Tumgik
#je fais littéralement hurler mon mari.
lolochaponnay · 5 months
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Une jeune femme confie à une amie : - Chaque fois que je fais l'amour, je fais littéralement hurler mon mari. - Mais comment t'y prends tu ? - C'est simple, je lui téléphone pour lui raconter !
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blacklionmovement · 6 years
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Impressions #4
Japon
Par où commencer… avant tout : WOOOOOOOOOOWWWW !! WOWOWOWWWWOOOOOOOOWWWWWW!!!! Quelle claque !! Que de beauté !!! Paysages, expos, paysages, villes, villages, architecture, calligraphie, langue, paysages et encore paysages, un condensé de beauté et de délicatesse. Et aussi une dose de gentillesse et de générosité hallucinante, une expérience sociale et humaine passionnante, et un voyage intellectuel d’une richesse incroyable.
Il me faudra à l’évidence quelques temps pour assimiler la quantité d’informations saisies au Japon mais je livre ici quelques sensations, encore complètement en vrac dans mes quelques centimètres cube de matières grise et cardiaque.
Dans les grandes lignes les plus évidentes comme dans les petits détails les plus apparemment insignifiants, le choc des cultures est profond et impressionnant. Et surtout riche d’enseignements : on découvre dans la différence ce qui chez soi est d’ordre culturel bien que d’apparence naturelle.
Je n’y capte évidemment rien de prime abord, et dois énormément à ma cousine, son mari et leur fils pour leur accueil et les précieuses informations qu’ils m’ont livrées afin de comprendre un tant soit peu l’expérience que je m’apprête à vivre (je précise au passage que j’ai le neveu le plus mignon de l’univers, si jamais certains se posaient la question).
La langue pour commencer, est construite de manière radicalement différente des langues latines ou anglo-saxonnes. Pas de déterminant, pas de genre masculin ou féminin, pas de passé ou de présent, une négation très subtile… tout est une question de contexte. Pas de vérité générale : rien n’est immuable, tout est une question de situations auxquelles viennent répondre des codes langagiers et sociaux. En japonais on peut donc faire une phrase entière sans savoir si on parle au présent ou au passé, si le sujet est le premier ministre ou la blonde au bout de la table, si tu es d’accord ou pas d’accord avec ton interlocuteur. Seuls le contexte et l’intonation indiquent le sens précis des mots employés.
En tant qu’elle structure la pensée, cette langue a donc une influence considérable sur ce qui serait une “mentalité” japonaise. J’ai toujours tenu en horreur les généralités quelles qu’elles soient et l’idée de dégager la mentalité d’un pays m’a toujours paru absurde. Des spécificités, des traits caractéristiques culturels, oui à l’évidence. Que les Français soient les champions de la plainte et les Belges les lauréats de la schlaguerie (je vois déjà les Anglais hurler à l’usurpation de titre) est une chose. Mais l’idée d’une mentalité générale, au détriment de la personnalité de l’individu m’a toujours semblé être un écueil.                                                                                          Eh bien non. Il s’avère qu’il s’agit là d’une façon de penser acquise par ma culture, mon environnement… Ce n’est en aucun cas une vérité valable partout (ce qui est d’ailleurs un pléonasme). En particulier au Japon où l’individu n’existe que dans sa participation à une machine commune : la nation. Il ne s’agit pas là de politique mais bien de mentalité, structurée par une langue dont le sujet est absent. Dissous dans la masse l’individu ne se sait pas individu, il est une pièce d’un ensemble global. On retrouve là d’ailleurs une définition très japonaise de ce qu’est la solitude : non pas un sentiment d’être seul et abandonné mais au contraire celui d’être perdu dans une masse infinie, bruyante et gloutonne.
Il n’existe d’ailleurs au Japon aucune vérité générale semble-t-il. Encore une fois, toute vérité est valable dans son contexte, et rien n’est immuable. Tout ceci est pour moi assez incompréhensible à vrai dire, je peux entendre quelque chose, être séduit éventuellement mais je ne peux le saisir avec les codes qui sont les miens. Surtout en deux semaines…
Parmi les codes les plus impressionnants trônent évidemment en première place ceux de la politesse, de l’honnêteté et du respect. Difficile de livrer une analyse intelligente mais quelques exemples en vrac : en Suisse, à Dubaï on ne traverse jamais au feu rouge parce qu’on risque une amende de 1500 francs ou 2 ans de prison. Au Japon on ne traverse pas au feu rouge parce que cela ne vient tout simplement pas à l’esprit. Au Japon si tu perds ton smartphone, ton sac ou quoi que ce soit dans le bus, tu vas aux objets trouvés, normal. En France tu oublies un poil de bite dans le tram tu te le fais voler. D’ailleurs à propos de bus, pas besoin de contrôleur puisque chacun paie lui-même en fonction de son trajet le tarif indiqué ! Quand à la politesse, les gens semblent être d’une délicatesse à toute épreuve. Même les douaniers te rendent ton sac en te tendant les bretelles dans le bon sens !! Il va de soi par ailleurs qu’une fille peut se balader à n’importe quelle heure du jour et de la nuit sans être embêtée ni inquiétée. Et à vrai dire une telle honnêteté et tant de délicatesse sont extrêmement reposants. On remarque alors qu’une bonne partie de notre cerveau est en permanence branché sur “protection”, et pouvoir laisser cette option au vestiaire pendant quelques jours laisse plus de temps pour réfléchir. Par ailleurs la gentillesse semble être au Japon littéralement une “valeur”. L’intelligence et le sens critique par exemple n’y ont pas le même poids qu’en France. Etre gentil est plus important qu’être intelligent, plus gratifiant. Et putain ça fait drôle, lorsqu’on te dit “tu es gentil” c’est carrément un compliment ! Il m’a fallu quelques jours pour m’y faire…
Cependant ces aspects de la mentalité japonaise masquent assez mal une profonde violence sourde et muette à la fois, omniprésente dans le rapport au travail, à la sexualité, à l’autre… Comme en témoigne l’obséquiosité ambiante, une certaine auto-censure semble régner au Japon. C’est particulièrement manifeste dans le métro de Tokyo aux heures de pointe : figurez-vous des milliers de personnes se haïssant viscéralement en silence. C’est très impressionnant.                                                                                                    Et il est par ailleurs assez aisé de constater que plus la censure est forte, plus l’objet censuré est fantasmé ; d’où la violence de la pornographie japonaise.
Bref, ça fait très analytique, c’est pas funky, il est 4h du mat à Los Angeles et ce billet est le plus difficile à écrire de tout ce putain de blog.
A part ça, bon point pour les Japonais, leurs canons de beauté masculine : grand (c’est-à-dire plus d’1m70), brun, peau blanche et surtout un grand nez. J’applaudis des deux mains !
En vrac : daifuku, motshi, Dazaifu, onsen, Mont Fuji, Tokyo, chiottes chauffantes, Fukuoka, takoyaki, pop japonaise, jazz (le jazz est omniprésent, partout partout du gros bop des 60′s, Oscar Peterson est une vraie rockstar ici !!), encore une fois des paysages de dingue et un voyage intérieur surprenant…
La lune est belle.
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