#La Sept Cinema | Explore Tumblr Posts and Blogs

fdspodcast · 6 months

Text

🎙 Les Heures Supp' #6 - Charlot le muet 🎙

Et vous ? Vous avez déjà entendu Charlot parler ?

Références citées & sources :

☞ Sur l'art de Chaplin :

1921 - How Charlie Chaplin invented the dramedy : https://www.youtube.com/watch?v=w8oxQWYnNqc

Chaplin today - the great dictator documentary with costa-gavras : https://www.youtube.com/watch?v=sq2SdsfZ7cY

Documentaire de 1964 - émission Sept Jours du Monde : https://www.ina.fr/video/CAF93021823/charlie-chaplin-video.html

Marcel Marceau à propos de Charlie Chaplin : https://www.ina.fr/video/CPD07009084/interview-marcel-marceau-a-propos-de-charlie-chaplin-video.html

Charles Ford à propos du Dictateur : https://www.ina.fr/video/I15254612/charles-ford-historien-du-cinema-a-propos-du-dictateur-video.html

Le procès de Charlie Chaplin : https://www.critikat.com/panorama/analyse/le-proces-de-charlie-chaplin/

Charlie Chaplin crée Charlot : https://www.universalis.fr/encyclopedie/charlie-chaplin-cree-charlot/

☞ Sur Chaplin, l'homme :

Histoire de ma vie de Charles Chaplin : https://www.amazon.fr/dp/2221098196?tag=shopping-fr-amazon-suggestedresults-1-21&linkCode=osi&th=1&psc=1

Charlie Chaplin - The life of an artist : https://www.youtube.com/watch?v=a_HwLzqo17Q

Chaplin BBC Interview 1954 : https://www.youtube.com/watch?v=HU6mRozUfsU

Chaplin présente Les Feux de la Rampe à Paris : https://www.ina.fr/audio/PHD86050398/

15 things you didn't know about charlie chaplin : https://www.youtube.com/watch?v=JG0Qwx0ruQs

Quand les relations de Charlie Chaplin avec de (très) jeunes femmes secouaient Hollywood : https://www.lesinrocks.com/cinema/quand-les-relations-de-charlie-chaplin-avec-de-tres-jeunes-femmes-secouaient-hollywood-173508-17-07-2020

📝 TRANSCRIPTION

En 1972, l'Académie des Oscars remet à un homme de 83 ans un Oscar d'honneur, rendant hommage à, je cite, "l'effet incalculable qu'il a eu en faisant des films de cinéma la forme d'art de ce siècle". L'homme qui vient recevoir ce prix est accueilli par une ovation qui dure douze minutes, la plus longue de toute l'histoire des cérémonies des Oscars. Cet homme remettait les pieds aux Etats-Unis pour la première fois depuis vingt ans, alors même qu'il y avait passé la plus grande partie de sa vie; et qu'il y avait connu la gloire, devenant la première star internationale de cinéma à seulement 25 ans. Cet homme, c'est Charlie Chaplin. Et dans les mots d’introduction de la remise de ce prix, on citera quelques lignes du célèbre discours final prononcé par Chaplin dans son film Le Dictateur, de 1940 : “We think too much and feel too little. More than machinery we need humanity. More than cleverness we need kindness and gentleness. Without these qualities, life will be violent and all will be lost…”. Ce discours, véritable déclaration humaniste au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale, restera légendaire, d’autant plus que son importance est double. Le revirement socialiste du personnage de Chaplin dans le film est en réalité une expression de ses convictions réelles, et ce socialisme sera d’ailleurs pris pour du communisme plus tard : il en fuira le pays pendant deux décennies… Mais, également, c’est dans Le Dictateur que le grand public entendra Charlie Chaplin, la première grande idole du cinéma et superstar depuis plus de vingt ans, parler pour la première fois… Car oui, il se trouve que son personnage phare, Charlot, n’a jamais prononcé un seul mot. Enfin, intelligible, en tout cas. Mais… Pourquoi, en fait ?

Petite annonce, avant de rentrer dans le vif du sujet : je ne parlerai pas de la vie personnelle de Chaplin. Je l'évoquerai de temps en temps, parce qu'évidemment, comme tous les artistes de cette terre, Chaplin s'est inspiré de sa propre vie pour créer. Mais ce n’est pas dans ce podcast que je reviendrai sur l’homme qu’il était. Si toutefois vous aviez envie d’en apprendre plus sur lui, au delà de ses oeuvres, le film Chaplin, réalisé par Richard Attenborough en 1992, retrace sa vie entière et est plutôt pas mal, je trouve. Surtout que c'est Robert Downey Jr. qui joue le rôle de Chaplin. Et je vous ai également joint en description un article des Inrocks qui traite de tout un aspect de lui qu’on connaît peu, c’est à dire sa vie amoureuse et ses goûts particuliers en terme de partenaires - je pense que je n’exagère pas en disant qu’il aurait certainement des dossiers #MeToo aux fesses s’il nous était contemporain. Vous comprendrez probablement que je n’aie pas eu envie de me pencher plus que cela sur ce sujet parce que ça n’a rien à voir avec mon propos, mais ça me semblait très hypocrite de parler de cet homme sans même mentionner cet aspect-là de lui : ça n’est pas un saint, loin de là, et les paillettes du statut de légende cachent un peu trop souvent de choses à mon goût. Fin du disclaimer !

Premier volet; Le vagabond

On le sait, Charlie Chaplin est une grande figure de l’ère du cinéma muet; mais il est loin d'en être le seul représentant. Parmi les plus connus, on peut citer les américains Louise Brooks, Mary Pickford, Douglas Fairbanks, Gloria Swanson ou en France Musidora; et dans le même ordre d’idées que Chaplin, on a aussi le Français Max Linder (qui l’a grandement inspiré, d’ailleurs), le duo Laurel & Hardy, ou Buster Keaton. Mais il y avait quelque chose chez Charlie Chaplin, un petit truc en plus, qui lui a permis de devenir la première véritable idole de cinéma. Son succès était colossal : en 1918, donc seulement quatre ans après ses débuts au cinéma, il était l'une des personnalités les plus connues au monde.

Pourtant, tous les noms que j'ai cités juste avant étaient très connus et admirés aussi. Douglas Fairbanks et Mary Pickford ont été les tout premiers à avoir des étoiles sur le célèbre Hollywood walk of fame, la coiffure caractéristique de Louise Brooks est légendaire, Laurel & Hardy ou Buster Keaton sont encore aujourd’hui des références incontournables du comique. Mais, la première personnalité qui nous vient en tête quand on parle de cinéma muet, c’est généralement Chaplin. Alors qu’il n’a pas fait que des films muets : ses derniers longs-métrages étaient tous parlants. La seule différence qu’ils ont avec les premières oeuvres du cinéaste, c’est que son personnage phare, Charlot, n’y est pas présent. Je vous l’ai dit : Charlot ne parle pas.

Doté d'un très grand talent pour la comédie, Chaplin crée son personnage du vagabond, the tramp en anglais ou Charlot en France, dès son deuxième film : Kid Auto Races at Venice (ou Charlot est content de lui en français); sorti le 7 février 1914. Et vous verrez que les meilleures idées viennent parfois du hasard : Chaplin n'aimait pas le costume qu'il portait dans le tout premier film dans lequel il jouait. Alors, pour ce second tournage, il va piocher çà et là des pièces de ses collègues comédiens dans les vestiaires, des habits volontairement dépareillés, en style comme en taille, et se fabrique, pour la première fois, son attirail de Charlot. Il parfait la tenue avec un chapeau melon et une canne, ajoutant une note de noblesse, d'aristocratie, à ce personnage qui sera toujours un petit voulant devenir grand; et qui, malgré la misère, voudra toujours garder un semblant d'élégance. C'est avec le costume que naît le personnage, et il gagne immédiatement le coeur du public. Mais quelle a été la recette magique de ce succès ?

Recontextualisons un peu la chose. Chaplin a commencé à travailler dans l'industrie du cinéma à un moment où les films avaient un peu moins de subtilité dans leurs histoires que ce qu'ils ont pu avoir par la suite. Je m'explique. C'étaient les tout débuts de cet art, et à l'époque les histoires racontées restaient assez simples : après tout, nous n’en étions qu’aux balbutiements du cinéma qui était principalement vu comme du divertissement, du spectacle; et il fallait provoquer des émotions fortes, comme le rire, les pleurs ou encore l'émerveillement face à des choses grandioses ou monumentales. Par exemple, en 1915 Griffith sortait son monumental Naissance d'une Nation, un drame épique de trois heures portant sur la Guerre de Sécession et la reconstruction du pays suite à cette guerre. Un truc assez mastoc, quoi, et question grandiose, on était servis. Et à côté d’œuvres de cette envergure, ce qui marchait aussi assez bien étaient des courts-métrages plutôt humoristiques ou dramatiques aux histoires simples.

C'est là que Chaplin fait mouche avec son personnage de Charlot. C’est, évidemment, un personnage comique : le contraste entre ses manières d'homme de société et ses vêtements dépareillés est déjà à lui seul un facteur de rire. Ajoutez à cela beaucoup de maladresse et de naïveté, et vous êtes sûrs de déclencher l’hilarité de la salle. Mais Chaplin va plus loin avec ce personnage : c’est un vagabond, un homme qui vit dans la misère et qui reconnaît les autres miséreux. Mieux encore, il possède un optimisme et une vivacité qui le rendent très attachant aux yeux du spectateur. Il se moque de l'autorité, il aide son prochain, il est désespérément romantique, parfois presque candide. Et surtout, il parle aux classes les moins aisées, c’est un démuni qui fait partie des petites gens... Petites gens qui représentent la majorité des habitants des États-Unis. De ce fait, il parle à beaucoup de gens.

Deuxième volet; Un savant mélange des genres.

Quelle est la recette magique d’un bon film ? Qu’est-ce qui va faire que Chaplin sonne toujours juste dans ses films ?

Un détail qui a toute son importance : Chaplin, pour un bon nombre de ses longs-métrages, en a été : le producteur, le scénariste, le réalisateur, l'acteur principal, mais également le compositeur. Donc, quand on regarde du Chaplin, on peut être sûrs que tout ce que l’on voit et entend sort de son esprit à lui.

Donc Chaplin comprend très vite qu'un bon personnage, mais aussi une bonne histoire, disposent de plusieurs couches, qui peuvent s'entremêler les unes aux autres sans se faire d'ombre. Alors, oui, tout le monde connaît le côté burlesque de Chaplin, dans des situations appelées des "slapsticks", c'est à dire des scènes où la violence est volontairement exagérée afin de créer le rire; ou dans des quiproquos incroyables : Charlot qui se retrouve coincé dans les rouages d'une machine, Charlot qui fait du patin à roulettes au bord d'un gouffre, ou encore Charlot qui se bat contre pratiquement tous les policiers qu'il croise...

