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buyenscharles · 5 years
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Fendre L’air
Par un joli jour du mois d’Avril, si vous, sentiez l’âme mélancolique du « Japonisme 2018 », n’ayez crainte jeune assoiffé de culture, le musée du Quai Branly propose encore et depuis le 27 Novembre « Fendre l’air », une exposition portant sur le vase en bambou, art traditionnel Japonais.
Vous montez 4 par 4, les marches qui mènent au début de l’exposition. Face à vous, posé sur un socle qui vous semble sortir du sol, un hommage à Nagakura Ken’ichi, le panier en bambou est posé sur un socle albe, l’éclairage projète avec allégresse l’ombre de l’ouvrage sur la surface. Autour, des cloisons blanches, symbolisant la pureté mais aussi l’allégresse, sur ces parois, des informations dans une typographie, noire, simple, se détachent avec légèreté du fond. Le titre de l’exposition est écrit dans une typographie où les futs et traverses continuent jusqu’a s’évanouir, une impression de souplesse et de dynamisme.
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La visite continue sur une mise en scène d’un salon traditionnel japonais, qui permet de mieux visualiser touts les objets qui entourent la cérémonie du thé au Japon, et recontextualiser l’usage des vases. Les pièces, plongée dans une lumière tamisée, l’éclairage vient révéler et mettre en valeur la présence des différents ouvrages. La circulation peut paraître floue au début de la visite, aucune indication ne vient diriger votre visite. Vous progressez dans l’exposition, les œuvres sont posées sur des socles rouge et noir, protégées derrière des vitres. Les vases se trouvent à hauteur de poitrine de sorte que vous puissiez en apprécier l’intérieur, pourtant l’impossibilité de pouvoir voir certains aspects des ouvrages car positionnées face à la paroi pourrait-être relevé.  Dans de longs couloirs sont exposés certains vases, des socles de hauteurs et de couleurs différentes viennent rythmer la visite. 
L’éclairage a une place importante dans cette exposition, dirigé verticalement sur les ouvrages, participe à la création d’une ombre, une empreinte, un négatif du vase, une sorte de matérialisation du vide. 
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Le reste de l’exposition est consacrée au travail du bambou contemporain. Sur un large écran est diffusé un reportage mettant en en parallèle le travail de deux artistes: Yonezawa Jiro et Tanabe Chikuunsai. Les vases sont posés sur de larges socles circulaires, comme libérés de toutes barrières, le seul problème étant la determination des œuvres, les cartouches étant posés dans un ordre flou, ne permet pas de connaitre avec certitude le nom de tel ou tel objet. 
On pourrait peut-être relever l’absence d’interaction avec la matière, se rendre compte de la rigidité ou la souplesse du matériau. 
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buyenscharles · 5 years
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Toutankhamon
22€. Votre portefeuille s’est incroyablement allégé, et vos repas devront jusqu’a la fin du mois se composer d’une variété de macaronis préparés avec de la farine de blé et d’oeufs, plus communément appelées « coquillettes », accompagnée d’une célèbre sauce au vinaigre, sucrée aux tomates. Mais vous voilà l’heureux détenteur d’un ticket vous offrant l’accès à un monde des siècles durant oublié. 
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50 ans après la dernière exposition sur le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie, fils d’Akhenaton et de Shurik’n Younger Lady. La grande halle de la Villette présente à son tour les armes et bagages funéraires du jeune pharaon. Après avoir attendu une dizaine de minutes dans une file d’attente pleine de personnes impatientes de découvrir les objets témoins d’une des civilisations les plus mystérieuses ayant foulée sur Terre. Vous franchissez un passage vers un monde, vos yeux mettent quelques instants a s’adapter à la luminosité ambiante. Vous découvrez alors l’exposition.
