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#santé et lecture
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Quatre Temps Du Silence - Marie Rouanet
Quatre Temps Du Silence – Marie Rouanet Auteur(s) : Marie Rouanet Editeur : Payot Format: Beau livre Parution : 21/08/1998 Nombre de pages : 266 Dimensions : 22 x 14.6 x 2.1 Résumé. Dans sa modeste demeure isolée, sa mémoire intacte est une ennemie. Elle rappelle les temps où tout était encore possible. Quant à son avenir, il n’est maintenant plus assez vaste pour accueillir de nouveaux…
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les-cris-des-fendues · 8 months
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Quand Marguerite Duras parlait des années 2000 en 1985
Marguerite, la visionnaire...
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from-derry · 2 months
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace. 
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences. 
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons. 
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :  
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque. 
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QUELQUES TRUCS BIEN. JANVIER 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Espérer pour mon amie P. qu’elle puisse acheter cet appartement où elle serait bien avec vue dégagée sur le parc et les commodités pour assurer son activité professionnelle 
Reprendre le boulot avec entrain puisque la convalescence a assez duré 
Profiter d’être alitée pour rattraper le temps de lecture
Sortir de convalescence en prenant plaisir aux tâches domestiques : vider la poubelle (de mouchoirs) 
Apprécier le silence du monde dont je me trouve en retrait par nécessité et maladie. Prendre mon mal en patience 
Entrer au cinéma et sortir en empathie pour le règne animal 
Être invitée pour manger la galette. Savourer et se nourrir d’amitié 
Discuter avec maman de sa grand-mère et des traces que laissent les disparus 
Aller au cinéma pour voir la dernière palme d’or 
Éviter les conflits malgré le clivage. Garder en tête l’intérêt des enfants. Garder le silence et le sourire 
Accueillir une nouvelle collègue de travail en passant outre les mesquineries actuelles de l’équipe. Espérer le meilleur à venir 
Me confier à mon collègue psychologue sur le sentiment de déception quant à l’échec des projets thérapeutiques de groupe.  Accepter l’impossibilité du travail dynamique et collaboratif en situation d’activité collective. Comprendre qu’il faut m’en tenir à faire des séances individuelles et des écrits 
Manger du chocolat noir offert avec le cœur et le sourire. En reprendre encore un peu 
Savourer la caresse de la petite main de mon petit M. pendant qu’il boit son biberon dans mes bras 
Appeler une amie dans la détresse et l’inquiétude par rapport à la santé de son frère. Ressentir de la compassion 
Projeter de voir les meilleurs films de l’année dernière au cinéma 
Vider mon sac en réunion de soignants et passer outre les mesquineries 
Recevoir une amie à l’improviste pour un apéro 
M’attendrir pour la première dent de mon petit M. qui grandit déjà 
Entrer dans la nouvelle année en bonne compagnie. Être au spectacle des feux d’artifices et des faux airs de fête 
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idereahellyeah · 10 months
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Coucou Tumblr,
L'année 2023 n'a pas été des plus cools pour l'infirmière de réanimation que je suis.
Au niveau professionnel le service est dans une errance depuis janvier: on a pas de cadre de santé, on a une équipe qui se construit difficilement, on recrute des gens qui n'ont rien à foutre des soins, des gens qui ne s'impliquent pas et qui partent avec un turn over de fou. Heureusement mon projet hypnose avance, ça me maintient la tête hors de l'eau. Les patients vont et viennent, encore quelques décès horribles mais le jeu de mon service.
Au niveau personnel il y a eu beaucoup de peurs et de rebondissements de santé pour plusieurs personnes de mon entourage. Au final peu de casse mais mon bien être mental n'est pas au mieux.
Bref je ne suis pas là, ni à l'ecrit ni à la lecture et pourtant je pense à toi Tumblr. Parce que je t'aime bien mais que souvent j'ai juste pas la force de t'ouvrir.
Dimanche soir je suis en vacances pour 3 semaines, j'en ai besoin, et je suis persuadée de te retrouver après cela.
Bisous Tumblr 💙
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Un livre.....une histoire 📚
Saisir une nouvelle chance... au risque de tout perdre ?
Seule dans le manège face à Furtivo, Tess prend son temps. Pas de longe, ni de stick. Juste son regard et ses mots pour amadouer ce pur-sang effarouché. Elle patiente, ça ne la gêne pas. De la patience, elle en a à revendre.
Cela fait quinze ans que Tess et Manuel essayent d'avoir un enfant. Unis par une même passion pour les chevaux, ils ont appris à dompter leurs sentiments aussi bien que leurs bêtes. Cependant au fond de Tess, le doute s'insinue : à quoi bon continuer ?
Alors quand se présente une opportunité professionnelle au Parc des Légendes, véritable institution en Vendée, elle commence à entrevoir une autre vie, dans le monde du spectacle équestre. Au risque de s'éloigner définitivement de Manuel, mais n'a-t-elle pas déjà trop attendu pour laisser passer cette chance ?
******
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la plume de Delphine Giraud. Dans ce roman, le thème de la maternité à une place tout aussi centrale que celui du monde équestre.
Avec beaucoup d'émotion et de sensibilité, l'auteur nous immerge dans la vie d'un parc équestre, au milieu des chevaux à dompter, à apaiser, à aimer.
