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cawessel · 11 months
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L'événement & les droits des femmes
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   Je vous présente une affiche de la Journée internationale des droits des femmes de 2021. Nous voyons des femmes qui représentent la diversité. Notamment, nous présentons des femmes employées, des femmes de culture et de religion différentes ainsi des femmes avec bébé. En fait, cette affiche symbolise le pouvoir des femmes qui luttent pour l’égalité au monde, dans tous disciplines et dans tous domaines. Elles luttent pour être entendues. Elles luttent contre le silence de la censure. Autrement dit, elles veulent de respect pour leurs avis et l’opportunité de les partager, d’où vient le slogan : ÉCOUTONS LES FEMMES. 
   Aujourd’hui, j’aimerais discuter le thème des droits de femmes qui est soulevé dans l’œuvre d’Annie Ernaux, L’événement. Simplement, elle partage son histoire d’avoir un avortement clandestin. À son tour, le lecteur est encouragé à réfléchir des droits au sujet du corps particulièrement pour les femmes qui vivent la grossesse. À travers l’autobiographie ou « l’autosociobiographie » (Montémont), nous comprenons plusieurs inégalités persistantes auxquelles la narratrice sont confrontées. 
   La narratrice écrit d’une façon qui introduit chaque personnage (qui est en fait une personne réelle) avec leur profession. En particulier, elle décrit ses amis avec un titre : Gérard H., étudiant de médecine, André X., étudiant en premier année de lettres, P., étudiant de science politique etc. Je veux vous indiquer une raison pour laquelle elle est obligée de nous donner plus d’information en plus de protéger ces personnes de jugement. En premier, il faut savoir que les femmes à l’époque et même les femmes actuelles sont souvent exclues des domaines professionnels considérés comme masculins et elles sont réduites à des rôles traditionnels et subordonnées dans la sphère domestique. Sachant cette contestation des rôles traditionnels, en décrivant la femme de Jean T. qui a un bébé et un emploi comme institutrice, par exemple, nous pouvons avoir une meilleure compréhension de l’époque où les droits et les normes commencent à devenir plus égaux pendant la deuxième vague du mouvement féministe. 
   Malgré la progression, Annie nous rappelle que l’accès aux soins de santé de bonne qualité est aussi injuste. Notamment, les femmes n’ont pas le droit à avorter. Ce qui est également problématique est le fait qu’une femme qui a avorté ou même une femme qui garde le bébé (avant de mariage) et qui vient d’un quartier pauvre, fait face aux préjugés et aux discriminations dans le système médical. Malheureusement, cette injustice existe quotidiennement chez l’hôpital local où les autochtones (surtout les jeunes filles et femmes) sont harcelés à cause des stéréotypes. Il faut nous demander comment nous pouvons changer nos avis de ne pas faire croire aux clichés… 
   En outre, connaissant les droits à l’époque, je mets en question les fondements de la société et des structures de pouvoir. Notamment, qui a créé les droits rendant les avortements illégaux ? Un homme ou une femme ? Qu’est-ce qui leur a donné le droit de prendre cette décision ? En réalité, au Canada, j’aimerais penser que notre gouvernement démocratique prend les avis des citoyens en considération. Par contre, il est probable que la plupart des citoyens ne savent pas le processus de la création des lois ni de la prise de décision gouvernementale. 
   Si nous ne parlons pas de gouvernement, il reste des injustices selon les perspectives et les moraux des gens sur les femmes. Simplement, je me demande pourquoi les femmes sont continuellement confrontées à des obstacles et à des restrictions ou pourquoi nous sommes souvent réduites à des objets de désir ou à des outils de reproduction. Nous avons également abordé ce thème dans Truismes où les femmes sont des << jouets >>. Dans L’événement, nous voyons cette même idée quand Jean T. essaye de la séduire. La narratrice nous explique que certains hommes prennent du plaisir avec les femmes enceintes car il n’y a pas de risque… elle est déjà enceinte et une « femme facile ». Il est dommage que ces avis existent encore. Nous ne pouvons pas changer les moraux de quelqu’un mais il faut trouver une solution pour respecter l’identité d’une femme. La perspective de Jean T. changerait-elle si une femme était transgenre ? 
