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noirelemag-blog · 7 years
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Noire numéro 1
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Le premier numéro de Noire ressort pour votre plus grand plaisir en intégralité sur tumblr ! Cliquez sur les liens pour retrouver les articles qui vous intéressent.
Le cinéma du grenier
James Whale
Bela Lugosi
Les films de vampires
Arkona
Wardruna
Raphaelle M Photographie
Eugenio Recuenco
Pierre Soulages
Freaky Pink
Un esprit sain dans un corset
Pastel Goth
Review magasins Saga
Maquillage de soirée en 10 minutes
Bioshock Infinite
Hannibal
Les lectures d’Amy
Une fille au hellfest
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noirelemag-blog · 7 years
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Une fille au Hellfest
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Peu d’entre vous ignorent ce qu’est le Hellfest – littéralement la “Fête de l’Enfer” – qui s’est déroulé du 21 au 23 juin cette année dans la paisible bourgade de Clisson, au sud de Nantes.  Deuxième plus grand festival musical de France et parmi les premiers festochs métal d’Europe avec ses 110,000 festivaliers et sa capacité d’accueil de 150 000 places, le Hellfest est LE rendez-vous de ce début d’été à ne pas manquer pour tous les métalleux et métalleuses de France.
Je m’y suis donc rendue, avec bien trop de valises pour mes petits bras (on remerciera mes très chers amis pour leur aide précieuse) et une tente qui s’est avérée absolument immense, et limite galère à monter. On nous avait pourtant certifié qu’il ne fallait que « deux secondes » pour ça.
Bon, nous partons donc, mes potes et moi, un peu tard le jeudi soir. Enfin, tard pour moi qui était habituée à un départ vers treize heures pour une arrivée tranquillou et une installation sans se presser. Du coup, le temps de charger les voitures, s’acheminer vers Clisson, se garer (ce qui nous prit près de deux fois plus de temps que le trajet total vers Clisson), se charger comme des mules et entreprendre la route vers le camping, nous ne sommes pas arrivés avant un bon 19 heures, voire 19 heures 30.
On râlera pour la seconde année consécutive sur l’éloignement des parkings par rapport au camping, notamment quand on parviendra, exténués et les épaules en compote, à poser nos sacs sur notre emplacement tout désigné, à proximité du Green Camp, peinard et proche des chiottes. Mais comme je le ferais remarquer à mes râleurs de copains, Clisson, c’est 7000 habitants à l’année, alors vous pensez bien que la commune est loin d’être équipée pour parquer 40 000 caisses débarquées des quatre coins de la France, d’autant que le camping est désormais placé sur ce qui fut, il y a deux ans encore, le parking du Hellfest. Il a bien fallu nous délocaliser un peu.
Bref , dans la mesure où un seul voyage nous a permis de tout ramener sur notre campement, je ne me suis pas permise de râler !
Quelques dizaines de minutes et 5 tentes Quechua plus tard (je persiste d’ailleurs à penser que Quechua devrait sponsoriser ce genre d’évènement, vu la thune qu’on leur laisse chaque été !), nous voilà installés, les premières bières en main. C’est officiel, le Hellfest peut commencer !
* * *
On fait connaissance avec les voisins, suisses et indiens pour la plupart, on trinque avec des inconnus, on pisse dans des toilettes encore à peu près propres à cette heure du festival. On retrouve d’anciens potes, d’anciennes rencontres, on s’offre le dixième apéro de la soirée.
Un saucisson plus tard, me voilà partie, quelques potes sous le bras, pour le MetalCorner et le concert de Dancefloor Disaster, groupe de la région nantaise spécialisé dans les reprises de pop commerciale version métal punchy. Un régal. Rien à dire du côté de la setlist, et en grande habituée des concerts du groupe, je m’autorise un saut dans ce qui sera mon premier et dernier pogo de ce Hellfest, pour la simple et bonne raison que je m’y suis fait broyée. J’avais totalement oublié que le public ici serait bien plus éclectique, et potentiellement moins calme, que les spectateurs de DFD auxquels j’étais jusque-là habituée. Du coup, j’en ai pris plein la tête, au sens littéral. Trois bosses plus tard, deux boucles d’oreilles arrachées, un bracelet en moins et une dent à l’agonie, je me fais aimablement éjectée par un gentil coreux de ce mixer géant. Ouf.
J’en sortirais néanmoins avec le sourire malgré la douleur : j’ai retrouvé la synergie propre au Hellfest, je suis à bloc pour le lendemain !
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La nuit sera courte, comme les suivantes, pour des journées assez chargées, notamment en soirée. J’errerais beaucoup entre le camping et le fest au cours de ces trois jours, alternant pause apéro (ou bouffe) avec des concerts. Globalement, je ferais peu de découvertes, à mon grand damne, en raison de trop nombreux groupes à voir.
Je fais rarement les Hellfest en freestyle, et c’est armée de mes running order (plastifiés SVP) que je traverserais les journées. Mon emploi du temps est réglé à la minute et changera assez peu de ce que j’avais prévu. Je raterais au final deux concerts à savoir Equilibrium et Waltari, pour cause de pluie et de manque de motivation vu la météo. Tant pis, à la place, au cours du fest, j’aurais tout de même découvert Wintersun, assez sympa en live, et My Sleeping Karma, qui m’a surprise par son métal posé et vraiment très agréable à écouter en ce froid dimanche matin.
Je ne m’attarderais pas sur les concerts que j’ai vu, considérant que mes goûts ne sont pas nécessairement ceux de tout le monde, mais j’ai globalement été très satisfaite des concerts que j’ai fait. La sono était bien meilleure que les années précédentes, avec des balances généralement très bonnes, stables et peu agressives. Un vrai effort également sur les lumières, ajoutant aux jeux scéniques. Les concerts étaient un vrai bonheur cette année ! J’ai également pas mal erré entre les scènes, passant des Mainstages au Temple et à l’Altar, et deux excursions en territoire inconnu : la Warzone. Je ne verrais que peu de choses sous la Valley, qui peine à me séduire au vu de la prog’ des autres scènes.
Contrairement à beaucoup, j’ai aimé l’éclectisme de la programmation de cette année, avec des têtes d’affiches assez accessibles, et des groupes plus violents et plus isolés. Étant moi-même adepte de groupes très différents les uns des autres dans le spectre du métal, j’y ai trouvé mon compte, bien que je sache que ça n’a pas été le cas de tous.
* * *
Je m’arrêterais en revanche sur les gros efforts d’organisation faits cette année au niveau du fest.à tous points de vue.
Sans grande surprise, le nouveau site en service depuis 2012 tient ses promesses : plus d’espace malgré une fréquentation toujours croissante, et surtout, une meilleure organisation, notamment dans la répartition des différents pôles rythmant le fest.
Peut-être que certains n’ont pas eu l’occasion de connaître le précédent site,  plus petit, donc le principal inconvénient était l’emplacement des Mainstages, situé presque à l’entrée, ce qui causait d’infernaux embouteillages aux heures de pointe (comprenez : le soir sur les têtes d’affiche.). A présent, les Mainstages sont reléguées tout au fond du site, à l’opposée de l’entrée, et surtout, au sein d’une large esplande qui leur est entièrement consacrée. Ainsi, plus de problème pour circuler dans les autres zones quand on n’est pas spectateur !
Toutefois Ben Barbaud et son équipe ne se sont pas arrêtés là. Ils ont remanié le coin mainstage, déplaçant le bar non plus sur le côté des scènes, mais en face, ce qui permet non seulement d’y accéder plus aisément (le fond étant rarement bondé) mais également de profiter des concerts une bière à la main. Un vrai plus !
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On note aussi la multiplication des toilettes, malheureusement toujours aussi crades, surtout en fin de journée. Il y en a plus, et mieux placées, on déplore cependant les temps d’attente et l’état général des cuvettes. Néanmoins, Ben Barbaud s’en excuse et présente quelques explications sur cet état de fait, arguant que les prestataires de service d’hygiène sont peu nombreux en France, et surtout, peu aptes à répondre à d’importantes demandes comme celle du Hellfest. De plus, organiser des vidanges régulières sur le site s’avère complexe. A la suggestion des toilettes sèches, Ben répond que peu de bénévoles se montrent enthousiastes à l’idée de vidanger les chiottes d’un festival de cette ampleur, et franchement, on les comprend !
J’ai tout de même noté une certaine amélioration dans l’état de toilettes par rapport aux années précédentes, ils sont restés relativement praticables tout le week-end. Un seul conseil : y aller juste après la vidange, ou aller dans les toilettes les plus reculés, à savoir ceux de la Warzone.
On remarque aussi l’aménagement, comme sur le site précédant, d’un « village de la bouffe », regroupant tous les stands de restauration du festival, contrairement à l’an dernier où ils étaient dispatchés en deux endroits, d’abord face aux Mainstages, et derrière la double scène Altar-Temple. Ils sont désormais derrière le bar de la mainstage, accessibles via le chemin menant à la Warzone (et longeant le petit bois du « Kingdom of Muscadet). Disposés en U, ils permettent de s’y retrouver plus facilement, et cet aménagement propose ses propres toilettes ainsi  qu’un espace de pique-nique avec tables et bancs, hélas souvent bondé. Il s’agirait apparemment de limiter la concurrence orchestrée par la précédente organisation, puisque les stands des mainstages auraient bénéficié d’une fréquentation plus importante.
Pas de surprises cependant côté bouffe, les prix restent élevés par rapport à la qualité proposée, et les traditionnels kebab/américains restent majoritaires. Je saluerais néanmoins le retour de deux stands végétariens, qui séduira non seulement les vegans, mais aussi ceux et celles qui, comme moi, n’éprouvent pas un amour immodéré pour la frite cuite dans une huile vieille de trois jours. Un bon moyen de manger sain, pour pas moins (ni plus) cher qu’ailleurs. Je les recommande donc pour l’an prochain !
Du coup, les stands des sponsorts, et notamment le très prisé stand SFR de rechargement mobile, se retrouvent relégué au fin fond du fest, derrière l’Altar-Temple et la Valley. Je trouve ça assez intelligent, la zone est calme, peu fréquentée, et cela permet aux organisateurs de dire « mais si, y’a la place pour les sponsorts » sans afficher ceux-ci de manière ostentatoire à la tronche des festivaliers. Un vrai plus.
Enfin, on note les quelques petites nouveautés « déco » de l’année, puisqu’une immense arche se dresse désormais aux portes du petit bois qui mène au bar à vins. Portant la mention « Kingdom of Muscadet » et avec des faux airs de portes du Mordor, cette arche immense est vraiment de belle facture. De plus, elle s’avère un parfait point de rendez-vous si d’aventure vous perdez vos potes (testé, et approuvé par mes soins).
Des tables et quelques tabourets ont également fait leur apparition sous le petit bois. Bien évidemment pris d’assaut, ils n’en restent pas moins jolis et pratiques.
La Warzone est également passée en scène extérieure, et ce n’est pas un mal : moins de poussière et plus de place, pour des concerts dans de supers conditions au vu de la météo du week-end.
J’ai également eu l’occasion de visiter le Carré VIP, pour la première fois. L’intérieur porte bien son nom puisque la pièce est carrée, peu fréquentée dans la journée et blindée dès le soir ; mais c’est surtout l’extérieur qui vaut le détour, notamment pour l’autel, au fond du « jardin », où des sculptures en métal couplées à des croix de guingois rendent hommage aux grandes stars décédées du métal. Le soir, le tout s’illumine à la lueur des flammes (et aussi un peu d’électricité), et l’ambiance devient franchement géniale. De grandes structures métalliques offrent des espaces de détente (hamac, terrasse ombragée, sculptures…) qui confèrent à l’ensemble une identité propre. Si le reste du site est superbe, on sent dans le carré VIP l’attention portée à ces gens un peu d’élite qu’on accueille. J’ai également visité l’espace presse, sans pouvoir malheureusement assister aux conférences qui m’intéressaient (notamment celle du boss Barbaud) pour cause de concert, car contrairement à de nombreux VIP, moi, je l’ai payé mon Pass !
Bref, des améliorations notables et ma foi fort agréables. Ca ne nous change pas fondamentalement la vie, mais ça prouve que le Hellfest est à l’écoute de ses clients. Pour l’an prochain, j’espère une sortie de festival plus large, car le vendredi soir après le concert d’Avantasia, j’ai cru ne jamais pouvoir quitter le site ! Des toilettes à l’Extrem Market serait également souhaitables, tout comme agrandir celui-ci : la circulation y devient vraiment chaotique. Enfin, côté aménagement pour les personnes handicapées, je cherche encore à comprendre pourquoi la plateforme PMR n’est pas couverte, pour les protéger de la pluie. On se baigne les pieds dans la flotte à la moindre averse.