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Des murs noirs, sur lesquels, sont écris, dans une typographie blanche, simple, les informations portant sur les différents objets de l’exposition. Les salles sont baignées d’une lumière bleu virant par moment au violet, sa présence semble être purement décorative: pendant l’Egypte antique le bleu était symbole de sexualité entre les être humains. Protégés derrière de larges vitrines sur lesquelles on devine les traces de doigts de quelques enfants, les artefacts, la barrière de verre qui vous sépare des œuvres semble peu à peu s’effacer, vous êtes alors plongés das un univers d’une autre époque. La minutie et la précision prodiguées par les artisans lors de leurs confection est délicatement mise en avant par une lumière provenant du plafond, l’éclairage ainsi que les couleurs sombres de l’exposition permettent de mettre en avant la préciosité des pièces, la richesse des matériaux.
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La circulation dans les pièces se fait tout librement, vous, vous dirigez là où bon vous semble. Pourtant, par moment, il vous faudra imiter le saumon, et lutter à contre courant afin de progresser à travers l’exposition. La forte influence de l’événement ne gêne à aucun moment une bonne vision des différentes œuvres, en effet, présentées dans des vitrines, les visiteurs peuvent se positionner tout autour des installations et ainsi admirer les ouvrages sous touts les angles. L’exposition suit une avancée spatiale dans l’agencement du tombeau, des objets les plus éloignés au plus près du sarcophage du roi. Dans les salles règne un silence étouffant, et lorsque vous quittez l’exposition, un étrange poids vous semble enlevé de vos épaules.
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buyenscharles · 5 years
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La fabrique du vivant
Depuis le 20 Février 2019 et jusqu’au 15 Avril 2019, le centre Pompidou propose une exposition portant sur le biomorphisme: « La fabrique du vivant ». 
Alors que tous les badauds se bousculent et attendent des jours entiers pour entrevoir des tableaux qui auront pour effet de vous faire regretter de n’avoir accepté (ce que vous supposez être) des aspirines que vendait ce jeune homme au détour d’une ruelle sombre. Vous, vous avez décidé de regarder vers le futur, vers l’avenir. Le futur, ce sont les œuvres présentées dans l’exposition « La fabrique du vivant » qui expose depuis le 20 Février une cinquantaine de créateurs, designers, architectes, et artistes.
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Attachez vos ceintures et cramponnez vous à vos chaussures, car aujourd’hui nous naviguons au sein d’un univers fantasmagorique tiré tout droit de l’esprit d’un savant aux idées futuristes.
Tout n’est ici qu’émerveillement et fascination. Vous êtes accueillis par une étrange odeur de champignons, non, votre déodorant ne vous a pas fait faux bond, l’auteure de cette délicate effluves n’est autre que l’arche créée par l’architecte David Benjamin. La pièce est plongée dans une faible obscurité, l’éclairage est centrée sur les créations, vous ne vous concentrez alors que sur ces dernières. Des murs immaculés, le sol lustré reflète les lumières. Les œuvres sont posées sur des socles ébène. Un incroyable éventail d’échelle peut être observé lors de la visite, d’architectures dépassant les trois mètres aux minuscules poteries.
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Vous continuez votre visite jusqu’à parvenir à la chaise « Mycellium Chair », star de l’exposition créée par Eric Klarenbeek, designer Néerlandais. La chaise est face à vous, se tenant fièrement sur ses quatre pieds posées sur le sol couleur béton, au premier coup d’oeil, cette dernière vous semble artificielle, fausse, vous décidez alors de vous en rapprocher, et l’étendue de la prouesse technologique vous frappe alors.  Une chaise « Champignon » quelle invention saugrenue ! Vous admirez les pores et stries qui parcourent la chaise de haut en bas. Ses couleurs pâles qui reflètent tendrement la lumière. Quelques amas de champignons poussent et viennent délicatement rappeler la composition de cette chaise. Les rhizomes viennent s’entrelacer pour former l’assise, et continuent leur route pour former le dossier, la finalité de ces racines peut a certain moment rappeler des coraux. Cette chaise a été imprimée grâce a une imprimante 3D, utilisant des champignons qui vont alors pousser et renforcer la structure. Cette chaise démontre l’avancée technologique qu’ont acquis les designers, pouvant désormais maitriser certains aspect de la nature. Klarenbeek rassemble technologie et nature afin de créer un nouveau matériau.
