Tumgik
globmedia · 7 days
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Lecteurs engagés
Au cœur de l’ivresse des mots
En lien avec la journée mondiale du livre qui se tiendra mardi 23 avril 2024, la Cène littéraire, le cercle littéraire « Le conceptualiste » et le CERIL ont offert un moment d’ivresse intellectuelle aux étudiants de l’université de Douala samedi dernier au campus 2 dans la salle Madiba.
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Il est 11h lorsque l’amphithéâtre « MBAPE MADIBA » de la Faculté de Droit et de Science Politique est comble. L’excitation se lit sur les visages. On se croirait à une séance de distribution de la prime de l’Excellence. Que non ! L’œil curieux est vite attiré par ce livre que chaque étudiant tient fièrement : La danse du vilain, dernier chef-d’œuvre du jeune, et non moins talentueux écrivain congolais, Fiston MWANZA MUJILA. Vous ne rêvez pas. Tous ces jeunes sont bien là pour assister à un café…littéraire ! Ce rendez-vous intellectuel est l’œuvre de la promotrice culturelle Flore ZOA. Son partenaire pour la ville de Douala, Moktar NJUMOUN, tient lieu de modérateur de l’événement. À ses côtés, la représentante de la Faculté de Droit et de Science Juridique (Dr Clémentine KABADIANG Épse ENGONO), le président de l’association J.E.U.N.E.S (M. Joseph MBONE) et un spécialiste de littérature francophone (Dr Albin Nelson HOUACK). Pendant deux heures, ils ont entretenu des étudiants issus de toutes les facultés, des enseignants, des auteurs en herbe et des éditeurs.
Entre impressions de lecture, analyses critiques du roman et quizz littéraire, tous les participants ont découvert et redécouvert la plume alléchante et croustillante de MWANZA MUJILA, Prix littéraire Les Afriques 2021. Et que dire de l’ambroisie communiée à ce rendez-vous du « donner » et du « recevoir » ?
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Dans un style empreint de réalisme magique, d’une satire maitrisée et d’une ouverture généreuse aux autres textes et médias, le romancier nous transporte dans le Zaïre du maréchal Mobutu. Entre chaos politique, course au diamant et débauche, trois figures d’adolescents émergent : Sanza, Molakisi et Ngungi. Issus de familles dysfonctionnelles, à l’image des structures sociopolitiques du récit, ils côtoient, progressivement, les arcanes des services de renseignements, les mines de diamants et les cercles magico-religieux, le tout sur un fond de rumba congolaise agrémenté d’un humour corrosif.    Et puisque le temps ne suspend jamais son vol, et puisque les belles choses ont toujours une fin, c’est avec la promesse de se retrouver autour d’un autre cocktail de mots que les participants se sont quittés sur les coups de 13 heures. Au Cameroun, il n’y a donc pas que la jeunesse des débits de boissons. Il y a surtout cette jeunesse qui croit en cette pensée de Mongo Béti : « La lecture est le plus grand ferment de l’intelligence ».
Albin Nelson Georges Houack
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globmedia · 2 months
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Congrès international
Les médecins légistes se réunissent au Cameroun
Les médecins légistes du Cameroun et de l’étranger sont réunis à Douala, capitale économique du pays depuis 2 jours pour leur congrès sous le thème « Médecine légale dans l’écosystème judiciaire africain et gestion des catastrophes de masse ». Un partage d’expérience dans la gestion des catastrophes naturelles.
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Des réflexions intenses sont menées depuis 2 jours par des médecins légistes issus du Cameroun et des autres pays d’Afrique autour du thème : « Médecine légale dans l’écosystème judiciaire africain et gestion des catastrophes de masse ». C’est dans le cadre du congrès international des médecins légistes. Au regard des catastrophes que le Cameroun a connues ces dernières années, notamment le déraillement du train 152 du 21 octobre 2026 à Eséka, l’éboulement de Gouache du 29 octobre 2019, le crash de l’avion de Cotco du 11 mai 2022, l’éboulement de Mbankolo du 8 octobre 2023, l’effondrement d’immeuble le 24 juillet 2023 à Douala, il est important de noter l’apport important des médecins légistes dans la démarche visant à mettre la lumière sur les causes et les conséquences de ces catastrophes. C’est fort de ce constat que ces derniers ont décidé de mener une réflexion dans la capitale économique du Cameroun à l’effet de faire comprendre aux populations l’importance de solliciter un médecin légiste dans ce genre de situation. Située à l’intersection entre la justice, la sécurité et la réconciliation, la médecine légale est un pilier essentiel de l’Etat de droit et de la consolidation de la paix. « Pour que la justice soit bien rendue, parfois on s’appuie sur l’expertise médicale. Quand l’expertise est bien faite en cas de catastrophe, il n’y a pas de raison que la justice ne soit pas bien rendue, il est tout de même important de noter que c’est un travail humain et l’œuvre humaine n’est pas parfaite comme on le dit communément, il peut y avoir quelques décalages, quelques erreurs, mais dans l’ensemble, c’est de cette façon-là que la justice intervient. » atteste Mbandou Ernest Magistrat, avocat général. Représentant du Ministre de la Justice. « Ce congrès est placé sous le thème de « Médecine légale dans l’écosystème judiciaire africain et gestion des catastrophes de masse », ce thème n’a pas été choisi au hasard, j’en veux pour référence les multiples catastrophes auxquelles on est confrontées, on faisait déjà face l’année dernière à la catastrophe de Mbankolo, nous avons la catastrophe de Gouache et de loin la tragédie d’Eseka ou encore le crash aérien de l’avion de Cotco pour lesquelles notre expertise a été sollicitée pour la résolution et l’identification des victimes de ces malheureux événements. Ce congrès est à peu près un échange d’expérience avec nos collègues des autres pays pour pouvoir promouvoir cette discipline qu’est la médecine légale. Nous rencontrons des difficultés dans notre discipline, notamment sa reconnaissance en tant que spécialité à part entière » ajoute Dr Ngongang Gilbert Franck Olivier, Maitre-assistant de médecine légale. Il est à noter que le Cameroun compte 25 médecins légistes répartis pratiquement dans les dix régions.
Panisse Istral Fotso
Réactions
Mbandou Ernest : Magistrat, avocat général. Représentant du Ministre de la Justice.
« La médecine légale ne se comprend que lorsque ses résultats sont utilisés pour des faits judiciaires »
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Ces importantes assises doivent nous aider. Le médecin légiste est généralement requis pour des besoins d’éclairage par la justice notamment le juge d’instruction, le tribunal lui-même, le parquet, la police judiciaire pour pouvoir apporter des éclairages sur certains points précis. Je voudrais dire simplement que parfois, la justice est critiquée, mais en réalité la faute dans beaucoup de cas ne lui revient pas, parce que certaines choses, certains travaux qui sont bien faits, certaines expertises qui sont bien faites à la base préparent également un bon jugement par la suite. Si déjà, l’expert a donné des résultats qui ne sont pas exacts, ça veut dire que forcément, la décision qui suivra sera conséquente. J’appelle donc à vos compétences, ce n’est pas souvent arrivé que des décisions soient faussées, mais parfois, on n’est pas en plein dans ce qui devrait être. J’appelle donc à vos compétences pour que vous soyez conscients de cela. Le juge est souvent critiqué, mais en réalité, il porte un chapeau qui n’est pas forcément le sien. Ça vient de loin, il faudrait que tout le monde travaille avec conscience de ses résultats parce que nous tous œuvrons pour une bonne justice, et quand le travail est bien fait à la base, la suite également devrait nous permettre d’atteindre nos résultats.
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globmedia · 2 months
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Violence sexuelle
Comment briser le silence
La semaine de la jeunesse s’est déroulée au Cameroun dans un contexte marqué par la dépravation des mœurs en milieu scolaire. Des caravanes ont été organisées à cette occasion pour sensibiliser les jeunes sur les causes et les conséquences de ces déviances.
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Les jeunes sont de plus en plus confrontés au problème de violence sexuelle. C’est dans l’optique de limiter ce fléau au sein de la société que des organismes se sont organisés durant la semaine de la jeunesse pour sensibiliser les filles adolescentes sur les dangers auxquels elles sont permanemment exposées. Le projet national Brisons les tabous sous la houlette de coach Lisa Prudy, coach en développement personnel et écrivaine résident aux États-Unis d’Amérique, parrainé par le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou a déployé des équipes dans les établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national pour dire aux jeunes apprenants les risques qu’une jeune élève peut prendre en étant négligente dans un environnement rempli d’hommes sans scrupule, prêts à tout pour détruire la jeune fille tombée dans leurs piège. Cette initiative de haute facture a permis également de les édifier sur l’importance de mettre leurs études en priorité en ne laissant aucune occasion à un prédateur de profiter d’elles pour assouvir son désir sexuel. Ces équipes ont mis le cap d’abord au collège les conquérants où un accueil chaleureux leur a été réservé par les élèves et les enseignants. Ensuite, des échanges se sont effectués entre l’équipe du projet national, brisons les tabous et les apprenants qui se sont dit satisfaits et enrichis des conseils à eux prodigués au sujet de la dépravation des mœurs. « Je suis très contente de votre arrivée dans notre établissement pour nous sensibiliser sur les dangers liés au viol et aux déviances en milieu scolaire. Je vais désormais dénoncer tous ceux qui vont me demander de les suivre pour leur donner mon corps, même si c’est mon enseignant » affirme une jeune élève de la classe de première sous anonymat. Cette mobilisation s’est faite également à l’institut Ngassi de Douala puis au collège Dauphine où les élèves en pleine activité culturelle ont marqué une pause pour suivre les conseils enrichissants de l’équipe du projet national Brisons les tabous. La question de viol est devenue très préoccupante en milieu jeune, étant donné que les violeurs se multiplie au sein de la société et exercent leurs sales besognes sans s’inquiéter des conséquences que cela peut produire à la fois sur la victime et son entourage.
