Tumgik
julieturcotte · 2 years
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Déformation professionnelle, Merci!
Mon dernier billet remonte au 17 mars 2021….
« La constance », ma résolution 2022!
Ce soir, je me sens inspiré par un sujet qui m’a toujours tenu très à cœur :
Le service à la clientèle
Bien que ma carrière en hôtellerie soit mise sur pause, mon sens du service à la clientèle semble faire partie intégrale de mon ADN. Il continu d’être omniprésent. Je le pratique autrement maintenant : avec mes enfants, ma famille.  Parfois j’ai l’impression que je vais créer des monstres de l’éthique, de l’assiette parfaite, de la table parfaitement mise, de ne pas dire « non » sans offrir une autre alternative, de mentionner trois fois le nom de la personne dans une conversation pour personnaliser l’expérience, de sourire en discutant au téléphone car un sourire « ça s’entend » etc.
J’ai été jadis, Présidente du comité « Service Plus » pour les hôtels Canadien Pacifique. Comité en charge de faire appliquer les standards à tous les employés et ce, quotidiennement avec des inspections spontanées. J’ai toujours trouvé que tous ces standards faisaient tellement du sens, à un point tel qu’ils me suivent toujours à ce jour, 26 ans plus tard.
Je me questionne souvent à propos du « service à la clientèle » que j’offre à ma famille. Est-ce bon ou mauvais?  Quelles en seront les répercussions? Des enfants gâtés, des enfants rois! Des p’tites bitch!  Je me questionne en observant mes enfants qui elles aussi observent.  La propreté des autres maisons, la présentation des assiettes (car, oui, j’essui la petite coulisse de sauce sur le rebord de leurs assiettes comme nous faisions dans les banquets au moment du « platting »), les gens qui ont l’air bête, se faire dire non sans se faire offrir une autre alternative. Les bobettes qui ont les jours de la semaines dessinés dessus avec des licornes, rangées dans l’ordre de la semaine dans leur tiroir, des mots doux dans les boîtes à lunch, l’assiette de collation prête à la minute près où la faim leur prend. Mais je m’assure, avec succès, de leur faire comprendre qu’il ne faut pas juger et simplement apprécier ce que nous avons.
Oui, je suis à la maison mais c’était ainsi quand je ne l’étais pas. Ça a toujours été ainsi.  J’en ai toujours fait une priorité. Le service à ma clientèle! Mon hobbie préféré! Nous ferons toujours de la place pour nos priorités, peu importe notre situation.
Je vous entends. Vous vous dites : Ben là, c’est çà être maman, parent, je fais la même affaire chez-nous!
Y’a des endroits où j’ai lâché prise MAIS JAMAIS dans mon service à la clientèle. Aimer faire du service à la clientèle n’est pas être au service des gens. C’est écouter et répondre avec authenticité et empathie avec notre cœur, anticiper les besoins et finir le tout avec une p’tite touche de fancé!!
Je souris quand je fais du service à la clientèle
Je vis l’adrénaline du cœur
Je l’aime mon service à la clientèle
Je me réalise dans mon service à la clientèle
Je m’aime quand je fais du service à la clientèle
J’me sens bonne et vivante quand je fais mon service à la clientèle.  
Quand on se sent bonne et vivante, ça nous permet de garder le cap sur qui nous sommes. Les choses qui nous font sourire, plaisir. Quand je me lève le matin, je ne me regarde pas vraiment dans le miroir. MAIS quand je viens de faire du service à ma clientèle, je me fais un clin d’œil dans le miroir et je me dis : Good one!! What else can you do?
Tout ça pour dire que, souvent et pour moi, penser à soi, c’est aussi penser aux autres, LES nôtres et les traiter comme nos invités, puisque ces temps-ci, ce sont eux nos seuls invités.
« Servez-vous » les uns les autres, ça fait du bien.
Julie
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julieturcotte · 3 years
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7e étage – 7th floor
(Se lit comme la voix dans un ascenseur qui indique vocalement l’étage où nous sommes rendus)
L’étage de la peur, l’étage de l’inconnu, de la tristesse, l’étage où nous sommes témoin des regards impuissants de tant de gens, de tant de parents qui vivent leur désespoir en silence et qui ne peuvent interagir avec d’autres parents, COVID – 19 oblige.  L’étage où les bruits présents sont des cris de douleur, des sons de machines, de bip-bip car il y a une bulle d’air dans le tube ou que la poche de chimio est terminée, des cris de colère, de rage, des pleurs d’enfants qui veulent retourner à la maison, des cellulaires branchés sur Spotify, jouant de la musique de méditation pour endormir les enfants.