Côté camping, pas grand-chose à dire, l’organisation est encore une fois respectée et bien meilleure que sur l’ancien site, grâce notamment aux grands pylônes de repère et au code couleur. Néanmoins, le camping est très grand, et les toilettes encombrées. Je préconise davantage de cabinets, et peut-être un ou deux poteaux supplémentaires, parce que si on est au pied du Green, comme nous, ça le fait, mais si on est coincé vaguement entre le Red, le White, et le Green, je vous laisse imaginer la galère pour expliquer à vos potes où vous trouver à l’apéro !
Comme tous les ans, le festival s’est avéré bon enfant et sans incident notable, les métalleux sont toujours d’adorables bisounours habillés en méchants, et les Free Hugs se multiplient sur le site. Les déguisements pullulent cette année, on recensera entre autres Pikachu, Angry Bird, un coussin péteur, Blanche-Neige, le classique Jésus, l’inimitable La Denrée, une ballerine, quelques moines et autres cardinaux, un kangourou, une Iron-Man en catsuit, des glameux (comme ça ce n’est pas un déguisement ?), une robe en capsules de bière ou encore N… d’Avatar. Une édition haute en couleur !
Aucun groupe pour l’an prochain n’a encore été annoncé, mais c’est avec beaucoup d’impatience que j’attends l’édition 2014 !
* * *
Du coup, je vous balance quand même ici mes meilleurs concerts !
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TOP 5 DES MEILLEURS CONCERTS
1. Avantasia : pour leur premier show en France, et mes 7 ans d'attente. Irréprochable.
2. Kiss : pour la prestation scénique, la qualité du truc. Bémol : l'absence de "I was made for loving you" de la setlist.
3. Between The Buried And Me : Etrange position, certes, pour un groupe pas facile d'accès qui m'a rendue folle par la perfection de la sono, de la setlist, et leur époustouflante maîtrise musicale.
4. Twisted Sisters, seulement quatrième à cause de la modification de planning. Plus court, moins de gens, moins "scénique", j'applaudis et célèbre quand même l'énergie incroyable du chanteur, et le bonheur que c'est de voir un groupe qui nous donne éxactement ce qu'on est venu voir : ses GROS tubes.
5. Lordi : un show qui manquait peut-être un peu de spontanéité, mais une setlist entraînante, un bon jeu de scène, et puis, c'est LORDI quoi. Eux aussi, ils nous ont donné exactement ce qu'on était venu chercher, et pour ça, c'était mortel.
Mention spéciale aussi à UNEARTH qui a bien envoyé du lourd dans la Warzone.
J’aurais également assisté aux concerts de Volbeat, Korpiklaani, Converge, My Sleeping Karma, Wintersun, un bout de Red Fang et un autre bout de Ghost, Stille Volk, Skindred dont j’ai adoré l’énergie, Down mais de loin, A Day To Remember, Parkway Drive mais de loin aussi etc…
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LES FLOPS DU WEEK-END
Sans hésiter le pire flop du Hellfest, Bullet for my Valentine. Je devais ce concert à la gamine de 15 ans en moi qui en était fan. Je pense qu'elle en aurait pleuré. Des balances dégueulasses, un chanteur inaudible, des chansons massacrées (du coup), un nouvel album inconnu et très vide, Matt Tuck en sosie bad boy de Matt Pokora. A crever.
Def Leppard : non pas un massacre, mais ma grosse déception. Un show sans âme, avec très peu de jeu scénique malgré une installation impressionnante et quasiment inutile, une plage de deux heures qui s’est avérée trop longue, puisqu’un set plus court aurait probablement gagné en énergie. Heureusement, ils ont joué « Action » LA chanson que je voulais voir, après ça, j’ai totalement décroché. Ils ont même meublé avec un petit film que j’ai jugé totalement superflu. Bref, contrairement à beaucoup de groupes, Def Leppard a vieilli, j’aurais mieux fait d’en rester aux cassettes de mon père.
(Vous ne connaissez pas les groupes ci-dessus ? Il est temps de visiter Youtube !)
Et vous, comment était votre Hellfest ?
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noirelemag-blog · 7 years
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Les lectures d’Amy
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alut les filles ! Ici, on n’est pas là pour rigoler ou jouer les princesses, mais pour LIRE. Alors hop, on prend son canapé, son plaid et son thé au miel, on se cale dans les coussins, et on suit le guide…
Chaque mois, je choisirais pour vous trois livres, que nous jetterons alternativement au bûcher ou que nous encadrerons dans notre bibliothèque. Réelle passionnée de lectures, je décortique pour vous le pire et le meilleur de la littérature. Accrochez-vous à vos pantoufles, il y en aura pour tout le monde !
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Premier livre : Maxime Chattam – In Tenebris
Allez, on commence fort avec cette icône du roman policier français. Incroyable, la « Trilogie du Mal » de Chattam regroupe pour moi ses meilleures œuvres. Terrifiantes, haletantes et inventives, les enquêtes menées par ce jeune auteur nous feraient perdre pied avec la réalité.
Paru en 2003 et disponible en version poche pour moins de dix euros, In Tenebris est le deuxième volet de la série, et clairement le plus flippant ! On y retrouve Joshua Brolin, héros du premier tome L’âme du mal, et plus tard du troisième Maléfices.
Ancien du FBI un peu désabusé et hanté par ses propres démons, Joshua est un personnage aussi attachant que charismatique, qui épaulera la charmante Annabel O’Donell dans des enquêtes à vous couper le souffle.
In Tenebris démarre en plein milieu d’un hiver violent et glacial, à New York. On retrouve une femme scalpée, errant nue au beau milieu de la ville. Ambiance. Rapidement, elle est prise en charge par les services de police, et notamment par la suscitée inspectrice O’Donell  et son collègue Thayer. Ensemble, ils parviennent à mettre la main sur un premier tortionnaire.
Mais l’enquête ne s’arrête pas et cette découverte s’avère n’être que le début d’une course de longue haleine au cœur des bas-fonds de la Grosse Pomme, où les protagonistes rebondiront d’indices en indices au fil de leurs découvertes de plus en plus macabres.
Maxime Chattam nous transporte à nouveau au plus profond de la noirceur du monde, déshabillant la société sans une once de pudeur, exposant les travers de l’homme, les pulsions qui l’habitent. Il se penche cette fois-ci sur l’instrumentalisation de nos corps, érigeant la chair comme monnaie d’échanges, la viande humaine comme un produit commercial, le cannibalisme comme la perversion ultime.
Si l’on avait déjà été séduite par Joshua dans L’âme du mal, on s’attache ici à Annabel, énergique afro-américaine, dévouée à son enquête, qui décide de s’accrocher bec et ongles à ce que lui dicte son instinct, repoussant les limites du conventionnel pour se frotter au mal pur.. 
Les ruelles de New-York, ses faubourgs sordides et ses sous-sols crasseux accueillent notre folle intrigue aux allures de course contre la montre, dans un décor enneigé qui ajoute à l’angoisse latente.
L’occulte se mêle à l’abject dans cette course folle contre le mal et l’horreur, contre l’homme et ses plus bas instincts.
Encore une fois, Chattam nous laisse pantelant à la fin de son roman, avec un dénouement en apothéose. Personnellement, In Tenebris n’est pas sans me rappeler le film culte « Le Silence des Agneaux », incomparable classique du thriller d’horreur.
En conclusion, je vous recommande ce livre, à l’inverse des deux suivants. Il occupera merveilleusement les soirées pluvieuses de l’été et les aprems à la plage, et je vous recommande la lecture de la trilogie entière pour toutes les amatrices de frissons et de réflexion.
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Deuxième livre : Chasseuse de la Nuit, tome 1 de Jeaniene Frost
« Au bord de la tombe »
Déjà dès le titre, j’ai frôlé la crise de rire. Avec toutes les blagues foireuses possibles là-dessus et la franche originalité du truc (et le pire, c’est que c’est la traduction littérale), sans oublier le fait que TOUS les livres de la série sont intitulés dans la même veine, franchement, ce bouquin ne m’inspirait vraiment pas.
Mais bon, je suis d’un naturel curieux, et il m’avait été chaudement recommandé par d’autres amatrices d’histoires de vampires modernes et pas trop flippantes. Parce que, évidemment, avec un titre pareil, il fallait bien que ça cause de vampires, de loups garous et d’autres bestioles du même acabit (et d’une chasseuse, hein, juste au cas où on n’aurait pas déjà compris). Qu’on se le dise, je ne suis pas une grande fanatique de littérature à la Twilight et autre Black Moon, mais sérieusement c’est devenu avec les Harlequins ma source la plus inépuisable de fou rire, de critiques et du coup, de détente. Une mine à d’or à rigolades, tant les auteurs de ces genres littéraires s’en donnent à cœur joie dans le tout et le n’importe quoi.
Revenons à nos moutons. « Chasseuse de la nuit », ça parle de quoi ?
Eh bien c’est l’histoire de Cat, qui changera de nom environ 35 fois au cours du bouquin, à tel point que j’ai fini par la surnommer Kit-Kat afin d’avoir la paix dans ma lecture, Cat donc, a décidé de dédier sa vie à traquer des vampires, entre ses études le jour, et son super boulot la nuit. Cat est jolie, et deviendra époustouflante suite à un relooking (l’inverse eut été étonnant), rousse flamboyante aux yeux sublimes (m’en voulez pas d’avoir zappé la couleur), Cat a appris à se battre toute seule comme une grande, et elle a même réussi à deviner par elle-même quelles étaient les meilleurs armes pour tuer les vampires, le tout de manière fort probable, on s’en doute, en cuisinant par exemple. Parce que c’est bien connu, hein, quand on fait la cuisine, on réfléchit toutes au meilleur moyen de buter un suceur du sang.
Breeeef. Cat n’a pas grand intérêt à ce stade, à part celui de me gonfler d’ores et déjà, jusqu’au soir où elle décide de s’attaquer à la mauvaise personne, et se fera lamentablement démonter la tronche par super-vampire en chef, j’ai nommé : Bones.
On ne critique pas son nom, qui veut dire « os » (car notre type s’est réveillé dans un cimétière après sa transformation, on passe sur l’originalité du truc), son meilleur pote s’appelle Spade, et ça veut dire « pelle », alors vous voyez, finalement, on peut toujours faire pire.
Notre copain Bones donc, est un super mix entre Draco Malefoy (pour les cheveux, l’arrogance et la façon d’être) et un ninja (pour les supers capacités de combat). Il s’avérera le personnage le plus attachant et le plus charismatique du roman, notamment grâce à ses merveilleuses performances sexuelles qui rendraient jaloux un acteur porno et vous donnerait presque envie de larguer votre mec pour trouver le même (en admettant bien sûr que vous aimiez être attachée à un lit et vous faire sucer le sang en pleine action). Mais bon, Bones trouvera finalement notre Cat fort amusante (en fait il a flashé sur elle mais ça on ne vous le dit qu’après, au cas où vous ne l’aviez pas vu venir dès le résumé) et décidera de la prendre sous son aile pour la former à tuer des vampires.
Là, c’est le moment où vous vous dites « WTF, un vampire qui tue des vampires ? ». Je réponds OUI, car dans le monde merveilleux de Cat & Bones, il y a de gentils vampires et d’affreux méchants. Les gentils, ce sont ceux qui font attention à ne pas tuer leurs victimes ou à pourrir la vie des humains ; et forcément, les affreux, ce sont ceux qui dévorent sans scrupules femmes et enfants, les violent parfois et les laissent pour morts. Je caricature à peine.
Et voilà, on est lancé. La suite n’est qu’un alignement de clichés détonants de chasse aux vampires, que Cat aguiche pour les attirer dans un coin sombre et leur planter un pieu (mais pas en bois) dans le cœur pendant que Bones surveille du coin de l’œil. Bones est à la recherche d’un gros poisson, et compte bien sur Cat pour l’aider à le piéger (y arriveront-ils ? Au cas où vous décidiez de lire le livre, je vous laisse la surprise…), et Cat, elle, recherche son père.
Oui oui, on continue dans le WTF et le prévisible en apprenant que Cat est en fait à moitié vampire (on vous a en fait gardé le suspens pendant genre 3 chapitres, alors pas la peine de hurler au spoil sur cette critique) parce que sa mère a été violée par un vampire dans sa jeunesse. Histoire qui a donc permis à Kit-Kat de décréter que tous les vampires étaient d’abominables monstres qui méritaient le bûcher, grâce au doux et délicat enseignement de sa mère depuis l’âge de 10 ans. Cat en a 20, on admirera ses capacités de raisonnement et son indépendance de pensée… Bref, la miss n’a jamais cherché plus loin que le bout de son nez, et jusqu’à l’arrivée de Bones, elle tuait tout le monde sans distinction. Car c’est bien connu, dans le monde merveilleux de Kit et Kat, s’il y a un connard quelque part, alors tous les autres le sont aussi. Sauf Bones, mais bon, il compte pas, il baise bien, lui.
Pas comme l’ex de la demoiselle qui l’a sautée et s’est barré ensuite. Pauvre Cat, qui ne s’en est toujours pas remise quatre ans plus tard. Non, cette fille n’est absolument pas bornée dans ses opinions, et bien sûr que si, de quoi vous parlez, elle est très mature.
