Hi Betty! Hope you are doing well. Have you been following the story of the remains of 215 children discovered at the Kamloops Residential School a few days ago? It's been so heartbreaking for our country. As I know you are Canadian, I know you will also know that there has been virtually nothing but this (and the leafs losing!) in the media the last few days. It has been encouraging to see almost EVERYONE (ahem, minus some NHL teams) acknowledge this on all platforms and share resources. From professional sports teams, to influencers like Jillian Harris, most Canadians are facing and talking about this horrible truth about our country. I feel like Tessa's silence on this is really heartbreaking. This is such a specifically Canadian moment of reckoning, and especially on a day she has events, she couldn't even post about orange shirt day? If she was just being quiet on social media, that would be one thing, but she's not. She is literally promoting her events. It is SO tone deaf! There is nothing controversial about admitting this is devastating for our country, if that's what she's worried about? Literally everyone is doing it. As a fellow Canadian, it makes me sad to see anyone be silent on this topic right now. I understand "celebrities" shouldn't have to answer to all horrible things going on in the world, but I would have loved to see her say or share something on her platform, even something small, since this is happening right here in her country. For all of her talk for the love of Canada, and everything this country has given to her... I don't know. Why am I disappointed? Anyway, I don't know where I am going with this.... but thanks for letting me share. <3
She’s obvs Humboldting again and can’t find the words. 🙄
It’s so horrific what initially happened to all of the children taken from their families, and the pain that continues for the survivors.
I’ve been vocal about all this on my rl platforms.
Here’s some of my shouting........
As a mother, I grieve for those babies taken and for the families with empty arms.
As a fellow child, I grieve for their loss of childhood and the culture stolen from my peers.
Only robots could be unfeeling and unbothered by all this. The government and catholic church need to step the fuck up and own this. Actually fix shit this time.
Educate yourselves, friends.
🧡
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Traduction libre du texte de Jessica O’Neill (au bas de la publication).
En tant que Canadienne et historienne, je vais expliquer quelques-uns des faits clés que vous devez connaître au sujet des tombes trouvées sur les sites des pensionnats autochtones, et qui font maintenant les nouvelles internationales.
Je vois beaucoup de commentaires de gens de partout autour du monde qui soit a) pensent que les faits sont grossis et politisés pour servir la gauche progressiste, ou b) n’avaient jamais entendu parlé de cette partie de l’histoire du Canada. Certains se demandent pourquoi on parle de « canceller » la Fête du Canada. Alors parlons-en.
Je voudrais commencer par mentionner que pour les peuples autochtones, ce sujet engendre énormément de détresse. Le détournement cognitif dans les sections de commentaires sont également inquiétants. Si vous êtes autochtone et éprouvez de la détresse face à ces nouvelles, vous pouvez appeler la National Indian Residential School Crisis Line (un ligne d’aide aux survivants des pensionnats autochtones et à leurs proches – cette ligne est bilingue) au 1-866-925-4419. Si vous êtes autochtones et croyez que j’ai déformé les informations, svp dites-le moi.
Pour le reste d’entre nous, permettez-moi de vous donner quelques explications. Vous êtes Canadien.ne et incertain.e de l’histoire des pensionnats autochtones? Vous n’êtes pas Canadien.ne et ne comprenez pas ce qui passe? Ceci est pour vous. Au Canada, le terme autochtone inclus les Premières Nations, les Inuit, et le peuple Métis. La Loi sur les Indiens de 1876 a donné au Gouvernement Fédéral le plein contrôle sur la plupart des aspects de la vie des autochtones. Beaucoup de cette loi est toujours en vigueur aujourd’hui.
Les pensionnats autochtones furent une politique mise en place par le gouvernement en 1880 avec l’adoption de la Loi sur les pensionnats Indiens. (Cependant, les efforts des missionnaires Français pour isoler et « éduquer » les enfants des Premières Nations remontent à la fin du 18e siècle.)
Ces pensionnats ont été conçus pour « tuer l’Indien dans l’enfant ». Les lois dictaient que les familles autochtones devaient envoyer leurs enfants dès l’âge de 4 ans dans ces pensionnats. Il n’y avait pas d’exception. Les officiers de la GRC ont usé de la force pour arracher les enfants à leur familles lorsque celles-ci refusaient de s’y conformer.
Les pensionnats étaient souvent dans des endroits isolés ou sur des îles, sinon les enfants tentaient constamment de s’échapper pour retourner dans leurs familles. Lorsque c’était géographiquement possible, les parents campaient près des pensionnats pour essayer d’entrevoir leurs enfants mais étaient chassés par la GRC sous menaces de violence.
Les pensionnats étaient gérées par les églises. Approximativement 50% étaient Catholique, et le reste étaient de diverses dénominations protestantes, notamment Anglicane, Méthodiste, Presbytérienne, Église Unie, et Baptiste. Les enfants n’avaient pas le droit de parler leur langue ou de pratiquer leur traditions culturelles, de peur d’être battus. La religion ne fut utilisée que comme une forme d’abus.
