Tumgik
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Pièce no.2 : tsé les gens...
Là cher lecteur, tu vas empoigner la première arme que tu vois dans la pièce. Un couteau à beurre qui traîne près des restes de ton déjeuner, une fourchette, ton chat, un shotgun, whatever! (si un shotgun traîne dans ta pièce par contre, c’est weird) Et puis tu vas attaquer sans remords, tous ces clichés sur l’autisme qui vont suivre! Tsé #lesgens pis leur phrase déjà toute faite :
-          Hein!? Tu crois que tu es autiste? Ça ne paraît pas!
-          C’est quoi ton super don!? (en faisant référence à Rain man ou Sheldon Cooper)
-          C’est comme une mode, il y en a de plus en plus.
-          Tu réussis bien quand même, bravo.
-          Ça ne se peut pas, tu es juste stressé.
-          Une chance qu’il y a pire…
-          J’ai entendu dire que c’était à cause des vaccins, tu n’aurais pas dû faire vacciner ton enfant.
-          J’ai entendu dire que c’était à cause des écrans! Faut éloigner les enfants des écrans.
-          J’ai entendu dire que c’était l’allaitement trop prolongé.
-          J’ai entendu dire que les personnes qui mangent le crémage avant le biscuit oréo, étaient plus vulnérables!
-          J’ai entendu dire : *veuillez insérer la stupidité de votre choix*.
Well… Que tu sois parent d’un enfant autiste ou autiste toi-même, ce sont des commentaires très désagréables à recevoir. Ajoutez à cela que je suis maman de 2 enfants. Je reçois donc aussi mon lot de phrases plates par apport à la maternité. Voici la Jésus de ce genre de commentaires. Elle aussi elle en a des crottes sur le cœur. Je vous laisse le lien de sa page Facebook : https://www.facebook.com/laparfaitemamancinglante/
Tout cela étant dit, pour l’instant, je vais en rester au premier point : ça ne parait pas.
Sincèrement, je n’en veux pas aux personnes qui disent cela, parce qu’en effet, l’autisme c’est quelque chose de très interne et différent d’une personne à l’autre.  Presque tout se passe dans ma tête. Je te laisse ici une liste des comportements clefs :
 ·         Une intelligence normale à supérieure.
·         Difficultés dans l’interaction sociale et la communication avec les autres, à cause des problèmes de décodage du langage non verbal (langage corporel, expression du visage, inflexion de la voix).
·         Un langage en apparence riche, au vocabulaire étendu, mais sans véritable communication, écholalie (répéter le même mot ou la même phrase).
·         Un langage et une compréhension au sens littéral des expressions, (incompréhension des jeux de mots ou de l’ironie).
·         Une façon de parler manquant de naturel, précieuse, guindée (parfois avec un accent français pour les québécois), avec une voix souvent  monocorde ou avec des inflexions inattendues.
·         Un langage corporel et des expressions du visage absentes, inappropriées ou disproportionnées (surtout avec des émotions fortes comme la peur ou la colère).
·         Un attachement excessif à certains objets, une fixation sur un sujet ( intérêt particulier comme les dinosaures, les cartes routières, les trains, la météo, l’informatique), des obsessions et des répétitions, la réalisation de rituels.
·         Des sens hypersensibles (sons trop forts, lumières trop vives, texture et goût des aliments, toucher désagréable, tissus encombrants ou douloureux)), hypo sensibles (impassibilité face à la douleur, au froid ou au chaud extrême) ou altérés (distorsion du champ visuel).
·         Une naïveté sociale qui en fait les victimes parfaites, puisque toujours honnêtes et incapables de saisir l’intention des congénères.
·         Un manque de coordination, avec parfois une démarche particulière ou une mauvaise coordination yeux-mains.
·         Une mémoire exceptionnelle et encyclopédique, surtout pour les faits et les détails.
·         Un penchant pour l’isolement et les activités solitaires (souvent lorsque la quantité de stimuli devient trop grande pour pouvoir être gérée). Des comportements d’auto-stimulation (balancement, «flapping», sons particuliers avec la bouche), souvent en période de stress.
