Tumgik
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Finaliste | L'enfant, de Naïma Thing-Léoh | P014 |
Pâle et diaphane, jusqu’à lors des foudres épargnée
« Ange » ou « joyau d’Olympe », ils me nommèrent 
Née du courroux divin et de flammes éphémères,
Dotée d’atours mystérieux et d’écueils sacrés…
Ô raison ! De ma foi puis-je me libérer,
Risquer d’effleurer l’incandescente lumière?
Et m’embraser sans rompre les gonds des Enfers
Lentement me blottir et me laisser brulée…
Enfant je m’éteindrai, enfant je renaitrai
Nymphe, prince des nuées ou éclat de jais,
Fils ou fille à l’image de l’exilé d’Ithaque
A jamais condamnée dans le jardin d’ébène
Nouée, enchainée à mon écrin d’obsidienne
Tourmentée par nos étreintes pandémoniaques
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Finaliste | Pinéale, de Sylvain Hoareau | P013
L’Amnésie, fée qui s’échoua sur notre berceau chantait longtemps à notre âme ses comptines d’anesthésie et de confort.
Cette alchimiste du pauvre confondait la gnose d’argent et le sommeil d’or.
Les sylves, enfants insoucieuses, portées par des courants capricieux,
trouvaient en chemin mille divertissements, les éloignant de leurs divins appartements ; le firmament ou les cieux :
C’étaient des images en boucle qui défilaient à l’écran animées ou accompagnées par des musiques hallucinées et des airs lancinants.
L’époque post-moderne charrie son lot de consolations cathodiques et quelques fois par ses antennes réveille nos émois d’enfants radiophoniques.
Le robinet à hertz n’est qu’un erzatz de vibrations.
Les sylves, sauvagement satellisées, végétaient entre états larvaires, sommeil d’enclume et de plomb.
Souvent exaspérées par des programmes poussifs,
elles avaient pris soin de semer sur leurs sentiers des pommes de pin.
Lorsqu’elles s’y heurtaient, des pans de mémoire fulguraient et diffusaient en chaîne telle ou telle vision
une bacchanale initiatique visant l’extase ;
une noce d’antan alchimique où l’épris à l’approche de la désirée, d’éternité s’embrase ;
Un matin, une plume dérobée à l’enclume, promesse d’espoir pour des millions, déchaîna en flot d’autres encres autour du silence du voyageur toqué.
Les nymphes sylvestres cherchaient l’apocalypse à l’extérieur. Ce trésor si convoité les narguait latent et voilé dans leurs perfides profondeurs.
Boîte à musique FM, tablettes, écrans plasma, poste radio et autres modems, leur religion n’est pas cathodique, à l’antenne, elles opposent l’anathème !
Leurs connexions, haute fidélité, vertigineuses attirances filent, de trépas en naissances, des existences tentaculaires, tissent d’éternelles récurrences.
Ces correspondances non-filaires, dédaignent toutes les obstructions, se jouent des fronts et des barrières.
Entremetteuses filantes et arbitraire du beau, de l’air, oxymorant les paradis mortifères et les enfers salutaires.
La tradition primordiale que les sylves déguisent en frivole mascarade remonte en orobore, persifle ses prophéties, inspirante camarade.
Les dieux de l’Acropole eurent un jour envie de l’enfermer dans une boîte très viscérale.
La box grouillante de logos et de maux était gage à l’infini et source de génie pour l’humanité en héritage.
Lasses de leur sommeil, les folles sylvestres fomentèrent des tours pendards aux divinités païennes.
A coup de plumes et par sursaut d’ancrage, à Pandore, la première capricieuse, elles rendaient de vibrants hommages.
Elles couchaient leur gnose, d’âge en âge, esquissaient des horizons émancipés de leur mémoire,
traçaient des aurores qui mystifiaient leurs pages
Glaneuses d’éternité, la glande de canapé avait affalé leurs ondes éparpillées.
Rassemblées, canalisées et soufflées par l’âme dans une langue violette, les ondes avaient sublimé la glande soudain devenue pinéale.
