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#roland muret
charming-or-tedious · 2 years
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Masha Reva with her 2015 CSM graduation work from collection Volya "Freedom”, inspired by the Revolution of Dignity that took place in Ukraine in winter of 2013-2014
vs 
Alex Chinneck with his 2013 work done in Margate, United Kingdom, called “From the Knees of my Nose to the Belly of my Toes”
Another Fashionable Architecture 
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Roland Muret vs Olavo Azevedo
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Arena Page vs Frank Gehry
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House Of Gucci (2021)
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alamodebyem · 4 years
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Aje - Valentinio - Roland Muret - Prabal Gurung - Dion Lee
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ecrisettaistoi · 2 years
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Arabesque
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Beaucoup disaient qu’elle brûlait sa vie mais c’est la vie qui l’avait consumée. Apporter tant de grâce et de beauté au monde et subir en retour tant d’horreurs n’était qu’injustice. Alors qu’importe, désormais. Qu’importe le lendemain, qu’importe le qu’en-dira-t-on, qu’importe ce que l’on pensait, elle voulait profiter.
Comme le soir où elle avait dansé place de la Concorde alors que les bombardements éventraient Paris. Les sirènes hurlaient la peur, la mort planait en ombres au dessus de sa tête et elle, elle dansait. Improvisant librement, un simple muret comme scène pour le plaisir d’un spectateur unique. Elle n’avait rencontré Roland Garros que depuis quelques heures mais il avait visé juste quand, au piano d’une amie commune, il avait choisi Chopin.
Plus tard, il lui avait proposé de la raccompagner à pied de Passy à son hôtel du Quai d’Orsay et dans le vacarme des déflagrations, sous le tonnerre mécanique et la foudre explosive, elle avait dansé pour lui. Une danse macabre qui le rattrapa vingt jours plus tard dans les Ardennes à la veille de son trentième anniversaire. Une âme de plus envolée autour d’elle. Son premier mari mort au même âge. Ses enfants noyés dans un accident stupide, évitable. L’enfant qu’elle portât l’année suivante et qui n’eut pas le temps d’ouvrir les yeux. La fatalité guidait ses pas.
C’est pourquoi elle voulait vivre. Tout simplement. Profiter, jouir, vibrer de tout ce qu’il était possible. Et surtout ne pas se soucier des autres. Elle multipliait les aventures, croquait les hommes, les achetait parfois, succombait aux femmes, le genre n’importait pas. Elle aimait les âmes et les corps, les muscles et les esprits.
Quand Bugatti klaxonna devant le Henry’s Plage où elle dînait avec Maria, elle eut une fulgurante envie d’aimer et d’être aimée pour quelques heures. Elle venait d’arriver à Nice. Le champagne était délicieux.
Benoit « Bugatti » Falchetto avait le sourire facile, le charme du latin conquérant et ce filet d’accent d’une irrésistible chaleur. Il souhaitait lui vendre le bolide, elle n’était encline qu’à lui louer ses services. Ce soir, il serait à elle. Elle en avait décidé. Elle s’installa dans la voiture à ses côtés. « Je pars vers l’amour ! » lança-t-elle à Maria tout en enroulant autour de son cou la longue écharpe dont les pans dessinèrent derrière elle un fugace ballet aérien.
Bugatti fit vrombir le moteur, enclencha la vitesse et lâcha l’embrayage. Elle souriait encore quand l’écharpe s’enroula autour de la roue arrière du bolide en pleine accélération.
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santiagotrip · 5 years
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Étape 49 : Roncevalles
Lundi 10 juin - lundi de Pentecôte.
7h10, on décolle d’Ainhoa. Jean-Marc râle un peu, parce qu’il apprécie moyennement de se lever tôt, et qu’on est en retard. Guadeloupe rigole.
Moi, moins. J’ai toujours mes deux ampoules aux talons, et j’ai entendu dire que l’étape est pas des plus faciles. Je suis un peu tendu. Je me dis que comme ce sont mes nouvelles godasses qui m’ont donné les ampoules, je ferai donc le chemin avec les vieilles.
Bien m’en a pris, dix minutes après avoir chaussé, je ne sentais plus aucune douleur. J’ai fait tout le chemin les pieds dans des chaussons ! J’ai été drôlement inspiré de garder ces vieilles chaussures. Quand je pense que depuis Le Muret, je suis tenté de les balancer ...
Donc, Jean-Marc me dépose en voiture à l’accueil pélerin de Saint-Jean Pied de Port. Après avoir vérifié que je peux effectivement partir, il se sauve. Moi, j’entre dans l’accueil Pélerin. Une grande salle avec cinq personnes qui accueillent et qui signent les Crédentiales. Une dame m’accueille, Cécile, elle s’appelle. Ils sont très gentils, très prévenants et très à l’écoute. Mais je ne sais pas ce qu’ils ont, j’ai beau leur dire que j’ai fait plus de 1200 bornes, il faut qu’ils se répandent en conseils comme si je venais d’apprendre à marcher. Il faut des chaussures plus grandes, il faut pas laver ses chaussettes tous les jours, il faut marcher à son rythme, Il faut bien soigner ses pieds ... Et quand l’un dit quelque chose, les quatre autres acquiescent. À un moment, gentiment, elle me propose de vider mon sac à dos pour qu’elle puisse me dire ce qui est utile et ce qui ne l’est pas. Là, je me laisse pas faire. J’explique que ça fait presque deux mois que je suis sur la route (j’ai omis l’histoire de l’interlude, évidemment, et je dis que je suis parti le 18 avril au lieu du 18 mars. Pareil, quand on me demande d’où je viens, je dis « du Pas de Calais ». La Baie de Somme, ils situent ça entre la Suisse, la Provence et l’Aquitaine. Là où il y a de l’eau) et que je commence à savoir un peu de quoi j’ai besoin et de quoi je n’ai pas besoin. Alors, pour avoir le dernier mot, elle regarde mes chaussures et m’explique que ce sont des cochonneries. Sauf qu’elles ont au moins 3000 bornes dans les semelles et qu’elles me vont super-bien.
