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#yvain de carmélide
pas-de-la-kaamelott · 2 years
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encore aujourd’hui c’est la meilleure typo accidentelle de ma carrière
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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Note
Bonjour 🎅
Ton Santa attend la neige en prenant des notes.
En attendant, il se demande :
Quels sont tes ships exotiques préférés ?
Coucou 👋
J’ai l’impression que ça fait des années que j’ai pas vues de noël blanc. En même temps où j'habite, y’a pas trop de neige sauf parfois en février. En tout cas, je te souhaite de jolies matins plein de flocons !
Pour répondre à ta question, je vais considérer qu’exotique, c’est tout ce qui n’est pas canon ?
J’adore Guenièvre vraiment très beaucoup, c’est une cutie I mean just look at her 🥰
Dans ma tête, j’essaie toujours de lui donner un peu d’amour et de bonheur. Donc je pars du principe que tout le monde tombe plus ou moins amoureux d’elle 😌
J’ai un faible pour Guenièvre/Demetra (another cutie). Je partage d’ailleurs un headcanon/AU avec yumeka où Demetra est en fait la maîtresse de Guenièvre et pas celle d’Arthur.
Guenièvre/Edern friendship et/ou romance. J’ai plusieurs headcanons où Guenièvre et Edern se connaissent depuis qu’elles sont nées/petites puisqu'elles viennent toutes les deux de Carmélide et que Léodagan connaît assez son père pour la recommander à Arthur. Aussi, le trope du chevalier avec sa princesse toussa 👉👈 [insert le clip de “Cup Runneth Over” by Kiki Rockwell here]
Guenièvre/Alzagar un autre ship que je dois à Yumeka ❤️
Guenièvre/Attila (vous avez dit exotique ???) Celui là ca vient de l’episode 317
Arthur a ramené Grüdü, déguisé en femme. Attila : C'est la plus belle femme de Kaamelott ? Arthur : La plus belle. Attila : C'est Guenièvre ?
Et du coup la première fois qu’Attila voit Guenièvre pour de vrai c’est le coup de foudre (pour lui en tout cas).
Léodagan/Séli/Lancelot Bon, je dis pas ça que parce que j’ai co-écrit la seule fic avec ce ship mais listen si on prend le mec le plus puceau de Kaamelott et qu’on le met avec le vieux couple qui n’a aucun scrupule, aucune gêne et qui a probablement déjà tout essayé bin ça donne ce ship et c’est bien
Mevanwi/Lancelot listen LISTEN. EUX. Juste. Two vilain bitches. Ils se détestent, ils sont toxiques et ça me suffit.
Nessa/Kolaig Les deux disparaissent dans KV1 au même moment et on entend plus jamais parler d’eux
Le headcanon ici, c’est que Nessa non plus elle était pas complètement insensible au brun à bouclette qui écrit de la poésie en secret à sa maîtresse et vient de temps en temps leur parler à la fenêtre. Après sa chute, Kolaig n’est pas mort, mais il a quand même pris cher et n’est pas en état d’aller au rocher avec Arthur pour retirer Excalibur. Heureusement, sa sœur (celle dont le pâtissier de Kaamelott est amoureux) habite pas loin. Le choc initial passé d’avoir le roi et la reine de Bretagne (tous les deux présumés morts), ainsi que deux illustres chevaliers (c’est comme ça qu'ils se sont présentés) et son frère à moitié mort chez elle, elle accepte de garder son frère jusqu’à son rétablissement. Le problème ? C’est qu’elle doit aller chercher quelques herbes pour soigner son frère, mais Kolaig ne peut pas rester seul. Nessa, restée silencieuse jusque-là, saute sur l’occasion et se propose de rester et veiller sur lui. Arthur, Guenièvre, Perceval et Karadoc (enfin surtout Guenièvre) finissent par reprendre la route avec la conscience tranquille, Kolaig est entre de bonnes mains.
Uther!Yvain/Ygerne  Je suis tellement désolé de ressortir des trucs du fin fond de Tumblr mais ce crackship ne m’a jamais quitté depuis qu’il est discuté dans ce post. Je n’ai rien a dire pour ma défense I’d still read this ship.
Capito/Sallustius Je trouve qu'ils agissent comme un vieux couple marié. Ils me rappellent des gens que je connais.
Très curieuse de savoir ce qu'il leur est arrivé après qu’Arthur les ai viré de Bretagne et de l’ambiance sur le bateau pendant le voyage du retour.
La Dame du Lac/La Dame du Feu Je sais qu’elles ont genre 2 répliques, mais c’est pas ça qui va m'arrêter. Si elles sont pas besties elles sont soulmate, l’un comme l’autre ca me va.
J’ai beaucoup d’autre ship bizarre mais je me suis retenu et j’en ai mis que 10 voilà 😊
Et bientôt et passe une bonne fin de semaine petit Santa 💖
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wengenn · 10 months
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Je viens de revoir Kaamelott 1er volet ! Et je me suis fait plusieurs réflexions, que je vous offre en vrac :) (/!\ évidemment spoilers /!\)
Déjà. Première remarque, et selon moi la plus "importante" : YVAIN WHERE ????? Nan mais pour de vrai, il est pas en Carmélide avec ses darons, il est pas non plus avec Bohort et Gauvain ?? Y-VAIN-WHERE ! Oubli dans le scénario ? Refus de Simon Astier d'être dans le film ? Mort du personnage ??? il est même pas mentionné !!!??!"!'?-€)2-_)#+28_;#8 Y'a de quoi se poser des questions quand même >:/
Selon moi, c'est pas la seule chose qui manque à ce film. J'aurais aussi beaucoup aimé voir des scènes de retrouvailles, déjà entre Guenièvre et ses parents -bon d'accord y'en a une, mais c'est plus des retrouvailles "générales" donc ça compte pas. :) Ensuite une scène avec Merlin et Elias !! Oui. même si bon, là c'est purement personnel parce que j'adore ces deux là. Mais quand même !! Et entre bohort et léo aussi ! En fait, une scène avec tous les personnages dans la même pièce. Sans forcément de dialogues entre chacun d'entre eux, mais juste une scène pour les voir tous ensemble, au moins une fois, puis laisser l'imagination faire le reste. Mais y'a BEAUCOUP de personnages dans KV1. En plus de ceux qu'on connaissait déjà, y'en a une bonne dizaine de nouveaux, donc c'est pas évident de tous leur donner leur moment- sachant que le film dure déjà deux heures.
Et en fait, le film est avant tout centré sur Arthur, ça se voit très clairement. Donc je pense que c'est normal, si on a pas ces fameuses scènes de retrouvailles.
Pour passer sur des points plus positifs : J'ai vraiment adoré le film. Rien que le début ! Le son de la corne au début du film ! Ça aurait pu ne pas y être, ça aurait rien changé en soit. Mais c'est un petit détail qui donne le sourire d'entrée de jeu ! Un autre détail super touchant, qui est peut être pas fait exprès mais je pense que si quand même : Lors de l'évasion des résistants grâce au réseau souterrain, alors qu'Arthur est endormi depuis sa capture par les saxons à Gaunes. La première personne qu'il voit, lorsqu'il se réveille : c'est Merlin !! C'est celui qui est à l'origine de toute son histoire en tant que roi de Bretagne ! Et lui aussi qui lui permet du coup de pas crever avec les autres par Lancelot ! :D merci de donner à merlin de la reconnaissance putain. he deserves it <3
En revenant au tout début du film, le premier personnage connu qu'on voit c'est Venec ! LE Venec qui a permis à Arthur de s'enfuir à la fin du livre 6 ! Et pour ajouter à ça, c'est lui aussi qui lui permettra de s'enfuir de sa condition d'esclave ; là aussi je trouve ça dommage qu'il ne revienne pas après dans le film. Même si là encore, ç'aurait été compliqué à placer. Mais Venec il carry de fou ! Merci de lui donner de la reconnaissance à lui aussi. C'est pas le personnage le plus moral, mais c'est de loin l'un des plus fidèles à Arthur, bien au dessus d'autres. *tousse* genre karadoc *tousse tousse*
Et évidemment, le premier personnage qu'Arthur retrouve après le Duc d'Aquitaine, et mis à part Gauvain et Lionel qui sont des cas un peu particuliers, c'est notre cher Bohort. Celui qui lui est resté fidèle du début à la fin, celui qui a fait face à son cousin pour essayer de protéger Arthur, même en sachant qu'il n'avait aucune chance. Notre cher Bohort dont l'évolution est putain de visible, évidente ! Le mec organise la résistance ! Encore contre son cousin le dictateur !!!€!-"(#;4;_ Bohort est l'un des personnages qui selon moi, n'a pas assez de reconnaissance pour le chemin qu'il a parcouru. Comme Merlin en fait.. "On peut douter de tout, sauf de la nécessité d'être du côté de l'opprimé". Can relate.