La nuit, au 7e étage, elle est d’un silence déstabilisant.  Les seuls bruits qui se font entendre sont les visites nocturnes à toutes les deux heures de nos infirmières.  Ces visites, remplies de respect, lampe frontale au front nous rappellent que nous sommes entre bonnes mains. Des mains fatiguées mais remplies de bonnes intentions.
Le 7e étage est l’étage d’Hématologie-Oncologie Pédiatrique de l’hôpital de Montréal pour Enfants.  
Le 7e étage est l’étage où nos petits guerriers qui se battent cycle après cycle, semaine après semaine, jour après jour, heure après heure et minute après minute, rencontraient jadis, les Canadiens de Montréal, les Alouettes, le Père-Noël, les Super-Héros, les Princesses.  La Covid leur a enlevé la seule magie qui existait au 7e étage. Il n’y a plus rien de tout ça.  Rien.
Le 7e étage, tu y passe des heures.  Tu y passe des nuits.  De longues heures, de longues nuits.
Au 7e étage, j’ai entendu beaucoup de choses venant de ma fille pour lesquelles j’ai dû me ressaisir pour apparaître forte et puissante pour affronter ses paroles et ses cris de colère d’une rare profondeur et ce, avec une belle réponse de maman. Une maman parfois remplie de remords.  Une réponse pleine d’encouragements et d’espoir.  Des images qui resteront gravées dans ma mémoire et mon cœur à tout jamais.
Mais le 7e étage, aussi surprenant que ce puisse l’être, devient un endroit quasi réconfortant. Des visages familiers partent et reviennent. Des habitudes se créer, des préférences et des caprices se développent au fil du temps; Un tissue de couverture, une fenêtre, un piqué de lit, une table de lit d’hôpital qui roule mal dans telle chambre, un sofa-lit placé du mauvais bord… On en vient même à préférer une chambre plus qu’une autre.  Enfin, nous avons trouvé le secret du contrôle de l’éclairage « ambient ».  Un défi de taille, je vous le jure!  
Le 7e étage, un endroit qui sera un jour que souvenir mais qui restera un endroit où nous aurons appris à vivre nos émotions, à évacuer ce qui devait sortir.  Nous aurons appris à faire la paix avec la douleur de l’attente, développer une patience sans fin, l’appréciation des petites choses qui font du bien. Nous ne serons plus jamais les mêmes.
Ne plus jamais être la même, me fait terriblement peur. J’aimais qui j’étais.  Je ne me jugeais pas, je m’appréciais. Je me trouvais « ben correct comme ça ».
Le 7e étage m’a donné une nouvelle corde à ajouter à mon arc.  J’ai l’impression qu’un réalisateur de film m’a choisie pour être l’héroïne de son nouveau long métrage et qu’il m’a donné une armure et un arc et m’a demandé de me débrouiller avec ça.  
Le 7e étage m’a présenté des moments de silence.  Des moments de silence qui étaient les bienvenus, que je n’ai pas à la maison. Des moments de réflexions qui sont devenus des moments précieux, des moments remplis d’émotions que j’ai pu vivre enfin seule, avec mon cœur, ma tête, sans jugement, des moments qui m’ont apporté conseil pour me débrouiller avec ma nouvelle armure.
Je n’avais pas le désir de devenir plus forte mais la vie en a décidé autrement.  
Au 7e étage, je fais le plein d’énergie en regardant ma p’tite Jasmine se battre.  
Juste ça, c’est ben en masse pour devenir championne au tir -à-l ’arc avec une armure dans un film de Super héros!