Mais il ne faut pas oublier que l'histoire dans laquelle s'inscrivent tous ces gags est assez dramatique, voire franchement déprimante. A titre d'exemple, parmi ses oeuvres les plus connues on peut citer Le Kid de 1921, où Charlot découvre un bébé abandonné et décide de l'adopter; mais étant très pauvre, il a du mal à joindre les deux bouts et quand le petit grandit, ils font des arnaques aux gens du coin pour pouvoir se payer à manger. Un jour, le gamin tombe malade et on le lui enlève pour le mettre dans un orphelinat et Charlot en souffre terriblement. Dans Les Lumières de la ville en 1931, Charlot rencontre et tombe amoureux d'une fleuriste pauvre et aveugle, mais cette dernière le croit riche, donc il va faire son possible pour gagner assez d’argent mais c'est un peu la galère. Il va tout faire pour qu’elle puisse guérir, même si cela veut dire renoncer à elle lorsqu’elle découvrira qu’il est en réalité un vagabond… Dans Les Temps modernes en 1936, Charlot devient fou à cause du travail à la chaîne qu'il fait dans une usine. Cette usine ferme, les employés au chômage manifestent, un mec se fait tuer. Oups, c'était le père d'une fille qui avait déjà perdu sa mère et qui vivait dans la misère et qui de ce fait n'a plus d'endroit où aller.

Alors, heureusement, tout se termine assez bien à chaque fois, avec une jolie note d'espoir, mais grosso modo on est quand même sur des trucs assez déprimants. Mais pourtant, tout le monde va considérer ces films comme des comédies, et c'est grâce aux personnages, qui bien souvent, malgré leur misère, vont créer des situations burlesques qui feront rire et c'est ce qu'on retiendra du film après-coup. Puis aussi, leur situation terrible permet de s'attacher à eux, de prendre leur parti, et de vouloir les voir se sortir de leurs situations désespérées.

Et le mélange des genres permet de ne pas créer quelque chose de trop lourd à regarder pour le spectateur. On va parler de la misère en Amérique mais sans trop appuyer sur le caractère dramatique de la chose, et on va plutôt essayer de faire rire avec les situations que cette misère peut provoquer.

Troisième volet; parler pour tout dire

Chaplin a commencé à faire ses films au milieu des années 10. À cette époque, comme je l'ai dit, le son n'existe pas encore au cinéma, on n'entend jamais les acteurs et les actrices parler. Mais, en 1927, un film qui s'appelle Le Chanteur de Jazz sort en salles et grâce à sa synchronisation du son et de l’image, marque le début de l'ère du sonore. Ou la fin du cinéma muet.

(extrait du Chanteur de Jazz)

Je ne vais pas trop développer dans cet épisode sur la transition du muet au sonore, je pense que ça appelle un épisode entier à ce sujet et je le ferai peut-être un jour; mais en attendant si vous avez envie de voir un peu ce qui a pu se passer à cette époque et ce que ce bouleversement a représenté pour l'industrie du cinéma, vous pouvez regarder des films qui en parlent : parmi les plus connus, parce qu'il y en a beaucoup, il y a Chantons sous la pluie, la merveilleuse comédie musicale de Stanley Donen et Gene Kelly de 1952; le film noir Boulevard du Crépuscule de Billy Wilder en 1950 qui est soit dit en passant un film incroyable et un de mes préférés de la terre, et qui d’ailleurs met en scène la fameuse gloria swanson dont je parlais un peu plus tôt et qui est époustouflante dans ce film; ou plus récemment en 2011 il y a eu The Artist de Michel Hazanavicius; ou même Babylon de Damien Chazelle.

Donc, Chaplin, en 1927, est à l'apogée de sa carrière. Pour rester dans le coup, on lui fait comprendre qu'il faut qu'il passe au parlant également. Sauf que pour Chaplin, c'est impensable que son personnage de Charlot parle. Et c'est vrai que c'est un personnage qui communique principalement à travers son corps et ça serait vraiment très étrange de l'entendre tout à coup parler. Et en plus de ça, Chaplin est anglais et a un très très fort accent anglais. Or, Charlot est supposé être un américain. Donc… il ne peut pas le faire parler.

Mais les années passent et le parlant est devenu la norme. Après plusieurs films muets sortis après 1927, (donc : date de création des films parlants qui sont très rapidement devenus la norme), Chaplin ne peut plus se permettre de repousser ce passage qui, accouplé à d'autres évènements dans sa vie personnelle, font baisser sa côte de popularité. Alors il trouve un moyen détourné d'intégrer le son à son premier film parlant, tout en gardant certains codes du muet mais surtout… en ne faisant pas vraiment parler son Charlot.

Les Temps Modernes sort en 1936, et fait du son un détail très réfléchi du film. Ce dernier dénonce la misère créée par la deuxième vague d'industrialisation des États-Unis, qui a été très brutale. il y a eu la création du travail à la chaîne, la popularisation des voitures à moteur, l’arrivée du métro, bref, il faut toujours produire plus, plus vite, pour gagner plus, plus vite. D'ailleurs les deux premières images du film comparent les gens qui sortent du métro par dizaines à… un troupeau de moutons.

(extrait des Temps Modernes)

Bref, c’est une critique très acerbe de la modernisation du pays et ce qu'elle crée c'est-à-dire l'enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des plus pauvres; et pendant une grosse partie du film le son - c’est à dire principalement la parole, n'est présent que lorsqu'on va montrer la modernité. Donc, dans l'usine on va entendre le patron parler. Dans la prison, on va entendre un animateur de radio. C'est un peu un pied de nez de la part de Chaplin qui, en fait, montre ce qu'il pense de cette innovation, il associe le son à des images ou des situations volontairement négatives. Et la toute dernière farce de Chaplin, dans ce film, ça sera qu'on entend effectivement la voix de son Charlot. Mais il ne parle toujours pas, il fait du "grommelot", qui est un style de langage utilisé dans le théâtre satirique où on dit des mots, des onomatopées, mais où le tout ne veut absolument rien dire. Ainsi, dans ce qui sera plus tard appelée The Nonsense Song (La Chanson sans sens), Charlot chante dans un mix incompréhensible d'italien et de français.

(extrait de The Nonsense Song)

En fait, le véritable passage au son que Chaplin effectue dans ses films se fait sans son personnage culte, ce sont d'autres histoires, d’autres héros. Le film qui suit Les Temps Modernes est lui aussi un monument du cinéma, très connu pour son monologue de fin dont je parlais d’ailleurs au début de l’épisode, c’est Le Dictateur, qui sort en 1940. Mettant en scène une caricature d'Hitler, le film se termine avec un message très clair sur les positions de Chaplin concernant le nazisme et la dictature de manière générale. Et, un peu le capitalisme, aussi, par la même occasion. Même si, comme on l’a vu, Chaplin a toujours véhiculé des valeurs de solidarité, d’empathie, d’entraide, qu’il a toujours voulu donner de l’humanité à des personnages qui dans la vraie vie sont considérés comme des parias ou des laissés pour compte; c’est la première fois dans Le Dictateur que sa prise de position est si forte; parce qu’elle passe par le langage, et parce que c’est un très gros pied de nez au troisième reich alors qu’on est en pleine guerre. Malheureusement, ce qui est maintenant considéré comme du socialisme pur et simple, passera mal aux Etats-Unis qui quelques années après est en pleine chasse au communisme et Chaplin sera, comme beaucoup d’autres artistes d’ailleurs, forcé de fuir le territoire en 1952 pour ne pas se retrouver emprisonné pour ses idées. Et ce n’est qu’en 1972 qu’il reviendra dans son pays d’adoption pour accepter un oscar d’honneur, le monde du cinéma redorant ainsi publiquement son Charlot, l’un des plus grands personnages de fiction de l’histoire. Même s’il ne prononça jamais une seule phrase compréhensible.

Je ne peux évidemment pas terminer cet épisode sans vous partager le discours (presque) complet du Dictateur, qui est intemporel et résonne tout particulièrement en ce moment. C’est dans ce genre de périodes où les êtres humains s’entre-tuent et oublient leur humanité que cette petite piqûre de rappel peut parfois faire du bien.

"Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ça n'est pas mon affaire. Je ne veux conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde, dans la mesure du possible. Juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous a sa place et notre Terre est bien assez riche. Elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre. Mais nous l'avons oublié. L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques, nous sommes inhumains à force d'intelligence. Nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines la vie n'est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapproché les uns des autres. Ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain. Que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les Hommes. En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde. Des millions d'hommes, de femmes et d'enfants désespérés, victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne les innocents. Je dis à tous ceux qui m'entendent : ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'avidité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'humanité. Mais la haine finira par disparaître, et les dictateurs mourront. Et le pouvoir qu'ils avaient pris au peuple, va retourner au peuple. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et fait de vous des esclaves, en régiment toute votre vie, et qui vous disent ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirigent, vous manoeuvrent, se servent de vous comme chair à canon, et qui vous traitent comme du bétail ! Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains ! Ces hommes-machines, avec une machine à la place de la tête et une machine dans le coeur ! Vous n'êtes pas des machines ! Vous n'êtes pas des esclaves, vous êtes des hommes ! Des hommes avec tout l'amour du monde dans le coeur. Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n'est pas fait d'amour. Soldats, nous vous battez pas pour l'esclavage, mais pour la liberté ! Il est écrit dans l'évangile selon Saint Luc : "Le royaume de Dieu est dans l'être humain, pas dans un seul humain ni dans un groupe d'humains; mais dans tous les humains." En vous ! Vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur, vous le peuple en avez le pouvoir ! Le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure. Alors, au nom même de la démocratie, utilisons ce pouvoir ! Il faut tous nous unir ! Il faut nous battre pour un monde nouveau. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales; pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance ! Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la démocratie, unissons-nous tous !"

Vous trouverez toutes les références citées en description, ainsi que toutes les sources consultées pour écrire cet épisode, qui, j’espère, vous a plu. Je sais, c’est sorti plus tard que prévu, mais il trouve que la vie est pas mal remplie en ce moment et j’ai pas encore trouvé le parfait équilibre; mais ça s’en vient ! Pour me filer un coup de pouce et aider la FDS à se faire connaître; n’hésitez pas à mettre des petites étoiles d’appréciation sur votre application d’écoute, à vous abonner pour ne pas manquer les nouveaux épisodes dès leur sortie; et vous pouvez aussi m’écrire un petit mot sur instagram, @fds.podcast, sur spotify dans la section “questions-réponses” ou encore dans les commentaires sur Apple Podcasts.