   Finalement, un autre sujet qui est évoqué dans le roman est la religion. Après avoir subi l’avortement, la narratrice est allée à une église pour parler de ce qu’elle vient de vivre. Nous ne savons pas exactement de ce qui s’est passé mais par ses prochains mots, nous comprenons qu’elle n’était pas acceptée. Avant de faire les critiques de la religion qui limite les actions de ses partisans, il ne faut pas oublier O.. O. est catholique et respecte les enseignements du pape ; elle est religieuse. Annie ne l’a pas considérée comme amie au débout mais pendant l’événement, O. était la seule personne à son côté. À son tour, je peux m’identifier avec O. car je suis croyante et je sais que j’aiderai n’importe qui même si ma religion sert à limiter mes croyances. Simplement, je suis une religion mais elle ne me définit pas ; mes actions et ma personnalité me définissent. 
   De surcroît, même si nous vivons en 2023 au pays où les avortements sont légaux et les avis des femmes s’améliorent, il faut toujours remettre en question les normes et les attentes imposées par la société en matière de genre, révélant les injustices et les limitations qui pèsent sur toutes les femmes. Ainsi, réfléchissez-vous aux questions posées dans ce poste car il faut continuer la discussion pour pouvoir comprendre les avis des autres et nuancer les siens. 
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cawessel · 11 months
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J'ai perdu mon corps
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   Je vous présente une image d’un camion au concours qui a gagné. Derrière la ligne d’arrivée, nous pouvons voir la catastrophe : un camion sans roue (bleu léger), un camion sans conducteur (vert), un camion renversé (jaune), un camion perdu (violet), un camion en feu (bleu foncé) et un camion qui est tombé en panne (rose)... 
   Selon moi, la mouche dans J’ai perdu mon corps représente les éléments ou les événements de la vie désagréable qui persiste d’exister. Le dérangement de ces moments dans la vie est assez pour nous rendre fou et pour nous énerver. Par conséquent, nous essayons de réduire le désagrément. Par contre, en contrant « la mouche », nous devenons consumés et nous finissons dans une pire situation. Pour Naoufel, la mouche l’énervait au point de rupture où il était rongé par la frustration et oubliait de faire attention près de la machine. Il finit par perdre sa main. En fait, les conséquences peuvent être également néfastes soit la mort soit la perte de quelque chose ou de quelqu’un. Notamment, un conducteur qui fait un excès de vitesse est impatiente. Imaginez le scénario où ce conducteur trouve une mouche qui n’arrête pas de bourdonner autour de sa tête. Si le conducteur est chanceux et intelligent, il ralentissait et se rangeait pour tuer ou pour sortir la mouche. Malheureusement, il est probable qu’il continuait à grande vitesse. Il serait préoccupé par la mouche et ses prochaines actions au lieu des siennes. Sachant ceci, l’image montre les conséquences néfastes (tous les camions sauf le rouge) après avoir participé aux tours de la mouche (le camion rouge). Comme le montre l’image, « la mouche » gagne. De plus, de façon plus réaliste, la mouche peut aussi symboliser les autres conducteurs qui veulent faire la course ou même un passager qui se plaint toujours. Honnêtement, nous avons tous les mouches incluant et excluant les automobiles. 
   En somme, cette image sert comme représentation de comment un moment peut nous « tuer ». Autrement dit, si nous continuons de concentrer trop sur les facteurs qui sont hors de notre contrôle, nous serons victime de cette obsession. Nous ne pouvons pas laisser nos mouches gagner !