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Sans titre, de Chakri M'Dallah | P012
Bonjour mes chers amis
Je suis venu vous faire un rappel
Profitez de vos dernières nouvelles
car l’irréparable a été commis
Prevenez de ma part vos envies les plus folles
Et je vous assure ce n’est pas un troll
Ce que l’on appelle la boîte de Pandore
a été ouverte mais vous n’êtes pas en tort
Va se produire un déchaînement de malheurs
Pour combler vos plus grandes peurs.
Martine l’a ouverte cette sotte
En espérant trouver dans cette boîte la Terreur
Mais quelle idée de se marier, l’erreur,
Son souhait de devenir bonne
vous détruira, pardonnez-la elle est conne.
Priez que vos âmes brillent si fort
Pour échapper à la Mort
Mon message est passé c’était ma mission
Courage, sur ce, je vous remets ma demission.
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Finaliste | Sans titre, d'Alizée Jas | P011
Vieillesse, toi déesse de la mort,
Tu nous hante tous les jours un peu plus fort.
Avec toi, on hésite entre regret et remord.
Maintenant ma jeunesse a déjà quitté le port.
Maladie, toi qui ne veut guérir,
Toi qui ne cherche qu'à faire périr,
On te soigne mais tu empires.
Pourquoi nous empêches-tu de sourire ?
Guerre, je crois qu'avec toi tout le monde perd.
Quand tu es là, personne ne sert
Aujourd’hui la grosse bombe c'est la terre.
Si tu explose on s’enterre.
Famine, ne crie pas ton désespoir.
Les gens ont faim dans le noir.
Le monde cherche encore de l'espoir,
Mais toi tu hurles la fin dans le miroir.
Misère, tu n'es pas fière.
Tu fais pourtant peur à nos pères.
À cause de toi on s'alimente de nos prières.
Je pense qu'au fond tu n’as qu’un cœur de pierre.
Folie, tu nous renferme dans ce qu'on croit être réel.
Tu nous vends de l'ignorance et tu crées des querelles
Par ta faute les perdus, montent au ciel !
Tu nous enfonce ton venin tel une abeille.
Vice, arrête d'anéantir nos joies.
Tu détruis notre mental parce que soit disant tu es le roi,
Mais tu sais quoi ? nous ne sommes pas tes proies.
Alors fini tes mesquineries, tu ne fais plus le poids.
Tromperie, tu crois triompher de la vérité ?
Malheureusement nous ne sommes plus dans l'Antiquité
Dans ce monde tout se sait, ils ont tous parlés.
Tes pantins ont compris que tu n'étais que trahison et méchanceté.
Passion, c'est un mot qui paraît si mignon.
En vrai il put le lisier de cochon,
Elle déchire le cœur et l'âme, c'est son don.
Elle Tous les dieux et ténèbres juste avec son nom.
Ces cadeaux empoisonnés constituent les dangers de la vie.
La vie est un sport collectif ou individuel, c'est toi qui choisis.
Mais n’oublies pas qu'il faudra tôt ou tard
Affronter tous ces terribles fléaux qui parlent trop…
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Finaliste | La boîte de Pandore, De Jordan Nerina | P010
Vivre libre est un art
Enfermé dans la boîte de Pandore
Eveillé dans un cauchemard
dans la boîte où Peter Pan dort
Plus proche du menteur qui trahit son mentor
Loin dela candeur aux ornements d’or
Oeuvre soignée encrassée
Certains veulent s’en débarasser
D’autres l’embrasser
Tous embarrasés
Elle est legère
Lourde de fautes
On ne peut s’en défaire
Ni s’en extraire
Il faut l’accepter avant de l’offrir
Le donner avant de mourir
Elle contient tous nos maux
Tous nos rêves et nos défauts
Spéciale est celle qui peut la tenir dans ses mains
Car elle contient le mal de nos amours défunts
A toi je donne  la boîte noire de mon âme
A toi je donne ma tempête de flammes
Voici mon trésor
Ma boîte de Pandore
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Sans titre, de Raymonde Lucilly | P009
Maudite serais-tu femme ? En cette terre… De toutes les mers… Toi ! Façonnée aux cieux Parée de mille feux Rendue humainement coupable Coupable d’être ! O homme ! Sois !
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Finaliste | Qui porte les maux de la terre, de Margot Pongérard | P008
Qui porte les maux de la terre ?
