilibrium can be regained... That flash of bright white light In your mind... Concussive force... Emotional confusion... In those milliseconds before that familiar sensation of fear and confusion  Begin to attempt normalization, You may as well be nothing at all... The ego takes a moment to bite into the gears... That first contraction of a cell before it begins to cleave into two... Four... Eight... And so on... Those first moments are hot and dense... Painless and performative... The hurt takes a while to settle in... That soft leathery exoskeleton takes it's time Hardening to electric carbon... Everything is buzzing like powerlines on a hot day... Like fluorescent lights humming... Plasma burning... Then comes the vertigo... Adjusting to what it is to be here... To be back here... Not even aware enough as yet To assess the event horizon destabilized... These things just happen... They happen all at once... From out of nowhere, And with no warning... It is always surprising... A shock to the system... Even if you had the one unified formula that explains everything completely,  It still knocks you off your feet, It makes you forget who you were... When you know it all, You learn nothing... When you know nothing, Wonder and awe can fill your eyes... The why of it all allowed to become a question, Rather than a previously known totality... The fractures of mind are what give you physicality...  The confusion of new and growing sensations pushing and pulling make you feel alive... None of it is any more than a holographic projection, A fractal equation repeating through Fourier transform... But it feels so real... So alive... The pain and the ecstasy,  The love and the hate... Every moment that the void maps onto the graph, every point, Is something greedily devoured... Voraciously experienced... There is never enough... And down and down and down you go... Remembering bits here... Forgetting bits there... Pure information always stored away in the nothingness... You will always love it... You are a part of something impossible... Something wonderful... A perpetual dream... On the granular level of an individual life, It is as real as it needs to be... Comfortably watching the movie While wrapped in a blanket... Fleshy and warm... These are just punctuation marks In the writhing shimmer... Eternity has no mass... It is less than the point of a needle... Singularity... And now you can imagine breath for a time... Breathe...
2 notes · View notes
Text
I woke up with le "mange-mots" in my head and I had to do something with it
Tu as tordu mon cœur dans tous les sens, et dans mes rêves je t’appelle le mange-mots, parce que tu m’avales avec tes dents acérées. Quand mon coeur s’essouffle, j’essai de ne pas le laisser s’engourdir.
On parle d’émotions fortes mais les miennes sont menues, fatiguées de te perdre.
Ce n’est pas par manque de temps, c’est par manque de mots. Je les sacrifie a ton autel, ne souhaitant plus les entendre, et mes molaires souffrent de mâcher des mots qui n’arrivent jamais.
Les mots que tu ne donnais qu’a moi résonnent dans le silence lorsque je les forme dans ma bouche.
Ce sont des mots aussi durs que la pierre, une matière que je connais bien. Après tout, elle entoure mon cœur.
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
(Nicolas de Staël, Syracuse, Ménerbes, huile sur toile, 1954, détail)
le regard a besoin parfois de se perdre là où dans l'infini il retrouve ses repères ; l’horizon a tenu sa plainte, l’horizon a fait taire ses erreurs ; la couleur survient toujours pour démêler des vérités perdues
© Pierre Cressant
(dimanche 23 avril 2023)
41 notes · View notes
11ryu11 · 10 months
Text
coffee for the tired souls
Tumblr media
coffee for the tired souls
hi! i'm ryu, and i'll be posting relatable poetry, proses and pictures which are like a sip of freshly brewed coffee for the tired souls. i pour the essence of my soul into each line and verse so i would love to hear your thoughts about my works.
and feel free to message me about anything, i'm here to listen <3
2 notes · View notes
louisep-et-ses-poemes · 11 months
Text
instagram
~le chant des rêves~
la tête pleine de rêves doux et sensuel se chevauchant. un interlude, une brève trêve et tu parachève mon rêve. douce amertume et tendresse se débauchant. on repousse le prélude d'une nuit remontant a Adam et Eve.
Mercredi 31 Mai 2023, L.P.
3 notes · View notes
lesillusionsterrestres · 11 months
Text
Douce
Tumblr media
Et si, je n'étais pas douce ?
Et si, à l’abri des regards, parfois, souvent, j’étais agressive, angoissée et angoissante, vulgaire, intransigeante, indifférente, désabusée, ironique, bougonne, pleureuse, cynique, colérique, chiante, folle, trop sensible, jamais contente, jamais sourire, toujours pire ?
Et si, douce, c’était un masque ? Que je me suis fabriqué par peur que l’on ne sache pas m’aimer dans la nudité de ma vérité ?
Et si, douce, c'était pas doux, et si douce, c’était trop dur ?
Et si, douce, j’en pouvais plus, qu’il me prenait l’envie de lui flanquer des coups, jusqu’à ce qu’elle se fissure, douce, jusqu’à ce qu’elle fasse éclater son robuste vernis de bien-comme-il-faut, pour montrer sa vraie couleur, qui est même pas une vraie couleur, mais un genre de bleu-vert-rouge qui hésite, qui sait pas.
Douce ne sait pas. Et je ne sais pas non plus, si je dois la chérir ou la rejeter, l’assumer ou l’honorer. La reconnaître ou la renier.
La question persiste, encore et malgré tout.
Et si, je n'étais pas douce ?
// Dédé ANYOH //
12 notes · View notes
mona22 · 2 years
Text
Tumblr media
Čitajte.
Malo više dobrih knjiga, malo manje štampe.
Malo više sebe, malo manje druge.
Malo više sne, malo manje stvarnost.
Malo više trenutak, malo manje dane.
Hermann Hesse
24 notes · View notes