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buyenscharles · 5 years
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Cubisme
Depuis le 17 octobre 2018, le centre Pompidou propose une exposition portant sur le cubisme, un des grands mouvements artistiques du XX° siècle qui va révolutionner la sculpture et la peinture, et influencera les créateurs dans de nombreux domaines. 
Vous débutez l’exposition dans une une petite salle préambule à l’exposition qui vous permet d’apprécier une des influences les plus importantes des ces artistes: l’art african traditionnel. Masques et statuettes sont jalousement gardées derrière de larges vitres, accrochés sur le mur ou posées sur des socles albes. Vous aurez sans doute remarqué l’agencement particulier de ces supports, leurs hauteurs et espacements varient, certains semblent même tirés du mur. La lumière centrée sur les oeuvres vient élégamment rappeler la présence de ces pièces si tant est possible d’avoir négligé leur présence. De l’autre coté de la pièce, deux portraits, dont « Portrait de Jacques Nayral » par A.GLeizes; leur proximité avec les sculpture africaine vous déconcertera sans doute quelque instants.
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Puis vous vous engagerez dans un couloir, sur les murs, des noms, des portraits, des textes, un arrêt est impossible vous êtes non sans délicatesse poussé par une masse assoiffée d’art et de savoir vers la suite de l’exposition. Les pièces s’enchaînent et se ressemblent, des murs blancs et un parquet stratifié brun, une atmosphère artificielle et synthétique. Pas de problème pour continuer la visite, la pièce suivante est toujours dans une continuité logique, pas de détours, ni de pièces dérobées. Arrivé à la moitié de l’exposition, vous vous trouverez dans une large pièce, sur les murs, des magistraux tableaux du couple Delaunay. Vos yeux sont irrésistiblement attirés par ces couleurs chatoyantes; vous vous dirigez alors tout naturellement vers ces derniers. Face à elles, ont étés ingénieusement placés des assises, vous pourrez alors admirer les peintures tout en reposant vos jambes si durement éprouvées. Dans certaines vitrines reposent des carnets aux pages jaunies, l’incapacité de pouvoir apprécier le reste du contenu de ces derniers pourrait-être relevé. La plupart de ces dernières sont correctement positionnées, soit à hauteur du bassin ou de la poitrine qui permet d’apprécier sans problème les oeuvres. Il est impossible de voir autant que l’on le souhaiterait certaines ronde-bosses, certaines faces étant cachées par un mur. La visite finie en apothéose avec d’illustres tableaux installations permis elle, « Roue de bicyclette » de Marcel Duchamp.
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La prodigalité des oeuvres ne permet pas d’apprécier à leurs juste valeurs les créations, l’oeil se fatigue vite, saturé par toutes ces couleurs et formes géométriques. Vous ressortez de la visite la tête pleine, heureux d’avoir pu admirer de vos yeux ces oeuvres, pourtant vous avez la sensation de n’avoir retenu qu’une infime partie de ce que renferme cette exposition.
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buyenscharles · 5 years
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Cendrillon
Fasciné par l’aspect éphémère et la capacité à coller sur les mains des œufs en chocolats, il me vint a l’esprit d'arrêter avec ce mode de vie dépravé et de me mettre en quête de sophistication. Je me dirigeais donc vers l’Opéra Bastille.
Le ballet est tiré du conte de Charles Perrault, chorégraphié et mis en scène par Rudolf Noureev à qui l’on doit « La Tempête » et « la belle au bois dormant » en collaboration avec Petrika Ionesco pour les décors, Hanae Mori pour les costumes et Guido levi à l’éclairage. La relecture du ballet de Nouerez transpose l’histoire de cendrillon dans le milieu du cinéma des années 30, la jeune fille fui un père alcoolique et une marâtre exécrable. Découverte par un producteur de cinéma, Cendrillon fait ses débuts face aux caméras, tandis que l’acteur-vedette s’éprend d’amour pour elle.