La preuve, au final, elle deviendra pote avec des vampires (mais continuera de les chasser quand même, paye ta logique. Enfin à ce stade, on n’est plus à ça près.) et même des goules et des fantômes, si c’est pas beau la vie.
Au cas où vous ayez encore envie de lire ce bouquin, je ne vous raconterez pas comment elle se retrouve à la tête d’un escadron officiel de tueurs de vampires, je vous informe juste de l’existence du truc, histoire d’ajouter un cliché dans la pyramide.
Pour conclure cette critique dithyrambique, je vous parlerais des signes distinctifs des vampires dans cette série. Ne pleurez pas, s’il vous plaît. Moi aussi, j’y ai laissé des neurones.
Le vampire aime baiser. D’ailleurs, les méchants, ils attaquent quasi toujours des jolies files. Et ils les baisent avant. Faudrait pas se priver quand même.
Le vampire peut vider un humain entier de son sang (je me suis toujours demandé comment ils parvenaient à en digérer autant.) mais en fait, y’a que les méchants qui le font, parce que les gentils ils sont conscients de la quantité nécessaire pour se nourrir et pour ne pas tuer les gens. Si c’est pas beau ça.
Le vampire s’habille en noir, est super sexy, et il a une odeur spéciale. Sisi.
D’ailleurs , Cat, grâce à son sang vampire, elle les repère dans une foule.
Parlant de sang, dans ce bouquin, le sang de vampire guérit les humains. Et rallonge leur espérance de vie. (je vous laisse trouver toutes seules à quoi ceci à bien pu servir dans le scénario très inventif de Mme Frost.)
Mais de toute façon, les vampires, on les grille à cent mètres, parce que devinez quoi… Quand ils sont en colère, affamés ou excités (et je parle bien d’excités sexuellement hein), leurs yeux brillent. Pas genre « loup dans le noir », non. Ils s’allument d’une lueur verte comme une lampe torche. Et oui, cette comparaison est dans le bouquin. On respire et on essaye de ne pas rigoler. Des vampires lampes torche. (Ajoutons que Cat a aussi ce pouvoir, pratique pour comprendre qu’elle est à moitié vampire !)
Sinon, en vrac, Bones surnommera Cat « Chaton », alors j’ai vérifié, c’est pas « Pussy » dans la VO (même si ça m’aurait bien fait rigoler) mais « Kitty ». Elles sont trop fortes les auteurs. Et ses ennemis la surnomment la Faucheuse Rousse. Cette originalité, cette recherche dans les noms n’aura de cesse de me charmer.
On croisera aussi Dracula, la maman acariâtre et bornée de Cat, les potes de Bones, toute une dynastie vampire aux règles totalement foireuses et probablement inventées au fur et à mesure par l’auteur selon ses besoins, des scénarios loufoques, des scènes de bagarres nulles toujours à l’avantage des gentils, un suspens INSOUTENABLE (je rigole), des robes trop courtes portées sans culottes, des yeux qui brillent (non je ne m’en remets pas), des bons coups (beaucoup), des histoires d’amour très crédibles, des invasions de zombies, des hélicoptères et des pieux en argent, et du sang (dans une histoire de vampire, ça paraît un peu normal…)
En conclusion : j’ai ADORE ce livre, ça me paraît évident. J’ai même lu le deuxième et troisième tome. Sur une douzaine. Je suis un peu masochiste, oui oui. Bon, je dois avouer que j’ai tenté l’expérience du deuxième car la fin du premier m’a vraiment laissée sur ma faim, elle était rondement menée par rapport à l’ennui latent du début du livre. Le tome deux s’est avéré extrêmement décevant malgré le départ en fanfare, et donc NON, je ne conseille pas les aventures de Cat & Bones comme lecture de l’été. A moins que vous ne vous ennuyiez ferme, qu’il pleuve atrocement, que vous soyez encore bourrées de la veille, et que votre ordi soit en panne.
Ou alors, si vous avez envie de vous marrer. (enfin bon, ça reste mon avis hein, comme je l’ai dit, des tas de copines l’ont trouvé super trop génial de la mort qui tue, alors peut-être que c’est juste moi.)
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Troisième livre : Le guide du voyageur galactique, de Adams Douglas 
Alors là, voici un bouquin qui est tout sauf récent, mais qui s’est avéré un véritable délice. J’ai été littéralement transportée par cette série de livres (5 tomes). Le premier a été adapté au cinéma, sous le nom « H2G2 Le guide du voyageur galactique », mais croyez-moi si vous avez été déçues par le film, il ne rend pas justice du tout au génie et à l’humour contenu dans le livre.
Publiée en 1979, adaptée d’une série radiophonique du même auteur, ces bouquins font un carton chez les amateurs de sci-fi, et très franchement, je comprends pourquoi. Dès les premières pages, je reste sans voix face à l’humour résolument british qu’adopte l’auteur, la folle imagination qui se dégage des pages, et surtout, le climat totalement absurde qui rythme les pages, avec une maestria rarement égalée dans les livres du genre.
Il est époustouflant de constater la maîtrise dans le style et le scénario dont fait preuve Mr Douglas, et de son inventivité. Je n’ai que très peu été confrontée à pareil génie dans des livres de science-fiction, comme si on avait déjà épuisé tous les sujets… C’était avant de lire H2G2. Parce que pour le coup, le mec a bel et bien traité tous les sujets, des aliens jusqu’aux réalités parallèles, en passant par le voyage temporel, la téléportation, la fin du monde et les empires galactiques.
Il en profite au passage pour dénoncer certains travers de la société humaine, tel que l’avidité, la cupidité, et cette espèce de course marketing qui régit le monde depuis des siècles, et semble régir au final tout l’univers, qui s’avère être un monde complexe d’interconnexion, de commerce et de profits pour toutes les races imaginables.
S’il est difficile de raconter le scénario du Guide du voyageur galactique, tant il est savoureux, complexe et improbable, on peut toutefois planter le décor.
L’histoire commence lorsque Arthur Dent, honnête citoyen anglais, voit sa maison être détruite sous ses yeux par des agents municipaux, prétextant la construction d’une autoroute sur cet axe. Mais quelques heures après, son pote Ford Prefect l’embarque sous son bras en lui annonçant la fin du monde ! Ford s’avère être alors un extra-terrestre venue de la planète Beltégeuse, grâce à qui Arthur sera sain et sauf après avoir assisté à la destruction de la Terre par la race infecte des Vogons, en raison de la construction d’une autoroute hyperspatiale sur cet axe. On sent déjà poindre l’ironie du sort.
De l’autre côté de la Galaxie, le Président de l’Univers, Zaphod Beeblebrox, au nom aussi imprononçable que cocasse, décide de voler « le Cœur en Or », un vaisseau dernier cri dont il avait lui-même ordonné la construction. S’enfuyant au nez et à la barde des journalistes et de ses conseillers, il part en croisade dans l’univers, avec un but précis… qu’il ignore totalement !
De fil en aiguille, ces trois protagonistes se retrouveront rassemblés, en compagnie de Marvin, le robot dépressif, et Trillian, seconde rescapée de la Terre recueillie par Zaphod. Ensemble, ils parcourront la Galaxie, de rebondissements en rebondissements, de malchance en malchance et d’aventures et d’aventures.
On croisera toute sorte de chose dans ce premier tome, des souris hyper intelligentes à la Grande Question sur la Vie, l’Univers et le Reste (qui parlera aux plus geeks d’entre nous) en passant par la fin du monde, ce premier tome du Guide du voyageur galactique, premier volume de cette « trilogie en 5 tomes » ravira toutes les amatrices de science-fiction, mais également les lassées du genre.
Le style est rafraichissant, l’imagination suinte à toutes les lignes, l’humour se retrouve à chaque ligne, bref, c’est une petite merveille de littérature britannique. On fonce pour ce voyage improbable dans l’espace, à savourer sans modération !
Vous avez lu ces livres ? Réagissez sur la page FB du Webzine ou par mail…
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noirelemag-blog · 7 years
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Quatre yeux pour un jeu : Bioshock Infinite
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Bioshock, c'est un jeu vidéo de genre FPS (jeu de tir à la première personne), devenu presque culte, et qui a pris une place importante dans les meilleurs jeux de notre génération. Le premier volet de cette série sort en 2007, et plonge le joueur dans un univers unique : 1960, Rapture, cité sous-marine, dystopique, cachée, devenue chaotique et où la science n'a plus de limites. Fondée par Andrew Ryan, Rapture est habitée par des citoyens quelque peu étranges. Entre les hommes génétiquement modifiés qui ont pour seul objectif de vous exterminer, et des petites filles pas si innocentes protégées par de gros scaphandriers... Bioshock 1 & 2 prennent tous les deux place dans ce même monde, où vous incarnez un homme puis un de ces fameux Big Daddy. Dans les deux cas, vous  êtes au cœur d'un scénario grandiose. Je n'ai trouvé aucun défaut à ces jeux. L'atout principal, c'est l'univers, où chaque détail à son importance dans ce lieu angoissant, un peu Dieselpunk sur les bords, aussi émouvant que cauchemardesque surmonté de vieux morceaux de Jazz. Et les graphismes suivent, car ils sont à la hauteur de ce monde complexe et extrêmement développé. Il faut aussi s'attendre à devoir tirer sur tout ce qui bouge, dans des passages d'action très rapides et parfois sanglants, avec un petit choix d'armes et de style de combats différents, qu'on peut améliorer comme on le souhaite au cours du jeu. L'élément original, ce sont les plasmides, qui confèrent des pouvoirs surhumains à celui qui s'en sert (c'est à dire que ça peut autant vous avantager qu'avantager vos ennemis qui les utilisent...).  Le but s'apparente d'abord à un effort de survie dans cette cité inhumaine, où trouver de l'argent, des munitions et des kits de soin est indispensable. L'histoire est également très prenante, autant au niveau de l'évolution du héros dans le jeu, que dans ce que vous apprenez sur l'histoire de Rapture au fur et à mesure de votre avancée et des enregistrements radiophoniques que vous trouvez et écoutez. Bioshock 1 & 2 se ressemblent beaucoup, car ils prennent place dans le même lieu, même si les possibilités augmentent dans le second volet. On y incarne un personnage beaucoup plus solide que le précédent, mais ça ne réduit pas du tout la difficulté du jeu.
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Cette année est sorti Bioshock Infinite. Ce n'est pas la suite des deux premiers jeux, même si on retrouve un univers proche et que le système de jeu est quasiment identique. Pour résumer, on se retrouve en 1912 pour incarner Booker DeWitt, ancien détective qui est à la recherche d'Elizabeth, une jeune femme retenue à Columbia. Spade et moi-même, qui sommes donc plutôt fans de cette série, y avons joué, et à travers nos réponses sur quelques points généraux du jeu, vous pourrez vous faire une idée de notre opinion sur celui-ci. L'histoire Spade : Personnellement je trouve que l'histoire est vraiment bien conçue, normal vous me direz pour un Bioshock. Mais le pari n'était pas si aisé que ça car après les deux chefs d’œuvres que 2K games nous a sortis, il fallait sortir quelque chose à la hauteur des espérances des fans de la série. Ils ne nous ont pas déçus ! L'histoire est riche, intelligente, subtile, et très détaillée. Je pense qu'il faut finir le jeu plusieurs fois pour bien saisir tous les éléments et s'en faire sa propre opinion. Déjà vu le nombre d'explications qui courent sur les forums du jeu vidéo sur la toile, on n'a pas fini de se questionner sur la fin de cet épisode. Par contre, je déplore un manque de cohérence par rapport aux autres épisodes de la série, mais je suis sans doute un brin nostalgique de Rapture.
Dolorès : Je m'inquiétais un peu de m'éloigner de Rapture pour aborder Columbia, à l'opposé car c'est une cité dans les nuages. Finalement, c'est un lieu tout aussi magique, plus Steampunk que Dieselpunk cette fois-ci. On atterrit encore une fois sans avoir la moindre idée de ce à quoi on peut s'attendre, comme le ressent aussi le héros qu'on joue. Avec les quelques flash qu'on a, et le déroulement du scénario, on réussit à comprendre l'histoire, tout en restant dans un flou constant, tant pour le héros que pour Elizabeth, qui cherche à connaître sa véritable identité. L'histoire en elle-même n'est pas tant originale, un homme doit libérer une demoiselle en détresse. C'est la façon dont elle se déroule, dans cet univers-là, qui la rend intéressante. Par contre, Elizabeth a un don (que vous découvrirez si vous y jouez) qui permet à l'histoire de s'étendre encore et encore même quand les faits ne le permettent pas... Un très bon point.