Panisse Istral Fotso
Réaction
Pauline Matchim, Présidente de l’association femmes et enfants.
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« Les abus sexuels sont choquants, mais nous travaillons vraiment pour combattre cela afin de protéger la femme et selon les canons des Nations unies. »
La victime doit briser le silence, elle doit venir dénoncer son bourreau. Nous sensibilisons sur les questions de violence sexuelle en milieu scolaire. Nous travaillons également sur les questions de santé sexuelle. Nous encourageons les victimes à venir vers nous. Quand la jeune fille est violée, que ce soit par un inconnu ou pas, on lui donne les réflexes à suivre. La première chose est de se rendre à l’hôpital pour prendre la pilule du lendemain qui est gratuite. Ceci va lui permettre d’éviter une éventuelle grossesse, le médecin va ensuite lui donner les ARV. En ce moment, elle va porter plainte et on peut l’accompagner en fonction de ce qu’elle vit. Il faut développer chez la jeune fille ce réflexe là de se rendre à l’hôpital immédiatement. Parce que si elle arrive 3 ou 4 jours après, la pilule du lendemain n’aura pas sa raison d’être. On sensibilise la jeune fille parce que très souvent, elle se réveille quand elle est déjà enceinte ou malade, or quand elle prend la peine de se rendre à l’hôpital, tout cela est évité et gratuitement. Il est vraiment urgent de sensibiliser la jeune fille, elle ne doit pas rester dans son coin à pleurer parce que le plus difficile c’est après. Si elle se rend compte qu’elle est déjà enceinte, ça devient très compliqué, si elle se rend compte qu’elle a le VIH, qu’est-ce qu’on fait ? alors qu’on aurait pu éviter. Nous encourageons vraiment les jeunes filles à briser le silence. Il est inadmissible que ce soit plutôt la jeune fille violée qui ait honte, il faut qu’on parle pour que ce soit le violeur qui ait honte. C’est un peu ça le changement de paradigme que nous voulons apporter, que la société civile veut apporter, amener le bourreau à avoir honte de ses actes. Et pour ça, la jeune fille doit briser le silence. Très souvent, on ne peut pas savoir quelle est la prévalence de ces viols parce que très peu de plaintes sont portées au niveau des commissariats et gendarmeries. Il n’est pas simplement question de se rendre au commissariat pour dire qu’on a été violé, il faut rédiger des plaintes, c’est ça qui va permettre au commissaire de garder votre bourreau. Ce qui se passe est que certaines personnes préfèrent souvent des arrangements à l’amiable, si vous ne portez pas plainte, sachez que c’est un traumatisme qui va vous suivre à vie. Nous essayons d’accompagner ces jeunes filles pour qu’elles puissent sortir de leur traumatisme. Il en est de même pour toutes femmes victimes de violence basée sur le genre, il faut se faire accompagner par que nous vous apportons une aide psychosociale.
Éléments rassemblés par Panisse Istral Fotso
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globmedia · 2 months
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Mutilation féminine
Une plaie dans l’extrême Nord
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La région de l’Extrême nord du Cameroun est de plus en plus attachée à la pratique de l’excision. Ce fléau sévit encore dans cette partie septentrionale et les femmes sont davantage victimes.
L’excision continue de faire des milliers de victimes dans l’extrême Nord du Cameroun. Dans l’optique de limiter cette pratique préjudiciable pour la jeune fille, une causerie éducative s’est tenue dans cette partie septentrionale. L’objectif de cette rencontre vise à sensibiliser les communautés sur cette pratique néfaste qui n’a rien à voir avec l’islam, mais plutôt nuisible pour la jeune fille : « La majorité des gens ont compris que ça n’a rien à voir avec la religion, même culturellement, ils ont compris que c’est plutôt nuisible. Il n’y a de bien pour la jeune fille. En faisant l’excision, nous allons plutôt empêcher la jeune fille de procréer et comme tout le monde veut avoir beaucoup d’enfants, une femme excisée risque de ne pas avoir de place chez un homme. Il est impératif de se rendre dans les villages où en retrouve encore des exciseurs et qui ont légué cet héritage à leurs filles qui ont aujourd’hui entre 50 et 70 ans et qui pratiquent encore cette excision. Il faut aller vers elles et leur expliquer les dangers de l’excision et leur faire comprendre que cela n’a rien à voir avec l’islam, même culturellement, vous êtes plutôt en train de causer du tort à vos consœurs, à vos filles » atteste Alhadji Oumate, un Imam dans une mosquée de la place.
Cette rencontre a réuni des femmes déplacées, des élèves, des ménagères, des ex exciseuses, des leaders communautaires, des dignitaires religieux et des chefs traditionnels pour parler de ce phénomène et de ses conséquences : « J’ai beaucoup appris de cette causerie éducative, on m’a parlé de l’excision que je comprenais seulement dans les films. Aujourd’hui, j’ai vraiment vu ces exciseuses en face qui ont été excisées et qui ont excisé d’autres filles. Pour lutter contre ce phénomène, on peut sensibiliser les mamans qui continuent de se livrer à cette pratique parce que ça a vraiment un impact sur la vie de la jeune fille » témoigne Saratou, une ménagère.
Cette initiative est un pas important dans la lutte contre les mutilations féminines. Le rôle des médias est indispensable dans le combat contre cette pratique « les médias jouent un rôle important en ce qui concerne la communication stratégique pour une cause comme l’élimination des mutilations génitales féminines, nous estimons qu’il était important de venir à la source, d’avoir la capacité d’engager les partenaires médias pour pouvoir non seulement être les relais de ce qui doit être annuler, de ce qui doit être défait de ce qui est fait, de faire en sorte que ce message soit passé avec les acteurs même de la communauté. Nous sommes très contents qu’avec le soutien de la délégation départementale de la promotion de la femme et de la famille, que nous ayons pu avoir ici des jeunes, des exciseuses, des leaders religieux et de la communauté qui se mettent ensemble pour dire non. C’est ensemble que nous parvenons à avancer. Je pense que l’une des choses, que nous avons relevée ici et qui nous marque énormément, c’est le fait qu’ils aient pu définir quelles sont les difficultés qu’elles ont, mais aussi, ils nous proposent des solutions. Dans l’accompagnement qui est le nôtre, je pense qu’on va devoir continuer de travailler avec nos partenaires clés et les autres partenaires techniques afin qu’ensemble, on puisse mettre fin à cette pratique qui est contre-productive pour les femmes » argue Dr Donkeng Eddy Patrick, chef de communication. Pour Coach Lisa Prudy, écrivaine et entrepreneure, fondatrice du projet national Brisons les tabous, « l’excision constitue une violation brutale des droits humains et de l’intégrité physique et morale des filles et des femmes. Les conséquences directes violentes sur leurs vies peuvent provoquer des séquelles à long terme ». Par mutilation génitale féminine, on entend « toutes les interventions pouvant aboutir à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminin pratiquée à des fins non thérapeutiques. Trois types de mutilations féminines sont pratiquées au Cameroun d’après une étude. L’excision dite « Sunna » qui renvoie à l’ablation d’une partie du clitoris, ensuite la clitoridectomie qui est une ablation complète du clitoris avec des petites lèvres et enfin l’infibulation, c’est-à-dire une excision doublée d’une ablation des grandes lèvres avec suture des deux moignons. Généralement réalisée par une exciseuse traditionnelle avec un couteau ou une lame de rasoir avec ou sans anesthésie. L’excision est beaucoup plus pratiquée dans la région septentrionale du Cameroun et les conséquences sont très néfastes dans la vie de la jeune fille.
Panisse Istral Fotso
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globmedia · 3 months
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Affaire Hervé Bopda
Le fugitif finalement aux arrêts
La police judiciaire du Littoral a finalement mis la main sur le curieux personnage qui fait la Une de l’actualité camerounaise depuis plusieurs semaines, au sujet des scabreuses. Dénonciations de viols et de séquestrations en série. Il a été cueilli dans un Motel à Bonabéri dans la nuit de mardi à mercredi dernier en compagnie d’une éternelle belle de nuit.
