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#raymond lévesque
adzrielfaie · 1 year
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Very loosely based on the Bibliothèque Raymond-Lévesque.
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haitilegends · 1 year
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Joyeux Anniversaire à Dany Laferrière.
Académicien, écrivain, réalisateur. Né le 13 avril 1953.
Né à Port-au-Prince en 1953 d’un père intellectuel et homme politique, Windsor Klébert Laferrière, et d’une mère archiviste à la mairie de Port-au-Prince, Marie Nelson, Windsor Klébert, qui deviendra Dany, passa son enfance avec sa grand-mère, Da, à Petit-Goâve, dans cet univers dominé par les libellules, les papillons, les fourmis, les montagnes bleues, la mer turquoise de la Caraïbe et l’amour fou pour Vava. Ces épisodes heureux sont relatés dans deux de ses romans : L’Odeur du café et Le Charme des après-midi sans fin.
À la fin de ses études secondaires au collège Canado-Haïtien, Dany Laferrière commence à travailler à l’âge de dix-neuf ans à Radio Haïti Inter, et à l’hebdomadaire politico-culturel Le Petit Samedi soir. Il signait, à la même époque, de brefs portraits de peintres dans leur atelier pour le quotidien Le Nouvelliste.
À la suite de l’assassinat de son ami Gasner Raymond, trouvé sur la plage de Braches, à Léogâne, le 1er juin 1976, il quitte précipitamment Port-au-Prince pour Montréal. Cet évènement sera raconté dans son roman Le Cri des oiseaux fous.
Il débarque dans une ville en pleine effervescence des Jeux olympiques et à la veille des élections historiques qui amèneront l’équipe de René Lévesque au pouvoir pour changer à jamais le paysage politique du Québec.
Seul, il observe cette ville nouvelle, et s’acclimate difficilement à l’hiver, parcourant le quartier latin fourmillant d’artistes où il dépose ses pénates. C’est un homme libre de vingt-trois ans qui s’engage dans une nouvelle vie tout en luttant pour échapper à la nostalgie, à la solitude et à la misère.
Pendant huit ans, il enchaîne les emplois précaires, parfois dans des usines en banlieue de Montréal, logeant dans des chambres « crasseuses et lumineuses » sans cesser de caresser un vieux rêve d’écrivain. Il se procure chez un brocanteur de la rue Saint-Denis cette fameuse machine à écrire Remington 22, qui l’accompagnera pendant une dizaine de romans.
Le voilà installé dans sa baignoire « rose » avec du mauvais vin pour lire tous ces écrivains qu’il ne pouvait se payer à Port-au-Prince : Hemingway, Miller, Diderot, Tanizaki, Gombrowicz, Borges, Marie Chauvet, Bukowski, Boulgakov, Baldwin, Cendrars, Mishima, Marquez, Vargas Llosa, Salinger, Grass, Calvino, Roumain, Ducharme, Virginia Woolf... Il deviendra le lecteur passionné, « l’homme-livre » que l’on connaît.
Paraît, en 1985, le roman Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, qui explose dans le ciel littéraire du Québec.
À la suite du succès éclatant de son premier roman, la nouvelle télévision Quatre Saisons l’embauche en 1986 pour présenter la météo. Le Québec reçoit le choc d’un Noir annonçant la neige et les angoissantes blancheurs de février, tout cela avec légèreté et humour. Un nouveau personnage est né dans le paysage télévisuel. Ce qui l’amènera à la fameuse émission de Radio-Canada, La Bande des six, qui réunit six des meilleurs chroniqueurs de la presse québécoise.
1986, c’est aussi la mort de Jorge Luis Borges, ce vieux maître aveugle de Buenos Aires qu’il ne cessera jamais de lire. 1986, c’est surtout la fin de la dictature des Duvalier et un premier bref retour en Haïti. Avec son ami, l’écrivain Jean-Claude Charles, il parcourt le pays tout en tenant une chronique quotidienne pour Le Nouvelliste sur la débâcle des tontons macoutes et la fin du régime des Duvalier.
1989, la sortie du film tiré de son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, lui permet de se familiariser avec le cinéma. Le film provoque un scandale aux États-Unis où la plupart des grands médias l’ont censuré. Le cinéma influence grandement son écriture (Le Goût des jeunes filles). C’est l’époque où il fréquente le petit cinéma « Le Ouimetoscope », découvrant un cinéma d’auteur qui imprègnera son œuvre.
En 1990, il quitte Montréal avec sa famille pour Miami, afin d’échapper à l’hiver mais surtout à cette célébrité bruyante qui n’était pas compatible avec le silence intérieur qu’exige le travail d’écrivain. Il écrit paisiblement à Kendall dix romans en douze ans, des livres qui forment l’ossature de son œuvre, dont le fameux cycle haïtien : L’Odeur du café, Le Goût des jeunes filles, Le Charme des après-midi sans fin, La Chair du maître, Le Cri des oiseaux fous, Pays sans chapeau… Miami, c’est l’époque studieuse où l’auteur travaille sans relâche, pas loin d’un petit lac dont il fait le tour chaque matin en ruminant les descriptions et les dialogues à écrire.
Printemps 1999, le Québec est le pays à l’honneur au Salon du livre de Paris. Invités de l’émission Bouillon de culture, de Bernard Pivot, avec Robert Lalonde et Gaétan Soucy, les trois écrivains québécois se distinguent ce soir-là. Dany Laferrière va jusqu’à souhaiter que l’on puisse remettre un jour le prix Nobel au Québec pour l’originalité de sa littérature.
Retour à Montréal après la sortie du Cri des oiseaux fous, son dixième roman, et fin de l’épisode de Miami.
Après une quinzaine d’années de travail acharné, Laferrière décide de cesser d’écrire de nouveaux récits pour prendre le temps de « revisiter » ses précédents romans. Il réécrit six romans, ajoutant de nouveaux chapitres, jusqu’à faire surgir une œuvre plus dense. Le procédé de réécriture à la manière Laferrière étonne considérablement la critique et encore davantage les universitaires.
Il redessine lui-même son œuvre, aménageant des passerelles entre les romans jusqu’à découvrir qu’il s’agit en fait d’un seul livre : une Autobiographie américaine. Cette Autobiographie américaine permet de lier les deux cycles, le cycle nord-américain, composé de romans urbains, agressifs, et le cycle haïtien, plus calme et empreint de la tendresse de Da, sauf lorsque l’action se déroule dans l’atmosphère de la dictature. Pendant longtemps, les critiques évoquent une autobiographie en dix romans. Il s’agit, selon Laferrière, d’un ensemble comprenant récits, romans et essais, qui forme aujourd’hui un corpus de vingt-deux ouvrages.
Après avoir scénarisé Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, Le Goût des jeunes filles et participé activement à l’élaboration de Vers le sud, de Laurent Cantet, avec Charlotte Rampling, Laferrière scénarise et réalise son premier film Comment conquérir l’Amérique en une nuit. Il retrouve sur le plateau son vieux complice Maka Kotto dans ce film qui raconte une histoire pas trop éloignée de celle de cet enfant d’Haïti. Une narration où deux hommes échangent leurs expériences. L’oncle, qui vit depuis vingt ans à Montréal, décide de rentrer tandis que son jeune neveu arrive à Montréal pour y rester. On dirait deux paquebots se croisant dans la nuit sans se voir. Les critiques y ont pourtant vu un seul et même personnage : l’auteur n’a fait que mettre en scène deux périodes de sa vie.