La visite de la soeur de Léodagan m'a aussi évidemment fait penser au seul moment de la série où elle est mentionnée : Guenièvre parle de comment quand Léo va pas bien, il passe quelques jours chez elle en Carmélide puis en revenant tout va mieux. C'est une assez drôle coïncidence que l'une des seules et apparemment très rares fois où elle vient le voir, il retrouve aussi ses adorés engins de siège (d'ailleurs cette scène >>>). Entre ça et le fait qu'elle pratique l'hydromancie, je me demande si la madame aurait pas un peu plus que des notions de base en terme de magie..
Et pour continuer dans les théories, on passe maintenant à la toute fin du film : le sauvetage d'Arthur après son combat contre Lancelot. (lequel le traité d'incapable alors que c'est lui qui prend la fuite bref........) Meghan. Prend. L'épée. Par. La. Lame. Soit c'est pour montrer qu'elle est pacifiste ou pas à l'aise avec la violence ou simplement pas entraînée au combat, SOIT. Parce que faire tenir Excalibur par quelqu'un d'autre poserait problème. Pourtant, on sait qu'elle ne flamboie que si elle reconnaît la destinée de son porteur. Meghan ?? Aurait-t-elle un destin incroyable ??? Développé dans les prochains films ???? Et le fait que la caméra se concentre particulièrement sur elle lorsqu'elle sort de la salle ??????? Sachant qu'en plus, c'est la première femme à la tenir, cette épée, de toute la série c'est pas arrivée une seule fois. Même la dame du lac elle l'a pas fait oh !!!! Voilà. Peut être que c'était juste un détail osef, mais un brin de réflexion fait pas de mal.
Lamorak à la table ronde. That's it that's the tweet.
Elias qui balance des mini sorts à la fin quand ils crament leur potager. well that's cute.
En sortant un peu de la review de film, je trouve ça assez intéressant de pas avoir fait essayer à Perceval de retirer l'épée, ni de la lui faire tenir quand elle a perdu ses flammes. Parce qu'honnêtement, je pense que ça aurait réussi. But who knows ?
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katewalker · 3 years
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KAAMELOTT | Livre V - Épisode 2 « La Roche et le Fer » (#when you bond with your wife over your mutual worry about your shared crush #but her brother is there buttering his bread and ruining everything)
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queer-frenchmermaid · 3 years
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Et sinon, des théories sur Yvain ? Il est où ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? J'ai besoin de réponses 😳
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ismisevy · 2 years
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Mes headcanons Kaamelott : Séli edition.
(certains basés sur quelques recherches faites sur les pictes et prises avec des pincettes)
1. Séli est beaucoup plus tatouée que ce qu'on voit dans la série
2. Guenièvre et Yvain peignaient ses tatouages quand ils étaient petits.
3. Un jour Leodagan lui a demandé de le tatouer, il a fait le bonhomme tout du long en serrant les dents mais il a passé la semaine qui suit à se plaindre parce que ça gratte. Depuis elle refuse de le re-tatouer.
4. Quand Guenièvre s'est fait "enlever", Séli à profiter de son retour chez les pictes pour se faire tatouer les deux vipères rouges qui symbolisent la Carmélide.
5. Ça l'arrange bien que Léodagan n'ai pas appris le picte comme ça elle peut râler/l'insulter dans son dos. Ça marche aussi quand elle veut pouvoir exprimer son amour pour son mari et ses enfants sans perdre la face devant eux. Jokes on her Leodagan a appris un peu de picte dans son dos et comprend tout.
6. Séli tient à faire la peinture de guerre de Leodagan quand il part au combat / en mission.
7. Séli est infâme dans la série parce qu'elle se fait chier et qu'elle contrôle rien (basé sur Joëlle Sevilla expliquant le besoin de Séli de tout contrôler en interview) vu qu'elle est pas chez elle. En Carmélide elle a toujours son petit caractère mais est bien plus vivable et l'ambiance est bien meilleure.
8. Les "réunion familiales" de Léodagan dans le livre VI c'est juste leur mot de code pour plan 🔞
9. Si c'était pas pour Léodagan elle se serait jamais mariée, du moins pas avec un homme. He's the only one worthy of her 😡
10. Si Séli était à la table ronde ils auraient trouvé le Graal en deux semaines 😌🤚 (ok celui là il est pas objectif)
C'est des headcanons vous êtes pas obligés d'être d'accord avec :)
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guesswhogotaname · 2 years
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P'tit AU d'après minuit ✨
Oké l'équipe, ça dit quoi ? 
Ayant l'incroyable chance d'être dans une licence d'anglais, je fais de la linguistique et de l'histoire et ça m'as donné une petite idée que je pose ici... 
Et si... Personne ne parlait la même langue dans l'univers de Kaamelott ? (Oui on part sur une idée un peu farfelue comme ça, tenez vous prêt.e.s)
Attention : je n’ai aucune prétention à la vérité, je ne suis pas professeure et ce que je vais dire ne tient que de mes recherches, de mes petites idées ! J’ai mélangé des « faits » historiques avec des inventions ! Je vous invite de faire des recherches par vous-mêmes sur le monde celtique ainsi que la linguistique, car c’est un domaine passionnant.
Tout d’abord, pour comprendre cet AU on va parler du Brythonic Celtic et du Gaelic Celtic.
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Les langues brittoniques (terme linguistique) décrient les langues parlée dans l’île de Bretagne (avant l’invasion saxonne), le gallois (pays de Galles), le cornique (Cornouailles) et le breton (Petite Bretagne).
Les langues gaéliques rassemblent le gaélique écossais, le gaélique irlandais et le mannois (+ le picte mais qui est considéré comme une langue très différente)
Et dans l’univers de Kaamelott alors ? C’est là que mon imagination entre en jeu… 
Dans "notre Écosse actuelle", mais qui dans Kaamelott : les terres d'Orcanie, de Carmélide et de Calédonie ; on parle gàidhlig (avec des différences d'accents ou de vocabulaire, mais les trois pays peuvent communiquer entre eux). Je situe les territoires Pictes au nord du Mur d'Hadrian avec une culture et une langue complètement à part. (+ mention spécial pour le Roi Ketchatar d’Irlande où l’on parle... l’irlandais yep classique)
Mais pour ce qui est du reste de l'île de Bretagne ?
Et bien, au Pays de Galles on utilise le gallois (cymraeg), à Cornouailles, la terre maternelle d'Arthur, là où se trouve Tintagel, on parle le cornique (kernewek). Dans le royaume de Logres (vu sa place central dans la politique et son occupation romaine) on parle le brittonique commun ; c'est une langue commune pour simplifier les transactions commerciales et les arrangements entre les différents groupes/ clans et les romains. 
 Mais, il reste la Petite Bretagne ! En Armorique, à Vannes, au royaume de Bénoïc (les origines du Seigneur Lancelot) et à Gaunes on parle le breton (brezhoneg) !  
Jusque là tout va bien (enfin j'espère?)
Vous imaginez les possibilités ?
Bohort qui lit de la poésie en breton à Léodagan qui comprend pas, et qui trouve super chiant la poésie surtout dans une langue qu'il ne comprend pas, et s'il continue d'écouter Bohort c'est pas du tout parce qu'il adore le son de sa voix dans sa langue natale, non pas du tout... Et alors, un jour, Bohort essaye de lire à Léodagan un poème en gàidhlig (mais il a un accent affreux et se trompe de mots toutes les deux phrases) et Léodagan fait une mini crise cardiaque parce que même sa langue sonne merveilleusement bien dans la bouche de Bohort.