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Comme dans un film hollywoodien, l’homme d'affaires qui, depuis quelques jours est au centre de toutes les attentions, a été capturé par la police, alors qu’il séjournait dans un Motel à Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala 4ème. C’était dans la nuit du 30 au 31 janvier 2024 au environs de 02 heures du matin, en compagnie d’une jeune fille qui aurait été également arrêtée selon les témoignages, et les deux conduits à la police judiciaire de Bonanjo, dans l’arrondissement de Douala 1er. Une chasse à l’homme avait été lancée en vue de mettre la main sur celui qui serait désormais identifié comme un prédateur sexuel par des éléments de la police et de la gendarmerie. Entre dénonciation et récit des témoignages, l’opinion camerounaise est tenue en haleine pendant plusieurs jours. Le nom de Bopda Hervé est sur toutes les lèvres. Les pressions se multiplient depuis le 19 janvier 2024, à la fois dans les médias et sur les réseaux sociaux. Une pléthore d’accusations d’agressions sexuelles et de viols ont pesé sur l’homme d'affaires qualifié par le lanceur d’alerte de prédateur sexuel le plus dangereux de l’histoire du Cameroun. Ce gros scandale de Bopda déclenche le 19 janvier 2024 suite à la publication par le lanceur d’alerte du témoignage d’une jeune femme agressée après le refus de donner son contact téléphonique à Hervé Bopda.
Des avocats et des organisations de la société civile ont ipso facto encouragé les victimes à porter plainte et s’activent à rassembler ces plaintes pour le procureur de la République.
Dans une sortie, la semaine dernière, la Ministre de la promotion de la femme et de la famille, Abena Ondoua encouragé toutes les victimes à briser le silence, soulignant l’importance de fournir aux autorités judiciaires, les éléments nécessaires pour la conduite des procédures. « Face à ces accusations d’une gravité innommable, la Ministre de la Promotion de la femme et de la Famille s’est réjouie de la saisine des autorités judiciaires compétentes aux fins d’ouverture d’une enquête en vue d’établir la matérialité des faits dans cette cause mettant en relief, une fois de plus, voire de trop, la question des violences contre les femmes et les enfants en contexte camerounais », a-t-elle renchérit.
Elle a également souligné l’importance d’établir les faits dans une affaire mettant en lumière la question des violences contre les femmes et les jeunes filles. En attendant les résultats de l’enquête, la ministre Abena Ondoua a offert l’assistance de son administration aux plaignantes, en particulier par le biais de l’écoute et de l’accompagnement psychosocial.
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« Chaque cas d’abus sexuel est un cas de trop, il est temps que ça cesse. Aucune justification ne légitime un viol. Unissons-nous pour protéger et soutenir les victimes » argue Coach Lisa Prudy, écrivaine camerounaise. « Les abus sexuels ont un impact psychologique grave. Prenez le temps d’écouter les victimes avant de les juger. Je suis heureuse de voir que notre société se réveille enfin et en parle ouvertement. Que justice soit faite » poursuit-elle. Elle pense qu’il est temps de briser les tabous et dénoncer avec la dernière énergie toute forme de viol afin d’éradiquer ce phénomène de notre société.
Panisse Istral Fotso
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globmedia · 3 months
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Affaire Bopda
Le gouvernement rompt le silence
La Ministre de la Promotion de la femme et de la Famille Abena Ondoua publie enfin un communiqué sur l’affaire de viol en série qui défraie la chronique. Aux dernières nouvelles, la police aurait scellé la maison de Bopda à Douala.
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« Une histoire les tabous », l’expression prend tout son sens désormais dans une société dominée par des prédateurs sexuels qui dévorent toutes « les proies » (femmes) qu’ils trouvent sur leurs chemins, sans aucune inquiétude de conscience. Les jeunes filles sont victimes de de kidnapping, viol et assassinat, et tout se passe dans un silence assourdissant. Le lanceur d’alerte Nzui Manto a décidé depuis quelques jours de mettre à nu toutes ces atrocités en affichant l’un de ces prédateurs aux yeux du monde. Le nommé Bopda Hervé est depuis lors présenté comme le prédateur sexuel le plus féroce au Cameroun. Ses prouesses sexuelles, présentées comme dans un film hollywoodien a laissé tous les camerounais interloqués. Plus d’une cinquantaine de témoignages se sont multipliés en quelques jours seulement par des femmes, laissant entendre l’enfer que leur aurait infligé l’opérateur économique devenu un danger, prêt à tirer sur tout ce bouge. Cette situation s’est amplifiée au sein de l’opinion au point de réveiller la Ministre de la Promotion de la femme et de la Famille qui a fait un communiqué le 26 janvier 2024 pour montrer son indignation. Elle se dit satisfaite des mesures prises pour trouver des solutions à ce problème
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« Depuis quelques jours, l’opinion publique nationale a été saisie d’effroi, par les dénonciations sous anonymats, relayées par un lanceur d’alerte. Ces dénonciations émanant vraisemblablement de femmes, identifient le dénommé BOPDA Hervé, opérateur économique résident dans la ville de Douala, comme auteur de pratiques de harcèlement, de séquestration, de menaces avec usage d’une arme à feu et de viol. Plus grave, certaines plaignantes ont évoqué le fait que le surnommé serait infecté par le VIH SIDA et s’emploierait à le propager tant chez la gent féminine que chez des enfants, notamment chez des garçons ». Affirme la ministre dans cette sortie gouvernementale.
La ministre Abena Ondouaencourage également toutes les victimes à briser le silence, soulignant l’importance de fournir aux autorités judiciaires les éléments nécessaires pour la conduite des procédures. « Face à ces accusations d’une gravité innommable, le Ministre de la Promotion de la femme et de la Famille se réjouit de la saisine des autorités judiciaires compétentes aux fins d’ouverture d’une enquête en vue d’établir la matérialité des faits dans cette cause mettant en relief, une fois de plus, voire de trop, la question des violences contre les femmes et les enfants en contexte camerounais ». Renchérit Abena Ondoua.
Elle souligne l’importance d’établir les faits dans une affaire mettant en lumière la question des violences contre les femmes et les jeunes filles. En attendant les résultats de l’enquête, la ministre Abena Ondoua offre l’assistance de son administration aux plaignantes, en particulier par le biais de l’écoute et de l’accompagnement psychosocial.
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« Dans l’attente des suites judiciaires, La Ministre de la Promotion de la femme et de la Famille se tient aux côtés des plaignantes et de leurs familles, pour leur apporter l’assistance nécessaire en cette épreuve difficile. Elle rappelle aux victimes que les services déconcentrés du département ministériel sous sa responsabilité, disposent des structures d’écoute et d’accompagnement psychosocial. Elle les invite par conséquent à se rapprocher desdits services pour une prise en charge urgente et gratuite. Elle encourage par ailleurs toutes les victimes à briser le silence pour rompre la chaîne de la violence, et fournir aux autorités judiciaires les éléments nécessaires à la conduite des procédures destinées à établir la matérialité des faits et, le cas échéant, à condamner les auteurs de ces crimes odieux ». Poursuit-elle dans ledit communiqué.
Elle rassure toutes les victimes de violence basées sur le genre, de son entière disponibilité et de sa détermination sans faille à combattre énergiquement, le phénomène des violences contre les femmes et les enfants dans notre pays. Aux dernières nouvelles, la police aurait scellé la maison de Bopda à Douala. Affaire à suivre…
Panisse Istral Fotso
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globmedia · 3 months
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Brisons les tabous
La jeune fille dans la gueule du loup
Entre kidnapping, viol et assassinat, la jeune fille est devenue la cible des hommes sans foi ni loi. Ce phénomène qui s’amplifie dans la société est d’une actualité brulante depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.
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Après plus de 50 témoignages des jeunes filles victimes d’enlèvement et de viol sur les réseaux sociaux, il est désormais plausible de dire que les jeunes filles sont permanemment en danger. Ceci, à cause des hommes sans scrupule qui voient en ces dernières leurs objets sexuels.
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Au regard des viols et assassinats qu’on observe dans notre société, il urge de prendre les taureaux par les cornes afin d’éradiquer ce phénomène devenu catastrophique dans notre pays.  « En dehors des dénonciations anonymes qui se limitent sur les réseaux sociaux accusant certains de violence sexuelle, menace sous condition etc, une plainte a été clairement déposée contre l’un des bourreaux pour menace avec arme et escroquerie au tribunal militaire de Douala. Ça n’a rien à voir avec les dénonciations qui s’arrêtent sur les réseaux sociaux », raconte un internaute.
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Une mesure qui semble pragmatique pour résoudre ce problème devenu très préoccupants pour de nombreux camerounais. Cette situation plonge les parents dans un désarroi total et ces derniers se demandent comment faire pour être sûrs de la sécurité de leurs enfants « Je vis désormais la peur au ventre, je me dis qu’un jour je peux rentrer à la maison et ne plus trouver l’une de mes filles parce qu’elle se trouve dans les bras de ces monstres, le dehors fait vraiment peur » affirme un parent qui a choisi de garder l’anonymat.