Après, ce sont les ampoules. Quand ils apprennent que j’ai des ampoules aux talons, il faut absolument que je fasse un break jusqu’à ce qu’elles se résorbent. Et chacun d’y aller de son exemple horrible, pour bien me faire prendre conscience des horreurs qui m’attendent si je continue ainsi. Bon, moi, je commence à me connaître un peu, et je sais quand je peux et quand je peux pas. À la fin, le monsieur me dit : « Mais on est là pour vous conseiller, pas pour vous contraindre ! » Encore une fois, le « sans déconner ! »  de Marielle me brûle les lèvres. Mais comme au bout du compte, ce sont tous de braves gens, je m’abstiens et me contente de les chambrer gentiment.
Il y a juste un truc qui m’a un peu gêné. Lorsque j’ai demandé à la cantonade combien il fallait de temps pour aller à Roncevallès, Cécile me dit d’un air convaincu : «  une bonne dizaine d’heures, vous devriez y être vers 18 heures ». Pour faire 24 kms, je me suis dit houlàlà, 2,5 km/en moyenne, ça doit être chaud ! Sauf que je suis arrivé à 14 heures, et à 15 heures, le gros de la troupe (j’y reviendrai plus tard) était là.
Ca veut dire :
- soit qu’elle s’est moquée de moi et ses quatre collègues sont entrés dans son jeu
- soit qu’elle, pas plus que ses collègues, n’en avait la moindre idée. Donc, qu’ils ne l’ont jamais fait.
Je ne reproche rien à personne. Surtout à des bénévoles qui assurent une présence à partir de 7h30 du matin. Mais nom d’un chien, pourquoi essayer de se faire passer pour des vieux pros du Camino quand on ne le connaît en rien ? C’est quand même pas un déshonneur que de dire : « Je fais mon possible pour me mettre à votre écoute, mais ce que vous allez faire, je ne l’ai jamais fait ! ». Au contraire, je trouve ça valorisant. Alors que là, ils passent pour des ballots finis.
Et comme ce dernier point, je ne m’en suis rendu compte (évidemment !) qu’à Roncevallès, on se quitte dans la cordialité et je prends la route. En tout, j’ai fait 23,5 kms. Mais quels kilomètres ! J’y viens après.
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Et toc ! Le téléphone vient de me manger 100 lignes, il faut que je recommence ! C’est vraiment décourageant !
Allez hop, j’essaie de reprendre le fil ... Quittant Saint-Jean Pied de Port, il y a 7 kms de montée ininterrompue. Sur du goudron.La pente est forte, mais juste assez pour que je ne puisse pas dire de mal. À mon avis, c’est voulu. L’art de la limite. Pour vous donner une idée, les voitures montent quand même en première ... De temps en temps, un faux-plat sur une centaine de mètres, histoire d’entretenir l’illusion que c’est bientôt fini. Ces 7 kms achevés, on tombe sur le gîte « intermédiaire », dont vous voyez sortir une nuée de pélerins, frais comme des gardons, alors que vous êtes déjà au bord de l’apoplexie.
Puisqu’on en est aux trucs énervants, on marche avec des gens qui ont un sac à dos de la taille d’un sac à main. Je me demande quoi, jusqu’à ce que je voie passer une camionnette bourrée de sacs à dos. Ben voyons !
Entre ceux qui se font déposer en van à 500m du gîte et ceux qui se font porter leur sac, ça fait quand même un sacré nombre de resquilleurs, qui auront la même Crédentiale que la mienne. Un scandale !
Bon, on s’est tapé les 7 kms de grimpette. Pour moi, ils sont passés assez vite, j’ai fait la causette avec un jeune Norvégien, en Anglais. Il est conducteur de travaux, il en a marre (c’est vrai que c’est un métier éprouvant. En France, en Norvège je sais pas, mais j’imagine !) et il décide de prendre un peu le large en recherchant le dépassement de lui-même. Bon, c’est un dépassement de lui-même réfléchi et pondéré, vu qu’il a pris l’avion d’Oslo à Bayonne. Mais bon, c’est déjà ça.
Après ces 7 kms, un faux-plat, une grimpette, et on fait « copié-collé » de la séquence 4 fois. Des fois, le faux-plat dure longtemps, pour faire croire qu’on a fini de monter. En plus, il y a des variantes : Grimpette dans l’herbe, grimpette sur le goudron, grimpette sans les cailloux, grimpette dans la gadoue ... Le bonheur absolu.
