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Le Self-Assembly Lab du MIT a récemment développé une nouvelle imprimante 3D, domaine dans lequel ils ont déjà fait leurs preuves avec des impressions de matériaux gonflables ou des impressions en liquides rapides. Cette imprimante permet de créer des objets en métal en un temps record, et avec une liberté novatrice grâce à l'impression dans une poudre, ce qui permet de créer des structures qui seraient impossible sur un plateau seul.

Ce procédé d'impression est précurseur grâce à sa rapidité, sa liberté et la réutilisation de matériaux. Comme le dit le Lab sur son site, dans un monde où le métal est très présent dans les produits et composants que nous utilisons, le développement de cette technique permettrait une nouvelle approche de la construction d'éléments métalliques en usine qui faciliterait toute une partie de la production, en plus de l'intérêt pour l'art et le design de pouvoir créer des pièces métalliques de toutes formes.

#pp-mid

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Robert Overweg est un photographe qui a la particularité d'utiliser comme scène les jeux vidéos. Avec The end of the virtual world, il montre des screenshots de différents jeux vidéos aux limites du terrain construit par les développeurs. Ces mondes virtuels ne sont pas sphériques comme notre terre, mais ont des limites abruptes aux delà desquelles se trouvent un néant inaccessible.

Le travail d'Overweg trouve son intérêt dans son sujet, le jeu vidéo. Peu d'artistes s'ouvrent à la possibilité d'exploiter ces univers virtuels, pourtant prodigues de surréalisme dans leurs recoins et échecs, toutefois le travail de Kristoffer Zetterstrand mérite une mention à ce propos. Ce projet-ci propose en plus un questionnement sur la nature de l'univers virtuel du jeu vidéo, de par sa prétendue imitation du notre mais avec ses limitations techniques et prouve le potentiel artistique de ce médium.

#pp-ph

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La Famille de Belamy est une série produite par le collectif parisien Obvious Art. Elle a fait sensation en 2018 où Christie's a mis en action pour la première fois dans l'histoire des maisons de ventes une œuvre produite par une intelligence artificielle, le Portrait d'Edmond de Belamy, vendu à $432,500. En effet, cette série est le produit de GANs, Generative Adversarial Networks. Le nom de la famille est d'ailleurs une référence au nom du créateur de cette technologie, Ian Goodfellow.

Cette série et surtout la vente de 2018 témoignent de l'entrée de l'intelligence artificielle dans l'art. Beaucoup de questions ont apparu avec cette vente inattendue, notamment:  est-ce qu'une production d'une intelligence artificielle peut jouir du même statut qu'une œuvre faite manuellement par l'homme? D'autres technologies contemporaines comme la photogrammétrie sont maintenant présents dans certaines expositions et manifestations, à l'image du travail d'Eva L'Hoest à la biennale de Lyon en 2019.

#pp-av