Ceux que ne savent dire mots
Pour extérioriser l’affliction de l’ennui
Mortification du soi par la perte du semblant d’amour de l’autre
L’expectative qui se ment dans la langeur du tempqs qu’il se garde à ne pas vivre, le perdant a envié la courte vie des passionnés.
Qui porte des maux de la terre ?
Est-ce celui qui ne peut pas acheter ce dont il n’a pas besoin ?
Est ce vous ou votre voisin ?
Moi qui aime ou lui qui deteste ?
Où celui qui noit tout dans l’alcool
c’est dur d’être heureux quand on s’accorde tous les torts.
Mais c’est bien la terre que je plains
l’exutoire de nos déboires mais elle n’en devient que plus belle et forte.
Sans les maux d’où rejaillirait l’espoir ?
Tout comme la vie ne serait pas la vie s’il n’y avait pas la mort, je prends les maux et surtout les miens je les mets sur mon dos je me tiens droites et je souris, non pas pour les effacer mais pour apprécier ce qui m’est offert avec.
Qui porte les maux de la terre?
Celui qui se que au travail pour sa famille ?
Celles qui ment pour donner la vie ?
Ceux qui s’acharnent à maintenir des gens en vies ?
Ceux qui prennent les maux, prennent la joie de les oter à d’autres.
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Sans titre | P007
Au clair de lune d’une nuit étoilée qui chasse cette
immense brume, j’aimerais pouvoir mettre sous
clefs ma boîte à secrets.
Dans cet écrin d’argent massif d’une parure de
diamants, je cloisonnerais le feu qui embrase bien
trop souvent la route des cœurs joyeux.
Cette étincelle qui semble être le sous-fifre d’une
vengeance ciselée, sous les traits d’une éternelle
colère d’une âme damnée
Dans cette jarre façonnée de terre cuite,
j’enfermerais à double tour tous les maux qui nous
font tant défaut
Toutes ces imperfections qui fuitent aux yeux d’un
monde juge orné de subterfuges.
Seulement cela s’avère une utopie face à
l’humanité d’aujourd’hui
Dans ce coffre qui ouvre le verrou de tristes
souffrances,
je ferais taire la maladie et je mettrais la vieillesse
sous silence, pour mettre dans l’oubli tout ce que
l’on subit et faire de l’allégresse notre charmante
maîtresse
déchue de telles facultés, je ne peux vous
préserver, ni même m’épargner
car nul ne peut échapper à son destin.
Mais, quoique nous réserve demain,
Je garderais en otage cette douce espérance face à
toutes ces pénitences qui nous donnent tant de rage.
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Finaliste |Pandora, de Corinne Le Dû | P006
Ta jarre sans espoir
Ta panse ta pensée
Tes mots dits des maux
Offerte…
Ton sexe d’argile
Et la mémoire de l’eau
Secrets éventrés
Ouverte…
Sorcière et fée
Femme vibrante
Terre vivante
Experte…
Le diable dans ta boîte ?
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Finaliste | Pour toujours un peu plus, de Brieuc Coessens | P005
A l'alpha de nos jours,
A tes peurs de demain
Te reste-t-il l'espoir 
D'un avenir radieux
Dénué de questions
Où seul encore
S'épanouit l'amour ?
A l'aube de notre histoire
Tout était si serein
Si écrit si tranquille
Mais c'était sans compter
Cette bouteille à ouvrir
Ces vers à partager
Ces vies à nous offrir
Et cette boîte dis-tu
"Mais qu'ai-je fait,
"Mais qu'ai-je fait ?"
Que risques-tu ?
Les mots que tu redoutes
Sont ceux du crépuscule
La fin les "au revoir"
Mais c'est ta vie que tu libères
Ton âme que tu révèles
A quoi bon résister ?
Le pouvons-nous seulement ?
A rester sur place 
Et exister à peine
On peut aussi 
Risquer de vivre 
Et de s'émerveiller
Alors allons mon ange
Arrêtons tout
Refermons ce beau livre
Protégeons-nous du mal
Et du fruit défendu
Repoussons-les
Ces instants suspendus
Et clôturons nos parenthèses
Demain nous commencerons
A l'impossible nul n'est tenu
A la raison rien ne nous force
A moins que
Oui mais non
Demi-tour
Et pourtant....
