Tumgik
#escalier peint
arinaysays · 11 months
Photo
Tumblr media
Tropical Dining Room Paris Ideas for a sizable tropical great room renovation with blue walls and a medium tone wood floor.
1 note · View note
mahina-honu · 11 months
Photo
Tumblr media
Tropical Sunroom Inspiration for a large, glass-ceilinged sunroom with a tropical theme and medium-toned wood flooring.
0 notes
sloubs · 7 months
Text
les gars....le rêve de zinzin que j'ai fait encore là....j'ai rêvé qu'il y avait une saison 7 de kaamelott et que je faisais partie du tournage, qu'on tournait ça chez la mère astier genre dans un palais IMMENSE, avec des colonnes dorées, des escaliers en colimaçon, des moucharabieh et des plafonds peints style chapelle sixtine, vraiment je me revois lever les yeux au ciel si fort parce que je trouvais ça tellement too much djfkdn
et puis je me souviens qu'il y avait surtout loic varraut avec moi qui était un peu perdu, et on avait fait une table ronde pour discuter de nos dialogues et de ce qui allait se passer dans cette nouvelle saison, et là aa commence à expliquer que ce sera hyper dark et qu'on parlera d'une prophétie, comme quoi arthur mourra et que tout le monde se retournera contre lui, et que guenièvre se laissera lentement mourir de chagrin et de douleur vraiment un PLAISIR
après je sais pas pourquoi mais y avait des enfants, dont une gamine qui était devenue ma super copine, si bien que j'avais l'impression que mon amitié avec cette petite fille me permettait d'être hyper bien vue par tout le monde et d'avoir droit à plein de trucs cools (par exemple ma présence sur le tournage mdr littéralement qu'est-ce que je fous là sinon)
et not to be biased mais aa était trop beau. vraiment le gars était trop frais, il avait les cheveux un peu mi-longs, poivre et sel, bouclés, une barbiche impeccable, une armure brillante et tout. chef's kiss. et puis après y a eu une scène de guerre civile un peu ??? genre tous les chevaliers (dont moi) en haut d'une tourelle, et le peuple en bas qui veut renverser le roi, alors ça jetait des bombes??? des bombes toutes rondes qui pétaient comme des gros pétards de forain, et c'était le bordel absolu, arthur avait trop peur pour lui etc et à un moment, on a vu yvain, en train d'allumer lui même des bombes, et là PLOT TWIST on comprend qu'il est du côté des méchants depuis le début parce qu'il s'est fait embrigadé par les saxons etc, alors arthur le chope et dans un coup de folie lui tranche la gorge et le fait tomber par dessus le bord. évidemment gauvain et léodagan voient ça et sautent sur arthur...et je me suis réveillée 🙃
21 notes · View notes
Text
De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Je m’excuse de ne pas avoir écrit sur tes pages ces derniers jours. Nous avons été bien occupés ici.
Mardi matin, Julian et moi prenions notre petit-déjeuner. Il faisait du soleil cette semaine et c’était agréable de passer du temps dans la cuisine. J’ai développé une passion pour les crumpets[1], et Julian les prépare extrêmement bien. Nous les mangions avec du miel et du beurre quand quelqu’un a frappé à la porte.
Julian a sursauté. La veille, nous avions reçu une lettre de Ty dans laquelle il nous annonçait qu’il allait venir avec Ragnor à Blackthorn Hall. Il craignait beaucoup que ça énerve Julian, mais Julian n’était pas du tout énervé. Il était anxieux. Toute la journée, il avait l’air distrait et se cognait partout. Alors quand nous sommes allés nous coucher, je lui ai pris la main pour écrire dans sa paume, comme nous en avions l’habitude, une lettre à la fois. Q-U-E-S-T-C-E Q-U-I T-I-N-Q-U-I-E-T-E ?
Nous nous sommes enlacés sous les couvertures. Il m’a avoué qu’il s’inquiétait parce que c’était lui qui s’occupait de Ty avant, et maintenant plus d’un an avait passé, et Ty se débrouillait seul. Il a ajouté qu’il savait tout de Ty, l’heure à laquelle il se levait et allait se coucher, ce qu’il aimait faire, ce qu’il aimait manger. Et maintenant il a l’impression de l’avoir perdu de vue d’une certaine manière, comme s’ils étaient devenus des inconnus l’un pour l’autre.
Je l’ai rassuré : il ne perdrait jamais Ty de vue et leur relation sera toujours spéciale, elle allait simplement changer parce que Jules n’avait plus besoin de s’occuper de tout le monde en faisant semblant du contraire. Il n’avait plus à porter le poids de cet énorme secret, et s’occuper de quelqu’un est toujours un poids, peu importe l’amour que l’on a pour les personnes dont on s’occupe.
Et puis il m’a embrassée, et la suite, Bruce, ne te regarde pas. Punaise, comme tu es curieux !
Enfin bref, revenons au petit-déjeuner et à la personne à la porte. C’était Ragnor, qui avait un teint vert et fringuant, comme une prairie anglaise. Il a rapidement dépassé Julian pour aller examiner les tentures. En réalité, il examinait certainement quelque chose de magique, comme la malédiction, mais à mes yeux il semblait examiner les rideaux et le papier peint. Peut-être songe-t-il à refaire la décoration chez lui. Ou peut-être laissait-il un moment à Julian pour être seul avec Ty, qui était encore sur l’escalier, si adorable avec son air gêné et son sac sur l’épaule.
J’ai eu envie de courir vers lui pour le prendre dans mes bras, mais je ne suis retenue parce que je sentais au plus profond de moi que ce moment n’appartenait qu’à Ty et Jules. Jules se tenait dans l’encadrement de la porte et regardait Ty, les traits tirés, puis a fini par dire « Viens là » d’une voix rauque. Ty a laissé tomber son sac et a grimpé les escaliers en courant. Julian l’a serré dans ses bras si fort que j’étais certaine qu’il allait protester. Mais pas du tout. Il a simplement accepté le câlin. Julian a passé la main dans son dos en chuchotant « Ty-Ty », et je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé ensuite parce que je faisais de mon mieux pour garder les yeux grands ouverts sans cligner. C’est le moyen le plus sûr que je connaisse pour éviter de pleurer.