Au coeur de la problématique de conception d'un enfant, la transmission prend une place importante. Ce qu'une mère transmet à son enfant, ce qu'un humain transmet à l'animal et ce que nous transmettons à notre propre corps via nos émotions.
Les émotions peuvent entraîner des répercussions importantes sur notre propre santé, c'est ce lien que l'auteure met en évidence dans son roman.
Un roman tout en douceur et en émotion qui nous fait nous interroger sur notre propre patrimoine génétique.
Bonne lecture ! 📚
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Zones arborées et lieux de vie (1/4)👉 Des travaux enthousiasmants
✔️La bonne pratique que je souhaite partager avec vous aujourd’hui provient de ma lecture📖du Code de guérison de la nature, de Clemens Arvay. « Choisir des lieux de vie à proximité de zones arborées » 🌳.
✔️Ce livre m’a fait découvrir des travaux assez enthousiasmants 😃, qui ont été publiés en 2015 sur le site Internet de la revue Nature.
✔️A Toronto, des chercheurs ont croisé des données de santé avec les emplacements des zones arborées de la ville. Les résultats obtenus suggèrent que l’état de santé des habitants est associé au nombre d’arbres présents dans leur zone d’habitation🏡. Plus précisément, cette étude suggère que plus ce nombre d’arbres 🌲 est important, plus le risque de souffrir de maladies cardiométaboliques est faible. On parle ici de maladies cardiaques, de diabète, d’hypertension, etc.
#natureenville #besoindenature #santénature #santeenvironnementale #1000premiersjours
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 4
Hello everybody ! Je pensais poster hier mais je n’avais pas prévu de faire ce chapitre aussi long XD
Bonne lecture j’ai hâte de savoir ce que vous en pensez !!
Chapitre 4 : La Décision
Arthur Pendragon ne s’était jamais senti aussi con qu’en cet instant. Sa femme venait de lui clouer le bec d’une telle façon qu’il était incapable de bouger. Il se repassait la scène inlassablement, tentant de déterminer s’il y aurait pu y avoir une autre issue que celle-ci. Elle avait pensé à tout… sauf peut-être à l’effet que ses paroles auraient sur lui. Il était si absorbé par ses pensées qu’il n’entendit même pas Angharad entrer dans sa chambre.
_ Monsieur ?
Le Roi lui lança un regard furtif, signifiant qu’il l’avait bien entendu mais qu’il ne comptait pas lui parler.
_ Je tenais simplement à dire à Monsieur que Madame venait de quitter le château.
Arthur ferma les yeux un instant. Il avait vaguement espéré que tout ceci n’avait été qu’un songe et que sa femme n’était pas partie. Cependant, la réalité venait le frapper en pleine poire. Le Roi ne manifestant toujours aucune réaction, la bonniche poursuivit :
_ Monsieur aimerait certainement savoir que Madame n’est pas partie seule car j’ai demandé au Seigneur Perceval de l’accompagner afin de la protéger.
_ Perceval ? s’étonna le Roi, regardant finalement directement la suivante de l’ex-Reine.
_ J’avais peur pour elle… Je ne voulais pas qu’elle soit seule sur la route. Elle ne m’a pas dit où elle comptait aller…
Arthur hocha de nouveau la tête.
_ C’est une bonne idée. Merci pour votre sollicitude vis-à-vis de ma femme et pour m’avoir prévenu…
_ Elle n’est plus votre femme, coupa Angharad sans ménagement.
Arthur resta de marbre, même si ces paroles avaient eu l’effet d’un coup de poing en plein ventre.
_ Elle ne m’a pas dit pourquoi… Madame voulait juste que je sache que son mariage avec vous était annulé et que c’était sa décision.
_ Elle a dit vrai…
_ Je ne doutais pas des dires de Madame… En revanche, et excusez mon franc parler, je pense que si Monsieur s’était un peu plus occupé de Madame durant toutes ces années, Monsieur ne ferait pas cette tête à l’heure qu’il est.
_ Est-ce que je vous ai demandé votre avis ? tempêta alors le Roi.
_ Bien sûr que non ! Mais Monsieur devrait se réveiller et se rendre compte de sa chance avant que la nouvelle ne se répande et que tous les nobliaux et grouillots du royaume ne rappliquent pour demander la main de Madame !
Le Roi n’avait pas pensé à ça… La main de l’ex-Reine et princesse de Carmélide serait une opération des plus juteuses pour n’importe quel type de ce pays… Léodagan ne tardera pas à recevoir des messages venant des quatre coins de Bretagne pour sa fille. Il l’avait rejeté pendant des années mais cela ne voulait pas dire qu’un autre homme, avec plus de jugeote, ne serait pas ravie d’épouser une femme telle que Guenièvre… Elle était encore jeune et capable d’engendrer des enfants en bonne santé… Arthur eut soudain envie de vomir… Imaginer un autre homme dormir dans le lit de sa femme, la prendre dans ses bras, l’embrasser, la câliner, lui faire l’am… C’était au-dessus de ses forces.
_ Gardez votre avis pour vous ! Je n’aurais aucun mal à la remplacer si je le voulais ! Je vous conseille de rester à votre place !
Angharad se pinça les lèvres et évita de claquer son beignet au Roi de Bretagne. Elle préféra faire une légère révérence et sortir de la chambre sans un mot de plus.
