saga: SOUMISSION / DOMINATION 111
Dans la semaine qui a suivit, Jimmy a fait la connaissance de nos autres clients.
Le père de Pierre (lundi) a bien apprécié le changement et surtout la souplesse de notre ami. Il a même réussi à lui faire faire une auto fellation (et pourtant il est monté petit, Jimmy !) pendant qu'il l'enculait en chandelle. Ok, il ne s'est pas bouffé la tige jusqu'aux couilles mais a pu se téter le gland facilement.
Et quand il a jouit, je lui ai dit de tout boire et il a bien aimé (comme il aime aussi mon sperme et celui de Marc).
Le mardi, il a trouvé très drôle que je me fasse le valet pendant qu'il se faisait démonter le cul par le maître (25 x 7,5). C'était la première fois qu'il voyait un lit à baldaquin.
Il a surtout vu à quoi pouvait servir les mats placés à chaque coin du lit.
Il s'est trouvé, comme Jean avant lui, attaché et écartelé, tenu en suspension par des chaînes accrochées en haut des mats.
Avec le valet, nous avons pris notre pieds avant eux afin d'être prêts, moi à récupérer ma pute et lui à servir son maître.
Au retour, Jimmy m'a demandé si c'était ce genre de place que j'envisageais pour lui. Je lui confirmais que ce pouvait être ce genre de service. Mais que je lui trouverais un boss plus souple quand à le laisser libre de baiser où il voudra quand il n'aura plus l'age (surtout le physique) et que sexuellement il ne servira plus son patron.
Vendredi, le grand et gros black l'a impressionné. Ses 2m et ses 27,6 x 6,5 chapeauté d'un gros gland violet sont effectivement balaises par rapport aux 1,65m et les 14 x 3,8 de Jimmy ! Mais comme je m'y attendais, l'anus de Jimmy s'est adapté aux nouvelles conditions. Il a vaillamment pris la teub dan son cul (beaucoup plus facilement que dans sa gorge) et s'est fait secouer comme un prunier par son propriétaire. Ce black est le plus brutal de mes clients réguliers.
Je note qu'il faudra que je fasse bien attention quand je lui amènerai Ed, lui est nettement plus fragile que Jimmy. Par contre sa peau pâle devrait contraster un maximum avec le noir intense de celle du client.
Le mercredi et Jeudi, je lui ai donné du taf pour qu'il se mette à niveau en français. Autant commencer par le plus visible. Lecture, écriture, rédaction. En discutant avec Jimmy je me suis aperçu qu'il a quitté l'école dès ses 18 ans et que 3 ans plus tôt il avait déjà décroché. Ça plus l'accent banlieue et le look, il fait racaille. Si je garde le style pour les clients qui n'en n'ont jamais approché à moins de 1 Km et qui ont ainsi l'impression de prendre un risque, je voudrais le faire évoluer pour qu'il puisse se faire un taf sympa après l'épisode " pute ".
Mercredi j'ai amené Ed à André (le père de Ric).
Ed est plus nerveux que Jimmy. Il me questionne pour savoir quel type de mec c'est, ce qu'il devra faire...
Je le rassure en lui disant qu'André est un ami, certes TBM mais qui fera attention à lui. Il doit être avec lui comme il l'a été avec Xavier la semaine passée, ouvert et volontaire.
Quand je sonne à la porte, nous avons la surprise d'être invité à entrer par Ric. Je lui demande ce qu'il fait là. il nous dit que comme son père l'avait prévenu, il n'avait pu s'empêcher de venir voir le petit nouveau, et qu'il n'était pas contre une partie à 4.
André arrive et me dit juste après nous avoir salués qu'il en avait tenu compte pour le montant du chèque.
Nous allons au salon. Ric en shorty et T-shirt moulant se charge de mettre Ed à poil.
André et moi assistons au spectacle. Il met environ 1/4 d'heure et nous avons devant nous deux jeunes mecs à poil (façon de dire puisque Ric est lui totalement épilé et qu'Ed est dans le même état).
Ils s'approchent de nous. Je me lève avec André et ils nous déshabillent. Ric s'occupant de moi. Nus et bandants une poussée sur le haut de la tête et nos deux ptits mecs se sont agenouillés bien sagement, comme pour une prière, mais non pas à Dieu mais à nos bites.
Dès le premier pompage, Ric m'a avalé entier. Pour Ed, ça été plus dur. Les 7cm de long de plus que moi ont du mal à passer. C'était déjà le cas des 6cm de plus de Xavier ! Ric qui le mate du coin de l'oeil, lui explique comment faire pour que ce soit plus facile. Il prend le temps de lui montrer lui même comment faire. C'est toujours un beau spectacle de voir une bite de 27 x 7 disparaître entre les lèvres d'un jeune mec.
En changeant Ed de position, André réussit à la lui enfiler en entier, brièvement mais sûrement.
Ric qui pense déjà à ce qui va se passer après, laisse ma bite pour aller bouffer le cul d'Ed. A grand coups de langue, il lui détend l'anneau, lui ouvrant pour la lui glisser dedans. Ed tortille du cul tellement il apprécie. Je regarde le tableau quelques instants avant de retourner dans la mêlée et d'enculer Ric. Je rentre facile. Cela m'étonne connaissant mon Ric. Mais une fois entré, il serre et je me retrouve incapable de bouger. Il se retourne juste pour me sourire et me dire " je t'ai bien eu ! ".