Après ça, nous avons fait visiter le rez-de-chaussée à Ty et Ragnor, ce qui était un peu bizarre puisque Ty était déjà venu ici avec Livvy il y a deux ans. Je pense que nous avions tous conscience de ce chagrin lourd comme une chape de plomb. Julian n’arrêtait pas de lancer des regards inquiets à Ty, mais lui n’avait pas l’air triste, plutôt pensif. Au bout d’un moment, Julian lui a fait remarquer qu’il devrait aller à l’étage pour choisir sa chambre :
- N’importe quelle chambre ! Il y a du choix. Prends celle que tu veux, tu pourras la décorer comme tu le souhaites. Tout ce que tu veux.
- Et moi, je vais dormir comment ? a questionné Ragnor d’un ton bougon. Enfoncé dans la cheminée ?
Ty était déjà dans l’escalier avec Julian. J’ai dit à Ragnor qu’il pouvait dormir où il le souhaitait, mais je lui ai recommandé le canapé en bas, s’il voulait être au plus près du fantôme. Rupert a toujours tendance à apparaitre dans la salle à manger. Ne poursuivant pas sur ce sujet, Ragnor s’est simplement dirigé vers la cuisine pour préparer le thé. Je lui ai proposé un crumpet pour être hospitalière. Quand Julian est redescendu, Ragnor répandait du miel sur le plan de travail.
- Est-ce que je peux voir la carte des ley lines ? a demandé Jules. Ou bien tu es trop occupé à attirer les fourmis ?
- Il n’y a pas de fourmis, a objecté Ragnor, la bouche pleine de son crumpet. Ce n’est pas la saison.
Il s’est léché les doigts, a passé la main dans sa veste et en a sorti un immense parchemin roulé qui, soit dit en passant, ne pouvait pas rentrer dans cette veste sans un peu de magie. Qu’on ne dise jamais que Ragnor n’aime pas la théâtralité, même s’il prétend être au-dessus de tout cela. Il a déroulé la carte sur la grande table et a mis un bougeoir et des livres sur les côtés pour qu’elle ne bouge pas.
C’était une carte du centre de Londres – difficile de ne pas reconnaitre la forme particulière de la Tamise qui serpente au milieu. Elle était entièrement recouverte de lignes de différentes couleurs : rouge, bleu, vert, doré. Et le long de ces lignes se trouvaient des symboles astrologiques, des flèches, des nombres et quelques mots en grec. On distinguait à peine le nom des rues.
Tumblr media
- Ta carte de Londres est en grec ? s’est étonné Julian. Et tu ne vas pas répandre du miel dessus ?
- Le miel est bon pour le parchemin. C’est un conservateur. Et c’est du copte.
- Ta carte de Londres est en copte ? me suis-je exclamée.
Ragnor a posé un regard tendre dessus.
- Oui. Crois-le ou non, c’est l’une des cartes des ley lines de Londres les plus lisibles que j’ai trouvé. Certaines d’entre elles sont simplement invraisemblables. Celle-ci date du XVIIIe siècle, c’est écrit en copte juste pour compliquer les choses. Les sorciers sont comme ça.
« Je sais », ai-je eu envie de répliquer, mais je me suis tue, parce que Ragnor nous rendait service.
- Votre fantôme est-il présent ? s’est enquis Ragnor.
Il avait pris un large cristal grossissant à travers lequel il observait des sections de la carte.
- Je ne sais pas, ai-je déclaré. Rupert ? Nous avons un invité qui souhaite vous rencontrer.
Il ne s’est rien passé.
- Ses allées et venues sont donc aléatoires, a marmonné Ragnor, comme s’il parlait tout seul. Intéressant.
Il a sorti de sa poche un petit carnet en cuir qu’il a feuilleté.
- C’est intéressant ? a répété Julian. Peut-être qu’il est simplement timide face aux inconnus. Avant notre arrivée, il est resté seul ici pendant une cinquantaine d’années.
- Mon garçon, a lancé Ragnor en levant les yeux vers Julian, il y a des gens que je n’ai pas eu le temps de rappeler pendant cette période.
- Eh bien, tu devrais être un meilleur correspondant, a rétorqué Julian en croisant les bras. Vois-tu quelque chose sur la carte ?
Ragnor a émis un son hésitant avant de reporter son attention sur la carte. Au bout d’un moment il s’est redressé :
- Bien. Voulez-vous toutes les explications détaillées, ou dois-je passer directement à la conclusion ?
- La conclusion, s’il-te-plait, ai-je requis.
- C’est bien ce que je me disais.
Il avait l’air grincheux, pour une raison que j’ignorais. C’est bien Ragnor, ça !
- En prenant en considération les différents types de ley lines et les diverses intersections, nœuds et empreintes, a-t-il expliqué, et en supposant que les autres objets sont probablement dans le centre de Londres, puisque c’était le cas des premiers, et en supposant aussi que les objets sont certainement dans des lieux importants pour le Monde Obscur…
Il s’est interrompu et nous a regardé en haussant les sourcils.
- Nous te suivons pour l’instant, a affirmé Julian.
- Je pense que les prochains lieux à fouiller sont certainement là et là.
Il a sorti un crayon de je ne sais où et a entouré deux points sur la carte.
- Là, c’est l’église St. Mary Abchurch. Et là…
Il s’est tu.
Julian s’est penché sur la carte pour voir ce que Ragnor désignait.
- D’accord ? ça a juste l’air d’être une rue résidentielle à Soho.
- En fait, a repris Ragnor, à une époque, pendant longtemps, l’une de ces maisons était un notoire club de Créatures Obscures. Ça s’appelait The Hell Ruelle[2]. C’était très malin, ce nom, voyez-vous, parce qu’une « ruelle » désigne une sorte de réception que les dames de l’aristocratie française organisaient dans leur chambre, un peu comme un salon, et c’est aussi dans une petite rue, donc une ruelle, que se trouvait ce club.
- Et en plus, ai-je ajouté très sérieusement, ça rime.
- En effet, a continué Ragnor. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Les salons et clubs sont passés de mode depuis longtemps, mais les Créatures Obscures aiment faire les choses à l’ancienne. Je suppose que c’est toujours un club d’une manière ou d’une autre, certainement tout aussi scandaleux qu’à l’époque. J’ai cru comprendre que les scandales ne sont jamais passés de mode.
- Nous avons vu une affiche de ce club, est intervenu Julian. Elle était accrochée dans la maison des Herondale à Curzon Street.
Ragnor a haussé les sourcils.
- Vous êtes allés dans la maison de Curzon Street ? Comment est-elle maintenant ?
