Tumgik
#the artist manqué
lisa972kdlz · 4 months
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(Bon, il fallait quand même que je mette la version française par solidarité pour mes congénères qui auraient du mal avec l'anglais et qui passeraient par là pour des raisons obscures xD)
Théories Dreamtale :
Voici une liste de quelques théories à propos de l'histoire de Dreamtale qui laisse encore des trous très intéressants à essayer de combler. Pensées philosophiques et scientifiques m'ont amenées à concrétiser ces théories, pourtant, si je m'y suis inspirée, ce n'est pas sur ces points de vue que je me porterai, mais bien sur un point de vue purement artiste. Petit à petit la philo et la science s'est perdue dans mes divagations pour laisser place à des imaginations qui semblent s'emboîter. L'artiste imagine. Il triche, il ment, il n'a cure des réalités concrètes. La seule science sur laquelle je me positionne, finalement, ce sont les éléments apportés du canon de Dreamtale, du moins ceux que j'ai réussi à piocher. Peut-être aurais-je manqué certaines informations qui iraient détromper ces hypothèses, auquel cas il serait courtois de me le faire savoir.
De manière plus chill, je suis juste une ado avec un esprit débordant qui adore élaborer des théories tarabiscotées avec ce que j'ai sous la main, et que j'écris ça principalement pour m'amuser ^^
Ce n'est absolument pas parce que je pense que c'est vrai, en fait je ne pense pas une seconde avoir raison, donc on ne peut pas trop appeler ça des théories... Juste des spéculations, des idées à propos de Dreamtale que je voulais partager. Presque des headcanons, mais tout de même basé sur des éléments concrets du canon.
Mais commençons, première théorie !
☁︎ Canon/Fanon :
Tout d'abord, pourquoi est-ce que j'insiste autant sur la canonicité ? Parce que concernant Dreamtale, la frontière entre le Fanon et Canon n'est pas toujours très comprise, étant donnée qu'il y a pas mal d'idées reçues à ce sujet.
Le fait est que je considère le Fanon et le Canon de Dreamtale comme deux mondes totalement distincts, et pourtant, comprenez que je déteste adhérer à des variantes de ci et de ça pour tout et n'importe quoi. L'idée de séparer viscéralement le côté Canon et le côté Fanon d'une œuvre me semble dénué de sens, surtout dans la carde d'un monde ouvert où chaque univers est une pièce d'un puzzle plus grand, où le monde qu'on nous présente est fait pour être un immense terrain de jeu.
Et puis à ce stade, si on fait cela avec cet univers, on pourrait faire de même pour toutes les histoires existantes. Néanmoins, pour CE monde en particulier, ça me paraît important.
Car il y a une différence cruciale qui sépare C!Dreamtale et F!Dreamtale, une différence qui modifie complètement l'interprétation de l'œuvre. Le Fanon ne fait pas juste quelques modifications d'interprétation... Il change carrément la nature même d'un personnage : Nightmare Corrompu.
Et ça, bah... C'est un peu compliqué de ne pas séparer, surtout quand la version Fanon est aussi populaire... Canon, il est mort et son corps appartient à un autre personnage qui a lui-même une personnalité et un Background à lui. Fanon, il est vivant. Piégé, emprisonné, manipulé, séparé en deux personnalités (Night et Mare) ou foncièrement mauvais selon les cas, mais vivant.
Night vit un peu le syndrome d'Asriel. C'est parce que les fans d'Undertale n'ont pas pu accepter sa mort que les premiers AU's ont été créés. Et pour Dreamtale, il y a eu une telle mésentente à ce propos (car en lisant le Prologue, tout le monde était d'accord sur le fait que Nightmare Corrompu était...bah... Nightmare (je vous rassure c'était pas évident–)), que la majorité pense que c'est ça l'officiel.
On peut ajouter à cela le fait que la plupart du temps, dans les histoires très fanons, les deux autres arbres n'existent pas ou ne sont jamais mentionnés, que Corrompu (je refuse de l'appeler "Nightmare" tout simplement parce que ce n'est pas Nightmare), n'est pas une personne à part entière, voire n'existe pas du tout, que Dreamtale est un AU d'Undertale et donc fait de codes comme les autres AU's, mais tout cela dépend encore des gens selon leur interprétation et leurs connaissances vis-à-vis du vrai Dreamtale.
De manière plus tranchante, et si la frontière est toujours confuse : F!Dreamtale appartient au Multivers d'Undertale tandis que C!Dreamtale est son propre univers.
Vu que j'aime autant ces deux aspects l'un que l'autre et afin de mettre tout le monde d'accord, j'ai élaboré une mini théorie :
Le Dreamtale Fanon, étant le Dreamtale développé par les fans se basant sur la croyance que Nightmare Corrompu est plus ou moins Night, s'est tellement éloigné de son histoire d'origine (Il se consacre davantage sur la relation "frères brisés" des deux jumeaux, leur développement mutuel et leurs relations avec les personnages du Fandom Undertelien), qu'au fur et à mesure, en posant racines dans le monde d'Undertale et par l'influence des créateurs, Dreamtale se serait "dédoublé". Cette doublure aurait ensuite fusionné avec les codes du Multivers d'Undertale, parce que Dreamtale s'y est tellement bien intégré que cette version de lui a fini par s'imprimer au sein même du noyau et des codes. C'est pour ça qu'on ne mentionne pas toujours les autres arbres, étant donné qu'eux n'ont jamais rejoint le Multivers d'Undertale, voire qu'on ne les mentionne JAMAIS pour les AU's de Dreamtale comme Swapdream ou les Multivers alternatifs comme Dreamswap, Swapverse, etc. C'est pour ça que Dream et Nightmare existent dans les Multivers/AU's alternatifs et pas le reste (Vampireverse, Empireverse, Minuscultale et Cie)
Au final, cela donne deux Dreamtale :
Le Dreamtale Canon, qui appartient à Joku,
Le Dreamtale Fanon, qui appartient au FandomÀ Joku aussi.
Bah oui, ça reste Dreamtale en fait, donc ça appartient toujours à Joku quoi que veuillent les haters ◖눈ᴥ눈⁠◗
Duh.
Également, cela n'empêche certainement pas d'imaginer des fanfics fanons qui se basent sur le C!Dreamtale, c'est même conseillé pour le mettre en avant comme il le mérite. D'où l'idée de séparer complètement ces versions, car les fans peuvent faire des fanfictions sur le Canon, et bien que fanon, ce ne sera pas la version F!Dreamtale.
Deux mondes prenant des chemins thématiques différents créés par l'incertitude de la mort de Night (comme un "Night de Schrodinger"  ͡⁠°⁠ ͜ · ͡⁠°⁠)
Théorie suivante !
☁︎ Lien Arbre des Sentiments/Créateurs :
C'est une question que je me suis posée en m'interrogeant sur les diverses attaques de Dream et Corrompu. Là où Dream a besoin d'un corps pour tenir, Corrompu possède tellement de pommes noires qu'il tient physiquement en place sans enveloppe charnelle, et à peu près correctement. Énergies positive et négative ont des fonctionnements différents ? Est-ce parce que Corrompu possède plus de pommes qu'il tient mieux ? Qu'est-ce l'énergie positive et négative dans Dreamtale ?
Au début, j'étais partie du principe que l'énergie, étant ce qui compose absolument toutes les choses existantes, les humains comme les monstres, pouvait être utilisée par Dream et Corrompu pour être convertie soit en énergie magique, soit en énergie physique. Comme Dream n'a qu'une pomme et possède un corps, il convertit cette énergie en énergie magique, ce pourquoi il possède une âme similaire à celle des humains et serait en mesure de guérir comme le fait la magie verte, ou faire des dégâts comme avec la magie blanche. Quant à Corrompu, ne possédant pas de corps propre et ayant amassé assez de puissance avec ses centaines de pommes, il serait obligé de convertir l'énergie négative en énergie physique. Cela nécessiterait beaucoup de puissance, et donc expliquerait pourquoi, malgré le fait qu'il soit plus fort que Dream, il n'est pas 999X plus fort que lui. Il utilise déjà une grande partie de son énergie à simplement... Tenir en place sans fondre.
J'avais également suggéré que si l'un venait à acquérir toutes les pommes, non seulement il bénéficierait d'un corps stable, mais en plus il serait capable de convertir cette énergie comme bon lui semblerait. Corrompu pourrait alors générer des attaques magiques ET avoir un corps physique.
Le truc, c'est que... Dreamtale ne fait pas partie d'Undertale en réalité. Donc il n'y a pas de dualité Magie/Physique. Et même en admettant que Dream convertisse cette énergie en énergie magique parce qu'il copie inconsciemment le fonctionnement de son monde d'adoption, j'ai vérifié et il attaque bien canoniquement avec de L'ÉNERGIE positive et pas de la magie à base d'énergie positive. Son âme est intégralement d'énergie positive étant donné que personne ne peut l'atteindre à par Corrompu. L'énergie apparaît sous plusieurs formes, mais je ne pense pas qu'on puisse maîtriser avec une forme aussi pure...
Tout cela peut encore tenir en place, mais ce qui me gêne le plus serait que l'énergie pure aurait... Un côté positif et un côté négatif ? Relatif aux sentiments qui plus est ? Pourquoi pas, mais ça me plaît pas trop.
Cette énergie est matérielle, palpable. On pourrait s'arrêter sur le fait que ce n'est qu'une énergie magique comme on en trouve partout dans les histoires et ne pas se poser plus de questions, et... Ouais, qu'on s'en fout un peu au final.
Mais j'adore me creuser la tête pour trouver des réponses aux questions que personne ne se pose alors je continue èwé–
À quelle sorte d'énergie cela ferait-il référence ? Pas l'énergie dans le sens scientifique, car elle est indépendante de quelconque émotion, tandis que dans Dreamtale, l'énergie positive par exemple, est reliée directement aux sentiments positifs.
Parce que arbre des SENTIMENTS–
Le plus plausible que j'ai trouvé, ce serait que les énergies positives et négatives soient liées à l'énergie spirituelle : les auras, la méditation, dont les preuves d'existence sont assez floue dans le monde des créateurs. Mais dans le monde de la fiction...? Et si ?
Cette énergie de la conscience existe, qu'elle soit réelle ou non. Et si elle ne se trouve pas dans le monde réel, tant qu'il y a des gens pour y croire, c'est qu'elle se trouve dans le monde de la fiction. Et si les fruits de l'arbre des sentiments étaient la manifestation physique et matérielle de cette énergie spirituelle produite par la conscience des créateurs ? Tout comme un monde est créé par un esprit créateur, et si Dream et Nightmare étaient les gardiens des sentiments de la fiction en tant qu'incarnation directe des émotions que les créateurs inculquent dans leurs œuvres ? Ça pourrait être la raison pour laquelle Dreamtale n'est pas fait de codes, car il est l'incarnation directe d'une philosophie et pas simple un univers de fiction parmi tant d'autres.
J'arrive pas à savoir si ça paraît trop évident ou au contraire trop tiré par les cheveux ^^"
C'est le concept dans Underverse qui m'y a fait penser... Il y a des références entre ce que sous-entend Nightmare dans 0.6 et les créateurs qui déchirent leurs propres univers, car ils sont emplis d'émotions négatives. Underverse n'est pas canon, mais rien n'empêche d'appliquer cette idée de lien créateur/sentiments dans Dreamtale.
Surtout que ça permet d'imaginer quelque chose d'encore plus gros et qui pourrait marcher par rapport aux trois arbres...
Mais avant cela, petite théorie sur Corrompu parce que plus on en apprend sur lui, plus ce personnage est... Mystérieux.
☁︎ Y'a quelque chose de pourri au Royaume de Dreamtale :
Depuis que j'ai su que les trois arbres faisaient partie non pas du Multivers d'Undertale mais de tous les autres Multivers, je me suis demandée pourquoi ce serait Corrompu qui incarnerait le Mal absolu, lui et pas un autre. Après tout, des seigneurs du mal, on en connait plein, n'est-ce pas ? N'est-ce pas un peu prétentieux de se dire au-dessus de tout le monde ?
Un détail cependant, une nuance, marque toute la différence.
Par définition, Corrompu n'incarne pas le Mal, mais les sentiments négatifs. Il les incarne parce qu'il est devenu leur gardien, leur porteur. Ce que je veux dire, c'est que les pommes noires et le Mal ne sont pas liés... Les pommes noires ne sont pas fondamentalement mauvaises, elles n'ont pas de conscience, elles sont neutres, elles existent pour l'équilibre et ont une utilité propre.
Corrompu est le Mal pour une autre raison. Il l'est parce qu'il est tout simplement mauvais. Si l'incarnation des sentiments négatifs est méchante, ce n'est pas parce que les émotions négatives ou les pommes sont méchantes, mais parce qu'elles sont elles-mêmes corrompues, aliénées par une conscience qui les manipule de façon irresponsable. Pourquoi l'Entité ressentirait-elle de la haine ? De la haine et pas du désespoir ou de l'effroi ? Parce qu'elle était déjà emplie de haine, ou bien qu'elle a une personnalité battante qui lui permettent d'exploiter cette émotion pour ses sombres projets. Signe que Corrompu ne serait pas digne d'être leur porteur ? Après tout il n'est pas leur gardien de base, c'était Nim, puis Nightmare.
Donc de ce point de vue là, cela ne l'empêche pas d'être une allégorie à l'échelle de toutes les dimensions (ou d'une grande zone des dimensions, si on n'aime pas le fait que Dreamtale soit lié à tous les univers de fiction.) Une allégorie des sentiments négatifs qui n'a pas lieu d'être et qui donne une image erronée de ce que sont les sentiments négatifs en réalité. Les sentiments négatifs ne sont ni bons ni mauvais, ils ne veulent aucun mal aux autres. Celui qui leur veut du mal, c'est l'Entité.
C'est un simple méchant qui a mis la main sur un pouvoir qui ne lui appartient pas.
...
Peut-être pas un "simple" méchant non plus ?