Toi dans ton petit couple
Moi dans le mauvais rôle
Serai-je celui par qui viendra le mal ?
Tant de questions pour un éveil
Et si c'était plus simple ?
Qu'avais-tu donc à découvrir ?
Et si nous l'écrivions cette légende
Que nous propose le divin
Cet Univers qui nous teste
Et si c'était un jeu ?
Crois-tu vraiment 
Que nous avons le choix
Du sens de l'Oméga ?
D'accepter l'un sans l'autre
Nos égos sans blessures
L'amour sans peur de perdre
Le plaisir sans remords
Le choix sans renoncement
L'inconnu sans faiblesse
L'aventure sans danger ?
Ici ou ailleurs
Qui donc contrôle nos equilibres ?
Allez viens mon ange
Embrasse-moi encore
C'est à la vie qu'll nous contraint
Cet Oméga qui nous relie
Et seuls les dieux 
Peut-être auront pitié 
De nos amours rebelles
Et de nos âmes reconnues...
Il n'y a de tromperie qu'à refuser
Nous mêmes de suivre nos chemins
Ce sont eux qui nous guident
En ignorer les signes
Ne serait-ce pas 
Se condamnner à perdre ?
Tandis qu'ouvrir les jarres
De nos destins cachés
Pourrait être le gage 
D'un abandon à vivre 
Ici et maintenant 
Ce bonheur qui s'impose à nos curiosités
Imparable réponse à nos erreurs passées.
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Pandore |P004
Pandore, belle jeune femme créée par les dieux
Nous vint des cieux, ignorante de leurs projets odieux
Elle reçut de leurs mains art, talent et beauté
Mais aussi mensonge, jalousie et curiosité
Sans que nous le sachions, elle était un châtiment
Elle même l'ignorait, dans son cœur des plus innocents
Elle portait une boîte, cadeau de ses créateurs
Au couvercle scellée, cachant tellement d'horreurs
Nous étions vraiment différents en ces temps anciens
Mort, labeur et maladie ne nous concernait point
Mais la douce Pandore, piquée par sa curiosité
Ouvrit promptement le couvercle de sa boîte ensorcelée
Dieux, de quelle cruauté avez-vous donc fait preuve ?
Pour la rendre ainsi coupable de cette ignoble épreuve
Pendant toute une éternité, nous nous souviendrons d'elle
En tant que celle qui nous livra à des maux éternelles
Mais peut-être que ces terribles malédictions
Représente plus un défi qu'une vraie punition
Nous accabler de vieillesse, mort, et maladie
Afin que plus encore, nous chérissions nos vies
Nous faire crouler sous le labeur le plus éreintant
Afin que nous trouvions le courage d'aller de l'avant
Enflammer nos esprits par de l'orgueil et du vice
Et nous voir créer l'honneur et le sens du sacrifice
Pandore, belle jeune femme créée par les dieux
Lève vite les yeux et regarde donc les cieux
Ne pleure donc plus sur ta terrible erreur
Et puisse l'espérance atteindre un jour nos cœurs
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La boîte de Pandore | P003
« Tu sais quoi, surtout ne l’ouvres pas… !!! » «
« Quoi… !!! La boîte de Pandore?!? »
« Non !!!! Ta gueule !!! »
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Finaliste | Sans titre, de Bruno Fontaine | P002
Je suis l’aimant qui vous attire à moi
Mon essence est le mensonge je suis froid
Comme un puits sans fonds je vole sans regret
L’énergie et votre âme je vous en serai gré
C’est dans mon ventre que vous vous jetez
Au bout de mes doigts je vous ai exploité
Je suis celui qui dans l’abysse du néant
Vous attire à moi et fait de vous des mourants
Me chercher plus je suis froid comme le fer
Et aussi chaud que les braises de l’enfer
La boîte de Pandore
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Sans titre | P001
Dehors, il fait très chaud
C’est l’été
Lourd à porter
Encore trois mois
Deux peut-être
si elle est pressée
Se sentir lourde
après avoir flotté.
Qu’est-ce qui l’attend ?