 Si tu lis bien attentivement cette liste, tu remarqueras que les comportements vraiment visibles sont les manifestations physiques : balancement, flapping, sons avec la bouche. Dans le cas des autres signes, je crois qu’il faut une certaine base en psychologie pour les repérer. #lesgens ne voient jamais bien loin. Ils se disent que la personne est asociale, mal élevée ou étrange. Voilà, fin du rapport.
Quand je parle #desgens, je ne mets pas l’humanité entière dans le même panier. Je parle du stéréotype du mononcle et de la matante qui s’exprime via les journaux sur les réseaux sociaux (comme TVA nouvelles). Le genre de personne très étroite d’esprit, qui ne pousse pas ses réflexions, qui argumente sans source, qui manque de tolérance et qui s’exprime avec violence et vulgarité. Pour moi, c’est ça #lesgens.
Ainsi donc cher lecteur, je te laisse une petite partie de moi et t’expliquant, grosso modo, qui je suis par rapport à cette liste ci-dessus. Au fur et à mesure de mes textes, ça sera beaucoup plus précis. Toutefois, pour commencer, voici un aperçu :
L’interaction sociale : Me faudrait 10 pages juste pour ça... Brièvement, lors de chaque interaction sociale, tous les jours et à chaque échange, je me questionne dans ma tête. Dois-je sourire? Dois-je le regarder dans les yeux? Combien de temps dois-je le regarder dans les yeux pour que ça reste naturel? Ou dois-je mettre mes bras pour ne pas avoir l’air désintéressé? Est-ce que mes réponses sont adéquates, etc, etc, etc.
L’incompréhension des jeux de mots et du sarcasme : Ce n’est pas un problème avec les gens que je connais bien et depuis longtemps. Sinon je passe mon temps à vivre des situations déroutantes, parce que je ne comprends pas ou je comprends trop tard, lorsque la personne est partie. Par ailleurs, lorsque je suis trop fatiguée, je prends tout au pied de la lettre. Même mon mari et mes amis proches doivent me rappeler plusieurs fois par jour qu’ils blaguent.
Une façon de parler manquant de naturel : Ça n’arrive pas souvent, mis à part lorsque je suis trop heureuse et enthousiasmée. Par exemple, lorsque je rencontre des inconnus geek, je deviens intense. Je parle vite, je parle fort, l’on dirait que je veux avoir de l’attention, mais non ce n’est pas cela du tout. Je ne gère juste pas l’émotion positive qui influence dramatiquement mon élocution. Encore plus drôle, l’on m’a déjà prise pour une Française la première semaine que j’ai enseigné (j’ai été enseignante remplaçante pendant 2 ans). J’imagine que c’est ma nervosité trop intense qui a fait en sorte que je voulais être claire et bien comprise. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais mes étudiants m’ont demandé mes origines et si je venais de France.
Expressions du visage absentes : Dans tous les emplois que j’ai occupés dans ma vie (une dizaine), le patron ou au moins un collègue m’ont reproché de ne pas sourire et d’avoir l’air bête lorsque client entrait dans le magasin. C’est aussi arrivé que j’offensais des collègues parce qu’ils croyaient que j’étais une personne simplement désagréable à côtoyer. Je ne suis tout simplement pas capable de faker une émotion. Si je me sens neutre, mon visage est neutre. Si je suis de bonne humeur, mon visage est neutre. Si je suis vraiment de bonne humeur, je souris en coin. Mon pauvre mari passe encore ses journées à me demander : ça va? Et cela m’exaspère. Voilà mon amour, c’est écrit noir sur blanc. Je vais bien. Mon visage ne le sait juste pas tout le temps.