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Nonobstant le nombre de témoignages à travers les réseaux sociaux par des jeunes filles qui ont pour la plupart, selon leurs récits, été infectées par le VIH SIDA, les autorités camerounaises peinent à stopper la saignée. On dirait que les auteurs de ces actes maléfiques bénéficient d’une certaine impunité.
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Le projet national BRISONS LES TABOUS condamne la violence à l’égards des femmes et des jeunes filles, et invite les autorités camerounaises à prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette pratique qui déshonore la gent féminine.
 
Panisse Istral Fotso
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globmedia · 3 months
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Cameroun-Nigeria
 Les Lions à l’assaut des Aigles
 Le Cameroun doit absolument battre le Nigeria ce samedi 27 janvier 2023 lors des 8èmes de finale de la 34ème édition de la coupe d’Afrique des nations pour poursuivre son aventure dans cette compétition.
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Qualifié in extremis pour les 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations en venant à bout de la Gambie lors d’un match épique par 3 buts contre 2, les Lions Indomptables du Cameroun rentrent à nouveau dans l’arène ce samedi 27 janvier 2023. Ce sera face aux Super Eagles du Nigeria. Ce sera pour arracher le ticket de qualification pour les quarts de finale de cette compétition. Demi-finaliste de la Can 2021 organisée au pays, le Cameroun qui a pour ambition de faire mieux que lors de la dernière édition devra battre son voisin « ennemi » de toujours durant cette autre rencontre à l’allure d’une finale avant la lettre.
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Avec un bilan d’un match nul (1-1) contre la Guinée, d’une défaite contre le Sénégal (1-3) et une victoire (3-2) contre la Gambie, les Lions Indomptables du Cameroun ont plutôt eu un parcours mitigé durant la phase de poule. Un parcours qui ne lui présage pas un séjour facile au 8ème de finale. Pour passer cette étape Rigobert Song Bahanag et ses poulains doivent battre le Nigeria samedi prochain. Une mission pas du tout facile. Il leur faudra, du courage, de l’abnégation, de la volonté et plus encore de la niaque pour vaincre cet adversaire coriace. Trois fois vainqueur du Nigeria en finale des CAN de 1984, 1988 et 2000, les duels entre les deux nations ont le plus souvent tourné à l’avantage du Cameroun. Cette fois, la nouvelle opposition entre ces deux mastodontes du football africain a lieu en huitièmes de finale de la CAN au Stade Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan. Selon les statistiques, c’est le Nigeria qui est souvent sorti vainqueur des duels à ce niveau de la compétition. En 2019, lors de la première coupe d’Afrique des nations avec 24 nations qui s’est déroulée en Egypte, le Nigeria éliminait le Cameroun par 3 buts contre 2.
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Sur le plan historique il faut dire que de manière générale, c’est le Nigeria qui a un avantage sur les différentes confrontations l’ayant opposé au Cameroun. Sur 19 confrontations directes depuis les années 1980, le Nigeria a remporté 11 victoires contre 8 pour le Cameroun. Les Lions Indomptables qui croisent le fer avec le Nigeria ce samedi ont l’occasion de réduire le ratio de victoire qui existe entre les deux nations mais aussi de démontrer qu’ils sont la deuxième nation la plus titrée en Afrique.
 Avec le retour de blessure d’Aboubacar Vincent qui sera probablement aligné ce jour et un peu d’audace et de fighting spirit, les poulains de Rigobert Song pourront faire la différence contre le Nigeria. Bref la rencontre s’annonce très houleuse et promet des étincelles.
Hervé Villard Njiélé
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globmedia · 3 months
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« Une seule main, ne peut attacher un fagot de bois »
« Seul on va vite, mais ensemble on va loin » ;
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Ces deux proverbes africains établissent l’intelligence collective, qui est la capacité d’une communauté à faire converger Intelligence et Connaissance pour faire avancer vers un but commun. Cette intelligence collective résulte de la qualité des interactions entre ses membres.
 Je peux dire avec certitude que cette collaboration entre les élus de la Diaspora et élus locaux est non seulement une grande première au Cameroun, voire en Afrique ; mais aussi, une aubaine pour nos communes. Cette interaction boostera notre politique de décentralisation. Mon inquiétude demeure cependant sur certains aspects de nos textes telle la question de double nationalité, acteurs de la Diaspora seront butes sur certaines difficultés telle que l’acquisition des terres qui n’est autorisée aux étrangers que dans certaines conditions, d ou cet épineux problème de non admission de double ou pluri nationalité au Cameroun. Mon souhait le plus cher serait la mise en application de ce projet.
Me Mafetgo Clémence
Avocate au Barreau du Cameroun, à la Cour Pénale Internationale et à la Cour Africaine des Droit de L'homme. Member of American Business Association BP 12008 Douala. Email : [email protected]
Tel 00237 699954983
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globmedia · 3 months
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Can 2023
Négrailleries
Le chauvinisme ivoiro-camerounais, exacerbé par de prétendus influenceurs gens généralement victimes d'ablation partielle ou totale de l'intelligence, impose un incroyable recul à la pensée panafricaniste.
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Voici deux peuples - de ceux dont on s'attendrait à recevoir les meilleurs exemples - qui illustrent leur infinie bêtise avec une portion de mesquinerie recherchée.
Quand on s'attend à ce que, au terme de l'édition la Can actuelle, le pays de Biya et celui de Ouattara - qui disposent désormais d'un argument infrastructurel sérieux - déposent une candidature conjointe pour l'organisation de la Cdm, ceux qui sont en position de suggérer une telle idée de susciter l'adhésion populaire - parce que c'est aussi principalement à eux que profiteraient l'organisation d'un tel évènement sportif - ne trouvent pas mieux que de se lacérer méchamment, de se dénigrer scandaleusement et, donc, de ruiner leurs chances communes d'accueillir une telle organisation.
Ainsi, ce que Cameroun et Côte d'Ivoire pourraient faire et réussir ensemble, chacun irait égoïstement l'échouer de son côté, par chauvinisme ! Ils sont heureux de se disputer le titre ridicule de meilleur lanceur de feux d'artifice. Ils y mettent toute leur énergie et y consacrent tout leur temps. La Cdm, cependant, continuera de se jouer dans des stades moins flamboyants que les leurs construits sur à coups de sommes faramineuses, de privations et de sacrifices de leurs peuples...
Jacques Evùna
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globmedia · 4 months
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Accident de circulation
Un jeune trouve la mort à bord d’une moto
Les habitants du quartier Japoma, dans l’arrondissement de Douala 3ème ont vécu un tragique accident de moto hier lundi 8 janvier 2024, qui a ôté la vie à Aboubacar, un jeune mécanicien du coin.
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C’est une journée cauchemardesque pour les habitants du lieu-dit entrée chapelle, un petit coin situé tout juste avant l’entrée du lycée de Japoma. La mort du jeune mécanicien de cette zone laisse tout le monde sans voix. Il est environ 11h dans cette partie de la capitale économique du Cameroun. Tout le monde vaque sereinement à ses occupations, loin d’imaginer la scène horrible qui va se produire. Celui qui se fait appeler « Abou » vient de rendre l’âme, changeant ipso facto l’atmosphère qui règne à cet endroit. Seul à bord, il fait une mauvaise manœuvre de son véhicule à deux roues et se retrouve au sol sans être fauché par un autre véhicule. C’est le bain de sang qui attire l’attention des riverains qui accourent dans l’optique de découvrir la scène et si possible apporter une aide salvatrice à l’accidenté. Mais il est trop tard, Abou n’est plus de ce monde, il a tiré sa révérence, la moto à bord de laquelle il se déplaçait là conduit jusqu’à l’au-delà.  Les émotions des riverains attestent que celui qu’on voit couché sur le goudron ne se relèvera plus jamais. « C’est un jeune qui travaillait dans un garage juste en face de nous ici, comme tous les jeunes qui travaillent ici, et qui garent leurs motos dans mon parking ici derrière. Nous le connaissions très bien. Dernièrement, il a même eu les problèmes et il s’est un peu éloigné d’ici. Il n’avait pas de moto, il me semble qu’il aurait emprunté la moto de son frère ou de son ami, peut-être qu’il essayait même cette moto et il s’est renversé tout seul. Il roulait à vive allure, il me semble qu’il a voulu freiné, parce que les autres l’esquivaient même et lorsqu’il est tombé, il ne s’est même plus relevé et la tête s’est fendu, il est décédé sur place. » témoigne une voisine qui a vécu cette scène tragique. Un jeune qui a bien passé les fêtes de fin d’année et a même entamé la nouvelle année 2024 sans s’imaginer qu’il ne la terminera jamais. À une période où on évoque de plus en plus des cas d’accidents de motos et même de voitures dans la ville, le cas du jeune mécanicien est un cas de trop pour tous les habitants et pour ses amis qui le connaissaient très bien. C’est un véritable choc, un vide difficile à combler : « Abou était un bon collaborateur qui travaillait dans le garage d’en face. Je suis propriétaire de plusieurs motos et chaque fois que l’un de mes gars avait un souci de dépannage, c’est dans son garage que je réparais ladite moto. Quelquefois, il a commencé à avoir des difficultés avec sa patronne. Il venait jusque dans mon parking moto garder ses caisses pour sortir très tôt parce que sa patronne sortait quelquefois tard et ça jouait sur ses revenus journaliers. C’est ainsi qu’il a commencé à venir garder sa caisse dans mon parking et on s’est beaucoup familiarisé. C’est depuis au moins deux ans qu’il est avec nous ici au quartier. On s’est même vu avant-hier et on s’est très bien salué, on a pris de nos nouvelles réciproquement et on s’est séparé. J’étais loin de m’imaginer que c’était notre dernière rencontre. Je suis très affligé par la situation qui vient de se produire, il n’était pas un profane sur la moto, c’était un grand mécanicien qui déposait le moteur avec un certain professionnalisme ». Cette situation triste vient rappeler à tous les conducteurs que redoubler la prudence durant les différents déplacements est non seulement bénéfique pour le conducteur, mais aussi pour les passagers, il est également important de mettre un casque de protection et tout son équipement de sécurité avant de se lancer dans cette aventure.