Julian a donc commencé à raconter notre visite à Ragnor, ce qui tombait bien parce que je voulais aller voir Ty. J’avais pensé qu’il descendrait pour aider ou du moins observer Ragnor, mais il fallait croire qu’il avait trouvé un endroit qui lui plaisait et y était resté. Ou bien une horrible tragédie était survenue. Mais c’était certainement la première hypothèse.
Je n’ai pas eu de mal à le trouver en tout cas : il y a beaucoup de chambres mais pas tant que ça. Et d’ailleurs, ces vieux murs n’atténuent aucunement le bruit, alors je l’entendais parler dans l’une d’elles. La « chambre grise », comme Julian et moi l’appelons. Elle a une belle vue sur la mare aux canards.
Je suppose qu’il était au téléphone, j’entendais les pauses pendant lesquelles il écoutait l’autre personne. J’ai cru saisir les mots « Eh bien je ne sais pas du tout pourquoi, mais ça ne fait pas très longtemps », en réponse à quelque chose. Puis la porte s’est ouverte et il est sorti de la chambre. Il a tout de suite sursauté en me voyant dans le couloir.
- Emma ?
- Je suis juste montée pour voir comment tu allais, lui ai-je signifié. Je pense que nous allons bientôt commander à manger. Est-ce que c’est la chambre qui te plait ?
- Oui, a-t-il répondu en tournant la tête vers les hautes fenêtres. Je trouve que c’est une belle chambre.
- Tu parlais avec ta sœur ?
Il n’a rien dit. Il a soudainement rougi, avant de pâlir. Je me suis demandé s’il avait prononcé quelque chose que je n’étais pas censée avoir entendu, mais je ne savais pas ce que ça aurait pu être.
- Je n’écoutais pas aux portes, l’ai-je rassuré. J’ai simplement supposé que c’était Dru.
- Ah ! s’est-il exclamé. Oui. Oui, je parlais avec Dru. Elle…
- Veut probablement savoir comment sont les chambres, ai-je complété, voulant le mettre à l’aise. Dru voudra sûrement la plus gothique.
- Absolument, a acquiescé Ty alors que nous descendions. Mais je ne suis pas vraiment qualifié pour définir ce qui est gothique.
- Je crois que l’idée, c’est « aussi effrayant que possible ».
Jules et Ragnor nous attendaient quand nous sommes arrivés dans la cuisine. Ty s’est détendu assez vite. En fait, tout ce dont il avait besoin, c’était 1- du thé et 2- poser des milliers de questions à Ragnor au sujet de la carte des ley lines jusqu’à ce que notre commande arrive et mette fin à la discussion. Je te jure, Bruce, qu’à un moment Ragnor a raconté une blague en copte et que Ty a ri. Ils ne font pas les choses à moitié à la Scholomance. C’est peut-être un peu trop intense pour moi. Mais ne te méprend pas, c’était très agréable de passer du temps avec eux. Ça m’a rappelé que cette maison pourra à nouveau être chaleureuse et accueillante une fois que les rénovations seront terminées et que tous les Blackthorn seront ici et s’approprieront les lieux. Même la malédiction n’était pas si pesante alors que nous nous étions installés devant la cheminée pour faire une partie de Cluedo (on appelle ça simplement Clue en Amérique) jusqu’à ce que Ty s’endorme.
Annexe : Dimanche soir. Ragnor et Ty sont partis cet après-midi. C’était chouette de les avoir à la maison, ça nous a fait du bien à Julian et moi de parler à d’autres personnes que les entrepreneurs. Ty et Julian ont passé un certain temps dans le jardin pour déterminer quelles statues anciennes étaient abîmées de manière artistique et élégante, et lesquelles étaient complétement fichues. Nous allons devoir acheter de nouvelles statues quand nous réaménagerons le jardin, ce qui a beaucoup intéressé Ty : il nous a conseillé une statue de Holmes tenant une loupe et une autre de Watson.
La seule chose étrange est que le fantôme de Rupert était absent pendant toute leur visite. Il n’est réapparu qu’une heure après leur départ. Nous lui avons montré la carte et répété que ce Ragnor nous avait expliqué. Il a simplement répondu que Ragnor avait sûrement raison. Et il s’avère qu’il a bel et bien parlé à Ty à un moment. Il nous a assuré que Ty était « gentil avec les fantômes ». Peut-être que Ty lui a fait un sandwich fantôme ou lui a lu une histoire de fantôme le soir, que sais-je. En tout cas, Ty n’en a pas parlé.
Voilà, c’est tout pour l’instant ! Je pense que nous irons à l’église St Mary Abchurch demain après-midi, et selon ce que nous y trouverons, nous irons voir si cette maison de Soho est toujours un club scandaleux. Mais ce que Ragnor considère comme scandaleux ne le sera peut-être pas tant que ça à nos yeux. Nous verrons bien ! Pour autant que nous en sachions, c’est juste la maison d’un type qui sera très étonné de nous voir arriver !
Bonne nuit, Bruce. C’est sympa de penser à ce que ce sera quand tous les Blackthorn seront là pour remplir la maison de bruit et d’animation. C’est la première fois depuis le début que j’arrive vraiment à imaginer ça, même avec la malédiction. En attendant, je place entre les pages un polaroid de nous tous qui jouons au Cluedo, au cas où tu voudrais avoir quelque chose à voir plus tard.
Emma.
Tumblr media
[1] Type de pain britannique
[2] Dans les romans publiés par PKJ, la traduction est « La Ruelle ». Il s’agit bien du même endroit.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustrations de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/683787176902868992/emma-to-bruce
9 notes · View notes
philoursmars · 1 month
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Quatrième et ultime étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s il y a un bon mois déjà : ma sœur Dominique et son mari, à Alençon, aux confins de la Normandie et des Pays de Loire.
Bagnoles-de-l'Orne. L'Eglise du Sacré-Cœur, de style Art Déco. Les escaliers qui y montent sont peints de tags en anamorphose.
3 notes · View notes
Text
Opération spéciale
Chap 2
Dans le hall d'entrée, il me lâche le bras.
- Ne bouge pas salope!
- Oui Maître...
Il sort son portable de sa veste et envoie un message bref.
On attend. Je baisse le regard et je me tiens bien droite. Immobile. Les bras le long du corps. Comme il me l'a enseigné.
Je ne pense à rien.
Ce genre de soirée, je commence à les connaître par cœur. Il me loue régulièrement pour des séances diverses. Chaque fois des nouveautés, suivant les goûts de ses clients. Des surprises. Mais toujours les pires perversités.
