Tumgik
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Comme chaque année le Service national de météorologie et d’hydrologie (Senamhi) avertit, lors de la saison des pluies, des plus hauts niveaux de crue atteints par le fleuve Ucayali, notamment. Malgré tout, chaque année, on dénombre des milliers de sinistrés des inondations qui affectent tout le cours de la vie quotidienne des populations les plus éloignées des centres urbains. Aller à l’école, se ravitailler, se soigner posent de gros problèmes. La plupart des cases sont des paillotes non étanches bien sûr. Le raccordement au réseau électrique est encore rare dans les villages déconnectés d’un centre urbain. Les services de base font défaut. En outre, la faune sauvage se rapproche encore plus lors des crues. C’est la cas des serpents. Certaines crues ont marqué les esprits chez les indigènes et les populations métisses qui ont adoptées les mêmes modes de vie dans les interfluves ou sur les rives du fleuve Ucayali. Celle de 2012 qui fit de nombreux morts sur tout le cours de l’Amazone (6.500 km), fleuve drainant tout de même une surface équivalente à celle de l’Europe. Les eaux déversées sur le département de l’Ucayali ont atteint un niveau historique ; les crues s’élevaient à + de 12 m, déclenchant l’état d’urgence dans la région et dans le Loreto (capitale Iquitos), mais aussi la colère des populations qui se sentaient abandonnées et jamais écoutées dans leurs demandes. Cette augmentation de l’amplitude des crues (différence entre les niveaux les plus hauts et les plus bas du fleuve) montre que les extrêmes sont les plus fous. On peut en effet déploré en Ucayali une hyper crue et une hyper sécheresse, ce qui ne manque pas d’inquiéter la population qui voit la lagune de Yarinacocha se métamorphoser de manière alarmante. Je fus surprise d’entendre _ après quelques années d’absence sur ce terrain- ci _ que le réchauffement global de la planète ne cessait d’inquiéter ici même. En cause, la déforestation dont régionalement « on » est coupable, mais pas que. La sécheresse, phénomène récurrent désormais, est due pour une grande part à la déforestation du versant ando-amazonien. Moins d’arbres égale moins d’évapotranspiration, donc moins de vapeur d’eau en direction du bassin amazonien. Or qui dit aussi moins d’arbres dit moins de protection des sols. Le grand lessivage annuel dénude les sols les plus fragiles de l’Amazonie, là où l’humus se compte en centimètres. Ceci entraînant un ruissellement intensif et soutenu avec dérochage de gros blocs de pierre pouvant provoquer des HUAYCOS paralysant la circulation du pays pendant plusieurs jours. Ce fut le cas en janvier et février de cette année. Difficile donc de ne pas imputer ces effets désastreux à l’anthropisation galopante de régions restées à l’écart du grand commerce international des bois précieux et des denrées agrotropicales, jusque dans les années 70. Des inondations meurtrières et dévastatrices ont perturbé toute l’économie du Pérou en janvier 2017. Les régions amazonienne et côtière ont été touchées en même temps par des précipitations hors norme. Des torrents de boue faisaient basculer les bus et les camions dans les ravins, charriant tout sur leur passage, des heures durant. Si les voies de communication devenaient impraticables, les infrastructures hôtelières et de restauration courante étaient anéanties. La pression démographique et le manque de vigilance des autorités nationales et locales sont largement signalées, les rues et les égouts devenant inefficaces devant une telle survenue.
0 notes
Photo
Tumblr media
Puerto Callao de Yarinacocha où sont alignés les peke-peke pour naviguer sur la lagune ou le rio Ucayali.j
0 notes
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Nous survolons il, la capitale de l’Amazonie péruvienne, puis Yarinacocha. La saison des pluies manœuvre les crues qui inondent les villages les plus exposés. Notamment ceux des plaines inondables de l’Ucayali, fleuve formateur de l’Amazone. Sont protégés les villages hissés sur les terrasses (restingas).  La lagune de Yarina et celle de Cashibo sont les plus visitées des touristes nationaux et internationaux. Les ethnies Shipibo-Conibo y sont bien représentées. 
Pour rejoindre le plus gros village Shipibo, San Francisco de Yarinacocha, il est préférable de prendre un peke-peke, pirogue motorisée avec un guide fiable (Pablito Tours ou Chelo Tours). Au départ de Puerto Callao, une heure de traversée de lagune permet de se faire une idée de la faune et de la flore qui animent ce coin le plus attractif du département de l’Ucayali. Il n’est pas rare d’apercevoir des dauphins gris, les plus courants, ou des dauphins roses répondant à l’appel du pilote sur le bord en bois de la pirogue. Iguanes, ibis sont assez présents. Beaucoup moins les crocodiles qu’il faut aller chercher à plusieurs heures de navigation  d’ici. 
1 note · View note