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cawessel · 11 months
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Les Bonnes & le profil du personnage
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   Je vous présente des images des belles-sœurs de Cendrillon (les noms que nous ne pouvons jamais nous rappeler : Anastasie et Javotte) et la tenue de Cendrillon quand elle était bonne. 
   Nous avons parlé des sœurs Papin de lesquelles la pièce Les Bonnes est inspirée. De ceci, quelques dates à connaître sont : la date de la première représentation de la pièce qui était en 1947 et les meurtres desquels les sœurs Papin sont accusées étaient en 1933. Personnellement, après avoir lu Les Bonnes par Jean Genet, j’ai fait la comparaison à la princesse Cendrillon car les deux présentent le thème de pouvoir et de la hiérarchie. Simplement, Cendrillon était une bonne pour sa belle-mère, Madame de Trémaine, et elle était harcelée par ces belles-sœurs. Dans la pièce de Genet, nous avons deux sœurs (Claire et Solange) qui sont bonnes et qui travaillent pour Madame. Pour une raison inconnue, mon imagination a créé un profil du personnage qui tisse un lien entre ces deux œuvres. Notez bien que le premier conte de Cendrillon était écrit en 1634 par Charles Perrault et c’était réalisé par Georges Méliès en 1899 – bien avant l’affaire Papin et la pièce.
   J’imagine qu’après la fin de conte de fées de Cendrillon, les belles-sœurs sont devenues les bonnes pour leur mère. En réalité, les sœurs étaient déjà négligées par leur mère qui voulait que ces filles eussent la beauté de Cendrillon. De plus, la mère aurait pu remarier (pour la deuxième fois) dont l’attention de Madame (de Trémaine) n’aurait pas été sur les sœurs. Par conséquent, les sœurs voulaient de la vengeance. C’est la raison pour laquelle Claire écrit des lettres accusant Monsieur d’être voleur… (Il a volé l’amour de Madame et le centre des sœurs). En outre, comme l’œuvre de Cendrillon, les sœurs ne pouvaient pas trouver un homme aussi beau qu’un prince. De ce fait, nous pouvons comprendre l’ironie des histoires de traverser le monde que Claire et Solange inventent. J’imagine que ces fantasmes sont une façon de les rassurer qu’elles soient belles et qu’elles puissent vivre leur propre narrative. En fait, la volonté de retourner à leur vie (avant de devenir bonne), se présente sous forme de jeu de rôle ou de cérémonie où elles peuvent s’habiller des tenues belles, se maquiller et s’amuser. Les insultes qu’elles expriment peuvent être des insultes (exagérées) de Madame mais les commentaires les redonnent le pouvoir qu’elles avaient eu en dominant Cendrillon. À la fin, les sœurs se deviennent plus folles et se rendent en compte qu’elles ne s’enfuissent jamais même si elles tuent Madame car elles seront toujours des filles laides (en personnalité) et d’une seule identité – bonne. En conséquence, il faut vraiment devenir meurtrière et voilà c’est où elles prennent le contrôle - Claire boit le tilleul. Maintenant, Solange peut devenir sa propre identité quand elle assassine Madame pour le vraie. 
   Cette interprétation nous donne une représentation de la complexité non seulement des œuvres mais encore de la société actuelle : la perception est importante. De plus, il faut faire attention à la manière dont nous traitons les autres. N’oubliez pas, la perception de nos actions nous définit et pas forcément nos intentions. 
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cawessel · 11 months
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Paul à Québec & l'importance des images/des photos
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   Je vous présente une image d’un album photo. Simplement, un album photo permet aux familles et aux amis de se souvenir de bons moments ou même de moments « pas bons » qui se sont déjà passés. Je voudrais mettre au point l’importance des photos qui se trouvent dans un album photo. Elles sont des captures d’un moment qui ne peut pas être revécu. Ceci dit, l’album est une reproduction de ces événements. Souvent, nous faisons référence à l’album photo pour faire semblant d’être plus proche à ceux qui nous sont chers et pour revoir leur cycle de vie. Par conséquent, en regardant un album photo, nous arrêtons nos quotidiens pour réfléchir ; nous parcourons une histoire. 