Panisse Istral FOTSO
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globmedia · 4 months
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Lisa Prudy, coach certifiée en développement personnel.
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« Nous allons mener le combat avec la dernière énergie pour éradiquer ce phénomène de notre société »
Aujourd’hui, au-delà d’une conférence, c’était plus une causerie éducative. C’était également une rencontre stratégique parce que mon équipe et moi et toutes les bonnes volontés, les personnes qui soutiennent le combat que je mène depuis la sortie du livre « Une histoire taboue ». Ces personnes se sont jointes à moi aujourd’hui pour qu’on puisse débattre de ces tabous et ensuite, aller au-delà de parler juste, et d’élaborer un plan d’action qui nous permettra de démarrer une campagne dès 2024 afin que les choses ne soient plus jamais comme avant, que désormais, ces tabous soient brisés, que les personnes vulnérables soient sensibilisées, que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés de manière vraiment virulente. Nous avons discuté des différents points qui pourraient effectivement permettre d’avancer notre combat pour la lutte contre les violences liées au genre et de manière plus spécifique les violences sexuelles, les abus sexuels, etc.
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L’écriture de mon livre.
Pendant des années, j’avais à l’idée d’écrire ce que j’ai vécu. En ma qualité de coach certifiée en développement personnel, il est important de tirer des enseignements de ce que nous avons vécu et nous devons être capables d’enseigner aux autres, de trouver les moyens d’appliquer ce que nous-mêmes nous enseignons. Je me suis dit, comme l’avait si bien dit madame Michelle Obama, « ce que vous laisserez dans le monde quand vous serez parti, ce ne sont pas les trésors que vous aurez amassés, c’est beaucoup plus l’impact que vous aurez laissé autour de vous » donc, moi je me suis dit, si ce que j’ai vécu peut me permettre à la fois en écrivant de me délivrer moi-même, me libérer et entrer dans un processus de guérison, ce serait déjà à la base une bonne chose. En plus, en couchant cela sur papier, ça montre de manière définitive, que même si je quitte ce monde, il y aura mon témoignage écrit de manière indélébile dans un ouvrage que d’autres jeunes femmes, d’autres personnes pourraient consulter et savoir comment éviter certains des pièges dans lesquels je suis tombée, soit parce que je faisais confiance aux gens, soit parce que ce sont des gens qui croient en Dieu, soit parce que ce sont des gens qui m’aident à trouver du travail, soit pour une raison ou une autre. On fait confiance aux gens et finalement, on devient la proie pour ces personnes. Que d’autres personnes puissent apprendre de ce qui m’est arrivé, c’est quelque chose qui me tenait vraiment à cœur. Aujourd’hui, c’est un combat pour moi de pouvoir lever le voile sur ces tabous qui affectent et traumatisent des gens dans notre pays.
Rencontre avec le Ministre de la jeunesse et de l’Éducation civique
Les portes du Ministère de la jeunesse et de l’Éducation civique me sont grandement ouvertes. Mais il ne s’agit pas de moi, il s’agit de toutes les personnes qui avec moi sont prêtes mener ce combat, celui de briser complètement les tabous et de permettre que les personnes ne soient plus victimes de ce genre d’exaction, de ce genre de traumatisme que moi j’ai vécu et donc en entrant le Ministère de la jeunesse et de l’Education civique, l’objectif était d’obtenir le parrainage et aujourd’hui, clairement, j’ai un engagement qui me rassure que le Minjec est prêt à nous soutenir pour l’action que nous menons. D’ailleurs, au niveau du Ministère, il y a une direction spécifique qui accompagne les actions menées par la diaspora. Nous allons parcourir tout le territoire et sensibiliser le maximum de personnes et leur donner une opportunité pour pouvoir s’exprimer parce qu’en fin de compte, ce ne sera plus un tabou quand on en aura parlé. Nous avons réfléchi aujourd’hui sur comment pouvoir implémenter toutes ces stratégies et la question ne se pose plus, nous avons le soutien indéfectible du Ministère de la jeunesse et de l’Éducation civique et nous en sommes heureux.
Propos recueillis par Panisse Istral Fotso
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globmedia · 4 months
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Causerie éducative
Brisons les tabous.
Une conférence sous le thème « Brisons les tabous » s’est tenue Samedi 16 décembre 2023 à Akwa dans l’arrondissement de Douala 1er dans l’optique de ressortir des stratégies pouvant aider à mieux sensibiliser les populations sur toutes les formes de violences faites sur la jeune fille.
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C’est avec beaucoup d’engagement et d’abnégation que le projet initié par l’écrivaine et coach Lisa Prudy, une camerounaise de la diaspora, revenue des États-Unis d’Amérique a été accepté par une grande majorité de camerounais. Des spécialistes de la santé, des ingénieurs et juristes étaient présents dans la salle Keywords 4 Success Coworking Space à Akwa pour poser les jalons du gigantesque projet consistant à faire le tour du Cameroun pour rencontrer les populations, même dans les zones les plus reculées pour toucher du doigts leurs réalités, les souffrances des jeunes filles souvent abandonnées à elles-mêmes, pourtant victimes de violence par des personnes les plus insoupçonnées. La réunion a débuté par l’intervention de l’écrivaine engagée Lisa Prudy qui a manifesté sa gratitude vis- à -vis de ses convives. Me Mafetgo Clémence, avocate au barreau du Cameroun, à la cour pénale internationale et à la cour africaine des droits de l’homme, présente à cette rencontre a fait savoir son attachement à cette initiative qui, dit-elle, la touche profondément. « Brisons le silence » elle pense que ce phénomène part de nos cultures.
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À l’extrême nord par exemple, qui est une zone suffisamment retirée et qui applique encore les coutumes ancestrales, on voit des filles qui vont en mariage à 13 ans, parfois même à 10 ans et les parents acceptent cela, ils cautionnent cela, parfois pour des besoins économiques. Nous avons également des zones comme Kribi où on rencontre des filles qui font des enfants très tôt et ces sujets ne sont pas dénoncés peut-être parce que les parents se payent le prix des abus que subissent leurs enfants. L’enfant est également sous crainte révérencielle et ne dénonce pas parce que non seulement on va arrêter les subsides et on peut même aller jusqu’à menacer l’enfant de mort. Elle pense que la première chose, c’est une forte vulgarisation sur tout le territoire. Il faut transformer les mentalités, il faut que les parents changent, il faut également faire comprendre aux enfants que s’il y a un cas, il faut dénoncer. Mais est ce que les cellules écoutent ? Il faut l’existence de plusieurs cellules d’écoute, parce qu’un enfant qui est victime d’une situation pareille a peur d’être réprimé par le parent. Est-ce qu’il existe même une structure d’accueil en dehors de la structure d’écoute ? Nous n’avons pas assez de structures d’accueil. Nous avons eu des cas où des femmes victimes de violence n’ont pas su où aller parce que lorsque vous voyez avec le Minproff, nos textes ne sont pas améliorés parce qu’ils n’ont pas des mesures d’éloignement comme aux Etats-Unis ou en France où lorsqu’une femme est victime, on interdit à son bourreau de pouvoir franchir un périmètre carré de la zone dans laquelle se trouve son auteur.
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L’avocate pense qu’il y a un travail énorme à faire par l’Etat, par l’assemblée nationale, même sur les mesures de protection des femmes. Vous avez des femmes dans leurs foyers qui sont victimes de violence. Elles saisissent le juge en séparation de corps, ce dernier prend la décision six mois après. Il faudrait qu’il y ait une amélioration, qu’il y ait une procédure urgente de référé.
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Une femme qui est en difficulté, on impose au juge deux, trois jours, au trop une semaine pour rendre la décision et ordonner la séparation de corps entre les époux. Ici au Cameroun, vous engagez une procédure de séparation de corps, vous pouvez attendre trois ans ou quatre ans, entre temps qu’est-ce que la femme devient, voilà autant de défaillances que je soulève, elle pense qu’avec beaucoup d’engagement, nous allons aboutir à quelque chose, en se mettant ensemble, on se fera entendre. Il faut un facilitateur sociologique pour pouvoir se retrouver partout sur le territoire. Une approche sociologique. Une campagne de sensibilisation. Il faut se déployer à travers les différents points focaux.