Léodagan quand il a un peu trop bu de l'affreux picrate il se met à chanté des vieilles chansons en gàidhlig super fort. Et Calogrenant qui le rejoint (tout aussi bourré) mais ils finissent par s’engueuler parce qu’ils n’arrêtent pas de se tromper dans les paroles, mais aucun des deux ne veut admettre s’être gourés. 
Ou alors, Perceval qui fait des blagues, dit des proverbes et des jeux de mots en gallois, et il voit que personne ne comprend, alors il essaye de le traduire en brittonique commun mais il fait de la traduction mot à mot, et ça a encore moins de sens. Et un jour Arthur décide de faire des recherches et dit un proverbe en gallois parfait (oui dans ma tête Arthur est un polyglotte) et Perceval est trop content !!! 
Dame Séli qui chantait, quand Guenièvre et Yvain étaient petits, des berceuses en picte et elle leur racontait des histoires de guerrières (Guenièvre rêvait de devenir une guerrière picte) et d’aventures incroyables, et de sorciers. Yvain faisait des cauchemars après, mais c’est pas grave puisqu’il pouvait dormir dans le grand lit de ses parents. 
ET DONC YVAIN ET GUENIÈVRE QUI TRASH TALK ET BITCH SUR TOUT LE MONDE (siblings energy) EN PICTE ! (bon parfois à table ils s’insultent en picte mais bon... C’est classique les engueulades pendant le dîner)
Loth et Galessin qui complotent sous le nez d’Arthur en gàidhlig d’Orcanie en mode bad bitches. 
Gauvain qui refuse de parler le gàidhlig d’Orcanie et ne parle que le brittonique, parce qu’ils détestent ses darons et cette langue rappelle les engueulades, les insultes et toutes les conneries qu’il se bouffait avant de partir avec son oncle. (+ Yvain qui parle gàidhlig et Gauvain réapprend à bien aimer cette langue...)
Guenièvre qui donne des petits surnoms trop mimi et romantique à Arthur en gàidhlig de Carmélide, et Arthur il comprend pas ce qu’elle raconte (en plus Guenièvre a un petit sourire satisfait / malicieux à chaque fois) jusqu’au jour où il demande à son beau-père (qui manque de lui mettre un pain et le traite de tous les noms). Donc Arthur fait des recherches dans son coin et il découvre que sa femme l’appelle “mhèinn eileadh-leth” (mon autre moitié) ou “luaidh mo chèile” (amour de ma vie) ou “reannag do beatha” (étoile de ma vie). Et le pauvre boug il voit flou direct (mais il ne dit pas à Guenièvre qu’il sait et au fond il est trop touché et il sourit comme un con à chaque fois maintenant).
Mais le plus souvent c’est juste Arthur avec un mal de crâne de l’enfer parce que tout le monde parle une langue différente dans son château et ça l’épuise (mais bon, c’est joyeux tout ce boucan...)
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ironist-lady · 3 years
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Fanfic Kaamelott - Sur une plage bretonne
Et voilà, chose promise... @inkywater-illustrations tu m’as (pas vraiment) mise au défi avec ton dernier fanart :) Ayant reçu de mauvaises nouvelles ces derniers jours j’avais grandement besoin d’un peu de douceur et cette fanfic est née. J’espère qu’elle vous plaira. Comme les autres, ce n’est qu’un premier jet qui aura le droit à un bon coup de réécriture et de relecture par la suite.
Pour infos: Loan aura le droit à sa propre fanfic pour découvrir comment il a fait son apparition auprès de notre Pendranièvre.
Cette fanfic se situe avant Le Cadeau :)
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Ça avait été tout sauf planifié. Au départ, Guenièvre avait juste décidé de quitter la forteresse de ses parents pour passer quelques jours chez sa tante dans l’espoir de s’éloigner de sa mère. Son père et Arthur étaient en voyage dans le sud de l’île pour discuter avec les Saxons, la laissant seule avec Dame Séli et toute une tribu de Pictes qui avait débarqué à l’improviste. Elle avait trouvé alors un prétexte pour s’absenter. Quoi de mieux que de jouer la carte de la visite à un membre malade de la famille. Fraganan et son mari avaient attrapé un très vilain coup de froid qui traînait en longueur. Sa nièce se proposait gentiment de leur tenir compagnie et de s’occuper d’eux. Il ne fallait surtout pas que ça ait l’air d’une fuite, même si oui, Guenièvre avait totalement pris la fuite refusant de passer une seule seconde de plus avec la famille de sa mère.
Ni une ni deux, elle était en route pour l’ouest de la Carmélide où elle comptait bien se reposer. L’ambiance y était très différente. A commencer par son oncle et sa tante qui étaient à l’opposé de ses parents. Ils étaient drôles, plutôt simple allant même jusqu’à cuisiner eux même plusieurs fois par semaines, gentils et très empathiques. Ils étaient les parents que tout enfant rêvait d’avoir. Dommage qu’ils n’en aient jamais eu. C’était au moins un point commun que Guenièvre pouvait partager avec sa tante. Même si elle et Arthur avaient enfin consommé leur mariage, elle n’était toujours pas tombée enceinte. C’était probablement sa faute, se disait-elle sachant qu’elle n’était plus toute jeune. C’est ce que tout le monde pensait de toute façon et elle ne pouvait que leur donnait raison.
Et puis, il y avait aussi l’environnement. Si le château de sa famille avait subi de profonds changements et que la région offrait de beaux paysages, rien ne valait celui de l’océan et des longues plages bretonnes. Une fois qu’elle s’était occupée de son oncle et de sa tante, elle passait l’après midi au bord de l’océan, se promenant le long de la plage, ses pieds nus laissant des empreintes dans le sable. Le calme, le bruit des vagues et la douceur de la brise marine lui faisaient le plus grand bien comparé au tumulte qu’elle subissait constamment au château.
Il y avait tellement de souvenirs ici. Ça lui rappelait tellement de choses. Petite, son père l’envoyait elle et son frère passer quelques jours auprès de sa sœur quand il partait entre hommes à la chasse et que sa mère en profitait pour aller voir sa propre famille. Si Yvain se moquait pas mal de ces petites vacances et n’appréciait guère l’air marin, Guenièvre adorait passer son temps ici s’amusant à construire ses propres châteaux dans le sable et s’imaginant toute sorte d’histoires.
Elle rêvait qu’un beau prince arrivait sur son cheval blanc pour l’amener loin de tout. Ensemble, ils plaqueraient tout, plaquant leurs titres et même leur statut royal, et traverseraient toute l’île, allant même au-delà des océans. Il l’amènerait à la découverte d’autres pays, d’autres peuples et puis, un beau jour, ils choisiraient un endroit qu’ils adoraient et s’y installeraient. Même si elle construisait un château de sable, elle rêvait plutôt d’une petite maison cosy, avec un jardin où elle cultiverait ses propres légumes et fruits, ils auraient même peut-être quelques animaux comme des poules pour les œufs et des chèvres pour le lait. Et puis, ils auraient des enfants. Elle ne se sentait pas très maternelle, n’imaginant pas une seule seconde se lever aux aurores pour nourrir au sein un bébé mais elle s’y ferait.
Elle imaginait parfaitement se faire réveiller le matin par une petite fille et un petit garçon qui sauteraient ensemble sur leur lit. Son époux râlerait pendant quelques secondes avant de les attirer à lui. Pendant qu’elle s’occuperait de son jardin, elle les entendrait rire alors qu’il s’amuserait avec eux en leur racontant des histoires de princes, de princesses et de chevaliers.
Oui, elle imaginait tout ça. Mais elle avait appris rapidement que ce ne serait pas faisable. Elle venait tout juste de devenir une femme lorsqu’on lui avait annoncé qu’elle allait être marié à un jeune homme, le futur roi du royaume de Logres. On lui avait répété que c’était un mariage d’amour mais elle savait que ça n’en était pas un, que ce n’était que politique. On la traitait d’idiote et on lui demandait de faire comme-ci car cet homme avait un incroyable destin.