Et la météo ! Dix minutes après le départ, la pluie se met à tomber. Fine, pénétrante, ininterrompue ... Elle m’accompagnera sur les 23 kms du trajet. En plus au départ, à Saint-Jean Pied de Port, la température est agréable. Pas trop chaud, pas trop froid. Le problème, c’est que plus on monte, plus on caille. Et on monte beaucoup, donc on caille beaucoup. Mes mains sont transies. J’ai trouvé une astuce : une main tient les bâtons, je glisse l’autre dans mon pantalon. Ben oui, c’est le seul endroit chaud et sec ! Et toutes les 3 minutes, j’inverse.
Nonobstant ces détails techniques, il y a un brouillard terrible. Et comme il paraît que touristiquement parlant, c’est le plus bel endroit du Camino, les gens sont pas contents ... OUi, je dis les gens, parce qu’en même temps que moi, il y a une bonne cinquantaine de pèlerins qui franchissent le col. Que je dépasse, qui me dépassent, qui marchent trop vite, trop mal ... Il y en a dont on voit immédiatement qu’ils n’iront pas loin.
Bon, avec le brouillard, on voit rien.
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En même temps, vu que j’ai le vertige, je suis assez content de ne pas voir les 500m en chute libre à droite du chemin sur lequel je suis. À la faveur d’une éclaircie, j’ai vu ... Je veux plus voir. Alors ils peuvent râler tout ce qu’ils veulent, moi, je suis bien content.
Une fois qu’on a monté, il y a pire, c’est la descente.
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J’en ai déjà parlé, mais là, c’est un cas d’école ! Cinq kilomètres de descente non-stop. Cinq kilomètres à faire gaffe de pas glisser, de pas tomber ... Cinq kilomètres à gérer mon équilibre avec les bâtons. Cinq kilomètres avec les orteils écrasés au bout de la chaussure. Cinq kilomètres à se muscler les genoux et les muscles des cuisse ... Et croyez-moi, pas qu’un peu. J’ai vu des gens par terre, j’ai vu des gens me dépasser en courant, ne parvenant pas à s’arrêter ... J’ai vu des gens tirer des bords, mais des bords ... Ils ont fait au moins 5 kms pour 1 km ...
Allez comme à l’accoutumée, quelques photos du chemin :
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Il y a plein de moutons
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Il y a plein de chevaux, aussi. Partout, en liberté. Et sur le chemin, en particulier. Comme j’ai pas le BEP cheval, et que je vois ces énormes sabots au bout des énormes pattes de l’énorme bête, je suis tendu en passant derrière elle. Mais bon, elle a fait preuve de miséricorde et ne s’est même pas intéressée à moi.
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Comme hier, j’avais relu des bouts de la Chanson de Roland, j’ai ressenti avec une certaine acuité l’état de détresse qu’ont dû ressentir ses types-là au moment où ils se sont fait tomber dessus.
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Sur tout le chemin, on trouve des petits sanctuaires comme celui-là
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Et celui-là, il est pas émouvant ?
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Allez, juste une dernière. C’est dans la descente, je la trouve jolie
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À un moment, je vois passer un Coréen. Tout petit, habillé en playmobil. Avec des toutes petites jambes qui vont très très vite. Il est rigolo à voir ! Je l’ai croisé plusieurs fois (parce que des fois, les petites jambes, elles vont un peu moins vite ...), pas un mot, pas un sourire. Il est concentré à mort sur le chemin et sur les petites jambes qui déroulent à toute allure. Il me fait penser au lapin d’Alice qu Pays des Merveilles qui se dépèche parce qu’il est toujours en retard. Ou Vil Coyote dans Bip Bip (le dessin animé). Je me suis fait un dessin animé dans la tête avec ce petit Coréen sur toute la descente, et j’ai drôlement bien rigolé.
Fourbu, trempé, meurtri (surtout des pieds ...), j’arrive au gîte de Roncevaux (Roncevallès, on dit. On est en Espagne). Ca rigole pas. C’est le gîte de chez gîte. 800 places. Tenu par des Hollandais, il est nickel, moderne, super-organisé. Le Hollandais a ça dans la peau, l’organisation (Il faut bien qu’il ait quelque chose dans le peau, le pauvre !). L’association des amis de Saint-Jacques Hollande a acheté le site, l’a rénové, le gère. Tous les quinze jours, une équipe de Hollandais descend de Hollande s’occuper du gîte quand ceux qui sont sur site remontent. Militaire, je vous dis.
En même temps, ça fonctionne. Chaque étage est organisé en petits boxes de 2 lits superposés, très propres, et il y a un casier fermant à clé pour chaque lit. Il y a une salle commune, qui sert de réfectoire, de salle de repos, de réunion, de bistrot, où j’écris actuellement. Il y a le WiFi (je n’ai pas réussi à me connecter, mais sans doute parce que je m’y prends comme un manche), il y a une grande cuisine ultra-moderne, une laverie avec une bonne vingtaine de lave-linge sèche-linge (3,50€ la machine, quand même ...) J’ai une pair de chaussettes, un slip et un t-shirt à laver, je le fais à la main (gratos) et je le mets dans la centrifugeuse (Donativo). Je laisse un euro. Oui, parce que je pense que certains d’entre vous n’ont plus fait la lessive à la main depuis des siècles, mais la chose la plus chiante dans la lessive à la main, c’est l’essorage. Vous sortez le vêtement de l’eau, vous le tordez comme un malade, au risque de le déformer, voire de le déchirer, vous l’étendez sur un fil, juste quelques secondes après, il coule des gouttes par terre.