Panisse Istral FOTSO
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globmedia · 5 months
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Emmanuel Simh
« Le MRC est un état d'esprit. On peut tous nous mettre en prison, mais le MRC ne mourra pas ».
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Dans un entretien avec le rédacteur-en-chef de Panorama papers, le président du comité d'organisation de la troisième convention du Mrc informe l'opinion publique nationale et internationale que Sept milles délégués statuaires sont attendus dès le 9 décembre à Yaoundé. Celui qui est 3ème vice-président national sortant du Mrc évoque, dans la même veine, les enjeux et défis de cet événement politique, l'état des préparatifs, ainsi que la question relative à la place de la diaspora dans ces assises.
SAB : Me Emmanuel Simh bonjour
Emmanuel Simh : Bonjour M. Bikoi !
Quel est l'état des préparatifs de la troisième convention du Mrc qui a lieu les 9 et 10 décembre prochain à Yaoundé ?
Emmanuel Simh : Je peux dire, à quelques jours de la tenue de ces assises importantes, que nous sommes parfaitement prêts. Au niveau de la commission nationale, dont j'ai la charge de présider aux destinées, nous avons fait le nécessaire, nous avons loué la salle du palais des congrès de Yaoundé qu'on appelle la salle inaugurale ; nous avons payé l'intégralité du montant qui nous a été exigée ; nous avons reçu de l'autorité administrative le récépissé du sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 2ème. Donc la réunion a été déclarée formellement. Sur ce plan, tout a été fait pour que la réunion se tienne. Sur le plan purement opérationnel, nous avons mis en place dix sous-commissions qui travaillent d'arrache-pied. Il y a des rapports qui me viennent des sous-commissions. Tout est pratiquement prêt pour que la fête soit belle. Nos préparatifs sont pratiquement à 90% et je pense que vendredi, on sera à 100% pour que samedi, la réunion se tienne sans anicroches.
Quels sont les enjeux et défis de cette convention ?
Il faut dire que nous allons d'abord faire le bilan c'est normal lorsqu'une organisation fonctionne, elle doit souvent s'arrêter, reprendre un peu de souffle aussi. Vous savez que nous avons des militants encore incarcérés dans les geôles des prisons camerounaises pour avoir osé manifester. Nous avons pris des décisions dans les années qui sont passées nous devons en faire un bilan. Après ce bilan, nous ferons donc le renouvellement des organes nationaux du parti, notamment au niveau du directoire et au niveau des organes annexes des femmes et des jeunes. Leurs bureaux seront également renouvelés. Puis, il y aura des projections de documentaires sur la vie du parti, sur la vie du Mrc. Il y aura un documentaire sur les prisonniers politiques. Il faut leur rendre hommage pour leur combat, ce sont des martyrs et après cela, nous donnerons la parole à nos partis amis qui ont été invités. Il y aura un discours de politique générale du président national qui sera élu pour nous donner le cap sur les cinq prochaines années et, notamment, le futur très proche qui se profile avec les élections législatives, municipales et la présidentielle en 2025. Parce que demain, c'est 2024 qui sera forcément un moment de préparation des élections. Le président qui sera élu nous donnera forcément la direction et les défis qu'il faudra relever ensemble. Tous les militants du Mrc à l'étranger et à l'intérieur doivent avoir un nouveau souffle pour ces échéances futures.
Depuis la dernière convention en avril 2018, beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Il y a eu des cas de démissions et d'exclusions. Comment comptez-vous remobiliser la base militante ?
Mais la base militante est mobilisée en permanence. J'étais à Douala dimanche dernier (3 décembre 2023). J'ai assisté à l'installation des unités. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, le Cameroun a connu un maillage territorial presque total du Mrc. Le parti est implanté dans les dix régions, dans les différents départements et dans tous les arrondissements, le parti vit et a des militants partout. On a pu voir, à travers les installations, des bureaux qui ont déjà eu lieu. Donc la mobilisation ne s'est jamais arrêtée. Certains militants sont partis. On peut le regretter, mais je peux vous dire que ce sont de milliers de militants qui nous rejoignent chaque semaine, chaque mois. Vous avez appris récemment des démissions en cascade dans d'autres formations politiques, des militants d'autres partis venus nous rejoindre et accepter le train de la renaissance mais le parti est mobilisé en permanence. Je pense que le Mrc est toujours mobilisé et est toujours debout. Ceux qui sont partis je le redis encore sont partis. C'est de leur droit. En tout cas, nous avons tourné cette page. C'étaient des amis. Nous avions des relations amicales personnelles. Mais ils ont pris leur chemin et nous continuons à appeler les Camerounais à nous rejoindre pour un changement structurel, un changement systémique, changement de fond, un changement dans leurs mentalités et un changement dans ce que nous avons de plus profond en nous.
Quelle est la place qui sera réservée aux compatriotes de la diaspora qui se mobilisent tous azimuts pour les activités du parti ?
Ils sont déjà en train d'arriver au Cameroun. Nous avons des militants qui viennent de tous les pays en Afrique, en Europe, aux États-Unis d'Amérique, au Canada, d'Asie. Les militants de la diaspora n'ont pas à avoir une place spéciale. Ce sont des militants qui, au au quotidien, apportent une contribution énorme pour les charges du parti et je pense que le président national du Mrc va les remercier pour cela. Ce sont des militants qui prendront leur place à la convention, ils sont des délégués statuaires et prendront part aux travaux aussi bien pour les délibérations qui seront prises, notamment dans la réforme des statuts parti que dans le vote des bureaux qui seront mis en place. Nous sommes très heureux de les accueillir si nombreux. Nous leur souhaitons un bon séjour pour cette convention et ils savent eux-mêmes que le Mrc a toujours dit qu'il a un pacte avec la diaspora camerounaise, qui est rejetée par le pouvoir en place, qui ne veut pas avoir une double nationalité. Ils savent que le Mrc s'est donné pour premier défi, si demain il est en capacité de gouverner, de faire en sorte qu'un Camerounais ne perde jamais sa nationalité camerounaise si ce n'est que par sa volonté. Nous ferons qu'ils restent des Camerounais à part entière ou qu'ils soient et qu'ils aillent chercher le feu à l'étranger pour venir attiser les braises ici au Cameroun, c'est-à-dire pour aider le pays à se développer. Nous avons les expertises dans tous les domaines à l'étranger. Il n'est pas normal qu'on les laisse là-bas, qu'on les considère comme des pestiférés à cause de leur position politique. Nous allons tout faire pour que ces Camerounais retrouvent leur place dans le pays et nous sommes heureux de savoir que nos militants sont si nombreux à venir à la convention.
Me Simh vous vous souvenez qu'il y a des mois, une des anciennes militantes du parti avait posé le problème de la modification des statuts du parti par le président national. En quels termes se pose la réécriture des textes du parti ?
Lorsque le parti avait été créé en 2012, l'on avait fait des statuts. Mais avec le temps, l'on s'est rendu compte qu'il y avait quelques lourdeurs. Occasion opportune de rendre ces statuts plus simplifiés et permettre le fonctionnement plus efficace du parti. Par exemple, il y avait, à l'époque, ce que l'on appelait les groupements qui était une structure au niveau de la base que nous avons éliminée parce que ça faisait beaucoup il y avait les unités, les groupements, les départements et les régions. C'était donc beaucoup. Nous avons alors estimé qu'il faut alléger. Il s'agit des petites choses d'une telle essence dans les statuts que nous allons changer aussi bien dans la rédaction que dans le fond. Il y a une commission dédiée à cet effet qui a travaillé de fond en comble, qui a proposé les réformes statutaires au directoire et le directoire les soumettra donc à la convention qui est seule compétente à changer que ce soit une virgule dans ces statuts. On a entendu des gens dire à une époque qu'un individu aurait changé les statuts d'un parti. Ce n'était pas vrai. Il y a cinq ans, cette commission était présidée par moi-même et j'ai fait des réunions et ce que l'on a proposé a été validé, de manière formelle, par la convention d'avril 2018 au palais des congrès. Donc toutes les réformes ont l'aval de la convention, qui est la plus grande assemblée des partis politiques. Nous le ferons. Vous serez informés et nous avons le devoir de rendre le parti plus efficace, moins bureaucratique comme c'était le cas au début. Mais c'était normal parce que au début, c'était un jeune parti politique. Il y avait, par exemple, une disposition pour nous protéger nous-mêmes, pour éviter que des personnes viennent faire une emprise sur le parti, ce que l'on appelait les Opa. Maintenant, je pense que nous sommes un parti qui est très solide, qui a des dirigeants qui tiennent la barque, des militants qui sont déterminés.
Combien de délégués sont attendus à cette convention ?