Je suis Alix Desoomer, à la production et réalisation de ce podcast; et on se donne rendez-vous très vite pour un nouvel épisode.

A bientôt !

#podcast #cinema #movies #charlie chaplin #the tramp #charlot #la feuille de service #fds podcast #french podcast

0 notes

charlotteswebbbbb · 8 months

Text

What's the vibe? #33

Okay, we're now heading into Autumn - Paris Fashion Week schedule is out, alongside NY's and London's. Very excited for Peter Do's debut at Helmut Lang.

The UK is at risk of recession - probably bigger risk than I would have said but here is the BBC and The Guardian with their analysis.

Winners of Women's World Cup are Spainnnnn! Well done to England though, it was a very difficult match.

It's National Cinema Day on Sat 2nd Sept so at some cinemas tickets will be £3 all day! Every film!

Research from the Energy Policy Institute at the University of Chicago says that "Air pollution is the greatest global threat to human health".

Reading List:

Friends With Benefits’s dizzying attempt at utopia (Document Journal)

Why did people in the past look so much older? (Dazed Beauty)

Art shows to see in London, LA, NYC, Amsterdam and Paris in September 2023 (Dazed) - includes some exhibitions to check out such as The Missing Thread and Rebel.

How sustainable is refillable packaging really? (Dazed)

How Passages Became the Summer’s Sexiest Fashion Film (GQ)

How Second-Hand Shopping Became Elite, And The Conspicuous Consumption Of The Archive (Beyond The Pines) - as a blog to read by Alexandra Hildeth

Whatever happened to having taste? (Washington Post) by Rachel Tashjian

#what's the vibe #vibe #parsed

1 note · View note

lignes2frappe · 1 year

Text

66 ANECDOTES QUI TUENT SUR « KILL BILL », LE MEILLEUR FILM DE TARANTINO

1. Kill Bill est né sur le tournage de Pulp Fiction.

Lors de discussions à bâtons rompues ente Quentin Tarantino et Uma Thurman, l’idée leur est venue d’imaginer un film qui débuterait sur le plan du visage ensanglanté d’une femme habillée en robe de mariée.

Bien qu’Uma Thurman n’ait ensuite pas été impliquée dans l’écriture du scénario, dans les crédits, il est mentionné que Kill Bill est « basé sur le personnage de La Mariée créé par Q & U ».

2. Kill Bill : Vol. 1 et Kill Bill : Vol. 2 ne forment qu’un seul et même film.

Nonobstant la campagne de promotion du Volume 1 qui annonçait « Le quatrième film de Quentin Tarantino » et les affiches du Volume 2 mentionnant « Le nouveau film de Quentin Tarantino », toutes les filmographies officiels du réalisateur considèrent Boulevard de la Mort comme son cinquième long-métrage.

La décision de sortir Kill Bill en deux volets distincts avait été prise de concert avec Miramax, le studio, afin de couper le moins de scènes possible.

3. Il existe une version longue de Kill Bill qui dure quatre heures.

Baptisé Kill Bill: The Whole Bloody Affair, elle a été montrée une première fois au Festival de Cannes de 2004.

Après avoir teasé une sortie DVD pendant des années, Tarantino a organisé une série de projections dans son cinéma de Los Angeles, le New Beverly Cinema.

À en croire les rares privilégiés à y avoir assisté, plusieurs changements sont à noter : le proverbe Klingon qui ouvre le film, « La vengeance est un plat qui se mange froid », a été remplacé par un hommage au cinéaste Kinji Fukasaku (le réalisateur de Battle Royale, l’un des films préférés de Tarantino), les dix chapitres se déroulent dans l’ordre chronologique, les scènes censurées sont rétablies tandis que des plans encore plus sanguinolents ont été rajoutés, l’animé qui raconte les origines d’O-Ren Ishii a été rallongé de sept minutes et le cliffhanger finale où Bill demande à Sofie Fatale si Béatrice sait que sa fille est vivante a été supprimé.

4. La version longue des origines d’O-Ren Ishii a été produite sans que Tarantino soit mis au parfum !

« Dans le montage final, on voit O-Ren tuer son patron, puis il y a ce mec aux cheveux longs qui débarque… Dans la première version, on devait voir un gros combat contre ce gars-là. Le studio Production I.G nous a dit qu’il n’aurait pas le temps de finir cette séquence à temps. Et puis, le studio m’a fait comprendre qu’on ne pouvait pas intégrer 30 minutes d’animation au milieu d’un film. C’était mon passage préféré, mais okay, c’est ce que les autres voulaient couper. »

L’histoire ne s’arrête toutefois pas là.

« Quand Production I.G a appris que je préparais The Whole Bloody Affair, ils m’ont dit qu’ils avaient toujours le script pour rallonger la scène. Et sans nous demander notre accord, ils ont investi dans ce projet et ont bouclé ce passage clé. »

Et QT d’ajouter : « Le résultat est dément. »

5. Quentin Tarantino a offert le scénario de Kill Bill à Uma Thurman le jour de ses 30 ans.

6. Le tournage de Kill Bill a été repoussé au dernier moment d’une année entière quand Uma Thurman a appris qu’elle était enceinte de son second enfant.

À aucun moment Tarantino n’a cependant envisagé de changer d’actrice.

« Oui, Kill Bill c’était mon film de samouraï. Oui, c’était mon film de meufs badass. Oui, c’était mon western spaghetti et mon film de comic books. Mais c’était aussi mon film à la Josef Von Sternberg. Et si Josef Von Sternberg est sur le point de faire Cœurs brûlés et que Marlene Dietrich tombe enceinte, il attend Dietrich ! »

7. Avant que ne commence le tournage, Quentin Tarantino a spécifiquement demandé à Uma Thurman de regarder trois films : le chef-d’œuvre de John Woo The Killer, le classique de la blaxploitation Coffy avec Pam Grier, et le western culte Pour une poignée de dollars de Sergio Leone.

8. Bruce Lee a énormément influencé Kill Bill.

Outre l’ensemble jaune que porte Uma Thurman qui fait évidemment référence à son survêtement et ses sneakers Asics Ontisuka Tigers Mexico 66 dans Le Jeu de la mort, on peut entendre une reprise du thème de la série Frelon vert, tandis que les Crazy 88 portent tous le même masque que Kato, son personnage.

Autre emprunt : la technique que le grand maître Pai Mei enseigne à Beatrix comment briser une planche en bois placée juste devant elle, il reprend directement l’une des techniques de combat de Bruce Lee, le « one inch punch » de Lee (« le coup de poing sans recul »).

9. Plusieurs Bill ont été considérés avant que le rôle n’échoue à David Carradine.

Tarantino avait tout d’abord écrit le personnage en pensant à Warren Beatty. Une fois les discussions engagées, ce dernier n’a toutefois pas été emballé plus que ça par le projet.

Kevin Costner est passé à deux doigts d’accepter, mais a dû refuser car il était pris au même moment par Open Range.

Jack Nicholson, Kurt Russell, Mickey Rourke et Burt Reynolds ont également été approchés.

10. Kill Bill se déroule dans « l’univers cinéma » de l’univers de Quentin Tarantino.

Explication du Christ : « Il existe deux univers séparés dans mes films. Il y a l’univers réel et l’univers cinématographique. L’univers réel est celui dans lequel les personnages de la vraie vie évoluent (ceux de Reservoir Dogs, ceux de Pulp Fiction…). L’univers cinématographique est un univers spécial composé de films, comme Kill Bill ou Une nuit en enfer. »

« Quand les personnages de Reservoir Dogs ou de Pulp Fiction vont au cinéma, ils vont voir Kill Bill ou Une nuit en enfer. »

Il est ainsi impossible pour La Mariée d’apparaître dans Boulevard de la mort, mais il lui est techniquement possible d’apparaître dans Une nuit en enfer. En revanche, Stuntman Mike (Kurt Russell) de Boulevard de la mort ne peut pas apparaître dans Kill Bill, quand bien même il aurait pu bosser comme cascadeur sur le tournage de Kill Bill.

11. Il est néanmoins possible qu’ici les univers réel et cinématographique ne soient pas complètement étanches.

De un, parce que l’on retrouve la Honda Civic avec laquelle Butch (Bruce Willis) renverse Marsellus Wallace dans Pulp Fiction garée sur un parking du club de striptease où travaille Budd.

De deux, parce que Tarantino a confirmé que la tombe dans laquelle Uma Thurman est enterrée vivante par Budd est celle de Paula Schultz, la femme du dentiste devenu chasseur de primes Dr King Schultz (Christopher Waltz) dans Django Unchained.

12. À l’exception de Michael Madsen, tous les membres du Détachement International des Vipères Assassines ont été initiés aux arts martiaux.

Pendant trois mois, Uma Thurman, Lucy Liu, Daryl Hannah, Vivica A. Fox et David Carradine ont passé huit heures par jour à s’entraîner aux techniques de combat.

Et à en croire Fox, la discipline était de fer : « Il valait mieux arriver entre 8h55 et 8h59. À 9h01, vous aviez des ennuis. On aurait dit les Jeux olympiques. »

Bon point pour elle, « ses fesses étaient superbes dans le film ».

13. L’iconique logo de la Shaw Brothers est inséré dans le générique d’introduction.

Société de production hongkongaise fondée dans les années 50, on lui doit parmi les films d’arts martiaux les plus cultes comme la trilogie de la 36ème Chambre.

Archi fan de la Shaw Brothers, Tarantino ne s’est ici pas contenté de cet hommage, il est allé tourner une partie de Kill Bill dans leurs studios !

14. La liste écrite au feutre rouge de La Mariée qui s’inspire de celle du western spaghetti El mercenario sorti en 1968.

15. La boîte aux lettres de Vernita Green est au nom de Bells, une dédicace à Zoe Bell, la doublure d’Uma Thurman avec qui Tarantino a été en couple pendant quelques années.

16. Les peintures accrochées au mur de la maison de Vernita Green (Vivica A. Fox) sont l’œuvre du frère de Pam Grier (l’héroïne de Jackie Brown), Rodney Grier.

17. Lorsque Vernita Green tente de tuer La Mariée en lui tirant dessus, son pistolet est dissimulé dans une boite de céréales de la marque (fictive) KABOOM.

18. Quand dans Kill Bill Vol. 1, le Texas Ranger Earl McGraw arrive à la Chapelle des Deux-Pins, on distingue sur son tableau de bord de sa voiture un alignement de lunettes de soleil. Il s’agit d’un clin d’œil à Henry Blight Halicki, l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur des films de poursuite La Grande Casse (1974) et La Grande Casse 2 (1982).