-o-
Comme on pouvait s’y attendre, ses beaux-parents étaient furieux. Traitant leur fille de tous les noms d’oiseaux possibles, ils ne remarquèrent pas l’étrange mélancolie du roi. D’ordinaire, lorsque Léodagan et Séli de Carmélide s’engueulaient, Guenièvre était toujours à ses côtés. Elle ne faisait rien pour apaiser les disputes de ses parents mais Arthur se sentait désespérément seul sans elle pour la soutenir silencieusement. Il n’avait jamais remarqué… Même si Guenièvre ne disait rien, ne se mêlait pas ouvertement des choses, cela ne voulait pas dire que sa simple présence n’était pas déjà le soutien dont il avait besoin… Il lui avait reproché tant de fois de ne rien comprendre, de ne pas assez s’intéresser, de dire des bêtises… En revanche, il n’avait jamais entendu sa femme parler de lui méchamment ou négativement, que ce soit pour son sale caractère ou sa façon de régner. Contrairement à ses parents, elle n’avait pas besoin de gueuler pour se faire entendre… Malheureusement, Arthur ne le comprenait que maintenant…
_ Mais vous allez vous secouer les miches oui, au lieu de rester assis là sans rien faire ?
_ Elle est partie sans dire où elle allait. Vous voulez quoi ? Qu’on lance tous les gardes et chevaliers du pays à ses fesses ?! Elle sera certainement en Carmélide d’ici quelques jours. Vous pouvez pas attendre une lettre de votre père ?
_ En Carmélide ? Comment vous pouvez être sûr que c’est là qu’elle se rend ?
_ Ça me parait juste logique… pas à vous ?
Séli et Léodagan se lancèrent des regards entendus. C’était une possibilité mais c’était loin d’être la seule…
_ Bon bah autant que vous le sachiez… C’est loin d’être la seule option…
_ Comment ça ? demanda Arthur après la remarque de son ex-belle-mère.
_ Bah déjà il y a ma sœur, qui vit avec son mou du genou de mari vers York. Et il y a les pictes…
_ Les pictes ?
_ Oui les pictes ! Je suis d’origine picte moi mon petit père et quand la rumeur se répandra que votre mariage est annulé je peux vous assurer que les pictes ne perdront pas de temps pour venir enlever la petite !  
_ Pourquoi l’enlever ? interrogea Arthur, légèrement inquiet.
_ Tout simplement parce que, lorsqu’un picte veux épouser une femme, il doit l’enlever une nuit avant de la rendre à ses parents le lendemain, vertu prise, mariage consommé, impossible de revenir en arrière donc l’union est célébrée dans la foulée !
_ C’est bien ça le problème pas vrai ?
_ De quoi ?
_ Ma fille est encore vierge. C’est à cause de ça qu’elle a pu annuler le mariage.
Arthur ne préféra pas répondre aux paroles de son ex-beau-père. Ce n’était de toute façon pas nécessaire.
_ Eh beh mon salaud… C’est vrai qu’on pouvait toujours l’attendre l’héritier… Vous savez quoi, je retire tout ce que j’ai dit ! Elle a eu raison de se barrer ! A sa place, je vous aurais coupé les couilles avec tout ce que vous lui avait fait subir, mais ma fille n’est pas aussi sanguinaire que moi…
Sans attendre, Séli se leva, jeta sa serviette sur la table et sortit de la salle en claquant bruyamment la porte. Arthur soupira longuement avant de se tourner vers son conseiller.
_ Vous ne m’avez jamais avoué les termes négociés par ma femme pour notre mariage…
_ De quoi vous parlez ?
_ Elle vous a juste demandé de partir avec moi loin de vous. Elle était prête à sacrifier ses rêves pour satisfaire votre ambition. Pourquoi ne pas lui avoir accordé la seule chose qu’elle vous demandait ?
_ Oh ça ? Bah au départ on voulait vous aider à vous installer. Ensuite, il y a eu les travaux pour notre propre château en Carmélide… Et vous faites beaucoup de réunions de la Table Ronde ! La Carmélide, c’est loin !
_ Ce sont des excuses tout ça ! Vous n’avez pas respecté votre parole ! C’était sa seule condition et vous n’avez pas été fichu de la respecter !
_ Alors vous allez vous calmer de suite car question respect vous n’avez absolument rien à m’envier ! Combien de femmes sont passées avant ma fille pendant ses quinze années ? Combien de fois a-t-elle dû se taire et faire profil bas en entendant les commérages ? Vous avez des maîtresses tout le tour de la ceinture et ma fille devait encaisser vos infidélités sans broncher ! J’ai peut-être des défauts et beaucoup de torts mais j’ai au moins épargné à ma femme cette humiliation ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis plaint de vous auprès d’elle alors qu’elle vous défendait de toutes ses forces sans jamais vous rabaisser ! Elle me disait que vous étiez un grand Roi, respecter et aimer du peuple, un homme qui faisait de grandes réformes pour améliorer ce pays et que si ça me plaisait pas je pouvais rentrer en Carmélide avec son coup de pied au cul ! Comme un con, je me disais que dans votre intimité vous deviez être gentil avec elle pour qu’elle vous admire comme ça… Mais voilà, elle est finalement partie… Et je me demande bien ce qui a pu la décider après tout ce temps…
Le regard perçant de Léodagan n’intimida le Roi en aucune façon.
_ Je suis Roi de Bretagne. J’ai pas de leçon à recevoir d’un homme qui privilégie ses ambitions au bonheur de sa fille.