Il est nécessaire de préciser que Noureev et Ionesco sont deux amoureux du cinéma, il est donc naturel de voir leur travail influencé par le septième Art; l’inspiration la plus marquante étant le décor, les tours du Metropolis de Fritz Lang, ou encore le gorille du King Kong de Cooper. Le Grand escalier guidant vers le chateau se voit métamorphosé et arbore une esthétique rappelant le style art déco. Le spectateur est alors plongé dans une mise en abîme, et assiste aux tournages des différentes scènes.
Les costumes des protagonistes contribue à un perpétuel rappel de l’époque, Cendrillon porte des ensembles de soirée des années 1930, remarquable aux gants longs et coiffes. Les couleurs des tenues de la protagoniste, allant du blanc nacré au rose pâle, scintillant du reflet des bijoux incrustés, dans les robes, participe a sa dissociation des autres danseurs.  Hante Mori réussit à produire un vêtement à l’aspect discret et raffiné, à l’inverse des soeurs qui portent des robes satinés aux teints criards, du rose bonbon au bleu turquoise, ainsi que des rubans extravagants. Quant à la marâtre il ne lui manque plus qu’une fourrure en dalmatien, elle porte en permanence gris et manteau fourrés.
L’éclairage suis et met toujours en avant la danseuse tout en participant au renforcement des ambiances sur scène. Les décors tous rétro-éclairé, ainsi pour le décor du château, les arcs de cercle sont sublimés et une atmosphère froide et nocturne est crée. Pour de nombreuses autres scènes, le château apparaît en second plan, comme une destinée, un aboutissement qui se formalise progressivement.
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buyenscharles · 5 years
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La folle histoire du design
Depuis le 19 octobre, la galerie permanente a fait peau neuve, confiée aux deux designers de l’agence Normal Studio, Jean-François Dingjian et Eliot Chafaï à qui l’on doit l’exposition « Design Elementaire », la galerie présente désormais « une vision à la fois globale et transversale des collection du design ».
J’étais tranquillement posé sur mon canapé, devant Scooby-doo, pas l’original, non, n’étant pas né pendant les années 90, je regardais la version Lego. Lors de la scène finale, où l’on découvre que le malfaiteur était en fait le directeur, il me vint a l’esprit de finalement faire quelque chose, n’ayant ni voiture, ni essence à payer, je laissais tomber le gilet jaune pour un lourd manteau et me dirigeais vers le musée des Arts décoratifs. 
Vous montez les marches 4 par 4 et arrivez face à un présentoir circulaire où l’on retrouve de nombreuses oeuvres, du vase d’Emond Lachenal à la figure analogue de Dubuffet, la présentation originale permet une vue panoramique de ces dernières et vous offre la possibilité de mieux apprécier les pièces. Vous passez d’un sol en mosaïques à un parquet aux motifs trompeurs offrant dynamisme au couloir, qui dessert les salles où sont exposés les objets. Classés en différentes catégories: d’humanisme numérique ( où l’on retrouve la table de « sketch furniture » qui est en réalité d’un aspect plus caoutchouteux que j’avais pu imaginer ) à Philip stark, Steph Simon. La visite ne se fait pas dans un ordre chronologique, mais par catégorie, qui a pour effet de donner l’impression de visiter une multitude de mini-collections pourtant on pourrait pourtant arriver à perdre le fil par l’absence, en omettant le couloir, de lien entre les salles.
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Vous continuez vers la suite de la galerie en empruntant un ascenseur qui dans un bruit sourd vous emmène au second étage. Les portes s’ouvrent et vous découvrez alors l’espace dédié à Alexandre Benjamin Navet qui vous transporte dans un tableaux coloré en 4 dimensions, quelques objets sont exposés sur des présentoirs blanc mais le contraste entre le décor et les oeuvres étant trop fort, on en oublierait presque leurs présence au profit du décor. La lumière jaune trop souvent dirigée vers le sol, ternit les couleurs et occulte les créations. Dans la salle adjacente, baignée dans une ambiance tamisée, se retrouve mélangés oeuvre et objet d’art, présentés sur des ilots rectangulaires, noirs, offrant la possibilité de tourner autour de la plupart des pièces, la circulation se fait librement vous pourrez remarquer l’absence de guide, vous vous dirigez la où bon vous semble. Les expositions portant sur Roger Tallon ou Jean Prouvé amènent une approche interactive aux projets et facilite la compréhension.