19. Elle Driver, alias Serpent de montagne (California Mountain Snake), est le seul membre du Détachement International des Vipères Assassines dont le surnom n’est pas inspiré d’un serpent venimeux.

Hasard qui n’en est pas un, elle est empêchée d’épargner La Mariée à l’hôpital alors qu’elle voulait l’empoisonner.

Toujours est-il que le serpent de montagne est réputé pour s’attaquer à d’autres serpents, en particulier les serpents à sonnette. Coïncidence qui n’en est pas une, le nom de code de Budd est Serpent à Sonnette (Sidewinder).

20. En 2013, Daryl Hannah (Elle Driver) a prêté sa voix au documentaire Black Mamba – Kiss of Death.

Produit par Earth Touch USA, il suit les péripéties d’une femelle mamba lors de sa période de reproduction.

youtube

21. Kobe Bryant a décidé de se surnommer Black Mamba après avoir vu Kill Bill.

« La morsure, le coup porté, le tempérament, c’était moi. C’était moi ! »

22. Les lunettes de soleil que piquent Uma Thurman à Buck après s’être réveillée de son coma sont les mêmes que portent Christian Slater dans True Romance.

23. Le Pussy Wagon que conduit La Mariée a été réutilisé dans le clip de Telephone de Lady Gaga en duo avec Beyoncé.

« Lors d’un déjeuner avec Quentin, je lui parlais de mon clip et de son concept, et là il me dit : ‘Tu dois mettre le Pussy Wagon dedans !’ » a raconté la chanteuse.

Le Pussy Wagon peut également être vu dans I’m Really Hot de Missy Elliot.

24. Le bar d’Okinawa dans lequel se rend La Mariée est tenu par Sonny Chiba et Kenji Ōba. Ce dernier était mondialement connu dans les années 80 pour avoir incarné le ranger de l’espace X-Or, le héros de la série du même nom diffusée en France dans l’émission Récré A2.

Ce n’est cependant pas ce rôle qui lui a attiré les faveurs de Quentin Tarantino.

Sonny Chiba a révélé que le jour où Tarantino l’a engagé, le réalisateur est venu le lui annoncer en personne le jour de son anniversaire.

« Quentin ne connaissait pas Kenji, mais se souvenait de son personnage au crâne rasé dans la série. Ce personnage de disciple chauve formait une bonne combinaison avec Hatori Hanzo. Je lui ai donc proposé d’en faire mon disciple forgeron. »

25. Quand La Mariée arrive à l’aéroport de Tokyo, on peut observer une publicité pour les cigarettes Red Apple qui met en vedette Sofie Fatale, l’avocate et meilleure amie d’O-Ren Ishii.

26. La compagnie aérienne japonaise Air O au bord de laquelle La Mariée voyage est la même que celle que Zoé emprunte dans Boulevard de la mort.

27. Le groupe de filles qui donne un concert dans Villa aux Feuilles Bleues, les 5,6,7,8’s, a été découvert par Tarantino au hasard dans un magasin japonais.

Intrigué par leur musique qui passait en fond, pressé par le temps, le réalisateur a insisté auprès des employés pour acheter directement leur copie du disque.

28. Gogo Yubari n’est pas vraiment un nom japonais.

Gogo dérive de l’animé Mach Go Go Go (Speed Racer dans nos contrées) dont Tarantino était fan enfant.

Yubari est le nom d’une petite ville au nord du Japon où se déroule un festival international du film fantastique. La toute première fois que QT s’est rendu au Japon, c’était pour présenter Reservoir Dogs à ce festival.

29. Chiaki Kuriyama (Gogo Yubari) a blessé Quentin Tarantino avec sa boule en acier.

Réputé pour s’approcher au plus près de ses comédiens lors des prises, il s’est avancé un peu trop près d’elle alors qu’elle faisait tourner son arme.

30. Gogo Yubari a une sœur jumelle !

QT : « Dans le script original, il y avait un chapitre intitulé ‘La revanche de Yuki’. Yuki, c’est sa jumelle. Elle aurait poursuivi La Mariée dans Los Angeles après la mort de Vernita afin de venger a sœur. Cela aurait été une énorme fusillade, la seule du film. Yuki est encore plus dingue que Gogo. »

Tarantino avait envisagé de mettre en images cette séquence sous forme d’animé, avant de reculer pour des questions de délais et de budget.

La scène où Gogo boit au goulot, puis éventre un homme assis au bar, était initialement une scène, non pas avec Gogo, mais avec Yuki en train de faire le deuil de sœur.

31. Aucun effet numérique n’est utilisé de toute la bataille contre les Crazy 88 !

Conséquence, il a fallu près de deux mois pour mettre en boîte la séquence (la durée moyenne d’un tournage entier).

Guère fan de CGI, Tarantino déclarait d’ailleurs en 2003 « en avoir ras le c*l de cette m*rde ».

« Aucun ordinateur ne vient n*quer mes films. Tout est fait à l’ancienne avec des p*tains de caméra. Si j’avais voulu faire un jeu vidéo, je serais allé fourrer ma b*te dans une Nintendo. »

32. La fille de Sonny Chiba, Juri Manase, joue l’un des Crazy 88 qui s’en prend à la Mariée.

33. Quentin apparaît brièvement dans le plan ci-dessous dans la peau d’un Crazy 88 mort. Il n’a cependant jamais précisé quel cadavre il incarne.

Lire la suite en cliquant ici.

0 notes

tvsmovies · 2 years

Text

Steven Spielberg’s ‘The Fabelmans’ Wins Toronto International Film Festival’s People’s Choice Award Variety

By Rebecca RubinFilm and Media ReporterSteven Spielberg’s autobiographical coming-of-age story “The Fabelmans” took home the Toronto International Film Festival’s people’s choice award, providing a major boost to its awards season chances. TIFF’s people’s choice award is one of the most reliable predictors of eventual Oscar success. In past years, winners such as “Green Book” and “Nomadland” went on to capture the best picture prize at the Academy Awards. Other recent recipients, including “Three Billboards Outside Ebbing, Missouri,” “La La Land” and “Jojo Rabbit,” were best picture nominees and major forces during awards season. Since the people’s choice category was created in 1978, seven recipients went on to win best picture at the Oscars — five of which were in the past 20 years. “As I said on stage the other night, ‘Above all, I’m glad I brought this film to Toronto!’ This is the most personal film I’ve ever made, and the warm reception from everyone in Toronto made my first visit to TIFF so intimate and personal for me and my entire Fabelman family,” Spielberg said in a statement. “Thank you to Cameron Bailey and the incredible staff at TIFF; thank you to Universal Pictures; and a very special thank you to all the movie fans in Toronto who have made this past weekend one I’ll never forget.” “The Fabelmans,” which stars Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen and Gabriel LaBelle as Sam Fabelman, Spielberg’s screen surrogate, was enthusiastically embraced at its world premiere, where the film earned a roaring standing ovation. In Variety’s review, chief film critic Peter Debruge praised “The Fabelmans,” writing “the master of escapist entertainment gets personal in this 150-minute self-portrait, crafting a loving homage to the complicated relationship with his parents that has informed so much of his work.” At this year’s festival, the first runner-up for the audience award was Sarah Polley’s drama “Women Talking,” while the second-runner up was Rian Johnson’s whodunnit “Glass Onion: A Knives Out Mystery.” The audience prize for the festival’s Midnight Madness series went to “Weird: The Al Yankovic Story” and the documentary award went to “Black Ice.” All films in TIFF’s official selection are eligible for the people’s choice award, which is voted on by the viewing public. After two years of virtual premieres or limited capacity screenings, the Toronto Film Festival — running from Sept. 8 through the 18 — returned in force. The 47th annual gathering of cinema lovers concluded on Saturday evening with Mary Harron’s “Daliland,” a biopic about the late surrealist artist Salvador Dali. Other high-profile films that premiered at TIFF include Viola Davis and director Gina Prince-Bythewoo

n were eligible for the Amplify Voices Awards.The Changemaker award went to “Something You Said Last Night,” a drama about an Italian Canadianfamily on a summer vacation by Luis De Filippis. “Created with queer and trans creators in front and behind the camera, ‘Something You Said Last Night’ finds its power in the complex, imperfect truth of humans and our relationships with family,” TIFF’s Next Wave Committee, which votes on the Changemaker Award, said in a statement. “With her film, Luis De Filippis is changing the game — giving a voice to trans people along the way, and creating a future where queer representation exists beyond the one-dimensional stories and characters we’ve seen over and over again. We hope the visibility and recognition of this award will help more young people see and be inspired by the film like we were, and support De Filippis in her development and journey as a filmmaker.” Also at this year’s festival, director Anthony Shim’s “Riceboy Sleeps” took home the Platform Prize, which is a “competitive programme championing bold directorial visions.” “The 2022 TIFF Platform Jury announces the unanimous choice for the Platform Prize — ‘Riceboy Sleeps,’ written and directed by Anthony Shim for its deeply moving story and precisely-observed characters as they navigate racism, dislocation, family, and love. It balances social realism with pure poetry,” the Platform jury said in a statement. “Plus, it’s very funny.”