Sur ces mots, le Roi se releva à son tour et quitta la salle à manger.
Léodagan se retrouva seul. Les prochaines semaines allaient sans doute être éprouvantes pour eux tous maintenant que la seule personne capable de leur apporter un semblant de douceur était partie.
-o-
La journée fut éreintante pour Arthur. Il avait fallu qu’il informe ses chevaliers de la situation lors d’une réunion de la Table Ronde. Bohort fut catastrophé et ne cessa de s’excuser par la suite pour avoir relayer le maudit message de Lancelot à la Reine même si Arthur ne cessait de lui répéter que Guenièvre n’était pas partie rejoindre le chevalier errant. Il en profita pour leur expliquer l’absence de Perceval bien que certains doutaient de la qualification du gallois pour protéger la princesse… Arthur y avait pensé, bien entendu, mais il avait assez confiance en lui pour savoir qu’il ferait tout pour qu’il ne lui arrive rien. Quelques chevaliers avaient tenu ensuite à s’entretenir avec Léodagan… Le Roi n’avait aucune illusion et savait que certains sauteraient sur l’occasion pour ravir le plus beau parti du royaume… Car, même si cela peinait à Arthur de l’admettre, Guenièvre n’était plus sa femme et d’autres avaient le droit de la courtiser… Elle avait bien fait de partir… Sans doute savait-elle qu’elle n’aurait jamais la paix en restant dans ce château.
Le soir venu Arthur s’installa donc dans son grand lit vide jusqu’à ce qu’une personne n’entre dans sa chambre sans même frapper.
_ Mévanwi ?! Qu’est-ce que vous faites là ?
Ni une, ni deux, la femme de Karadoc se glissa sous les draps à la place de Guenièvre et se rapprocha sensuellement d’Arthur. Ce dernier bondit du lit lorsqu’elle posa ses mains sur lui.
_ Je peux savoir ce que vous foutez ?!
_ La Reine est enfin partie, Sire ! Nous le souhaitions tant et c’est finalement arrivé ! Je peux dormir avec vous ici, cette gourdasse ne reviendra pas ! Vous êtes libre.
Arthur fronça alors les sourcils et la regarda avec mépris.
_ C’est ce que vous attendiez : qu’elle s’en aille et me quitte. Vous voulez quoi exactement ? Même si ma femme est partie vous êtes mariée avec le Seigneur Karadoc ! Qu’est-ce que vous attendez de moi au juste ?
_ Je ne comprends pas Sire… Nous pourrions enfin être ensemble et vivre notre amour au grand jour…
_ Pour cela il faudrait que je tue votre mari ! C’est ce que vous voulez ?
Mévanwi prit quelques secondes avant d’ouvrir la bouche mais Arthur répondit à sa place.
_ C’est bel et bien ce que vous voulez ! Vous voulez que je tue mon chevalier pour vous ! Lui en moins et sans Guenièvre… Vous voulez devenir Reine.
_ Je voudrais devenir votre Reine !
_ Vous ne savez pas qui je suis ! Je pourrais tout aussi bien être le Duc d’Aquitaine que ça ne changerait rien pour vous ! Vous êtes prête à faire tuer votre mari, à laisser vos enfants sans leur père rien que pour devenir Reine…
_ Je pensais que c’était ce que vous vouliez aussi : m’avoir rien que pour vous…
_ Ce que je veux… Ce que je veux c’est une femme qui soit capable de supporter mon sale caractère tout en me renvoyant bouler si jamais je la gonfle trop ! Je veux une femme simple qui ne cherche pas à s’imposer mais qui soit toujours prête à m’aider et me soutenir ! Je veux quelqu’un qui ne laissera pas son ambition la dévorer pour un pouvoir qui ne lui appartiendra jamais totalement ! Je veux une femme bienveillante qui fera passer le bonheur des autres avant le sien… Je veux…
_ Je pensais que vous vouliez une femme intelligente et fougueuse ! Une femme qui serait votre égale pour régner avec vous et pour vous ! Je pensais que vous étiez un Roi moderne prêt à laisser une femme intervenir dans les décisions importantes du royaume !
_ Vous avez raison… mais je veux aussi quelqu’un qui ne m’en demande pas trop et qui sera capable de se satisfaire du peu que je lui donnerais… et plus je vous écoute, plus je me rends compte que cette femme n’a jamais été vous.
_ Vous voulez une simple crétine qui ne sait même pas faire la différence entre une loi et un salsifis ? C’est ce que pense toute la cour et même le peuple la sait « con comme une chaise » !
_ Je veux quelqu’un que ne juge pas chacune de mes décisions… Je veux une femme intelligente, oui, mais pas arrogante et imbue de sa personne. Je veux…
Arthur se rendit alors compte que l’intégralité des qualités qu’il venait d’énoncer appartenaient déjà à une femme de sa connaissance.
_ Je veux Guenièvre.
_ Elle est partie ! Elle ne reviendra jamais après ce que nous avons fait ! Je suis là moi ! Je peux vous rendre heureux je le sais ! Ne revenez pas vers votre ex-femme, c’est indigne de vous !
_ Sortez !
Mévanwi resta assise sur le lit, sonnée par le ton inflexible du Roi.
_ Je ne veux plus vous voir. Retournez auprès de votre époux. Ne m’adressez plus la parole !