Car, autre théorie, je pense que Corrompu est ce quatrième gardien dont a parlé Joku. Premièrement parce que je ne sais pas qui il pourrait être d'autre, mais aussi parce qu'il est au courant pour les autres dimensions hors Undertale. Comment le saurait-il s'il ne venait pas de l'extérieur ? Qui serait ce quatrième gardien sinon, et pourquoi Joku le mentionnerait ? De plus, avec cette théorie, certains éléments s'emboitent, notamment sa stratégie de manipuler Nim (Nim est loin d'être idiote, il n'aurait sans doute pas réussi aussi facilement s'il ne la connaissait pas déjà un minimum), afin de créer Dream et Nightmare, divisant les forces, tout cela dans le but de trouver une enveloppe tout en prenant possession de l'arbre des Sentiments...
Comme un plan réfléchi depuis des années et des années. Ajoutant l'anecdote que les gardiens des arbres ne seraient pas les gardiens originaux et que Nim aurait appris quelque chose d'affreux à propos d'eux avant de partir pour Undertale, on pourrait penser qu'une menace pourrie tirait déjà les ficelles dans l'ombre, bien avant la naissance de nos chers jumeaux.
Mais alors, que chercherait Corrompu ? Quel serait son plan final ? Répandre la négativité sur toutes les dimensions et régner en maître en tant que Dieu vivant ?
Très beau programme... Mais et si on poussait légèrement plus loin ?
☁︎ Les Sentiments, la Vie, la Magie :
Pourquoi trois arbres ? Pourquoi CES trois arbres ? Pourquoi les placer au centre des Multivers ? Pourquoi les sentiments, la vie et la magie sont le cœur des mondes ? Quel lien peut-on leur donner ?
Les sentiments, bon ok, ça marche... La vie et la mort, logique... La magie ? Pourquoi la magie ? La magie n'est pas un élément nécessaire dans les Multivers, parfois elle est même inexistante... Pourquoi un arbre de la magie et pas un arbre des âmes, ou encore un arbre des vertus et des péchés par exemple ? Undertale est très lié à la magie, mais c'est pas le cas de tous les mondes...
C'est là qu'on reprend l'idée comme quoi les pommes sont les formes matérialisées des sentiments que les créateurs appliquent à leurs œuvres... Est-ce que ça marche aussi avec la Magie et la Vie ?
Et oui. Les arbres ne se contentent pas de s'occuper des Sentiments, de la Vie et de la Mort et de la Magie... Ils reflètent ce dont ont besoin les créateurs pour créer.
Les sentiments, comme on l'a dit, sont exactement ce qui permet de trouver l'inspiration, d'alimenter l'imagination comme on entretient un feu. Tant que les sentiments demeurent, la passion et l'inspiration aussi.
La vie, elle, est tout simplement ce qui permet à une œuvre d'être, de rester. La vie est le nid dans lequel baigne l'esprit, elle rassemble les expériences du créateur, les loge, les préserve. On pourrait aussi dire que plus il y a de vies pour être témoin d'une œuvre, plus une œuvre est dite réelle.
L'inspiration, d'accord... Le terrain, d'accord... Mais qu'est-ce qui manque pour créer quelque chose à partir de rien ? Pour rendre vrai l'irréel ? Matériel l'immatériel ?
Rien de plus qu'un peu de magie ✨ !
Pas la magie qu'on trouve en fiction avec des sorciers et qui suit une pseudo logique scientifique, non... La magie dans le sens : croire en quelque chose d'irrationnel. Croire que ces mondes existent, avoir foi sans avoir besoin de preuve. Accepter l'imagination. Pas dans une connotation religieuse, mais plus dans le sens : Magie = Suspension consentie d'incrédulité.
Les Sentiments : Le combustible.
La Vie : Le comburant.
La Magie : L'étincelle.
Le triangle du feu est complet.
À eux trois, et si ces arbres formaient l'équivalent de la Triforce de la Création elle-même ?
Les Sentiments pour la stimuler, la Vie pour la maintenir, la Magie pour la concrétiser.
Que se passerait-il, si par malheur, un être mal attentionné parvenait à s'emparer du pouvoir de ces trois arbres ? Quelles en seraient les conséquences ? Au final, peut-être que cette Entité mystérieuse ne désire pas seulement la pomme dorée dont Dream a la garde ?
Et si ces trois arbres marchent très bien ensemble, de quoi s'occuperait le quatrième gardien ?
Il serait le gardien originel ?
Ou l'exact opposé de la Création : la Destruction et le Néant ?
(Et vous, qu'en pensez-vous :3 ? Avez-vous des théories à propos de ce qui va se passer dans la suite de Dreamtale ?)
Dreamtale appartient à Jokublog
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dreaminginthedeepsouth · 10 months
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Edvard Munch, The Scream
“Sickness, insanity and death were the angels that surrounded my cradle and they have followed me throughout my life.”
~ Edvard Munch
* * * *
To live is to war with trolls in heart and soul To write is to sit in judgment of oneself.
- Henrik Ibsen
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"The neurotic and the artist - since both live out of the unconscious of the race - reveal to us what is going on to emerge endemically in society later on. The neurotic feels the same conflicts arising from his experience of nihilism, alienation, and so on, but he is unable to give them a meaningful form; he is caught between his incapacity to mold these conflicts into creative works on one hand and his inability to deny them on the other. As Otto Rank remarked, the neurotic is the “artiste manqué”, the artist who cannot transmute his conflicts into art.
To admit this as a reality not only gives us our liberty as creative persons but also the basis of our freedom as human beings. By the same token, confronting at the outset the fact of the schizoid state of our world may give us a basis for discovering love."
Rollo May :: Love and Will
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thislovintime · 2 years
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Peter Tork and Reine Stewart, late 1960s (photo by Henry Diltz via Getty Images); Jackson Browne and Peter, sometime in the 2000s (photo © Benford E. Standley via Pioneer Troubadours)
“Most of the people who live him (there are seven now) have known Peter for years. Since money has no value to him, and friends do, he lavishes his money on his friends. Peter has spent thousands of dollars just helping, with no thought of getting repaid. (That much has changed — a few years ago Peter couldn’t give much more than a sympathetic ear.) And while most of his friends are somehow involved in the music world, they are friends who went through the same struggles he experienced… Peter apparently has no truck with the countless hangers-on who live parasitically off the newly famous pop people. Peter isn’t as happy as he could be, but he’s relatively content. He’s working at things he likes and feeling creative about what’s going on. He has the freedom to do all the things he wanted to do years ago, such as producing records and making movies and getting into artistic things that are expensive to do. […] With all those people living with Peter now, he has very little privacy, but apparently it isn’t missed. Everyone at the house is working and ‘doing their thing.’ and the house is a simple, unpretentious, very lived-in home. As one person living there puts it[,] ‘It’s a happy, productive household, so full of love you can’t quite believe it.’” - Disc & Music Echo, May 11, 1968
“Peter was an extraordinary man. A philanthropist. The others, who he helped, didn’t have that same generous spirit.” - Reine Stewart, Love Is Understanding (2022)
“[Jackson Browne] nymphed away the summer of ’68 in Laurel Canyon. ‘These beautiful chicks from Peter Tork’s house, they kept coming over with these big bowls of fruit and dope and shit. They’d fuck us in the pool. We’d wake up and see this beautiful 16-year-old flower child who only knew how to say “fave rave,” with a bowl of fruit, get you incredibly high and then take you downstairs and go swimming.’ Other visitors Jackson remembered at musical jams around the house were David Crosby, whom he was meeting for the first time, and Stephen Stills. They were putting together a trio with Graham Nash.” - Rolling Stone, May 23, 1974
“We would catch a ride to Peter Tork’s house on Willow Glen. Peter had been a dishwasher at the Golden Bear in Huntington Beach and now he was a TV star, a Monkee. Sometimes you would walk in and there would be 12 girls in the pool, naked. One time Jimi Hendrix was up there jamming with Buddy Miles in the pool house, and Peter’s girlfriend [Reine Stewart] was playing the drums, naked.” - Jackson Browne, Los Angeles Times, June 1, 2003
“‘I don't mean to paint such a bleak picture of it,’ Tork said. ‘I still felt I was in the vanguard, along with a bunch of other people. I was pretty happy. I had a circle of friends, and it was a lot of fun. God knows, I went through a lot of scenes and found out what I needed to find out, which is, for instance, that orgies are nice, but they're only temporary and they're not fulfilling.’ Tork's infamous orgies were held at the Hollywood house he bought in 1968, previously the property of comedian Wally Cox. At the height of his fame, Tork could have paid for it in cash, but was advised against it. So he took out a huge loan and spent his money redecorating. In the master bedroom Tork's bed was eight feet by eight feet with a foam mattress six inches thick. He had a four-place bathtub put into the bathroom, along with a sauna. He had Mexican tiles laid. He carved his initials into the shower stall. There was red plush carpeting throughout the house, a wet bar in the foyer, six-by-nine-foot picture window in the living room overlooking the San Fernando Valley. The film room was a splendiferous workshop of sandblasted natural wood that housed Tork's resident filmmaker manqué. The screen covered the entire wall, offering a ten-by-twelve-foot platform for the flower of psychedelia's exploding visuals – viewed by exploding heads of all chemical persuasions, days on end. Just down the hall and across a bridge was another wing of the house. Downstairs was a cabana, leading to a fifty-foot pool. There were no houses behind his, so many people preferred to dive into the pool nude – straight out of his bathroom window. ‘I'd rather have nude swimming,’ reflected Tork; ‘it's much easier. There's a certain charge to bodies if they're covered up, and if you remove that, it takes a lot of that extra energy out of things.’
Originally, Tork brought a girl friend to live with him at the house. Then his filmmaker friend moved in. He was followed by a young woman and her son. Later a friend of his girl friend stayed there. When Tork quit the Monkees toward the end of 1968, his new group, Peter Tork and/or Release, moved in. Often, wandering downstairs of an early afternoon. Tork would come upon two or three strange bodies asleep in the walk-in fireplace. But that was all right. At the same time, it wasn't all right. ‘If you're fixed on the notion that an orgy is going to fulfill you, and one doesn't do it, you're going to try a hundred. If orgies don't do it, maybe drugs will. Like the fixated person I was then, I went from one thing to another. I had to try everything: flower power, dope, orgies, fast cars.’ His sternest nemesis was alcohol. ‘In the beginning drinking was a lot of fun,’ said Tork. ‘I have some memories of things that I did drunk that I never would have done sober, that I guess I always sort of wanted to do. But drinking isn't selective. It doesn't let you do exactly what you want to do and keep you from doing the things you don't want to do. Furthermore, at a certain point, and I think with certain personality types, it's addictive. You find you cannot drink moderately any longer. It finally reached a point with me where it was obvious that I was going to die if I kept up with it. I was never hospitalized, but I could see the path. I realized I was out of control.’” - When The Music Mattered (1984)
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marie-swriting · 5 months
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Te Choisir, Toi - Eddie Munson
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Stranger Things Masterlist
Speak Now Masterlist
Résumé : Tu reviens à Hawkins et tombes sur Eddie Munson, le garçon que tu aimais.
Warnings : angst, fin douce-amère, mention de pression de la part des parents à cause de l'école, faux ami.e.s, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
NdA : Désolée pour le retard ! J'espèrais vraiment le poster plus tôt mais la fac est insupportable en ce moment... Enfin bref, voici le one shot de la semaine dernière. J'espère qu'il vous plaira.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Back To December (Taylor's Version) par Taylor Swift
Une cassette de Blondie dans les mains, tu regardes les autres musiques proposées par la boutique. Tu n’as pas un artiste en tête, tu veux juste enrichir ta collection et la petite boutique d’Hawkins t’avait manqué. 
Tu continues de chercher jusqu’à ce que tes yeux se posent sur une cassette d’Iron Maiden. Un sourire nostalgique prend place sur ton visage pendant que tu tends la main pour la saisir quand une autre main se cogne contre la tienne. Tu commences à t’excuser quand tu remarques les bagues de la personne. En relevant les yeux, tu découvres Eddie. Vous ne vous êtes pas vu depuis ton déménagement en janvier dernier. Eddie ouvre grands les yeux en te voyant avant de reprendre une expression neutre. Il est sur ses gardes et tu sais malheureusement pourquoi. 
-Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais partie, questionne Eddie, sous le choc.
-C’est le cas. On est revenus pour quelques semaines afin de rendre visite à la famille.
-Oh, je vois. C’est logique, dit-il, gêné avant de faire un signe vers le rayon en face de vous : Tu peux prendre la cassette si tu veux.
-Non, vas-y. Je voulais juste la regarder. 
-D’accord. 
Eddie prend la cassette, regarde rapidement le prix avant de commencer à partir. 
-Comment ça va ? demandes-tu soudainement, l’arrêtant dans son élan.
-Je vais bien, t’informe Eddie en se retournant vers toi.
-Et Wayne ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. 
-Il va bien aussi.
Tu détailles Eddie du regard et tu remarques qu’il est braqué. Il répond par des phrases courtes et ne te pose pas de questions, sûrement pour finir la conversation plus rapidement. Tu n’es pas étonnée en le réalisant. Tu devais t’y attendre. Cependant, en revenant à Hawkins, tu voulais absolument lui parler et tu as ta chance, tu ne dois pas la laisser passer. 
-Tu joues toujours au Hideout ?
-Oui, chaque mardi. On arrive enfin à attirer un peu d’attention. On va essayer de trouver un deuxième lieu.
-C’est super. Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. 
-Merci. Je dois y aller. Je dois aller payer, informe Eddie en te montrant la cassette et une nouvelle corde de guitare. 
-Eddie, attends ! le retiens-tu une nouvelle fois. Je… Je voulais savoir si je pouvais venir te voir jouer au Hideout.
-On est dans un pays libre. Fais comme tu veux.