Elle l’a choisi avant de venir
Puis elle a oublié
Il n’est plus temps de regretter
Elles poussent un cri
à deux, de rage ?
L’une est délivrée
L’autre est affolée
Désormais
Elle appartient à la lignée
De celles qui ont lutté
Elle ouvre les yeux
Puis elle s’endort
A-t-elle conscience
Des maux qu’on lui a légués ?
Eve et Pandore l’ont précédée
Coupable sans avoir été jugées
Les mots se bousculent dans sa tête
Des mots de tête
Elle n’a pas de corps
De peur qu’on le viole
C’est son coeur qu’on lui volera
Elle ne l’a pas protégé
On ne l’y reprendra plus
Elle donnera mais pas tout
Elle le rencontrera
Elle y croit
Et la vie sera moins lourde
Peut-être même légère
Pendant qu’elle dort
Ou les yeux ouverts
Elle rêve de refermer la boîte
de renaître
Elle déploie ses ailes
Et s’envole
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Le temple | N006
Je suis le professeur Henny Armitage. Bibliothécaire à l'université du Miskatonic, je faisais partie de l’équipe archéologique engagée à la recherche de la mythique boîte de Pandore suite à la découverte de textes portant sur ce sujet, dans une partie récemment redécouverte de Pompéi. Nous avions donc, après traduction et étude, suivi les indications du texte. Nous étions arrivés au temple,
fourbus. L’édifice, bien que de construction clairement grecque, semblait différent du style habituel... Il ressemblait à une prison. J'avais déjà pénétré à l’intérieur de monuments antiques, je connaissais donc l'odeur de ce genre d'endroit, la poussière, parfois la pourriture, mais rien ne nous avait préparé à ça. Un atroce souffle d'outre-tombe, de charogne, chargé de malignité nous accueillit, tel un funeste présage. Une volée de marches s'étendait devant nous, semblant mener au centre du monde. Nullement rassurés, nous nous engageâmes dans le maigre corridor jusqu'à une première pièce. Au centre de celle-ci une immonde statue se tenait, silencieuse, semblant somnolente ou morte dans le silence des lieux... Quel odieux artiste aurait osé donner forme à un tel
cauchemar ? L'être de pierre se tenait, décharné, une immense masse chevelue, des mains osseuses se terminant par des griffes... Sans doute s'agissait-il d'un simulacre destiné à effrayer les pilleurs du
temple. Après quelques photos de la si bien faite quoique horrible statue, nous suivîmes à nouveau le chemin…
Ce temple était en fait une véritable galerie des horreurs. Chaque nouvelle pièce comportait sa figure, son chef-d’oeuvre de monstruosité. Plus l'on descendait, plus les figures de roc semblaient inhumaines, démentes. Au terme d'une interminable descente, une nouvelle porte nous fit obstacle. Toute de marbre, elle était finement gravée, recouverte de multiples messages. Nous en fîmes des photos, et quant à moi, je choisis de décalquer les inscriptions avec une feuille et un crayon de papier afin de pouvoir les traduire au mieux par la suite. La porte s'ouvrit en rechignant, dans un grondement insupportable. Nous découvrîmes enfin l'origine de l'odeur atroce : les corps décomposés des constructeurs du lieu. Ils gisaient là, cadavres rongés par les siècles et l'odeur, emprisonnée par ces murs, était restée, tel un écho fantôme du sort de ces malheureux. Au centre du
tombeau se trouvait un petit pilier de marbre, surmonté d'une bloc cubique, totalement nu et pourvu d’une sorte d’ouverture. Derrière nous la porte se referma brutalement, nous faisant tous sursauter.
Nous nous approchâmes doucement du coffret, dans un silence presque religieux... L'aura mythologique chargée d'histoire de l'objet nous fascinait tous, nous clouant sur place.. Finalement, décidant de rompre le charme, l'un des porteurs de l'expédition prit l'objet, SANS L’OUVRIR et le déposa dans un coffre de protection, prévu à cet effet. La porte se révéla encore plus dure à manier de l'intérieur, mais céda après quelques efforts des gaillards les plus forts du groupe. Là nous attendait une mauvaise surprise... Les statues avaient disparu. Elles semblaient toutes s'être dissipées, et, minée par les lamentations des plus superstitieux d'entre nous, l'ambiance de la remontée se révéla beaucoup plus pesante.