Nous attendons 6700 délégués statuaires du Mrc. Ce sont des responsables des bureaux communaux, départementaux et régionaux et les dirigeants nationaux du parti. De manière évaluative, nous attendons près de 7.000 délégués. Lorsque vous voyez un parti mobiliser 7000 délégués à la base, ça veut dire que le parti vit et est mobilisé à la base. Il faut dire à nos militants qu'en plus des délégués statuaires, tous doivent venir à la convention, notamment ceux qui sont à Yaoundé pour que la fête soit plus belle. Ce n'est pas seulement une affaire des délégués. Nos militants doivent venir pour partager ces moments-là avec les autres militants. Nos délégués ont déjà commencé à arriver au Cameroun, notamment ceux de l'étranger. Mais même ceux du Cameroun sont aussi là, notamment ceux qui viennent de l'Extrême-Nord sont arrivés depuis hier (lundi, 4 décembre 2023).
Quels sont les partis politiques amis dûment invités ?
Alors je n'ai pas la liste en tête. Mais il s'agit des partis politiques avec lesquels nous avons travaillé dans le cadre de la plateforme pour la réforme du code électoral. Ce sont des partis avec qui nous avons eu des échanges très intenses sur cette question. Il s'agit du Pcrn, du Sdf, de l'Udc, du Mp, de l'Ums, du Fcc. Ce sont des partis qui se sont démarqués avec une alliance claire avec le Mrc. Nous avons aussi invité les organisations de la société civile: le Redhac; Un monde Avenir ; Nouveaux droits de l'homme, Mandela Center; etc. C'est bien que ces leaders de la société civile viennent voir ce que l'on va faire. Nous avons invité aussi des personnalités publiques camerounaises reconnues dans notre pays comme des lumières de la nation. Nous attendons vraiment que tous ces invités soient présents parce que leur place sera dans la convention. Nous n'allons pas seulement les inviter pour le début des travaux, nous les avons invité pour qu'ils assistent, de bout en bout, aux travaux.Ils devront prendre la parole pour écouter et intervenir. Nous voulons qu'ils vivent la vie du parti en suivant les différents documentaires, la vie du parti, etc. Nous ne voulons pas qu'ils viennent seulement le premier jour quand les travaux n'ont pas commencé. Nous voulons qu'ils vivent des instants de forme et de fond à l'intérieur de la convention du Mrc. Nous serons donc très heureux de les accueillir.
Envisagez-vous, à long terme, la coalition société civile, partis politiques et le Mrc pour les échéances électorales à venir ?
Un parti politique-fut-il le Mrc- ne gagnera pas seul. Nous sommes conscients de cela. J'entends souvent les gens dire le Mrc se prend trop au sérieux. Non il ne s'agit pas de ça. Nous sommes un vrai parti d'opposition. Nous ne faisons pas une opposition de connivence ou une opposition d'apparence. Nous sommes déterminés à remplacer l'ordre gouvernant de 82 et nous savons que nous devons faire alliance avec tous ceux et toutes celles qui ont la même volonté déterminée. Parce qu'il peut avoir des personnes qui s'affichent comme des opposants alors qu'ils ne sont pas vraiment des opposants. Nous demandons donc à tous les Camerounais de bonne volonté y compris même dans les rangs du parti au pouvoir qui sont prêts à vouloir le changement mais qui, par peur, ne s'engagent pas, de se joindre à nous pour faire force commune. Vous savez que dans les pays comme le Burkina Faso, le Mali, le changement a été impulsé par les organisations de la société civile. Au Cameroun, le sentiment que l'on peut avoir est que la société civile est un peu moribonde. Or, elle doit s'engager et nous demandons que chacun mette la main à la patte. Nous appelons donc Me Yondo Black Madengue, Me Alice Nkom, Me Akere Muna, etc et d'autres personnalités publiques, à se joindre à nous dans ce combat pour l'alternance. Il y aura des échanges avec ces personnalités durant la convention surtout qu'elles prendront la parole et après la convention. Nous allons continuer avec cette main tendue-là afin de peaufiner ce projet d'alternative commune.
Le Mrc qui va à la prochaine convention sans Alain Fogue, Olivier Bibou Nissack, Pascal Zamboue, Mispa Awasum et 41 prisonniers politiques ne s'y rend-il pas étant handicapé parce que amputé de ses cadres et militants politiques ?
Nous aurons naturellement aimé que pour l'occasion, l'on puisse permettre à nos militants détenus d'assister à la convention. Mais je sais qu'ils ne le feront pas. Je dois vous dire que nos prisonniers politiques ne se sont jamais considérés, un seul instant, comme des acteurs qui sont en dehors du combat. Ils restent et demeurent dans le combat politique. Même étant en prison, ils sont dans le combat. Je peux vous surprendre c'est en prison que ces gens sont les plus forts. Lorsque vous rendez visite à ces prisonniers politiques-là, ceux qui sont à Douala, à Yaoundé, vous vous rendez bien compte qu'ils ont un moral de fer et ils continuent à participer aux activités du parti même de loin, notamment par leurs idées que nous retenons de manière permanente. Quand on va en prison, on discute avec eux et ils donnent leur point de vue. Donc la présence de ces gens en prison n'enlève pas leur qualité de militant engagé et de militant convaincu. D'ailleurs, vous pouvez avoir des surprises. Pour nous au Mrc, le fait qu'on soit en prison n'empêche pas un militant d'être dans les organes dirigeants du parti. Il vous souvient lorsque M. Biloumi Beas Salomon était en prison à Douala à New Bell, il a été élu dans le bureau régional du Mrc bien qu'étant en prison. Il a tenté de briguer le poste de régional, mais finalement, il a été élu dans ce bureau- là. Il a eu un poste important. Vous le verrez à la convention. Donc pour nous, on peut emprisonner leur corps, mais on ne peut pas emprisonner leur esprit. Le Mrc est un esprit, c’est un état d'esprit. On peut tous nous mettre en prison, mais le Mrc ne mourra pas. Je pense que ceux qui ont mis Fogue, Zamboue, Bibou Nissack, etc en prison, ils ont pensé que les mettre en prison diviserait le parti, découragerait les Camerounais de s'engager mais ça n'a servi à rien. Aujourd'hui encore, beaucoup continuent de venir massivement dans les rangs du Mrc. Le choix doit donc être fait entre maintenir l'ordre gouvernant de 82 et changer radicalement notre pays. Nous serons naturellement de tout cœur avec eux. C'est pour cela que nous préparons, de manière exclusive, un documentaire sur la vie de ces prisonniers politiques ; pas seulement ceux qui sont en prison, mais aussi ceux qui sont déjà libérés. Il faut que l'on voit le parcours du Mrc, qu'on voit le martyr qu'on a subi. On parlera donc du combat qu'ils ont fait. Nous allons donc rendez hommage à ces prisonniers politiques autant les premiers qui sont déjà libérés que ceux qui sont encore détenus. Qu'ils sachent qu'on ne les oublie pas ! Ils sont dans nos cœurs.
Dr Serge Aimé Bikoi
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globmedia · 5 months
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La diaspora au Mboa
Retour au bercail
Les camerounais de la diaspora seront à Douala le 8 décembre prochain pour s’abreuver à la source de leurs ancêtres.
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Le haut conseil des camerounais de l’extérieur (HCCE), l’organisation faitière de la diaspora camerounaise, organisera Les rencontres de la diaspora au Mboa à Douala, la capitale économique du Cameroun le 8 décembre 2023 à l’Hôtel de la diaspora (4 étoiles) sous le thème « Le temps de la diaspora ». À la suite du grand succès de la convention de la diaspora qui a eu lieu à Paris le 23 septembre 2023, évènement qui a offert une opportunité pour la diaspora de réaffirmer son engagement citoyen vis-à -vis de la patrie, le HCCE et ses partenaires organisent un autre évènement, mais en terre camerounaise. Les rencontres de la diaspora au Mboa sont l’opportunité de réaffirmer cet engagement à travers des projets concrets qui apporteront de la valeur et des changements positifs dans la vie de la population.
Cette occasion d’opportunité et de business, qui bénéficie des patronages institutionnels, a pour objectifs général de continuer à renforcer les fondations de la plateforme d’une diaspora camerounaise mieux organisée, robuste, représentative, et bien structurée, conditions essentielle pour véritablement devenir un levier du développement socio-économique et de l’industrialisation du Cameroun.
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De façon spécifique, ce sera l’occasion d’échanger avec nos partenaires multiformes et de présenter au public les réalisations concrètes et les projets de la Diaspora au Cameroun à travers un point de presse, des rencontres B2B de réseautage dans les espaces dédiés, l’exposition des réalisations et des produits de la Diaspora du Cameroun ainsi que celles de nos partenaires et sponsors, une séance plénière et enfin un gala humanitaire de la diaspora ponctué par une remise d’Awards et des signatures de contrats de partenariats. Les points tels que : plénière qui prendra place après l’Assemblée Générale du HCCE, sera l’occasion d’échanger et de débattre avec les participants sur les points tels que : COFIDIAS la future banque de la Diaspora- Diaspora City-historique et Musée de la Diaspora- La plateforme DiasTrack ( cartographie des initiatives de la diaspora au Cameroun) – Diaspora Yellow page-Diaspora Boutique-Diasjobs (Jobs for Diaspora)-Djangui Care- le corps des volontaires de la diaspora camerounaise-Le livre blanc de la diaspora.500 invités parmi les forces vives de la diaspora et du Cameroun sont attendues. A savoir : jeunes entrepreneurs porteurs de projets, partenaires, Diplomates, CTD et régions, industriels, Universitaires, Scientifiques, Investisseurs, Banques, Médias, et Hautes personnalités administratives et économiques.