La vilaine frisée ne bougeait toujours pas, croyant sans doute à une plaisanterie…
_ FOUTEZ LE CAMP !
Elle se décida finalement à partir non sans une dernière remarque d’Arthur :
_ Si jamais ma femme venait à me pardonner et revenir au château, je vous interdis de lui adresser la parole. Vous ferez profil bas et lui témoignerez tout le respect qu’elle est en droit d’attendre de vous. Et puisque les ragots semblent être de votre goût, vous ferez passer l’information : le Roi veut récupérer sa Reine et il fera tout ce qu’il faut pour ça. La cour et le peuple peuvent bien penser ce qu’ils veulent, Guenièvre est et restera toujours MA REINE.
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cogito-ergo-absens · 28 days
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Dans "Aux sources de la maladie", Michel Odoul nous invite à une exploration profonde de la symbiose entre l'esprit et le corps. À travers une synthèse de réflexions issues de ses années de pratique, il nous éclaire sur l’impact de nos émotions et pensées sur notre bien-être physique.
Cet ouvrage nous amène à réfléchir sur le pouvoir de l'écologie individuelle et sa relation intrinsèque avec l'écologie planétaire. La philosophie orientale, la médecine chinoise, l'ayurveda et le shiatsu y sont explorés comme des clefs pour comprendre et honorer cette connexion sacrée.
"Redécouvrir cette connexion entre le corps et l'esprit est essentiel pour donner à la vie ses lettres de noblesse." - Michel Odoul
Un livre qui est une invitation à prendre soin de soi pour contribuer à la santé du monde. 🌱
Bonne lecture et bon voyage à travers la sagesse du vivant! 🙏
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moonchiesim · 9 months
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, Ça y est, nous partons. J'étais un peu mélancolique et j'ai donc ressenti le besoin de t'écrire une dernière fois, comme si vraiment j'allais cesser de le faire une fois parvenue à Chestnut. Je ne peux m'empêcher de songer que si je change de vie, alors ma personne aussi changera. Le penses-tu aussi ? En tout cas, notre chère Edmée n'a pas du tout apprécié que je tente de la charger comme une cargaison. Elle m'a botté les fesses, la petite chipie !
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Printemps 1891, entre deux chemins
Cher journal, Nous avons décidé de faire un petit arrêt pour nous reposer. Nous sommes à mi-chemin de Chestnut, et tout près de Hendford, mais pas assez cependant pour y chercher refuge. Séverin a dormi la majorité du trajet, pour se réveiller le reste du temps en pleurant à gros sanglots. C'est ses dents qui lui font mal, j'en suis sûre.
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Printemps 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, Nous avons rencontré le maire, et c'est lui en personne qui nous a remis les clés de notre maison. Elle est confortable, je t'avoue, et on a même un étable pour un cheval, un jour, et une chambre fermée pour Séverin. François Xavier a trouvé une occupation dans la cave et y a passé toute la première soirée et une partie de la nuit, aussi. Je me demande ce qu'il trouve à cette grotte, moi j'ose pas y descendre. Nous avons pu ranger toutes nos possessions, mais malheureusement nos petites poules n'ont pas survécu au trajet. La première a été chipée par un renard et la seconde était déjà bien vieille, et avec Edmée qui aime bien lui faire peur, on se demande si ça n'a pas été le coeur. François Xavier commence a travailler sur le chantier de la future centrale hydroélectrique dès que possible. Il s'impatiente, car apparemment que son patron veut le rencontrer en personne et parler business. Je suis fière de l'homme que j'ai épousé et qui a bonne réputation alors même qu'on vient de poser nos valises.
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Été 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, François Xavier a reçu une promotion dès qu'il a mis les pieds sur le chantier. Il est devenu le patron des employés de là-bas, et ça n'a pas plut à tout le monde, mais François Xavier s'en réjouit malgré tout. Il a sorti une vieille bouteille de nectar de la cave, et j'ai appris qu'il y passait tout son temps à tenter de reproduire la boisson. Ce soir-là, il a fêté pas mal fort et il a finis par dormir dans la rocking chair, sur le patio. Séverin pleure souvent et il a des chaleurs. Je pense qu'il est malade, mais je sais pas ce qu'il a. J'ai essayé des trucs de maman, et je suis souvent à chercher ses conseils, mais pas grand-chose ne semble soulager mon petit bébé. François Xavier a voulu lui donner un peu de nectar pour apaiser ses pleurs, mais j'aime pas tellement le goût et j'ai pensé que ça pourrait donner des nausées au bébé, alors j'ai dit non, peut-être seulement s'il se sent vraiment pas bien. Aujourd'hui, il refuse d'être dans son berceau, alors je le laisse libre, ça va lui faire du bien de gigoter un peu pendant que je gère la maison.
Bonus
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Edmée, la chipie-chèvre. Ses passe-temps incluent la lecture à voix haute et de terrifier tout le monde.
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Cheryl-Ann, la cocotte du village. Ses passe-temps incluent de caqueter les ragots et de roucouler pour son coq.
A noter que le passage où Joséphine parle qu'ils songent à donner du nectar à bébé Séverin ne reflète pas la réalité, mais certaines méthodes de l'époque. En 1880, un premier livre est apparu qui portait sur "La santé pour tous" et qui se voulait un guide d'hygiène de vie surtout lu par les femmes, mais ce n'était pas encore matière courante dans les régions éloignées. J'ai du mal à organiser mes idées et à les transposer concrètement, alors il se peut que tout soit un peu confus et chaotique, surtout au début. N'hésitez pas à m'éclairer de vos lanternes si vous avez des suggestions à mon approche du sujet ! 🌞
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carolemm · 2 months
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« Panorama » est un roman policier dystopique qui se passe en France en 2049.