Finalement, quand nous pûmes enfin sortir du temple, l’atmosphère qui se dégageait de la végétation qui avait poussé autour au cours des siècles avait beaucoup changé. La jungle qui semblait vivante et tranquille lors de notre arrivée semblait maintenant beaucoup plus sombre et presque...maléfique, comme si elle était chargée de mauvaises intentions. Il n'y avait aucune bourrasque de vent, et pourtant, les arbres et les plantes se mouvaient comme si une tempête se déchaînait.
Les premières pertes eurent lieu ici... Certains superstitieux, trop effrayés, décidèrent de fuir dans la forêt avant que l'on ait eu le temps d'esquisser un geste. Ils furent littéralement attrapés et étranglés ou écrasés par les branches des arbres les plus proches d'eux. Il fut décidé de suivre les chemins les moins boisés afin d'éviter les pertes inutiles et de détruire les arbres que l'on ne pourrait pas éviter. Bien que bonne, l'idée nous ralentit considérablement et une autre personne fut attrapée et tuée. Après un chemin assez considérable, l'on put finalement apercevoir l'avion qui nous avait emmenés ici son pilote... Pourtant, un changement notable avait eu lieu. L'appareil flambant neuf que nous avions quitté n'étais plus qu'une ruine, rongée par la rouille, et le pilote un vieillard... Nous allions devoir faire la route jusqu'à la ville à pied. Malheureusement, la nuit tombant, décision fut prise de tenir un camp sur place afin d'affronter la nuit. Alors que nous venions d'allumer le feu, un bruit ignoble déchira le silence. Un cri inhumain et terrifiant, hostile, et qui semblait nous être directement adressé. Immédiatement après, une créature apparut, avançant lentement dans notre direction...
C'était la première statue. Elle se tenait bizarrement, comme si elle souffrait de douleurs internes. Pourtant, avant que l'on ait pu réagir, la créature se jeta sur l'homme le plus proche d'elle et le saisit à la gorge. Un horrible bruit de succion résonna, comme si la pauvre victime se faisait vider de toutes substances vitales, puis la créature relâcha son emprise. L'homme avait dans la trentaine quand il avait été attrapé, mais ce fut la dépouille d'un vieillard centenaire qui s'écroula au sol. Horrifié et dans un état second, je saisis un des fagots de bois brûlant, et d'un geste brusque, le lançai au visage de la créature. Le morceau de bois rebondit contre son visage et s'écrasa à ses pieds. Le feu monta alors à l'assaut des jambes de la créature, les léchant sans parvenir à lui faire le moindre mal, à part la ralentir un peu.
Profitant de l'occasion, nous décidâmes de nous enfuir après avoir convenu d'un point de rendez-vous. J'ai donc passé la nuit dans un buisson, caché et attentif à chaque bruit. Plusieurs hurlements résonnèrent durant cette longue et difficile nuit. Au matin, nous n'étions plus qu'une vingtaine. Les autres avaient disparu, avalés par les créatures hantant la nuit. Après un frugal petit déjeuner, nous reprîmes la route, avançant toujours sur le même terrain. Après une demi-heure de marche, une nouvelle créature se mit en travers de notre chemin. Il s'agissait d'une armure, d'un métal très sombre, comme peinte à l'encre de chine. Elle se tenait sur un cheval, lui aussi couleur ténèbres. Il avait un sabre de métal sanguinolent à la ceinture. Le casque se tourna dans notre direction puis l’armure reprit son chemin sans plus se soucier de nous. Nous crûmes que cela n'aurait aucune incidence mais dix minutes plus tard une dispute se déclara. Une partie du groupe jugea le guide inapte et proposa de le remplacer, ce à quoi les autres répondirent par des insultes et gestes grossiers.
Une folie sanglante s'empara de nous et cela ne fut pas bien long avant que l'on en vienne aux poings. Au coeur de la bataille, alors que je m’apprêtais à donner le coup fatal à un ami de longue date, une image m'apparut. Niché au coeur d'un bosquet, à moitié caché, le chevalier nous observait... Ce n'est sans doute que mon imagination, mais je crus discerner l'ébauche d'un sourire sous le revêtement d'acier. C'est alors qu'un coup violent me saisit à la nuque, et je me suis effondré.