Les pensionnats étaient surpeuplés et n’étaient souvent pas chauffés. Les enfants était sous-alimentés à cause de contraintes budgétaires, et aussi comme une forme de contrôle et de punition. Les agressions sexuelles étaient d’une banalité écoeurante et étaient souvent utilisées comme punition. Plusieurs enfants autrement en bonne santé dépérissaient à cause de la dépression et du désir de retourner dans leur familles. Certains se sont noyés en tentant de rentrer à la nage. D’autre sont morts gelés en voulant marcher jusqu’à chez eux.
En 1907, le Ministère des Affaires Indiennes publie le rapport du Dr. Peter Bryce, qui documente un taux de mortalité de 40 à 60% dans ces institutions, principalement à cause de la tuberculose. Le même rapport démontre que 90 à 100% des enfants souffraient de forme sévère d’abus physique, émotionnel et sexuel. Malgré ces informations, les pensionnats restent ouverts pour 90 ans de plus.
Encore une fois, il s’agit de faits documentés. Rien de tout cela n’est à débattre. Même les plus droitistes des Canadiens acceptent que ce sont des faits.
Les cimetières que nous retrouvons en ce moment ne sont pas marqués. Certains incluent des fosses communes, dans lesquelles plus d’un corps sont enterrés en même temps. Ces informations ne sont pas nouvelles. Les survivants des pensionnats autochtones nous répètent qu’ils sont là depuis des générations.
De 2008 à 2015, le Canada s’est engagé dans l’une des plus importante Commission de Vérité et de Réconciliation jamais entrepris. Cette commission s’est conclue par 94 appels à l’action, dont la plupart n’ont jamais été mis en œuvre, érodant ainsi davantage la confiance des peuples autochtones envers le Canada. Plusieurs croient avec raison que la CVR ne fut faite que du bout des lèvres.
L’appel à l’action no 75 : « Nous demandons au gouvernement fédéral de collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux de même qu’avec les administrations municipales, l’Église, les collectivités autochtones, les anciens élèves des pensionnats et les propriétaires fonciers actuels pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des procédures qui permettront de repérer, de documenter, d’entretenir, de commémorer et de protéger les cimetières des pensionnats ou d’autres sites où des enfants qui fréquentaient ces pensionnats ont été inhumés. Le tout doit englober la tenue de cérémonies et d’événements commémoratifs appropriés pour honorer la mémoire des enfants décédés. »
Vous voyez, ils nous disaient que ces tombes étaient là. J’ai appris sur les cimetières des pensionnats autochtones au début des années 2000, dans des articles de journaux. L’informations a toujours été disponible. Personne n’écoutait.
Le 27 mai 2021, la Nation Tk’emlups te Secwépemc a engagé les services d’une équipe de radars à pénétration de sol et ont confirmé ce qui était déjà connu. Les restes de 215 enfants reposent sous le sol. « Nous avions un savoir dans notre communauté que nous avons pu vérifier. À notre connaissance, ces enfants disparus sont des morts qui n’ont pas été documentés. » Déclare Kukpi7 Rosanne Casimir. « Certains n’avaient que 3 ans. »
Le 4 juin 2021, 104 tombes potentielles ont été découvertes par la Nation Sioux Valley Dakota au pensionnat Brandon Indian au Manitoba. De ce nombre, 78 sont possiblement documentés (mais cela ne veut pas dire que ces enfants n’ont pas été maltraités ou ne sont pas morts de maladies évitables). La Chef Jennifer Bone dit « Nous devons honorer la mémoire des enfants qui ne sont jamais rentré chez eux en tenant le Gouvernement Canadien, les Églises et toutes parties impliquées responsables de leurs actions inhumaines. »
Et plus récemment, jusqu’à 751 tombes non marquées ont été localisées près du site de l’ancien pensionnat autochtone de Marieval en Saskatchewan, associé à la Nation Cowessess. Encore une fois, certaines de ces morts ont possiblement été documentées, mais cela n’en diminue pas l’horreur. « Ce fut un crime contre l’humanité, et une agression contre les Premières Nations. » dit le Chef Bobby Cameron de la Federation of Sovereign Indigenous First Nations en Saskatchewan.
Je ne suis pas qualifiée pour m’étendre sur le trauma générationnel qui a ravagé les communautés autochtones. Des générations de gens sont aux prises avec l’alcoolisme et la toxicomanie, et ceci est un résultat direct de la Loi sur les Pensionnats Indiens. Pourtant, ils subissent la critique de plusieurs autres Canadien.nes.
Pour les non-Canadien.nes qui lisez ceci, sachez que le racisme manifeste envers les autochtones au Canada est commun et souvent socialement acceptable. (Je sais, ça va à l’encontre de notre réputation internationale.)
