Quand tu te fais dévorer par des sangsues !!!
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Parc National de Taman Negara - MALAISIE
Les grandes villes et leur effervescence n’étant définitivement pas ma tasse de thé, je convaincs Lucie de quitter KL le lendemain afin de nous diriger vers le parc National de Taman Negara, situé au centre-est de la péninsule malaisienne.
Nous partons en n’ayant rien booké, on verra sur place. Une fois à Jerantut, un rabatteur nous conduit dans une guesthouse, et nous voilà embarquées pour un trek de deux jours dans la jungle.
Nous arrivons à Kuala Tahan où nous logerons à Agosto Guesthouse chez Ann, une adorable malaisienne qui calmera nos appréhensions et sera de très bons conseils la veille du trek.
Il faut quand même être équipé d’un bon sac à dos car nous devrons porter duvet - matelas - nourriture - popote - équipement vestimentaire nécessaire.
Après une nuit peu efficiente, on part à 6 (un jeune couple d’all, deux potes fr Andy et Jennifer avec qui on sympathisera, Lu et moi) pour 1H30 de pirogue à moteur, et 5h de rando à travers la jungle. On ne croisera aucun animal sauvage nous laissant coït, ceci dit je me suis de tout même acoquinée à 6 sangsues, les vilaines !! Lucie 2 la chanceuse !
La rando nous parait être une promenade de santé, après la Réunion et ses dénivelés impossibles. On entend tellement de cris d’oiseaux. L’un s’apparente à une scierie, l’autre au début d’une chanson entraînante dont le nom m’échappe. L’univers sonore est génial.
On se rafraîchira dans un minuscule cours d’eau à proximité de notre hébergement : une grotte (Kepayang Besar Cave). On est subjuguées par l’immensité du lieu. Chacun semble perdu dans son propre ressenti. Le calme flippant de la grotte et les échos de nos voix et des bruits de la jungle “jungle orchestra” comme dira notre guide Joe, les ombres des stalactites et la lumière d’une sortie, la chaleur ambiante de la jungle et l’humidité prenante de la grotte. On n’aurait pas imaginé plus insolite.
La nuit sera aussi peu efficace que la veille : nous peinerons à nous endormir au milieu de tous ces bruits (ronflements de Joe y compris), une famille de porcs-épics viendra grignoter nos restes, un rat passera entre Lucie et moi après avoir taquiné une boîte de conserve, des corbeaux..
Le lendemain sera un peu moins facile à gérer entre notre épuisement commun, la peur des sangsues, les légers dénivelés...mais on s’en sortira tous vivants ! ;)
Avant de rentrer, notre tour proposait une halte à Orang Asli, un village d’aborigènes, pour clôturer la journée. Mon/notre enthousiasme a été aussi grand que la déception une fois arrivé(es). Il s’agit d’une pure mascarade. On nous a montré comment faire du feu, fabriquer une flèche et utiliser une réelle sarbacane. Mais leurs traditions se perdent face au consumérisme et au tourisme, auxquels nous venons involontairement de participer.
En quittant la region de TN, on découvre des étendues de palmeraies d’huile de palme (l'huile de palme est la principale culture agricole de la Malaisie et représente 73 % de la surface des terres cultivées du pays). On passera la journée du 25/01 dans le bus à parcourir les quelques centaines de km qui séparent TN de Penang. Nous traverserons les fameuses plantations de thé des Cameron Highlands mais avons décidé de ne pas nous y attarder sur conseils des nombreux globe-trotteurs-blogueurs déçus.
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Quand tu recherches tes chaussures en redescendant de la grotte après Thaipusam.
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Thaipusam Festival - Batu Caves - Kuala Lumpur - MALAISIE
A peine un jour pour récupérer et nous voilà projetées dans l’univers hindou.
Effectivement, nous avons assisté à un grand moment, fort émotionnellement, haut en couleurs, le Thaipusam, qui a lieu une fois par an, célébrant la première pleine lune de l’année. Pour y assister nous nous sommes rendues à Batu Caves, lieu emblématique de Kuala Lumpur.
A la descente du métro, nous sommes déjà plongées dans l’univers sonore du festival et des manèges occasionnellement dressés. Après avoir traversé de nombreux étals (bijoux clinquants, saris ”sari gole pas”:), chips et crakers en tout genre), nous tombons nez à nez avec un cortège de musiciens suivi par de nombreux pratiquants portant des offrandes.