Un attachement excessif à quelque chose : Enfant ce fut les dinosaures, puis les pokémon, puis Harry Potter. Harry Potter fut dans ma vie, dans mes pensées, dans mes loisirs et ce chaque journée de ma vie, pendant 15 ans! 15 ans! Lorsque j’aime quelque chose, je ne suis pas une groupie, je suis fanatique. Attention très vieux spoiler : Quand Sirius Black est mort, je l’ai pleuré pendant 3 jours. Pas quelques larmes par ci par là. Des crises de larmes, roulée en boule devant mon casier à l’école ou dans ma douche à la maison.
Des sens hypersensibles : Je vis en vampire à la maison. Les rideaux doivent toujours être fermés et je trouve ça difficile être au soleil même si j’adore aller marcher l’été. Lorsqu’il y a trop de sons environnants, je deviens étourdie, la tête lourde, j’ai des faiblesses. Me toucher c’est quelque chose de compliqué. Je devrais constamment avoir un mode d’emploi collé dans mon dos. J’aime les câlins des personnes que j’aime vraiment beaucoup, mais par pitié, ne bougez pas les mains! Un bon câlin pour moi c’est juste me serrer, ne pas bouger, ne pas respirer trop fort, pas trop longtemps et c’est encore mieux si c’est par derrière (double sens oui je sais). Lorsque l’on me touche sans mon consentement, ça peut devenir douloureux. Par exemple, si j’écoute un film près d’un ami, que nos bras se touchent et qu’il n’y a pas assez de place pour se placer autrement, mon bras devient engourdi et endolori. Mes muscles deviennent si crispés que je peux avoir mal quelques heures après. Je prépare un papier sur mon expérience de l’allaitement, ça risque d’être drôle.
Manque de coordination : J’ai fait des efforts surhumains toute ma scolarité pour réussir en éducation physique. En vain! Je suis une maladroite et j’ai réussis à l’accepter. De plus, mon problème de coordination s’étend à la conduite. Je parcours toujours les mêmes routes et si je dois trouver un nouvel endroit, je dois me préparer mentalement à l’avance et faire le chemin dans ma tête en plus de suivre le GPS. Sans cela, l’anxiété monte rapidement et je perds mes repères (j’habite dans une petite ville dans laquelle il est très facile de retrouver son chemin). Enfin, il est possible pour moi de me perdre dans un magasin encore à mon âge (bientôt 30).
Un penchant pour l’isolement : L’isolement et la routine sont mes deux meilleurs amis. J’ai besoin d’avoir des moments seuls. Si je suis confronté pendant 3h à un évènement imprévu et avec des gens que je ne connais pas, il va me falloir au minimum un 3h tranquille, dans ma bulle, pour me remettre de cette épreuve.
Alors voilà une entrée en matière. Voici la table des matières de mes méninges. Tu comprends maintenant pourquoi ça ne paraît pas? Tu comprends maintenant que derrière les défis que je dois relever chaque jour, il y a aussi ma personnalité, mes intérêts, ma profession, mon statut d’amie, de maman et de conjointe? Je suis différente seulement parce que nous le sommes tous. À toi de savoir si tu veux le cacher ou montrer à tout le monde la personne magnifique et unique que tu es!
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Peu importe si je suis une hyène sur la terre des lions, je dois le respecter. Je le fais pour moi. Je suis tel que je suis et je ne l’oublierais plus jamais.
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Pièce no.1 : n’oublie pas qui tu es.
Je vais continuer sur l’image du puzzle. J’ai mentionné que j’étais un casse-tête complexe de 2000 morceaux et que chaque texte vous laisserait une pièce. Voyons voir si je me rends à 2000 articles (je n’y crois pas, mais sait-on jamais).