-Et j’espérais aussi pouvoir, peut-être, parler avec toi après le concert, commences-tu, en jouant avec tes doigts. Ce n’est pas grave si tu refuses, je le comprendrais. Je veux juste te parler, tu n’aurais même pas besoin de me répondre, juste de m’écouter. Si ça te va. 
-Euh… pourquoi pas. Rejoins-moi derrière le bar quand j’ai fini.
-J’y serai. Merci, Eddie.
Eddie pince ses lèvres et hoche légèrement la tête avant de te laisser. Vous n’avez jamais eu une conversation aussi gênante. Vous marchez sur des œufs, c’est comme si vous étiez redevenus des étrangers et d’une certaine façon, c’est le cas. Tu as un pincement au cœur à cette réalisation. Parler avec Eddie est embarrassant alors qu’avant, c’était simple.
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Vous vous étiez devenus amis vers la fin de l’année scolaire par hasard. En effet, vous ne fréquentiez pas les mêmes groupes. Eddie faisait partie des exclus alors que tu étais un membre à part entière des populaires. Toutefois, grâce à une heure de colle placée au même moment, vous vous étiez rencontrés. Le professeur qui était censé vous surveiller vous avait laissés seuls, vous permettant de discuter. Directement, vous aviez accroché et d’ici le début des vacances, vous étiez en couple. 
Un jour d’été, vous étiez dans son van alors que tu lui expliquais qu’il allait pouvoir jouer au Hideout d’ici quelques semaines. Au début, Eddie ne t’avait pas cru puis en voyant ton air sérieux, il avait pris conscience de la réalité.
-Mais qu’est-ce que t’as pu faire pour qu’un bar accepte qu’on joue ? avait demandé Eddie.
-Je ne vais pas te révéler mes secrets.
-Allez, dis-moi ! Je suis curieux.
-Disons que j’ai appris deux, trois trucs sur les sacrifices. Tu sais, mon petit ami vénère Satan donc c’était facile. Je ne sais pas si tu le connais, avais-tu blagué.
-Manson, c’est ça ? J’ai entendu dire qu'il gérait une culte. Tu es sûre qu’il est bien pour toi ? Il ne m’a pas l’air fréquentable
-C’est plus l’âge, le problème. Il est trop vieux pour moi, j’hésite à le plaquer.
-Hé ! J’ai juste un an de plus, s’était-il offusqué.
-Ça change rien au fait que tu es plus vieux. C’était comment la vie quand vous n’aviez pas encore l’électricité ?
Eddie t’avait lancé un regard inexpressif pour te montrer son agacement, mais il avait fini par éclater de rire. Depuis le siège passager, tu l’avais regardé rigoler, appréciant le son de son rire et la façon dont son visage s’était illuminé. Tu aurais pu l’admirer ainsi toute ta vie. 
Avec Eddie, c’était toujours simple de parler avec lui, tu n’avais jamais à te prendre la tête. Vous ne vous preniez jamais au sérieux et avant de le rencontrer, tu n’avais pas remarqué à quel point tu en avais besoin. Tu n’étais jamais sentie aussi à l’aise avec quelqu’un avant lui. 
En plus, d’être simple, parler avec lui était réconfortant. Tu as toujours eu du mal à t’ouvrir aux autres, mais avec Eddie, tu avais réussi. Il t’avait fallu quelques mois avant d’être vulnérable avec lui. Toutefois, après l’avoir fait une première fois, tu avais réalisé qu’Eddie n’était réellement pas comme les autres et qu’il ne t’aurait jamais jugé.
Un soir de septembre, tu t’étais rendue au parc à caravanes, les yeux rougis. Tu avais frappé à la porte de la caravane d’Eddie avec vivacité. Tu te tenais avec tes bras, cherchant un brin de réconfort. En ouvrant la porte, Eddie avait d’abord été content de te voir avant de remarquer ton visage. 
-Y/N, tout va bien ?
-Désolée, je… j’aurais dû appeler. Je…, avais-tu bégayé avant de prendre peur, je n’aurais pas dû venir. Je vais te laisser, avais-tu dit en te tournant.
-Attends, dis-moi ce qui ne va pas, avait répliqué Eddie en prenant ta main.
-Ce n’est rien.
-Tu as pleuré, ce n’est pas rien. Viens, on sera plus à l’aise à l’intérieur, t’avait invité Eddie avec un doux sourire. 
Tu étais rentrée sans dire une réponse. L’inquiétude s’était faite plus forte dans le corps d’Eddie, il t’avait toujours vu souriante, prête à parler de n’importe quoi pendant des heures. Il n’était pas habitué à te voir ainsi silencieuse et vide de l’intérieur. En te regardant, il s’était dit que tu aurais pu t’effondrer à n’importe quelle seconde. Et peut-être que c’était le cas. Il n’avait pas parlé tout de suite, te laissant le temps de rassembler tes pensées pendant tu étais mutique, les yeux posés sur tes pieds. 
-Qu’est-ce qui s’est passé ? avait-il fini par te demander après quelques minutes. 
-C’est ridicule. Je t’ai dit que ce n’est rien de grave, avais-tu affirmé en balayant l’air de la main. 
-Vu l’état dans lequel tu es, je ne suis pas de ton avis. 
-Je ne vais pas te déranger avec mes problèmes insignifiants.
En t’ayant entendu utiliser le mot “insignifiant”, Eddie était devenu agacé. Il tenait beaucoup à toi, mais il avait vite fini par réaliser que tu avais toujours à penser que tes problèmes étaient moins importants que ceux des autres. Certes, vous n’aviez pas les mêmes problèmes, rien que sur le plan économique - ta famille est aisée contrairement à la sienne, mais ça ne voulait pas dire que tu ne souffrais pas. Eddie admirait ton altruisme, mais il le détestait quand ça t’empêchait de te mettre en priorité. 
-Parle-moi, je suis là pour ça, avait insisté Eddie.
-Je me suis disputée avec mes parents. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois, c’est allé loin, avais-tu avoué en soupirant. Ça a commencé à cause de la note en histoire et puis, mes parents ont continué à me faire des reproches sur tout et n’importe quoi. Ils n’ont pas arrêté de me rabaisser, de me dire que je ne suis qu’une bonne à rien. Ils m’ont dit que ce n’est pas avec ces notes que je pourrai aller en école de médecine et je leur ai dit que je voulais être professeur des écoles et là, c’était le début de la fin. Ils m’ont clairement dit que je n’y arriverais jamais et que je pouvais faire mieux. Puis, ils ont fini par critiquer tout ce qu’ils pouvaient sur moi, avais-tu confessé avant de prendre une profonde inspiration. Tu sais, je suis habituée à toutes ces phrases, je ne devrais plus y réagir, pourtant ça m’a fait toujours aussi mal, Eddie. J’ai l’impression d’être une ratée à cause d’eux et peut-être que je le suis. En tout cas, je ne suis pas assez bien, ça c’est sûr.
À ta dernière phrase, tu avais fondu en larmes. Eddie n’avait pas perdu une seconde avant de te prendre dans tes bras. 
-Tu es assez bien, même plus. Et tu n’es pas une ratée non plus. Tu es intelligente et je sais que tu y arriveras dans la vie. Ne les écoute pas.
Eddie t’avait répété ces phrases afin de te calmer. Tu avais pleuré jusqu’à la dernière larme en te tenant à lui comme à une bouée de sauvetage. 
Quand tu avais enfin réussi à reprendre un souffle normal, tu avais senti un mal de tête pointer le bout de son nez puis, tu t’étais séparée de l'étreinte d’Eddie, le regard toujours fuyant. Tu te sentais honteuse d’avoir pleuré de cette façon. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un voir cette facette de toi. Tu t’étais toujours occupée de tes émotions par toi-même. Pour toi, personne ne devait savoir quand, intérieurement, tu te sentais aussi mal. 
-Je suis désolée. 
-Pourquoi tu t’excuses ? t’avait-il demandé, les sourcils froncés.
-Je suis venue sans prévenir et j’ai déversé tous mes problèmes sur toi. Tu aurais très bien pu être occupé ou autre et je n’ai pensé qu’à moi. 
-Ne t’excuse surtout pas pour ça. Je suis ton petit ami, non ? Je ne suis pas là que pour les moments où tu es heureuse, je suis aussi là pour les jours où tu ne vas pas bien. C’est mon job d’être là pour toi, t’avait affirmé Eddie en te caressant la joue. 
-Certes, mais je voulais être la copine parfaite pour toi, toujours souriante, je ne voulais pas que tu penses que je suis moins bien et…
-Tu n’as pas à être parfaite, t’avait interrompu Eddie. On est humains, on est pas censés être parfait, encore moins quand on a notre âge alors, ne t’en fais pas. Mon opinion sur toi n’a pas changé. 
-Merci, Eddie, avais-tu commencé avec un léger sourire. Ça compte beaucoup ce que tu viens de dire. Je t’aime, avais-tu lâché sans t’en rendre compte avant d’ouvrir grand les yeux. Oh, mon Dieu, désolée, je…
-Je t’aime aussi. 
Après la phrase d’Eddie, vous vous étiez regardés avec amour avant de partager un baiser court et rempli d’amour. Tu avais repris Eddie dans tes bras, ayant besoin de le sentir contre toi à nouveau. 
Après avoir apprécié votre étreinte pendant un moment, vous étiez allés dans sa chambre pour vous reposer, tu étais émotionnellement épuisée. Eddie t’avait donné un médicament pour ton mal de tête puis, tu t’étais endormie en quelques secondes, les bras réconfortants d’Eddie autour de toi.
À partir de ce jour-là, tu avais appris à être un peu plus vulnérable avec Eddie, à t’ouvrir à lui, le laissant t’aider quand tu en avais besoin. Votre relation avait évolué, devenant un peu plus forte. Tu sentais au fond de toi qu’Eddie était quelqu’un de bien pour toi et tu étais heureuse avec lui. 
Malheureusement, tes efforts n’avaient pas été suffisants. 
Le mois de décembre venait de commencer et chaque lycéen d’Hawkins en était content. Les vacances d'hiver étaient bientôt là tout comme le célèbre bal d'hiver. Chaque jour, il y avait des demandes. Généralement, on pouvait voir des scènes mignonnes, parfois, c’était des refus assez durs. 
Eddie et toi aviez parlé du bal sans vraiment vous étaler. Il l’avait mentionné, voulant savoir si c’était un évènement que tu attendais avec impatience. Eddie s’en fichait comme de sa dernière chemise, mais il pensait que ça ne serait peut-être pas ton cas. Tu lui avais dit que tu aimerais y aller sans pour autant compter chaque jour jusqu’au bal. D’autre part, tu avais aussi la tête dans les cartons à cause de ton déménagement en janvier - ton père avait une opportunité de travail - donc aller au bal n’était pas dans tes priorités. 
En plus du bal, vous aviez également pensé à rendre votre relation moins discrète. En effet, presque personne n’était au courant pour vous deux alors que vous étiez ensemble depuis sept mois. Eddie ne voulait pas que tu deviennes le sujet de moqueries et de ton côté, tu appréciais avoir une relation rien qu’à toi. Toute ta vie, tu t’étais conformée à l’attente de tes parents et de tes amis. Toutefois, avec Eddie, c’était différent et tu voulais protéger cette partie de ta vie. 
Et c’est ainsi qu’Eddie s’était retrouvé avec un petit bouquet de roses en main à t’attendre en fin de la journée de cours sur le parking du lycée. Il essayait de se convaincre que les roses n’étaient pas de trop. Généralement, les filles aiment les roses, pas vrai ? Il espérait que tu n’étais pas l’exception à la règle. Et puis, c’était une demande pour le bal, il fallait que ça soit romantique. Certes, ce n’était pas le genre d’Eddie et il savait que tu n’étais pas très fleur bleue, mais il savait aussi qu’une fois de temps en temps, tu appréciais un geste romantique un peu cliché. 
Eddie avait séché toute la journée afin de préparer ce qu’il allait dire. Malgré son côté extraverti et sa capacité à improviser des discours, il voulait que ça soit parfait et n’étant pas du genre grand romantique, il avait peur de dire quelque chose de travers. 
Quand Eddie t’avait vu sortir du lycée avec quelques-uns de tes amis, il avait pris une profonde inspiration avant de se rapprocher de toi. En le voyant, tu avais froncé les sourcils. Après tout, il était censé avoir séché la journée de cours, tu ne t’attendais pas à le voir là. Tu avais aussi remarqué sa nervosité, chose qui n’est pas commun chez Eddie. 
-Est-ce que le Taré tient vraiment un bouquet de fleurs ? s’était étonnée ton amie Juliet.
-Il est en train de se diriger vers nous ? avait questionné ton autre amie Sarah. 
-Mon Dieu, j’espère pas !
En entendant les remarques de tes amis, tu t’étais rappelée que tu n’étais pas seule. Elles ne savaient toujours pas que tu étais avec Eddie et leurs commentaires en étaient la raison. Tu n’avais pas prévu qu’Eddie vienne te voir alors que tu étais avec elle. Certes, vous aviez parlé d’être moins secret, mais tu n'avais pas pensé le faire maintenant. Tu avais senti ton estomac se tordre, craignant ce qui allait se passer. 
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? avait demandé Eddie avec un sourire nerveux.
-Elle ira nulle part avec toi. Parle-lui ici, avait ordonné Juliet avant que tu puisses répondre. 
-Très bien, avait-il accepté en se sentant plus gêné. Je sais qu’on a pas vraiment parlé d’aller au bal ensemble, surtout que ce n’est pas du tout le genre de soirée que j’apprécie, mais je sais que ça te plairait alors, et si tu le veux bien, je serais ravi d’être ton cavalier. Oh, je t’ai aussi pris des fleurs, avait dit Eddie nerveusement, en te tendant le bouquet, mais tu n’avais pas bougé. C’est trop, c’est ça ? Je savais que c’était cliché et…
-Le Taré vous embête ? avait questionné Jason Carver en venant vers vous avec d’autres membres de l’équipe de basket.