Julie
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julieturcotte · 3 years
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Un nouveau Quotidien
Vendredi, 3:48 du matin, devant mon écran blanc, tel un écrivain devant une page blanche. Je viens de terminer un film et réfléchis au décor de la chambre que je veux me faire dans mon sous-sol. Je me suis réveillé à 1:24. J’essaie d’apprivoiser ce nouveau quotidien. Ce nouveau quotidien m’empêche de dormir. Ce nouveau quotidien m’empêche d’être moi. Être moi, c’est m’exprimer, c’est de dire les choses telles qu’elles sont.  Ce nouveau quotidien, me demande de vivre de grands et horribles sentiments en silence.  L’émotion, la tristesse, la colère, les pensées noires ne me sont pas permises dans ce nouveau quotidien.  Si par malheur j’ose montrer ces sentiments, je démontre la faiblesse.  
En ce temps de pandémie, pogné entre quatre murs avec les mêmes personnes, les mêmes conversations, les mêmes silences, les mêmes vêtements, les nouvelles routines virtuelles, les mêmes voix virtuelles, les mêmes pensées qui m’habitent depuis le mois d’août 2020 quand j’ai appris que ma petite fille est malade, disons que la folie n’est pas très loin. Des mois ont passés mais les inquiétudes, l’inconnu, le néant de voir que les traitements avancent mais sont invisibles, reste tout autant une peur plus grande que moi. 
Comment vas-tu Julie?  Je cherche toujours la réponse à cette question. À 8:20 je vais bien car je suis en train d’organiser les ordinateurs pour l’école virtuelle, je suis occupée, je suis dans l’action.  Je suis en constante quête de projets pour animer mon moral car je n’ai pas le droit d’être faible dans mon nouveau quotidien.  Lorsque que la nuit tombe et que je retrouve le silence, il est différent maintenant. Pas aussi apaisant qu’il a déjà été.  Il me fait peur, il est noir, il est grand, il est long.
4:16 
Cette page qui était blanche, m’aide.  Je n’ai pas écrit depuis un long moment car je ne voulais pas écrire sur la peine ni sur le négatif.  Nous en sommes déjà bien assez entourés mais c’est la réalité que je vis et comme je peux être moi, ici, seule, devant mon écran, je me l’accorde.  Je m’accorde d’écrire en versant des larmes qui sont bien enfouies depuis longtemps.  Elles doivent sortir. Ces larmes salées doivent sortir pour ne pas tourner au vinaigre. Les larmes enfouies trop longtemps sont comme des émotions enfouies trop longtemps, ça vire au vinaigre avec du bicarbonate de soudre et ça pète! 
N’obéissez pas quand on vous demande de ne pas vivre vos émotions. Qu’elles soient belles ou non, elles y sont pour une raison. Tout comme le moment présent. Apprivoiser un nouveau quotidien c’est de se sentir bien avec le moment présent.  Regarder une inquiétude comme un défis personnel à relever, de voir une peur comme un adversaire de l’équipe adverse et non un ennemi.  Je ne pratique pas toutes ces belles paroles mais j’essaie.  
Pour l’instant, tout ce que j’essaie de faire est de mon mieux.
Bonne fin de nuit
Julie
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julieturcotte · 4 years
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Ma bulle
Quelle date sommes-nous? Quelle saison de l’année sommes-nous? Est-ce que 2020 est terminée? Comment va mon chat Mimi qui se fait garder?  Ah oui, faut pas oublier d’appeler mon amie pour qu’elle recouvre mon magnolia à ma maison à Montréal avant les nuits froides. 
Je suis dans une bulle. Une bulle Américaine où je suis maître de la planification, où je suis enseignante adjointe de 4e et 2e année, où je suis secrétaire administrative en charge de la comptabilité, la prise de rendez-vous, le classement des reçus et la gestions des horaires sur TEAMS, planificateur de projet artistique, planificateur de projet culinaire et toute autre tâche connexe.
J’aime mon travail dans ma bulle, je me sens utile dans ma bulle. Ma bulle me tient occupée.
Le soir venu, quand je verse mon verre de vin dans un verre en plastique opaque vert (pour que le gardien dans le lobby ne voit pas que je sors fumer avec un verre de vin), ma bulle change et je pense au futur. Je ne pense pas au mien mais à celui de Jasmine. 
À chaque fois, j’ai des larmes. J’ai des larmes quand je suis seule. Ce qui est chose rare ces temps-ci.
Pourquoi ne puis-je pas prendre sa place? J’ai assez fais dans ma vie.  Pas elle.