Alors voilà! "N’oublie pas qui tu es" : une phrase que mon pote Mufasa m’a dite lorsque j’avais 6 ans. Ce cher Mufasa n’aurait peut-être pas dû. Je lui ai obéit de longues années durant, ce qui laisse derrière moi, toutes sortes de situations très concasses et d’autres, très tristes. À vrai dire, jusqu’à ce que je retontisse à l’université, il m’était tout simplement impossible de faire un trait sur la personne que je suis. Ainsi donc, je n’étais qu’une hyène sur la terre des lions, je n’étais que la Jar Jar Binks, le Timbit aux raisins, le fruit un peu croche et louche à l’épicerie que tu ne choisis pas, car il n’est pas rond et parfait comme les autres (en fait c’est probablement lui le moins chimique tsé)… Bref! Trêve de métaphores pourries, je me suis tout simplement sentie comme le mouton noir partout où j’allais, jusqu’à ce que j’apprenne à disparaître aux yeux de certaines personnes. J’ai appris à disparaître devant les inconnus, dans le cadre de mon emploi, devant la famille élargie, au centre d’achat. Je te dirais cher lecteur que mon mari m’a beaucoup aidé sans le savoir. Mon chum est un maître dans la socialisation. Il peut s’infiltrer partout et jouer n’importe quel rôle. Il réussit donc à prendre beaucoup de place, quel que soit le contexte ou l’endroit. Par exemple, il n’est pas manuel. C’est un cerveau cet homme-là. Cela dit, il m’a accompagné à l’un de mes partys de noël et je suis éducatrice. Ouin c’est ça… Il se ramasse donc avec une grosses gang de filles et quelques-uns des conjoints qui ceux-ci, sont des mécanos, des gars de mine, tout le contraire de mon chum autant dans leurs passions que dans leurs habiletés. Eh bien monsieur se débrouille à merveille! Il creuse dans ses quelques connaissances en mécanique et anime la conversation. Il ne suit pas la conversation! Il dirige la conversation des autres gars toi! Je suis là, bouche bée et évidemment je ne dis aucun mot, car je ne parle jamais dans les soirées. J’écoute, j’analyse, mais je ne parle pas ou très très peu. Et vla tu pas mon chéri confortable comme un poisson dans l’eau, qui enchaîne les sujets et qui réussis à dévier les conversations vers ses intérêts personnels tout en captivant ses spectateurs parce que il est si habile, que c’est un show  l’écouter. J’ai donc beaucoup appris en l’étudiant depuis 10 ans. Cela dit, avant d’assimiler assez d’informations, il m’est arrivé quelques incidents compromettants.
Règle no.1 : Pour l’Otakuthon et le Comic-Con, les allusions geek, tu garderas
Je suis à l’université, dans la grande salle qui contient plusieurs tables et où les étudiants peuvent tous se reposer/étuder/manger. J’aide un ami dans le cadre du tournage d’un film. Je ne suis qu’une figurante. Je n’ai aucun texte, je ne joue que mon rôle en background. Évidemment entre chaque reprise de scène, c’est long. Ainsi, je me retrouve à devoir socialiser avec les 2 autres filles qui figurent avec moi. Je ne les connais pas, ni d’Adam, ni d’Ève. Je me sens tout crispé, j’ai peur de ce que je vais dire, car je sais que Mufasa a raison. Je dois être moi-même. L’une d’elle dit alors :
-"Merde je suis en jupe et j’ai oublié de me raser! "
Moi qui regarde mes pieds et qui répond précipitamment :
-"T’inquiète pas, tu ne ressembles quand même pas à Chewbacca. "
Et puis je ris et je ris et je ris et je me rends compte que les 2 autres filles me fixent très sérieusement... La bouche entrouverte, elles toisent ton regard un peu de côté. Elles n’ont pas compris la blague… Elles ne connaissent pas ce cher Chewy qui mérite pourtant la gloire pour tout ce qu’il a accompli.
Je me tais donc jusqu’à ce que je fasse une blague de cyborg… Je ne sais même plus pourquoi j’ai parlé de cyborg. Je me souviens par contre qu’elles ne savaient pas ce que c’était. Je suis navrée, mais dans mon cerveau à moi c’est un mot très très courant. Pour résumer le reste de l’histoire, j’ai quand même eu l’impression d’avoir passé de beaux moments avec ces deux filles qui ont malheureusement refusé mon invitation Facebook à la fin de la journée! Pour plus d’ambiance, veuillez suivre ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=V8XTpCwicwE
Règle no.2 : Le second degré tu étudieras avec soin.