Finalement, vous verrez aussi des gens argumenter que ces tombes sont le résultat de maladies, comme si c’était plus acceptable. Vous verrez même des gens affirmer que le nombre de tombes n’est pas si élevé, car l’espérance de vie était plus courte à cette époque. Oui, la tuberculose et les maladies infantiles ont causé plusieurs de ces morts, mais ces maladies se sont répandues dans des institutions sales et surpeuplées, sans que rien ne soit fait. Les petits corps sous-alimentés et souhaitant être chez eux ne pouvaient combattre la maladie. Ils sont donc morts seuls, pleurant pour avoir leur mère.
Et ils ont été enterrés à l’endroit qu’ils détestaient le plus, sans que leur mort ne soit documentée nulle part. Certains parents n’ont jamais su ce qui était arrivé à leurs enfants, ils ne sons juste jamais rentrés à la maison.
Pour contrer ces arguments de mauvaise foi à propos des maladies et du « nombre pas si élevé de tombes », nous pouvons nous regarder du côté de sources contemporaines, comme le rapport Bryce. 90 à 100% des enfants ont été maltraités. Les pensionnats ont documenté un taux de mortalité entre 40 et 60%.
Bien sûr, le taux de mortalité infantile au Canada en 1907 était élevé, avoisinant les 25% à 30%. Cependant, ce taux de mortalité inclut les décès de nourrissons, qui est beaucoup plus élevé et qui biaise l’information. Une estimation très conservatrice place le taux de mortalité par la tuberculose, dans les pensionnats autochtones (enfants entre 4 et 18 ans), environ trois au quatre fois plus élevé que dans la population générale.
Souvenez-vous aussi que ces tombes ne représentent pas la totalité des enfants qui sont morts dans les pensionnats autochtones. Nous avons de nombreux témoignages oraux concernant des prêtres, religieuses et professeurs incinérant des corps (surtout ceux qui avaient été battus et maltraités à mort) dans des fournaises, ou en disposant autrement.
Vous devez savoir que ces découvertes vont continuer. Il y a eu 139 pensionnats autochtones au Canada, et près de 150 000 enfants les ont fréquentés pendant une période de plus de 117 ans. Mais ces tombes ne sont pas la seule horreur. La vraie horreur c’est le fait que nous étions au courant de ce qui s’y passait depuis des générations, et nous avons laissé cela se produire jusqu’en 1997. La honte appartient aux pensionnats eux-mêmes. Les tombes ne sont qu’un rappel physique de ce qui s’y est passé.
Tout cela n’a rien à voir avec la « gauche » ou la « droite ». Rien de ce que j’ai écrit ne fait l’objet d’une dispute. Ce sont des faits. Le Gouvernement Fédéral, la GRC, les polices locales, les cours et plusieurs églises ont travaillé ensemble pour maltraité systématiquement et pour éradiquer des générations entières d’enfants.
Si cela vous rend inconfortable, c’est normal. Mais rester assis à se sentir coupable n’aide personne, surtout pas les peuples autochtones. Au lieu de cela, soyez constants à contester ces commentaires à propos de l’espérance de vire au 19e siècle et ceux qui disent que ce n’était pas des fosses communes. Défiez les gens autour de vous qui utilisent des insultes raciales ou de la rhétorique anti-autochtone.
Si vous êtes Canadien.ne, écrivez à votre député et demandez qu’il y ait réponse à ces 94 appels à l’actions concluant la CVR. Partagez et amplifiez les messages des peuples autochtones et incluez la ligne de soutien aux survivants. Écoutez ce que vos communautés autochtones locales demandent, et aidez les de toutes les façons qui vous sont possible – ceci inclus de donner généreusement aux survivants des pensionnats autochtones.
Et au moins pour cette année, considérez de ne pas participer aux « célébrations » de la Fête du Canada. Mais que vous célébriez ou non est moins important que d’insister pour un changement systémique, donner aux survivants et réfléchir au 92 (sic) appels à l’action.
Sources (en anglais) au bas de la publication originale.
The TRC Calls to Action http://trc.ca/assets/pdf/Calls_to_Action_English2.pdf
The Truth and Reconciliation Final Report https://nctr.ca/records/reports/
The Calls for Justice from the Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls https://www.mmiwg-ffada.ca/final-report/
History of the Schools:
https://reconciliationcanada.ca/.../history.../background/
The Bryce Report
http://www.fnesc.ca/.../2015/07/IRSR11-12-DE-1906-1910.pdf
Tk'emlúps Press Release
https://tkemlups.ca/.../05-May-27-2021-TteS-MEDIA-RELEASE...
Wikipedia Residential School Entry
https://en.wikipedia.org/.../Canadian_Indian_residential...
Ashinabek Overview of Residential Schools
http://www.anishinabek.ca/.../An-Overview-of-the-IRS...
The TRC Index of Missing Children and Unmarked Burials
https://nctr.ca/.../01/English_Volume_4_Index_Revised.pdf...
Food used as punishment in Residential Schools
https://foodsecurecanada.org/residential-schools-and...
Research on Indigenous Kids in Care - CTV article
https://www.ctvnews.ca/.../foster-care-replaced...
The Horrors of St. Anne's - CBC article
https://newsinteractives.cbc.ca/.../st-anne-residential...
Thank you to Marie-Claude Dufour for her translation.
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