Dans ma bulle, surtout durant la journée, je suis en mode “puissance X 1000″, aussitôt que la nuit tombe, je suis en mode, “what if?” Je chéris le silence que la nuit m’apporte, mais le silence me plonge dans mes questions, dans mes pensées que je chasse pourtant à longueur de journée pour rester positive et enjouée.  Une partie de moi aime négocier avec ces pensées négatives mais réalistes.  Je ressens le besoin de les affronter.  Pas seulement les chasser
Des conversations avec des médecins du calibre qui s’occupent de Jasmine, ne sont pas des personnes qui peignent des arc-en-ciels. Ils peignent la réalité et ils peignent le futur.
Demain, 21 septembre, est le début de la grande aventure de Jasmine. Une aventure dans laquelle je m’engage à être à l’écoute, patiente, dévouée, curieuse, optimiste, positive, proactive, drôle et surtout honnête. Expliquer chaque étape de façon à ne pas faire peur n’est pas chose facile. 
Mon p’tit choux, je te souhaite de pouvoir raconter ton histoire avec la fierté d’avoir accompli quelque chose de grandiose qui t’aura demandé une force et une résilience hors du commun. Tu sortiras grandis de cette merde!
Je t’aime plus gros que la Terre
Julie
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julieturcotte · 4 years
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J’ai peur de perdre mon enfant
Le 13 août 2020 aura changé ma vie à tout jamais. Mon enfant est malade.
Mon chemin, déjà solidement pavé d’obstacles, a atteint le summum du cauchemar.  Ces maux de tête ont changé de nom pour celui de tumeur au cerveau. Pardon? Ce petit cœur au grands yeux rempli de joie, de beauté, de bonté, d’humour, de curiosité, de persévérance a le cancer.
Le plus difficile dans tous ça, est d’attendre avec un mince espoir qu’ils se soient trompé. Lorsque les conversations quotidiennes sont avec des Neurochirurgiens en pédiatrie avec 30 années d’expérience dans ce seul domaine pour toutes ces années, ce ne sont pas des emojis d’arc-en-ciel et de mains en prière qui te donnent espoir. 
Je porte mon p’tit Jésus dans mon cou pour avoir un compagnon en tout temps.  Je parle, je pense, je pleurs, je cris avec lui. Il m’accompagne. Parfois j’me choque après et je lui demande: quessé que j’ai faite criss? Pourquoi tu m’test encore? 
Aujourd’hui, j’ai traversé la colère.  J’ai même demandé à mes chums: Crissez- moi la paix avec vos pensées et vos ondes positives pis vos toutous avec des cœurs sur messenger.  J’ai l’impression que ces affaires positives-là frappent un mur quand ils m’approchent. C’est comme ça que je me sentais aujourd’hui.
Quand tu viens d’apprendre une telle nouvelle et que tu vis à l’hôpital, cet endroit qui est devenu ma bulle, tu te retire dans le couloir devant les ascenseurs, pour que ton enfant qui a besoin de tout ton amour, ta force, ton énergie, ton positivisme ne te vois pas en larme à prier que ce ne soit qu’un mauvais rêve.  Personne pour te réconforter. Un feu roulant de questions, de peurs, de tourments, d’idées noires, très noires. 
Je vis la pire peur qu’il y est, J’ai peur de perdre mon enfant.
Julie
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julieturcotte · 4 years
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11:11... make a wish!
Depuis le début de la pandémie, nous avons développé toutes sortes de nouvelles habitudes qu’on ignorait pouvoir incorporer dans nos vies de fou. Pour ma part en voici quelques exemples: 
- Snoozer!!! Jamais fais ça de ma vie!!
- Luncher à 3:00pm
- Ne plus répondre: Julie Turcotte Bonjour, quand mon cellulaire sonne. Je réponds quand ça me tente maintenant.
- Tinquer mon char une fois par mois et me demander au bout d’un mois si mon gaz est encore bon
- Me taper une série NetFlix en 48 heures
- Passer le balais sur les barreaux de mon balcon quotidiennement pour enlever les toiles d’araignées
- Mon chat ne tolère plus un seul moton dans sa litière.  Clean Freak!!!