Depuis la Revenge Week de 2029, révolution qui a éclaté suite au ras-le-bol d’une société où trop de crimes restent impunis, on vit dans l’ère de la Transparence.
Désormais, afin d’éviter les crimes, les Français peuvent vivre dans des maisons en verre où chacun peut/doit être épié par son voisin.
Plus de violences intrafamiliales, plus de maltraitances dans les EHPAD… Tout manquement aux lois, déclenche une arrestation suite à une dénonciation des voisins et en guise de tribunal, la vindicte publique. Le coupable doit prouver qu’il ne l’est pas.
L’histoire débute par une disparition, celle d’un couple et de leur enfant vivant dans un de ces quartiers en verre…
J’ai beaucoup aimé ce livre au style très épuré de Lilia Hassaine. On comprend vite que le crime n’est pas le sujet central. On vit dans un monde pas si différent du nôtre. J’ai apprécié les petites phrases sibyllines ironisant sur les même problèmes que ceux de notre monde actuel : la maltraitance, le qu’en dira-t-on, les écrans, les réseaux sociaux, l’éducation, la police, la santé, l’intimité sacrifiée à la sécurité, la dictature du paraître …
«  Il lui a enfin présenté Louise, qu'elle trouve formidable et ouverte, deux adjectifs qui ne veulent rien dire. Ouverte à quoi? je lui réponds, ça veut dire quoi « ouverte »? Ouverte sur le monde, curieuse, attentive, j'en sais rien moi, ça veut dire quoi « ouverte » ? Tolérante, elle voulait dire. Elle lui a parlé de sa bisexualité, et Louise a trouvé ça top, alors que je me suis contentée de hausser les épaules quand elle me l’a annoncée en avril. Je ne vois pas ce qu'il y a de top dans une orientation sexuelle, c'est la tienne et tu as le droit de mener ta vie comme tu l'entends. Je ne pense rien du fait qu'une femme soit bi, tout comme je ne pense rien du fait qu'elle soit noire ou asiatique, ce n'est Pas ma grille de lecture des gens... »
« Faire un effort. Pour quoi faire ? Ma fille est gonflée de certitudes mais c'est à moi de faire des efforts. Personne ne fait d'efforts ici. Rien ne nous y invite d'ailleurs. Ni l'école, ni la société, ni la technologie. J'allume mon smartphone, et je ne sais plus ce qui est vrai. Peu importe. Ce qui compte, c'est que ça circule. Les flux. Les tendances. Se laisser influencer par ses propres idées. L'algorithme nous approuve, entretient nos croyances, nous conforte dans nos choix. Je partage des articles, des posts, pour évangéliser mes amis, ma famille. Je partage, sans débattre. Ne pas communiquer, pour ne pas évoluer.
Échanger, pour ne surtout pas changer.
Alors faire des efforts... »
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Sage Comme Une Image - Ruth Rendell
Sage Comme Une Image – Ruth Rendell Auteur(s) : Ruth Rendell Format : Beau livre Editeur : France Loisirs Johan-Frédérik Hel-Guedj (Traducteur) Nombre de pages : 441 Parution : 2002 Résumé. Témoin à sept ans du meurtre de sa mère, Francine Hill, issue d’une famille de la petite bourgeoisie, est confiée à Julia, médiocre psychothérapeute. Deux ans plus tard, celle-ci épouse le père de la…
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les-cris-des-fendues · 4 months
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2 petites filles écrivent à leur père parti à la guerre de 14...
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Le 27 Décembre 1917
Papa chéri
nous ne sommes pas assez grandes pour te faire une longue lettre, mais notre cœur est grand de tendresse pour toi, il t'envoie pour la nouvelle année ses meilleurs vœux de bonheur et de santé et surtout papa bien aimé que tu revienes au plus tot pour toujours sain et sauf de cette vilaine guerre ta petite fille qui t'envoie un million de bons baisers
Guite(?)
ta didi mignonne te souhaite bonne chance, et d'être toujours bien portant, et venir vite pour la biser. Papa chéri je t'aime beaucoup beaucoup et je te bise bien fort.
Edith
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Un "poilu" écrit à sa chère et tendre en 1916 depuis sa tranchée...
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Françoise et Pierre écrivent une carte de vœux pour l'année 1944 à leur cousine...
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Jeanne-(?) écrit à sa chère Léontine une carte de vœux pour l'année 1916...
CARTES DE VŒUX...
Une question qui me vient, à la lecture de toutes ces cartes de vœux, qui ont pour certaines d'entre-elles plus de cent ans :
_QU'ATTENDEZ VOUS, LES HOMMES, POUR REFUSER DE PARTICIPER DORÉNAVANT A LA MOINDRE GUERRE ?
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charleslebatman · 5 months
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Hey camarade, voici ta deuxième anon préféré qui essaie de garder son calme face à l'incompétence de Charles de vendre sa relation et faire oublier que sa copine aurait aucun soucis à voir des manifestants se faire tabasser par la BRAV-M pour essayer de protéger leurs acquis sociaux. Mais ça m'étonne pas. Ton public va m'emmener au bucher si je dis les termes donc je vais rester "diplomatique" mais tu sais ce que je pense en DM.