Alors, elle s’était mise en tête d’être la parfaite épouse à ses côtés. La reine qu’il méritait en espérant qu’il apprenne à la connaître et qu’il finirait par l’aimer. Résultat ? Il avait déclaré de ne pas aimer la nouveauté, lui avait tourné le dos dès leur première nuit ensemble, ne l’avait jamais touché lui préférant des dizaines d’autres femmes, l’avait tantôt ignorée ou passait ses nerfs sur elle. Son rêve était revenu pendant un temps avec Lancelot avant de mourir après une énième déception. Alors elle s’était fait une raison.
Ça resterait un rêve. Un simple rêve d’une gamine trop naïve.
A moins que…
Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué qu’une silhouette se dirigeait vers elle et approchait à grand pas. Ce ne fut que lorsque Loan se mit à aboyer qu’elle se retourna pour se retrouver face à un roi Arthur visiblement en colère. Immédiatement, elle fut surprise par son apparence, ayant troqué son armure habituelle pour un pantalon large et d’une longue tunique large noire.
« Mais qu’est-ce que vous fichez là ? »
« Bonjour à vous aussi. Content que vous soyez heureuse de me voir. »
« Ce n’est pas ça, je suis très heureuse de vous voir et juste très surprise. Vous n’étiez pas censé être dans le Sud en réunion avec les Saxons à plusieurs centaines de kilomètres d’ici ? »
« Si. Et vous ? Vous étiez pas censée rester avec votre mère en sécurité. »
« Je suis en sécurité ici, » soupira-t-elle face à l’inquiétude inutile de son époux.
« Sur une plage bretonne toute seule sans aucun garde du corps avec vous. »
« Déjà…je ne suis pas toute seule, » répliqua t’elle en pointant du doigt leur chien qui était en train de courir en rond en essayant d’attraper sa queue. « Enfin…bref. J’avais besoin de prendre un peu l’air, de me promener et de profiter du paysage, j’ai le droit non. Je suis une grande fille. »
« Oui je sais mais… » 
« …et puis qu’est-ce que vous voulez qu’il m’arrive. Personne ne sait que je suis ici. Il n’y a pas personne aux alentours. »
« Ben justement. Il m’a pas fallu longtemps pour savoir que vous aviez quitté le château pour venir chez votre oncle et votre tante. Et il m’a fallu encore moins de temps pour vous retrouver. Et justement il n’y a personne avec vous. Si on veut vous enlever, ça peut se faire en quelques secondes et on ne vous entendra crier. »
« Mais bien sûr. Vous oubliez que je sais me défendre. »
« Si une horde débarque et décide de vous kidnapper, ça se ferait en quelque seconde et croyez-moi, ce n’est pas une quiche dans les noix de vos agresseurs qui vous sauvera la vie. »
« Je sais faire d’autre chose que de mettre une quiche dans les noix d’un homme. D’ailleurs c’est vous qui m’aviez appris. Douteriez-vous de vos enseignements ?»
Arthur roula des yeux alors qu’elle utilisait cet argument de poids. « Ce n’est pas la question. Il pourrait vous arriver quelque chose en un éclair de secondes. »
Guenièvre soupira et secoua la tête, se retenant de lui faire remarquer qu’il ne portait même pas Excalibur. C’était très rare de le voir sans. « Que vous êtes mélodramatique parfoi..AAAAAAAHH !!! »
En une fraction de seconde, elle se retrouva tête en bas, jetée sans ménagement sur l’épaule de son mari comme un vulgaire sac à patate. Et il n’était pas peu fier de son geste.
« Mais qu’est-ce que vous faites ? Vous avez perdu la tête. »
« Mais au moins la mienne est à l’endroit. Et je vous prouve que j’avais raison. Allez-y débattez-vous, appelez à l’aide. »
Le bougre ! pensa t’elle en tentant de se dégager de son emprise sans succès. Elle avait beau tenter de bouger, il la tenait fermement contre lui avec un seul bras autour de ses cuisses tandis que son autre main touchait à peine ses pieds.
« Allez… » protesta t’elle faussement en bougeant ses pieds qu’il attrapa immédiatement, la chatouillant légèrement.
« Je me demande ce que je vais faire de vous…mmm…et si je vous jetais dans l’océan. »
« Noooon, ne faites pas ça. »
« Mais si en voilà une idée. Je vais vous jeter toute habillée dans l’eau, ça vous apprendra. »
« Arthur…lâchez moi, » tenta t’elle de dire entre deux rires.
« Jamais… »
Son cœur bondit dans sa poitrine. Il avait dit ça de façon tellement sérieuse, sans aucune once de plaisanterie dans la voix. Par ce qui n’était qu’un simple jeu entre eux, se pouvait-il qu’il lui ait fait l’une de ses plus sincères et plus belles déclarations possibles ? Un mot, un simple mot et il confirmait ce qu’elle osait à peine espérer et ce même depuis leur second mariage : il l’aimait. Il se pouvait bien qu’il l’aimait et qu’il n’était pas prêt à la laisser. Était-ce possible ?
Trop plongée dans sa réflexion, elle ne s’était pas rendu compte qu’il s’était effectivement dirigé vers l’océan et qu’il avait maintenant les pieds dans l’eau. Elle se sentit alors doucement glisser de son épaule alors qu’il la faisait descendre jusqu’à ce que ses pieds touchent l’eau à son tour.
Elle sursauta à cette sensation et profita qu’il n’avait pas mis son plan de la jeter à l’eau à exécution puisqu’il la tenait toujours fermement dans ses bras contre lui pour relever les pieds et passer ses bras autour de son cou. Son visage n’était qu’à quelques centimètres du sien, ses yeux à la hauteur des siens, elle pouvait sentir son souffle contre sa joue.
« Vous m’avez manqué, » lui murmura-t ’elle avec un petit sourire au coin des lèvres, l’une de ses mains caressant distraitement l’arrière de sa nuque.
Arthur inspira profondément en sentant son petit massage et ne put s’empêcher de sourire à son tour. Si elle savait. S’il lui disait la raison de sa présence, que ce n’était pas juste une visite de courtoisie. Il avait foncé du Sud de l’île jusqu’à la forteresse de Carmélide à la seconde où sa réunion avec les Saxons s’était terminée. Il n’avait pas hésité une seule seconde à décarrer dès qu’il avait appris qu’elle était absente et s’était empressé de la rejoindre sur la plage. Ce n’était pas que pour une question de sécurité. Oui il était inquiet pour elle mais il avait surtout eu très envie de la revoir. Il avait eu envie de lui parler, regrettant son absence à ses côtés le soir alors qu’il enchainait les négociations, de lui exposer ses idées, d’entendre ses conseils, de s’engueuler avec elle parce qu’ils ne seraient pas d’accord, de l’entendre le remettre à sa place, de l’entendre rire et de la tenir dans ses bras comme à l’instant. Elle était loin d’être légère comme une plume mais il n’arrivait pas à se faire à l’idée de la lâcher. Pas maintenant.
Il se pencha légèrement, posant ses lèvres sur les siennes et sentant le goût salé que les embruns marins avaient laissé avant de poser son front contre le sien. « Vous aussi vous m’avez manqué, » confessa t’il en la serrant encore un peu plus contre lui avant de l’embrasser à nouveau.
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losttranslator · 3 years
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Tumblr media
Vous connaissez Images Doc ? C'était un magazine pour gosses. Je veux prendre deux secondes pour pleurer de rire sur ce numéro. Ces cons ont utilisé une image de Kaamelott pour illustrer la Légende Arthurienne et du coup y a rien qui colle :
1) La table ronde. C'est un cadeau de Merlin. (Breccan erasure !) Elle permet à tous les chevaliers d'être égaux devant le Roi Arthur. Elle est magique, elle s'agrandit. (*insère les blagues sur le roulement parce qu’ils manquent de place et la pièce est pas assez grande pour une plus grosse table*)
2) Le Roi Arthur. Il règne dans son château de Camelot. Il propose aux chevaliers de retrouver le Graal : c'est la coupe qui aurait contenu le sang du Christ. (C'est un récipient, déjà.)