-Il a invité Y/N au bal, avait informé Sarah, faisant rire tes amis.
-Sérieusement ? T’es bête à ce point-là ? 
-C’est pas tes affaires, Carver, avait rétorqué Eddie en serrant les dents. 
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle voudrait sortir avec un gars comme toi ?
-Parce qu’être avec un gars comme toi serait juste une déception. Et puis, je sais qu’elle veut sortir avec un gars de mon genre.
-Qu’est-ce qui te rend si sûr ?
-Je ne vais pas continuer à te parler. Alors, Y/N, qu’est-ce que t’en dis ?
-Tu n’as pas à répondre, l’avait interrompu Jason.
-On va au bal ensemble ? avait quand même continué Eddie.
En entendant la question d’Eddie, tous tes amis s’étaient mis à rigoler un peu plus fort. Eddie prenait sur lui pour ne pas réagir, restant concentré sur toi. Il n’avait beau ne pas comprendre pourquoi tu restais avec eux, il ne voulait pas créer une bagarre par respect pour toi. De plus, ce moment était censé être romantique, ça ne pouvait pas mal se finir.
De ton côté, ton cerveau avait cessé de fonctionner. Tu ne savais plus quoi faire et les rires et remarques de tes amis n’aidaient en rien. Tu voyais bien qu’Eddie attendait ta réponse positive, mais la pression extérieure t’empêchait de lui sauter dans les bras en acceptant sa demande et en prenant son bouquet. Tu avais ouvert et fermé la bouche à plusieurs reprises, ignorant quoi dire. Tu avais entendu une de tes amis les plus proches faire une remarque sur votre “potentiel” couple et comment il était ridicule en plus d’être voué à l’échec et avant que tu puisses réagir, tu avais rétorqué : 
-Eddie, tu as l’air d’être quelqu’un de gentil, mais on ne se connait pas donc non. Ne le prends pas mal, je ne voulais pas aller au bal de toute façon. Mais, je suis touchée que tu aies pensé à moi.
-Tu as raison, on se connait vraiment pas, avait-il répondu en cachant la douleur dans ses yeux. J’ai été de con de penser que tu serais différente des autres.
Et sur ces mots, Eddie avait violemment jeté le bouquet de roses à tes pieds puis il s’était éloigné. Tu l’avais regardé partir avec les larmes aux yeux et en t’insultant alors que tes amis s’amusaient de son humiliation. 
Tu étais restée figée pendant quelques minutes, n’arrivant pas à croire que tu avais pu lui faire ça. Après tout ce qu’Eddie avait fait pour toi, tu l’avais rabaissé. Après tout l’amour qu’Eddie t’avait apporté, tu l’avais laissé tomber pour des amis qui n’avaient jamais fait attention à toi.
Ce soir-là, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. La douleur dans ta poitrine était insupportable, mais tu te disais que tu la méritais. Eddie devait sûrement être dans un pire état. Tu avais brisé sa confiance. Il t’en voudrait toute sa vie, c’était une certitude. 
Tu n’avais pas osé l’appeler, trop honteuse pour lui faire face. De plus, avec ton déménagement qui approchait, tu essayais de te rassurer en disant que, dans tous les cas, votre relation allait se finir. Cette pensée ne pouvait te réconforter que pendant une seconde avant que la culpabilité revienne. Tu avais fini par quitter Hawkins sans jamais pouvoir t’excuser alors que tu souhaitais plus que tout arranger la situation. 
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Mais maintenant, c’était ta chance. Tu peux enfin réparer tes erreurs. Tu dois le faire, même s’il y a risque qu’Eddie s’énerve contre toi. Tu es prête à recevoir ses foudres tant que tu t’excuses. Il mérite tes excuses. 
Le mardi soir, tu arrives au Hideout alors que le concert de Corroded Coffin a commencé depuis quelques minutes. Tu te fais discrète, restant dans un coin du bar. En jetant un coup d'œil aux alentours, tu remarques que peu de personnes les écoutent, ce qui t’agace. Tu n’aimes pas voir que le groupe d’Eddie n’est pas apprécié à leur juste valeur. 
En écoutant Corroded Coffin, tu réalises qu’ils se sont énormément améliorés. De plus, à présent, ils jouent plus de chansons originales que de reprises. Pendant ton écoute, tes yeux sont posés sur Eddie. Tu le vois heureux de jouer même si c’est un public composé de quelques ivrognes et de toi. Il s’amuse avec ses amis, son sourire est sincère. Son sourire te manque. Il avait toujours un effet thérapeutique sur toi. Tu aimerais pouvoir encore être la cause de son sourire. 
Tu écoutes chacune des chansons avec attention. La dernière te marque particulièrement. Tu n’as pas besoin d’écouter jusqu’au refrain pour savoir que le sujet est votre rupture. En écoutant sa douleur en musique, ton cœur se brise à nouveau. Tu vois dans les yeux d’Eddie qu’il ressent les émotions en même temps qu’il chante, comme si tu avais arraché son cœur la veille. À ce moment-là, tu souhaiterais que tout soit différent. Tu aurais aimé être l’inspiration d’une chanson qui le rende heureux sur scène, pas une où il est sur le point de s'effondrer à chaque mot.
Quand Corroded Coffin ont fini de jouer, tu les applaudis, suivi de quelques personnes qui le font par politesse. Eddie part à l’arrière du bar et tu finis par le suivre quelques minutes plus tard.
Dehors, Eddie allume une cigarette alors que tu te rapproches de lui, embarrassée et les bras croisés sur ta poitrine.
-Vous avez super bien joué, le complimentes-tu, attirant son attention.
-Merci. Bon, tu voulais me parler, non ? demande-t-il en apportant sa cigarette à ses lèvres. Je t’écoute.
-Oh, oui… Je… Je voulais te présenter mes excuses, bégayes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Tu es quelqu’un de bien, Eddie et tu ne méritais pas que je te traite de cette façon. Je suis désolée de t’avoir brisé le cœur et je suis surtout désolée pour cette fameuse nuit. Je n’aurais pas dû t’humilier de cette façon en disant que je ne te connaissais pas, c’était méchant de ma part. J’aimerais pouvoir dire que j’ai agi de cette façon à cause de la pression de mes anciens amis, mais ils ne m’ont pas forcé à te dire non. J’avais le choix entre assumer mes sentiments pour toi devant tout le monde ou t’abandonner et j’ai choisi la mauvaise option. J’aurais dû te choisir, toi. Je te jure que si je le pouvais, je remonterai le temps jusqu’en décembre et je changerais tout. Je m’assurerais de ne pas prendre mes jambes à mon cou et t’aimer comme toi tu m’as aimé. Je retournerais dans le passé pour le changer, mais je ne peux pas, je le sais. Je vivrai toujours avec le regret de t’avoir perdu à cause de ma stupidité. Tu étais le meilleur petit ami que j’aie jamais eu et que j’aurai, continues-tu, ta voix pleine d’émotion. Tu étais parfait et j’aurais aimé le réaliser quand on était encore ensemble. Alors, je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Et si, par je ne sais quel miracle, tu acceptais de me reparler, de me donner une nouvelle chance, je te jure que je saurais t’aimer comme il faut. Pas forcément de manière romantique, mais je m’assurerai de ne pas tout ruiner une nouvelle fois. Je sais que ce je dis n’enlève rien à la douleur que je t’ai causée et tu n’as pas à répondre à tout ce que je viens de te dire, mais tu méritais de l’entendre, finis-tu avant d’éclaircir ta gorge. Je vais te laisser tranquille maintenant, ajoutes-tu avant de tourner les talons. 
-Y/N, attends ! te retient Eddie et tu te retournes vers lui. Merci pour ce que tu viens de dire. J’apprécie. Je ne sais pas si un jour j’arriverai à oublier ce que tu m’as fait, mais j’apprécie tes excuses.
-Tu m’as tellement donné, c’est le moins que je pouvais faire. J’espère que la prochaine personne que tu aimeras saura t’aimer comme j’aurais dû. 
Tu lui fais un dernier sourire avant de partir. Tu te sens plus légère maintenant que tes excuses sont faites, mais tu sais que ta culpabilité ne te lâchera jamais. Peut-être que dans un autre univers, tu n’as pas fait l’erreur de le repousser ? En tout cas, cette idée te réconforte.
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andaloulover · 9 months
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1- Présentation et introduction
J'ai fini par me décider à démarrer un blog! L'idée me trottait dans la tête depuis un moment, mais là, tout à coup, à l'heure de la sieste, mon cerveau ne se mettait pas en pause, les premières idées concrètes et petites phrases ont commencé à défiler dans mon crane encombré ; il fallait que ça sorte ! Je dois dire que ça fermentait depuis quelques mois, et la création, c'est comme le bon vin, il faut lui laisser le temps, sauf que ce temps n'est pas défini, il est même très flou , indéterminé. Mais quand le vin est prêt, il faut le tirer, et donc c'est maintenant. J'ai donc quitté une sieste tentante et réparatrice, mais improductive, pour commencer à faire le tri dans mes idées, mes documents, et voilà, ça y est j'écris. Alors je vous vois venir, vous allez vous dire « mais quel enthousiasme débordant et enfantin, un blogueur de plus, bon je lirais tout à l'heure si je trouve le temps ». Seulement, c'est mon 1er blog, mes premières lignes, et il m'a fallu 54 ans pour démarrer ça et m'y mettre sérieusement. A l'adolescence, j'y avait bien pensé, en me disant que plus tard cela me rapporterait un peu d'argent en l'éditant, qui sait.... mais à cette époque, je n'avais pas forcément grand chose à raconter, une vie ordinaire, des occupations de mon jeune âge, bien anodines, et puis on m'avait dit qu'écrire un journal, c'était surtout un truc de fille. Comme quoi, les idées préconçues, formatées, peut-être qu'a l'époque, cette personne a brisé chez moi une grande carrière d'écrivain, et que si j'avais rencontré quelqu'un me disant « vas-y, écrit, c'est super », ma vie serait différente aujourd'hui, tant la vie est faite de rencontres et de choix bons ou mauvais, d'opportunités et d'actes manqués. Mais je n'entamerais pas un débat philosophique là-dessus, pas plus qu'une introspection sur ce que je n'ai pas fait, pas été, cela serait d'un ennui mortel et me ferai déjà perdre 85% des lecteurs (sur 2 ou 3 ça fait combien ? La moitié d'un, même pas ?) , Bref, j'ai un peu dévié, ça m'arrivera encore , mais j'essaierai d'indiquer clairement mes digressions par la suite. C'est quand même émouvant, et mon exaltation pour démarrer cette activité et coucher ces premiers mots vaudra bien un peu d'attention de votre part, du moins jusqu'à ce que vous soyez sûrs d'aimer le sujet et le style, ou pas. Pour être franc, sur le style, je pense écrire presque comme je parle, disons un peu mieux, mais sans filtre, enfin disons pas trop (Donc parfois familier, cru, comme le disait un certain chanteur, quand on est con..., jeune ou vieux. Et parfois j'ai besoin de le dire, vous êtes avertis). Ça sera donc d'abord la franchise et la simplicité, souvent comme je le pense. Mais vous me direz, quel sera le sujet ? Allez il est temps de balancer l'info, car en tant que dessinateur/graphiste/artiste amateur, ce blog sera plutôt centré sur mon rapport à l'image, en particulier depuis que j'ai plongé a corps perdu dans la création d'images faites par IA (ça y est, j'ai perdu la moitié des lecteurs au moins). Mais attention ! je ne suis pas dans la catégorie « presse-bouton », copie d'un prompt au hasard sur le net, on voit ce que ça donne, on passe à la suite ! Je montrerais donc des images dans ce blog, bien choisies, je vous raconterais leurs histoires, je ferais des digressions diverses autour.......
(A suivre)
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queenfredegund · 1 year
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À l'occasion de l'approche imminente du lancement du NaNoWriMo édition 2022, je relance le #tagtonroman pour parler un peu projet d'écriture. Voici celui qui m'occupe en ce moment, et qui sera l'objectif du mois de novembre également (j'ai pris un peu d'avance, mais que voulez-vous, quand l'inspiration est là, autant en profiter !) :
Titre du projet :
Tout le bonheur du monde
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Résumé de l'intrigue :
Le mariage et la naissance d'un enfant sont par définition les plus beaux jours de la vie d'une personne. Du moins, c'est ce que tout le monde dit. 
Sauf peut-être quand il s'agit de se lancer dans le parcours du combattant que représente un mariage gay, au rythme des petites vexations d'usage et des grosses prises de bec attendues. 
Sauf peut-être aussi quand l'arrivée du futur enfant se vit plus mal que prévu et oblige chacun à revoir son attitude et ses objectifs d'avenir. Heureusement qu’au milieu de ce capharnaüm d'émotions et de déceptions, il reste encore les gens que l’on aime pour se soutenir mutuellement...
Présentation des protagonistes :
Fang Jin Yi, 30 ans | Président de Fang Corporation, l’entreprise familiale, associé à sa sœur Zhu Yan, en couple avec Jun Fei. Romantique, un peu naïf sur les bords, mais aussi plutôt borné lorsqu’il s’agit de faire face aux réflexions et au jugement des autres, il ne souhaite que permettre aux gens qu’il aime d’être heureux, à commencer par son compagnon et sa sœur.
Fang Zhu Yan, 32 ans | Directrice de Fang Corporation, métreuse de profession, en couple avec Benedict, un avocat d’affaires britannique, et surtout enceinte de huit mois de leur premier enfant. Féministe et ambitieuse, elle tente de juguler son addiction au travail avec la pression sociale que provoque l’arrivée imminente de son nouveau-né.
Sheng Jun Fei, 30 ans | Photographe de presse, aspirant artiste plasticien, en couple avec Jin Yi depuis deux ans. Les pieds sur terre et doté d’un caractère bien trempé, son pragmatisme tempère souvent les emballements de Jin Yi et Zhu Yan. Issu d’un milieu modeste, il n’est pas toujours à l’aise avec le train de vie de sa future (et très fortunée) belle-famille.