J’avais 15 ans et je travaillais comme caissière dans un minuscule dépanneur de petit village. Tsé dans le temps que tu gagnais 7$ de l’heure et que tu pouvais être payé en dessous de la table lorsque tu n’avais pas l’âge légal. M’enfin bref, mon premier emploi fut l’un des épisodes les plus stressant de toute ma vie. Je devais parler à des clients toute la journée et j’avais peur de me tromper dans la caisse qui était très compliquée à l’époque.
Lors de l’un de mes quarts de travail, un homme dans la vingtaine entre avec son chien. Un grand Danois MA-GNI-FIQUE! À cette époque, j’aime énormément les animaux et ma seule amie dans ma vie est ma chienne (ou presque mais c’est une autre très longue histoire). Tu vois le portrait cher lecteur? Je suis donc soufflée devant la bête et je l’admire à peine 5 secondes avant de lancer :
-          Wow il est beau! Moi plus que c’est gros pis plus que j’aime ça! (J’aime vraiment les gros chiens bon!)
Dois-je vraiment te t’écrire la face du gars? J’ai remarqué que quelque chose clochait. Le malaise était flagrant le temps de la transaction. Je ne comprenais pas pourquoi. Une fois qu’il eut quitté, je me suis répété encore et encore les mots. J’ai réfléchis à ma gestuelle, J’ai cru que J’avais mon air bête comme d’habitude. C’est une fois rentrée chez moi que j’ai été voir ma mère, paniquée et que je lui ai raconté ma bourde. J’avais enfin compris.
Règle no.3 : Copier ses voisins, c’est mal.
Une mini situation qui m’a toujours resté en tête. Je suis au restaurant avec 2 amis. Ils sont frère et sœur. L’on mange et je regarde l’assiette de l’ami-monsieur devant moi. C’est appétissant tout simplement. Il me remarque et me demande si je veux goûter. J’acquiesce par politesse parce que franchement, je ne voulais pas du tout que l’on commence à partager nos 2 repas. J’ai juste l’impression à ce moment-là, que je dois répondre oui. Il se sert alors de sa fourchette pour prendre un morceau du plat en question et le tend vers moi. Je sais en ce moment que la chose à faire aurait été toute simple. Lui tendre mon assiette afin qu’il y dépose le morceau. Eh ben non! Je ne savais pas comment réagir. J’étais pétrifié. Je n’avais aucun guide pour cette situation précise! À l’aide! Je regarde donc tout autour de moi et je vois un couple se partager des bouchées. Le copain faisait manger sa copine avec sa fourchette. Bon… Ce n’est pas fou, mais c’est dégueulasse. Je ne veux pas sa fourchette dans ma bouche (je suis ultra dédaigneuse). Toutefois, à cet instant précis, c’est le seul indice qui me saute aux yeux. Je m’avance donc, ouvre la bouche et mange ladite bouchée sous le regarde très perplexe de la sœur et troublé du frère. Diantre!!! Encore une erreur! C’était trop intime pour de l’amitié comme geste! *ouvre son carnet et le note*
Mufasa tu sais quoi!? Ben t’as raison. Tu as fichtrement raison! J’ai délaissé la personne que je suis depuis que je suis maman. Je veux plaire à tout le monde. Il n’y a rien de mieux de ne pas oublier qui l’on est et d’être loyale envers sa personnalité. Mes réponses pourraient décevoir, l’air de mon visage pourrait déranger, le fait que je reste muette dans les soirées familiales peuvent faire croire que je ne suis pas quelqu’un de bien pour mon mari. Peu importe Mufasa jsuis une hyène! Pis c’est parfait comme ça!