A partir de ce moment, tout nous saisit. Nos premières impressions sont particulières. Nos visages sont empreints d’étonnement, d’émotion, de sidération. L’imposante statue de Murugan (dieu de la guerre) recouverte d’or et ses 42,7 mètres de haut. Le flot ininterrompu des fidèles gravissant les 272 marches qui mènent au temple. Les hindous portant des charges faramineuses sur leur dos pour montrer leur gratitude. Certains marquent leur corps en s’insérant des piques dans les joues ou en attachant des fruits sur leur dos par des crochets. D’autres se roulent par terre pendant que leurs proches hèlent des encouragements “bêlé".
Souhaitant suivre le mouvement, nous nous déchaussons et entamons pieds nus la montée parmi les fidèles, nous sommes en pleine immersion, c’est INCROYABLE !!! Nous ne savons plus où regarder tellement ce que nous vivons est intense. Des fidèles surgissent de tous côtés. Nous rencontrons une fratrie s’étant rasée à blanc afin d’espérer que leur mère recouvre la santé, des femmes portant des vases remplis d’offrandes et même des enfants portés par leur famille avec des linges.
Une fois les marches gravies, se dévoile une grotte immense et profonde (100m de long et 30m de haut). Les temples s’y trouvant sont tout aussi impressionnants qu’à l’extérieur de la grotte. Les fidèles apportent leurs offrandes au fond de la grotte où se trouvent des prêtres. Ces derniers posent un onguent blanc sur le front des hindous. Ils sont en transe et parfois effrayants par leurs gestuelle et exclamations.
Après de multiples photos, émerveillements et vu que de la nuit commence à tomber, nous devons prendre le chemin du retour. La descente des marches étant achevée, il se pose seulement une question “ heu... comment on va faire pour retrouver nos chaussures ??”
Texte co-écrit avec Lucie B
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Quand Mamie me demande si tout est vraiment aussi rose que je le dis ou l’écris.
[JE JURE] QUE OUIIII ! Je te promets que tout est mervi-merva-merveilleux Mamie !
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Prête pour la Malaisie, ses 30° assommants et son humidité difficilement supportable !
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Visages du VIET NAM
Le VIET NAM ne faisait pas partie de mes plans initiaux, et je suis ravie d'avoir eu le cran de suivre J&P.
Pdt ces quinze derniers jours je me suis cantonnée au nord, courant d’un bijou à un autre :
- Maichau, son calme, ses allées praticables à vélo au beau milieu des rizières,
- Hanoï, que je n’ai malheureusement que survolée, mais où j’ai eu l’immense plaisir de faire la connaissance de Jean Mai Shanie Pierre-Yves et Tuching, et de les retrouver pour ma dernière soirée,
- Tam Coc, appelée la Baie d’Ha Long terrestre, où j’ai conduit mon premier scooter automatique (eh oh on ne se moque pas) au milieu des collines et montagnes karstiques,
- Ha Giang ou la vallée de l’opium, où chaque virage vous offre une nouvelle vision sur les paysages qui vous entourent,
- le marché dominical coloré de Bac Ha, dans lequel j’ai pris plaisir à suivre les flâneuses en tenue traditionnelle,
- Sapa et ses terrassements sublimes à perte de vue
- Cat Ba, dans la Baie d’Halong, et Monkey Island, deux gros spots à touristes plus plaisants car calmes en hiver.
Courrez y !! J’ai adoré !
Bons baisers de KL, Malaisie. Mon amie Lucie arrive demain et nous parcourrons la Malaisie deux semaines et demi, avant de découvrir Singapour où je terminerai cette heureuse pérégrination.
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Quand tu t’autofélicites d’être enfin à jour sur ton blog !!
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Quand tu goûtes une mousse au chocolat au Gecko Café à Sapa et que tu retrouves enfin ce vrai goût de chocolat qui te manque tant depuis 2 mois.
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Quand tu as une semaine de retard dans tes news.
[Honte à toi]
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Quand une gamine Hmong s’installe à ta table et reste plantée là pendant 30 min en voulant te vendre des bracelets. “1 pour 5000, 2 pour 10000, 4 pour 20000″ et qu’elle répète cela en boucle.
IL EST OU LE BOUTON OFF BORDEL !
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Quand tu veux tout acheter sur le marché de Bac Ha.
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Moi au VIET NAM, courant d’un endroit à un autre pour découvrir un maximum de joyaux.
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