Une femme arrive du sous-sol par les escaliers. Elle semble très belle, mais paraît comme moi complètement soumise. Le crâne rasé. Elle porte une combinaison blanche qui lui colle à la peau. Du vinyle ou du latex. Des escarpins à talons aiguille. Blancs également. Des seins qui paraissent impressionnants même si je n'ose pas relever la tête pour la regarder en détail.
Elle parle d'une voix neutre et très douce.
- Bonsoir, suivez-moi je vous prie.
Il me prend à nouveau sous le bras. Fermement cette fois. Comme pour bien montrer que je lui appartient.
Nous suivons la femme dans les escaliers. Vers le bas.
C'est étonnant, d'habitude les séances se déroulent dans des appartements.
Au sous-sol, elle ouvre une porte de cave. Le cadenas est ouvert. Elle ferme à clef derrière nous.
Je commence à appréhender. Ce n'est pas comme d'habitude.
Il ne me lâche pas.
La femme en blanc s'arrête devant une autre porte métallique. Elle toque. Trois coups espacés puis trois coups rapides.
Un code.
Un bruit de verrou. La porte s'ouvre. Nous entrons.
C'est une cave aménagée. On dirait une chambre d'hôpital.
Je continue à baisser les yeux. Le sol est carrelé. Tout paraît propre. La pièce est très claire, entièrement peinte en blanc. Au milieu un lit médicalisé. Je perçois des armoires métalliques et un plan de travail avec un évier. Je n'arrive pas à tout voir en détail, mais ça sent le plan bdsm sur le thème médical.
La femme est immobile. Face à un mur. Elle doit attendre des instructions.
Un homme s'avance vers nous. En blouse blanche. Je vois principalement les baskets. Blanches.
Il salue mon Maître.
Ils ont l'air de se connaître et échangent quelques banalités.
Je commence à avoir un peu peur. Mon cerveau est toujours vide. Je n'arrive pas à structurer mes pensées. Putain de cachets. Comme si je dormais éveillée.
Celui qui ressemble à un médecin donne les instructions à mon Maître.
On va la déshabiller et l'installer sur le lit.
Cassandra, la femme en blanc, s'exécute pour aider.
Je suis déshabillée complètement. J'ai honte d'être ainsi debout. Cassandra pose soigneusement mes fringues sur une chaise. Je sens le regard du Doc sur moi. Insistant.
J'ai froid. Je tremble.
- Elle a froid ou elle a peur ta pute? Dit-il en rigolant.
- T'inquiète, elle est résistante, répond mon Maître.
Il me pousse vers le lit.
Je m'allonge sur le dos. Au plafond une lampe comme dans les salles d'opération. Devant moi une caméra avec un écran fixé au mur.
Ils vont faire une vidéo me dis-je. C'est souvent. Ça ne me choque pas. Au point où j'en suis, être filmée est le dernier de mes soucis.
Puis Cassandra s'approche. Elle a en main des sangles. Ca se complique. Je ne bouge pas.
Mon Maître a disparu de mon champ de vision.
Elle commence par m'attacher les poignets au barres latérales du lit. Je n'ai même pas un mouvement de recul.
Je me laisse aller complètement. Je grelotte. Il fait vraiment froid.
Le Doc en plaisante à nouveau. Il prépare du matériel. Je sens qu'il va y avoir de l'exploration. Ils vont sans doute faire une vidéo qui finira sur les réseaux sociaux.
Je pensais que tout allait démarrer rapidement,mais non. Cassandra prend son temps.
Après les poignets, elle m'attache les coudes. Puis elle me met dans la bouche un bâillon boule. Plutôt délicatement.
Elle l'a attaché derrière ma tête en la levant délicatement.
J'ai désormais une boule en plastique dans la bouche. Ce n'est vraiment pas agréable. Ça fait baver et je ne peux respirer que par le nez.
Cassandra installe ensuite des supports métalliques au bout du lit pour que je repose mes pieds dessus. Elle attache également mes chevilles avec des sangles.
L'appréhension monte à mesure que j'ai du mal à respirer et qu'elle règle les supports métalliques de manière à m'écarter les cuisses au maximum.
J'ai mal. Je crie. Mais le cri reste dans ma gorge.
- Du calme la pute!
Le Doc n'a pas l'air de rigoler!
Je prends sur moi pour essayer de me calmer.
Cassandra m'attache cette fois les cuisses et les genoux sur les supports métalliques.
Je suis complètement immobilisée. J'ai peur. C'est toujours le brouillard dans mon cerveau, mais j'ai le sentiment d'être tellement seule. S'il m'arrive quelque chose dans cette cave, personne ne le saura.
Des larmes coulent de mes yeux sans que je puisse les essuyer...
Le Doc a préparé son matériel. Il est assis sur un tabouret entre mes cuisses écartées.
Il s'adresse à Cassandra.
- Cale-lui la tête avec un coussin pour qu'elle puisse bien regarder la télé cette salope!
Il m'a regardé dans les yeux. Un instant. Juste un instant avant que je ne baisse le regard. Mes yeux remplis de larmes ont décelé dans son regard de l'assurance et de la perversité. Il savait ce qu'il allait faire et savait que je ne savais pas.
Ça avait l'air de beaucoup l'exciter!
Cassandra à mis la caméra en route. Je suis apparue à l'écran. Gros plan sur mon bas-ventre et mes cuisses écartées et le matériel du Doc entre mes jambes sur un plateau.
J'imagine que le thème de la vidéo sera spécifiquement la gynécologie...
Cassandra s'est placée à côté du Doc. Debout. A sa disposition. Ses seins sont vraiment énormes. J'ai maintenant vue directe sur elle. Son crâne est rasé de près. Elle reste pour autant très féminine avec son visage mince. Ses lèvres semblent très gonflées. Elle a dû se faire opérer... Aïe!
Le Doc m'enfonce une seringue dans le pubis. J'ai un mouvement de réaction... mais juste dans ma tête. Mon corps est tellement attaché serré que je ne bouge pas d'un poil.
Il me pique ensuite le haut des cuisses et le dessous des fesses. Je vois tout sur l'écran.
J'ai mal. Les sangles sont très serrées et ma position est inconfortable. Mes cuisses écartées me font mal.
Mais de moins en moins.
C'est bizarre. Mon corps lâche prise.
Je crois qu'il m'a fait des piqûres anesthésiantes en fait... oui. Je ne sens plus mon bassin, mes cuisses, mes fesses...
J'appréhende de plus en plus. S'il m'a fait ça, c'est qu'ils veulent me dilater au maximum. Plus c'est extrême, plus la vidéo rapporte sur les réseaux. Putain ils sont graves!