Voilà, voilà, n’hésitez pas à proposer à votre tour des présentations de vos propres projets @ladyniniane @antonomase @fierce-little-miana @korydweninterim​ si vous souhaitez en parler (ou à me rediriger vers les posts déjà consacrés à cet effet si je les ai manqués 😅) ! Et surtout, bonne chance à vous toutes ! 🙌
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juillet 2018     OZONE 6        LA PERIODE LUNATIQUE
bmpr : le keyboardiste, le chanteur
S. : le guitariste, le chanteur
dz : le percussionniste, le fondateur du groupe, le team player
valentin c. : le co-producteur
paul mauriat : le producteur
le principal réalisateur : frederic niobey
le cavalier de l’apocalypse : dominique blanc-franquard.    
dans la seconde moitié des années 80 (et encore un peu après le changement de millénaire),voici l’existence lunatique d’ozone6. Les membres du trio se retrouvent, seulement le temps de quelques courts week-ends (à tort, se considérant déjà comme un vieux groupe, alors qu’ils passaient juste de la trentaine à la quarantaine), pour plusieurs coups de bluff musicaux.
leur nonchalance obligée, le pathétisme du côté de leur label de production + l’indifférence puissante -laquelle se sera montrée continuelle- du show bizz « décideur » parisien : les condamnent quoiqu’ils proposent à : l’ombre.  
leur erreur, alors que leur producteur possède son propre studio : ne pas avoir enregistré des titres dont ils étaient sûrs de la force comme « traque la star », « testament vidéo » ou « pub  TV », leurs standards… (cela incompréhensible, de même, ils auraient pu se retourner sur les instrus de la 3ème époque…, au moins, de façon à les immortaliser sous une forme présentable… ; il aurait fallu accompagner chaque création de songs par celle d’un de leurs si originaux instrumentaux)
rentrée 1984.
l’intérêt porté régulièrement sur « tristan vox » leur donne l’idée de présenter le titre à un contact parisien de bmpr, au manager du chef d’orchestre paul mauriat,  une star, au japon notamment, et star en tant qu’une des stars-chefs d’orchestre spécialisés en reprises de tubes français et internationaux, ce type (méprisé comme personne en france) a sa résidence principale et ses bureaux à neuilly
voir : ozone et paul mauriat / ozone3
quelques années passèrent donc, et bmpr juge : le temps est venu de faire écouter « tristan vox » à  valentin. Cette fois, le titre auditionné est pris au sérieux à Neuilly, et monopolisé par V. qui selon toute vraisemblance a des envies de production !
en fait c’est avec son patron paul mauriat qu’il met en place un label (d’ailleurs P M s’est de temps en temps associé à la carrière d’autres artistes). Il y aura là un problème : ozone pense être sous contrat avec le seul Valentin, même si S. répète que forcement le label est sans doute largement financé par mauriat.  Et ce n’est qu’en 2013, qu’à bmpr, l’épouse de feu valentin révèlera : le label appartenait aussi au chef
d’orchestre. Le problème, oui, aura été : la situation fut faussée par cette omission…, et bmpr le comprit trop tard,  il avait été assez  dupé par ce manque d’information, ses démarches auprès du label auraient été sans nul doute un peu différentes s’il avait donc su : quand il rencontrait mauriat, il rencontrait son patron….
(mauriat offrait en fait ce label à valentin, pour que son secrétaire particulier puisse s’épanouir, ayant conscience de sa « difficulté » de devoir ne s’occuper que de mauriat et sa musique si spéciale)
preuve qu’il s’agit d’un intérêt conséquent, un contrat est signé en septembre 84 ; val. a écouté de nombreuses maquettes, a constaté le potentiel du groupe / V.  a forcément aussi été influencé par la story que déjà, d’entrée de jeu, bmpr  n’a pas manqué de servir, en bon politicien : faisant la liste des différentes personnes qui se sont montrées intéressées par « tristan » etc., etc.   [a noter : le label de V. a déjà ou aura nom tristar music, on n’était pas loin de tristan VOX…].
en fait, bmpr, sans nul doute, par lassitude n’a pas souhaité continuer à prospecter du côté des « grandes marques », du show bizz, alors même pourtant qu’il avait un titre qui semblait bien accrocher, il était… fatigué de sonner aux portes, de faire antichambre, car ne l’oublions pas, nous avons là une espèce de dandy, & combien ! son dandysme, son côté planant, sa sortie voulue, inhérente à lui, du monde réel, en aura pris un coup en ses multiples passages à paris-show-bizz, quelle perte d’âme…, & en effet, avec le label tristar music, le dandysme pouvait reprendre ses droits, aller du côté de neuilly, voilà qui s’avérait tout à fait raccord avec sa persona…
en octobre 84 les titres « tristan vOX» , « aminagonie » font l’objet d’un enregistrement au studio des dames ; c’est là : ozone parvenant en haut de son mont abu, même si un rien tardivement, & en effet, ils pourront connaitre l’ouverture de certains autres temples sacrés, grands studios ainsi entr’ouverts fugitivement !
les 2 titres élaborés par des musiciens pros qui gravitent autour de mauriat, aussi invités sur des productions régulières de valentin ; valentin donne certaines recommandations / c’est frederic niobey, dans le team mauriat (après concours, un ex chef d’orchestre de claude borelli qui a eu un tube instru énorme) depuis 1978, qui se voit choisi pour réaliser, réarranger « tristan vox », déjà arrangé par le compositeur groupe ; une ligne de batterie sera programmée sur le célèbre expandeur linn, au gros son réputé, et, ce qu’ils ne sauront également que 30 ans + tard :  roland romanelli, sans doute déjà ayant collaboré avec mauriat, sera choisi par niobey (et dans des circonstance d’ailleurs complexes, qui ne peuvent être racontées) pour poser les diverses pistes de clavier écrites, cela enregistré au studio des dames par dominic poncet  / tout s’expliquait : ce musicien confirmé ! donna (avec le réarrangeur) un son si intéressant aux 2 titres alors enregistrés, un  type, plutôt culte…, puisque il fut un des membre d’un célèbre groupe de synthépop, « space », plébiscité en russie & sans doute ailleurs /  et voici à travers lui la grande prêtresse barbara approchée… par le groupe ;  « tristan » joué par romanelli qui avait si souvent accompagné barbara chantant  « l’aigle noir »…, (chanson très prisée par bmpr, même s’il la jugeait mal faite, celle-ci aurait gagné selon lui à être + courte, ultra courte comme un moment
onirique ultra fugitif  au lieu  qu’il y avait cette espèce de répétition…), niobey précise que romanelli a trouvé fabuleux « tristan », ce que niobey lui faisait jouer
S. et bmpr  invités seulement  à poser « les voix ». Une façon de faire voulue par V. ; acceptée, le trio y voit l’occasion d’entendre… comment 2 de ses créations vont être ainsi « bien » interprétées par des éléments étrangers pros, le trio en a tellement marre de son petit son ; cette façon de procéder leur permet de redécouvrir ces chansons si souvent répétées déjà, et cela ne peut être que positif pour leur interprétation à venir devant les micros.
la cassette play-back donnée à eux bientôt, -pour qu’ils répètent les parties à chanter bien sûr- les séduit ; « tristan » ? magistral avec une couleur due aux synthés derniers cris (un double DX7 roland), couleur tout à fait enthousiasmante, avec des réminiscences de xylophones assez inédites ; « aminagonie » a le gros son, a été rockisée tout en restant bien sûr dans le registre new wave, son « allant » général  incontestable, s’approchant du genre dance (ils ne s’aperçoivent même pas que leur intro à eux : bien + forte, s’agissant du feeling, mais n’allons pas trop vite..).
le soir du couchage des voix et du mix arrive vite, c’est de bonne augure ; ils doivent retrouver l’ingénieur du son dominique poncet au restaurant classe non loin du studio (la cantine de bien des clients du studio) pour déjeuner sur la cassette de V., lequel, homme occupé, les y rejoindra à l’heure où le studio se verra ouvert à eux (poncet leur dit-il alors qu’il a notamment assisté à l’élaboration des 1ers titres d’aphrodite's childs ? Ou qu’il a participé aussi à l’enregistrement de « love is blue », le tube mondial de mauriat ? sans nul doute).
cependant un peu après,  cela se passe de façon peu satisfaisante, en ce sens : V. leur demande surtout de mieux prononcer, et cela finit par affecter le feeling lorsqu’une partie vocale est ainsi rabâchée avec « la pression », c’est le cas pour les couplets de « tristan », bmpr assez déstabilisé, et il se reconnaitra mal dans ce qui reste sur la bande : certes son texte, mieux prononcé ainsi en effet, mais lui semblant à présent « étranger », maniéré.
en fait une 1ère erreur magistrale commise. / b. regrettera bien + tard, de ne pas avoir imposé un passage climax parlé dès le début du titre comme cela s’avérait le cas auparavant, sur le mode talk over,  il comptait « parler » sur le 1er couplet, or  V. l’a convaincu, hélas, de chanter ; cette sorte de préambule, auparavant, créait une évidente dramaturgie, laquelle profitait ensuite comme subliminalement à tout le morceau ; mieux encore : il aurait fallu s’en tenir à ce qu’ils avaient élaboré avec un des « frères pascal » : une boite à rythme  déclenchée, puis la voix arrivait sur une nappe d’orgue un peu sinistre (cela, comme emprunté à quelque rite oublié, mais redevenant impératif), cela faisait sortir un peu du cadre couplet refrain du moins dans la 1ère partie de la chanson, mais voilà V. n’a pas retenu ce qui était pourtant souverain, V a opté pour une bête entrée directe dans le couplet, quel déficit de feeling ! (on parle ici de la version clip, et non de la version revampée) ! Aussi, en +, un accompagnement  de synthé qui en fait   HARMONISAIT, rendait  beau le couplet, et en quelque sort plaçait « t v » dans son époque sytnthé-pop, a été oublié (V. n’avait donc pas demandé à niobey de faire très attention à cet arrangement !, certes conservé mais qui joué par le groupe, avait un son synthé très identifié, et bmpr sur le moment n’a pas compris combien sans cette couleur particulière il ferait défaut).
bien + tard le compositeur comprendra : son couplet chanté fonctionnait mal, alors qu’en fait celui-ci devait, pouvait, déjà casser la baraque avec cette bribe de synthé (ce qui se passait  donc pour l’auditeur à l’écoute de la toute 1ère et modeste
maquette !, cette force avait été constatée lors des écoutes dans les maisons de disque et notamment par lepage qui décida aussitôt de signer donc le groupe)
ozone6 a réussi cependant à imposer des samples de « bruits radio » en guise de pré-intro, et cela, par contre, a tout de suite sonné magique, dans le studio, lorsque V. lui-même a « tombé », du 1er coup, sur ce qu’il fallait : à peine avait-il manipulé le tuner (de salon donc) apporté par lui : cela a été radicalement ad hoc, un ready-made superlatif naissait !, comme si le titre allait courir au succès avec de telles fées hertziennes qui se convoquaient là (une voix de speaker a été ajoutée aussi dans un second temps, dans la dernière partie au mixage),
(à noter : bmpr lorsqu’il revampera le titre à partir de 2016, redistribuera différemment ces samples, les rendant encore tellement + cruciaux, cette fois, loin de l’appréciation spontanée vue plus haut, raccord avec la joie de se retrouver dans un grand studio, cette fois : ces samples existeront vraiment, fortement, nourriront « tristan vox », comme il le fallait, comme il le méritait ! et bmpr rajoutera d’autres samples dans le passage musical, ceux-là, antiques, en les intercalant avec des extraits musicaux de provenance diverses mais tous composés par lui aussi, le passage musical lui aussi donne enfin ses caractéristiques de tube potentiel au tube
[le commentaire de bmpr : « enfant, ado, je n’avais jamais osé espéré faire un « tube pop », de belle envergure (je ne parle pas là d’un truc genre « je ne t’aime plus » de je ne sais plus qui, manu chao, là c’est la honte, mais je pense à ce titre car il utilise aussi la boite à rythme)  et pourtant donc je l’ai eu ! avec « tristan » !, enregistré dans un des plus grands studios de paris, le studio fréquenté par les aphrodite's childs, mes dieux quand j’avais 10 ans, et… pourtant il n’aura pas été homologué…, curieuse situation donc, pouvoir, avoir contre toute attente la capacité de, confectionner le tube = inespéré, & le tube n’a pas existé… » = malédiction]
les 3 ozone, alors dans un cas de figure particulier ; ils ont été snobés, -comme ils le souhaitaient d’ailleurs !-, par le son général des 2 titres,  or cet enchantement leur a été assez fatal ; il aurait fallu assez vite penser : une « expansion » de production s’imposait notamment, crucialement, de « tristan vox », une phase2 devait, au moins suivre une phase1.
« aminagonie ».
la trouvaille des pros de l’équipe mauriat, aura été d’avoir fait un effet de guitare hard, en fait surtout appréciable lorsque l’on écoute le titre très fort, effet cependant moins satisfaisant forcément lors d’une écoute normale ; effet surtout trop spectaculaire pour ne pas cacher le manque de réflexion global qui aurait été nécessaire sur cette song, (absence de gimmick notamment, par exemple), on a été trop sur une ligne claire, et là encore elle a été trop facilement acceptée, homologuée par le groupe, alors que le titre demandait lui aussi à être customisé, mais c’était là une autre démarche, risquée aussi, le réarrangeur niobey livrait aussi une très belle réalisation, qui donc dans un 1er temps apparue à tous : idéale / oui mais, ozone était un groupe, on ne met jamais impunément cela sous le boisseau
bmpr a monté une version composite d’ « aminagonie », elle peut être appréciée même si les paroles en anglais ont un côté assez too much (en tout cas acceptables seulement dans le cadre d’une maquette).