CNN-News18

Steven Spielberg’s ‘The Fabelmans’ Wins Toronto International Film Festival’s People’s Choice Award Variety

d’s historical epic “The Woman King,” the Harry Styles-led romantic drama “My Policeman” and Billy Eichner’s romantic comedy “Bros.” “2022 brought an exceptional selection of films that excited festival audiences around the world,” said TIFF’s executive director Cameron Bailey. “Our lineup showcased beloved auteurs alongside fresh voices in filmmaking, including numerous women powerhouses. TIFF welcomed guests, press, industry, international stars, and directors back to the city and into cinemas. The sweeping range in cinematic storytelling from around the world is a testament to the uniqueness of the films that are being made. We’re so grateful and proud of this year’s festival.” Though the people’s choice award may be the most high-profile honor, it’s not the only one handed out to movies that premiered at TIFF. The Amplify Voices Awards for best Canadian feature film, which recognizes underrepresented filmmakers, was given to “To Kill A Tiger,” a documentary from filmmaker Nisha Pahuja. Two other films, Martika Ramirez Escobar’s “Leonor Will Never Die” and Vinay Shukla’s “While We Watched,” were also honored in the category. Feature films for emerging directors who are Black or Indigenous or persons of color and Canadia

#movies #streaming #tv-Shows #Steven Spielberg’s ‘The Fabelmans’ Wins Toronto International Film Festival’s People’s Choice Award Variety

0 notes

wabowexex · 2 years

Text

Projecteur heurtier super 8 mode d'emploi iphone

PROJECTEUR HEURTIER SUPER 8 MODE D'EMPLOI IPHONE >> Telecharger vk.cc/c7jKeU

PROJECTEUR HEURTIER SUPER 8 MODE D'EMPLOI IPHONE >> Lire en ligne bit.do/fSmfG

projecteur super 8

projecteur Heurtier ST 42. SUPER 8 Sonore automatique projection film en stéréo dimension: L.:350mm, l.; 300mm h,: 210mm Dans son carton d'expédition d'origine avec notice, sac plastic siglé Heurtier, bulletin de garantie, brochure, et la boîte de lampe. Le plus complet des 115 très propre, lampe fonctionnelle, courroie à changer. Le projecteur est dans son polystyrène d'origine avec câble d'alimentation et mode d'emploi. Manuel, et notice d'utilisation HEURTIER P6-24B - HEURTIER. Votre guide et mode d'emploi pour vous servir de votre appareil. Bateau En Papier Mode d''EMPLOI iPhone. Cure Xantis 6 Jours Mode D''EMPLOI iPad Air. Projecteur heurtier super 8 mode d''emploi thermomix. Phinistec 175cm Trépied pour Appareil Photo, Smartphone, iPhone, Projecteur, Gop MODE D'EMPLOI PHOTO CINEMA ORIGINAL PROJECTEUR MIAMI EMEL 8mm 1. SILMA BLUE MEMORY 90 STEREO Splendide projecteur Stéréo Super 8mm Projecteur de film super télécommande, chiffon de nettoyage, mode d'emploi en français.(8). 5. Projecteur Home Cinema Full-HD JVC DLA X3. 500 €. Très bon état. Livraison possible. Belcodène 1372026 sept, 09:37. Vendeur particulier Neo. PROJECTEUR SUPER 8MM HEURTIER 3 VITESSES DE PROJECTION BOBINE 240 METRES *** Mode d'emploi EUMIG projecteur S940 manual Handbuch film Super8 S8. Bolex SM8 Projecteur Super 8 Cine Film Tonprojektor Zoom-Objektiv Halogène 100W Amazon. *** Notice D'emploi Pour Projecteur Sankyo Sound 502/702 - Bon

https://www.tumblr.com/wabowexex/696544363470356480/acer-h6517abd-manuel, https://www.tumblr.com/wabowexex/696544363470356480/acer-h6517abd-manuel, https://www.tumblr.com/wabowexex/696544363470356480/acer-h6517abd-manuel, https://www.tumblr.com/wabowexex/696544363470356480/acer-h6517abd-manuel, https://www.tumblr.com/wabowexex/696544200450293760/question-verification-permis-2018-pdf.

0 notes

paigesprocessblog · 2 years

Text

Week 3, September 20

This week I wanted to explore how psychedelic trips are portrayed in media... I found a ridiculous amount of exciting stuff. I started with scholarly research, so here we go, follow me on this trip ;)

How Does Film Portray the Psychedelic Experience? Cristela Tello Ruiz:

^^^ THIS!! This is what I want my project to convey, psychedelics are not about the trip itself, but about the transformation that it can produce.

This article takes the reader through different movies and tv shows that portray psychedelics in a not necessarily wrong, but unsatisfactory way. For example...

youtube

Fear and Loathing Las Vegas is one of my personal favorite films.. it depicts the use of Mescaline and LSD, and shows that media portrays psychedelic trips just as they are, not the beneficial transformations and effects that they can have.

youtube

Knocked Up is another film that portrays psychedelics, in this case, shrooms. This film is interesting because unlike Fear and Loathing Las Vegas, Knocked Up does not show hallucinations. Rather, it shows the potential paranoia that can accompany a trip.

youtube

Booksmart is a film that depicts the use of DMT. In the film, two "nerdy" girls take DMT and while they are hallucinating, they become barbie dolls. They become paranoid and try to control what they are feeling (major no no in the psychedelic world), but eventually talk about how barbies unrealistically portray women, and have a feminist heart-to-heart. Eventually, they start to embrace their hallucinations and their experience. This film dips its toes into the revelations and transformations that can happen on a trip, but do not nearly cover it to the extent that it should.

The Beatles, Yellow Submarine

youtube

This classic music video depicts the typical psychedelic hallucinations that are often portrayed in media, no visuals of transformations or revelations, just lots of colors and fun things. I think this is something that I want to focus on in my project.. that revelations and transformations.

Microdosing Moms 🤰🏼🍄

This story is super interesting to me. It explains that a bunch of moms are beginning to microdose shrooms to relieve the stresses of parenting. It then poses the question, "does this point to a deeper issue of lack of support for moms and women in general?". I think that this is definitely a societal issue in general, however, it kind of makes psychedelics seem like they are a "stress reliever", or something to turn to when you need a break, much like a few glasses of wine. But this isn't what psychedelics or microdosing them is about, its about transforming yourself and opening up the mind.

Dosed (2019)

I also watched dosed this week, a documentary that I watched on YouTube. It follows the story of a woman who is struggling with a prescription medicine opioid addiction and suicidal thoughts and turns to psychedelic medicine to heal her. It was so good!!

youtube

Works Cited

Allison Sherry, Colorado Public Radio. “Around the Country, Moms Are Microdosing Psychedelic Mushrooms to Relieve Stress.” Around the Country, Moms Are Microdosing Psychedelic Mushrooms to Relieve Stress | Here & Now, WBUR, 20 Sept. 2022, https://www.wbur.org/hereandnow/2022/09/20/moms-psychedelic-stress.

Beatles, The. “The Beatles - Yellow Submarine.” YouTube, 15 Dec. 2017, https://youtu.be/m2uTFF_3MaA.

Martin, Evan. “The Art of Reality: Psychedelic Experience in Cinema and Television - Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies.” MAPS, 1 Apr. 2012, https://maps.org/news/bulletin/the-art-of-reality-psychedelic-experience-in-cinema-and-television/.

Ruiz, Cristela Tello. “How Does Film Portray The Psychedelic Experience?” Truffle Report, 9 Nov. 2021, https://truffle.report/how-does-film-portray-the-psychedelic-experience/.

Now for the fun part! Creative research.

I was super inspired by the movie Booksmart, and I thought "What if I combined dolls and psychedelics?" From here I knew things were going to get weird, and I just wanted to challenge myself to experiment and take risks without worrying about if it is "valid" enough. I started with a trip to the thrift store where I acquired these things (as well as far too many clothes that are not pictured) ... the filter is for dramatic effect of course.

Then, without much plan, I started pulling the barbies apart, and then decided to cut them apart using a bread knife (hardest thing I've ever done). Then, I took more dramatic pictures... trigger warning.

Then I got some hot glue, and this was the final product:

Reflection:

This is one of my favorite things I've ever made, I think mainly because I surprised myself because I went into this blind, without any idea of what I was doing. I just started making, and I never really do that when I make art, I always need a solid plan to feel comfortable starting. I think this exploration is mainly valuable for the fact that I have more confidence in my creativity without a plan, rather than the actual product. I obviously don't think I want to make barbie drink ware for my final project, but now I feel a little more comfortable without having a solid plan.

Until next trip 🍄✨

#Youtube

0 notes

whileiamdying · 2 years

Text

Jean-Luc Godard, 91, Is Dead; Bold Director Shaped French New Wave

The Franco-Swiss filmmaker and provocateur radically rethought motion pictures and left a lasting influence on the medium.

Jean-Luc Godard in 1964. “I have always confused cinema with life,” he said. “To me life is just part of films.”Credit... Sam Falk/The New York Times

By Dave Kehr and Jonathan Kandell Sept. 13, 2022 Updated 7:41 p.m. ET

Jean-Luc Godard, the daringly innovative director and provocateur whose unconventional camera work, disjointed narrative style and penchant for radical politics changed the course of filmmaking in the 1960s, leaving a lasting influence on it, died on Tuesday at his home in Rolle, Switzerland. He was 91.

His longtime legal adviser, Patrick Jeanneret, said Mr. Godard died by assisted suicide, having suffered from “multiple disabling pathologies.”

“He could not live like you and me, so he decided with a great lucidity, as he had all his life, to say, ‘Now, it’s enough,’” Mr. Jeanneret said in a phone interview. Mr. Godard wanted to die with dignity, Mr. Jeanneret said, and “that was exactly what he did.”

A master of epigrams as well as of movies, Mr. Godard once observed, “A film consists of a beginning, a middle and an end, though not necessarily in that order.”

n practice he seldom scrambled the timeline of his films, preferring instead to leap forward through his narratives by means like the elliptical “jump cut,” which he did much to make into a widely accepted tool. But he never tired of taking apart established forms and reassembling them in ways that were invariably fresh, frequently witty, sometimes abstruse but consistently stimulating.

As a young critic in the 1950s, Mr. Godard was one of several iconoclastic writers who helped turn a new publication called Cahiers du Cinéma into a critical force that swept away the old guard of the European art cinema and replaced it with new heroes largely drawn from the ranks of the American commercial cinema — directors like Alfred Hitchcock and Howard Hawks.

Jean-Paul Belmondo and Jean Seberg on the set of “Breathless” in 1959. The movie came to represent the French New Wave. Credit...Raymond Cauchetier

When his first feature-length film as a director, “Breathless” (“À Bout de Souffle”), was released in 1960, Mr. Godard joined several of his Cahiers colleagues in a movement that the French press soon labeled la Nouvelle Vague — the New Wave.

For Mr. Godard, as well as for New Wave friends and associates like François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette and Eric Rohmer, the “tradition of quality” represented by the established French cinema was an aesthetic dead end. To them it was strangled by literary influences and empty displays of craftsmanship that had to be vanquished to make room for a new cinema, one that sprang from the personality and predilections of the director.

Although “Breathless” was not the first New Wave film (both Mr. Chabrol’s 1958 “Beau Serge” and Mr. Truffaut’s 1959 “400 Blows” preceded it), it became representative of the movement. Mr. Godard unapologetically juxtaposed plot devices and characters inherited from genre films and emotional material dredged up, in almost diarylike form, from the filmmaker’s personal life.

The film tells the story of a small-time Parisian crook (Jean-Paul Belmondo) as he commits muggings to collect enough money to run off to Rome with an American student (Jean Seberg), who seems indifferent to his romancing despite being pregnant by him.

“Breathless” is an artistic hybrid that seemed to capture the discontinuities and conflicts of modern life, half in the artificial public world created by the media and half in the deepest recesses of consciousness. In Mr. Godard’s later, more radical phase, he came to suggest that there was no real distinction between the two realms.