Alors qu’à l’essorage machine ou la centrifugeuse, votre linge, il sort pratiquement sec. J’en pense que les petits nains qui font le boulot dans la machine, ils sont hyper-balaises avec leurs petites mains. Et ils tordent, et ils tordent, et ils tordent ... Jusqu’à ce que le linge soit presque sec. Alors que vous, ben tintin. Le lendemain, vous êtes forcé de tapisser le sac à dos de linge mouillé pour le faire sécher au soleil et au vent, mais un slip qui pendouille après le sac à dos, je veux pas dire, mais c’est moyennement glamour.
Donc, ils ont tout ce qui va bien pour le pèlerin. Pour le repas du soir et le petit déjeuner, soit on se débrouille tout seul, soit on va au restaurant d’à côté. Casa Sabrina, ça s’appelle. J’ai pris le repas ce soir, c’est tout à fait correct. Et pour 10€, c’est carrément royal. Sauf que la salle est sonore comme c’est pas permis, qu’elle est pleine à craquer, et que je suis à une table avec deux Italiennes et un Espagnol. Tout ce monde-là parle en anglais. Alors moi, qui suis sourd comme un pot ou presque, qui parle l’anglais à peu près aussi bien que le Coréen du Sud, je vous raconte pas la détresse. Et ils causent, ils causent, ils me prennent à témoin ... Des fois, je comprends un peu, des fois je fais semblant, des fois je regarde en l’air d’un air inspiré ... Donc en bref, un grand moment de solitude.
Sans rire, je suis surtout estomaqué par le nombre de Coréens qui occupent le gîte. Sans exagérer, à l’heure où j’écris, il y a une vingtaine de personnes dans le réfectoire, dont douze Coréens. Et ça parle le Coréen. Ca parle même fort. À un moment, très discrètement et très poliment, je leur demande si une fois pour toutes, ils veulent bien arrêter de nous emmerder avec leur baratin incompréhensible diffusé au niveau sonore type stade de France, sinon, j’en prends un et je fais l’avion avec au niveau des joues de tous les autres (je rappelle que le Coréen est petit !). Je n’ai même pas eu besoin de cette diatribe ... À peine avais-je dit « excusez-moi, messieurs, auriez-vous l’obligeance de bien vouloir diminuer significativement le niveau sonore de votre conversation ... » qu’il se sont excusés et on ramené le niveau sonore au rang « Confession ».
Il y a pas à dire, le Coréen voit immédiatement qui est le patron. À moins que, curieusement, il soit juste bien élevé ...
Demain il fera encore un temps pourri, et mercredi, ça ira mieux.
Demain, Zubiri. Enfin j’espère.
Dormez bien.
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josemimontalban · 2 years
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SIMONE SEGOUIN. MIEMBRO DE LA RESISTENCIA FRANCESA. Su primera misión fue robarle una bicicleta a los soldados alemanes, que después pintó y convirtió en su sello. Su labor consistía en repartir mensajes y eliminar objetivos. Debido a su esfuerzo y al progreso que demostró durante su entrenamiento, pronto se le otorgaron tareas más importantes y se ganó por derecho un lugar en las peligrosas misiones de combate. Junto a sus compañeros volaron puentes, hicieron descarrilar un tren y trabajaron activamente en la captura de tropas alemanas o ‘’boche’’ como los llamaban. Ella sola capturó a 25 Nazis en París en 1.944. Durante la visita del general Charles de Gaulle a la ciudad de Chartres, donde dió un discurso Simone llamó la atención de los periodistas por estar sentada en un murete y comiendo una baguette con mermelada, su fusil apoyado a su lado y una banda de la FTP en su brazo. Fue entrevistada por reporteros norteamericanos y fotografiada por Robert Capa para la revista Life. Las mujeres formaron parte importante de la resistencia y Segouin no fue la única que destacó. Se unió a la segunda división blindada francesa y trabajó con Gaulle en la liberación de París. Fue ascendida a Teniente y le otorgaron la Cruz de Guerra, por su destacado servicio en combate. Después de la guerra se dedicó a la pediatría en Chartres, donde vivió con su pareja, Roland Brousier y sus 6 hijos. https://www.instagram.com/p/CXza9Jpo0p0/?utm_medium=tumblr
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partenaires-mav · 6 years
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Emission du 10/04/2018
Sophie Ferjani
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Les bijoux préférés de Sophie
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Les bijoux préférés de sophie
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Numéro consommateurs : 0 825 001 001
Coussin St Tropez 13,99€
Rideaux St Tropez 59,99€
Accessoires et gourmandises dans la cuisine
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cagette à roulette le lot de 2 à 30€
lampe metal et marbre 35€
lampe metal 35€
lampadaire metal et marbre 60€
lampadaire metal 50€
suspension metal noire 79€
lampadaire bois blanc 39€
lampe metal gris 20€
étagère et lampe blanche 35€
étagère bois et metal 300€
tablier et gant 12,50€
console UNI 170€
jeté de lit 30€
tabouret velours 30€
vase 8€
photophore metal lot de 2 12€
tapis descente de lit 20€
rocking chair gris 200€
fauteuil en velours 180€
étagère edena cuisine 190€
etagère mural jordi 25€
chaise transparente 55€
fauteuil gris 70€
panier gris le lot de 4 à 21€
tabouret coffre jaune velours 35€
plaid jaune 15€
rideaux 35€
panier en feutrine 7€
accessoires cuisine à partir de 2,50€
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planches à découper à partir de 7€
tasse noire 1,50€
bouteille en verre 5€
coussin cactus 8€
table à café 15€
penderie en métal 240€
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Créée en 1970, Corep s’est fait rapidement reconnaître comme le spécialiste de l’abat-jour et de la lampe décorative.
suspension MALMO
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suspension ALOE simple noire
applique MOSS
lampadaire MILES
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Mucem X Compagnie de Provence - Un partenariat entre tradition et modernité.