« tristan »
FATAL  s’agissant de « tristan V » : par V. (et puis par ozone, les trois non assez attentifs) car ont été oubliés : 2 autres points forts de la maquette dite des « frères pascal », en plus de l’intro enfin bien définie avec le casio (que bmpr avait bien pris soin d’emmener à Paris pour cette maquette), la formidable ligne de basse était jouée au synthé sur les refrains, et un arrangement guitare joué par S. finalisait la beauté harmonique de « tristan », en ayant le mérite de le transcender, de créer son au-delà, cela figurant une mélodie tubesque, portée par une ligne de synthé royale ! (c’est en interprétant les 2 songs en concert ensuite, que ozone put dévoiler mieux leur potentiel, lorsque celles-ci jouées à 2 claviers, lorsqu’un peu d’expérience les amenait haut s’agissant du feeling).  
heureusement, « tristan vox » et « aminagonie » : tellement forts qu’ils survivent au peu qu’a prémédité V. s’agissant de la production  
oui, il aurait fallu s’en apercevoir + vite ! ; au niveau des arrangements, peu avait été fourni du côté de la prod, et les pros n’ont même pas constaté le manque d’un pont sur tristan….
ozone… n’est pas à incriminer, le trio restait anesthésié par sa quête de producteur, laquelle avait été si lancinante, et fut idéalisé de ce fait : le savoir-faire de V., qui n’en n’avait  aucun en la matière et n’avait pourtant pas compris, il fallait sous-traiter, confier la réflexion sur « tristan » à un arrangeur surdoué, inspiré, puisqu’il méprisait en la matière les idées d’ozone
« tristan vox » : certes la rythmique avait une belle classe, avait une fluidité belle, et le climat général tenait la route ; mais il manquait, oui, un pont musical psyché, quelque chose de complexe (que bmpr élaborera bien sûr lorsqu’il s’agira de revamper sa composition), or ces pros, eux, avaient le recul nécessaire pour l’enregistrement 84! ; très heureusement le riff de guitare (dû à gérard niobey) serait considéré sans contestation comme tout à fait exceptionnel (et même « mythique » selon le compositeur) mais le titre pêchait par son manque général de sophistication  
formelle.
la faute à bmpr : dès le départ !, à l’élaboration du morceau,  il s’était laissé un peu hypnotiser lui-même par la force évidente de sa création, avait fourni le minimum syndical !!! (d’une façon + générale, en passant à la chanson, un comble : bmpr avait perdu le gout d’élaborer ce genre de passage, alors qu’il s’était montré si fort dans son passé récent pour le pur instrumental, heureusement, sur ce plan, « edition spéciale », sorti aussi sur disque, avait eu son pont ad hoc et détonnant, ).
ce passage ultra sophistiqué manque dans « tristan », il aurait pu être réalisé sous forme de chœurs (d’ailleurs bmpr prémédite un renforcement de chœurs aussi sur son dernière intervention chant), un bref passage mais  faisant dans le sublime ;  
(il aurait fallu se réunir, étudier « rain and tears » ou d’autres tubes des aphrodite's childs, pour comprendre : même avec la voix principale sublime et des volutes de clavecin, ces titres n’auraient pas pu « fonctionner » ; font le sublime : les chœurs divins + tant d’autres trouvailles de production, dues à une réflexion préliminaire intense des musiciens et de l’équipe qui les entourait à un moment ou à un autre).
ainsi fut minimisée cette grande chanson
au sortir du studio des dames, le mix fini, tout le monde rivalisait d’enthousiasme ! valentin annonça (et on le voyait comme déjà grand-ouvrant les portails des maisons de disques), qu’il n’allait pas être bien difficile d’en trouver une pour distribuer un tel single, et personne ne le prit pour un vantard, c’était l’évidence !
ozone ne sut rien en fait de ses efforts dans le cadre de cette recherche, mais personne à phonogram ou ailleurs ne fut donc accroché ! Il aurait fallu sortir quelques milliers de 45  tours et commencer doucement à faire des télés ! Telle était la seule solution, imposer « tristan » et « aminagonie ». ozone ne le comprend pas alors : il leur faudrait faire des télés !
V. sut, quelques mois + tard, seulement sauver la face en suscitant une sortie au canada. Même erreur encore à ce stade : avec un disque en distribution, le groupe aurait dû en toute logique aller défendre sur les plateaux de télé de Montréal le 45 tours et le maxi sortis, d’autant + que de leur propre initiative ils avaient, à FR3 Nancy, fait un clip au style kitsch affirmé
(et en fait « remarquable » à cause de cela / à noter : des images de courses hippiques en fond, lesquelles se justifient par ce qui est dit dans la chanson, cela fut possible car s. était allé la veille à FR3 pour essayer d’obtenir un fond adéquat et amena un story-board…, lequel sous forme de 3 feuilles volantes, vola dans les airs une fois récupérées par son interlocuteur, sans doute le réalisateur, mais donc l’idée des images fut travaillée / le trio a été habillé par un magasin branché de leur ville / bmpr a eu l’idée de montrer les cameramen, ce qu’ils mirent un moment à
« imprimer », l’animateur de l’émission faisant vite remarquer que cela était plutôt sympa venant de la part d’ozone, et bmpr avait prémédité aussi les « barres » sur les yeux, et avait invité valérie, une des plus jolies filles de la ville, de faire une mini apparition, ce qu’elle a eu la gentillesse d’accepter aussitôt), une carte de visite super que ce clip !
leur look alors bien pensé ; et il s’agissait de 2 chansons pouvant être un peu « dramatiquement » performées. Personne n’a suggéré cette option : partir à montréal.., ce qui parait incroyable !, et le groupe travaillait déjà sur d’autres titres, en pleine inconscience de ce qui aurait dû se passer à ce moment-là, profiter de l’entrée dans des charts….  « tristan » c’était déjà -pour le trio- de l’histoire ancienne, d’autant + que « tristan vox » était mis en face b. ! Ici, il faut véritablement voir leur adhésion  au  suicide club confirmée…
[ironie du sort rétrospective : en fait la chanson de d. mcwilliams dont bmpr s’était inspiré pour « t v » avait été elle-même dès le départ lors de sa sortie   reléguée sur une face b !!!!! (peut-être pour les pressages suivants il en serait  autre) ; en tout cas la preuve que le label de DMW ne se rendait pas compte du potentiel  de  cette chanson ! D’ailleurs  en Angleterre, cela ne fut pas un tube (cela le sera à la longue), et cette chanson sur un SDF….., et d’ailleurs le refrain au « mégaphone », cela avait déjà été entendu (au fait qui est vraiment le compositeur  de la « montée » de violons ? l’arrangeur ?  sans doute, mike leander). Surtout, la BBC ne fut pas pressée de pousser « D of P.S. » car le label appartenait à un pionnier des radios pirates d’alors (mais lorsqu’il y eut tube en France on ne sait si la BBC se « reprit ») ! A paris, gérard klein (ou quelqu’un de son équipe) aurait été celui qui avait eu la curiosité de retourner le petit 45 tours, cela se passait à radio luxembourg et donc quelqu’un fut enfin conscient de la magie de cette  ballade rapide].  
au canada, « aminagonie » choisie pour figurer en face A. « aminagonie » car une plage plutôt « dance », et  il s’agissait de vendre aussi un maxi, il était donc de bonne politique donc de choisir une chanson pouvant être lancée par les boites. Du « un peu risqué » cependant : le texte, un mix de français-angliche et l’on sait, dans ce grand pays, on est soit pour une langue ou pour une autre mais non pour les 2 en même temps (mais était-ce vu par les canadiens comme justement intéressant car un peu provocatif ?, aux canadiens de nous le dire)
« aminagonie » fit + qu’une apparition dans les charts,  repérée par plusieurs grands animateurs radio canadiens  (dont le + important ! dit-on au groupe) mais, sans promo spéciale, incarnée, sans venue de ozone en ces terres, cette installation si bienvenue fut sans lendemain. Une catastrophe de +, cr bmpr va bientôt prendre sa décision, quitter pont-à-mousson pour paris…, et cela sera forcément quitter largement la
musique..
« tristan vox», est écoutable en 2 versions reloadées, l’une, en version long play1, l’autre en version long play 2 sous l’appellation définitive : le hit français maudit des années 80 (à noter : 2 passages climax différents dans le cadre du long « bridge », fait de samples, d’origine (par valentin), des samples « rétros » ajoutés par bmpr, et des bribes musicales made in ozone (toutes composées par bmpr), les passages de grandes orgues, composées et interprétées par bmpr, sur l’orgue (poussif) de l’église saint laurent de pont-à-mousson (certains jeux, principaux, non accessibles car produisant des dysfonctionnement)
bien sûr, pour les reloading bmpr a eu l’idée incroyable mais justifiée d’imaginer une progression : déjà le groupe existe avec une maquette au mauvais son, et puis arrive la montée en puissance grâce au di ji tristan vox, à partir du deuxième couplet le son est celui d’un groupe professionnel (une feinte aussi : car, comme cela a été vu plus haut valentin avait imposé à bmpr : un couplet conventionnel sans talk over, ce qui était une aberration), en tout cas le sens mais aussi la diversité y ont gagné, l’originalité aussi, car est-ce là une première en pop ?, possible  
LES AUTRES TITRES DE LA PERIODE LUNATIQUE
les titres de cette période apparaissent ici encore dans le désordre, le groupe n’ayant plus un souvenir précis de la plupart des dates de sessions musicales.
une ou deux fois par an, lors d’un bref passage en lorraine de bmpr : le trio se réunit chez D., dans son village, au cœur de la magnifique Petite Suisse Lorraine, donc juste le temps de quelques heures prises à un court week-end (D. compliquera les choses, en se ne rendant plus toujours disponible, impliqué surtout dans son aide à une petite troupe de théâtre amateur ou bien se réservant à d’autres amis, semblant prêt à se convertir à l’Islam, à moins que cela soit déjà fait entendait-on alors).
le groupe peut quand même décider alors de revisiter un ancien morceau. Mais… souvent une quasi  nouvelle création en ressort, donc : processus compliqué. Le + souvent, bmpr revient avec une proposition précise.
Valentin, visité ensuite à Neuilly par bmpr avec la pre-maquette, accepte ou non de développer l’ébauche qu’il découvre ainsi quelques jours + tard (ou quelques semaines après, s’il fait ses affaires au japon) ; ainsi, se concrétisait une session d’enregistrement, bientôt prévue dans le studio 24 pistes rue milton à paris.
A savoir : V. au japon manageait paul mauriat qui bénéficiait d’une notoriété certaine ! (surtout depuis que V. l’avait fait figurer dans un spot télé pour on ne sait quel produit, ce qui avait relancé cette notoriété), y sortant régulièrement là (mais aussi dans le monde entier) des dizaines disques (malheureusement, depuis longtemps, qui ont de moins en moins la saveur indiscutable constatée durant sa 1ère  
décennie de succès) / P. M. fait salles combles lors de grande tournées en Asie (celles-ci n’ont rien à envier à celles des rock stars).
ces voyages de préparatifs ou d’accompagnement des tournées ont fait perdre un temps considérable au groupe, ont empêché souvent Valentin d’assumer correctement son rôle de producteur et ses engagements ; souvent, oui, après un de ces séjours, le groupe : bien obligé de considérer comme parfaitement oublié ce qui était en cours auparavant ; absent longuement, régulièrement, Valentin pouvait ainsi échapper aux exigences d’ozone6 ;  à son retour, dans les deux camps il était question de passer à… autre chose.
une nouveauté aurait pu être énorme pour le groupe : V. possédait donc à présent son studio ! Dans un lieu bien situé, une rue tranquille, un peu à l’écart, mais rejointe grâce à diverses lignes de métro, le quartier pigalle non loin avec tous ses magasins de musique ; Valentin a acheté, dans la seconde partie d’un immeuble, au milieu de la rue, un rez-de-chaussée, qu’il a bien aménagé ; on pénètre déjà dans un assez grand bureau, puis on découvre un petit studio d’enregistrement, avec un équipement + que correct (au 1er étage acquis sans nulle doute aussi par lui, sa sœur habitait, cela permettant d’éviter les voisins directs).
bien sûr… : moins amusant que d’aller à neuilly, véritable terre exotique pour qui n’y réside pas (et c’était excessivement classe d’avoir alors un tel point de chute dans le quartier le + chicos  de la capitale, mais en tout cas bmpr, lui, continuerait de se rendre là-bas de temps à autre!)  
“misses X”.
une musique de S.,  avec des paroles de bmpr / Le titre, maquetté en lorraine par S. et D., aussitôt jugé formidable par bmpr à Paris. Bmpr écrit donc des lyrics à la hauteur.
une autre grande proposition du groupe. Cette chanson apparut vite comme prometteuse une fois les parties vocales couchées sur un enregistrement (d’après la maquette) élaboré aussi sans doute au studio des dames par les musiciens attachés à l’atelier de création de mauriat et valentin.
une chanson tendance ! Les refrains en anglais, mais, cette utilisation de l’anglais plutôt à entendre comme « gimmick » dans le contexte de cette chanson et son titre.
V. enthousiaste ! Un mix dans le prestigieux studio du palais des congrès est réalisé, soit, dans les hauteurs du building surmontant le palais  (où V. avait sans doute un « crédit » du fait de séances avec paul mauriat, gros client des studios parisiens)
[le studio « de la grande armée » : par exemple utilisé par Duran Duran ; le soir du mix l’ingénieur du son du studio ce soir-là raconte : pour l’enregistrement d’un LP (bien connu) ce groupe avait loué le studio pendant 6 mois, l’avait fait… redécorer -complétement- selon ses gouts et sur leur cassette, cela pour baigner dans une situation d’inspiration optimale, et déco notamment confiée à un grapheur, un artiste new-yorkais, ainsi déplacé. Quant à leur producteur -un des membres de « Chic » comme l’on sait- celui-ci avait préféré acheter un pied à terre à Paris plutôt que
d’aller à l’hôtel le temps des séances, c’était… + raisonnable ; tout cela en dit long sur les budgets d’élaboration de la rock musique anglo-saxonne ; on sait aujourd’hui, autre exemple, et cela n’est pas de l’ordre de la rumeur : pour tel LP solo de donald fagen, et alors plutôt même dans sa période de survie artistique : 1 million de dollars mis sur la table pour la partie musiciens et son !!!!!!]