En novembre 2009, Laferrière fait une rentrée remarquée avec L’Énigme du retour, qui a un vif succès au Québec avant de recevoir le prix Médicis. De nombreux prix suivront, dont le Grand Prix du livre de Montréal, le prix des libraires du Québec, le Combat des livres de Radio-Canada.
Janvier 2010, Laferrière se trouve à Port-au-Prince quand le séisme frappe le pays. Il note sur son carnet noir ses observations de manière si spontanée que les lecteurs auront l’impression de vivre l’évènement en direct. Tandis que la télévision montre les immeubles effondrés et compte les morts, Laferrière raconte la vie quotidienne dans une ville complètement brisée et les tentatives désespérées des gens pour garder une certaine dignité dans le malheur. La littérature, en s’éloignant du scandale, nous fait pénétrer dans l’intimité de la catastrophe.
Il publie en 2011, L’Art presque perdu de ne rien faire, qui rassemble ses chroniques sur Radio-Canada. Cet essai remporte un étonnant succès critique et de librairie.
Deux ans plus tard, en février 2013, il récidive avec Journal d’un écrivain en pyjama. Dans cet essai, Laferrière fait l’éloge de ses deux passions : l’écriture et la lecture, en deux cent deux chroniques sur des sujets aussi divers que la place de l’adjectif dans la phrase ou le plagiat dans les mœurs de la littérature. Ce livre intéressera l’écrivain en herbe comme le lecteur passionné. Il préside du 1er au 8 mai 2013 les Rencontres québécoises en Haïti, évènement qui rassemble une cinquantaine d’auteurs et de professionnels du livre haïtiens et québécois.
Prix international de littérature décerné par la Maison des cultures du monde, pour L’Énigme du retour, en 2014. Grand Prix Ludger-Duvernay, en 2015. En 2016, docteur honoris causa de Midlebury College (USA) et des universités Paris-Sorbonne et Pierre et Marie Curie.
Officier de l'ordre national du Québec (2014), citoyen d'honneur de la ville de Montréal (2014), officier de l'ordre du Canada (2015), compagnon des Arts et des Lettres du Québec (2015).
Élu à l’Académie française, le 12 décembre 2013, au fauteuil d’Hector Bianciotti (2e fauteuil)
Œuvres
Certains ouvrages sont édités chez Grasset : Le goût des jeunes filles (2005), Je suis un écrivain japonais (2008), L’énigme du retour (2009), Chronique de la dérive douce (2012), Journal d’un écrivain en pyjama (2013).
1985 Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer (VLB Éditeur)
1985 Haïti (Québec) - scénario; réalisation Tahami Rached
1987 Éroshima (VLB Éditeur)
1991 L’Odeur du café (VLB Éditeur)
1992 Le Goût des jeunes filles (VLB Éditeur)
1993 Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ? (VLB Éditeur)
1994 Chronique de la dérive douce (VLB Éditeur)
1996 Pays sans chapeau (Lanctôt Éditeur)
1997 La Chair du maître (Lanctôt Éditeur)
1997 Le Charme des après-midi sans fin (Lanctôt Éditeur)
2000 J'écris comme je vis - entretien avec Bernard Magnier (Lanctôt Éditeur)
2000 Je suis fatigué (Lanctôt Éditeur)
2000 Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt Éditeur)
2004 Comment conquérir l’Amérique en une nuit - réalisation et scénario
2005 Les Années 80 dans ma vieille Ford
2006 Je suis fou de Vava - illustrations de Frédéric Normandin (Éditions de la Bagnole)
2006 Vers le sud (Boréal)
2008 Je suis un écrivain japonais (Boréal)
2009 La Fête des morts - illustrations de Frédéric Normandin (Éditions de la Bagnole)
2009 L’Énigme du retour (Boréal)
2010 Conversations avec Dany Laferrière - interviews de Ghila Sroka (La Parole métèque)
2010 Tout bouge autour de moi
2011 L’Art presque perdu de ne rien faire (Boréal)
2013 Journal d’un écrivain en pyjama
2014 L'art presque perdu de ne rien faire (Grasset)
2015 Tout ce qu’on ne te dira pas Mongo (Boréal)
2015 Dany Laferrière à l’Académie française (Boréal)
2016 Mythologies américaines (Grasset)
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#ecrivain
#ecrivainhaitien
#danylaferriere
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#HugoValcin
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New Audio: Frais Dispo Shares Gorgeous "Engraisser"
New Audio: Frais Dispo Shares Gorgeous "Engraisser" @FDiplomats @audiogram_
Featuring members of Montréal-based indie rock outfit Foreign Diplomats — Élie Raymond (guitar, vocals), Antoine Lévesque-Roy (bass), Thomas Bruneau Faubert (trombone, synths), Charles Primeau (guitar) and Antoine Gallois (drums) — Frais Dispo is a radical new direction for the musicians: The project sees the Canadian outfit writing and singing lyrics completely in French. Rooted in a much more…
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bibliomancienne2 · 2 years
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Bibliothèque Raymond-Lévesque par Marie D. Martel Via Flickr : La bibliothèque Raymond-Lévesque appartient au réseau des bibliothèques de Longueuil (Québec, Canada) Inauguration : 7 février 2011. Coût de construction : 16,6 millions de dollars, Elle porte le nom du chansonnier Raymond Lévesque.
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murs · 3 years
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QUAND LES HOMMES VIVRONT D'AMOUR…
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subito-texto · 6 years
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La vie est trop belle à rien faire alors pourquoi se fatiguer? Pour moi il n'y a qu'un salaire, c'est l'amour et la liberté
Les trous de la ceinture, Raymond Lévesque.
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RAYMOND LÉVESQUE (1928-2021)
J'ai plusieurs souvenirs de Raymond Lévesque mais les derniers resteront ceux de l'Île des Soeurs et de Raymond poussé dans son fauteuil roulant par son fils, le chanteur Jean-Vivier, alors que les deux allaient faire l'épicerie au Provigo, voisin de sa résidence.
Dans un sens, pour moi, Raymond Lévesque a un monument souvenir en permanence sur l'Île car chaque fois que je passe devant le Provigo, je pense à Raymond...
Raymond était d'un caractère particulier et sa surdité lui donnait une image bourrue...
J'ai aussi autrefois connu la fille de Raymond, Marie-Marine, qui est une vraie artiste au sens le plus profond.
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/biographies/348.html
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loveinstreams · 4 years
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Pining Aristocrats - Rauffenstein/Boëldieu fanmix
Parlez-moi d’amour - Lucienne Boyer | Beir Mir Bist Du Shoen - Andrew Sisters/Ella Fitzgerald | Gymnopédie n°1 - Érik Satie | Landfill - Daughter | Do I Wanna Know - Hozier | Howl’s Moving Castle - Joe Hisaichi | I Found (Acoustic) - Amber Run | Winter: Allegro non molto - Antonio Vivaldi | All I Want - Kodaline | Switzerland - Daughter | Quand les hommes vivrons d’amour - Raymond Lévesque | Liebestraum (Love Dream) - Franz Liszt
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extrabeurre · 4 years
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IL PLEUVAIT DES OISEAUX en tête des nominations du Gala Québec Cinéma 2020
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En direct du salon de Guillaume Lambert, les nominations du Gala Québec Cinéma (qui ne fera pas l’objet d’un rassemblement télévisuel cette année, confinement oblige) ont été dévoilées cet après-midi.