Compagnie de Provence est fière de s'associer au Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) en imaginant une collection inspirée de l'emblématique musée marseillais. A cette occasion, savons, crème mains, bougie parfumée et diffuseur de parfum se parent de la résille de béton imaginée par l'architecte Rudy Ricciotti associé à Roland Carta. Créée au coeur de la Provence, cette collection réunit design et sensorialité, et saisit l'essence du Mucem au travers d'un parfum mêlant la fraîcheur des notes hespéridées à la sensualité des notes de patchouli.
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1 Savon liquide de Marseille 300ml  Fleur de Coton
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PLASDOX est une marque de peinture française, née au Mans il y a plus de 60 ans, qui produit dans ses 3 usines en France des peintures d’intérieur et des revêtements de façade professionnels, distribués dans toute la France par une réseau de distributeurs indépendants. Dans le cadre de l’émission Maison à vendre, Crit Center est le distributeur officiel.
PEINTURE GUITTET, fabricant français depuis plus de 150 ans, commercialise des peintures haut de gamme à destination des professionnels aussi bien pour la décoration intérieure que l'extérieur.
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svax · 3 years
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8 - Le Tamburello II (Le Tyrolien de la Formule 1)
Seule équipe ayant choisi de conserver un moteur douze cylindres, avec les Lola BMS Dallara, la Scuderia Ferrari a usé de tout son charme latin pour s'octroyer deux pilotes rapides en 1993. Le cheval cabré est malade depuis plusieurs saisons et la venue des plus grands "médecins" ne suffira pas à remettre les mythiques Ferrari sur le chemin de la victoire. Gerhard Berger et Jean Alesi ont en 1993 l'un des moteurs les plus puissants du plateau. Mais cette mécanique manque de docilité et contraint l'Autrichien et le Français aux plus folles acrobaties pour pallier les faiblesses du châssis. Fin 1993, tout le monde se demande pourquoi Berger a quitté Mac Laren pour signer un contrat de dix millions de dollars avec la firme de Maranello. Sa sixième place en Afrique du Sud et en Espagne, quatrième position au Canada et troisième marche de podium en Hongrie sont de maigres consolations pour un pilote de ce calibre. Au Brésil, la collision avec Andretti l’a projeté contre le mur du premier virage, pulvérisant sa Ferrari. Ce muret s’appelle désormais “Berger”. Son plus beau souvenir de la saison 1993 est sans doute son podium à Budapest. Certes, Berger termine troisième à plus de 1 minute et 18 secondes du vainqueur Damon Hill, mais ce plaisir est si ancien qu’il l’avait oublié. Des centaines d’Autrichiens, privés de leur Grand Prix national, ont fait le déplacement et hurlent le prénom de leur idole. Sur le podium hongrois, Berger est vraiment le plus expansif. La dureté de sa course prouve qu’il n’a rien épargné. Parti en huitième position, l’Autrichien a chèrement conquis ses quatre points, à l’image de ses déplacements. Une performance d’autant plus remarquable que Berger avait subi une intervention chirurgicale au coude gauche - pour soigner une inflammation - le dimanche précédant cette onzième manche du Championnat. Tout le mois d’août il sera gêné par cette opération qui lui posera des problèmes de cicatrisation.
Lors des essais de pré-saisons, Berger avait déjà eu un très mauvais feeling avec la suspension active de cette F93A. L'arrivée du Français Jean Todt, en juillet 1993, est la preuve d'un manque de coordination entre les membres de Ferrari. Il ne s'agit pas d'employer le meilleur ingénieur châssis, John Barnard, et le motoriste surdoué Osamu Goto si chacun travaille dans son coin. Tous les regards sont donc tournés vers 1994 qui s'annonce prometteuse.
----------------------------------------------------------------------------------- Gerhard Berger a abordé la saison 1994 avec un certain enthousiaste. Le deuxième Grand Prix se dispute sur le nouveau tracé tortueux et technique de Ti Aïda, près d’Osaka, au Japon. Le richissime propriétaire du circuit veut relancer le rêve japonais en perte de vitesse. Avec l’élan victorieux de Honda, toute une population a assailli la Formule 1 au point de vouloir l’annexer. L’invasion tant redoutée n’a pas eu lieu et le Japon ne fait plus peur. Avec une page sur la Formule 1 publiée dans chaque numéro du Yomiuri Shinbun - premier quotidien mondial tirant à dix millions d’exemplaires - les ingénieurs nippons ne digèrent pas la fin du “yen facile”. Ils préparent donc un nouveau débarquement dont les débuts feront sourire... comme l’ont fait les débuts d’une certaine Spirit Honda.
