j’adore jeremy allen white en ce moment (:
et toi, quel•s est/sont tes visages préférés?
rhoh yes, je l'aime fort aussi (je referais peut-être des avas pour sa bouille tiens)
en général, mes fc préférés concordent avec les films/séries tv coup de cœur que j'ai en ce moment hihi, du coup:
lakeith stanfield, que j'aimais déjà beaucoup beaucoup mais j'ai regardé atlanta dernièrement et il est adorable dans cette série
adam scott, parce que je rebinge parks & rec et je trouve qu'il a un faciès assez versatile, je l'imagine facilement incarner aussi bien un connard fini qu'un chic type à qui il arrive que des poisses?
carey mulligan, dont j'ai (re)vu quelques films dernièrement et elle a un truc tellement spécial, puis sa voix un peu grave me fait chavireeer
shalom harlow, parce que la mode m'a toujours fascinée et cette femme est sublissime et iconique
stephanie hsu; quelle actrice i n c r o y a b l e, je la connaissais de marvelous mrs maisel mais elle est bluffante dans eeaao
paul dano; il a une trogne tellement reconnaissable, je l'ai vu dans the fabelmans récemment et il est formidable dedans
suki waterhouse; elle a une vibe classe et boudeuse à la fois que je trouve très attachante (même si daisy jones & the six c'était vraiment de la merde mdrrrr)
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ELVIS- Après Johnny Cash, Fredd Mercury ou encore Elton John, Luhrmann érige ici un mausolée cinématographique au King, et c'est une claque magistrale, aussi bien visuelle et sonore. La colorimétrie de la pellicule est dingue, la bande son judicieuse et équilibrée. Le récit ne tombe pas dans le cliché, et le parti pris du tendre le propos autour des différents avec son fameux impresario, tout à fait original. En effet, histoire assez méconnue, et l’angle d’attaque pour tracer la ligne des moments forts du King, tout à fait pertinente.
Le biopic dure donc 2h40, la voix off de la narration est sciemment donné au manager démiurge peu scrupuleux qui géra la carrière du "King", "le colonel Tom Parker", incarné par le sublissime Tom Hanks, pour une fois dans un rôle à contre-emploi de cynique, cupide et visionnaire businessman, allant jusqu'à provoquer la séparation du chanteur avec son épouse Priscilla née Beaulieu.
À travers l'histoire de cet autodidacte de la scène, grandissant de part la pauvreté de ses parents dans un quartier noir de Memphis et imprégné de musique afro-américaine, l’histoire d’Elvis devient à la fois une fresque musicale et historique de l'Amérique des baby-Boomers. Le décor de l’époque est planté, avec l’horreur des lois ségrégationnistes, des moult tentatives de censure du rock'n'roll, des assassinats des frères Kennedy et du pasteur Luther King ... L'évolution des mœurs et notamment la libération sexuelle aux USA dans ces eaux troubles d’une période tumultueuse de l’histoire, est parfaitement mise en scène, à travers les moments incroyables des concerts du King, depuis ses débuts.
L'acteur Butler est bluffant dans le rôle d'Elvis Presley. Sa performance est remarquable, ahurissante, époustouflante, après deux années de travail par une immersion totale dans l'historique du King et de sa voix de "velours". C'est avec une joyeuse émotion que l'on retrouve les mélodies avant-gardistes, les apparitions d’Elvis en bête de scène et son fameux jeu de jambes ainsi que son déhanché qui défraya longtemps la chronique de l’Amérique bienpensante. Le biopic décrit objectivement qu'Elvis fut une "bombe sexuelle" mettant les spectatrices en transes au point de déclencher l’indignation de politiciens puritains et des ligues de vertu.
Certains spectateurs avertis de l’histoire de la musique verront probablement des raccourcis, de la simplicité sur les caractères et autres messages que veut faire passer le réalisateur, voire peut-être des contre-vérités comme dans tout biopic, mais rien n’empêche à celui qui se laisse faire de profiter de cet excellent moment de cinéma. Pour le dire plus précisément, les deux premiers tiers sont tout bonnement exceptionnels, jusqu’au retour du King en 1968 dans son fameux show. Ce que l’équipe du film a réussi à faire est fabuleux. C’est d’une justesse et d’une profondeur par moment troublantes car ça nous rappelle à la perfection les images d’archives tout en nous offrant l’intimité (non voyeuriste) de ces personnages illustres.
Le dernier tiers est plus conventionnel, moins riche, une réalisation plus sombre et moins flamboyante à l’image de la carrière d’Elvis. La fin du film reste réussie, elle mêle prouesse technique et beaucoup de sensibilité dans l’effort de rendre compte de la détresse de la Star en perdition.
NOTE 15/20 - Grâce à son montage électrique et sa caméra tourbillonnante, Baz Luhrmann fait de son Elvis un objet visuel passionnant. La performance d'Austin Butler est aussi remarquable que juste, il incarne un Elvis agité, abusé et terriblement captivant.
Dans ce film souvent brillant, parfois échevelé, fourmillant de moments de cinéma incroyables et de détails méconnus, et à la tonalité en définitive très sombre, le cinéaste de “Moulin rouge” et “Gatsby” ne raconte pas un homme mais un pays: trois décennies d’une Amérique pudibonde et raciste, confrontée à l’évolution de ses mœurs.
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Poème méconnu, mais sublissime, de Victor Hugo sur le dernier des Prophètes. Extrait de "La Légende des Siècles ", le poème s'intitule, "An 9 de l'Hégire". C'est une véritable merveille à découvrir:
"Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
À soixante-trois ans, une fièvre le prit.
Il relut le Koran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : «Je touche à mon aube dernière,
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui.»
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali, le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule :
«Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écoule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple, je suis l’aveugle et je suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde.»
Un scheik lui dit : «Ô chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquis une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent.»
Lui, reprit : «Sur ma mort les anges délibèrent ;
L’heure arrive. Écoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe.»
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t’assiste!»
(...)
Il ajouta : «Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Éden d’avec l’abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
À qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes (...) »
Il s’arrêta, donnant audience à l’esprit.
Puis, poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
«Ô vivants ! je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache au visage.»
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboulféia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. »
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre.
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver :
« Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. »
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
« Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut."
Victor Hugo (le musulman)
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