Alex a parfaitement conscience que ses privilèges et de la domination de sa classe sociale. Cette même classe dominante qui a fait fortune sur le travail des classes populaires. Elle a une belle vie, elle va jamais trimer aux 3 huits dans un entrepot amazon gelé. Elle n'a aucune envie de réfléchir sur les conséquences de cette réforme et à quel point elle est aux antipodes des valeurs de notre pays. J'en profite de faire un mini cours de droit constitutionnel et rappeler que notre 5eme république est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Visiblement, c'est compliqué de comprendre que le conseil national de la résistance après la guerre a posé les bases de notre système de sécurité sociale.
Remettre en cause ces principes, c'est remettre en cause les fondements de notre république
Ce qu'Alex démontre, c'est une profonde inculture, un mépris de classe et l'exemple parfait du privilège de la femme riche, socialement reconnue comme belle et blanche.
Bizarrement, elle montre qu'elle a des origines mexicaines que quand ça l'arrange.
Lorsque je me suis remise à la F1 en 2022, j'ai été révolté de l'accident à jeddah où la sécurité de tout le monde était en danger mais que le show must go on. C'est là que j'ai compris que le cash is king était une règle bien acquise. La sécurité des pilotes, la santé physique et mentale du personnel étaient moins importants que la profitabilité.
Charles est entouré de personnes qui n'ont visiblement aucune considération pour les personnes qui les permettent de mener leur train de vie. Pire, quand je le vois , je me demande s'il a pas une forme de honte de sa classe sociale d'origine et qu'il tente par tous les moyens de paraitre comme un homme qu'il se sera jamais.
Il est devenu incapable de présenter sa propre personnalité car je pense qu'il a peur de montrer son vrai visage.
Il chercher à se créer un personnage qui peut vendre au plus offrant
Franchement, il aurait mieux fait de s'inspirer de Vettel. Il a jamais changé, il a jamais eu honte de ses origines populaires et il a toujours gardé la tête froide. Lui rentera dans les annales du sport mécanique non seulement pour ses performances sportives mais surtout ses qualités humaines.
Mais non, Charles a préféré succomber aux sirènes de la F1 version FOM. J'espère que le chèque est bien rempli car c'est pas comme ça qu'il deviendra champion.
Translation:
Hey mate, here's your second favorite anon trying to keep her cool in the face of Charles' incompetence to sell his relationship and make people forget that his girlfriend would have no problem seeing protesters beaten up by the BRAV-M for trying to protect their social gains. But I'm not surprised. Your audience will take me to the woodshed if I say the words so I'll keep it "diplomatic" but you know what I think in DM.
Alex is perfectly aware of his privileges and the domination of his social class. The same ruling class that made its fortune on the labor of the working classes. She's got a good life, she's never going to slave away at the 3 o'clock shift in a frozen Amazon warehouse. She has no desire to reflect on the consequences of this reform and how it is the antithesis of our country's values. I'd like to take this opportunity to give a mini-lecture on constitutional law and remind you that our 5th republic is indivisible, secular, democratic and social.
It's obviously hard to understand that the post-war National Council of the Resistance laid the foundations for our social security system.
To call these principles into question is to call into question the very foundations of our republic.
What Alex demonstrates is a profound lack of culture, class contempt and the perfect example of the privilege of the rich woman, socially recognized as beautiful and white.
Strangely, she only shows her Mexican origins when it suits her.
When I got back into F1 in 2022, I was outraged by the accident in Jeddah, where everyone's safety was at risk but the show must go on. That's when I realized that cash is king is a well-established rule. The safety of drivers and the physical and mental health of staff were less important than profitability.
Charles is surrounded by people who obviously have no regard for the people who enable them to lead their lifestyle. Worse, when I see him, I wonder if he isn't ashamed of his original social class and tries by all means to appear as a man he will never be.
He's become incapable of presenting his own personality because I think he's afraid to show his true face.
He seeks to create a persona that can sell to the highest bidder.
Frankly, he would have done better to take inspiration from Vettel. He never changed, he was never ashamed of his working-class origins and he always kept a cool head. He'll go down in the annals of motorsport not only for his sporting achievements, but above all for his human qualities.
But no, Charles preferred to succumb to the sirens of the F1 FOM version. I hope the cheque is well-filled, because that's not how he'll become champion.
So let me make two or three things clear. One, this anon is mostly a Ferrari fan, of the team before the drivers. More of the old generation, as opposed to the new one which I see more in the opposite, and I think who brought the fanaticism. They may seem very harsh in their words, towards Charles, when you're a fan of his. But it's more the system in the end that they're here to denounce.