Ce Grand Prix du Pacifique révèle les problèmes de tenue de route des Ferrari. Certes, Berger se classe deuxième, mais à pratiquement un tour de Michaël Schumacher. Les critiques sont nombreuses : manque d’appuis, d’adhérence à l’arrière et de grip à basse vitesse. Gerhard garde néanmoins toute sa motivation pour la troisième manche du Championnat. Il ne sait pas encore que ce Grand Prix de Saint-Marin sera le plus difficile virage de sa carrière. Vendredi 29 avril 1994, 13 heures 16, Rubens Barrichello tire tout droit dans la Variante bassa. La Jordan escalade la bordure, s’envole, frappe le grillage situé en haut du mur de protection et part en tonneaux pour s’immobiliser l’arceau à terre. Le jeune brésilien ne souffre que d’une fracture du nez et de contusions thoraciques droit. Samedi 30 avril 1994, 13 heures 18, Roland Ratzenberger sort à près de 300 km/h dans une large courbe à droite, baptisée “Villeneuve”, qui précède l’épingle de Tosa. La cellule de la Simtek est intacte, mais la violence du choc transforme le pilote en un pantin désarticulé. L’Autrichien meurt. Dimanche 1er avril 1994, le feu vert libère les vingt-cinq bolides. La Benetton Ford de J.J. Lehto reste plantée sur la grille en sixième position, moteur calé. Pedro Lamy ne peut l’éviter et le choc projette deux roues qui blessent six personnes dans les gradins. Un tour après la rentrée au stand du safety car, Ayrton Senna percute le mur du Tamburello. Il est 14 heures 34 quand l’hélicoptère ambulance quitte le circuit. Soit seulement seize minutes après l’accident auquel le Champion ne survivra pas. Au quarante et unième tour de la course, Michele Alboreto perd une roue en repartant des stands. Trois mécaniciens Ferrari et un de l’équipe Lotus sont blessés. Un week-end noir ; “les années tranquilles qui se sont déroulées nous ont fait oublier ce risque. Les tragédies d'Imola nous ont tous réveillés et ramenés à la dure réalité” commentera Berger.
Après sa longue confession monégasque, Gerhard remonte dans sa Ferrari pour décrocher la troisième place sur la grille de départ qui le conduira à la troisième marche du podium. Oublié Senna ? “Mercredi matin, en rejoignant mon stand, j'ai eu la sensation de le voir. Je me suis imaginé aller vers lui, plaisanter comme d'habitude. Et puis j'ai brutalement réalisé que ce n'était pas lui. Qu'il ne serait plus là. Alors je n'ai pensé qu'à ma voiture, à cette trajectoire et à ces dixièmes”. Longtemps, Berger croit en ses chances de terminer deuxième, derrière l'intouchable Benetton Ford de Michaël Schumacher. Mais l'huile du moteur de la Tyrrell de Mark Blundell transforme Sainte-Dévote en un piège qui se referme sur la Ferrari numéro vingt huit. Martin Brundle en profite pour hisser sa Mac Laren Peugeot à la deuxième place.
Le Grand Prix d’Espagne montre que la belle unanimité construite autour des drames d’Imola est un vœu pieu de même que les belles paroles pour une meilleure Formule 1 sont un mirage. Le règlement technique “sécuritaire” imposé par Max Mosley fait face à un bloc prêt à tout. Une véritable politique politicienne oppose alors Bernie Ecclestone à Max Mosley. Gerhard Berger calme les esprits : “Je ne veux pas tuer les virages spectaculaires... Et je ne veux pas non plus me tuer ! Donc, il convient de trouver des solutions intelligentes”.
Côté piste, le travail mené par Gustav Brunner sur la Ferrari 412 T1B commence à porter ses fruits dès le Grand Prix de France où Berger assure la troisième place sur le tracé nivernais de Magny-Cours. Lors de la conférence de presse réunissant les trois premiers pilotes du Grand Prix, un journaliste demande à Berger pourquoi son visage est si rouge. Sans évoquer la chaleur et la dureté de l'épreuve, l'Autrichien répond, un peu agacé : "J'étais à la plage cet après-midi…" Pour le Grand Prix d’Allemagne, le nouveau V12 043, utilisé en France et à Silverstone en qualifications, fera ses débuts en course. L’Hockenheimring est un circuit mythique situé près de Manheim et de la ville étudiante d’Heidelberg. Ses 6,797 kilomètres de piste nécessitent à la fois du couple et de la puissance. Deux parties rapides entrecoupées de chicanes coupent la forêt. Un autre secteur lent, baptisé Stadium, exige un parfait compromis dans le réglage des monoplaces. Samedi 30 juillet 1994, Gerhard Berger, déchaîné, décroche la pole position devant son coéquipier Jean Alesi relégué à cinq dixièmes de seconde. Jamais depuis le Grand Prix du Portugal 1990 une Ferrari n’avait signé le meilleur temps des essais. Parti en tête, Berger résiste à la menace de Michaël Schumacher poussé par 150 000 personnes en délire. “J’ai tout tenté pour prendre l’avantage en mettant la pression sur Gerhard, racontera le pilote Benetton, visiblement c’était très difficile". Le début de course tient toutes ses promesses. Berger distance Schumacher dans les lignes droites mais la Benetton revient sur la Ferrari dans les parties serrées. L’Autrichien use de toute son expérience pour devancer le jeune Champion du monde. Après le premier ravitaillement, la Benetton Ford rend l’âme alors qu’elle se trouvait à vingt trois secondes de la Ferrari.