   Par contre, la vie est parfois une catastrophe où nous nous sommes préoccupés des responsabilités et parfois nous donnons la priorité aux autres choses superflues. Paul subit cette déconnexion notamment quand il est en train de travailler et de respecter un délai ; il fait face aux problèmes techniques. Il est possible que Paul essaie de travailler plus pour ne falloir pas penser à son beau-père mourant. Puis la voiture tombe en panne et nous voyons que la famille s’énerve plus facilement. Ici, nous comprenons que la famille Beaulieu et Paul sont tristes et de temps en temps désespéré (même si personne ne l’avoue pas). En réalité, il existe un cercle vicieux. Nous essayons de trouver des distractions pour que nous puissions avoir tranquille. Malheureusement, en travaillant plus ou en oubliant nos difficultés, nous passons à côté la possibilité de créer plus de souvenirs avec nos proches... Prenez par exemple Rose qui n’était pas capable de voir son grand-père avant de passer ces derniers jours et donc, pour faire son deuil, elle revient à la pierre tombale pour dire lui parler une dernière fois. 
   À mon avis, en adoptant une perspective de vivre l’instant présent, nous pouvons apprécier chaque jour comme il est – bon et mauvais avec ceux qui nous entourent. Selon moi, c’est ça la leçon de Paul à Québec. Un album photo sert à organiser nos souvenirs d’une vie. Il est peut-être ironique que les personnages dans le livre ne prennent pas de photos mais l’histoire est racontée par une série d’images sous forme de bande-dessiné.  
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cawessel · 11 months
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Truismes & l'image corporelle hypocrite
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   Selon les normes de beauté, il y a un état parfait où nous nous trouvons mince mais pas maigre, charnu mais pas en surpoids... De ce fait, je trouve ces images extrêmement ironiques. Vous voyez des déguisements d’Halloween d’un cochon. Notez bien que les mannequins portant le déguisement de truie n’ont pas la forme ronde ou grosse comme le porc. Il est intéressant que nous ne voyions jamais une personne plus grosse qui porte cette tenue. De plus, les deux styles de déguisements sont acceptables : moulant et sexy ou gonflable et drôle. 
   Notamment dans le livre, nous comprenons qu’avec la transformation physique de la narratrice, il y a un changement de sa perception de soi et de la société qui la rejette. Simplement, elle prend du poids et elle devient plus rose. En réalité, dans l’industrie de la beauté, il y a l’utilisation du maquillage pour rougir les joues. Cependant, nous ne mettons pas en avant la forme physique du « cochon ». C’est-à-dire, nous choisissons certaines caractéristiques que nous préférons, et nous les validons. Nous pouvons facilement tisser le lien entre le parti politique d’Edgar (du livre) et les personnes qui influencent les normes de beauté actuellement. Le but de ces organisations est d’avoir le pouvoir. Elles remportent par exploiter le public en assurant que leurs vision/leurs produits sont meilleurs. En outre, si un membre du public essaie de lutter contre les messages des profiteurs, il est réduit au silence. Le livre propose la solution d’assassiner les manifestants ou tous ceux qui n’est pas d’accord avec leur système. Dans l’industrie de beauté, nous voyons ce silence par l’humiliation en ligne ou par les autres messages faux et manipulateurs. 
    Ces images de costume me font réfléchir de pourquoi il existe ces standards même pour un festival comme l’Halloween où le but est de s’amuser avec la créativité et l’expression personnelle. Je sais que les normes existent dans le domaine de beauté et encore dans la société. Ceci dit, je suis dégoûtée par la réalisation que l’identité sociale peut être également déterminer par les occasions où nous sommes encouragés à être « hors norme ».
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