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Le gameplay
Spade : Le gameplay ne diffère pas trop des deux premiers opus, pour ne pas perturber les fans, sauf qu'à la place des plasmides, il y a désormais des fortifiants qui sont autant de pouvoirs pour développer votre personnage au fil du jeu. On reste dans le FPS classique, avec plein d'armes bien sympa à tester pour tout détruire sur votre passage. J'ai adoré le système des aerotrams qui permettent non seulement de se déplacer à une vitesse vertigineuse mais également de viser ses ennemis d'un endroit plus approprié. Je n'en dirais pas plus, mais de belles surprises comme celles-ci vous attendent dans le jeu.
Dolorès : Nos actions sont encore moins limitées que dans les premiers Bioshock. Le choix d'armes est largement agrandi, et on ne peut en porter que deux à la fois, mais si cela peut être bloquant, c'est à la fois plus réaliste. Les toniques remplacent les plasmides des précédents volets, avec un système identique et des idées plus complexes que simplement glacer ou enflammer. Mais le système de jeu est simple à prendre en main (il faut prendre en compte que j'y ai joué sur Xbox 360, donc je ne saurais vous en dire plus sur le jeu PC). On a reproché à Bioshock Infinite de trop alterner des passages calmes et assez contemplatifs, et d'autres très mouvementés avec des ennemis au sol, dans les airs, et le stress du manque de munitions ou de vie. Justement, l'expérience de jeu est variée, et permet à la fois d'apprécier l'histoire, les graphismes, et le côté défoulant des combats où la facilité d'utilisation des armes et des toniques est bien pratique. Pour un(e) habitué(e) des FPS, le jeu en mode normal ne sera pas trop difficile même si certains passages sont moins faciles que d'autres vers la fin.
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Les personnages
Spade : Dans Bioshock Infinite, comme dans les autres épisodes, on a affaire à des personnages à la personnalité complexe, ni bons ni mauvais, qui ont chacun une histoire à raconter. Booker Dewitt, le « héros », est lui-même très énigmatique et tout au long du jeu, on se pose beaucoup de questions sur son passé. Finalement, lorsqu'on finit le jeu, aucun des personnages n'est comme on se l'était représenté au début. J'ai été donc bluffée par cette complexité.
Dolorès : On connaît peu de choses du héros, Booker DeWitt, mais il s'avère bien plus complexe qu'en apparence au début du jeu. Elizabeth est très attachante, dans son côté jeune fille rebelle, courageuse demoiselle dans sa petite robe, déterminée et qui détient un fort caractère. L'histoire met l'accent sur ces deux personnages, on aborde peu les autres même si on apprend à en connaître certains au fil du jeu. Les ennemis sont eux, encore plus originaux que ceux des Bioshock précédents, c'est vraiment un des points les plus développés selon moi. On a plus simplement une opposition entre hommes simples à exterminer et grosses brutes difficiles, il y a de nombreux degrés de difficultés selon les ennemis et les plus embêtants sont également bien travaillés au niveau de leur apparence et du style de combat.
Les graphismes
Spade : Les graphismes sont somptueux, riches, colorés. Bien sûr on en attendait pas moins de la part de 2K games, qui avait apporté le même soin aux précédents opus de la série. Mais quand même, Bioshock Infinite montre une nouvelle approche de la part du développeur, puisque tout y est plus doux, plus rassurant que dans Rapture. En effet, dans Bioshock 1 et 2, on cultivait l'angoisse, il était donc logique de faire un environnement sombre, oppressant et très compartimenté. Dans Infinite, suivant la trame de l'histoire, il fallait un environnement à ciel ouvert, coloré, et joyeux, pour mieux le déconstruire après, en relation avec la religion du prophète, qui s'avère être une vaste supercherie... L'interprétation des graphismes est aussi partie prenante du jeu et c'est encore un bon point pour Infinite.
Dolorès : Je dois avouer qu'ils sont vraiment sublimes. Au début du jeu, j'ai passé beaucoup de temps rien qu'à contempler l'univers que Bioshock Infinite nous propose. On passe de lieux totalement lumineux aux plus cauchemardesques, et dans tous les cas les graphismes permettent de ressentir au mieux l'atmosphère. On retrouve d'ailleurs un véritable souci du détail, par exemple pour l'eau et ses reflets (petit clin d'oeil à Rapture, je suppose), mais aussi pour de nombreux objets et bâtiments qu'on retrouve partout. Je pense que ce qui fait un des meilleurs atouts de Bioshock, c'est cette grande exigence pour que chaque détail soit parfait pour un monde unique où les graphismes sont simplement d'une grande beauté.
Les produits dérivés
Spade : Etant fan inconditionnelle de ce jeu, je me suis donc procurée la version collector. Elle contenait un livre avec différents artworks issus du jeu, différents flyers de déco, le téléchargement gratuit de la bande son et une figurine de Handyman. Ayant eu la version collector de Bioshock 2, je peux donc comparer. Personnellement, la figurine ne me plaît pas plus que ça, je l'ai laissée dans sa boîte, car de toute façon, elle est toute petite et il serait facile de la perdre. Le téléchargement gratuit j'en ai profité bien sûr, mais je préfère la b.o de Bioshock 1 et 2, la musique ne me parle pas vraiment dans Infinite. Le livre est super, mais beaucoup moins complet que celui qui était inclus dans celle du 2. Donc à mon avis, 2K games ont été moins généreux cette fois-ci et c'est vraiment dommage. J'aurais préféré une figurine d'Elizabeth par exemple, qui est plus représentative du jeu que le Handyman. Du coup mauvais point malheureusement pour la version collector.
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noirelemag-blog · 7 years
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Hannibal
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En avril, sur la chaine NBC, est sorti la série HANNIBAL réalisé par Bryan Fuller (Pushing Daisies, Dead Like Me…). Comme on peut s’en douter, cette série est une adaptation du fameux livre de Thomas Harris : Dragon Rouge.
On retrouve donc  Will Graham, un professeur en criminologie qui, sur demande de l’agent Jack Crawford, responsable du département « Unité des sciences du comportement » du FBI, va élucider plusieurs crimes en série grâce à son don. En effet, Will Graham parvient à se mettre dans la peau des serials killers ce qui lui permet de les arrêter. Mais il n’est pas seul. Le Dr. Alana Bloom l’aide ainsi que le Dr Hannibal Lecter qui est aussi cannibale à ses heures perdues.
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Au premier abord, la série semble être comme les autres séries policières, mais HANNIBAL sort du lot. Il y a une vraie histoire entre les personnages et on s’y attache vite (même au plus dérangeant et dérangé), il y a une continuité entre les épisodes ce qui est appréciable et certains crimes ont des liens très présents avec les personnages qui leur donne un certain intérêt. D’ailleurs concernant les crimes, on peut dire que le réalisateur a su innover ! Totem humain, un violoncelliste que joue sur les cordes vocales d’un mort… chaque scène de crime est plus glauque et bizarre que la précédente. De plus, les effets sont très réalistes. L’atmosphère est elle aussi  plutôt dérangeante et assez sombre. Quant au casting, il est quasiment parfait. Le personnage de Will Graham joué par Hugh Dancy montre très bien sa forte instabilité psychologique. Mais on remarque surtout le talent de Mads Mikkelsen qui interprète le Dr. Lecter. Il mêle parfaitement bien l’intellectuel classieux et le psychopathe amateur de viande humaine.
Dans son ensemble HANNIBAL est une série assez violente et sombre, mais elle reste très bonne. Le seul bémol est que l’histoire est parfois un peu compliquée à comprendre. Elle plaira aux amateurs des livres de Thomas Harris, même si je ne pourrais pas vous dire si elle respecte fidèlement le livre.
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noirelemag-blog · 7 years
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Maquillage de soirée en 10 minutes ?
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Spécial pressées et handicapées du pinceau.
PRODUITS
Pour le teint :
- Fond de teint fluide de carnation neutre par rapport à votre peau (moi j’utilise soit un Peggy Sage couleur « beige sable », soit un Maybeline Dream Satin Fluide couleur « beige doré »)
Et/ou une poudre unifiante-matifiante, neutre également. (ici, Maybeline AffiniTone couleur Beige Nu/Nude)
Pour les paupières :
- Ombres à paupières  Maybeline Color Tatoo 24h by Eyestudio, dans les tei
Immortal Charcoal (gris)
Eternal Silver (argent)
Timeless Black (noir)
+ L’OREAL Color infaillible, teinte Ultimate Black
Crayon noir (ici, j’utilise un Peggy Sage)
+ eye liner noir (ici Bourgeois Liner Feutre très haute tenue)
+ mascara (ici Peggy Sage Amazing Cils)
Pour les lèvres :
Rouge à lèvre irisé « Beige glacé » ou « Luminous Cocoa » de L’OREAL Color sensational (mais je conseille à chacune d’opter pour le rouge à lèvre qui le plaît le mieux dans ses propres possessions)
PROCESSUS
Bon, pas de panique, ce maquillage ne demande que vos doigts pour se réaliser ! Trois couleurs, un teint unifié et des lèvres au choix selon vos préférences, il se réalise en 10 à 15 minutes selon votre dextérité, et s’avère parfait pour les soirées ou les sorties un peu apprêtées.
Très marqué sur les yeux, je conseille un rouge à lèvres assez discret pour éviter le look « peinturlurée » mais un rouge peut également convenir selon les circonstances.
Le gros avantage de ce make-up, c’est que le look noir/argent convient à toutes les couleurs d’yeux et à toutes les tenues. De plus, les ombres à paupières Color tatoo sont super faciles à utiliser, mais rien ne vous empêche d’utiliser votre propre matos quand même !
Vous aurez bien entendu remarqué mon affinité avec deux marques en particulier, que sont Peggy Sage et Maybeline, je ne fais pas de pub ou de sponsoring pour elles, mais je dois avouer que je les apprécie énormément pour la qualité de leurs produits que je recommande vivement.
Allez, trêve de bavardage, on sort son matos et on suit le guide.
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Etape 1 : Le teint
Tout d’abord, on ne prend pas de pincettes, on applique son fond de teint le plus nude possible pour matifier et unifier notre teint. Faites attention à bien le choisir pour qu’il s’accorde à votre carnation, et éviter les démarcations dans le cou. Pensez à bien estomper sur le cou et vers les oreilles, pour « fondre » le rendu. Vous pouvez parfaire votre teint en appliquant au préalable un correcteur type anti-cernes sur vos boutons, cernes, et autres imperfections, ou en complétant votre base avec une poudre matifiante.
Je rappelle que le principe est d’aller vite, alors pour ma part, je me contente d’une application rapide et au doigt de fond de teint (d’où l’intérêt du nude) et d’un peu de poudre pour un teint quasi parfait, et j’oublie tout ce qui est blush ou poudre bronzante.
Total : 1 à 2 minutes
Etape 2 : Les Yeux
Ensuite, je m’attaque aux yeux. L’avantage de la gamme Color Tatoo de Maybeline, c’est sa texture crème qui assure une tenue extra-longue et impeccable : personnellement, je n’ai jamais eu à déplorer l’effet « poudre dans le pli de la paupière » en utilisant ces ombres-là. Ça tient bien, ça tient longtemps et les couleurs ne virent pas, alors on en profite pour gagner du temps et oublier l’application d’une base d’ombre à paupière. En guise de base, on applique sans trop abuser le gris Eternal Charcoal sur l’ensemble de la paupière mobile. Personnellement je déteste me maquiller jusqu’aux sourcils, mais si vous aimez, vous pouvez prolonger le gris un peu plus haut. On fait attention à en mettre suffisamment pour que ce soit visible, mais on fait attention à ne pas se tartiner non plus ! Sur une palette différente, on choisit un gris lègèrement irisé et plutôt médium.
Pour continuer, j’applique le noir Timeless Black  sur le coin externe de l’œil, en veillant à ne pas aller trop loin et rester bien sur l’extérieur. J’assombris généreusement le coin externe sur la paupière mobile, et allège un peu si je remonte vers le sourcil. J’estompe bien pour fondre le noir et le gris, et je passe à la suite ! Idem avec une ombre à paupières différente.
J’attrape mon Eternal Silver, très brillant et je l’applique sans trop forcer, car il marque beaucoup et très vite, sur le coin interne de l’œil. Je n’hésite pas à remonter vers le sourcil en estompant pour un rendu très « bright » et dynamique. Attention à la surcharge, le but n’est pas de se la jouer boule disco, mais simplement d’illuminer le regard et le maquillage. Si je n’ai pas cette couleur que je recommande pourtant vivement, j’opte pour un gris très clair et pailleté, ou à defaut, un blanc que je foncerais avec un peu de gris, et que je peux pailleter avec un eye-liner paillettes. Un crayon argenté est également une bonne alternative.
On fond bien l’argenté avec le gris, on rectifie un peu le fondu entre le noir, le gris et l’argent en réappliquant un peu de  Eternal Charcoal  si nécessaire pour faire la liaison.
En théorie, tout ceci ne prend que 5 minutes !
Personnellement, pour parfaire le noir du Color Tatoo Timeless Black, je le refonce sur la paupière mobile avec le Ultimate Black de l’Oréal pour une meilleure tenue et un meilleur rendu (et un peu moins de paillettes).