Je ne peux rien faire. Mon corps me lâche. Les sons ne sortent pas de ma gorge. Le bâillon m'étouffe. Je panique. Je tremble. Je pleure.
Le Doc rigole.
- Elle fait pas la maline ta pute, tu crois vraiment qu'elle va tenir?
- On s'en fiche, fais ce qui est convenu, on verra bien!
Mon Maître avait répondu cela d'une voix tellement détachée... ça confirmait bien que j'étais seule dans les mains du Doc...
Qu'est ce qu'ils avaient convenu entre eux? Cassandra était-elle au courant? J'essayais de capter son regard. Malheureusement elle restait Immobile. J'étais seule...
3 notes · View notes
mennahassan · 2 months
Text
Le ministre du Tourisme révèle la date officielle de l'ouverture du Grand Musée Egyptien.
Tumblr media
Le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités a déclaré que les travaux étaient en cours et que la date d'ouverture serait annoncée dès que possible. Ahmed Issa, le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités, a déclaré que des travaux étaient en cours au Grand Musée égyptien. Les travaux battent leur plein et la date d'ouverture sera annoncée dès que possible. Il a souligné que des travaux sont actuellement en cours pour achever le musée des “Bateaux solaires” et qu'il reste environ deux mois à terminer. Du travail restant,.
Le gouvernement égyptien s'emploie à achever les travaux du Grand projet de Musée égyptien, qui comprend environ 100 000 artefacts.
Le journal a rapporté que les énormes statues des Pharaons sont hautes, ornant le grand escalier du nouveau Grand Musée égyptien au milieu d'un très grand atrium en acier, conçu par les Égyptiens pour attirer les courants d'air froid et soulager la chaleur du désert.
Les visiteurs devraient entrer par des portes en forme de pyramide entourées d'inscriptions hiéroglyphiques portant les noms des anciens dirigeants du pays, et les immenses fenêtres offrent une vue panoramique sur la Visite économique des pyramides de Gizeh et du Sphinx, selon ce que le journal a déclaré dans son rapport, qui a fourni de grandes photos du site du musée et différentes vues de celui-ci, notant qu'une statue de 11 mètres de haut du roi Ramsès II, qui se tenait autrefois sur une place du Caire, se dressera devant la façade du hall.
Tumblr media
Le complexe muséal à l'intérieur du Grand Musée égyptien comprend 12 galeries, couvrant des périodes allant de la Préhistoire à la fin de l'ère romaine en Égypte.
Une place de choix sera accordée aux trésors trouvés dans la tombe du roi Toutankhamon, qui a vécu il y a 35 siècles, avec 5 600 objets de la collection du roi exposés dans deux expositions dédiées, dont des sanctuaires dorés, des chars, des cercueils peints, des bijoux, sandales en cuir, et même ses sous-vêtements en lin.
Stimuler les investissements touristiques: Le ministre égyptien du Tourisme a ajouté dans des déclarations à la presse qu'une coordination était actuellement en cours avec les autorités compétentes pour développer la zone entourant les visites du Grand Musée égyptien et des Pyramides de Gizeh, indiquant que le Conseil des ministres avait approuvé un ensemble d'incitations pour le secteur du tourisme d'une valeur d'environ 50 milliards de livres afin de stimuler les investissements hôteliers et d'augmenter le nombre de chambres d'hôtel. L'investisseur recevra également un soutien après l'exploitation de l'hôtel, expliquant que le plus grand défi auquel est confronté le secteur du tourisme est le nombre de chambres d'hôtel.
L'Égypte offre une richesse de patrimoine culturel et d'attractions à explorer. Pour les voyageurs intéressés à découvrir l'histoire du pays, la Visite copte et islamique du Caire au départ du Caire offre un voyage captivant à travers les monuments religieux et architecturaux de ces deux périodes importantes.
Il a expliqué que des travaux sont en cours, en coopération avec le ministère des Finances, pour exhorter et encourager les investisseurs locaux et internationaux à investir dans le tourisme en Égypte, en particulier dans le domaine hôtelier. Les Voyages en Égypte et les excursions d'une journée en Égypte sont d'excellents moyens pour les visiteurs d'explorer le riche patrimoine et les attractions du pays. Ces visites offrent la possibilité d'assister aux merveilles de l'Égypte ancienne, telles que le Grand Musée Égyptien et les visites des Pyramides depuis l'aéroport du Caire. Avec l'ouverture du Grand Musée Égyptien, les touristes auront la chance de s'émerveiller devant la vaste collection d'artefacts, y compris les magnifiques trésors du roi Toutankhamon. L'engagement du gouvernement égyptien à promouvoir le tourisme et à attirer les investissements améliore encore l'expérience globale des voyageurs qui choisissent des forfaits de voyage en Égypte, leur permettant de se plonger dans l'histoire fascinante et le patrimoine culturel de ce pays extraordinaire.
Pour les voyageurs intéressés à explorer l'Égypte, il existe différentes options de visites disponibles. Les excursions d'une demi-journée au Caire offrent un moyen pratique de découvrir le riche patrimoine et les attractions de la ville. De plus,pour ceux qui ont un budget limité, Excursions À Petit Budget Au Caire offre des options abordables pour découvrir le patrimoine culturel et les monuments historiques. Les excursions d'une journée au Caire depuis l'aéroport offrent un moyen pratique de découvrir le riche patrimoine et les attractions de la ville, offrant une expérience complète dans un laps de temps limité. De plus, les excursions à terre en Égypte offrent aux croisiéristes des opportunités passionnantes d'explorer le patrimoine culturel et les monuments historiques du pays lors de leurs brèves visites dans les ports égyptiens.
Tumblr media
0 notes
tadorsa · 3 months
Text
Tumblr media Tumblr media
1863
LE BAL RAGACHE
Au numéro 53 de la rue de Sèvres, au delà de l'ancienne barrière, à gauche, est une maison qu'une large marquise en zinc annonce de loin aux cochers qui y amènent des mariées le samedi et des danseurs tous les dimanches : c'est la maison Ragache, fondée il y a cent ans, et qui, depuis cent ans, a toujours eu la même spécialité, celle des noces et festins.
Le vestibule, à droite et à gauche duquel sont une salle à manger et une salle de billard, est décoré des inévitables statues en plâtre peint, représentant n'importe quoi et n'importe qui, la mythologie de mauvais goût du premier Empire. Au fond de ce vestibule est un large escalier conduisant à l'immense salle du premier étage, qui a été témoin de tant de dîners et de tant de bals, qui a vu tant de mariées rougissantes et entendu tant de refrains. égrillards.