En cette année dominée par les réalisatrices, 6 des meilleurs films sont réalisés par des femmes et 3 femmes sont en lice pour l’Iris de la Meilleure réalisation.
On parle bien sûr d’Antigone de Sophie Deraspe (Meilleur film, Meilleure réalisation, Meilleur scénario), La femme de mon frère de Monia Chokri  (Meilleur film, Meilleure réalisation), Kuessipan de Myriam Verreault (Meilleur film, Meilleure réalisation, Meilleur scénario), Jeune Juliette d’Anne Émond (Meilleur film, Meilleur scénario), Il pleuvait des oiseaux  et Louise Archambault (Meilleur film, Meilleur scénario, et 13 nominations au total, le record cette année), et du plus inattendu Fabuleuses de Mélanie Charbonneau (Meilleur film).
Ces films réalisés par des femmes sont rejoints dans les catégories de pointe par les « films de gars » Mafia Inc de Podz (Meilleur film), Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay (Meilleure réalisation, Meilleur scénario), et  Le vingtième siècle de Matthew Rankin  (Meilleur premier film, Meilleure réalisation).
Un grand oublié : Xavier Dolan, qui a lancé deux longs métrages l’an dernier. On ne s’attendait pas à un couronnement du mal-aimé The Death and Life of John F. Donovan, mais l’excellent Matthias & Maxime aurait mérité plus d’honneurs. Il est quand même en nomination dans les catégories Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien (Micheline Bernard), Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien (Pier-Luc Funk), Meilleure direction de la photographie (André Turpin), Meilleur montage (Xavier Dolan), Meilleure musique originale (Jean-Michel Blais) et Meilleur maquillage (Erik Gosselin, Edwina Voda).
Du côté des interprètes, je suis soulagé que mon long métrage québécois préféré depuis longtemps, Le rire de Martin Laroche, ait été au moins reconnu pour les brillantes performances de Léane Labrèche-Dor (Premier rôle féminin) et Micheline Lanctôt (Rôle de soutien féminin).
Il faut aussi souligner les deux nominations comme acteur de Robin Aubert, pour Jeune Juliette (Premier rôle masculin) et Merci pour tout (Rôle de soutien masculin).
Et une pensée pour Andrée Lachapelle, qui nous a quittés récemment, nommée comme Meilleure actrice pour Il pleuvait des oiseaux.
Parlant d’Il pleuvait des oiseaux , félicitations à Will Driving West, un de mes groupes préférés, parmi les finalistes de la catégorie Meilleure musique originale. 
Aussi, je suis très heureux pour l’extraordinaire Je finirai en prison d’Alexandre Dostie, en nomination pour l’Iris du meilleur court métrage.
LISTE COMPLÈTE DES NOMINATIONS
MEILLEUR FILM
Antigone - ACPAV - Marc Daigle
Fabuleuses - GO Films - Nicole Robert
La femme de mon frère - Metafilms - Sylvain Corbeil, Nancy Grant
Il pleuvait des oiseaux - Les Films Outsiders - Ginette Petit
Jeune Juliette - Metafilms - Sylvain Corbeil
Kuessipan - Max Films Média - Félize Frappier
Mafia Inc - Attraction Images - Antonello Cozzolino | Caramel Films - Valérie D'Auteuil, André Rouleau
  MEILLEUR PREMIER FILM
Mad Dog Labine - Jonathan Beaulieu-Cyr, Renaud Lessard - 1er scénario de Jonathan Beaulieu-Cyr, Renaud Lessard
Sympathie pour le diable - Guillaume de Fontenay - 1er scénario de Guillaume de Fontenay, Guillaume Vigneault
Le vingtième siècle - Matthew Rankin - 1er scénario de Matthew Rankin
 MEILLEURE RÉALISATION
Monia Chokri - La femme de mon frère
Guillaume de Fontenay - Sympathie pour le diable
Sophie Deraspe - Antigone
Matthew Rankin - Le vingtième siècle
Myriam Verreault - Kuessipan
MEILLEUR SCÉNARIO
Louise Archambault - Il pleuvait des oiseaux
Jean Barbe, Guillaume de Fontenay, Guillaume Vigneault - Sympathie pour le diable
Sophie Deraspe - Antigone
Anne Émond - Jeune Juliette
Naomi Fontaine, Myriam Verreault - Kuessipan
  MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE
Anne-Élisabeth Bossé (Sophia) - La femme de mon frère
Anne Dorval (Isabelle Brodeur) - 14 jours 12 nuits
Léane Labrèche-Dor (Valérie) - Le rire
Andrée Lachapelle (Gertrude | Marie-Desneige) - Il pleuvait des oiseaux
Noémie O'Farrell (Laurie) - Fabuleuses
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE
Robin Aubert (Bernard) - Jeune Juliette
Marc-André Grondin (Vincent «Vince »Gamache) - Mafia Inc
Patrick Hivon (Karim) - La femme de mon frère
Niels Schneider (Paul Marchand) - Sympathie pour le diable
Gilbert Sicotte (Charlie) - Il pleuvait des oiseaux
 MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN
Micheline Bernard (Francine) - Matthias & Maxime
Juliette Gosselin (Clara Diamond) - Fabuleuses
Micheline Lanctôt (Jeanne) - Le rire
Eve Landry (Rafaëlle [Raf]) - Il pleuvait des oiseaux
Geneviève Schmidt (France Gauthier) - Menteur
 MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN
Robin Aubert (Réjean) - Merci pour tout
Sergio Castellitto (Francesco « Franck » Paternò) - Mafia Inc
Pier-Luc Funk (Rivette) - Matthias & Maxime
Sasson Gabai (Hichem) - La femme de mon frère
Rémy Girard (Tom) - Il pleuvait des oiseaux
 RÉVÉLATION DE L'ANNÉE
Catherine Chabot (Chloé Therrien) - Menteur
Sharon Fontaine-Ishpatao (Mikuan Vollant [16-21ans]) - Kuessipan
Alexane Jamieson (Juliette) - Jeune Juliette
Nahéma Ricci (Antigone) - Antigone
Lilou Roy-Lanouette (Yanna) - Jouliks
 MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES
Jacinthe Beaudet, Tobie Fraser, Geneviève Hébert, Myriam Verreault - Kuessipan
Nathalie Boutrie (Casting NB) - Jeune Juliette
Nathalie Boutrie (Casting NB) | Francis Cantin, Bruno Rosato (Casting Cantin Rosato) - Mafia Inc
Sophie Deraspe, Isabelle Couture | Pierre Pageau, Daniel Poisson (Gros Plan) - Antigone
Karel Quinn (Casting Karel Quinn) | Lucie Robitaille (Casting Lucie Robitaille) - Il pleuvait des oiseaux
 MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE
Éric Barbeau - La femme de mon frère
Dany Boivin - Le vingtième siècle
Marie-Claude Gosselin, Jean Lebourdais - Il pleuvait des oiseaux
Sylvain Lemaitre - Jeune Juliette
David Pelletier - Mafia Inc
  MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE
Yves Bélanger - 14 jours 12 nuits
Nicolas Canniccioni - Kuessipan
Josée Deshaies - La femme de mon frère
Mathieu Laverdière - Il pleuvait des oiseaux
André Turpin - Matthias & Maxime
 MEILLEUR SON