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Total : 7 à 8 minutes
Puis j’applique tranquillement mon crayon sur l’intérieur de l’œil et le haut des cils, je complète ce trait d’un coup d’eye liner que je prolonge façon « cat eye » (à vous de voir comment vous le préférez, personnellement je trouve qu’un trait fin suffit, mais si vous aimez vous la jouer Amy Whinehouse, allez-y aussi !).
Finalement, je rajoute mon mascara que j’applique en haut et en bas, en faisant attention à ne pas faire de pâtés (et tant pis pour les grimaces !) pour bien allonger les cils et les redessiner.
Total : 10 minutes !
Etape 3 : les lèvres
Enfin, je parfais le tout avec un rouge à lèvre discret mais irisé, ou un rouge plus soutenu. Pour gagner du temps j’en choisis un qui se porte sans crayon à lèvres, mais ça, ça reste à vous de voir !
Total : 11 minutes.
Et voilà. On enfile ses chaussures de bal, ses bijoux, et on s’en va parader dans notre make-up en dix minutes ! C’est vos amis qui vont être contents de ne plus avoir à vous attendre !
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noirelemag-blog · 7 years
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Review magasins Saga
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Saga est une chaîne de magasins qui possèdent des franchises un peu partout en France (voir le site pour plus d'infos), proposant des cosmétiques à des prix défiant toute concurrence. Que valent ces produits ? Que cache un prix si bas ? Je suis allée me balader dans les rayons du magasin de Rennes pour vous, chères lectrices, afin de savoir si ça vaut le coup ou non.
Vous avez sans doute pris peur en voyant toutes les poufs s'engouffrer en gloussant dans ce magasin. Moi, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis rentrée dans ce temple discount de la cosmétique. Déjà, ce que j'ai pu remarquer dans l'enseigne de Rennes (et également celui de Lorient), c'est qu'elle est toute petite, il y a deux grands rayons avec un amoncellement de produits. C'est assez difficile de faire un choix, et les vendeuses n'aident pas forcément. En effet, lors d'un achat de poudre, on m'a conseillé une teinte un poil trop foncé pour ma peau blanche avec l'argument que cela donnerait « un joli effet après-soleil ». Bien sûr, vous imaginez la suite, une Spade avec des couleurs loin d'être naturelles, qui s'empresse de démaquiller tout ça devant la glace d'un air courroucé. Bref, ne demandez rien aux vendeuses, elles ne sont d'aucune aide.
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  Parlons des produits, puisque c'est ça que vous attendez les filles. L'enseigne propose diverses grandes marques (L'Oréal, Gemey, Bourjois...) mais aussi des marques moins connues comme Smoss. Il y a un large éventail de choix de cosmétiques et accessoires, du shampooing au blush, du pinceau à blush au mascara. Je n'ai pas encore testé les accessoires, excepté un gros pinceau pour appliquer la poudre. Ce gros pinceau, je l'ai bien aimé, mais il a du mal à vieillir et perd ses poils (je l'ai acheté il y a peut-être un an et demi). A voir pour les autres accessoires, n'hésitez pas à me dire vos expériences sur la page de notre magazine. J'en suis donc plutôt satisfaite et je pense quand même acheter le prochain chez Saga, car il était à moins de 10euros, ce qui est vraiment intéressant. Les produits de maquillage sont très bons... dans le cas des valeurs sûres que sont ceux des grandes marques ! J'ai pu tester le fond de teint Smoss Liquid Fundation Extra Mat, qui est une catastrophe. Il n'accroche pas du tout la peau et on l'étale pendant des heures pour que ça fasse un minimum harmonieux. Et beaucoup trop liquide avec ça. Je suis donc déçue de cette marque que je déconseille à tout prix.
  Donc, Saga reste tout de même un bon plan pour le porte-monnaie, mais il faut plutôt se diriger vers les grandes marques pour éviter les mauvaises surprises. Bon shopping les filles !
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noirelemag-blog · 7 years
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Pastel goth
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J'avais déjà été bien surprise avec le Sea Punk. Avec toute cette effervescence de turquoise, d'émeraude, et de motifs marins, je me sentais soulagée pour quelques années, ce truc allait occuper les milieux alternatifs pendant un bon moment. Et puis au fil de mes voyages lointains sur le net, j'ai fini par être confrontée au Pastel Goth. Et je vous le dis tout de suite pour qu'il y ait pas de confusion dans la suite de cet article : je ne me moque pas du tout de ce look, je trouve ça plutôt marrant en fait, bien que légèrement ridicule parfois.
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Pastel Goth : qu'est-ce que c'est? Pour celles qui n'ont jamais entendu ce terme avant, ne laissons pas planer le suspense plus longtemps, c'est le croisement d'une licorne et d'une fan de batcave. Ou si vous préférez, imaginez donc un t-shirt qui mêlerait cupcakes et croix inversées. Vous voyez où je veux en venir? Alors non, en fait, ça n'a rien de gothique du tout. Ces Pastel Goth ne se considèrent d'ailleurs pas vraiment comme faisant partie du monde gothique, n'écoutant pour la plupart aucune musique goth. C'est plutôt une extension de la mode Neo Goth actuelle, autant dire qu'on s'étend de plus en plus pour finalement s'éloigner complètement du Goth originel. C'est un peu la branche la plus Hipster de tous les dérivés Goth que j'ai pu voir. J'ai toujours pas compris la différence, s'il y en a une, avec le Creepy Cute qui nous vient du Japon et qui mêle des trucs dark comme ils savent si bien le faire et d'autres beaucoup plus mignons dans des couleurs claires, un peu comme le Fairy Kei.
Bref, le Pastel Goth, c'est du Neo Goth avec des couleurs pastels. Avec un côté kawaii assez marqué. C'est un look qui est fondé sur le contraste des couleurs pastel et des couleurs très sombres (ouais du noir la plupart du temps tout simplement). Si vous voulez une description représentative, ça peut être une nana qui aura une veste en cuir avec des clous, un t-shirt avec un crâne rose, une jupe avec des cupcakes et des arc-en-ciels, des leggings à motifs chauve-souris, des creepers de couleur très claire, et une chevelure de Petit Poney avec des fleurs et des os en guise d'accessoires capillaires. Donc ça peut faire très fouillis japonisant qui part dans tous les sens comme ça peut être assez sobre et finalement plutôt classe et original.
Mais est-ce que quelqu'un a osé leur dire qu'elles n'étaient pas des Petits Poneys ?
Le signe assez reconnaissable des Pastel Goth, c'est leurs cheveux. Sans que ce soit complètement récurrent, la plupart d'entre elles optent pour du lilas, du rose pâle, du bleu très clair... Ce sont généralement des couleurs froides, on verra rarement du orange par exemple. C'est le côté le plus innovant car si on peut voir aujourd'hui dans la rue des cheveux de toutes les couleurs, parfois très flash, ce style les adoucit par le côté Pastel. Ça ne les empêche pas d'être toutes colorées, combien de fois j'ai vu sur le net des nanas aux dégradés qui vont du vert au bleu pâle en passant par un lilas ou un parme. On peut remercier des marques comme Manic Panic, Stargazer ou La Riché Directions... Si ça vous tente, essayez le site Color-Mania qui vend ces trois marques de coloration. Ils proposent déjà quelques couleurs pâles, mais vous pouvez également les mélanger entre elles : en gros mélangez n'importe quoi avec un blanc ou un gris, ou opter pour une couleur foncée qui en décolorant deviendra plus claire, et vous devriez vous en tirer avec un beau pastel (si vous êtes prête à décolorer vos cheveux à blanc-ou-presque et dire adieu à votre couleur naturelle, évidemment). Sinon, il y a toujours les perruques.
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Et au niveau des tenues? Comme tous les styles du genre, nouveaux et minoritaires, soit vous tombez sur un bon site qui propose des vêtements spécialement pour ce style, soit vous vous débrouillez avec les moyens du bord. • Pour des fringues pas très chères et sobres, il y a New Look tout simplement, qui correspond très bien au style Neo Goth déjà, donc peut s'adapter pour certains vêtements au Pastel Goth. Par extension, la plupart des boutiques pas (trop) chères de fringues qui proposent des trucs dark & rock puisque c'est la mode, à vous de trouver leur opposé mignon pour créer une tenue Pastel Goth, du genre ASOS ou Forever 21. Au niveau des motifs, j'ai pu voir de nombreuses croix (inversées ou non), des crânes, des chauve-souris, le côté très Neo Goth et batcave ressort là. Du coup passer du côté des boutiques goth habituelles peut donner quelques occasions de tomber sur des trucs intéressants. La marque « Emo » Cupcake Cult est d'ailleurs plutôt appréciée des Pastel Goth, et se vend sur de nombreuses boutiques goth vu qu'elles se sont mises à viser les Emos... Pour le côté pastel, on se rapproche davantage du style Creepy Cute (beaucoup plus japonisant par un côté kawaii très poussé mêlé au dark), donc chercher du côté des boutiques lolita est une bonne idée.
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• Sur Etsy en tapant « pastel goth », on a près de 2000 résultats en accessoires et vêtements, autant à des prix abordables que pas du tout, faites le tri ! Et puis c'est aussi conseillé de bien chercher sur Ebay. • Les boutiques spécialisées ou presque: Mermaid Killer : http://mermaidkiller.com/shop/ Une des marques les plus connues dans le style mignon/dark. Glitter Hell http://www.glitterhell.com/
Rien que le nom de la boutique laisse présager des vêtements parfaits pour le Pastel Goth. Studded Heart : http://studdedheart.bigcartel.com/ Des licornes, des croix inversées et beaucoup de rose. Nikki Lipstick : http://www.nikkilipstick.com/ Le site qui vend quelques uns des tops connus sur tumblr du genre les deux Horror/Zombie. Doll Skill : http://www.dollskill.com/
Des trucs très variés, et toujours des licornes.
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Et pour le reste ? Dans les cheveux, on retrouve tout pleins d'accessoires. Assez souvent, ce seront des fleurs, du serre-tête à la pince. Ca donne un côté poupée de porcelaine toute mignonne, qui contraste avec les crânes noirs qu'elle portera autour du cou par exemple. Comme les rubans en tout genres. Sinon, c'est là que revient le côté dark, avec des accessoires et bijoux empruntés au Batcave ou au Psychobilly, très squelettiques, ou des yeux sur des rubans. Côté maquillage, j'ai eu de très bons échos de la marque Lime Crime qui propose des couleurs pastel pour des rouge à lèvres, ombres à paupières, vernis, etc..
Sinon, c'est comme tout, reste à vous forger vos propres goûts et bien chercher dans toutes sortes de boutiques pour dénicher ce qui vous ira le mieux pour le moins cher possible ! Le meilleur pour la fin ! Je ne vais pas vous faire une liste de célèbres Pastel Goth, mais simplement vous parler brièvement d'un nom qu'on retrouve un peu partout sur les pages liées à ce style : Pastelbat. De son prénom Emilia, elle est devenue une petite icône du Pastel Goth, créatrice de bijoux également. Et donc, celles qui découvrent le style avec cet article, voici donc des photos d'elle pour illustrer mes dires.
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noirelemag-blog · 7 years
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Un esprit sain dans un corset
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Tout le monde connaît les corsets et beaucoup de nos lectrices, j'en suis sûre en possèdent dans leurs armoires. Cet accessoire de mode qui corrige si bien la silhouette est mis à toutes les sauces désormais, propulsé par Dita Von Teese et la mode gothique. Bon, je vais pas vous faire un cours, mais il est important de savoir deux-trois trucs sur le corset avant d'en acheter un (malheureusement, d'après ce qu'on peut voir sur la toile, ce n'est pas forcément le cas...). Alors, juste une petite mise au point sur cette pièce de lingerie.
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 Tout d'abord, le mot « corset » vient du latin « corpus » qui veut dire corps. L'idée, au début, était de créer un vêtement qui serait capable à la fois de soutenir la poitrine et de sculpter élégamment la taille. Plusieurs sortes de corsets se dégagent 
Le corset conique, qui donne un effet de grossissement de la poitrine et forçant la personne qui le porte à se tenir droite (Xveme au XVIIIeme siècle)
Le corset souple, qui est sans baleines dû à cette élan de liberté qui regnait en Europe durant la Révolution
Le corset sablier, qui affine la taille à l'extrême (2eme moitié du XIXeme)
Le corset en « s », typique de la belle époque, qui souligne le fessier généreux de ces dames.
Le serre-taille qui laisse la poitrine libre
Le corset années folles qui affine les jambes et les hanches donnant un aspect androgyne au corps des femmes
(source : French Steampunk.fr)
 Le corset moderne s'inspire de ces différents styles en ajoutant des matières plus colorées et parfois plus extravagantes (vinyle, latex...). Certains utilisent le corset pour faire du tightlacing, performance qui consiste à porter un corset quotidiennement pour obtenir une taille très fine, à l'instar de Cathie Jung ou Mister Pearl.