Il en est des mariées comme des gravures: elles n'ont de prix qu'avant la lettre. C'est pour cela que, lorsque je demeurais dans ce faubourg de Paris, j'aimais à aller me planter, comme un héron au bord d'un ruisseau, sur le trottoir de la maison Ragache, pour les voir descendre de voiture, dans leur costume virginal et dans l'éblouissement, mêlé d'une certaine honte, de la nouvelle position que leur avait faite la cérémonie du matin. C'est adorable, une mariée ! Cette robe blanche, ce bouquet de fleurs d'oranger, un symbole de pureté parfumée dont toutes ne sont pas toujours dignes d'orner leur corsage; ces petits souliers de satin blanc si mignons que les lèvres s'abaissent magnétiquement vers eux pour les baiser; cette taille souple, un peu grêle parfois, mais d'une gracilité qui n'est pas sans grâce, et que le mariage a la mission d'alourdir et de déformer; cette poitrine bondissante sous mille émotions de nature diverse, curiosité de l'inconnu, regrets du connu, coquetterie et pudeur mêlées : toutes ces choses que l'œil devine et que l'esprit évoque m'ont toujours charmé singulièrement. A ce point que je voudrais me marier toutes les fois que je rencontre sur mon chemin une jeune fille en toilette virginale, les cheveux et les joues en fleurs. Demain elle sera peut-être affreuse, cette jeune fille devenue jeune femme; mais aujourd'hui elle est belle comme une pêche à laquelle la main brutale du propriétaire n'a pas encore osé toucher. Ce qui prouve que nous sommes tous des délicats et des raffinés qui ne voulons des bonheurs de ce monde que le dessus du panier, et encore! C'est égal, si la polygamie est un crime, il a son excuse dans les provocations incessantes qu'on rencontre dans les rues de Paris : les mariages devraient se faire mystérieusement, la nuit, quand les gens qui ne se marient pas sont couchés, comme les enterrements lorsque les gens qui ne sont pas morts sont endormis.
La salle Ragache, après ses jours de gloire, a eu ses jours de deuil. En 1848, ses fourneaux se sont éteints, du moins en partie; l'estrade des musiciens est devenue une tribune aux rostres, le temple de l'Hymen est devenu un forum, les bavards ont succédé aux danseurs, la République a chassé la Mariée Ragache y a perdu, et personne n'y a gagné. Ah! les banquets démocratiques et sauciaux, comme les appelaient alors les journalistes réactionnaires. Ah ces agapes révolutionnaires ! qu'elles ont fait de tort à la Révolution ! Le ridicule tue en France, et partout, mieux que le canon: les banquets ont été les premières journées de juin de la république. Je le dis avec sincérité, aujourd'hui que mes convictions se sont modifiées, sans changer pour cela: on a sifflé la pièce de Février, non parce qu'elle était mauvaise, mais parce qu'elle a été mal interprétée par les acteurs qui s'étaient distribué les rôles sans se demander s'ils étaient capables de les remplir convenablement. Et quand je songe aux discours à propos desquels j'ai entendu battre des mains dans la salle de danse de Ragache et dans d'autres salles, transformées comme elle en clubs, je me rappelle malgré moi cet orateur athénien qui, s'entendant applaudir, se retournait pour demander ce qu'il lui était arrivé de dire d'absurde.
Si faut-il que je termine cette digression rétrospective, pourtant. Février a disparu avec les fébrualiseurs; le temple de l'Hymen a été rouvert à deux battants, les fourneaux se sont rallumés plus ardents que jamais, les musiciens ont repris possession de leur tribune, les danseurs de leur parquet, et le successeur de Ragache, M. Boucaut, ne doit pas se plaindre du public, qui a repris le chemin de sa maison, comme au temps jadis.
0 notes
holybridget · 3 months
Text
Palestine-
Un grand drapeau de la Palestine a été peint jeudi soir sur les escaliers du Cours Julien de Marseille. Il était effacé ce dimanche matin. (BFMTv).
0 notes
tinynemodekaren · 9 months
Text
Hier, toujours plus haut
Hier, la bucheronne en moi s'est dépassée : j'ai fait monté le bardage en solo comme jamais. Finie, la face Olympe. Quasi finie, la face Tolkien. Et le pignon Philo ? Almost !
Par contre, ma porte ne rentre pas dans mon dormant de coffre technique et je dois recouper (grrrr)
Mon plan de travail aura sa deuxième couche de vitrificateur (sur les deux faces - on ne sait jamais - sérieusement, je n'aime pas quand une seule face est faite.
J'ai aussi brou-de-noix-té les marches de mon futur escalier et vitrifié à la volée, peint en vert l'intérieur du dormant de mon coffre technique. Et assemblé quelques lames de palettes pour faire un plateau de cuisine (c'était à la pause, et c'était un craquage utile !)
Quoi d'autre ? j'ai découpé le fermacell à la bonne dimension après avoir fini de recoudre le frein-vapeur derrière le poële.
Voilà !
0 notes
lesformationsdelouis · 9 months
Link
1 note · View note
oenodyssee · 9 months
Text
Topo-animie
Chez Bruno Doan / Atelier B A I E / Nîmes / Costières de Nîmes / Un pied
Tumblr media
À pied ou à vélo la toponymie – noms des lieux dits, cours d’eau, collines, chemins, drailles, rues, quartiers, villes, villages etc. – est une distraction délectable dont il faudrait analyser les ressorts : lapsus topographique, anecdotes potaches, indices mythogéographique, vestiges patoisants etc. Plus, ici : hégémonie viti-vini.
Pour aujourd’hui j’aurai été réjoui par une halte à Saint-Dionisy (son temple converti en église, son oppidum en surplomb de garrigue) et par l’arrivée à Nîmes via le quartier Pissevin. Joli nom de nature à alimenter quelques spéculations et associations personnelles. Association avec « la révolte des gueux du Languedoc » par exemple. Cette énorme mobilisation qui s’étendit de janvier à juillet 1907 avait pour toile de fond une crise de surproduction et visait à rétablir le « vin naturel » contre les vins truqués (sucrés et mouillés avec des jus douteux pour augmenter les quantités produites). Elle donna lieu à une répression féroce du gouvernement Clémenceau et, finalement, à une réforme portée par Jean Jaurès à l’Assemblée. Si je pense à ce soulèvement c’est qu’il m’a été raconté hier soir, au moment de l’auberge espagnole, par Annelore « Anolis » Daycard, autrice d'un spectacle sur Marcelin Albert, son leader déchu.