Jean Seberg and Mr. Godard at a release party for “Breathless” in Paris in 1960. Credit...Gamma-Keystone, via Getty Images

“After ‘Breathless,’ anything artistic appeared possible in the cinema,” the critic Richard Brody wrote in “Everything Is Cinema: The Working Life of Jean-Luc Godard.” “The film moved at the speed of the mind and seemed, unlike anything that preceded it, a live recording of one person thinking in real time.

“It was also a great success, a watershed phenomenon,” Mr. Brody added. “More than any other event of its times, ‘Breathless’ inspired other directors to make films in a new way and sparked young people’s desire to make films. It instantly launched cinema as the primary art form of a new generation.”

A short, slight, often scruffy man with heavy-rimmed black glasses and an ever-present cigarette or cigar, Mr. Godard rarely gave interviews. When he did, he typically deflected probing questions about his life and art.

A journalist’s query in 1980 about his decision to move out of Paris in 1974 to Grenoble, in the French Alps, and then to Switzerland, elicited several contradictory explanations — including an assertion by Mr. Godard that on a sudden whim one day, he had “just jumped into the car and took the highway.”

It was a description of a famous scene in “Breathless” in which Jean-Paul Belmondo impulsively steals an automobile in Marseille and drives off into the countryside without a plan.

“The problem of talking to people is that I have always confused cinema with life,” Mr. Godard said in that interview. “To me life is just part of films.”

In 2010, Mr. Godard, long at odds with Hollywood, was awarded an honorary Oscar by the Academy of Motion Picture Arts and Sciences for lifetime achievement, but not without controversy. The award revived long-simmering accusations that Mr. Godard held antisemitic views.

He did not attend the ceremony, and when an interviewer afterward asked him what the award meant to him, he was blunt.

“Nothing,” he said. “If the academy likes to do it, let them do it.”

Born Into Wealth

Jean-Luc Godard was born on Dec. 3, 1930, in Paris, the second of four children in an extravagantly wealthy Protestant family. His French-born father, Paul-Jean, was a prominent physician, and his mother, Odile Monod, was the daughter of a leading Swiss banker. Mr. Godard credited his parents with instilling in him a love for literature; he initially wanted to be a novelist.

Paul-Jean Godard, who became a Swiss citizen, opened a clinic in Nyon, Switzerland, and Jean-Luc spent his early childhood there, visiting his family’s estates on both the French and Swiss sides of Lake Geneva and remaining there until the end of World War II.

After France was liberated, he returned to Paris as a teenager to attend secondary school, the Lycée Buffon, then enrolled at the Sorbonne in 1949, intending to study ethnology. Instead he immersed himself in cinema, spending much of his time at the Cinémathèque Française, a nonprofit film archive and screening room, and in the film societies of the Latin Quarter.

It was at the Cinémathèque that he made the acquaintance of André Bazin, an influential film critic and theorist, and of the other young film enthusiasts in his circle, including Mr. Truffaut, Mr. Rohmer and Mr. Rivette. He began writing reviews for the magazine La Gazette du Cinéma in 1952 under the pseudonym Hans Lucas, and later joined Mr. Truffaut, Mr. Rohmer and Mr. Rivette as a contributor to Cahiers du Cinema, which Bazin had founded.

Mr. Godard working on the set of “Pierrot le Fou” in the 1960s.Credit...Ullstein Bild, via Getty Images

When his parents refused to support him financially, hoping that he would take more responsibility for himself, Mr. Godard began stealing money — from his family members and their friends and even from the office of Cahiers du Cinema. This went on for five years.

He distributed some of the proceeds to fellow filmmakers, lending Mr. Rivette enough money to make his film debut with “Paris Belongs to Us.”

“I pinched money to be able to see films and to make films,” Mr. Godard told The Guardian in 2007.

After his mother secured a job for him with a Swiss television outfit, he stole from his employer and in 1952 landed in jail in Zurich. His father obtained his quick release, but only after Mr. Godard agreed to spend several months in a mental hospital.

He grew estranged from his parents, and when his mother died in a road accident in 1954, he did not attend the funeral.

A decade later, Mr. Godard paid homage of sorts to his mother in “Band of Outsiders,” a film about two thieves who romance a young woman living in a villa. The female lead, played by Anna Karina, a Danish model who was Mr. Godard’s wife (his first) at the time, is named, like his mother, Odile, and, like his mother, she detests movies.

Mr. Godard’s wife, Anna Karina, starred in the 1964 film “Band of Outsiders” as a character with some similarities to Mr. Godard’s mother. Credit...Rialto Pictures

Mr. Godard’s personal and professional lives intertwined throughout his career. His first marriage, in 1961, to Ms. Karina, ended in divorce in 1964. (She died in 2019.) In 1967, when he was 36, he married Anne Wiazemsky, an actress 16 years his junior who was starring in his film “La Chinoise.” Ms. Wiazemsky, who died in 2017, wrote two books about their marriage, which ended in 1979. Twelve years ago, he married Anne-Marie Miéville, who survives him.

Mr. Godard developed the outline of “Breathless” in 1959, inspired by a newspaper clipping given to him by Mr. Truffaut. For his stars he chose Mr. Belmondo, the son of a well-known sculptor just at the beginning of his acting career, and Ms. Seberg, an American actress whom the Cahiers critics had admired for her performances in two Otto Preminger films, “Saint Joan” (1957) and “Bonjour Tristesse” (1958).

Mr. Godard remained best known for “Breathless” and about a dozen films he made in quick succession afterward, ending with “Weekend” in 1967. University audiences identified with the doomed romanticism of Mr. Belmondo’s central character in “Breathless,” a petty criminal who identified with the doomed romanticism of the characters played by Humphrey Bogart in the American films that Mr. Godard and his Cahiers colleagues admired.

On one level, “Breathless,” produced on a $70,000 budget, seemed to fulfill Mr. Godard’s famously dismissive dictum, “All you need to make a movie is a girl and a gun.” But the herky-jerky rhythm — with scenes sometimes out of sequence — fascinated and bewildered audiences.

Writing a few years after the film’s release, the cultural critic Susan Sontag likened its impact on cinema to the effect the Cubists had on traditional painting. And covering a 2000 revival screening of “Breathless,” the essayist and novelist Philip Lopate said he felt as exhilarated by the film as when he first saw it 40 years before.

Other great avant-garde films were released about the same time: Michelangelo Antonioni’s “L’Avventura” (1960), Mr. Truffaut’s “The 400 Blows” (1959) and Ingmar Bergman’s “The Virgin Spring” (1960). “Yet only ‘Breathless’ seemed a revolutionary break with the cinema that had gone before,” Mr. Lopate wrote in The New York Times. “It seemed a new kind of storytelling, with its saucy jump cuts, digressions, quotes, in jokes and addresses to the viewer.”

The film became an international success, one of the bigger commercial hits of Mr. Godard’s career. There would even be an American remake in 1983 starring Richard Gere.

Enter Politics

But rather than repeat the winning formula of “Breathless,” Mr. Godard introduced an element of radical politics into his next film, the gray, somber “Le Petit Soldat,” which criticized French conduct in the Algerian war for independence. The film was banned from French theaters for three years, during which time Mr. Godard directed a candy-colored, wide-screen homage to the Hollywood musical, “A Woman Is a Woman” (1961), starring Ms. Karina, and the stark, Scandinavian-influenced “My Life to Live” (1962), which cast her as a Paris housewife who drifts into a life of prostitution.

In 1963, the Italian producer Carlo Ponti offered Mr. Godard a hefty budget and the services of Brigitte Bardot, then at the height of her international popularity, to create a film version of the Alberto Moravia novel “Il Disprezzo.” The resulting film was “Contempt,” the story of a screenwriter (played by Michel Piccoli) who is hired by a venal American producer (Jack Palance) to punch up the script of an “Odyssey” being filmed in Rome by a veteran Hollywood director (Fritz Lang, playing himself).

“Le Petit Soldat,” which criticized French conduct in the Algerian war for independence, was banned in France for three years.Credit...Prod.DB, via Alamy

The screenwriter struggles to maintain his integrity in regard to both his work and his wife (the producer appears to have designs on both), but finds his self-respect slipping away. Amid the usual Godardian fireworks — which include shots of Ms. Bardot’s nude backside, inserted to satisfy Mr. Ponti’s contractual demands — “Contempt” retains a quiet sense of human tragedy that for many critics makes it the masterpiece of Mr. Godard’s first period.

As the 1960s unfolded, Mr. Godard continued to work at a breakneck pace, turning out sketches for compilation films — including “RoGoPaG” (1963) and “Paris vu Par ” (1965) — alongside features like “Band of Outsiders” (1964), “Une Femme Mariée” (1964), “Pierrot le Fou” (1965) and “Masculin Féminin” (1966).

In “Alphaville” (1965), he plucked a character from the French popular cinema, the private detective and secret agent Lemmy Caution, along with the expatriate American actor Eddie Constantine, who had played Caution (or variations on the character) in many films, and dropped him into a dystopian future ruled by a giant computer.

In spite of his stylistic innovations, at this point Mr. Godard saw the world in traditional Romantic terms: as a struggle of a heroic individual against the forces of conformity and oppression.

That changed in February 1968, when he, along with several New Wave colleagues, stepped forward to protest the decision by the French minister of culture, André Malraux, to force Henri Langlois to resign as chief of the Cinémathèque Française, the film archive that Mr. Langlois had helped found in 1936.

Demonstrations filled the streets and quickly grew to embrace impatient demands for a general restructuring of French society.

Mr. Godard, second from left, helped shut down the Cannes Film Festival in 1968 with fellow filmmakers (from left) Claude Lelouch, François Truffaut, Louis Malle and Roman Polanski.

By the end of April the demonstrations had grown violent. Two weeks later, Mr. Godard joined with Mr. Truffaut, Alain Resnais, Claude Lelouch, Louis Malle and other film figures to close down the Cannes Film Festival. The protests of May 1968 were in full swing, and Mr. Godard was swinging with them, lashing out at his fellow filmmakers for failing to demonstrate sufficient solidarity with France’s striking students and workers.

For his part, Mr. Godard abandoned commercial cinema and plunged into radical politics, embarking on a series of films, financed on the fly and shot in economical 16-millimeter, that tried to leave fiction behind. After a pair of aggressively didactic films, “Un Film Comme les Autres” (1968) and “Le Gai Savoir” (1969), and an abortive project with the Rolling Stones, released against Mr. Godard’s wishes as “Sympathy for the Devil” (1968), he joined with the filmmaker Jean-Pierre Gorin to create a collective they named the Dziga Vertov Group, after the Soviet filmmaker whose efforts to create a new form of political documentary they much admired.