3) Lancelot. Il a été élevé par la fée Viviane dans un palais au fond d’un lac. (~heh) Il est le meilleur des chevaliers mais il aime la reine Guenièvre. Il sera exilé pour ça. (*Lancelot qui fait des doigts à tout le monde*:"Je me casse, et j'vous emmerde.")
4) Léodagan. Il est roi de Carmélide, un royaume voisin qu’Arthur a sauvé. Pour sceler leur alliance, Léodagan lui donne en mariage sa fille Guenièvre. 
5) Gauvain. (Alors là on démarre bien, le numéro 5 est sur Yvain.) C’est le neveu d’Arthur. Il séduit les femmes par ses exploits guerriers et sa bravoure. (Propagande.)
6) Le siège périlleux. (Whomst? Nan sans dec, là y a Calogrenant généralement, non ?) Celui qui s’y assoit risque d’être dévoré par des flammes surnaturelles. Cette place est réservée à celui qui trouvera le Graal. 
7) Bohort. Ce cousin de Lancelot est très sage. Il est avec Perceval et Galaad, un des trois chevaliers qui trouveront le Graal. (Qu’il trouve Galaad d’abord.)
8) Perceval. Tout jeune il suit des chevaliers pour devenir comme eux. D’abord naïf et un peu sot (lol), il devient un excellent chevalier (lui dites pas ça, il tomberait dans les paumes) au grand coeur. 
9) Karadoc. ce (sic) chevalier est surnommé Bras-Court. En effet, un de ses bras a été meurtri par un serpent enroulé autour de son bras. (........ ??????) 
C'est juste magnifique.
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itmeanslight · 3 years
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KV1. Avec spoilers ⚠️
C'était exactement ce que j'attendais. Et même un peu plus. Parfait donc. Je la fais en vrac, chuis encore toute chose 🥺
Les costumes, maquillages et coiffures. Les décors. Les effets spéciaux. Mes enfants, on ne rigole plus DU TOUT. C'est beau, nom de dieu.
Perceval, mon très cher. Dans ce rayon de lumière. Qui comprend. Qui cite l'Ancien Testament au moment où il retrouve Arthur. Son Dieu à lui. Son Jésus. Son Sauveur. Et quand on repense à ce que dit Arthur sur Jésus dans le livre VI, frissons les gars, grands frissons. Et chialade.
Bohort et les loulous. Coeur avec les doigts.
Bedevere. Gareth. Lamorac. T'en veux d'la légende arthurienne? Tiens, mange.
Arthur et Guenièvre. Tellement à dire. Tellement. Arturus, au moment où il se construit, n'a jamais pu sauver son 1er amour. 30 and plus tard, au moment où il se reconstruit, en pleine rédemption, va sauver son grand amour. Il a réussi. Pour Sheda, pour Guenièvre, pour lui. Il est construit, reconstruit. Sur ses deux pieds, les épines dans les mains, mais debout, face à celle qui le comprend le mieux. Celle qui ne fait que le protéger. Une couronne de fleurs comme porte-bonheur. La légende, mes enfants, toujours la légende.
Les Burgondes, les paillettes. Bah oui. Évidemment. Dans une autre vie, j'étais burgonde, c'est moi qui vous le dit.
"Les visites en Carmélide, c'est comme les pieds de fraisiers, c'est toujours mieux quand c'est espacé." Nouveau personnage pref direct.
Les jeux du Pays de Galles. Discipline olympique. Tout de suite. Que quelqu'un appelle le CIO immédiatement.
Tous les Astier passent parfaitement à l'écran. Le talent de la génétique. (Le p'tit avant-dernier dans les bras de son grand-pere, toute la salle a fondu)
Lancelot. J'étais sceptique sur le costume (qui ne l'était pas?). Et finalement, ce grand machin se fait oublier. Parce que c'est le mec qui fait le costume. Grand reptile blanc qui se cache au milieu de son nid de vipères. Ça se protège, mais ça n'attaque pas vraiment. Et puis il faut du contraste: Lancelot, grandiloquent en blanc, et Arthur, simple en noir. Oui bon.
Lancelot et Arthur. Ah. Les dieux ont choisi. Arthur, lui, par contre, est toujours indécis. Que voulez-vous? Arthur est un sentimental, il ne tue pas (métaphoriquement) ceux qu'il aime ou respecte. Guenièvre et Perceval. Et Lancelot. La rédemption, ça marche avec l'amour, pas avec la mort. Pas facile d'être sentimental mon vieux.
Meleagant. Pour le plaisir de revoir Carlo Brandt. Mais sinon hein...
Mais où sont donc Yvain et Anna?
Christian Clavier et Sting en dialogue dans le même plan. La magie du cinéma.
Bref, j'oublie des trucs. C'était parfait. C'était drôle, mais aussi un peu la chialade. Des frissons partout.
12 ans d'attente, on est gâté.e.s.
L'est fort ce Astier 💜
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lou-who-writes · 2 years
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Yvain qui devient roi de Carmélide et après Goustan le Cruel et Léodagan le Sanguinaire il y a Yvain le Bon
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i-know-i-am-there · 3 years
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Je ne savais pas trop quoi penser de l'énorme trou laissé dans la narration entre la fin du livre VI et KV1, parce qu'on ne sait pas pourquoi le père Blaise est avec Lancelot, on ne sait pas ce que sont devenus Yvain, les maîtresses, le maître d'armes, on ne sait pas comment, quand, pourquoi Guenièvre s'est retrouvée enfermée dans la tour de Ban, on ne sait pas pourquoi Elias est allé en Carmélide et j'en passe,
mais finalement, ça nous met dans la même position qu'Arthur dans KV1 qui lui non plus ne sait pas ce qu'il s'est passé au royaume de Logres pendant 10 ans.
Du coup je ne broncherais pas une sortie du livre VII littéralement en livre pour patienter avant la sortie de KV2, pour continuer à vivre l'histoire comme Arthur entre KV1 et KV2, à qui chacun a dû lui raconter ses petites histoires personnelles durant ses 10 ans d'absence.
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trekkedin · 3 years
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Fuite (3/3)
Ao3
Les quatre murs de la chambre de la Tour de Ban où Lancelot la confina peu après sa deuxième évasion étaient son nouvel horizon. Il lui sembla rapidement en connaitre les moindres recoins, chaque fissures, toutes les marques que le temps avait laissé sur les vieilles pierres. La sureté de Guenièvre, cela avait été son argument, à nouveau. La protéger de Mevanwi, des résistants, du peuple.  La protéger du danger dans lequel elle se mettait en partant. Cela aurait pu être le coup de grâce, celui qui lui aurait fait perdre les derniers filets d’espoir qu’elle s’autorisait à garder. Mais, en lui envoyant Nessa, Lancelot la ramena à la vie.
Elle arriva un jours, sans qu’elle n’ai été prévenue. Pour une fois, la surprise fit plaisir à Guenièvre. Lancelot lui aurait-il annoncé l’arrivée de sa suivante, elle ne l’aurait pas cru, ou aurait tenté de le convaincre de la laisser libre, se privant alors d’une compagnie dont elle avait désespérément besoin. La culpabilité qu’elle ressenti à l’idée qu’une autre personne soit enfermée par sa faute ne tarissait pas sa joie de ne plus être seule.
Un garde saxon l’avait mené en haut. Guenièvre ne s’était pas retourné en entendant les pas lourds du garde dans l’escalier, ni en entendant la clé tourner dans la serrure, puis la porte s’ouvrir. Elle était restée assise sur sa chaise, face à la petite fenêtre, seule ouverture sur le monde.
— Madame, avait dit Nessa.
Guenièvre ne s’était pas retourné non plus au son de sa voix. Il lui arrivait d’en entendre, des voix, de temps à autres. Son père décrivant un nouveau modèle de catapulte, sa mère rouspetant après Yvain, Yvain geignant de devoir se lever avant midi, Arthur soupirant face l’absurdité de ce monde. Elle avait imaginé milles et une scènes de repas, et bien plus encore, pour oublier. La porte se referma, et Guenièvre ne bougea pas.