And I want to add a little something about Vettel, I admit I agree with a lot of what this bestie says. But not all of it. There are a lot of rumors and rumors about Vettel, when he was at Redbull, that apparently he also conformed in the end to this very conservative system. But it's over the years that he's been able to assume his ideas and his open-mindedness that he's managed to forge himself. If I’m not wrong, correct me if I’m. 🙃
So now I let you with this ask. Tumblr, Insta and all media aren’t not the real life, hopefully. 🫶
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Quelques trucs bien. Septembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Prévoir le dernier week-end de septembre au bord de la mer avec mon amie C. Penser que cela peut devenir un rituel de la rentrée ou de la fin de l’été 
Retourner à la médiathèque pour prévenir de la reprise de l’atelier d’écriture dès le mois prochain 
Réussir à finaliser le bilan d’un jeune en opposition. Se satisfaire de peu 
Dormir une nuit entière et se sentir d’attaque de bon matin 
Être invitée à l’anniversaire d’une ancienne collègue de travail comme « personne qui compte »
Être consciente que je ne suis ni l’abbé Pierre, ni Mère Teresa. Me le rappeler au cas où 
Prendre des nouvelles d’une amie inquiète pour la santé de son père. Sentir que je prends soin d’elle en le faisant 
Organiser l’anniversaire de maman à la maison
Bouquiner dans mon lit le matin après une nuit complète et plusieurs autres d’insomnies 
Lire un livre bouleversant d’amour impossible et de poésie salvatrice 
Espérer que ma fille puisse se rapprocher de la maison pour un domicile voisin. Penser qu’elle a toujours eu beaucoup de chance dans la vie et que cette opportunité en est encore une, même si elle n’est plus seule pour prendre les décisions 
Trouver enfin une solution d’organisation pour mettre en place l’atelier de peinture, arts et musées 
Recevoir par courrier deux bouquins : un choisi et un offert par mon amie P. Savourer la lecture par anticipation 
Aller enfin à un vrai rendez-vous, depuis longtemps. Provoquer la rencontre et déjà envisager la prochaine 
Écouter à la radio Fatou Diome parler de créativité de l’écriture et de la liberté d’expression 
Continuer à penser des projets : atelier de peinture, atelier de lecture, etc. Malgré la résistance de mes collègues de l’équipe éducative 
Vivre le retour des insomnies : endormissement et/ou réveil nocturne 
Répondre positivement à un rendez-vous attendu depuis des mois. Rester dans l’expectative : j’y vais, je verrai !, essentiel de la philosophie de l’action 
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contesdefleurs · 11 months
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Handicap, écriture et humour
[ CW - Validisme ] La fatigue chronique est une vieille amie là où les douleurs chroniques sont mes pires ennemies, encore plus quand elles m'empêchent de mener ma vie.
Depuis très longtemps, je souffre de douleurs chroniques. Et pour ne pas arranger les choses, j'ai dû m'adapter à un rythme, un emploi du temps et des habitudes qui ne m'aident pas à mieux les gérer. Elles n'ont jamais été vraiment prises au sérieux dans l'environnement familial dans lequel j'ai grandi, imprégné alors d'idées validistes, sans compter le fait que l'on prenne peu au sérieux les personnes vivant ce genre de situation, parce que c'est bien commun que savoir marcher et se déplacer fait office de preuve qu'il n'y a pas vraiment de handicap et donc que c'est de la comédie (non). Sauf que lorsque j'ai mal, je ne vais pas hurler de douleur, je vais apprendre à me taire, à ne pas me plaindre comme on m'a forcé à le faire. Quand je ne vais plus réussir à bouger, je vais renoncer à beaucoup d'activités et être isolée, ainsi l'entourage amical va m'inviter moins à des évènements, et me propose déjà peu d'alternatives, voire aucune, pour penser à ma situation, mon confort, quand souvent, je sacrifie mon propre confort, une partie de ma santé, pour les voir régulièrement quand elleux ne le peuvent pas. Des fois, j'ai tellement mal que j'ai envie de pleurer. J'ai toujours des antidouleurs sur moi parce qu'une fois présentes, elles peuvent me faire très mal et je peux donc plus facilement me blesser. Il y a des jours, des semaines, où il m'est très difficile d'exécuter des activités du quotidien pour l'entretien de mon espace de vie ou mes besoins (me faire à manger, manger, des fois boire, etc). De fait, il s'agit de quelque chose à ne pas prendre à la légère. Seulement, il est si fréquent qu'on ne me prenne pas au sérieux que j'ai pris la fâcheuse manie de croire que j'avais une énergie peu limitée. Il arrive alors que j'enchaîne des journées sans repos en oubliant que la suite logique est plusieurs jours de douleurs intenses. En cette période particulière où ma vie personnelle connaît quelques changements non négligeables, elles refont surface. Il y a plein de causes à cela, notamment le fait que je manque de repos, mais je vais surtout parler de ce que j'ai mis en place pour mieux supporter les moments où elles me limitent dans mes déplacements et mes activités. Pour m'occuper l'esprit, quand je suis au fond de mon lit et que je ne peux rien faire, j'ai décidé de créer un recueil. Je l'ai nommé Bubble Energy, en référence aux bulles que j'adore (c'est magnifique les bubulles), à l'expression "être dans sa bulle" (et là ce n'est pas un choix, mais une contrainte), et l'énergie fait référence à.... L'énergie que je n'ai plus haha. Très recherché n'est-ce pas ? Trêve d'ironie, après tout le but de ce recueil, c'est de m'amuser. J'ai commencé à assembler des textes écrits ici et là pour rire, ou racontant des situations, des pensées amusantes, parfois inspirées par des blagues, parodies, faites entre potes. Cela ne va pas m'aider à faire partir mes douleurs, toutefois ça me permettra de faire quelque chose une fois limitée. J'aime l'humour, et même si le mien est douteux, j'apprécie le partager en me laissant un maximum de liberté. Si cela vous intéresse, vous pouvez le retrouver sur Wattpad ici :
Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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