Claude Beaugrand, Michel B. Bordeleau, Bernard Gariépy Strobl, Claude La Haye, Raymond Legault - The Song of Names
Sylvain Bellemare, Jocelyn Caron, Bernard Gariépy Strobl - Sympathie pour le diable
Serge Boivin, Olivier Calvert, Samuel Gagnon-Thibodeau - Ville Neuve
Luc Boudrias, Sylvain Brassard, Jean Camden - Mafia Inc
Bernard Gariépy Strobl, Sacha Ratcliffe, Lynne Trépanier - Le vingtième siècle
 MEILLEUR MONTAGE
Geoffrey Boulangé, Sophie Deraspe - Antigone
Monia Chokri, Justine Gauthier - La femme de mon frère
Xavier Dolan - Matthias & Maxime
Myriam Poirier - 14 jours 12 nuits
Matthew Rankin - Le vingtième siècle
 MEILLEURS EFFETS VISUELS
Alchimie 24 - Alain Lachance, Jean-Pierre Riverin - The Song of Names
Mikros - Véronique Dessard, Philippe Frère - The Hummingbird Project
Oblique FX - Benoit Brière, Louis-Philippe Clavet, Kinga Sabela - Sympathie pour le diable
  MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
Andréa Bélanger, David Ratté (Will Driving West) - Il pleuvait des oiseaux
Jean-Michel Blais - Matthias & Maxime
Jean Massicotte, Jad Orphée Chami - Antigone
Howard Shore - The Song of Names
Peter Venne - Le vingtième siècle
  MEILLEURS COSTUMES
Valérie Lévesque - Mafia Inc
Ginette Magny - Jouliks
Patricia McNeil - La femme de mon frère
Patricia McNeil - Le vingtième siècle
Caroline Poirier - Il pleuvait des oiseaux
  MEILLEUR MAQUILLAGE
Jeanne Lafond - Jouliks
Léonie Lévesque-Robert - Fabuleuses
Marlène Rouleau - Mafia Inc
Adriana Verbert - Le vingtième siècle
Erik Gosselin, Edwina Voda - Matthias & Maxime
MEILLEURE COIFFURE
Michelle Côté - The Song of Names
Stéphanie Deflandre - Mafia Inc
Nermin Grbic - Le vingtième siècle
Daniel Jacob - Fabuleuses
Martin Lapointe - Il pleuvait des oiseaux
  MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Alexandre le fou - Pedro Pires | Pedro Pires
Mad Dog & The Butcher - Les derniers vilains - Thomas Rinfret | Divertissement Breakout - Vito Balenzano, Bruno Rosato | Vélocité International - Valérie Bissonnette
Soleils noirs - Julien Elie | Cinéma Belmopán - Julien Elie
Xalko - Hind Benchekroun, Sami Mermer | Les films de la tortue - Hind Benchekroun | Sami Mermer
Ziva Postec. La monteuse derrière le film Shoah - Catherine Hébert | Les Films Camera Oscura - Christine Falco
  MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE
Dominic Dorval, Vincent Masse, Thomas Rinfret, Richard Tremblay - Mad Dog & The Butcher - Les derniers vilains
Sami Mermer - Xalko
François Messier-Rheault, Ernesto Pardo - Soleils noirs
Pedro Pires - Alexandre le fou
Pedro Ruiz - Sur les toits Havane
  MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE
Benoit Côté, Thomas Rinfret - Mad Dog & The Butcher - Les derniers vilains
Sylvia De Angelis, Sophie Leblond, Pedro Pires - Alexandre le fou
Aube Foglia - Soleils noirs
Annie Jean - Ziva Postec. La monteuse derrière le film Shoah
Natalie Lamoureux - Une femme, ma mère
  MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE
Wolfgang Beck, Mustafa Bölükbasi, Kerem Çakir, Huseyin Can Erol, Sonat Hançer, Eric Lebœuf, Bruno Pucella, Ibrahim Tarhan, Yener Yalçin, Tolga Yelekçi - Échos d'Istanbul
Luc Boudrias, Patrice LeBlanc - Une femme, ma mère
Sylvain Brassard, Benoit Leduc, Gaël Poisson Lemay - Alexandre le fou
Shelley Craig, Marie-Pierre Grenier, Luc Léger, Geoffrey Mitchell - La fin des terres
René Portillo - Sur les toits Havane
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | FICTION
Je finirai en prison - Alexandre Dostie | Art & Essai - Hany Ouichou
Jojo - Guillaume Laurin | Couronne Nord - Fanny Forest, Julie Groleau, Guillaume Laurin
Juste moi et toi - Sandrine Brodeur-Desrosiers | Les Films Camera Oscura - Johannie Deschambault
SDR - Alexa-Jeanne Dubé | À Deux - Emili Mercier
Une bombe au cœur - Rémi St-Michel | Christal Films Productions - Christian Larouche | Panache Films - Sébastien Létourneau
 MEILLEUR COURT MÉTRAGE | ANIMATION
Le cortège - Pascal Blanchet, Rodolphe Saint-Gelais | Office national du film du Canada - Julie Roy
Le mal du siècle - Catherine Lepage | Office national du film du Canada - Marc Bertrand
Organic - Steven Woloshen | Steven Woloshen
Physique de la tristesse - Theodore Ushev | Office national du film du Canada - Marc Bertrand
Les vêtements - Caroline Blais | Caroline Blais
  FILM S'ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L'EXTÉRIEUR DU QUÉBEC
Antigone - Sophie Deraspe | ACPAV - Marc Daigle | Maison 4:3
La femme de mon frère - Monia Chokri | Metafilms - Sylvain Corbeil, Nancy Grant | Les Films Séville
Genèse - Philippe Lesage | Unité centrale - Galilé Marion-Gauvin | FunFilm Distribution
Kuessipan - Myriam Verreault | Max Films Média - Félize Frappier | Filmoption International
Répertoire des villes disparues - Denis Côté | Couzin Films - Ziad Touma | Maison 4:3
 PRIX DU PUBLIC
La femme de mon frère - Monia Chokri | Les Films Séville | Metafilms - Sylvain Corbeil, Nancy Grant
Il pleuvait des oiseaux - Louise Archambault | MK2 | Mile End | Les Films Outsiders - Ginette Petit
Mafia Inc - Daniel Grou (Podz) | Les Films Séville | Attraction Images - Antonello Cozzolino | Caramel Films - Valérie D'Auteuil, André Rouleau
Menteur - Émile Gaudreault | Les Films Séville | Les Films du Lac - Émile Gaudreault | Cinémaginaire - Denise Robert
Merci pour tout - Louise Archambault | Les Films Séville | Amalga - André Dupuy
  IRIS HOMMAGE
Alanis Obomsawin
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laurent-bigot · 5 years
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S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un “pacha” incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970. 
Jean Gabin (Jean-Alexis Moncorgé, pour l’état civil) naquit à Paris, 23, boulevard Rochechouart dans le 18e arrondissement, le 17 mai 1904, il mourut toujours à Paris, le 26 novembre 1976. La date de naissance que nous rapportons est celle qui est généralement admise. D’autres biographes ne mentionnent pas Paris comme lieu de naissance mais Mériel, en Seine-et-Oise. En fait, Gabin est sans aucun doute né dans la capitale et il a ensuite été élevé à Mériel par l’aînée de ses sœurs (il était le septième enfant de la famille Moncorgé).