— Madame voudrait peut-être plus d’intimité, mais je me dois de rappeler à Madame que, vu la taille de cette pièce, je peux pas lui en donner beaucoup.
Des bruits de pas résonnèrent derrière Guenièvre, et elle sentit soudain des mains démêler les boucles de ses cheveux, qu’elle avait arrêté de coiffer plusieurs semaines auparavant. Elle tressaillit au contact, mais les mains était petites et douces, maniant avec habitude et habilité les longues mèches qui atteignaient maintenant le bas de son dos. Il lui fallut près d’une heure pour en venir à bout, mais Nessa finit par réussir à redonner une allure acceptable à la crinière de Guenièvre. Lorsque les mains la quittèrent, cette dernière se retourna pour fixer la nouvelle-venue avec un mélange de peur et d’espoir. Elle tendit les doigts pour frôler ceux de sa suivante, s’assurant de leur réalité.
Elle n’avait pas changé. Son visage angulaire reflétait le même désintérêt qu’alors, ses long cheveux raides étaient toujours attachés dans une fine queue de cheval, sa voix avait toujours ce même ton trainant et désinvolte.
Il leur fallut quelque jours avant d’arriver à s’accorder, et quelques semaines pour apprendre à vivre ensemble. La cohabitation fut difficile pour Guenièvre au début, elle qui avait temps souhaité un compagnon, mais qui s’était habitué à un silence constant. Elle avait perdu l’habitude de parler et de partager ses pensées, et Nessa fut d’une aide incroyable. Les nombreuses questions qu’elle posait, la première incroyablement profonde, la seconde incroyablement absurde, l’aidèrent à retrouver la voix que Lancelot, en l’isolant, lui avait dérobé.
Ce fut Nessa qui la ramena à la vie. Nessa et l’incroyable frustration qu’elle amenait avec elle. Nessa, et le plaisir de discuter, de se disputer, de rire, d’entendre une voix différente de la sienne. Le plaisir de se souvenir de Kaamelott d’une autre façon qu’en se remémorant ceux qui n’étaient plus là. De se souvenir que, derrière ces murs, il y avait un monde qui l’attendait.
Son propre reflet dans le miroir lui paraissait étranger. Sa peau était bien plus pâle que d’ordinaire, et les cernes sous ses yeux témoignaient de ses nuits agitées. Ses traits s’étaient durcis, ou peut-être était-ce seulement qu’elle voyait dans ses yeux quelque chose de nouveau. Ou plutôt, quelque chose qui y avait disparu.
— Madame est bien certaine de vouloir faire ça ? demanda Nessa, penchée à la fenêtre pour observer les gardes.
Derrière elle, Guenièvre enfournait dans un sac en toile les quelques provisions qu’elles avaient. Des fruits, des vêtements, deux ou trois bijoux à échanger au marché, si besoin. Et la couronne de fleur, seul souvenir matériel qu’il lui restait. Elle l’enveloppa dans un linge et la plaça au fond du sac, en sécurité.
— Si on n’essaie pas maintenant, on essaiera jamais, dit Guenièvre en fermant le sac. Et si on essaie jamais, autant dire à Lancelot de nous tuer tout de suite.
— Je pense pas que Lancelot tuerait madame, madame.
— Non, soupira Guenièvre. Prête ?
Nessa hocha la tête. Guenièvre se positionna à côté de la porte, et leva le tisonnier. Au moment où elle l’abattit sur la serrure, Nessa poussa un grand cri, couvrant de sa voix le son de l’impact. Elles attendirent en silence, mais aucun son ne vint des escaliers.
Le changement de garde aurait lieu dans quelques minutes. Elles descendirent le plus silencieusement possible, s’arrêtant régulièrement pour tendre l’oreille, et atteignirent le bas des escaliers sans encombres. Un large sourire apparut sur le visage de Guenièvre lorsqu’elle atteignit la dernière marche. Toucher enfin le sol, cela lui avait manqué. Voir la nature s’étendre dans toutes les directions autour d’elle, pouvoir regarder l’horizon sans qu’un mur n’entrave sa vision, c’était un simple plaisir pour lequel elle était prête à risquer beaucoup.
Des voix leur parvenaient, semblant venir de quelques mètres plus loin. Nessa entrebâilla la porte, et elles virent quatre soldats discuter, leur uniforme scintillant sous le soleil. Si elles parvenaient à s’enfuir maintenant, ils ne découvriraient leur départ que dans plusieurs heures, lorsqu’ils monteraient le repas du soir. Lancelot était déjà venu le matin même, et ne reviendrait pas avant le lendemain.
Enfin, les trois gardes allèrent s’asseoir dans l’herbe, dos à la tour, comme ils en avaient l’habitude. Ils y resteraient une petite heure à discuter avant que deux d’entre eux ne retournent d’où ils venaient, et que les deux autres ne prennent réellement leur poste.
Elles se faufilèrent hors des murs, et se dissimulèrent derrière la tour, là où les gardes ne pourraient plus les voir s’ils venaient à se retourner. Guenièvre serrait le baluchon contre elle, les yeux fixés devant. Toujours devant, ne jamais regarder en arrière, pour ne pas être paralysée par la peur. À côté d’elle, Nessa était plaquée contre le mur, et Guenièvre pouvait sur son visage l’hésitation qui se mêlait à la soif de liberté et au désir de vengeance. De montrer les crocs. Elle prit sa main, et l’emmena avec elle au milieu des arbres, loin de leur prison.
Elles restèrent plus de six mois dans la forêt.
Guenièvre lui apprit à pêcher, à poser des pièges à oiseaux, à faire un feu, à construire un refuge, à reconnaitre tel champignon et tel plante comestible, et toutes ces choses qu’elle avait appris au côté de Lancelot. De l’ancien Lancelot. Nessa lui apprit à coudre. À rafistoler des vêtements déchirés de façons à ce qu’ils tiennent encore plusieurs années, à renforcer des laines pour qu’elles protègent des vents froids de l’hiver, à assembler les quelques tissus qu’elles avaient en de magnifiques tuniques sur lesquelles Guenièvre brodait des motifs de plus en plus élaborés. Elle lui apprit aussi à cuisiner en se servant des herbes et des gibiers qu’elles récoltaient, et leur repas se firent, au fils des jours, de plus en plus savoureux. Elle lui raconta des histoires, ses talents de narratrices excédant grandement ses talents de suivante. Sa voix changeait dans ces moments-là, ce faisant plus assurée que d’ordinaire. D’abords vinrent les contes pour enfants et grands, ceux où les ogres finissent déchus par le chevalier, et où la captive s’échappe de l’antre du dragon. Ensuite, quand tout les contes de fées furent narrés, elle lui raconta son enfance. La mort de ses parents alors qu’elle n’était qu’une enfant, la vie dans la ferme de son frère, et comment elle en était venu à travailler à Kaamelott.  Guenièvre, à son tour, lui décrivit la vie en Carmélide, puis le jour de son mariage et les années qui suivirent.
Elles ne restaient jamais plus de quelques jours au même endroit, et évitaient au maximum les routes et les villages. Bien que le confort d’une cheminée et d’un grand lit lui reste préférable aux matelas de feuilles mortes, Guenièvre se fit peu à peu à cette vie de course-poursuite entre les rivières, les collines et les pins. Les hurlements des loups étaient bien moins terrifiants maintenant qu’elle n’était plus seule, et elle apprit à apprécier le vol des oiseaux, et le battement majestueux de leurs ailes.
Six mois s’étaient donc écoulés quand les saxons les retrouvèrent. Chaque village était fouillé, et de grandes battues étaient organisées dans les forêts à leur recherche. Elles étaient parvenues à les éviter plusieurs fois, mais de plus en plus de soldats étaient réquisitionnés pour couvrir de plus en plus de terrains.