« misses X » 2 fois spectaculaire car le couplet balance un texte assez surprenant, excessivement séduisant. Le refrain ? Un impérial S. joue à la diva (ce qui l’amuse énormément). Là encore, le groupe (bien obligé, car non responsable des arrangements (de S) reproduits là) et le producteur se satisfont trop vite de la force évidente des thèmes et des paroles. Rien à signaler du côté donc de l’emballage, c’était bien, mais qu’aucunes parties accessoires -mais à réussir car c’est ce qui signe un tube-, qu’aucun gimmick ne viennent rehausser ! L’apport d’une accroche sonore « dance » particulière semble ne même pas avoir été évoquée, or le son d’ensemble ne suffisait pas….  En +, et là, c’est vraiment la honte : le passage musical à nouveau oublié  par les musicmakers de neuilly ! Il résultera de cette impéritie une fois de + de cruelles désillusions lorsqu’il apparait : Valentin ne réussit pas à faire sortir ce titre. Un titre certes insortable dans l’état, mais une maison de disques pouvait dire : on revampe tout ça et c’est gagné !
justement, bmpr, qui croit à ce titre,  propose qu’il soit refait par un arrangeur qui dit avoir été de ceux ayant élaboré le tube d’axel bauer, « cargo de nuit » ; un ami musicien  lui a vanté cet arrangeur prétendument doué et le petit studio performant où il a sa base. Valentin se laisse convaincre, en grand seigneur. Ozone accompagne 2 ou 3 fois l’arrangeur miracle en studio, qui en fait rame pour définir une intro et une rythmique qui serait donc irrésistiblement dance, et cela prend un temps infini… ; en fait l’arrangeur en question ne possède pas la moindre idée pouvant faire avancer considérablement le titre, ou du moins : ce qui sort des baffles sera non considéré comme tel (et peut être à tort, mais ce réalisateur en fait se montrait de moins en moins sûr de lui, de + en + soucieux !), et il faut bientôt arrêter l’opération.
Valentin rémunère quand même le gars. Reste une intro pas mal ! de toute cette aventure, cette intro après coup, apparaissant, quand même, comme ce qui aurait pu être un bon… début.  A nouveau le groupe passe à autre chose et oublie l’outrageuse « misses X ».  
 TITRES AYANT ETE maquettés AU STUDIO MILTON  PARIS
« DANCING ON THE MOON (stop télévision)»
élaboration de ce titre au début de 1989, inspiré à Sylvanos par son titre « ramseyer » (devenu « The Cyborgs live playing rock’n’roll » sur soundcloud, sa version2), et d’après une rude premaquette réalisée en lorraine par s. et d., et qui pourtant va séduire v., et c’était le moment d’ouvrir le studio à ozone
cette fois, un nouveau personnage prend en charge l’enregistrement et certains arrangements, un  batteur, et proche, de mauriat. Valentin tente donc l’expérience de le mêler au groupe (à noter aussi : son père : le joueur de saxo glorieux du « grand bleu », lequel passa au studio, pensant peut-être que le groupe ne résisterait pas à la tentation de le faire jouer sur le titre en chantier, mais aucune demande d’ozone6 n’alla dans ce sens).
on se situe alors en pleine folie new beat, la rythmique élaborée en tient compte ; quant au climat général, le titre reste modernpop.
le « réalisateur » : assez vite sur la longueur d’onde du groupe ; il adore l’idée de sampler « shaft », idée de bmpr, une de ses vieilles obsessions, & l’autre apport de bmpr passe par des arrangements pour ramseyer, & qui resteront dans ce qui devient une chanson) ; bien vite éclate un conflit entre bmpr et lui pour une ou des raisons oubliées aujourd’hui (une mauvaise humeur générale s’était installée, le système d’enregistrement via l’informatique tout nouveau, une 1ère pour le studio, ne fonctionnait pas ou bien le réalisateur ne savait pas le faire fonctionner, ce qui en tout cas causait de longues heures d’attente pour le groupe et donc une cogitation âpre pour le réalisateur à la table de mixage & son frère, ce dernier s’occupait de faire tourner ce logiciel d’enregistrement, le frère était, lui un bassiste professionnel, notamment celui de jane manson, et cette attente alors que les 3 ozone étaient dans leur dos, impatients !), sans doute bmpr n’était pas d’accord avec certaines options, dont celle d’un sample tiré d’un LP live de weather report, et au bout de 3 critiques, le réalisateur s’est mis dans une rage folle, inédite, en principe pas possible, dans un studio où le réalisateur est au service de l’artiste ; bmpr s’est vu carrément viré du studio, le keum pétant les plombs, bmpr voyant là un état skysoprhénique en rien relié à ce qui était le freinage par bmpr (en fait, bmpr, ne se souvient pas pourquoi un seul titre était enregistré là !, alors que son slow futuriste « 2001 » aurait très bien pu être réalisé en cette session, pourquoi ce ne fut pas le cas ?, d’autant que cela aurait été tellement raccord / bmpr : « ce fut un accident industriel pour le groupe,  « 2001 » était tellement smart ! »), et a finalement accepté de partir, après tout c’était une compo de s. et s et d. comprirent qu’il ne fallait pas prendre le parti de bmpr sinon, le réalisateur partait et la session était finie, or tout le monde sent : le titre qui s’enregistre est plein de promesse.
Résultat : la plage devient très « ligne claire », et ne débouche sur rien, ça passe trop comme une lettre à la poste, et finalement la ligne de guitare qui a été empruntée au titre de départ, et en tant que principal arrangement (au piano, et avec un son rappelant un groupe suisse pop, Double ?), ne colle pas trop avec la nouvelle orientation / sans doute bmpr aurait-il constaté tout cela, cette absence de « fin », cet ennui, s’il était resté ?
en tout cas, bmpr en 2019 bien sûr, quand il est temps de mettre cet hymne… à la Nasa (pour résumer, car c’est un texte succinct très malin de s., et d’ailleurs interprété presque à la perfection, avec une distanciation délicate, c’est aussi une supplique moderne, c’est aussi un protest song !), sur soundcloud il décide de le customiser avec la séquence musicale la + important de tous les Temps « A S Z », arrangée par lui, et amenée par un remix avec sample spatiaux très 1er degré, et même une ligne de theremine, dont on se demande bien comment bmpr s’est débrouillé pour la jouer, en tout cas, placée génialement !, ainsi à présent « dancing » peut-être écouté !, peut être  écouté passionnément en sa version complète en ce mix 2019, bmpr montrant là, une capacité à amener à sauver une chanson, et là c’est + que du sauvetage, bmpr et ses claviers non identifiés font sonner au point que cela donne un côté
« corporate », on dirait que c’est la nasa qui a fabriqué cet hommage ambigu à l’aventure d’armstrong et ses amis
ainsi, ce qui se passe, le titre s’alanguit, comme si l’auditeur était invité à être dans la lune, et soudain on comprend, quelque chose se passe, et cela va être prodigieux, le premier homme va marcher sur la Lune, le premier homme marche sur la Lune
ce qui sort de cette session : jugée de très bon niveau par V., qui aussitôt prévoit le mixage de « dancin’ » dans un grand studio ; ozone propose Le Continental, celui où ils avaient failli enregistrer « tristan vox » quelques années + tôt rue des martyrs, il porte un autre nom, Musica (avec une autre équipe de direction), le lieu n’a guère changé. Une belle revanche que de repasser par là, et cette fois, l’excellent et sympa christophe dubois tient les manettes.
le titre n’accroche pas dans les maisons de disques (car chanté en anglais par S ?, quelque chose, encore à cette époque, considéré comme bizarroïde quand il s’agissait de petits français ; et en une écoute (toujours le même problème avec les directeurs artistiques) : aux oreilles des décideurs du show-bizz le titre semble sans séduction particulière..., ce qui apparait comme assez désespérant tant ce titre a été (cette fois) sophistiqué…, son habillage en les shoots de cuivre témoigne du talent et les « ruptures » en douceur de l’arrangeur-réalisateur
« dancin’ » a + que des qualités, se situe  bien dans son époque, se rattachant donc à la vague qui triomphe, sans la plagier (il ne s’agissait pas de coller trop à celle-ci non plus). Une vague qui mérite qu’on la suive (des centaines de milliers de  disques new beat s’avèrent alors dispersés, un micro-phénomène de société). Ainsi, ozone6 s’auto-intègre aussi dans cette vague, en apportant leur touche easy listening, un choix, leur originalité !
à nouveau, sans nul doute peu nombreux figurent les groupes français qui présentent alors un titre de ce niveau, prêt à sortir ! (bien sûr, tous ne comprennent pas, qu’encore une fois, le titre n’a pas été suffisamment pensé, et qu’il manquait quelque chose)
une constatation s’impose : c’est V. qui patine ! : à ce point jugé comme déficient par le groupe que… bmpr tente par lui-même de faire avancer le schmilblick, et V. ne refuse pas ! ; bmpr reprend son bâton de pèlerin, il a demandé, par ex., un rdv chez RCA -devenue peut-être BMG déjà- la firme puissante, sise en bas des champs élysées / bmpr a  tenu à y entrainer V. ; leur producteur pourra servir au moins de preuve sérieuse de répondant. Cette caution vivante aurait pu positiver l’écoute (V. : assez impressionnant, physiquement il montrait cette espèce de décontraction des riches, impossible à imiter, bref il en imposait assez sans ressembler non plus à un producteur caricatural).
cette présentation en duo n’a rien changé, au contraire : Valentin, se retrouvant devant un jeune directeur artistique branché au physique d’étudiant en médecine de naguère, V. avait demandé à ce Philipe Missir (lequel se trimballait avec un marteau, pour essayer d’oublier la cigarette, prévenait-il, et cela partait bien !) s’il était bien le fils d’un pilier assez connu du show bizz d’hier du même nom, ayant longtemps figuré un « nom » de chez Barclay, et en effet c’était le cas, et V. de préciser : « je suis le manager de paul mauriat, votre père a longtemps travaillé avec lui quand mauriat était de l’écurie eddie barclay » !
le d.r. semblait être sur une autre planète, ce qui était raccord, et bmpr ne se rappelle pas de sa réaction à cette « identification », bmpr ne le savait pas : p m était un de
ceux celui qui avaient participé au processus de « cargo de nuit » d’axel bauer…, avec donc encore le vent en poupe pour longtemps du fait de ce tube européen mythique !, et pire : rien que prononcer le mot paul mauriat devait signifier aussitôt à ce d. r. : il se trouvait en train de manifestement perdre son temps avec les interlocuteurs postés devant lui, prétendants intempestifs et qu’il avait tout pouvoir pour… renvoyer sans autre forme de procès tout en restant poli, ce qui se fit finalement, mais… il avait quand même sacrément réfléchi, cogité…, marteau à la main… / bmpr : « comment lui en vouloir et aux quelques autres qui écoutèrent cette plage trop sommaire… », et qui se serait cette fois si bien produite en 2019 !
sûr : Valentin figurait dans le « métier » un de ceux à fuir comme la peste ; le médium est le message ; ainsi la malédiction mauriat a forcément frappé tous les poulains de l’écurie de V., et voilà qu’ozone6 se retrouvait ainsi dans ce cas de figure !!! De cette situation, injuste d’ailleurs, ozone, s’en montrait parfaitement conscient à l’époque, et s’en fichait
l’autre sample roi sur le titre : bien sûr les 1ers mots de l’astronaute Armstrong s’apprêtant à marcher sur la Lune, pour la petite histoire, d. était allé dans le virgin mégastore cherché une version propre sur cd, or dans cette recherche avait déchiré la protection plastique du cd pour consulter le livre, et voir si les mots d’Armstrong étaient bien sur le cd, et il se retrouva arrêté par les vigiles, comme voleur !, puis relâché après avoir réussi à s’expliquer, amené dans les coulisses du mégastore… ( c’était avant que soit dévoilé : en fait les vols considérables constatés dans ce magasin, étaient l’œuvre d’une magouille du personnel de surveillance….)  
janvier 2019 OZone6                  FIN DE LA PARTIE   1
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audreygianelliart · 1 month
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Depuis un moment, plein de choses me trottent dans la tête.
Je prends la décision d'arrêter, au moins pour un moment , d'être artiste en tant que professionnel. Se concentrer sur les dernières tendances des réseaux sociaux, les scènes de dessins dont je ne suis pas vraiment fan car c'est ce dont on parle beaucoup en ce moment, toute l'administration/comptabilité, le marketing… clairement c'est trop pour moi.
Que ce soit à cause de ma maladie et certainement du manque de stratégie (et de préparation avant de commencer), j'en ai fini. Tout cela a totalement tué ma créativité et mon envie de créer quoi que ce soit.
Et j’ai besoin de créer : ma santé mentale est directement liée à mon monde intérieur (ma Boo’ya Moon comme dit Stephen King dans LISEY’S STORY, my imaginary land), et elle s’effondre clairement.
C’est donc pour cette raison que ce compte va encore changer de visage. Je ferai une vidéo plus détaillée à ce sujet. Je veux juste créer, imaginer, sans pression, juste m'amuser, et en espérant que vous aussi. J'aimerais aussi partager davantage avec vous, et réciproquement.
Cette année, c'est mes 10 ans sur Instagram (mon premier compte sur un réseau social) et avec le temps les choses ont changé (également sur l'état d'esprit d'Instagram) et j’ai arrêté de construire une communauté (pas autour de moi, mais autour de l'art, des choses qu'on aime, émissions de télévision, films, livres et plus).