La concurrence décimée a aidé Gerhard Berger à remporter sa neuvième victoire en Grands Prix. Mais un an après l’arrivée de Jean Todt, la légende Ferrari a repris sa course. A Maranello, cela faisait quatre ans, depuis le Grand Prix d’Espagne 1990, que les cloches n’avaient pas sonné pour marquer la victoire d’une voiture rouge. “Tout le monde attendait cette victoire avec tant d’impatience jubile Berger, nous en avions tous besoin. Je suis sûr que Luca Di Montezemolo doit pleurer à la maison”. Le Tyrolien éclate de rire : “Vous ne vous souvenez pas de Silverstone ? Hill et Schumacher avaient plaisanté en disant qu’ils s’étaient arrangés pour gagner chacun leur propre Grand Prix. Je leur avais dit qu’il ne fallait pas m’oublier !”
Le rendez-vous avec Spa-Francorchamps manqué, Ferrari mise tout sur Monza. Pour préparer ce Grand Prix, l’équipe italienne effectue des tests privés avec trois pilotes et trois voitures. Dès les premiers essais, les V12 italiens rugissent et portent leurs pilotes en haut de la hiérarchie. Chaque apparition de l’Autrichien et du Français déclenche une tempête dans les tribunes. La première ligne sera entièrement rouge, Alesi décrochant sa première pole position. Jamais depuis 1975, avec le duo Lauda-Regazzoni, les monoplaces de Maranello n’avaient été à pareille fête sur le circuit italien. “Gagner à Monza nécessite toujours un peu de chance. Avec une Ferrari, il en faut un peu plus...” tempère Gerhard Berger. Une phrase qui passe inaperçue samedi soir. Dimanche matin, Berger sort violemment lors du warm-up. Surpris par une voiture lourde, il avoue avoir freiné “un peu tard” à la deuxième chicane. “J’ai encore eu l’occasion de réfléchir aux problèmes de sécurité” commente Berger. Allongé sur une civière, le pilote groggy devient une cible pour ses compagnons qui déboulent à 300 km/h. “Je ne comprends pas pourquoi la séance n’a pas été interrompue, confie-t-il, quant au désordre rencontré à l’hôpital de Monza, je préfère en rire. J’ai même failli ne pas prendre le départ du Grand Prix”. Sur la grille de départ, l’hôtesse Marlboro assignée à la deuxième position attend devant une place vide. Lorsque la Ferrari numéro vingt huit vient enfin s’immobiliser devant le panneau du sponsor rouge et blanc, la demoiselle sourit, fier de retrouver son papa sain et sauf après sa cabriole du matin. Berger embrasse sa fille et se concentre sur la course. Une fois de plus, Alesi est contraint à l’abandon. La nuque endolorie, Gerhard Berger parvient à rejoindre l’arrivée en deuxième position, juste derrière Damon Hill. Sa magnifique course sauve Ferrari et le comble de bonheur.
En retrouvant son circuit fétiche d’Estoril, Berger s’adjuge la dixième pole position de sa carrière. Impérial aux essais, l’Autrichien effectue un début de course tonitruant, s’échappant devant les Williams Renault de Coulthard et Hill. Mais au septième tour, sa boîte de vitesses le trahit.
Au Japon, où le moteur de Berger ne digère pas les tours passés derrière le Safety car, Damon Hill effectue la course de sa vie. Sauvé des eaux, le pilote Williams repousse le verdict du Championnat du monde des pilotes en Australie.
A Adélaïde, personne ne se soucie de la pole position de Nigel Mansell, l’intérimaire de Frank Williams. Toute l’attention repose en effet sur le duel Hill-Schumacher. “On s’en fout un peu” grommelle la meute des pilotes au sujet du suspens régnant avant le départ du Grand Prix. L’issue logique de cette confrontation se terminera par un accrochage. L’Allemand, avec son point d’avance, devient au trente cinquième tour Champion du monde. Une juste récompense à un immense talent.
Parti en onzième position, Berger est heureux de se retrouver deuxième au trente sixième passage. Il prend le commandement au tour cinquante quatre devant les moustaches de Mansell. Le Britannique attaque la Ferrari de toutes parts. Au soixante troisième tour, l’Autrichien tire tout droit au bout de Brabham Street. Il revient en piste derrière le pilote Williams. Loin de se désunir, Berger repart à l’attaque mais bute sur Frentzen, persuadé de contenir Alesi, et échoue à deux secondes de Mansell. “Je suis très satisfait de ce résultat déclare Gerhard après la course, j’avais choisi la bonne tactique. Après un début prudent, j’ai pu livrer une grande bataille pour la première place à Mansell. Nous nous y sommes lancés corps et âme en sachant que rien ne pouvait nous arriver. Frentzen m’a bloqué deux tours, sans cela j’aurais peut-être pu avoir une chance. Je pense cependant que cela a été un très bon Championnat pour l’équipe Ferrari qui est sur le bon chemin”.
En décembre 1994, lors de la cérémonie de remise des prix organisée par la magazine Autosport suivie de discussions sur la sécurité en formule 1, à Londres, Gerhard Berger apprend que Rowan Atkinson participe à cette soirée prestigieuse : "Super ! M. Bean est là ? M. Bean assiste à la cérémonie ?"