Ses parents faisaient tous les deux partie du monde du spectacle : son père était chanteur d’opérette et de café-concert ; sa mère, Hélène Petit, était chanteuse fantaisiste, comme on disait alors. Jean passa ses premières années à Mériel et c’est là qu’il prit goût à la campagne, qu’il acquit des habitudes qu’il ne devait plus perdre et qui, beaucoup plus tard, devaient le pousser à se replier le plus souvent possible dans son domaine où il se consacrait à l’élevage. Il fréquenta l’école primaire du village, puis revint chez ses parents à Paris, afin de suivre les cours d’une école de la rue de Clignancourt. Son père le fit ensuite entrer comme pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly, mais les études ne l’attiraient pas. Il voulait lui aussi, comme ses parents, se consacrer au théâtre. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Madeleine Renaud dans La Belle Marinière (Harry Lachman, 1932)
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
Gaby Basset et Jean Gabin dans Chacun sa chance (Hans Steinhoff, René Pujo, 1930)l
Jean Gabin, Josseline Gaël, Marcel Lévesque dans Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur (1931)
Fernandel et Jean Gabin dans Paris béguin (Augusto Genina, 1931)
Premiers pas sur scène
De fait, il fit l’école buissonnière plus souvent qu’à son tour, puis s’échappa de l’école pour s’essayer à différents métiers : il fut manœuvre à la gare de La Chapelle, ouvrier dans une fonderie à Beaumont, magasinier aux Magasins généraux de Drancy, jusqu’à ce que son père prît en compte la volonté de son fils de faire du théâtre. Il le présenta enfin à Pierre Fréjol, l’administrateur des Folies-Bergère ; Jean avait alors dix-neuf ans. C’est à ce moment qu’il devint figurant et prit le nom de Gabin, un pseudonyme qui avait déjà été le nom de scène de son père.
Jean Gabin, Annabella, Fernand Gravey dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Jusqu’à la fin de l’année 1929, Jean Gabin fit ses premières armes dans le spectacle en participant à ces fameuses revues qui ont fait la célébrité de Paris dans le monde entier. Ses débuts eurent lieu le 14 avril 1923, au Vaudeville, dans une revue de Rip ; il faisait de la figuration dans quatre silhouettes ; c’est ainsi qu’il était tout à tour garde égyptien, contrôleur, mendiant et pirate. De nombreux autres spectacles suivirent : la même année, aux Bouffes-Parisiens (il joua dans cette opérette pour la première fois au côté de son père) ; puis en 1927, un tour de chant en province et en Amérique du Sud.
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
En 1928, il fut remarqué par Mistinguett qui le fit engager comme “boy” au Moulin-Rouge pour “Paris qui tourne” ; en chantant et dansant avec la “Miss”, il allait attirer l’attention des critiques. Dans “Allo’… Ici Paris”, toujours au Moulin-Rouge, il avait déjà quelques chansons et deux numéros comiques. Enfin, la même année, de nouveau aux Bouffes- Parisiens, il fut le jeune premier (et toujours comique) de “Flossie”, une opérette en trois actes. L’année suivante, on revit Gabin dans “Arsène Lupin banquier”, où il joua avec son père. Ce spectacle lui valut d’élogieuses critiques pour ses talents comiques.
Jany Holt, Louis Jouvet, Jean Gabin et Junie Astor dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936)
A la fin de 1930, toujours aux Bouffes-Parisiens, il apparut encore dans une opérette en trois actes, “Les Aventures du roi Pausole”, où figuraient aussi, dans de petits rôles, Simone Simon et Edwige Feuillère. Il revint exceptionnellement au théâtre en 1949 pour interpréter, avec Madeleine Robinson et Claude Dauphin, “La Soif” d’Henry Bernstein. Dès le début des années 30 et jusqu’à sa mort, il ne se consacra plus qu’au cinéma. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin dans le rôle de Ponce Pilate – Golgotha (Julien Duvivier, 1935)
Jean Gabin dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Madeleine Renaud et Jean Gabin dans Maria Chapdelaine (Julien Duvivier, 1934)
Un grand professionnel
Après une série de petits rôles, Jean Gabin connut très vite la consécration. Star de l’écran dès les années 30, il le resta jusqu’à sa disparition et ne connut guère la désaffection du public. Peu d’acteurs de sa génération pourront se flatter d’avoir connu, et su préserver, une telle popularité, qu’il devait autant à sa présence physique qu’à ses incontestables qualités de professionnel de l’écran.
Jean Gabin et Annabella dans La Bandera (Julien Duvivier, 1935)
Les premières années, la carrière cinématographique de Gabin fut liée, fort logiquement, aux rôles comiques d’opérette ou de vaudeville qui l’avaient révélé au théâtre. C’est ainsi que Gabin fut engagé dans une opérette filmée, Chacun sa chance (1930) de Hans Steinhoff. Jusqu’en 1934, année de sa consécration comme acteur dramatique, il tourna quelques rôles souvent comiques qui étaient loin d’annoncer les futurs “personnages” que Gabin incarnerait bientôt : le prolétaire révolté, le “parigot” désenchanté mais toujours prompt à l’action, l’aventurier respectueux du code d’honneur, le “mauvais garçon”.
Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Charles Dorat et Raphaël Médina  dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Le tournant de sa carrière se situe au cours de 1934-1935. Après l’avoir utilisé dans Maria Chapdelaine (1934) et Golgotha (1935), Duvivier lui confia le rôle principal de La Bandera (1935), d’après le roman de Pierre Mac Orlan. Ce personnage de Français fugitif s’engageant dans la légion étrangère espagnole fut pour Gabin le premier d’une série de rôles d’aventuriers désespérés et “romantiques”. A partir de ce film il allait en effet collectionner les personnages d’homme traqué, de réprouvé, de révolté un peu fruste.
Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Ayant débuté dans le Paris des ouvriers et des employés de caf’ conc’, Gabin, enfant de la balle, se révéla l’interprète idéal de ce prolétaire plutôt “grande gueule” que réellement contestataire, sombre et individualiste, ironiquement parisien, parigot même, mais sans vulgarité, et enfin assez malheureux pour susciter la sympathie des spectateurs. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Viviane Romance dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Jean Gabin et Simone Simon dan La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Jean Gabin et Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Michèle Morgan et Jean Gabin dans REMORQUES (1941) de Jean Grémillon
Jean Gabin et Gina Manès dans Le Récif de corail (Maurice Gleize, 1939)
La grande occasion de “Pépé”
Après l’expérience pseudo-russe des Bas-Fonds (1936) de Renoir, Il se vit offrir par Julien Duvivier le rôle principal de Pépé le Moko (1936), un rôle qui allait l’imposer définitivement en créant le “mythe” de Gabin. Dans le monde lourdement exotique de la Casbah d’Alger où évolue le dangereux caïd campé par Gabin, ce ne sont qu’aventures pittoresques et haletantes, défilé de personnages stéréotypés, dignes des meilleurs romans populaires, amour fou et perdu… Gabin conservera des années durant le charisme dont l’entourèrent Jeanson et Duvivier, charisme qui s’était déjà manifesté dans un autre film de Duvivier : La Belle équipe (1936). La France qui s’identifia à Gabin était celle de l’avant-guerre, ballottée entre le Front populaire et les frissons de la guerre prochaine ; et quand cette France là disparut, Gabin dut changer d’emploi.
Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Durant ces années il fut le lieutenant Maréchal de La Grande Illusion (1937), Lucien Bourrache dit “Gueule d’amour” dans le film du même nom réalisé en 1937 par Jean Grémillon, Jean, le déserteur, et François, l’ouvrier en révolte, respectivement dans Le Quai des brumes (1938) et Le Jour se lève (1939) de Marcel Carné, puis Jacques Lantier, triste héritier de la noire lignée des Rougon-Macquart, dans La Bête humaine de Renoir.
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Cette brève mais remarquable galerie de personnages le fit rapidement devenir le symbole de tout un cinéma mélancolique et populiste, sombrement, mais toujours poétiquement, réaliste, un cinéma composé de grands ports noyés dans la brume, de petits bars de province (comme celui où Gabin retrouve Mireille Balin des années après que celle-ci l’eut quitté en gâchant sa vie, dans Gueule d’amour), de rues parisiennes, d’ombres et de révoltes soudaines, d’amours intenses et toujours malheureuses. Ces repères nous aident à déterminer tout ce que ce cinéma, en dépit de son apparente nouveauté, pouvait avoir de conventionnel, sinon de convenu. Il était l’héritier de la tradition littéraire populiste, une longue filiation qui, à travers Zola, Eugène Sue, Eugène Chavette, puis Henri Poulaille et Pierre Mac Orlan, avait posé les bornes de l’univers où se croisent la tragédie, le peuple et l’aventure. Cinéma de rêves et de fantasmes tout autant que les pires productions hollywoodiennes, mais auquel Gabin a prêté son visage, le rendant par là même vraisemblable. Car il était «peuple», ce qui ne s’apprend pas dans les cours d’art dramatique…
Jean Gabin, Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Dans les années qui précédèrent immédiatement la guerre sa popularité fut indiscutable en France et à l’étranger. A la création de son mythe avaient contribué de manière décisive non seulement les cinéastes déjà mentionnés, mais aussi certains scénaristes dont le travail fut tout aussi décisif tant pour l’acteur que pour l’ensemble du cinéma français de l’époque : Jeanson, déjà cité (sa contribution ne fut importante que pour Pépé le Moko) , et surtout Charles Spaak – La Bandera, La Belle équipe (1936), Les Bas-Fond, Gueule d’amour et Le Récif de corail (1939) de Maurice Gleize – ainsi que Jacques Prévert – Le Quai des brumes, Le Jour se lève et Remorques (1939) de Grémillon. Certains d’entre eux collaborèrent aussi aux films d’après-guerre de Gabin, mais ce fut surtout pendant les années 30 qu’ils réussirent à mettre en valeur, par leurs textes, la personnalité de l’acteur, et à transformer le joyeux comique de caf’conc’ en un sombre champion des causes perdues. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Michèle Morgan dans Le Quai des brumes (Marcel Carné, 1938)
Jean Gabin, Simone Simon et Julien Carette La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Pierre Fresnay et Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Mireille Balin et Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline Laurent, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Les années de guerre et la seconde carrière
Appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939, Gabin gagna le dépôt de la marine de Cherbourg. En avril 1940 il obtint une permission pour terminer Remorques puis, par la suite, le gouvernement de Vichy l’autorisa à s’embarquer pour les Etats-Unis afin de tourner un film pour la Fox, à condition qu’il revienne dans les huit mois. Gabin tourna deux films, Moontide (La Péniche d’amour, 1942), d’Archie Mayo et The Impostor (L’Imposteur, 1943) de Duvivier qui s’était lui aussi réfugié en Amérique.
Jean Gabin et Ida Lupino dans Moontide (La Péniche de l’amour, Archie Mayo, 1942)
En avril 1943, il s’engagea comme volontaire dans les Forces navales françaises libres, la marine gaulliste. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord, au sein de la 2e D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944 et fut démobilisé en juillet 1945 avec le grade de second maître fusilier ; il reçut la médaille militaire et la croix de guerre. La France qu’il retrouvait n’était plus celle qu’il avait quittée deux ans plus tôt. Elle avait changé, comme lui dont les cheveux grisonnants annonçaient qu’il allait devoir changer de personnages (il n’était d’ailleurs pas dans le tempérament de Gabin de chercher à faire “jeune” s’il ne l’était plus).
Jean Gabin et Nicole Courcel dans La Marie du port (Marcel Carné, 1950)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin, 1952)
Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Georges Lacombe, 1951)
Il était temps pour Gabin de donner un nouveau départ à sa carrière. Après avoir refusé le rôle principal des Portes de la nuit (1945) de Carné et Prévert, qui fut attribué à Yves Montand, il accepta celui de Martin Roumagnac (1946), un film de Georges Lacombe qui n’eut aucun succès, mais dans lequel il donnait la réplique à Marlene Dietrich. Il tenta un retour à son personnage des années d’avant-guerre avec Au-delà des grilles (1949), réalisé à Gênes par René Clément dans un esprit assez proche de celui de Pépé le Moko. Mais Gabin ne persista pas dans cette voie qui pouvait être dangereuse pour son image de marque.
Jean Gabin, Marilyn Bufferd dans Touchez pas au grisbi
Les années avaient passé et le “mauvais garçon” de jadis, avec l’âge, avait acquis la physionomie d’un homme mûr ; on l’imaginait plus aisément désormais du côté de la loi que contre elle. Il eut quelque mal à retrouver la voie du succès, malgré le film de Marcel Carné, La Marie du port (1949), inspiré de Georges Simenon, où il bénéficiait d’un rôle à sa mesure. En 1951, le film de Georges Lacombe La Nuit est mon royaume lui permit de remporter la coupe Volpi à Venise, et Le Film français lui attribua le titre de meilleur acteur français de l’année pour La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, autre adaptation d’un roman de Simenon.
Jean Gabin et Nadja Tiller dans Le Désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1958)
Jean Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Roland Lesaffre et Jean Gabin dans L’Air de Paris (Marcel Carné, 1954)
Jean Gabin dans L’Affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy, 1959)
Lino Ventura et Jean Gabin dans le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)
La même année, il côtoya Madeleine Renaud et Danielle Darrieux dans “La Maison Tellier”, un des trois épisodes du Plaisir de Max Ophuls. Mais ce n’est qu’en 1953 qu’il rencontra enfin celui qui allait le servir pleinement. En effet, dans Touchez pas au Grisbi, il campa magistralement pour Jacques Becker Max le Menteur, pittoresque figure de la “Série noire” issue de l’imagination pleine de verve d’Albert Simonin. Avec ce rôle en or, Gabin renouait avec ses anciens personnages de voyous du cinéma, mais avec plus de “puissance ”, affichant un optimisme tranquille en toutes circonstances qui annonçait la plupart de ses interprétations des années 60.
Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1961)
Parmi les personnages marquants de sa seconde carrière, on se souviendra du peintre de La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara, de l’ancien boxeur malin et paternel de L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné, de l’imprésario de French Cancan (1954) de Jean Renoir, du vieil avocat confronté à la jolie Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, d’au moins deux Maigret peu orthodoxes mais agréables et de l’inspecteur Valois du Désordre et la nuit, du vieil homme politique bourru, sorte de Clemenceau du régime, dans Le Président (1961) d’Henri Verneuil, du patriarche réactionnaire, très proche de l’homme Gabin dans ses vieux jours, de La Horse (1969) de Pierre Granier-Deferre, et d’un impénétrable Gaston Dominici de l’assez banale Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert.
Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil,1963)
Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil, 1961)
Jean Gabin et Jeanne Moreau dans Gas-oil (Gilles Grangier, 1955)
Micheline Presle et Jean Gabin dans Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy, 1960)
Il ne faut pas oublier la foule de personnages pittoresques et truculents qu’il a interprétés devant les caméras plus ou moins inspirées de Denys de La Patellière, de Jean-Paul Le Chanois, de Gilles Grangier (11 films en tout), d’Henri Verneuil et de Jean Delannoy. Enfin il n’avait pas son pareil pour “sortir” les dialogues – faits sur mesure, il est vrai – de Michel Audiard (qui a signé les scénarios d’une vingtaine de ses films), de Pascal Jardin et d’Alphonse Boudard. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Annie Cordy dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1961)
Pour aller plus loin…
COUP DE COEUR Estimant que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Gabin a souvent acquis lui-même les droits de romans qui pouvaient lui offrir de belles compositions, c’est ainsi que sont nés des films aussi majeurs que La Bandera et Quai des brumes. Lire la suite…  [Photo : Martin Roumagnac (Georges Lacombe, 1946)]
FILMS EN COSTUMES Sur les quatre-vingt-quinze films tournés par Gabin au cours de sa carrière, six seulement appartiennent au genre historique, pourtant fort à la mode durant toutes ces années : s’estimant trop “typé”, l’acteur ne se sentait à l’aise que dans l’univers du XXe siècle. Lire la suite… [Photo :  Les Misérables (Jean-Paul Le Chanois, 1958)]
LA STAR ET L’ARISTO S’il n’est pas le réalisateur avec qui Gabin aura le plus tourné, Denys de La Patellière peut se targuer d’avoir dirigé l’acteur dans pas moins de six films, dont la plupart ont connu un grand succès public. Retour sur une relation faite de respect et d’estime réciproques. Lire la suite…  [Photo : Rue des Prairies (Denys de La Patellière, 1959)]
UN ACTEUR MYTHIQUE De La Bandera au Clan des Siciliens, en passant par Le Jour se lève et Un singe en hiver, Jean Gabin a mené durant près de cinquante ans un parcours en tous points exemplaire. Retour sur l’étonnante carrière d’un artiste de légende.  Lire la suite…
D’autres publications seront régulièrement ajoutées…
S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d'abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un "pacha" incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu'à la fin des années 1970.  S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. 2,812 more words
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New Video: Frais Dispo (formerly Foreign Diplomats) Share Gorgeous and Melancholy "Juillet"
New Video: Frais Dispo (formerly Foreign Diplomats) Share Gorgeous and Melancholy "Juillet" @FDiplomats @heygroover @romainpalmieri @DorianPerron @audiogram_
Featuring the members of Montreal-based indie rock outfit Foreign Diplomats — Élie Raymond (guitar, vocals), Antoine Lévesque-Roy (bass), Thomas Bruneau Faubert (trombone, synths), Charles Primeau (guitar) and Antoine Gallois (drums) — Frais Dispo is a new direction for the band. The project’s self-titled marks the members first album with lyrics written and sung entirely in French. Deriving,…
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dannyreviews · 5 years
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Film/TV People Turning 90 (between 8/1/2018 and 12/31/2018)
Here are the latest members to the nonagenarian club.
George Maharis - actor (9/1)
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Allene Roberts - actress (9/1) † 5/9/2019
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Serge Bourguignon - director (9/3)
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Jerome Hellman - producer (9/4)
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Abhumanya Sharma - actor (9/5)
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Brenda Hogan - actress (9/6)
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Ivan Vanícek - production designer (9/9)
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Earl Holliman - actor (9/11)
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Monique Plotin - costume designer (9/13)
(no photo available)
Lubos Sluka - film composer (9/13)
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Jochen Stern - actor (9/13)
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Fay Chaldecott - child actress (9/14)
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Ján Kramár - actor (9/14)
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Julie Robinson - actress (9/14)
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Henry Silva - actor (9/15)
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Giuseppe Pinori - cinematographer (9/15)
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Neelam - actress (9/17)
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Kåre Santesson - actor (9/19)
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Laird Koenig - novelist, screenwriter (9/24)
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Harold Becker - director (9/25)
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Bill Mosher - editor (9/25)
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István Hildebrand - cinematographer (9/26)
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Bob Van der Veken - actor (9/26)
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Garry Watson - child actor (9/27)
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Stefan Maritan - production designer (9/28)
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Ed Setrakian - actor (10/1)
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Rudy Challenger - actor (10/2)
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Yôko Yokota - actress (10/3)
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Andrew J. Fenady - producer/screenwriter (10/4)
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Raymond Lévesque - actor, film composer (10/7)
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Susumu Hani - director (10/10)
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Yildiz Kenter - actress (10/11) † 11/17/2019
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Lana Gogoberidze - director, screenwriter (10/13)
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Giorgio Stegani - director, screenwriter (10/13)
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Don Collier - actor (10/17)
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Ferenc Baracsi - actor (10/18)
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Zev Braun - producer (10/19) † 10/17/2019
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Wim Van den Heuvel - actor (10/20)
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Pim Lambeau - actress (10/22)
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Marthe Mercadier - actress (10/23)
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Günter Rohrbach - producer (10/23)
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Marion Ross - actress (10/25)
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Gianni Minervini - producer (10/26)
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Maria Fernanda - actress (10/27)
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Gilles Vigneault - film composer, songwriter, actor (10/27)
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Yôko Sugi - actress (10/28)
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Jack Donner - actor (10/29) † 9/21/2019
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Pat Green - producer (10/29)
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Dianne Foster - actress (10/31)
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Lew Palter - actor (11/3)
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Irena Kosecka - makeup artist (11/4)
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Jean Flechet - director (11/5)
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Hüseyin Güler - actor (11/6)
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John Lasell - actor (11/6)
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Ennio Morricone - film composer (11/10) † 7/6/2020
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Mircea Muresan - director (11/11) † 4/24/2020
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Myvanwy Jenn - actress (11/12)
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Ninet Dinar - actress (11/13)
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Karl-Ulrich Meves - actor (11/13)
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Gianfranco Baldanello - director (11/13)
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Clifford A. Pellow - actor (11/13)
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Kathleen Hughes - actress (11/14)
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Claude Pelletier - sound mixer (11/14)
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Clu Gulager - actor (11/16)
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Max Turilli - actor (11/18)
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Leo Fong - martial artist, actor, screenwriter, producer, director (11/23)
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Richard Greer - editor (12/1)
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John Francis Lane - actor (12/1)
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Julia Sandoval - actress (12/3)
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Dena Dietrich - actress (12/4)
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Barbara Krafftówna - actress (12/5)
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Nesbitt Blaisdell - actor (12/6)
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Shlomo Bar-Shavit - actor (12/7)
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Karl-Maria Steffens - actor (12/8)
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Michael Snow - director (12/10)
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Kevin Scott - actor (12/10)
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Ludwig Thiesen - actor (12/10)
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Lionel Blair - actor, dancer (12/12)
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Terry Carter - actor (12/16)
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Phillip Casson - director (12/20)
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Colleen Townsend - actress (12/21)
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Bunny Levine - actress (12/22)
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Regine Lutz - actress (12/22)
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Diana Herbert - actress (12/25)
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Dick Miller - actor (12/25) † 1/30/2019
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Éric Duvivier - director (12/26)
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Lina Rosales - actress (12/27)
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Ernest Chambers - producer/screenwriter (12/28)
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Harry “Bud” Hester - animator (12/28) † 2/3/2020
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Bernard Cribbins - actor (12/29)
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bibliosaintcuthbert · 2 years
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Bureau
Bibliothèque Raymond-Lévesque, Longueuil, Canada
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mhraymond · 2 years
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Les Éditions 400 coups lance «Les grandes voix», une nouvelle collection font découvrir des textes forts de tous les horizons en format album illustré. Chaque texte est associé à un illustrateur qui propose sa vision personnelle de l’œuvre, créant ainsi un ouvrage tout à fait original 🖤
Le slam québécois «J’en appelle à la poésie» de David Goudreault est l’un des deux premiers textes de la collection, illustré par Laurent Pinabel. La rencontre entre les deux créateurs est percutante, ça se lit et se relit avec bonheur. Le texte, dans lequel l’auteur déclare l’urgence d’intégrer la poésie dans toutes les sphères de la société, prend une tout autre dimension alors accompagnée d’images percutantes. Un livre à lire à voix haute à nos enfants 🙏🏻
Aussi dans la collection : «Quand les hommes vivront d’amour» de Raymond Lévesque, illustré par Pierre Pratt).