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Un mauvais point pourrait être relevé quant a l’organisation des salles, une confusion règne dans la galerie, les changements d’ambiance et de catégorie sont trop forts. L’aspect historique passe derrière une organisation thématique.
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buyenscharles · 5 years
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Japon/japonisme
Nous retrouvons une exposition portant sur le Japon dans le temple des portes à double sens d’ouverture et des agents de sécurité d’élite, je veux bien évidemment parler du musée des arts décoratifs.
Vous franchissez alors le passage vers un nouveau monde, enfin presque, avant cela, une salle préambule à l’exposition retrace les dates importantes du Japon ainsi que des œuvres influencée par sa culture. Des murs noirs et une typographie blanche, simple, l’information est compréhensible. Une lumière tamisée et dirigée vers les vases et poteries vous guide doucement dans l’exposition. Vos yeux se posent alors sur un mur composé d’une multitude de rectangles blanc, assemblés a la perfection, aucun écart, aucun chevauchement, digne d’un Mondrian, des formes sont découpés dans la paroi laissant entrevoir la suite de l’exposition. Au sein de quelques élues de ces formes nous retrouvons des poteries. Mis en avant par la lumière par un ensemble de spots lumineux, une ombre se projette sur le fond, l’œuvre est posée sur une plaque translucide et semble alors en lévitation. Les motifs et les détails sont alors révélés par l’absence de couleur, l’accent est mis sur la forme. La préciosité et la précision de ces pièces en est alors décuplé.
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Vous continuez alors la visite; dans les pièces règne un silence absolu, seul le martèlement de quelque chaussures trouble cette tranquillité. Chaque bruit de pas persiste quelques instants dans la pièce avant de s’évanouir. La visite se poursuit, au détour d’un couloir, vous vous retournez et découvrez un mur recouvert de nouveau de ces motifs géométriques à la matière rugueuse vus à l’entrée de l’exposition et, après avoir vérifié l’absence totale de gardiens vous y approchez la main afin d’apprécier la texture mais vous ne parvenez toujours pas à comprendre la place de ces installations. La proximité de certaines pièces permet d'en rendre plus évidente, l’hétérogénéité formelle, fonctionnelle et stylistique, tant bien que sur certaines parois vous retrouvez bols minuscules et vases importants, peignes minutieusement taillés et des carnets aux pages jaunies. Pourtant l’impossibilité de pouvoir consulter l’entièreté de ces carnets pourrait-être relevée. 

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Au fil de l’exposition, vous assistez à un changement dans l’agencement des présentoirs, passant de formes anguleuses et scrupuleusement placées vers des formes aériennes semblables aux feuilles balayées par le vent guidée par les courants sur lesquelles reposent une multitudes d’objets. Dans certaines vitrines, l’influence de la nature est délicatement rappelée par la présence d’une branche d’arbre encore verte. Vous poursuivez la visite et approchez de la vitrine où repose une montagne, ou un mont tout du moins, fait de papier froissé imitant les aspérités du relief sur lequel sont placés différents objets portant sur le sujet de la langouste, pourtant le lien entre l’installation et les sujets pourrait être contestable, de plus les pièces sont posées, en omettant les présentoirs que l’on devine sous les feuilles, sans aucun soucis de présentation et qui dénote fortement face au reste des vitrines. Vous tentez tant bien que mal d’éviter de vous perdre entre les différents chemins qui à l’instar des livres dont vous êtes le héros vers une mort certaine ou un fabuleux trésor et montez vers le deuxième étage.
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