J’ai encore cette histoire en moi lorsque j’arrive rue des tilleuls, chez Bruno Doan. Je suis dejà venu à cette adresse où se trouvent les éditions Atelier B A I E mais je ne connais encore que la partie bureau – Bruno ayant publié trois de mes livres dont Évidence de la grande alose, le dernier en date. Pour garer le vélo et sa remorque mon hôte lève un rideau métallique donnant sur différents espaces encombrés de cartons de livres. Je suis intrigué par des casiers peints en rose et le reliquat d’un bar arrondi : « Il y a eu un club échangiste ici » éclaircit Bruno avant de me conduire à l’étage dans la partie habitation du bâtiment. Une terrasse en véranda y surplombe un jardin luxuriant auquel je trouve des allures tropicales. Atelier B d’HA-Long (Bruno est originaire du Vietnam) ? Ou : Bée aux raisins (La revue In Vino réalisée avec Jacques Maigne était vinifiée en ces lieux) ? Je m'aperçois que je ne me suis jamais interrogé sur le nom (et sa composition typo pourtant intrigante) des éditions qui m'accueillent. Il aura fallu cette Œnodyssée pour que la question m’approche.
C’est dans le jardin que commence la performance. Je suis seul, installé à une petite table. Je l'ai placée au milieu d'un bassin en tesselles bleues lequel devait, à l’époque où il était encore en eau, apporter une touche hispanique au patio. Je suis bientôt rejoint par Claire, une amie venue d'Avignon, qui m’aide à plier les livrets contenant le texte de Rhapsode. Un à un les invités descendent pour s’installer autour du bassin. La table est enlevée et trois chœurs, c’est-à-dire un de plus que d’habitude, sont constitués. Aux chœurs gras et maigre j’ai adjoint un chœur volatile, libre d’intervenir quand bon lui semble. Le premier chant s’élève. Très vite la densité des participations m’autorise à m’écarter, à disparaître sous un feuillage ou dans un escalier, à laisser les choses se faire sans moi, à réapparaître à l’étage, à ne plus jouer de métaphorminx.
Je ne me souviens plus de la fin. Peut-il d’ailleurs y avoir une fin si la performance est aussi le voyage, et que celui-ci se poursuit ? On a dû, à un moment, franchir un cap et passer à autre chose. Aux bons vins, ne me demandez pas lesquels, apportés par les amateurs réunis ce soir, aux bons mets et aux propos qui s’échangent jusque tard dans la nuit. Voilà, j'y suis : Atelier B A I E, ce doit être : Bande d’Amis Intimement Éloquents. Bruno tu me confirmes ?
0 notes
havaforever · 11 months
Photo
Tumblr media
THOMAS DEMAND au Jeu de Paume, Le bégaiement de l’histoire
Tumblr media
L’artiste allemand reproduit en papier des images issues de la presse. Ses clichés, à la frontière de la fiction et de la réalité, interrogent le pouvoir de l’image.
Tumblr media
Ce casier n’est pas un casier, ce n’est qu’un papier peint hyper réaliste, cet escalier n’est pas un escalier c’est une photo d’un faux escalier, qu’on penserait qu’il existant de façon décorative... Depuis le milieu des années 1990, le photographe allemand Thomas Demand,  trouble le monde de la photographie avec ses vraies fausses images. 
Tumblr media
Elève indiscipliné, il a pris à rebours l’enseignement de ses professeurs de l’académie de Düsseldorf, Bernd et Hilla Becher, connus pour leurs austères portraits de châteaux d’eau. « L’objectivité, je l’ai jetée par-dessus bord, dit-il tout sourire. 
Je suis artiste, pas documentariste ! » Son travail, néanmoins, se situe dans cette fragile articulation entre réalité et fiction. Les photos de Demand sont le fruit d’un patient travail de construction. Le procédé n’a pas varié en vingt ans.
Tumblr media
A partir d’images d’archives de journaux, il réalise d’abord une maquette en papier et en carton – grandeur nature – d’un lieu dénué de présence humaine, et généralement chargé d’histoire. Au catalogue : l’atelier de Matisse, la salle de contrôle de la centrale de Fukushima, le bunker d’Hitler, le tunnel du pont de l’Alma fatal à Lady Di, mais aussi des « non lieux » familiers, des bureaux froids et anonymes qui rappellent les entreprises déshumanisées. Pour accentuer la vraisemblance du décor, l’artiste peaufine l’éclairage. Passée la prise de vue, la maquette si soigneusement confectionnée pendant deux à trois semaines est immédiatement détruite.
Tumblr media
Est-ce du vrai ou du faux ? L’illusion est quasi parfaite. Si Thomas Demand aime ainsi instiller le doute, c’est que lui-même se méfie d’un média si souvent utilisé comme arme de propagande. « L’art doit vous rendre conscient que ce que vous voyez est toujours une construction, professe-t-il. 
Tumblr media
La photographie n’est pas une réalité, mais une représentation qu’il faut déchiffrer. » Et de poursuivre : « Vous devez apprendre à douter de tout. Ce que représente une photo compte moins que la source. Qui vous l’envoie ? Dans quel but ? Voilà les bonnes questions ! » 
Tumblr media
Une hygiène du regard précieuse à l’ère des fake news et des photomontages.
1 note · View note
philoursmars · 9 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Il y a maintenant une quinzaine de jours, j'ai retrouvé mes amis Julien et Katie dans le Sud.  Ici, une belle balade à Tarascon, en Provence, avec son château médiéval.
Escaliers, voûtes gothiques et plafonds Renaissance aux poutres peintes de monstres.
3 notes · View notes
decoenfant · 1 year
Text
Tumblr media
Voilà une chambre enfant partagée parfaitement optimisée ! Un projet d'architecture intérieure réalisé avec la collection de mobilier enfant Popcicle de la marque Flexa. Une chambre enfant mixte associant le vert et le bois dans un style contemporain et chaleureux. Notez l'idée lumineuse de la bibliothèque escalier pour accéder au lit aménagé dans une niche surélevée. Subtile effet de contraste entre les claustas contemporains en bois et le majestueux papier peint panoramique Bellewood de Rebel Walls qui évoque une gravure 19e !