The films of this period, which include “The Wind From the East” (1970), “Struggle in Italy” (1971) and “Vladimir and Rosa” (1970), did not find wide distribution or wide acceptance, although they remain valuable artifacts from a tumultuous time and helped open the way to the equally provocative but less ideologically confined films that followed.

Anne Wiazemsky in Dziga Vertov Group’s “The Wind From the East.” Credit...Prod.DB, via ALamy

A 1972 attempt to move the ethos of the Vertov Group into the mainstream with the 35-millimeter feature “Tout Va Bien,” starring Jane Fonda and Yves Montand, was not a commercial success, though it did yield a short film, “Letter to Jane,” which pointed the way toward the last third of Mr. Godard’s career.

As the camera scrutinizes a still photograph of Ms. Fonda taken in Hanoi, Vietnam, Mr. Godard, in voice-over, analyzes her expression and tries to situate the news photo within the context of publicity stills taken for Hollywood films, including a shot of her father, Henry Fonda, as Tom Joad, the hero of “The Grapes of Wrath.”

‘Becoming an Adult’

Mr. Godard would carry this minimalist approach and essayistic structure into the emerging realm of video art, with works like “Numéro Deux” (written with Ms. Miéville) and the six-part television series “Six Fois Deux/Sur et Sous la Communication.”

These radically discontinuous works use rapid dissolves and densely layered soundtracks to escape linear narratives and ordered, rational arguments, plunging the viewer instead into a barrage of conflicting impressions, wildly assorted quotations, elaborate puns and paradoxical observations.

Mr. Godard said of the series, which attracted a lot of publicity but few viewers: “It isn’t even a sketch. It’s the eraser, the paper to make the sketch.”

In 1979, Mr. Godard moved again, this time to Rolle, Switzerland, where he kept a home and production office — along with another on the outskirts of Paris — for the remainder of his career.

Beginning with his gingerly return to mainstream filmmaking in 1980, with “Sauve Qui Peut (La Vie)” (released in English as “Every Man for Himself”), Mr. Godard would move back and forth between feature-length theatrical films, often with major stars (“Détective,” with Johnny Hallyday; “Nouvelle Vague,” with Alain Delon; and “Hélas Pour Moi,” with Gérard Depardieu) and shorter, more casual film and video pieces intended for television and festival viewing.

Those works often featured Mr. Godard as himself commenting on just-completed films (“Scénario du Film ‘Passion,’” 1982), rattling around his home in Switzerland with Ms. Miéville (“Soft and Hard,” 1986), interviewing celebrities (“Meetin’ WA,” 1986, with Woody Allen) or contemplating his own mortality (“JLG/JLG — Autoportrait de Décembre,” 1995).

In 1988, he began one of his most ambitious projects, a seven-part series on the history of film, “Histoire(s) du Cinéma,” which he completed in 1998. This maddeningly dense, allusive work is composed of film clips — everything from Hollywood classics to hard-core pornography and concentration-camp footage — accompanied by snatches of classical music and Mr. Godard’s off-screen ruminations on the morality of image-making and the role of film in the 20th century.

“When I made ‘Breathless,’ I was a child in movies,” Mr. Godard said in a 1992 interview with The Times. “Now I am becoming an adult. I feel I can be better. I think that artists, as they grow older, discover what they can do.”

Mr. Godard in 2010. As he grew older, he seemed more intolerant of other directors.Credit...Gaetan Bally/EPA, via Shutterstock

As he grew older, Mr. Godard seemed more intolerant of other film directors. He quarreled bitterly with Mr. Truffaut, once one of his closest friends among the New Wave directors.

He was especially scathing toward Steven Spielberg. In the 2001 film “In Praise of Love,” he portrays Spielberg representatives trying to buy the film rights to the memories of a Jewish couple who fought in the French Resistance. Commenting on the film’s sourness, the Times critic A.O. Scott wrote in 2002 that it “completes Mr. Godard’s journey from one of the cinema’s great radicals to one of its crankiest reactionaries.”

Mr. Godard’s personality was as difficult to warm to as many of his films were. Biographers filled paged after page with details of his feuds and schisms. He and Mr. Truffaut got into a spat after the release of Mr. Truffaut’s “Day for Night” in 1973 and never reconciled before Mr. Truffaut died of a brain tumor in 1984. When a talk show interviewer reunited Mr. Godard and Ms. Karina in 1987, Mr. Godard’s indifferent response to a question about their romance caused Ms. Karina to leave the set.

As for the accusations of antisemitism, which surfaced at various times over his career, fueled both by his remarks and by some of his films, Mr. Godard gave a typically elusive response to an interviewer in 2010.

“All peoples of the Mediterranean were Semites,” he said. “So antisemite means anti-Mediterranean. The expression was only applied to Jews after the Holocaust and World War II. It is inexact and means nothing.”

Yet regardless of his personal flaws and the fact that few of his movies found a mainstream audience, Mr. Godard was and still is an important influence on aspiring filmmakers. Quentin Tarantino, for instance, named a production company that he formed in 1991 A Band Apart, after Mr. Godard’s film “Band of Outsiders.” (“Bande à Part” was the French title.)

“To me Godard did to movies what Bob Dylan did to music,” Mr. Tarantino once said. “They both revolutionized their forms.”

Mr. Godard insisted that despite his disappointment with contemporary Hollywood, he remained enamored of the great American directors of the past.

“We thought we could do better than the bad films, but not better than the good,” he said in a 1989 Times interview. “Myself, I never thought I would do better than John Ford or Orson Welles, but I thought I could perhaps do what Godard was meant to do.”

Neil Genzlinger, Alex Marshall and Aurelien Breeden contributed reporting.

#France #Cinema #Nouvelle Vague #Jean-Luc Godard

0 notes

bloglopesca · 2 years

Photo

FILME O Convento de Manoel de Oliveira Elenco Catherine Deneuve (Hélène), John Malkovich (Michael), Luís Miguel Cintra (Baltar), Leonor Silveira (Piedade), Duarte de Almeida (Baltazar), Heloísa Miranda (Berta), Gilberto Gonçalves (pescador) Realização Manoel de Oliveira Produção Madragoa Filmes, La Sept (França), Gemini Films; Autoria Manoel de Oliveira baseado na obra "As Terras do Risco" de Agustina Bessa-Luís Música Igor Stravinsky, Toshirô Mayuzumi, Sofiya Gubaidulina; Ano 1995; Duração 91 minutos; Género Drama; Classificação M/12 SINOPSE O Convento Filme de Manoel de Oliveira, com Catherine Deneuve e John Malkovich, baseado na obra "As Terras do Risco" de Agustina Bessa-Luís O investigador norte-americano Michael Padovic está a trabalhar numa tese que se destina a provar que Shakespeare, o expoente máximo da dramaturgia britânica, era, afinal de ascendência espanhola, mas faltam-lhe alguns documentos essenciais, que julga estarem nos arquivos do antiquíssimo Convento da Arrábida, em Portugal. Acompanhado pela mulher, Hélène, viaja de Paris até à Arrábida, onde se instalam. O seu anfitrião é o guardião do convento, Baltar, uma estranha personagem que fica de imediato cativado por Hélène. Para distrair a atenção de Padovic, Baltar sugere ao professor que contrate a nova arquivista do convento, Piedade, como sua assistente. Hélène anda ressentida por ver o marido mais interessado pelas pesquisas do que por ela. A presença da jovem e bonita Piedade agrava ainda mais a situação e tanto serve para as manipulações do diabólico Baltar como completa os hábeis enredos de Hélène. Os acontecimentos vão-se tornando cada vez mais bizarros até que culminam de forma inesperada. Manoel de Oliveira filma esta busca de uma tese sobre o dramaturgo William Shakespeare na Arrábida, intitulada "O Convento". https://cinecartaz.publico.pt/Filme/18262_o-convento Exteriores Convento da Arrábida LINK https://youtu.be/Il4j_0R1doE OPINIÃO ARGHHHHhhhhhhhhhhhhh detestei. Secaaaaaaaaaaaa 20220727 Entretenimento,Filme,Opinião,Diário, #LopesCa #LopesCaOpiniaoFilme #Entretenimento #Filme #Cinema #Opinião #Diário http://lopesca.blogspot.com/2022/09/filme-o-convento-de-manoel-de-oliveira.html ►Like/Gosta◄ https://www.facebook.com/photo.php?fbid=468982011907167&set=a.143408627797842&type=3

0 notes

lecoque · 2 years

Text

******* INFO-POÉTIC *******

******* PHRANCOPHONÉC *******

******* DROIT AU BUT *******

------ La Bibliothec Informatic De Phillippe -----

La bibliothec informatic de phillippe charle de gaule de 1960 ou le premier micro-ordinateur du gaullisme preuv du vol du proger et le vol du program par l aliance de kofman avec kennyddi avec le generale de gaule du proger COSMOS DE VERONICA DU NORD AFRIC la base de recherche spacial ou navigation spacial par le marechal phillippe petain du V 01 ET V 02 ET 03 VIRONICA DU NORD AFRIC car le marechal le premier consetioneur du program spacial par la première aviation ou air france du matechal ou l armmee de l air et de l espace du generale traître contre eux même corrompue et ripoux

Étant les nazi on icpioner se program et détourner ce proger par les chercheur franco germanic avant 1939 qu il a ete devloper d un proger scientefic a un proger de guerre

Comme ils fant maintenant les sionist avec se proger informatic mediatic on proger de guerre froid psychologie que scientafic et thecnologic que culleturel ou artistic contre les beaut art non commander ou non sous leur control comme moi et nous et toi et vous tous

Quesque sa vien d un juif juif ou juda juda juif

Consperation deja et icpionage clair et net

Sabotage nuisance derengment crapulism juif

La main dans le sac on flagrend delie d icpion

J explic l action 0549591124 محمد الصادق كحلي

Et davenechielahras@ Gmail.com ornapolionx

Deux compt défensif pour nos propres coses

Ou la cosa- nostra de notre revolt et rebulion

Et recherche et analys neutre notoir et noble

Et poem et literatur création et invention clos

D info poetic deux on un literair et informatic

Et résolution du problem problematic vitro

Au secours des victim select focus et p.m.a x

Ou franchement entre les sept couleur tv.tele

Et les sept couleur gay ommo guinne esclav x

Que je voie que s est la cause de tout ce meprie

Haine vulgaire et hostilité farouche du mosad x

Le responsable de tout ces débouchés ou detournement des bébés focus et p.m.a vitro x

Anonymos ou proxenitism informatic face booc

Payee par bicon face booc ou compt face booc

Et par les tele com satelit vaticant ou des climat

Bref un besnes tret rentable sans impôt ni fisc.