Parce que je suis très timide et que ma faible estime de moi me porte à penser que je n'ai rien d'intéressant à dire ou à partager, j’ai manqué souvent d’interagir avec vous. Sachez que je vous vois , je check régulièrement vos comptes, et je suis très reconnaissante envers toutes les personnes qui sont restées depuis ci longtemps. Du fond du cœur merci. J'aimerais que ce lieu soit un lieu ludique, de partage pour nous tous et non commercial, où je n’ai pas besoin de quelque chose de vous.
Chin à ce nouveau départ 🥂
Je vous envoie plein amour et d’ondes positives♥️♥️♥️
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sleeping4drugs · 2 months
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“My gifts are for life itself, for an unfortunately astute understanding of all the cruelty and pain in the world. My gifts are unspecific. I am an artist manqué, someone full of crazy ideas and grandiloquent needs and even a little bit of happiness, but with no particular way to express it. I am like the title character in the film Betty Blue, the woman who is so full of . . . so full of . . . so full of something or other—it is unclear what, but a definite energy that can’t find its medium—who pokes her own eyes out with a scissors and is murdered by her lover in an insane asylum in the end. She is, and I am becoming, a complete waste”
Excerpt From
Prozac Nation: Young and Depressed in America
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lenbryant · 2 months
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Play review (long post)
Review: In ‘Russian Troll Farm,’ You Can’t Stop the Memes
An unlikely dark comedy imagines the people pushing #PizzaGate, Donald Trump and who knows what next.
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No one misses the early days and dark theaters of the Covid pandemic, but the emergency workaround of streaming content was good for a few things anyway. People who formerly could not afford admission suddenly could, since much of it was free, and artists from anywhere could now be seen everywhere, with just a Wi-Fi connection.
That’s how I first encountered “Russian Troll Farm,” a play by Sarah Gancher intended for the stage but that had its debut, in 2020, as an online co-production of three far-flung institutions: TheaterWorks Hartford, TheaterSquared in Fayetteville, Ark., and the Brooklyn-based Civilians. At the time, I found its subject and form beautifully realized and ideally matched — the subject being online interference in the 2016 presidential election by a Russian internet agency.
“This is digitally native theater,” I wrote, “not just a play plopped into a Zoom box.”
Now the box has been ripped open, and a fully staged live work coaxed out of it. But the production of “Russian Troll Farm” that opened on Thursday at the Vineyard Theater is an entirely different, and in some ways disappointing, experience. Though still informative and trenchant, and given a swifter staging by the director Darko Tresnjak, it has lost the thrill of the original’s accommodation to the extreme constraints of its time.
Not that it is any less relevant in ours; fake news will surely be as prominent in the 2024 election cycle (is Taylor Swift a pro-Biden psy-op?) as it was in 2016. That’s when, as Gancher recounts using many real texts, posts and tweets of the time, trolls at the Internet Research Agency — a real place in St. Petersburg, Russia — devised sticky memes and other content meant to undermine confidence in the electoral process, sow general discord, legitimize Trumpism and vaporize Hillary Clinton.
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Egor (Haskell King) is a friendless, robotic techno-nerd who just wants to win the microwave oven that’s a prize for productivity. Steve (John Lavelle) is a Soviet revanchist who calls the Enlightenment a mistake and Gorbachev the “world’s biggest cuck.” Nikolai (Hadi Tabbal) is a moony screenwriter manqué who thinks what he does is evil but still wants “to do a good job at it” — causing Steve, who went to junior college in California, to deride him as a “human latte” and a “performative bookstore tote bag.”
The fourth troll is the newbie, Masha (Renata Friedman). A disillusioned journalist who took the job at the agency for the pay, she wants nothing more than to move to London and recover from Russia by doing yoga. Naturally she becomes the focal point of several interconnected bids for love and dominance among Steve, Nikolai and Ljuba, whose bureaucratic fury belies a troubled emotional life beneath.
The snappy dialogue draws moderate laughs, often by squeezing banal office politics against the scarier kind. (“No Nazi content unless specifically requested by supervisor,” Ljuba warns the others.) But though Gancher subtitles the play “a workplace comedy,” you may in the end be left wondering what’s funny. The trolls’ various schemes for advancement and connection all end disastrously, as many in the audience surely feel the election did, too. Nor does it help that the cast works so hard to get a response from the audience, sometimes annoyingly demanding participation and thus a kind of complicity.
Complicity was not of course possible in the no-longer-available 2020 streaming production, which required viewers to process it on the fly, in much the way they process social media, deciding for themselves what to laugh at — and what to ponder, repost or trash. Lacking that formal congruence, the live “Russian Troll Farm” has a temperature problem: Instead of cool, it feels overheated; instead of suggestive, prosaic.
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It was likewise unsettling, in 2020, that you never quite knew where the characters existed, except in the electronic ether; now, on Alexander Dodge’s white box set, they are fixed in a highly specific, nonvirtual space, with ergo chairs and a photo of Putin. Likewise, the ear-scratching interstitial noise (by Darron L West and Beth Lake) and strobey light (by Marcus Doshi) and projection effects (by Jared Mezzocchi) are almost too gorgeously professional, failing to reproduce the deliberate crudeness of the original’s fuzz, pixelation and green-screen blur.
Crudeness is key. Not only does it elicit the poetry of Gancher’s writing, which despite its shiny surface has depth; it is also expressive in itself, because crudeness is a hallmark of the trolls’ greatest hits. Egor considers his English spelling mistakes (“libral” for “liberal”) a useful way of promoting engagement. People who comment on the errors are merely being pulled even farther into the web — and the whole point of the troll farm, as an author’s note points out, is “to stir up trouble.”
At that, it succeeded, though Russia has no patent on trolls. Indeed, the Internet Research Agency shut down last year, collateral damage from the Wagner Group rebellion, but fake news has never been riper. It’s just more local. I suppose “Russian Troll Farm” wants us to consider whether we would participate in its strange, chaotic economy of lies if given the opportunity — and a microwave.
Russian Troll Farm: A Workplace Comedy Through Feb. 25 at Vineyard Theater, Manhattan; vineyardtheatre.org. Running time: 1 hour 40 minutes.
Jesse Green is the chief theater critic for The Times. He writes reviews of Broadway, Off Broadway, Off Off Broadway, regional and sometimes international productions. More about Jesse Green
A version of this article appears in print on Feb. 9, 2024, Section C, Page 3 of the New York edition with the headline: Even in Person, They Just Can’t Stop the Memes. Order Reprints | Today’s Paper | Subscribe
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suis-nous · 6 months
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jubaunetwork · 6 months
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Valeus Sisters Enchantent Le Vilate avec un Spectacle Inoubliable Le dimanche 22 octobre 2023, la scène de Le Vilate a été le témoin d'un événement musical exceptionnel, marqué par le talent éblouissant du groupe familial Valéus Sisters. Composé des sœurs Youly et Youvalda, ce duo a offert au public un spectacle époustouflant lors de leur tout premier concert de vente signature, célébrant leur premier album intitulé "Repères". Ce concert exceptionnel a également été marqué par la participation de talentueux artistes du secteur évangélique haïtien. Le chanteur Fre Debras jameson a envoûté l'assistance de sa voix envoûtante, tandis que le rappeur Fre Gabe a offert une performance exceptionnelle. Le groupe Holy Music Haïti a fait vibrer la scène avec son énergie contagieuse, créant ainsi une ambiance électrique dans la salle. L'événement a été enrichi par des surprises de taille, avec l'arrivée sur scène d'artistes inattendus. Le duo Joy Clerf Derisier et Mike Lee Elminis a ébloui le public avec leur harmonie parfaite, tandis que le rappeur talentueux Pasteur Evens Redempti a montré toute l'étendue de son art. Fr Luckson Zòn Pa Fè Moun a présenté ses jeunes prodiges, Mikelson Papouloute (surnommé Diamant noir) et Delson, dont la performance spectaculaire a laissé l'auditoire sans voix. N'oublions pas l'apport essentiel du DJ Sagesse, qui a assuré une ambiance musicale chaleureuse tout au long de la soirée, créant ainsi l'environnement parfait pour que le public puisse se perdre dans la musique. Les sœurs Valéus n'ont pas manqué de reconnaître le soutien indispensable de leur label, Inspiration Divine, dirigé par le rappeur Gabriel Pierre Alan, également connu sous le nom de Fre Gabe. Elles ont également honoré leur père, une source d'inspiration constante et un pilier dans leur parcours artistique. Ce concert restera à jamais gravé dans les mémoires, laissant une empreinte indélébile dans le cœur de tous ceux qui étaient présents. Les Valéus Sisters ont prouvé qu'elles étaient non seulement des artistes exceptionnelles, mais aussi des conteuses d'histoires passionnées, captivant leur public à chaque note jouée. Leur performance remarquable et l'ensemble des artistes présents ont fait de cette soirée un moment inoubliable, laissant tous les spectateurs assoiffés de plus de musique, plus d'émotion et plus d'art. Cet événement restera dans l'histoire musicale de Le Vilate comme un moment où la magie de la musique a transcendé les barrières, unissant les cœurs et les âmes dans une expérience musicale inégalée. Les Valéus Sisters ont prouvé qu'elles étaient des étoiles montantes dans l'industrie musicale, et leur avenir promet encore plus de merveilles pour les mélomanes haïtiens et du monde entier. CP : Wilner Morelis, Horat Nadine Metezier et Julispeter Julis Édition : Peter Julis Rédaction : Peter Julis Valéus Sisters Officiel Source: Semence Média - Facebook page #gospel #music #worship #praise #news #musique #évangélique #actualités #bgospelmagazine #bgospel
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lanuitlennuie · 8 months
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J'actionne la manivelle de la pompe à eau pour que B se lave les mains. Je la relance quand vient mon tour, je me penche, le visage sous le jet. Je pense à toutes les pompes croisées que nous n'avons pas manqué d'utiliser, remplir les gourdes rincer les doigts poisseux des grandes villes. À Berlin le bras à activer était si lourd que j'ai du y mettre les deux miens pour l'amorcer. Celle-ci nous est familière, modestement utilitaire, elle sert beaucoup, et à celles et ceux qui vivent dans ce dehors aux abords de la canopée des Halles, endroit qui prend bien, des bancs de béton trop chauds l'été - on peut s’asseoir sur leur dossier pour minimiser la brûlure - mais vastes - on peut s'y étendre - ils sont des coursives bordées de buissons et d'arbres qui grandiront, derrière eux la belle masse exagérée et composite de l'église St Eustache. Nous y entrons pour la fraîcheur, un organiste est en action, le réflexe nous plie vers le sacré mais assez vite je n'entends rien, et rien c'est assez, nous sortons. De là je nous fais glisser vers la bourse du commerce comme à reculons pour repousser la trahison. Il n'y a personne, je paye mon entrée, nous pénétrons la rotonde, l'ultra clim du milliardaire vient immédiatement nous glacer les os, un autre orgue à vent. Quelque chose me retient, les vitrines qui scandent la circonférence du rez-de-chaussée, surmontées des lettres entrelacées du B et C, argent et marchandises signées dans leur accouplement doré. Une artiste y expose des matières qu'elle travaille d'histoires et de géographies qu'on penserait disjointes, je pense aux boutures des plantes aux croisements des chiens, truchements par capillarité généalogique, elle redessine les circuits fous et mutants de ce B et de ce C. Les descriptions des cartels me passionnent, je les lis à voix haute, B. me pince quand d'autres arrivent. C'est le travail d'Edith Dekyndt. Je retiens celle-ci : « Cuir d'agneau basane d'Australie transpercé d'épingles d'acier. Oeuf et coussin recouverts de velours écrasé imbibé de café, Berlin. Pelote de laine d'agneau brun avec fils d'or japonais. »
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voxtrotteur · 9 months
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Melanie Lynskey hésite à rejoindre Buffy contre les vampires L'actrice Melanie Lynskey, connue pour son rôle dans la série Yellowjackets, a récemment révélé lors d'une interview pour Shut Up Evan: The Newsletter qu'elle avait initialement décliné l'opportunité de jouer dans la célèbre série télévisée Buffy contre les vampires. La rencontre avec le créateur de la série, Joss Whedon, pour discuter du rôle de Willow Rosenberg, la meilleure amie de Buffy, ne l'a pas convaincue de s'engager dans une série à cette époque. Au début de sa carrière, Melanie Lynskey était accompagnée d'un agent traditionnel qui croyait fermement que la télévision était réservée aux artistes en déclin. Elle-même, peu intéressée par les projets télévisés à l'époque, a expliqué : "Je ne pensais pas que cela me correspondait". Néanmoins, après avoir dîné avec Joss Whedon, elle est restée en contact avec lui, bien qu'elle ne se souvienne pas si l'offre était formelle ou simplement une proposition pour auditionner. Le retournement de situation pour Melanie Lynskey Dans le pilote de Buffy contre les vampires, le personnage de Willow était initialement interprété par Riff Reagan. Cependant, lorsque la série a été sélectionnée, le rôle a été recasté et c'est à ce moment-là que Melanie Lynskey a décidé de se présenter aux auditions pour le rôle de Willow. La décision de rejoindre la série n'a pas été simple. Elle se souvient : "J'étais en contact avec Joss et il m'a demandé : 'Maintenant, penses-tu que tu voudrais le faire ?' J'ai vu le pilote et je me suis dit : 'Oh, c'est bien', et j'ai un peu poussé mon agent dans cette direction." Cependant, le processus de casting a été complexe, avec des remarques sur sa tenue vestimentaire et d'autres obstacles. Finalement, Melanie Lynskey n'a pas obtenu le rôle, qui est revenu à Alyson Hannigan, qu'elle décrit comme "absolument merveilleuse" et parfaitement adaptée à Willow. Ainsi, Buffy contre les vampires, avec Sarah Michelle Gellar dans le rôle-titre, a marqué la période de 1997 à 2003, et Melanie Lynskey a poursuivi sa carrière dans d'autres projets, laissant derrière elle cette opportunité manquée, mais reconnaissant le talent d'Alyson Hannigan dans le rôle emblématique de Willow.
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