Tumgik
satinea · 2 days
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Oh ! Rencontrée, nos ailes vos côte à côte
Et l'azur leur est fidèle
Mais qu'est-ce qui brille encore au-dessus de nous ?
Le reflet mourant de notre audace.
Lorsque nous l'aurons parcouru,
Nous n'affligerons plus la terre :
Nous la regarderons.
René Char
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satinea · 3 days
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Mais qu'est-ce qu'un révolté, Monsieur? Quand un homme est broyé et qu'il se tait, c'est un individu normal. S'il proteste et réclame son droit, c'est un révolutionnaire!
René Char, Le Soleil des eaux (1949)
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satinea · 5 days
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Toi, émoi
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satinea · 5 days
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Merci @lifeisart61
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@lifeisart61
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satinea · 5 days
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Merci @lifeisartinblackandwhite *
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@lifeisartinblackandwhite
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satinea · 5 days
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Merci @lifeisartinblackandwhite *
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@lifeisartinblackandwhite
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satinea · 7 days
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LES POEMES
Les poèmes vieillissent confusément,
Parlant encore de forêts, d’or et de roses. Toutefois
Quel sage aurait pu dans une seule fable
Serpentant au-dessus des hommes et des fleurs,
Dire comme la perle un peu l’attente
Qui est au creux du monde, et peut-être à la fin composer
Pour un prince las du soleil et des livres,
Un autre chant qui ne vieillirait pas,
Qui parlerait sans fin de ce qui recommence,
Au gré des libellules bleues, des armoiries de l’onde ?
Alors l’image en ce poème serait plus limpide
Que le bruit continu de l’eau, plus sombre qu’un silence
Au pied de l’arbre à qui écoute
La nuit parfaire les saisons
En quête de sagesse nébuleuse et d’ordonnance.
Philippe Delaveau
Le Veilleur amoureux * précédé d'Eucharis - Poésie Gallimard
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satinea · 10 days
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Resplendissante lors de l'ouverture du festival de Cannes
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satinea · 10 days
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satinea · 10 days
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“Avec la nuit paraissent les étoiles.” Albert Lozeau
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satinea · 14 days
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Quand je ne pense pas à toi, je pense à toi. Quand je parle d’autre chose, je parle de toi. Quand je marche au hasard, j’avance vers toi.
Je quitte les livres où tu n’entres pas. Je jette les poèmes qui ne trouvent pas tes lèvres. J’efface les tableaux qui n’attirent pas tes yeux. J’éteins les chansons qui n’éveillent pas ta voix. Fatalement je transfigure tout ce que j’aime: les complaintes, les ballades, les mélodies. Je change les intrigues, imite les accents, maquille les décors, piège les répliques, congédie les héros. Jusqu’à improviser en des langues que je ne connais pas, sous un ciel qui n’existe pas. Que ça m’appartienne ou non, je t’offre ce qui a été créé de plus sublime, de plus sauvage, de plus magiquement accordé à ton image. Tu m’as écrit, et tu es partout, et tu es toujours, et tu es mon amour.”
André Velter, L’Amour extrême
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satinea · 16 days
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satinea · 16 days
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satinea · 16 days
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Ce que je préférerais, c’est d’aimer la terre comme l’aime la lune et de n’effleurer sa beauté que des yeux.
Friedrich Nietzsche
Belle nuit à Vous !
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satinea · 17 days
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satinea · 19 days
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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satinea · 19 days
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Merci @lifeisart61 🌸
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@lifeisart61
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