- J’ai commandé une caisse de beaux p’tits savons moussant qui sentent bon de Bath & Body. 6 bouteilles pour 24$!! Je les ai ouverts un par un pour les sentir. Le highlight de ma journée
- Il faisait +1000 degrés aujourd’hui, j’ai fais une tarte au sucre
Les derniers mois m’ont fait réaliser que les moments précieux se trouvent dans les petites choses de la vie: 
Voir rougir mes tomates, voir mes filles développer leur p’tit côté pré-ado à 7 et 9 ans...(trop drôle), downloader mes coups d’coeur de tounes de tiktok, me lever et feuilleter mes livres de recettes plutôt que surfer sur le site de Ricardo en ligne pour concocter un menu 5 étoiles un mardi!!! Cuisiner en double pour en offrir à mes proches, retaper mes meubles au lieu des mettre aux grosses vidanges lundi matin, trouver ça weird d’enfiler des jeans et de mettre des chaussettes, et le plus beau dans tout ça: 
avoir la chance de regarder l’heure sur mon micro-onde et de voir deux fois par jours (plutôt qu’une) 11:11, c’est là que je me dis: Make a Wish ma Julie!
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julieturcotte · 4 years
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Covid 19 - La fin de mes talons hauts Hier, j’ai mis des talons hauts, j’ai failli tomber et me fouler une cheville… Le 13 mars 2020, comme à tous les matins depuis 2013, je me suis levée, j’ai fait 2 lunchs chauds (car mes filles ne mangent pas de sandwiches), bue mes 2 cafés à la maison, fait mes 2 cafés pour emporter. Turned on my bluetooth to my favorite radio station, CKOI J’ai pris la 45 à partir de la station Panama, direction Centre-Ville J’ai ensuite pris le métro à Place Bonaventure direction Place d’Armes J’ai traversé le Complexe Guy-Favreau, le Complexe Desjardins, pris l’ascenseur jusqu’au niveau 6 de mon bien aimé hôtel pour y entamer ma journée comme d’habitude. Ce fût la fin. - J’ai reporté mes paiements d’hypothèque - Annulé ma carte opus - J’ai fait ma première demande de chômage en 43 ans - Je suis sur la PCU - J’ai mis mes talons hauts de côté Aujourd’hui, mes tocs et mes priorités ont bien changées : - Je suis à ma deuxième boîte de poudre â pâte car je fais mon pain (je crois que ma première boîte datait de 2004 et elle était encore bonne) - Je suis rendu à 117 projets sur ma liste - Y’a pas un centimètre de saleté dans ma maison - J’ai perdue 10lbs dû au stress et je suis rendu à me peser quotidiennement dans l’espoir d’avoir pris une couple de livres. Mes tailleurs ne me font plus! - Mon alarme intérieure est toute fuckée. Je me lève à 6 :30 sans but précis. - “Breaking Bad” fut ma raison de vivre so far! Mais j'ai terminé la série. - Mon jardin… il est de toute beauté - Mon gazon? Brûlé par le soleil! - J’ai un bronzage comme dans l’temps que je passais mes weekends au Beach Club - Hier, le 14 juillet, c’était mon anniversaire de mariage. Who cares! Après 24/24 avec la même personne depuis le 13 mars… c’est pas un souper au resto qui animera la conversation! - Ma fille de 7 ans, née le 21 mars, n’a pas eu de fête - Moi. Née le 27 mars, n’a pas eu de fête - J’attend le gars de Purolator sur mon perron pour voir quelqu’un de nouveau.. j’le cruise quasiment!! - Sur ma liste d’épicerie : Farine-sucre-poudre à pâte-bicarbonate de sourdre, vanille, vin, bière - Je suis gênée quand le recyclage passe… seul un son de bouteilles de vin vides se fait entendre
Mon ancienne vie me manque : - « Goaler » comme pas possible pour arriver à temps avant que le service de garde ferme - My commute in the bus and metro - Essayer de souper avant 19 :00 - Essayer de coucher les filles avant 21 :00 - Mes clients - Mes collègues - Mes voyages d’affaire (peu fréquent mais quand même hautement appréciés) - Parler avec mon D.G. car il est si charismatique - Fumer mes cigarettes, au frette, sur la rue Jeanne-Mance - Accueillir mes clients dans mon lobby d’hôtel comme si je les accueillais dans mon salon - M’assoir à mon bureau comme je m’assoie dans mon divan - Mes tailleurs - Mes ti-crayons fancy dans mon porte crayon au bureau
TALONS-HAUTS, VOUS ME MANQUEZ!
Julie
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