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Comment bien choisir son corset ?
 Le corset, par définition, est cher, car il demande un travail long et précis. Donc si vous voulez un corset il faut investir. Ceux que vous trouvez dans les boutiques à moins de 40 euros ne sont pas des corsets : baleines en plastique qui se plient et rentrent dans la peau, ce qui est très désagréable, tissu qui se plisse ou encore ceux qui grossissent plutôt que d'affiner... Si vous voulez avoir l'air ridicule, achetez-les ! Pour avoir quelque chose de correct, privilégiez les baleines en métal ou « steel boned », sur les sites étrangers. Le mieux pour un corset est de se le faire faire sur mesure, mais j'imagine bien que vous n'avez pas le budget (moi non plus d'ailleurs haha).
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Les meilleurs corsetiers du moment (pour le plaisir des yeux et de certains portefeuilles fournis, liste non exhaustive)
Fairygothmother : Portée par Lady Morgana, cette marque propose des corsets faits sur mesure pour la plupart (à partir d'une centaine de livres)
Royal Black : Une autre marque portée par Lady Morgana, mais qui offre des corsets très ornementés, plus pour des shootings ou des cosplays à mon avis.(pas à moins de 400e)
V-Couture : Nouvelle marque apparue sur le marché il y a quelques mois sur Etsy qui fabrique des corsets de très belle facture (pas moins de 200e)
Cyberesque : Marque portée par le modèle du même nom, toujours axé sur la mode gothique et fétichiste.
Boutique de corsets bon rapport qualité/prix
Restyle.pl : propose plusieurs corsets avec des baleines en acier, très jolis et pour un prix modique (la qualité serait bonne, selon certaines rumeurs)
Histoire de fraises : Corsetière et styliste offrant des pièces diversifiées à prix raisonnable
Atelier Sylphe Corset : propose des créations plus originales pour des shootings ou des cosplays.
Claire Brandin Corsets : jolis corsets bien réalisés et facilement portables au quotidien.
Burleska (en vente un peu partout sur le net) : Corsets jolis, qualité plutôt bonne.
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noirelemag-blog · 7 years
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Freaky Pink
Boutique en ligne : https://www.freakypink.com
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1 -  Freaky Pink existe depuis environ 5 ans. J'ai toujours fait de la couture, depuis le lycée, mais c'est il y a 5 ans que j'ai déposé officiellement la marque à l'INPI. Freaky (=bizarre, insolite) représente le côté différent, original, de mes créations et Pink c'est tout simplement ma couleur préférée :) 2 -  J'ai une formation de styliste de mode, j'ai donc appris les bases de la couture à l'école (Lycée de la mode à Cholet). Etant passionnée j'ai toujours créée des vêtements pendant mes loisirs, ce qui aide aussi à se faire de l'expérience. Puis j'ai travaillé en tant qu'aide chez une costumière, puis en tant que retoucheuse avant d'être à mon compte. Si je devais donner un conseil à celles qui souhaite apprendre à coudre, ce serait de faire une vraie formation, soit à l'école soit il via des organisme qui propose des formations similaires. C'est la meilleure façon d'apprendre les bonnes méthodes ! Puis bien sûr, beaucoup d'exercice. On apprend toujours de ses erreurs !
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3 - Mes inspirations, depuis le début, sont tout simplement mes passions: la culture japonaise (manga, musique,mode), les années 50 américaines (pin-up, mobilier, musique, mode) et le tatouage ! C'est un mélange assez saugrenu mais qui fonctionne bien :) J'aime les couleurs et je n'ai pas peur de le montrer ^^ Lorsque j'ai une idée de modèle en tête, je gribouille un petit croquis pour ne pas l'oublier, puis je passe au patronage et à la couture d'un prototype. Je réalise tout moi même, de la création, au patronage, à la couture.
4 - Depuis environ 1 an je propose en complément de mes créations, des marques comme Sourpuss et Kreepsville, chez qui je suis cliente depuis longtemps. Étant très contente de leur produits qui se marient à merveille avec mes modèles, j'ai voulu les intégrer sur le site en complément de a marque. On ne peux pas tout faire ^^ Je propose aussi depuis le mois de mai la marque Too Fast qui fait entre autre de la chaussure, ce qui est une nouveauté pour moi. Et bientôt je vais travailler avec la marque Banned (arrivage de sacs et leggins). J'espère introduire d'autres marques et produits d'ici la fin de l'année.
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5 - Ayant une certaine image de marque que je souhaite véhiculer, je travaille maintenant avec très peu de modèles. Je les choisis selon leur style mais aussi pour leur professionnalisme. Dizzy me suit depuis le début et fourni toujours un super travaille, donc je continue de faire appel à elle avec plaisir :) Je fais souvent appel à des filles de l'étranger car souvent elles sont très originales au niveau de leur look (cheveux colorés, tatouages, piercings...). Dés fois c'est au hasard d'une convention que je rencontre des modèles qui aiment ce que je fais et souhaitent poser avec mes tenues.
6 - Ma première vente c'était à Japan Expo, une fois par an. Maintenant je sillonne la France et la Belgique pour montrer mes produits plusieurs fois par mois. Ce n'est pas de tout repos mais les conventions sont indispensables pour se faire connaitre. Les gens peuvent voir et essayer les vêtements. C'est une super pub, et les gens ont ensuite confiance pour acheter sur internet. De plus j'adore ça ! Cela me permet de voir ma clientèle, de l'écouter, mais aussi de découvrir des choses super sur les autres stands :) Certaines clientes deviennent au fur et à mesures des années plus des copines, tout naturellement, mais en général le contact reste professionnel. Je ne suis pas là que pour m'amuser ^^
7 - Japan Expo approche à grands pas et j'aimerais faire quelques nouveautés, dans des tissus tout nouveaux tout beaux ! Ce sera de style japonais traditionnel, pin-up rétro, et tattoo au niveau des motifs. Il y aura de belles robes unique ou faites en très petite série, et peut-être des tops, affaire à suivre ^^
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8 - Le mois de juin va être bien rempli avec le Summer Ink à Genk en Belgique début de mois, le Hellfest à Nantes où j'ai un stand pour la première fois :) et la préparation de Japan Expo pour début juillet ! Le mois d'août sera plus tranquille, peut-être même composé de vacances, la première fois depuis longtemps si tout va bien ^^ Puis en septembre les grosses conventions reprennent donc je serais à nouveaux sur les routes (Parmain, Lyon pour l'instant, les dates sont à confirmer).
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noirelemag-blog · 7 years
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Pierre Soulages
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Pierre Soulages est un artiste contemporain, qu’on pourrait classer dans la catégorie de l’art abstrait. Né un 24 décembre, à Rodez en 1919, il commence à peindre très jeune, attiré par les arts, et inspiré par la préhistoire.
Il entre aux Beaux-Arts de Paris à 18 ans dans le but de devenir professeur de dessin. Finalement, il considère que l’enseignement y est trop cloisonné, et de qualité médiocre, il retourne dans sa ville natale, non sans faire un crochet par le Louvres où les expositions de Cézanne et de Picasso sont une véritable révélation pour lui.
Il fait la guerre de 1940 à 1941, mais il est démobilisé et il rentre sur Montpellier. Commence pour lui une longue période de clandestinité pendant laquelle il ne peint plus. En 1946, il s’installe dans la banlieue parisienne et reprend la peinture et se lance dans l’art abstrait où le noir domine sur ses toiles.
Il se fait remarquer car son travail contraste avec la mode ultra colorée et très figurative de l’après-guerre.
Il commence à exposer dès 1948, notamment en Europe et plus particulièrement sur Paris. Il s’exporte outre-Atlantique après 1950 et réalise de nombreuses expositions qui participeront à construire sa renommée. Il crée également des décors de théâtre, de danse, et les vitraux de l’abbaye de Conques.
Pierre Soulages est toujours en vie actuellement, et de nombreuses rétrospectives de ses œuvres ont vu le jour au cour des décennies, à la fois dans des musées, et des revues d’art.
J’ai eu la chance d’assister à la rétrospective Pierre Soulages au Centre Pompidou en 2009. Ce qui m’a frappée, c’est l’évolution nette qu’on distingue dans les peintures de Soulages. Au début, le noir se couple aux couleurs, comme le jaune, le bleu, le rouge, surtout des couleurs primaires. J’aime beaucoup ces tableaux-là, qui suggèrent beaucoup de choses dans les formes, les contrastes et les coups de pinceaux.
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Plus tard, il se concentrera davantage sur le blanc et noir, jouant avec les contrastes, et les formats.
Finalement, il optera pour des tableaux presqu’entièrement noir, qui jouent sur les lumières, les textures, les formats.
J’ai beaucoup aimé cette exposition, la mise en place était vraiment bien réalisé, avec une mise en lumière exceptionnelle, qui révélait chaque détail des tableaux.
L’épaisseur de noir sur les tableaux est assez impressionnante.
Ce qui m’a frappée dans cette exposition, c’était la brutalité qui se dégageait de certains tableaux, des éraflures dans la masse comme des balafres, des cicatrices, des blessures. Cette façon qu’il a de meurtrir la peinture, de l’érafler, pour la faire pleurer.
Je me souviens de certains tableaux, tout en dualité, jouant sur le noir et blanc, sur le sombre et la lumière. Je me souviens d’un, en particulier, qui était l’illustration parfaite de mon amitié avec une fille qui est à présent ma meilleure amie : le tableau était à moitié noir, et à moitié blanc, la lumière contre l’obscurité, et cela nous faisait penser à nous.
Il y en avait un autre, qui m’avait presque fait pleurer, où trois énormes cicatrices balafraient la peinture, comme de vieilles meurtrissures. C’était puissant, violent, bouleversant.
Certains tableaux faisaient plusieurs mètres de long et de haut, ils étaient époustouflants, et très percutants.
Je garde un souvenir très clair et très marqué de cette exposition : Pierre Soulages a été plébiscité par la plupart des membres du groupe qui m’accompagnait, car il sait comment atteindre chaque personne au plus profond d’eux-mêmes. Il est impressionnant de constater à quel point ces œuvres monochromes parviennent à toucher le public.
Pierre Soulages est vieux à présent, mais il continue de peindre, et j’attends impatiemment sa prochaine exposition.
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noirelemag-blog · 7 years
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Eugenio Recuenco
Site : https://www.eugeniorecuenco.com
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Eugenio Recuenco est un photographe espagnol, qui touche à beaucoup d’autres domaines comme la réalisation de clips et de publicités, il a même été directeur artiste pour un opéra. Chacune de ses œuvres fond preuve de son talent et de son originalité allant du plus coloré et populaire ou plus lugubre et underground. Il est un artiste que sait s’adapter au public visé et au produit qu’il doit mettre en valeur puisqu’il est surtout connu pour ses travaux avec Nina Ricci et Loewe, deux grandes marques de mode. Malgré les contraintes, Eugenio Recuenco garde son propre univers qui est sa marque de fabrique.
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Son univers peut parfois faire penser aux travaux de David Lachapelle dans les séries de photos colorées, avec de grands espaces vides aux couleurs flashy  (rose, jaune, orange…) et des modèles tout aussi colorés. Mais E.R. se concentre principalement dans des photos sombres, à la limite du noir et blanc, avec une atmosphère étrange et quelques fois flippante. C’est le cas dans ses différentes collaborations avec le groupe allemand Rammstein, notamment sur l’album Liebe ist für alle da avec les membres du groupe qui découpent une fille nue dans une pièce très sombre avec des éléments fantastiques comme des plantes carnivores géantes qui peuvent rappeler les contes de fées.
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D’ailleurs le thème de l’enfance et des contes de fées est récurent dans les œuvres Eugenio Recuenco  avec des références à la Belle aux bois dormant ou encore le Chat Potté. Il utilise aussi beaucoup de références à la religion (Les Huguenots, un opéra avec une esthétique très religieuse mélangé à un univers très sombre), à la guerre ou encore à la mort. Tout ça influencé par les années 20 et la peinture.
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noirelemag-blog · 7 years
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Raphaelle M.
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Page de l’artiste : https://www.facebook.com/RaphaelleM.creations/
"Bonjour Raphaëlle et merci de répondre à ces quelques questions. Est-ce que vous pourriez vous présenter en quelques mots ?
>> Tout d'abord, merci à vous pour cette interview ! J'ai 23 ans et je vis en région parisienne où je travaille en tant que graphiste webdesigner dans une agence web. En paralèlle de ce métier de création qui me passionne, ma route est parsemée de projets artistiques. Je pratique la photographie depuis un peu plus d'un an maintenant et cette activité prend une place grandissante dans ma vie, entre études personnelles et collaborations diverses. Je pratique également le digital art, nom qui cache entre autre le digital painting (peinture numérique réalisée à l'aide d'une tablette graphique), le photomontage ou matte painting. Dans un autre registre créatif, je suis claviériste dans un groupe de folk métal du nom de NightCreepers, pour lequel je réalise également les supports visuels (artworks, site web, photos promotionnelles, etc). Autrement dit, l'art et la création composent ma vie.