Bien plus tard, quand j'ai finalement repris conscience, gisaient autour de moi les cadavres de mes compagnons. Me saisissant de la boussole et de la carte, je me promis de survivre et de regagner la ville, en mémoire de tous ceux qui avaient péri lors de ces tragiques événements. Après quelques jours de marche et de nuits de terreur, une nouvelle créature se montra, bien que je ne pus la voir que furtivement. Elle était complètement enveloppée d'une lourde et épaisse cape, seuls ses yeux étaient visibles, deux trous de lumière malsaine dans ce visage recouvert d'obscurité. Lorsque son regard croisa le mien, quelque chose en moi se brisa, et mon esprit fut submergé de visions : des horreurs cosmiques se riant de moi, des paysages de désolation, les cadavres décharnés des miens se moquant de moi...
Je ne me rappelle pas beaucoup cette période. Je me rappelle juste la soif et la détermination d'avancer toujours dans la même direction. La folie empirait sans cesse, jusqu'à son apothéose finale. C'était les pires des visions. Je voyais le dédale d'une ville inhumaine, profondément dérangeante, bâtie sur des principes non euclidiens. J'apercevais parfois ses habitants, vaguement humanoïdes, le visage recouvert d'immondes tentacules, deux ailes de cuir parcheminés dans le dos, plongés dans un profond sommeil. Je sentais que ces créatures n'étaient pas mortes, qu'il suffirait que cette ville crève la surface des flots par le miracle d'un tremblement de terre ou que sais-je encore et aussitôt, cet équipage de damnation, ces riverains infernaux se rueraient sur le monde, se jouant de nos lois physiques comme ils l'avaient fait autrefois pour bâtir l'horreur sans nom de cette ville. Je me rappelle que, trop affaibli par la soif et la fièvre, je me suis effondré, espérant enfin mourir et trouver la paix... Le dernier bruit que j’entendis : celui de pas.
Plus tard, quand je pus enfin rouvrir les yeux, je me trouvais dans une petite chambre de pierre, et de la nourriture refroidissait tranquillement, attendant mon réveil. Mes sauveurs étaient une famille de paysans ayant décidé de ne pas fuir le cataclysme qui s’était déchaîné. Aujourd'hui je viens enfin de finir la traduction du texte de la porte du temple et j'ai appris l'horrible vérité : le temple entier ETAIT la boîte de Pandore !!
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La boîte de Pandore | N005
Ce matin, j’ai rencontré «Les Tombés du Lit» dans cet endroit si confortable où chaun de nous apporte le meilleur comme le pire de soi même.
Dans cet espace, accueillant et cosy, flotte un air de bien être. Sauf que parfois, quand la lune de glace s’en mêle et que notre hôtesse , semblable à Pandore nous sert pas une mais deux boîtes mystérieuses tout reste en suspens jusqu’à leur ouverture.
Bien que nous soyons tous au courant de ce qui peut en sortir de ces contenants inquiétants, ni une ni deux, on en remet une couche en y ajoutant d’autres «mots» ou maux, comme vous voulez. Car oui, ces boîtes contiennent un morceau de chacune de nos vies, qu’il soit heureux ou pas.
A l’ouverture , calme plat, questionement, envie, renoncement… Autant de sentiments, de ressentis, de vécu qui éclatent sur nos visages à la lecture de ces bouts de papiers jetés presque comme une bombe capable de nous toucher en plein coeur.
Car encore oui, ces boîtes contiennent des écrits des plus drôles aux plus techniques aux plus courts….
Ici, quand ces textes chatouillent nos oreilles, interpellent notre sensibilité, nous transportent dans différents univers aucune misère du,  c’est même le contraire. Les boîtes d’Amandine sont belles et bien le contraire de Pandore car chaque misère étalée est partagée pour se transformer en sourire et force de vie grace aux maux ou mots de chacun.
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Brève nouvelle de tous les jours | N004
La femme est un homme comme un autre avec toutefois un don, en plus !
Eh oui ! C’est comme ça.
L’espérance du vivant.
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