Il maîtrise complètement son sphincter et arrive maintenant à le détendre (ça je savais car il prend régulièrement son père et les doubles sodo que je lui ai organisé me l'avait montré) mais il resserre comme il le veut allant jusqu'à être capable d'empêcher tout mouvement dans son cul.
En attendant il reprend son travail de dilatation sur l'anneau d'Ed et me laisse le limer. J'apprécie les variations de pression que son cul me transmet.
Je lui dis que malgré sa préparation il faudra doser Ed en Poppers pour qu'il puisse prendre son père.
Quand Ric arrive à lui mettre 3 doigts à fond, il le déclare prêt pour l'enculage. Je trouve qu'il aurait pu aller jusqu'à 4 doigts !
Nous plaçons Ed dos sur la table basse. Ric le surplombe en 69, en prenant ses jambes sous ses bras (ce qui lui relève le cul à Ed). André derrière Ed et moi de l'autre coté de l'assemblage, nous posons nos glands sur les rondelles. Je me penche pour doser Ed en poppers. Il chauffe, André me dit qu'il voit la rondelle palpiter. Je lui dis alors que c'est bon qu'on peut y aller. Simultanément, nous nous enfonçons dans les culs. Je demande à André comment il trouve. Il me répond que c'est vraiment bon un nouveau cul. Que ça faisait longtemps que cela ne lui était arrivé. Il prend soin dès la première enculade de s'enfoncer à fond. Ed gémis étouffé par la bite de Ric. De mon coté, mes mains accrochées à ses épaules, j'encule Ric, lui faisant profiter de tous mes 20cm. Il a la gentillesse de trouver cela bon (alors qu'il est habitué aux dimensions de son paternel !).
André nous dit de nous désassembler, il veut profiter seul du petit nouveau. Ric se redresse et nous nous installons plus loin. André soulève le poids plume et tout en le maintenant enfoncé sur sa queue, part s'assoir dans un fauteuil. Il installe les jambes d'Ed sur les accoudoirs et lui demande de faire lui-même les va et vient. Ed n'est pas des plus musclé, il arrive en serrant les cuisses à se soulever et alors à n'être plus rempli que par le gland d'André mais il ne tient pas la position haute et redescend brutalement poser ses fesses sur ses cuisses. Là il prend tout les 27cm rapidement. Ça le fait souffler grave, mais il à l'air d'aimer car il recommence tout de suite après.
Rassuré, je me tourne vers Ric et nous décidons de nous finir en 69. Tout en le suçant, je le caresse, sa peau épilée, est douce et je passe ma main sur ses tétons et les tord au passage. Il réagit bien. C'est vrai qu'il a toujours gardé un coté maso de l'éducation de sa mère. Je lui prends alors la tête et la maintient plaquée contre mes couilles mon gland au plus profond de sa gorge. Il aime ! Je relâche et m'occupe des deux tétons à la fois. Il monte en pression et bientôt sans que j'aie à le toucher plus, il jouit. Il me pompe plus voracement et c'est moi qui cède, traçant les lignes de Cuzco sur son torse.
Assis cote à cote, nous regardons son paternel achever Ed.
Il lui à pris les jambes et les a placées sur ses épaules. Ed ne peut plus de lui-même retirer la bite qu'il a dans le cul. André se lève et va jusqu'à la table de la salle à manger pour le poser sur le plateau. Là, il reprend son enculade et rempli la kpote calé au fond d'Ed alors que ce dernier jute quelques millilitres sur son ventre.
Pendant que Ric emmène Ed se laver et lui masser sa rondelle endolorie, André me donne mon enveloppe et il me questionne sur ma soirée d'escort-boy. Je le remercie de ses bonnes informations. Il me dit que c'est normal, un client (de sa banque) a droit à tous ses services. Je brosse le tableau vite fait, lui racontant la remise en place de notre hôte et comment je m'étais fait remarquer par les deux plus grosses pointures de la soirée. Là, il me félicite me disant comme Marc et Bruno, qu'ils n'avaient pas la réputation des facilement impressionnables.
Lassés d'attendre, nous virons les deux jeunes de la salle de bain pour nous même nous laver.
Quand nous les rejoignons au salon, Ric est en train de discuter avec Ed de son statut de remplaçant de Jean, lui causant des autres clients. Je ne savais pas que Jean avait bavassé comme ça sur son taf.
Je remmène Ed chez lui après avoir changé de véhicule à la maison. Evidemment nous tombons sur son jeune frère qui veut savoir ce qu'on à fait tout l'après midi tout en remarquant qu'Ed sent le savon.
Ed s'en débarrasse en lui disant que nous avons fait du sport (on peut appeler cela comme ça aussi !), d'où une douche avant de rentrer. Le ptit frère insiste en disant qu'il n'avait pas emmené d'affaire. Je sauve Ed en disant que nous avons été à la piscine et que je lui ai prêté un maillot, ricanement du ptit frère qui dit à Ed qu'il a du flotter dedans.
Je me sauve.
JARDINIER
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret.
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table.
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu.
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café.
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci.
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci.
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café.
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage.
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir.
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée.
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table.
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs.
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin.
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers.
-Comme vous voulez.
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table.
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause.
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance.
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre.
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ?
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu.
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue.
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent.
-Oui, on devrait.
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps.
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit.
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle.
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois.
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche.
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais !
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais.
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale.
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés.
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin.
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre :
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail.
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour.
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement.
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable.
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire.
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition.
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily.
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état.
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant.
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler.
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure :
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant.
-Oh… d’accord, dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois.
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes.
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne.
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager.
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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