Here is a perfectly optimized shared kid's room! An interior design project created with the Popcicle kid's furniture collection from Flexa. A gender neutral kidsroom mixing green and wood in a contemporary and warm style. Note the bright idea of ​​the "book staircase" to access the bed set up in a raised niche. Subtle contrast effect between the contemporary wooden claustas and the majestic Bellewood panoramic wallpaper by Rebel Walls which evokes a 19th century engraving!
0 notes
kenovele · 1 year
Text
Bog’s blog 19
Kia ora whanau (bonjour à la famille), je suis encore en retard cette semaine mais ça m’arrange mieux d’écrire le blog le lundi. Les dimanches sont souvent trop remplis pour squeeze le blog en plus. 

On a encore fait un bon push sur la tiny house ce weekend. Les parents n’étaient pas là du weekend et il y avait une atmosphère de vacance qui flottait dans l’air. J’ai passé mon temps à installer le parquet de bambou compressé qu’on a récupéré d’un ami de Jamie pendant que Kate et Jamie s’occupait d’installer la douche, la porte coulissante, les tiroirs sous les escaliers, le miroir et le meuble de la salle de bain. Brodie est venu dimanche matin à notre grande surprise pour nous hook up à l’électricité. Il avait coupé le courant pour une bonne partie de la matinée donc j’ai dû me trouver des choses pour m’occuper étant donné que mes outils étaient inutilisables. J’ai donc installé des crochets pour nos hamacs. Je n’ai pas eu l’occasion de baptiser la maison avec une bonne sieste mais ça viendra. Je me serais mangé des remarques si je laissais la team bosser pendant que j’étais à l’horizontal. Il ne se rendent pas compte de tout le travail en sous-marin que je fais. Je vais donc faire ma sieste, en sous-marin, elle aussi. Il y a deux crochets pour faire du hamac en couple. Il est un peu tard dans la saison mais il vaut mieux tard que jamais. 
Les crochets à hamac étant maintenant en place, on peut dire que la liste de choses à faire rapetisse drastiquement. J’ai terminé tous mes grands travaux : ossature bois, plomberie, électricité, bardage extérieur, isolation, gibrock, plafonnage et installation du parquet (et des crochets). Il reste la construction de la cuisine qui se fera le weekend avec Jamie et Kate et des petites tâches de finition à gauche à droite.  Jamie est à Wellington le weekend prochain puis on va up north tous les trois chez Grant (l’oncle de Kate) pour 5 jours afin d’usiner les planches de bois pour notre mur cuisine-salle de bain. Donc ça repousse la construction de la cuisine à mi-avril. Je vais m’assurer que tout le reste ait été fait d’ici là mais les dead line se relachent un peu. Je pense que l’emménagement mi-avril est compromit mais début mai est jouable. 

Samedi aprem, après une dégustation de restes de pizzas de la veille, on a troqué l’activité construction pour l’activité décoration. on est redescendu à la tiny avec un petit sac de provisions (cookie et chips). Comme de grands enfants qui s’amuse sur la propriété de leurs parents, on a rempli la salle de bain avec des cousins et des crashpads et on n’est pas sorti de là jusque 10 heures du soir. On a peint le mur de la penderie. Kate avait préparé le terrain vendredi soir en traçant les esquisses au crayon pour guider un peu notre créativité. Jamie et moi, dès qu’on a fait des tentatives de sorties de ligne, ça a mené à des accidents. Par contre Kate s’est super bien débrouillé et à vraiment fait une masterpiece. La peinture venait d’une petite réserve qu’on s’était constitué avec Kate il y a quelques années. Il y avait une promo où on pouvait échanger des conserves de nourriture contre de pots d’essai et on a sauté sur l’occasion. Depuis, quelques-unes s’étaient solidifiées mais beaucoup étaient encore utilisable. Il faut que je m’améliore en peinture parce que je n’étais pas excessivement enchanté par le résultat. Je pense que je peux faire mieux.
 On a terminé la soirée en beauté en mangeant du chili con carne (cuisiné par Jamie) en regardant « the office ». Super journée d’anniversaire, bien équilibrée entre le travail, la créativité et la gourmandise ! On a également tué le paquet de cookie et les chips poulet braisés. 

Pour le jour d’anniversaire de Kate (jeudi 23 mars). On est allé au resto avec les grands-parents de Kate. On a pris l’apéro chez eux pendant la séance d’ouverture de cadeaux. Kate a reçu un petit bbq, un collier, un pot que Jamie a tourné et du bois pour faire le kitchen top. Je lui ai offert un topo d’escalade pour l’ile du nord et des attaches de toit avec des sangles et des petits coussinets pour mettre les surf board. On compte prendre les planches quand on ira au nord pour Pâque. Le resto était chouette. C’était de la nourriture de pub/brasserie donc j’ai pris un gros beef burger. J’étais bob donc je n’ai pas pu arroser ça avec une pinte de bière au fût mais j’ai bien fait de résister à la tentation parce que on s’est fait arrêter sur le chemin du retour. J’allais redéposer les grand-parents chez eux et j’étais seul dans la voiture avec eux. J’ai eu un petit moment de stress parce que j’avais bu une coupe de champagne à l’apéro et quelques gorgées du vin de Kate au repas. C’était mon premier contrôle alcool de ma vie. J’ai eu de la chance aussi parce que j’avais pas mes papiers mais ils me les ont pas demandé contrairement à Jamie à qui il les ont demandé avant qu’il souffle. Jamie était positif parce qu’il avait pris une pinte au repas. Etant donné ses antécédents, on a eu peur qu’il soit fort emmerdé mais il a juste eu une amende. Après ce grand ascenseur émotionnel, j’ai ramené tout le monde à la maison et on a filé au lit après notre tisane quotidienne. 

Je suis parti avec Kate à Te Aroha ce matin pour deux jours. Je me suis dit que ce serait une chouette façon de me relancer dans mon équivalence physio et de quitter un peu la propriété. Je passe mes journées avec Sparrow pour seul compagnie. J’avais besoin de casser un peu cette routine. C’est rafraichissant de voir un peu de pays. De son côté, Kate aime bien avoir un chauffeur et d’avancer dans son tricot. On va manger de la tourte à midi, on va aller se balader et on va regarder un petit film sur netflix dans la chambre d’hotel. Il est midi donc je vais aller pick up la tourte dès que j’ai update le blog. J’espère qu’ils ont celle « chili, beans, viande hachée et fromage » ! 

Je vous souhaite un bon début de semaine et plein d’heureuses pensées. 
Bisouss 
1 note · View note