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Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ? Qu'est-ce qui vous a attirée dans les domaines artistiques que vous pratiquez actuellement ?
>> La création et les arts ont toujours eu une place importante dans ma vie, et tout a commencé par l'illustration. Enfant, je partais des heures en forêt avec mon petit carnet de feuilles blanches, mes pinceaux et ma peinture pour donner vie aux fruits de mon imagination. Plus tard et avec l'acquisition d'un ordinateur, je tatônnais sur Photoshop et je m'essayais très vite aux photomontages, puis à la création de logos, notamment pour des groupes de musique. Jusqu'au jour où je découvrais l'existance d'une formation qui me permettrait de me professionnaliser en graphisme et multimédia, alors que j'errais dans un parcours scolaire scientifique, entre médecine et biologie. Le déclic fut intense et immédiat, et ces études m'ont menées au métier que j'exerce et que j'aime aujourd'hui. Pour autant, si le graphisme offre un aspect créatif évident, il est aussi semé de contraintes, entre les attentes d'un client, les timings serrés et les besoins des utilisateurs à privilégier. Il m'est vite devenu vital de pouvoir me défaire de ces contraintes en mettant en place des projets en parallèle. Et ils sont nombreux ! Les différents domaines artistiques dans lesquels je m'épanouis m'offrent chacun une expérience unique. Ils se complètent, rythment mon quotidien, et occupent mon esprit la plupart du temps.
Quant à la photographie, que j'exerçais en premier lieu à l'occasion de voyages, elle s'est révélée un jour à moi comme une évidence, une pratique je devais dompter. Mon appareil photo m'accompagne très souvent au quotidien et même lorsque je ne l'ai pas, mon oeil analyse ce qui m'entoure et j'imagine alors comment composer avec ce que je vois. Le digital art m'offre une grande liberté de création : partir de rien et créer trait par trait des ambiances et univers qui germent dans mon imagination. La musique, quant à elle, m'est chère car elle me permet d'entremêler différents domaines. Entre la pratique de l'instrument et l'élaboration d'artworks, de photos, de graphismes divers, ce sont autant de moyens pour créer un monde unique au travers de plusieurs créations qui se complètent.
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J'ai l'impression qu'aujourd'hui, de plus en plus de jeunes se lancent dans la photographie. Que pensez-vous de tout cet engouement pour cet art ?
>> Il est vrai que l'on voit surgir beaucoup de nouveaux photographes ces derniers temps, dont je fais parti d'ailleurs ! La photographie est un art qui prend vie grâce à des sujets réels, à l'existant, et de ce fait, il permet d'obtenir un rendu artistique plus rapidement qu'un peintre face à une toile vierge. Elle peut être traitée, conçue, réalisée de bien des façons et cette diversité est très séduisante et donne envie de s'y essayer. Cet engouement a aussi une facette économique : l'accès aux réflex numériques s'est banalisé, les prix des boitiers entrée de gamme ont chuté et ont permi à beaucoup de s'équiper peu à peu. Pour autant, le matériel ne fait pas le photographe, et le lien "avoir un reflex" et "être photographe" est parfois un peu trop vite tissé.
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Quelles sont vos sources d'inspiration ? Que ce soit au quotidien, ou des artistes fétiches...
>> La nature m'inspire très intensément. Depuis toute petite, j'ai une fascination croissante pour les grands espaces, le monde sauvage, cette vie qui se développe loin de la main destructrice de l'Homme, grandiose, immense et forte. L'hiver est une saison que j'affectionne particulièrement car elle donne à la nature une intimité et une timidité dans lesquelles je me retrouve. Je suis d'ailleurs née le 21 décembre, jour de l'hiver, et j'aime à croire que ce n'est pas un hasard. J'essaye au possible de transmettre cette admiration pour la nature au travers de mes créations, pour lui rendre comme un hommage. Quelques voyages m'ont permi de m'imprégner de lieux de nature uniques, notamment au Yosemite en Californie.
Quelques artistes dont j'admire le travail sont également une source d'inspiration et ils m'invitent sans le savoir à me surpasser dans les projets que j'entreprends. Parmi eux, il y a Alexandre Deschaumes, photographe dont l'approche et la vision de la nature me sont comme familières ; Mathieu Le Lay, vidéaste et réalisateur qui porte sur la nature un regard si intense et intime à la fois ; Kekai Kotaki, illustrateur de mondes fantastiques et créatures imaginaires. Je suis également très sensible à la peinture préraphaélite (une coïncidence avec mon prénom peut-être ? *sourire*), au réalisme et surréalisme, aux légendes et mythologies diverses. Aussi, je travaille toujours en musique et certains compositeurs rythment mes élans créatifs, comme Jari Maënpää (Wintersun), Bill Brown ou encore Hans Zimmer, sans parler des compositions de Vincent Moretto pour NightCreepers et de ses projets solo.
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Vos créations sont toujours très marquées par une certaine douceur, et je pense d'ailleurs que c'est un de vos atouts pour qu'elles soient si réussies. Est-ce volontaire ?
>> De manière générale, j'aime en effet qu'il se dégage quelque chose de doux au travers de mes créations, comme si elles se révélaient être un arrêt sur image dans un rêve. De plus, j'aime travailler avec les tons chauds, entre les rouges et les ocres, ce qui doit indéniablement contribuer à renforcer cette atmosphère. Cela pourrait aussi s'expliquer par le fait que j'aime mettre en scène des femmes au travers de mes photos, et ainsi mettre en valeur grace et féminité. Ma démarche serait sûrement différente si je venais à photographier un homme, chose qui est pour l'instant assez rare. Aussi, lorsqu'il s'agit de photographier un paysage, j'aime retranscrire la force des éléments au travers de l'intensité d'un ciel ombrageux et menaçant par exemple. En finalité, tout dépendra du sujet et du message que je souhaite transmettre et j'essaye de ne pas m'enfermer dans une ambiance qui pourrait devenir trop monotone.
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Entre la musique et les arts visuels divers que vous pratiquez, on dirait que vous êtes une artiste assez diversifiée et motivée par la création. Si vous deviez tout laisser tomber pour ne vous investir plus que dans un seul domaine jusqu'à la fin de votre de vie, lequel choisiriez-vous ?
>> Comme évoqué précédemment, chaque domaine artistique dans lequel j'évolue m'apporte une expérience unique. De ce fait, il me serait terriblement difficile de devoir en laisser un de côté ! Mais s'il me fallait vraiment choisir, je pense que je continuerais dans ma lancée en digital painting. La liberté qu'offre cette pratique est sans limite si ce n'est celle de l'imagination (et celle d'avoir un ordinateur sous la main !).
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Avez-vous des projets spécifiques pour le futur ?"
>> Le premier serait de donner vie à mon futur site web, afin qu'il puisse présenter dignement mes travaux et réflexions. J'aimerai également étoffer l'univers fantastique que nous créons avec NightCreepers en illustrant des scènes évoquées notamment dans les paroles et concevoir peut être une sorte d'artbook qui conterait nos musiques en image. L'alliance de la photographie et du photomontage est une perspective qui m'attire également : pouvoir apporter une dimension surréaliste, fantastique et irréelle au travers de mes photos, pour aller au delà des conventions. Il ya bien d'autres projets qui se percutent dans mon esprit, le plus compliqué reste en finalité de trouver le temps de tout concilier !
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noirelemag-blog · 7 years
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Wardruna
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Formé en 2009, le groupe norvégien se dresse aujourd'hui comme une entité qui mêle les racines culturelles scandinaves et des influences de Metal Extrême. La tête pensante de ce projet n'est autre que Kvitrafn, ancien membre de Gorgoroth. Il nous laisse là un projet beaucoup moins violent, doux dans les sonorités, mais chargé d'émotions et de sens. Son nom est donc WARDRUNA, qu'on peut traduire par « celle qui chuchote » ou « la gardienne des secrets ». Nous sommes là face à un véritable petit univers, isolé du monde, où Kvitrafn, Gaahl, et Lindy Fay Hella nous servent sur déjà deux albums, l'héritage des croyances nordiques dans un genre Pagan Folk. Attention, pas le Pagan Folk à la OMNIA, on s'éloigne même d'un THE MOON AND THE NIGHTSPIRIT. WARDRUNA est ambiant, marqué par des percussions de rituel païen, soumis aux chœurs des croyants, accompagnés par des instruments traditionnels scandinaves (cornes, guimbarde, tambours, flûtes, violon Hardanger...). Lié au folklore norvégien (notamment car les paroles sont en vieux norrois), également proche du chamanisme.
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« Runaljod - Gap Var Ginnunga » est le nom du premier album. Premier d'une trilogie : le concept de WARDRUNA est centré sur l'alphabet runique. Ainsi, à chaque album, le groupe met en scène et interprète huit runes. C'est un projet de grande ampleur qui se lance en 2009 lorsque ce premier album sort, laissant déferler dans des prières musicales des chants dévoués, solennels et des instruments primitifs qui créent presque une transe, unique et propre à WARDRUNA. L'artwork le laissait supposer, l'écho glacial des montagnes et des ancêtres a une place de premier choix dans un premier album très lent dans l'ensemble. L'amour des anciens y ressort dans une ambiance nocturne et glacée. Le groupe n'hésite déjà pas à composer selon comment ses membres vivent et ressentent les runes, ajoutant des enregistrements de sons qui proviennent directement de la nature. Il retranscrit les images qui en émanent, toute une Histoire qu'ils ne souhaitent pas réinventer, ni revivre, tout simplement interpréter et partager à leur manière. Un hommage moderne qui plonge dans le passé.
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Le successeur « Yggdrasil » sort cette année, en 2013, soit quatre ans après. Et je peux vous dire qu'il était très attendu, car si WARDRUNA n'est pas forcément encore complètement reconnu, il a su plaire à de nombreuses personnes, autant d'amateurs de Neofolk que de Black Metal, par son aura si particulière et envoûtante. Certains pensaient même que le groupe n'était le créateur que d'un unique album, qu'aucune suite ne verrait jamais le jour. Et le voici, attendu et espéré, aux tons de verdure et de communion avec les divinités. Le même logo, sur le même type de fond, sobre et représentatif à la fois. Un petit quelque chose de lumineux, déjà. Si les premiers chants qui s'élèvent donnent le premier ton, un WARDRUNA égal à lui-même, la suite un peu plus rythmée et plus étoffée surprend. Mais si peu. On reconnaît le groupe à des kilomètres. Il était déjà fidèle à l'image sonore qu'on se dessine en pensant aux croyances nordiques, mais il devient même encore plus convaincant, peut-être même plus convaincu avec le recul. Les chants se font plus nombreux, plus forts, plus sincères et spontanés. Bien que « NaudiR » semble tout droit sorti du premier album par son ensemble lent et imposant, la partie finale fait la différence, on sent comme l'apogée d'une cérémonie en plein milieu d'un bois... Sans en devenir dansant pour autant (à se demander quand on écoute « IngwaR » ou « Gibu » tout de même), le rythme plus soutenu et accentué apporte un genre d'âme guerrière. Je pense notamment à « IwaR ».
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Mes coups de cœur sont en fin d'album, « Solringen » et son refrain de chœur féminin assez touchant, est bon exemple de la manière dont WARDRUNA a dévié de sa route initiale, faisant évoluer ses sonorités dans un ensemble beaucoup plus fourni et varié. Le chant féminin y est davantage valorisé, comme on le voit également sur « Sowelu ». Mon autre coup de cœur, c'est le dernier morceau, « Helvegen », qui était déjà en écoute sur youtube, filmé lors d'un concert, avant la sortie de l'album. Et cette belle claque qu'il m'a mis, ce live... Le titre le plus envoûtant, le plus mystérieux, mélancolique et éclatant à la fois. Seul « Fehu », second titre de l'album, fait office de tube, entraînant et dont les mélodies, percussions, chants et murmures fusent dans tous les sens sous une même prière.
Honneur au folklore norvégien et aux croyances nordiques, également honneur pour le groupe de recevoir la participation de deux personnages islandais: Hilmar Örn Hilmarsson, musicien qui a travaillé entre autres avec Sigur Rós, Eivør Pálsdóttir et Steindór Andersen, qui est le second invité de l'album (célèbre chanteur de Rímur).
“Yggdrasil” est un album composé avec âme et passion, qui reflète une culture qui nous est fortement éloignée, mais dont on comprend le sens et l'émotion qui peut s'en dégager. Le groupe réussit à former quelque chose de nouveau malgré tous les groupes de Folk qui naissent, d'unique, et qui représente à merveille son concept par la musique. Je n'y trouve pas de défauts, car s'il me plaît entièrement dans son ensemble, il est aussi la création et l'interprétation de Kvitrafn, un album qui semble aux premiers abords être un cours d'Histoire objectif sur la culture norvégienne, mais qui est beaucoup plus personnel qu'il n'en a l'air. Il évoque en interview que toute la musique de WARDRUNA se construit autour de la vision qu'il a de la rune, et de ce qu'elle représente pour lui.