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delynov · 5 years
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Suicide d’un chirurgien à l’hôpital Avicenne, sur fond de lourdes tensions
Le chef du service de chirurgie bariatrique –relative à l’obésité– de cet hôpital de Seine-Saint-Denis s’est défenestré de son bureau, dimanche.
Suicide d’un chirurgien à l’hôpital Avicenne, sur fond de lourdes tensions Dimanche, en fin d’après-midi, il est venu à l’hôpital. Il a enfilé sa tenue de chirurgien. Et là, de son bureau de l’hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le professeur Christophe Barrat, 57 ans, s’est défenestré. Il est mort sur le coup.
A l’hôpital, le choc est profond, le malaise aussi. L’homme était très respecté, chirurgien reconnu et apprécié. «C’était un leader, il adorait ce qu’il faisait, il se battait pour, et c’est vrai que là, Christophe se disait bloqué dans son travail», nous dit un de ses amis, le professeur Roland Amathieu. Chef du service de chirurgie bariatrique et métabolique du groupe hospitalier «Hôpitaux universitaires Paris Seine-Saint-Denis (Avicenne, Jean-Verdier et René-Muret)», Christophe Barrat avait dû quitter l’hôpital Jean-Verdier il y a quatre ans pour des raisons de restructuration au sein de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, pour intégrer le pôle chirurgie d’Avicenne.
«Une vraie souffrance au travail»
Et là, manifestement la situation institutionnelle n’était pas simple. Dans un communiqué, la direction de l’hôpital Avicenne a évoqué «un professionnel respecté et apprécié de ses équipes qui incarnait l’excellence de sa spécialité et avait une reconnaissance nationale dans le domaine de la chirurgie bariatrique». Et elle a pointé le fait que ce professeur «luttait depuis plusieurs mois contre une maladie grave», en l’occurrence un cancer. «Je m’élève en faux sur le fait de mettre en avant que Christophe était malade», nous dit le professeur Pierre Nahon, hépatologue. «Il y avait une vraie souffrance au travail. Et dans un conflit comme il pouvait y avoir, là, entre plusieurs médecins, la direction s’en servait pour le fragiliser. C’est le système qui est, là, dramatiquement défaillant.»
Un suicide est, comme toujours, un geste mystérieux, aux causes multiples. Christophe Barrat avait deux jeunes enfants, son cancer était récent, il allait commencer une seconde chimio. Il ne s’était quasiment pas arrêté de travailler. Interrogé par Le Quotidien du Médecin, le Dr Christophe Prudhomme, urgentiste à Avicenne et membre de l’Amuf et de la CGT, s’est montré, lui aussi, accusateur. «Cela suffit de faire le dos rond. L’hôpital essaye de se défausser de ses responsabilités en évoquant la maladie grave du Pr Barrat, mais le contexte professionnel dans lequel il exerçait doit être pris en ligne de compte. Il était au top à 50 ans, il dirigeait le service de chirurgie viscérale de Jean-Verdier, l’un des meilleurs de France. C’était une belle réussite. Et puis, voilà son service a été fermé pour être regroupé avec celui d’Avicenne. Cette stratégie de regroupement de l’activité médicale de l’AP-HP n’a vraiment pas aidé.» Et ce syndicaliste de préciser : «Vous savez, notre groupe hospitalier est le mauvais petit canard, avec le plus gros déficit des hôpitaux de l’AP. Le directeur n’a qu’une seule obsession : faire des économies. Mais à quel prix… Evidemment la vie est compliquée pour tout un chacun, mais l’hôpital devient trop violent. Chez nous, il arrive même que des médecins se battent pour un bloc opératoire.»
Précédents
Ce suicide fait évidemment penser à celui survenu à l’hôpital européen Georges-Pompidou, en décembre 2015 : Jean-Louis Megnien, professeur de cardiologie, s’était lui aussi jeté par la fenêtre de son bureau. Les autorités avaient mis en avant la fragilité psychologique du médecin, occultant un conflit interne très violent avec un autre professeur. De plus, il est rare qu’un médecin se suicide ainsi. En juillet dernier, un chirurgien, en poste à l’hôpital Simone-Veil d’Eaubonne près de Paris, s’était pendu. Il avait quitté le bloc opératoire à la suite d’une intervention. Selon le personnel soignant, le praticien avait alors exprimé sa fatigue puis regagné son bureau. Surprises de ne pas le voir revenir, le infirmières du service avaient alors constaté que le médecin s’était enfermé et l’avaient découvert pendu.
Comme après tout suicide, une enquête est en cours. Et une réunion du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) s’est tenue ce lundi dans l’établissement. «Ne nous précipitons pas sur une explication aujourd’hui, a réagi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Une enquête est en cours. Je veux qu’elle ait lieu en toute sérénité, sans instrumentalisation. On tirera les conséquences de ce qui aura été découvert. Je n’ai évidemment pas d’opinion. La seule chose pour moi, c’est d’éviter que de tels drames se reproduisent».
source : liberation.fr
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C,
  Guess who is catching up with Roland Muret's fabulously structured, clean lined clothing? Yes, that would be Israeli born designer, Yigal Azrouel. His spring 2011 collection, keeps up largely with this year's trend of using sheer and light palettes . He manages to make these very masculine cuts, look oh so feminine!
  LOVE!
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