La diaspora, forte de 7 millions de filles et fils du Cameroun originaires des 10 régions, est nantie indéniablement d’un considérable potentiel en ressources humaines et financières non encore exploité. Le temps est venu de mettre en œuvre le cadre et les outils nécessaires pour que ce potentiel se transforme en véritable levier de développement multiforme pour le Cameroun malgré les barrières persistantes. La diaspora est prête pour ce défi générationnel. Plus que jamais, c’est « le temps de la diaspora ».
Cette rencontre de grande envergure verra les célébrités camerounaises à l’instar de Roger Milla, Joseph Antoine Bell, anciens lions indomptables. Le Président du GICAM Célestin Tawamba, le Ministre de l'Éducation physique, les Présidents des Conseils Régionaux... Ce projet n’est qu’une continuité de l’initiative du réseau des parlementaires diaspora piloté par l’honorable Louis Ngantcha qui avait effectué une tournée dans la ville de Douala à partir de mai 2023 à l’effet de rencontrer et motiver les camerounais de la diaspora qui, après l’appel du chef de l’Etat, sont revenus pour créer des entreprises et développer le pays. Bâtir et développer le Cameroun, tel est le rêve de certains camerounais de la diaspora qui sont déjà sur le chantier de l’entrepreneuriat au Cameroun.
Panisse Istral Fotso
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globmedia · 5 months
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L’invité
Prince Ndedi Eyango
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L’artiste parle de la vieille génération, avec « la musique qu’on écoute », et des artistes d’aujourd’hui, avec « la musique qu’on regarde ». Pour faire remarquer que chaque chose a son temps.
Quel regard faites-vous de la musique camerounaise aujourd’hui?
Je pense que la musique camerounaise est en train de grandir. Les jeunes ont pris la main, ils occupent le terrain. On espère que les collaborations entre les anciens et les jeunes pourront s'accroître.
Pensez-vous continuer à produire les jeunes artistes?
Oui, j'y pense toujours. Puisque c'est aussi l'un des pans de ma carrière.
La musique urbaine d'aujourd'hui n'est-elle pas en train de prendre le dessus sur les anciennes sonorités telles que le Makossa?
Il n'y a pas de comparaison à faire. Les jeunes s'inspirent depuis quelques temps des anciens rythmes, ils ont pris la relève. Nous ne pouvons pas rester au-devant de la scène pour toujours. Nous avons été jeunes, nous nous sommes inspirés de ceux qui nous ont précédé aussi
Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes artistes qui rêvent de réussir leur carrière?
Investir dans le métier, pratiquer la musique avec passion et continuer à travailler. C'est le travail qui est le secret, il faut avoir des objectifs précis et s'investir sur le plan professionnel. On constate aujourd'hui que les artistes bâtissent leurs carrières plus avec l'ordinateur par exemple.
Ne pensez-vous pas que ces carrières ne sont pas bâties sur des constructions plus profondes comme à votre époque avec les cabarets ?
je suis entièrement d'accord. À l'époque, on travaillait nos musiques. On les écoutait et on était content. Aujourd'hui pour aimer une chanson il faut regarder son clip. L'arrivée du numérique a changé beaucoup de choses, on ne peut pas demander aux nouvelles générations de faire comme les anciennes.
Ne pensez-vous pas qu'il serait utile pour les artistes de passer par des écoles de musique?
Je ne pense pas. Ceux qui font des tubes partout n'ont pas nécessairement fait des écoles de musique. En Afrique, nous faisons plus de musiques dansantes. Je pense qu’au Cameroun c'est plus l'industrie qui est mal organisée. Il faut assainir le secteur de la musique. Le show-business ne saurait être basé sur l'école. Dans d'autres pays comme la RDC, le Nigéria les artistes bossent dur parce qu'ils savent qu'ils pourront avoir des retours en vendant leurs singles. Il faudrait mieux organiser le secteur musical camerounais.
Votre retour au Cameroun est-il définitif ou comptez-vous comptez retourner aux États-Unis?
Je vis au Cameroun depuis. Mes activités sont ici. Il est bien vrai que je ne peux pas rester six mois sur place, mais je suis présent au Cameroun.
Entretien mené par Panisse Istral FOTSO
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globmedia · 5 months
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Erreurs réfractives
Les préconisations sur la réfraction
Les médecins ophtalmologues du Cameroun ont organisé une conférence à Douala le 23 novembre 2023 pour expliquer la réfraction qui constitue un élément majeur dans la prise en charge des patients atteints des erreurs réfractives en ophtalmologie.
Dr Gouking Patricia est Médecin ophtalmologue en service à l’hôpital de district de Logbaba. Elle a répondu à nos questions à l’occasion de cette conférence pour expliquer la réfraction et ses différents contours.
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« La réfraction est le trajet suivi par les rayons lumineux lorsqu'ils traversent les différents milieux transparents de l'œil, pour atteindre la rétine. »
Comment se manifeste la réfraction ?
Les milieux transparents de l'œil sont au nombre de 4 : la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin, le corps vitré.
Lorsqu'un rayon lumineux traverse l'interface entre deux milieux transparents, il est dévié selon un certain angle : c'est la réfraction. La finalité est la convergence des rayons lumineux sur la rétine, ceci afin que l'image soit nette.
Lorsque les rayons lumineux convergent sur la rétine, la vision est normale.  On parle d'EMMETROPIE.
On parlera de TROUBLES DE RÉFRACTION ou d'AMÉTROPIE lorsque les rayons lumineux ne convergent pas sur la rétine.
Il existe plusieurs types d’amétropies :
- LA MYOPIE : l'œil myope est soit trop long, soit trop puissant pour sa longueur.
Ici L'image se forme en avant de la rétine.  Ainsi, le sujet myope voit flou en vision de loin, et voit très bien en vision de près.
- L'HYPERMÉTROPIE : l'œil hypermétrope est soit trop court, soit pas assez puissant.  L’image se forme en arrière de la rétine. Le patient hypermétrope doit accommoder pour compenser son défaut réfractif.
- L'ASTIGMATISME : ici, l’image d'un point n'est pas un point. La vision est déformée du fait d'un défaut de courbure de la cornée et/ ou du cristallin.
- LA PRESBYTIE : Il s'agit d'un phénomène physiologique lié à l'âge, provoqué par le vieillissement de l'œil, plus particulièrement du cristallin qui perd de son élasticité.  Le sujet presbyte a des difficultés à lire de près.  Ceci augmente progressivement au fil des années.  La presbytie survient généralement à partir de 40 ans. Elle peut être plus précoce chez l'hypermétrope et plus tardive chez le myope. Les patients présentant des troubles de réfraction peuvent avoir les plaintes suivantes : baisse de la vision de loin et ou de près, céphalées, picotements, larmoiement, douleurs oculaires, démangeaisons oculaire, etc. Les parents doivent être très attentifs vis-à -vis des enfants.  Toutes plaintes visuelles venant d'un enfant doit être prise au sérieux la prise en charge :
Comment se passe la prise en charge des patients atteints des erreurs réfractives en ophtalmologie ?
La prise en charge des troubles de la réfraction consiste en la prescription d'une correction optique (verres correcteurs).
Il n'existe pas d'âge pour la prescription des verres correcteurs.  Les enfants peuvent et doivent porter des verres si cela est nécessaire.
Quel est pour vous l’intérêt du cahier de la préconisation sur la réfraction ?
D'après l'OMS, à l’échelle mondiale en 2023, 2,2 milliards de personnes ont une déficience visuelle de près ou de loin. Chez environ 1 milliard de ces personnes, la déficience visuelle aurait pu être évitée ou n'a pas encore été prise en charge. Chez ce milliard de personnes, 88,4 millions ont des troubles de la réfraction. D'où l'importance d’une prise en charge adéquate de ces pathologies.
Vous qui avez assisté à la cérémonie de dédicace du livre, quelle est votre impression ? Quelle est sa plus-value dans votre domaine de l'ophtalmologie ?
Ce livre permettra d'uniformiser la prise en charge de nos patients sur toute l'étendue du territoire national et ainsi d'éviter des complications irréversibles telles que la cécité. La cérémonie de dédicace du livre de préconisations sur la réfraction est une première pour la SOCIÉTÉ CAMEROUNAISE D'OPHTALMOLOGIE. Ceci prouve qu'il y a beaucoup d'avancées sur ce domaine dans notre pays. Ce livre est un recueil de consensus qui nous permettront de mieux prendre en charge nos patients.
Entretien réalisé par Panisse Istral FOTSO
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