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Présentation
Atypiquement moi : ma présentation
Mes étiquettes : hey oui, de nos jours, on ne peut pas s’en passer. Quelques étiquettes nous collent tous à la peau. C’est l’évolution et aussi le classement de nos connaissances qui nous permettent de mieux comprendre la tête de l’humain oh combien compliquée. Voici donc mes étiquettes à moi :
Je suis obsessionnelle-compulsive : j’ai cette bête impression que si cela n’est pas fait à ma façon, que ce n’est pas correct. Je suis maniaque de ménage et d’organisation, bien que je n’arrive pas à bien m’organiser. En apparence ma maison est clean,  mais dans mes tiroirs c’est une autre histoire. J’ai aussi des compulsions récurrentes très légères aujourd’hui, mais qui ont été plus qu’envahissantes lorsque j’étais étudiante.
J’ai un trouble anxieux : Mon tout premier souvenir dans ma vie est une situation anxiogène. J’avais 2 ans et demi et je décris en détails l’évènement à ma mère qui me confirme que mes souvenirs sont exacts. Depuis ce jour, il ne s’en passe pas un sans que je ressente de l’anxiété. C’est plutôt épuisant.
Je suis autiste : En écrivant ces 3 mots, mes épaules s’abaissent comme si je laissais s’envoler un poids. Ben oui, je suis autiste. Plus précisément, je suis touchée (parce que le mot "atteint" sonne plus péjoratif), du syndrome d’asperger. Qu’est-ce que ça fait? Ça complique juste un peu ma vie d’amie, de maman et de conjointe.
Pourquoi un blog : Pour m’accepter. J’ai longtemps culpabilisé à cause de la personne que je suis. Je ne prends pas l’autisme comme une excuse, mais comme une conscience de ce que je peux travailler sur ma personne. Je me donne aussi le droit de m’améliorer, mais aussi d’accepter mes traits "aspies" parce que my god que c’est épuisant de jouer le rôle de la parfaite humaine docile et soumise aux lois des convenances sociales.
De plus, j’écris pour mon conjoint parce que c’est difficile pour moi de communiquer. Dès que j’essaie de t’expliquer comment je me sens mon cher mari, mon mutisme sélectif tente de me protéger. Les émotions deviennent rapidement envahissantes et les mots s’échappent. Alors voilà, trouve un peu de temps pour me lire et essayer de comprendre toute la complexité qui m’habite. Ben oui j’sais ben! On est parents. On manque de temps. Tu feras ça pendant tes moments no.2 au pire. *clin d’œil*
Au-delà du spectre : Je suis Québécoise alors je suis navrée pour les expressions et les tournures de phrases qui peuvent laisser sceptique. Je viens d’une petite région tranquille. Je suis une geek/gameuse passionnée et c’est important pour moi. Je me sens très bien dans cette catégorie. Je suis une rêveuse. J’habite davantage dans ma tête que dans mon environnement depuis ma petite-enfance. Je m’imagine que je suis quelqu’un d’autre, dans un autre monde. J’aime les livres, ils sentent si bons. J’aime la musique, ça me fait pleurer depuis toujours. J’aime ma vie, si simple et si bordélique à la fois.
Sur ce, cher lecteur, je te laisse liker ou déliker ma page. J’en ai des choses à raconter. À toi de savoir si elles t’intéressent. Parfois ça sera drôle, d’autres fois très triste. Une chose est certaine, je serais transparente et intègre. Me vla sur mon portable, ignorant mon lavage qui s’accumule et mon plancher qui s’encrasse, pour livrer des textes sur mes déboires, mes maladresses, mes questionnements, mes réussites, mes échecs et mes frustrations. Chaque fois, je vous laisserais un morceau du casse-tête qui définit mon être (personnalité et psychologique tout inclus) et "attaches ta tuque avec de la broche", parce qu’on parle icitte d’un 2000 morceaux.
P.S : Fut un temps ou mon français était impeccable. Avant d’avoir des enfants tsé… Je dois m’excuser, car mon "mommy brain" handicape ce don que j’avais autrefois. Je veux donc clarifier avec toi cher lecteur, que je ne suis pas là pour publier dans un journal ou un livre, je suis là pour m’exprimer et oui, ça va venir avec des fautes. 
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