15/12/21
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blogtbear · 3 years
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Faut rêver ça fait du bien
Faut rêver ça fait du bien
Et si les humains vivaient d’amour ? Pas seulement d’amour sexuel allumé de désir qui malheureusement trop souvent compris égoïstement se détruit avec le temps. Mais s’aimer les uns les autres sans préjugé de race, d’ethnie ou de religion, comme ces petits enfants encore libres d’idées préconçues inculquées. Comme ce serait beau !!! Voici le si tant beau poème de Raymond Lévesque : QUAND LES…
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if-you-fan-a-fire · 4 years
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“Réduits à L’Eau de Pluie - La Faim Et la Pluie Minent Les Mutins,” La Presse. August 27, 1980. Pages 01 & 04. --- Raymond Gervais --- La pluie, le froid, la fatigue, la faim et le manque de cigarettes, auront-ils raison des neuf mutins qui détiennent depuis maintenant 18 heures, 11 otages devant l'enceinte du pénitencier à sécurité maximum Laval ? C'est la question que se pose la direction du pénitencie r aprè s la nuit plutôt humide et fraîche que les mutins ont passé.
Les détenus toujours adossés au mur du pénitencier, réfugiés derrière une barrière humaine constituée des otages ont essuyé des averses dispersées et des vents modérés de puis hier après-midi. La temperatur e s'est égalemen t rafraîchi e sensiblement et les mutins comme leurs otages frissonnent dans leurs vêtements mouillés. 
Au début des averses, les mutins s'attendaient à ce que la direction du pénitencier leur distribue des couvertures, mais l'administration du pénitencier en a décide autrement et espère même que la température pousser a les mutins à rendre les armes. Ils espéraient également qu'on leur permettent d'entrer à l'intérieur du pénitencier avec leurs otages, mais la direction n'a pas bougé les position s actuelles permettant aux francs tireurs de continuellement tenir les mutins enjoué.
Hier matin, les détenus ont consenti à ce qu'un des otages M. Marcel Ostiguy, âgé d e 62 ans, un moniteur de soudure, soit échangé contre des sandwiches et des boissons gazeuses. Les mutins en sont réduits maintenant à utiliser leurs tasses pour boire Peau de pluie.
M Ostiguy, qui souffre d'une insuffisance cardiaque, a été conduit à l'infirmerie de l'institution ou les médecins ont constate qu'il était fatigué mais en bonne santé.
L'échange a eu lieu à la suit e de deux rondes de négociations durant lesquelles de violents propos ont été échangés entre les négociateurs du pénitencier et celui des mutins, Roger Duhamel. Même si les autorités ont précisé qu'elles étaient toujours ouvertes à la négociation, aucun échange veritable ne s'est amorcé depuis la liberation de M. Ostiguy hier matin.
Au moment de sa libération, M. Ostiguy a déclaré que les otages semblaient tous en bonne santé sauf que quelques tins avaient reçu des éclats de plomb de calibre .12 dans les jambes à la suite de la fusillade entre les mutins et les gardiens survenue lundi matin lors de la tentative d'évasion.
Toujours selon M. Ostiguy, les détenus n'auraient infligé aucun mauvais traitement à leurs otages.
Selon M. Guy Verreault , gérant régional des communications pour le service des pénitenciers, les rencontres n'ont donne que des échanges de «propos» .
Durant la première nuit passée à la belle étoile, quelques uns des mutins ont pu dormir, se relayant pour assurer la garde . Quant aux otages assis, recroquevillés sur eux mêmes et saris couvertures, rares sont ceux qui ont pu fermer l'oeil.
Même si la circulation a repris son cours normal sur le boulevard Lévesque à Saint Vincent-de-Paul, la Montée Saint Francois est complètement fermée a toute circulation . De plus, les visites aux détenus à L'Institut Leclerc, au Centre de développement correctionnel, au pénitencier Saint-François ainsi qu' à celui de Laval ont été suspendues.
“Mieux vaut s’évader que de se suicider - Edgar Roussel,” La Presse. August 27, 1980. Page 04. --- Raymond Gervais --- Edgar Roussel âge de 34 ans, un des neuf bagnards qui détiennent 11 personnes en otages depuis lundi matin en est à sa troisième prise d'otages et sa deuxième évasion en 9 ans.
Roussel avait déjà déclaré devant le juge Jean-Guy Boilard en janvier dernier lors du procès de Roland Simard que les prisonniers qui ne peuvent “prendre leur temps" avaient deux grands moyens à leur disposition, le suicide ou l'évasion.
Roussel avait également déclaré qu'il valait mieux s'évader que de se suicider.
C'est d'ailleurs ce qu'il avait fait le 19 juin 1974  en compagnie de Richard Blass.
Roussel purge présentement une peine d'emprisonnement à vie pour sa participation a l'incendie du bar Gargenlua en 1978 où 13 personnes avaient perdu la vie après avoir été enfermées dans un débarras. Roussel avait été reconnu coupable de deux de ces meurtres.
C'est la quatrième prise d'otages à survenir dans un établissement carcéral au Québec depuis le début de l'année . La première a eu lieu le 17 février dernier à la prison de Sainte-Anne-des-Plaines quand Claude Montreuil et Claude Charbonneau se sont empares de deux gardiens pendant 60 heures. La deuxième est survenue à Saint-Vincent-de-Paul lorsque trois detenus, Richard Coulombe, Pierre Leblanc et Gilles Racicot se sont emparés de trois gardiens durant huit heures a Ia suite d'un spectacle du groupe les «Northern Light».
Finalement la troisième est survenue à la prison de Bordeaux où Brian Mali, Alain Lipiec, Claude Laferte, Michel Bouchard et Daniel Valade se sont emparés de trois gardiens durant trois heures pour enfin se rendre en échange de cafe et de cigarettes. Photos, at left: M. Guy Verreault, gérant régional des communications pour le service des pénitenciers, compte beaucoup sur le temps pour venir à bout des mutins. At right: Un mutin a tenu M. Marcel Ostigwy en respect en lui appliquant un couteau sur la gorge. M. Ostguy âgé de 62 ans est devenu hier le premier hotage libéré par les détenus.
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