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noirelemag-blog · 7 years
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Arkona
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Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, ARKONA est un groupe de Pagan Metal russe, fondé en 2002 par Masha Scream et Alexander Warlock. Le groupe mélange la musique Metal  et la musique traditionnelle russe grâce au tambourin, flûte ainsi que certains chants clairs. Les traditions et le folklore russes sont d’ailleurs au centre de la musique d’ARKONA et sont les thèmes principaux du groupe. En 2003, le groupe se sépare pour revenir de plus belle avec des nouveaux membres et Masha aux commandes, tout en gardant « l’âme » d’ARKONA et se hisser en haut du milieu Pagan Metal.
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En 2012, le groupe ARKONA célébrait ses 10 ans de carrière! Et pour fêter cet évènement comme il se doit, le groupe a donné un concert spécial dans leur pays natal accompagné de l’enregistrement de celui-ci pour un album live. Rien que ça! C’est donc un an après ce fameux concert au P!PLE Concert Hall de Moscou que sort « Decade of Glory », le second album live du groupe.
La pochette reste plutôt banale, dans le même style d’illustration que la plupart des autres albums. La setlist envoie du lourd et est très bien fournie (malgré qu’il n’y ait pas de nouveaux morceaux). En effet, il n’y a pas moins de 31 titres, c’est-à-dire 2h40 de live! Et pendant ces 2h40 de concert, le groupe est accompagné de chœurs, de violons et violoncelles sur la plupart des morceaux, ce qui ajoute un réel plus à ce live.
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Ce live montre le groupe au meilleur de sa forme, comme toujours. La qualité de l’enregistrement est vraiment bonne, pas de problèmes de voix plus forte que l’instru ou inversement (contrairement à beaucoup de live de Pagan Metal où les instruments traditionnels ont du mal à se faire entendre).  La voix de Masha est incroyable. L’instru est dynamique, entrainante et parvient à allier une sonorité Metal à une sonorité traditionnelle du folklore russe. Et dès les premières notes on entend ce merveilleux mélange avec « Az » suivie de «Arkaim », même si ces morceaux sont très prévisibles (depuis l’album «Slovo», chaque concert commence par celles-ci), ils sont très représentatifs de la musique d’ARKONA et donne d’entré le ton. On entend aussi la performance des chœurs, que l’on peut entendre uniquement dans les albums studios et qui ajoute une touche plus impressionnante. C’est le cas de «Po Syroi Zemle» où les chœurs apportent un coté épique. Ce morceau est aussi très représentatif de la musique d’ARKONA et surtout de sa diversité, puisque tous les instruments sont utilisés, parfois les instruments traditionnels seuls, suivi de moment purement Metal pour finir par un mélange de ces deux genre. On entend aussi la facilité de Masha qui passe du chant claire aux tonalités folklorique au growl, tout cela accompagné des chœurs. « Po Syroi Zemle » montre aussi différentes atmosphères, on passe du festif à la mélancolie en passant par l’agressivité. Le concert ce poursuit et permet de replonger dans les débuts du groupe. Même si il y a une majorité de morceaux provenant de « Slovo » et « Goi Rode Goi » dans ce live, on a le plaisir de redécouvrir des vieux albums tels que «Vozrozhdenie» ou encore « Lepta ». Et c’est avec cette touche de nostalgie que se termine « DECADE OF GLORY ».
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Ce concert marquant les 10 ans d’ARKONA est donc une belle et bonne surprise. On y retrouve la joie et la convivialité de leurs musiques tout en gardant un esprit traditionnel et parfois sombre. Ce live nous permet aussi de retourner en arrière afin de redécouvrir ARKONA, c’est aussi un bon moyen pour ceux qui ne connaissent pas encore, de découvrir leur univers et leur style.  Il n’y a rien à redire, ARKONA donne son maximum comme à son habitude et on ne peut qu’être satisfait de « Decade Of Glory ».
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noirelemag-blog · 7 years
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Les vampires au cinéma
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Les films de vampires ont toujours rencontré beaucoup de succès auprès du public, quelle que soit l’époque. Peut-être est-ce dû à la fascination qu’exerce le vampire sur le spectateur, une fascination certes un peu morbide mais directement liée à l’immortalité, à la quête de la jeunesse éternelle, sans oublier la beauté impérissable inhérente au mythe. Le vampire, créature de légende, a d’abord connu son succès dans la littérature, avant d’être adapté au cinéma dans les années 30.
C’est là l’origine de ses tous premiers succès. On adaptait alors les romans d’épouvante à succès, comme Dracula, au cinéma. Rappelons que Dracula, avec Bela Lugosi, fut un incroyable succès, en partie grâce à l’interprétation de l’auteur. Notons qu’il y eut auparavant une autre adaptation du roman de Bram Stocker, Nosferatu, où le réalisateur Friedrich Murnau n’ayant pas obtenu les droits pour utiliser le nom, fut contraint de créer un nouveau nom au personnage.
À la fin des années 50, on notera la sortie d’un nouveau film tiré de Dracula, « Le cauchemar de Dracula », de Terence Fisher, où un jeune homme se rend chez le Comte et se fait mordre par une femme vampire, ce qui change de l’œuvre originelle.
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Cette mode des adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires se poursuivit environ jusque dans les années 50, où la mode céda peu à peu la place à des fictions novatrices et inconnues, autour de vampires souvent aristocratiques. On remarque ainsi le célèbre Bal des Vampires de Roman Polanski, qui est le premier film à mettre en scène plusieurs vampires réunis dans un même lieu, et où on retrouve également la notion de clan vampire avec ses traditions, ainsi que la classique histoire d’amour.
La Roumanie est le lieu clé de ces films, avec la mythique Transylvanie et les châteaux des Carpates, siège de toutes les légendes. Cela ne tranche pas encore avec les films des décennies précédentes.
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Dans les années 80 à 90, Hollywood prend de l’assurance et n’hésite plus à délocaliser l’intrigue vers les USA, comme dans le film Aux frontières de l’aube de Kathryn Bigelow (1988) qui se déroule dans l’état de l’Oklahoma.
Dracula revient sur le devant de la scène avec le chef d’œuvre de Francis Ford Coppola, qui s’inscrit alors dans une veine plus moderne, plus sanglante aussi, et qui relance les films du genre. Arrive alors le film Entretien avec un vampire, adapté du roman d’Anne Rice. Résolument moderne et porté par deux acteurs charismatiques et sexy, ce film est un carton, qui mêle habilement le moderne à l’ancien, l’Europe et le nouveau monde américain. Il se situe à la frontière des fictions fantaisistes qui naîtront sur les vampires, et des films plus traditionnels où le vampire est aristocratique, isolé dans son château lugubre au fin fond des montagnes roumaines.
Ici, le vampire se mêle à la vie mondaine, à l’activité humaine, quand bien même ceux-ci constituent son régime alimentaire.
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Enfin, arrive le XXIe siècle, les années 2000, qui modernise résolument le mythe des vampires. Ceux-ci deviennent des guerriers qui se battent pour préserver leur race, on retrouve alors la notion de clan vampiriques. Ces films, à l’instar de Blade ou d’Underworld, n’hésitent pas à mettre en scène d’autres créatures de la nuit, comme les loups-garous. Le mâle est puissant, souvent sexy et vêtu de cuir, et la femme incarne générale un fantasme masculin, elle est belle et sauvage. Ces vampires sont ancrés dans le quotidien réel, utilisent la technologie moderne etc…
Mais bien vite, le genre s’épuise, tout comme l’audimat, les derniers volets de Blade ou d’Underworld ne sont pas de grandes réussites. On se tourne alors à nouveau vers un vampire plus romantique, qui perd alors sa dimension violente et guerrière. Le vampire est réadapté : plus sensuel, il est destiné à plaire à un public plus jeune, et plus large.
Le succès de Twilight est l’exemple parfait de ce nouveau vampire, qui ne se nourrit même plus de sang humain, puisqu’il devient « végétarien » et ne tue que des animaux sauvages. On prend des distances avec les mythes vampiriques originels (et cela se traduit également dans la littérature, qui s’avère au moins aussi fantaisiste). On se concentre d’avantage sur l’histoire d’amour ou sur l’intégration sociale du vampire, plutôt que sur les légendes. Cependant, les caractéristiques des vampires des années 2000 restent quand même : souvent, ces clans de vampires sont organisés et se battent contre un ennemi commun, ou un symbole d’adversité, comme un clan ennemi, ou encore une fois, les loups-garous.
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Néanmoins quelques réalisateurs s’autorisent quelques libertés, comme Tomas Alfredson qui, dans son film Morse, choisit de mettre en scène des enfants.
La récente vague de réadaptation historiques (Anna Karenina, Les Trois Mousquetaires…) à de nouveau ouvert la porte aux films de vampires plus ancrés dans les légendes et l’ancien temps européen, puisqu’est sorti récemment, en 2010, un film sur la Comtesse Bathory.
Pour mémoire, celle-ci fut classée comme vampire car elle aurait pratiqué la sorcellerie en quête de la jeunesse éternelle. Elle aurait alors sacrifié des dizaines, voire des centaines de jeunes vierges de sa région, pour se baigner dans leur sang et préserver sa beauté.
On raconte également qu’elle buvait leur sang, persuadée que c’était l’équivalent d’un élixir de Jouvence. Néanmoins, il s’agit davantage d’une légende urbaine que d’un réel vampire.
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Les films de vampires ont ainsi connu une lente et significative évolution, passant de la légende romantique et des films d’épouvantes aux films d’actions, pour revenir récemment sur des histoires plus grand public, mais relativement axée vers un public féminin en manque d’amour.
Cependant, quelques cas isolés laissent à penser que le genre n’est pas encore épuisé et est amené à se renouveler dans les années à venir, et peut-être à renouer avec l’horreur.
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noirelemag-blog · 7 years
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Bela Lugosi
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Bela Lugosi est un acteur d’origine hongroise, né en 1882 sur le territoire de la Transylvanie, devenue aujourd’hui territoire roumain. Son vrai nom est Blaskó Béla Ferenc, mais ce ne sera que plus tard, après une fugue et un exil vers l’Allemagne, puis les Etats-Unis, que Blaskó deviendra Bela Lugossy, soit Bela de Lugos en hongrois, qu’il simplifiera plus tard en Lugosi.
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Bela naît en plein mois d’août dans une petit village de l’Empire Austro-hongrois, dans une famille bourgeoise. Très vite, il se rebelle contre l’autorité de son père et fugue à l’âge de 12 ans. Après quelques années à travailler comme ouvrier dans les mines, il s’oriente vers le théâtre et se découvre une réelle passion.
Il étudiera alors les arts dramatiques à Budapest, où il sera remarqué pour sa belle gueule et ses rôles de jeune premier. Il interprètera entre autre le fameux Roméo de Shakespeare.
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Soldat pendant la guerre, il écope de trois blessures et retourne parmi les civils. C’est à ce moment qu’il rejoindra le milieu du cinéma, au lendemain de la guerre. Militant de gauche sans être communiste, Bela mène en Europe une vie tranquille, notamment à Berlin, où il tourne dans 11 films, dont le plus notable, « Docteur Jekyll et Mr Hyde » par Murnau, sera finalement perdu.
C’est en 1921 qu’il décide de tenter sa chance aux Etats-Unis, alors âgé d’une quarantaine d’années. Il ne parle pas anglais, et vit pendant longtemps dans la misère, tournant comme figurant dans des films ou jouant en hongrois dans des pièces de théâtre.
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Ce sera le rôle de Dracula qui fera décoller sa carrière et l’immortalisera définitivement. L’adaptation théâtrale du livre éponyme est jouée à Broadway, et l’interprétation de Lugosi est un triomphe. Les spectateurs sont friands de son accent d’Europe de l’Est, qui renforce le personnage et le rend plus réel. Pourtant, Bela jure n’avoir appris les répliques que phonétiquement.
Suite à ce succès, et à celui du film « Dr Jekyll et Mr Hyde », les studios Universal décident également de produire Dracula à l’écran. C’est Bela qui sera choisi pour le rôle, suite au décès de l’acteur originel.
C’est un triomphe, même si les critiques modernes reprochent au film une certaine lenteur, la prestation de Bela reste inégalée pour beaucoup dans le rôle de Dracula.
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Plus tard, Bela refusera de jouer dans Frankenstein, peu désireux de se cantonner au cinéma d’épouvante et arguant qu’il y avait trop peu de répliques. Pourtant, le film connaît un vif succès, tandis que la carrière de Bela s’enchaîne. Il jouera quand quelques grands films, comme Double Assassinat dans la rue Morgue, L’île du Docteur Moreau ou encore La Fiancée du Monstre, mais peu après, sa carrière décline.
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