cloud-of-smoke

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sous la neige, ton souvenir

éternel(le)

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From Paul Auster’s Moon Palace

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remplir remplir relire les cahier de 2010;

un tatouage à l'annulaire gauche pour ne jamais oublier la mer et les larmes de cet été là.

Jamais fait.

Jamais revenue,

Jamais revu

Tes boucles dorées

(Mon premier pirate, finalement)

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vulnérabilité

simplement cela

et rien d'autre

déjà puissante, déjà en feu à l'intérieur.

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Appel n°1

Les années se sont figées

Rien ne s'est jamais arrêté,

Finalement

Le souffle qui devient court

Le ventre qui se sert

Pour quelque chose de doux,

Enfin

Le sourire tendre,

Ressentir la mêmes choses,

Encore

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J'ai l'écho de ta chair à l'interieur de ma bouche.

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semaine n°1

deux jours doux,

deux nuits grandes,

les arbres gelés, châteaux, les champs,

les draps blancs, repassés,

les cafés face à face,

pas tout à fait tête à tête,

mais rêves pour rêves

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été (fou) 2021.  j’ai pas vibré depuis

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Je verse quelques larmes sur le haut de ton pyjama : papa de jour, papa de nuit, papa d'amour.

Et parmis tant de souvenirs qui ne nous parle pas, celui la.

Je vais le garder.

Pour chaque nuit loin de toi.

Ca va mieux,

Tout va mal.

Tu me manques -enfin-

Apres tant d'années,

Juste dix mois.

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Ta mort m'aura coûté chère,

Papa.

Je ne compte plus les cigarettes, les joints,

Les bouteilles de cocktails estivales

Les pintes bières,

Les doubles shooters,

Les billets de bus.

Les nouveaux vêtements et les repas trop gras.

Elle n'aura pas encore les séances chez le psy. Je le garde pour plus tard, encore treize jours à tenir.

Ta mort a eu ma peau

De fleur.

Une pauvre carcasse, une triste figure que je traîne.

Ta mort

Papa

Trois mots seulement.

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Et une image pourtant, la tempête K avait fait tant de ravages il y a 10 ans.

Durant plusieurs années,

Mais finalement, finalement, la mer est devenue calme.

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J'en ai bravé, des tempêtes.

Je suis devenue la grande navigatrice sur les océans houleux.

Une pirate hors paire.

Mais j'ai toujours la hantises de quitter le port, de m'engouffrer dans les flots enchaînés.

J'aurais pu compter, les débris laissés derrière, les mats en moins, la boussole qui ne trouve plus ses repères.

Perdue, toujours.

Ça ne m'est pas inconnu.

Et pourtant.

Demain, 10h.

Des ce soir déjà,

La boule au ventre,

Le tonneau de rhum qui se vide.

Redouter le naufrage sans cesse.

Apprendre à garder la tête hors de l'eau le plus longtemps possible.

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Il y a dix ans,

On quittait pour toujours l'Espagne de notre enfance.

Il y a dix ans,

J'aurais presque pu tomber amoureuse

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Sur le calendrier,

Le temps s'est figé à novembre décembre 2019.

Je regarde la date de ton dernier souffle, pile un mois avant mon anniversaire : novembre, 2, un samedi. La saint défunts.

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“Elle n’avait qu’une envie : partir, devenir quelqu’un d’autre, ailleurs, se mettre en mouvement et ne jamais s’arrêter. Et pourtant plus cette part secrète d’elle lui hurlait de s’en aller, plus elle se rendait compte qu’elle était prisonnière d’un seul lieu, d’une seule vie.”

— Richard Flanagan, La route étroite vers le nord lointain (via tracesdelire)

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Attendre plus d'une heure les copines du lycée.

C'est une explosion de joie, de larmes à l'intérieur.

C'est leurs sourires soleil à elles aussi,

Les rires partout dans les souvenirs,

Et la maman d'une qui m'envoie tout son amour dans son étreinte.

C'était des retrouvailles sur le quai d'arrivée, des trajets en train pour rentrer particulièrement doux et des spectacles odeur get 27.

Ce sont 5, 6 ans de silence qui murmurent :

On est là. Tout près tout l'été pour parler.

Je voudrais juste avoir la force nécessaire de danser entre deux verres.

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Presque 8 mois que je suis submergée,

Les liens les connexions les larmes les larmes le petit projet d'une vie entière qui réjouit 2 jours pas plus parce que l'auto sabotage j'adore ça, et je pleure tous les jours

J'ai plus envie de fumer pour me détendre

Je repars dans les travers alcool médicaments et ca dure moins de 2h