Ce fut la faute de Guenièvre. Elles avaient été réveillées au petit matin par les des cris de soldats s’approchant, et partir en vitesse de leur campement, s’enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt. Les branchages et les ronces ne les arrêtaient plus. Au contraire, tout ce qui, auparavant, les auraient ralenti, leur servait maintenant des cachettes et d’aides dans leurs fuite. Nessa mit donc plusieurs minutes avant de réaliser que Guenièvre n’était plus derrière elle, mais étendue dans la boue au milieu des racines. Une douleur vive avait éclaté dans sa cheville, à la façon d’un étau ou d’une flamme léchant sa peau. Elle retint un cri de douleurs, et tenta de calmer sa respiration, de rester calme.
— Madame ? chuchota Nessa qui était revenu vers elle.
Elle lui tendit le bras, et Guenièvre s’en saisit pour tenter de se relever, mais sa cheville ne supportait plus son poids, et elle pouvait à peine poser son pieds au sol. Derrière, les soldats se rapprochaient.
— Partez, ordonna Guenièvre en lui tendant le sac. S’ils m’attrapent, ils vous laisseront. Allez au Nord, en Carmélide. Directement chez mes parents, et dites leur que vous venez de ma part.
Nessa regarda le sac, puis Guenièvre, et le sac à nouveau. Elle s’en saisit, passa la lanière autour de ses épaules et, alors que Guenièvre fermait les yeux et se préparait à accepter son sort, elle lui saisit le coude, la souleva et passa son bras autour de ses épaules.
— Si Madame veut bien m’aider, je peux pas la porter complètement.
— Nessa, non !
Elle la regarda droit dans les yeux, et Guenièvre céda devant la détermination qu’elle y vit. Elles continuèrent à avancer, lentement mais surement, tout en sachant que l’effort était futile.
Les saxons effacèrent en quelques heures la distance qu’elles avaient mis des mois à établir entre elles et leur prison. Lancelot se trouvait au pied de la Tour, immobile à la façon d’une statue attendant l’heure de son réveil. Il ne dit pas un mot quand les soldats firent descendre les deux femmes de leur charrette, mais leur fit signe de lui amener Guenièvre. Elle n’opposa pas de résistance, se concentrant plutôt sur la chaleur du soleil sur sa peau, et la fraicheur de l’herbe sous ses pieds. Sur le parfum de la sève, la douceur du vent dans ses cheveux, le vol d’un papillon entre les marguerites. Il ouvrit la porte et, après avoir prit une dernière inspiration et avoir jeter dernier regard sur la nature qui l’entourait, elle s’exécuta. Un frémissant la parcourut en la porte claquer et Lancelot la suivre dans l’escalier.
Il semblait avoir pris dix ans. Ses cheveux, maintenant coupés court, étaient parsemés d’argent, et les cernes sous ses yeux n’avaient jamais été si importants. Sa tenue aussi était différente. Ses tuniques et vestons avaient disparus au profit d’une armure le recouvrant presque entièrement, faites d’un métal gris qui, par endroit, semblait imité des écailles.
— C’est pas en vous déguisant en dragon que vous deviendrez un Pendragon, vous savez, lui dit Guenièvre quand ils furent arrivés dans la chambre.
Elle se tenait droite au milieu de la pièce, face à la fenêtre, dans la tunique qu’elle et Nessa avait confectionné lors d’une de ces nuits où aucune d’elles ne parvenait à dormir. Elle y avait brodé des oiseaux, des fleurs, et les paroles d’une berceuse picte qui lui rappelait son enfance. Ses cheveux était relevés dans une coiffure dont la complexité et l’élégance témoignaient des talents de Nessa.
— Punissez pas la petite, continua Guenièvre quand Lancelot ne répondit pas. Elle y est pour rien, dans toute cette histoire.
Il tourna autour d’elle, laissant ses yeux glisser le long de son corps, puis remonter à nouveau, avant de s’arrêter devant elle, cachant la fenêtre de son visage.
— Je vous ai cru morte, dit-il, prenant une des mains de Guenièvre dans les siennes. J’ai cru vous avoir perdu.
Il menaça la Carmélide. À demi-mots, évidement. Expliquant qu’il l’aurait envahi si Guenièvre n’avait pas été retrouvée avant la fin de l’année. Qu’il aurait mis à sac les hameaux, rasé ses forêts sauvages, si cela avait été nécessaire. Il lui annonça aussi son union avec Mevanwi, et son caractère uniquement politique. Cette nouvelle enleva un poids des épaules de Guenièvre qui était là depuis si longtemps qu’elle en avait oublié son existence.
— Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ? lui demanda-t-il avant de s’en aller.
— Laissez-moi partir.
La serrure intérieure avait été enlevée. Il était maintenant seulement possible d’ouvrir la porte de l’extérieur, où une barre et une deuxième serrure avaient été ajoutés. Guenièvre ne prévoyait pas de nouvelle tentative d’évasion, de toute façon. Elle ne risquerait pas sa famille et sa terre natale. Nessa était toujours avec elle. Lancelot ne l’avait pas touché, se doutant probablement qu’il ne ferait qu’attiser le ressentiment de Guenièvre à son égard si un malheur arrivait à la jeune femme.
Elle ne savait pas si Arthur était toujours en vie. S’il était libre, ou si Lancelot l’avait trouvé. Lui dirait-il, si tel était le cas ? Elle ne savait pas non plus où en était la résistance, si son père avait trouvé des alliés, si les seigneurs Perceval et Karadoc étaient toujours en cavale, si le continent était toujours loin des pensées de Lancelot.
Et malgré toute l’inquiétude qu’elle avait pour eux, elle ne pouvait s’empêcher d’être en colère. Contre Arthur qui avait fuit, et l’avait laissé derrière. Contre les chevaliers de la Table Ronde, qui l’avaient poussés à bout. Contre son père, en Carmélide, qui avait amassé un capital militaire considérable mais était maintenant incapable de venir l’aider. Contre Dame Mevanwi et son ambition qui avaient mis fin à leur amitié, si cette amitié avait un jour été bien réelle. Contre les Dieux, à cause de qui tout ceci était arrivé. Quelle idée, de choisir son roi en fonction de qui retirera une épée d’un rocher. Quelle idée d’avoir un élu, comme si une personne sur terre était plus digne, plus méritante, plus capable que toutes les autres.
En colère contre elle-même de n’avoir jamais réussi à être assez. De ne pas avoir réussi à s’échapper. De n’avoir pas été la fille, la soeur, la femme qu’il aurait fallu être. En colère de ressentir tout cela alors qu’elle savait avoir toujours fait de son mieux tout en restant elle-même, en ne cédant jamais à ce qu’ils auraient voulu qu’elle soit en échange de ce qu’elle voulait être et de ce qu’elle était.
Malgré ses efforts, elle ne pouvait s’empêcher d’être jalouse de Nessa qui, une ou deux fois par mois, avait l’occasion de redécouvrir le monde. Lancelot l’autorisait à se rendre au marché du plus proche village en compagnie d’un garde, afin d’y trouver des robes, des tissus, et d’autres frivolités que Guenièvre pourrait vouloir.
Elles passaient le temps en jouant à des jeux de cartes et des jeux de mots, et en inventèrent beaucoup. Elles créèrent des coiffures toujours plus extravagantes et cousirent des robes de toutes formes et de toutes couleurs. De nombreuses histoires virent le jours dans cette petite chambre en haut de la Tour de Ban, plus ou moins réalistes, plus ou moins développées, mais toujours dans de grands espaces où montagnes, plaines et lacs tenaient un rôle primordial.
Guenièvre regarda par la petite fenêtre, à laquelle aucun rideau n’avait jamais été suspendu. La forêt s’étendait au pied de la tour jusque’à perte de vue. Dans le ciel, des nuages gris annonçaient le premier orage de la saison. Une hirondelle s’envola, parcourut quelques mètres au-dessus des feuillages avant d’y disparait. Une bouffée de vent frais s’engouffra à l’intérieur, frappant son visage de plein fouet, et apportant une odeur liberté.
— Laissez-moi partir, répétait Guenièvre, inlassablement.
***
La taverne se trouvait dans un quartier de Rome rarement fréquenté par les militaires et les politiques. Ces derniers n’y faisaient pas long feu, de toutes façons, les rares fois où l’un d’entre eux osait s’y aventurer. L’odeur d’excréments qui flottait dans les rues, les montagnes d’ordures entassées aux pieds des maisons et les nombreux ivrognes qui tentaient tant bien que mal de rester sur leurs deux pieds donnaient avait cependant pour avantage d’en faire un endroit où Arthur avait peu de risque de rencontrer un visage connu.