Ou des bébés gratuit cinema et sept art unicco

Le sport qu un camouflage de division pour les detournement des bebes mères porteuses star binivolat ou compt privat des mères porno star

Allor sa dérange les juif les sionist et telabib x

la capital des gay s est telabib des 07 couleur oronge violet bleut rouge vert jaunne blanc faux

commant tout le monde est devenue idiot . con

Les sept couleur ultra violet sinbol de la tv point

Le noir le move le bleut le rouge le vert le jaunne et le blanc sept couleur multicolore tv

Donc on a huit color plus notre oronge tele com

noir move bleut rouge vert jaunne blanc orong.

Preuv de tout les detournement des proger program planing fond fondation fortune et formation d information tele com de france top.

tout a commanser par le marechal le fondateur.

Meme de votre nasa par ses savent extrader secrètement par ses services secret rescaper des nazi ou sauvers du fureur qu il exploit top

De se cas du fureur s est dernier lui a donner raisent et s est eux qui on tror par leur crime contre les nazi ou tout qui ete contre lui et sa dinastie qui on prouver le contrair de vous tous.

Et oui sauver un predeuteur s est d eter criminel

sauver vos propres enemie s est d eter assacain

Et sauver vos propre adversair ou naïf ou idiot.

quesque ils on fait ou toute penne est enetulle

Perte de gent et d argent pour seux qui ne le mérite pas et ils on aucun mérite ses salopard

Bref le compt 0549591124 qui soit disent a fait l ereur blocer un mois d atente ou pert de temp

Et mademasel Google alexis n est pas d acore

S est une mimoir informatic baser sur une logic

"une part du corp se n est pas le corp complet"

Et ses sa faut fatal de considérer Alexis d inbecil

"un slip ou un tissu rose avec des lettres blanc"

Nou on voie slip elle voie un morseaut de tessu.

Une part du corp ni toisont ni vagain ni ventre

Ni cuisses une facette de peaut inconnu point

le con cherche à confirmer sa méthode hypocrit

Misquain chétif et tret lache comme tout juda

Allor il cherche à nous tromper ou depue le salo

Besnes matrimonial ou conjugal sexuel porno x

Sa fondation monaitair ou marcher finantier bicon ou s.m.s ou compt ptt ou tele com orong

Un crime de donner se marcher à ses derniers

Ni se sont des scientafic ni intellect ni vertuel

L argent que l argent par n import qu elle prix

fondateur de la pornographie art et artisanal x

s est leur domaine anonymos ou web ou net x

La base de leur novel fortune orascom ou micro soft du general détourner par vente au on chereon 1969 faux 1970 apret sont assacina l investiseur d appolo 11 et le fondateur du proger espac x lui et le marechal titou de sa base de recherche de l exe yougouslavie due a l icpionage du proger par l u.r.c.c de l europ de l esst cause de leur détournement du program et la rivaleter du plant cosmos et leur production parallelle de tout le les production qui consrne les APPOLLO et autres usage de leur recherches civil et armmee ou privé top secret

Donc holywood de charlie chaplain non de brodway de grâce de monaco 1968 cote d azur.

votre c.i.a de côte d azur de monaco lass vigas.

l ass gigas de monaco de holywwod de brodway

Due au festival de monaco pornografic à canne.

Cause introduction ingerence bébé worms star

Ou bébé worms word pictural ou film x porno x

Plecul word film gold word word star d unicco x

J ai dit que le proger word saboter par monaco .

Et proger bébé word par le vaticant de monaco.

vous respansable de ses coup d etat de monaco

un faux état de monaco dans l etat de france x

Comme le faux état de luxenbourg dans l etat fr

Comme le vaticant faux etat dans l etat d itali x

Et Malta daux etat dans l etat de rome d Italia x

tout ces etats dans l usa ou l unicef d unicco x.

l onu x d fmi x d de la banque worm rock filer x

Vous coupable complice partenair responsable.

Comme le magreb arab x dans l unicco unicef x

Et el khalidj x d e.n.a x de d.n.a x d egyptolog x.

Et el sahel x d d.n.a x et d e.n.a x du g 05 x point

Allor le seul état d orphelain et la veuf des vito x

les mères porteus ou femme seul des veuf noir

De la croix vert x croix bleut x croix rouge x pape

Le pape x de toute la dinastie x d iglis vaticant x

responsable des detournement d exploitation x

Prostetution x proxénétisme mondiantalism clientalism x deboche drogue divertisment x

Les gains partager entre ces creminel crapuleux

Non que des action bordelic besnes sur terain

les reaction vertuel mediatic informatic x com

Et les transactions des minestre deplomatic unicef d unicco de la charetee et ametier d onu ou l hummannittee on tout cas et tout jore x

aid humanitee generale medsains sans frantiere croix et croissont bleut secourt catholic

Responsable d assacinats des bébé vitro p.m.a

Des fetus des cellules incomplet 03 troix mois x

Et des fetus des cellules incomplet 06 six mois

Et sang vif sanguin O+ des bébés 09 neuf mois

Se qui reste d eux et des autre d olocost contre le marechal ou le collabo ou le germanic ou le nazi qui on oublier et s acrocher au sauveur planeficateur de la resictence la révolution fr

Ou s est la main dans le sac de petain point

Ils on tout butaner et tous putaner eux et eux

seux noyer comme leur noiyad briller brûler torturer torturer débarquer débarquer prisonnier prisonnier vengense contre petain.

Contre ses dessendent ou progenetur worms

Ou sa ginniginnialogic ou ginniginnitic worms

la fondation charlie chaplain et phillippe petain

select suprem noble ou charif par le pontagone

oui la c.i.a responsable de ses dram d assacinas

Le pontagone d egyptog de holywood suiclog x

Du secteur x ou raiyons x ou spac x ou radioactif

De la theroid ou opération medical par raiyons x

Par le general sa fondation de recherche fr/usa

Des rayons x et atomic et nucliere et solair x

Et de sont hydrocarbur et energie d électricité

Mécanic ou electo mécanic d energie propre x

Bref due au don de ses ovul et banque worms x

De qui le general ou le marechal père ou grand

Mere porteus de holywoodlog des select vito x

bébés suprem de radio television ou r.t 07 art

Les enfants de la lele de naisance aciste select.

Et les enfants de la télé com de naisance aciste

Et les enfants du com et culletur de naisance x

Et les enfants de naisance aciste p.m.a clone

les clonage des semis humain transformatrice

Ginni ginnitic des chromozom du smermatozoid

d ovul due à ces cinque 05 cathigorie shemal x

Et vous fait votre salle tete par votre salle gueul

votre désinformation et diffamation mensengair

Je monter tous miss djaclomane le sainge exist

Et il a exister déjà par le sainge anechetagne 01

01 anechetagne procréation juif sionist o.a.s x

Ou création diabolic sémi animal vertebrer ou mamifair par clonage p.m.a des primat makake

oui le makake 01 et 02 et 03 et plus exist deja.

Par decouvrte de l amiral d i.c.intercontinantal

Etoufer efacer exlue écarter par la c.i.a d M 16.

Et s est le moment d alerter tout le monde M 17

M 17 anglo saxon juif turk masonist sionist tero

Maintenant on conclue la responsabilité de tina

Leur grand-mère ou ma mère par lien de songe.

Droit de song d etat du tenessee d u.s.amercain

Ou droit de song tenessee x ou anonymos star

De la base naval air et espac x de tenessee usa

De tina ou tinahinane communauté twareg usa

Tinahinane de nutbush de tenessee de 1936 x

de tina turner de 1979 ou d oum keltoum 1975

tinahinane twaregloog de oum keltoum d egypt

Du general phillippe charle de gaule d u.s.a new

Ou du marechal phillippe petain d u.s.a classic

Ou de l amiral OR ornapolionx d usa tenessee

De holywoodlog de l usa de la californi santiago

d usa d iowa d elkader de bostone de new york

Ni lien ni liesent 1960 du 07/11 bone nord afric.

Donc la contamination du compt 0549591124

A contaminer compt davenechielahras@gmail

Imposible que mademasel de alex a fait ereur

Acte d icpionage deja suivie sous ecoute face

Et book sous control micro ou portable virus x

Et ni lien ni liesent entre les deux compt x et x

Sauf la date de naisance 07 novembre 1960

Et de sex homme et tout autres est composer

de plus les deux compt deja séparer non amie

Car se n est la première fois ces vondalism juif

Un demie corps un visage de face et des cheveux yeux nez oreille levre d ariere planche vid sur elle un liquide transparent visaline ou l'albumine trucage ou new fack porno star et par ereur partager sont encore confirmer ni ajouter le blocage directe la j ai compris que je suis détecter et dous prise direct a chaque faute direct ou indirect prétexte ou excuse ou préjudice sa c'est faute et cartel jaunne 30 joure

Donc il me guette ou je suis sur le collecteur oeil

Ou dans l œil de neuf de se juif et oui juif tout juif doit et est déjà haur enjeux de mes enjeux total ou on generale le danger grav ou le fatal .

A chaque crise eux meme problem eux aussi

on saie pas qu on est on guerre avec ses dernier

On est igniorence de ces déclarations de guerre

Et On est neutre on vous a eviter au maximum

Et a ce jour aucune feut ou ereur ou depasment

La limit est respecter que par nous eux de dans

De dans dans tout nos ensenble par tout la laba

Et dans tout s est le coup de filet de ces dernier

Allor comment s il bloc l un il doit blocer l autre

Et non du même mot de passe ni gimail . Com

Ni du même numéro téléphone ni languages

L un marquer on arab et a l envete donc injust

l autre on français et injust deja non identitere

Sauf lui il peut fair sa et oui le maître proprietere

sous le boos pape le seignieur le chef facebook

Lui qu un courtier ou consetionair de paris londr

monaco vaticant londr paris luxenbourg bona

Londr besnes man de location marc déposer fr

La banque même ou l entrepris mer de la compagnie orascom de micosoft de Facebook d egyptolog de holywoodlog de de gaulelog de l ouvre ou châteaux de l ouvre de la bibliothec

bibliothec de l ouvr de la pyramide de davinchi

bibliothec de la pyramide place Leonardo davici

Leonardo de vichy de chaplain de petain de moi

Davinchi hugo 02 d info poetic du face book x .

Et Une autre science lingustic crier ou inventer

Par moi-même arab ou berberphonec lingustic

franc ou phrancophone lingustic non academic

=================================