Venec avait choisi le lieu de rendez-vous. L’accolade qu’il reçu du propriétaire laissa penser à Arthur, qui s’en doutait déjà, que l’établissement était un point de chute pour ses nombreux commerces peu recommandables.
— Sire, le salua Venec en s’asseyant à la table.
— M’appelez pas Sire, souffla Arthur en jetant un regard autour d’eux, s’assurant que personne n’avait entendu. À quoi ca sert de se donner rendez-vous dans un coin paumé si c’est pour que vous foutiez tout en l’air ? Et je suis plus roi.
— Eh, vous énervez pas ! dit Venec, quelque peu surpris par sa ferveur. Je suis désolé de l’endroit mais avec tout les chasseurs de prime qui me collent au cul, les affaires sont plus ce qu’elles étaient. Alors, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Une nouvelle piaule ? Une petite distraction ? Vous avez toujours eu un faible pour les latines vous, non ?
Cela faisait un an qu’Arthur se cachait à la Villa Aconia, et sa santé n’allant qu’en s’améliorant. Physiquement, du moins. Mais les histoires du Royaume de Logres prenaient une place de plus en plus importante parmi les potins et les actualités qui divertissaient les romains, et l’on entendait parler dans les rues du grand roi Arthur, et d’un seigneur Lancelot.
— Une nouvelle piaule, dit Arthur. Loin d’ici.
— Ah. Et… quelque part en particulier ?
Il haussa les épaules.
— Qu’est-ce que vous proposez ?
Venec prit un instant pour réfléchir.
— J’ai un endroit pas mal en Aquitaine, paumé au milieu de la forêt. Y a ja—
— Pas au Nord. Au Sud.
— Non mais allez, quoi. Ça fait des mois qu’ils ont pas vu votre tête là-haut. Vous leur manquait, vous savez. En plus, c’est un vrai petit bijou, cette bicoque. Parfaite pour une retraite. Vous savez quoi, je vais me chercher à boire, et pendant ce temps, vous y réfléchissez.
Il se leva et se dirigea vers le comptoir vide derrière lequel le patron nettoyait un verre qu’il regardait d’un oeil assassin.
— Un mariage royal sur l’ile Bretagne, disait un des clients assis à une table non loin de la leur. Le roi Lancelot, il parait.
— Pas trop tôt, répondit un autre. Chez ces barbares, un roi sans reine, c’est pas un roi.
Les mains d’Arthur se resserrèrent autour de son pichet de vin, et un soupir lui échappa. Au moins, Guenièvre et Lancelot étaient heureux ensemble.
— Alors, Sire, direction l’Aquitaine ? demanda Venec en revenant.
— Direction le Sud, Venec. Et m’appelez pas Sire.
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kaantt · 3 years
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Je sais pas si tu prends encore mais 15 pour Yvain et Gauvain ? c:
Le prince d'Orcanie passa la grande porte de la forteresse de Kaamelott avec un sourire radieux. Il était ravi d'être de retour dans la capitale du royaume de Logres et surtout il était heureux de retrouver enfin son compagnon, le seigneur Yvain prince de Carmélide. Le jeune homme scrutait la basse-cour des yeux, cherchant son amant du regard. Ses yeux se posèrent sur les épaules d'un jeune homme grand, à la chevelure brune et aux yeux brillants. Un sourire ravi se dessina sur les lèvres du prince.
« Seigneur Yvain ! Seigneur Yvain ! C'est moi je suis revenu ! » S'écria Gauvain en se précipitant vers l'autre jeune homme.
Le prince de Carmélide sursauta en entendant la voix qui l'appelait au loin. Il se tourna vers cette voix et se mit à sourire. Son amant courait vers lui avec enthousiasme.
« Seigneur Gauvain ! » S'exclama Yvain en ouvrant ses bras en direction du prince d'Orcanie.
Gauvain se jeta dans les bras du prince de Carmélide. Les deux jeunes hommes s'étreignirent avec ferveur. Après quelques instants passés dans les bras du prince de Carmélide, Gauvain se dégagea légèrement de l'étreinte et embrassa tendrement l'autre jeune homme sur les lèvres. Le sourire d'Yvain s'élargit, il embrassa à son tour légèrement son compagnon avant de s'exclamer :
« Ah je suis vraiment trop jouasse de vous voir ! Comment ça va ?
-Mais parfaitement bien ! »Déclara le prince d'Orcanie. « Et vous-même ? Cela fait vraiment trop longtemps que je ne vous ai pas vu... Et puis... La dernière fois que nous nous sommes vus... Vous souffriez le martyr... J'étais très inquiet pour vous...
-Ouais c'était trop chaud ! J'avais trop trop mal quoi ! Grogna Yvain.
-Mais... Rassurez-moi.. Vous allez mieux aujourd'hui ? Je ne voudrais pas que ma présence vous fatigue plus que vous ne l'êtes déjà... Murmura Gauvain, profondément inquiet pour son compagnon.
-Vous inquiétez pas ! Je vais très bien maintenant !
-Dîtes-moi.. Quel était donc ce mal qui avait pris possession de votre corps ?
-Pas un truc grave ! Merlin il a dit que c'était une gastropatrie !
-Une quoi ? Demanda Gauvain qui n'avait jamais entendu ce mot.
-Gastropatrie ou gastroparésie je sais plus. »
Le jeune orcanien acquiesça légèrement, il ne comprenait pas tout ce que son compagnon lui racontait mais il était ravi de voir qu'il allait beaucoup mieux. Le prince de Carmélide posa sa main sur l'épaule de Gauvain et déclara :
« De toute façon on s'en fiche ! »
Yvain serra de nouveau le jeune homme contre lui. Gauvain sourit tendrement en rendant son étreinte au prince de Carmélide.
« Ce qui est important c'est que vous soyez rentré et, qu'on puisse retourner en mission bientôt ! » S'exclama Yvain avec un grand sourire.
Gauvain lui rendit son sourire, lui aussi mourait d'envie de repartir en mission avec son partenaire. Il chérissait ces moments qu'ils passaient seuls, main dans la main.
« Je serai ravi de repartir en mission avec vous ! » Rétorqua le jeune orcanien. « Je suppose que mon oncle nous donnera une nouvelle affectation à la prochaine réunion de la table ronde.
-Ah parce qu'on y va à la prochaine réunion ? » S'étonna Yvain. « J'ai pas le souvenir d'avoir été invité moi. »
Le prince de Carmélide semblait assez jaloux de son compagnon. Il n'appréciait pas ces moments où Gauvain avait droit à plus de privilèges que lui. Gauvain le voyait bien et n'aimait pas particulièrement cette facette de son compagnon. Il essaya quand même de tempérer la situation :
« Vous je ne sais pas... Mais moi j'y serai, Mon oncle nous a conviés, le seigneur Galessin et moi, à la réunion qui se tiendra dans deux jours.
-Ah d'accord. Bah c'est super... Moi je suis pas invité. Je sais pas si on aura une mission du coup. »
Gauvain l'embrassa tendrement sur la joue pour le calmer.
« J'imagine que mon oncle me proposera une mission que nous pourrions faire ensemble.
-J'espère juste qu'il va pas nous donner un truc naze. Ce serait trop relou. »
Gauvain lui sourit tendrement. Yvain lui rendit son sourire avant de se détacher de son compagnon et lui dire :
« Bon en attendant venez ! Le seigneur Bohort a préparé des tartelettes !
-Vraiment ? Demanda le prince d'Orcanie, l'eau à la bouche.
-Ouais ! Il en a gardé pour nous aux cuisines ! Venez on y va ! »
Yvain passa son bras sous le coude du jeune homme pour l’entraîner vers les cuisines de Kaamelott pour que lui et son amant puissent prendre leur goûter.
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katewalker · 3 years
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KAAMELOTT | LIVRE II ÉPISODE 42 « La fête du printemps »
+bonus:
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