Tumgik
lausurlesplateformes · 4 months
Text
Dossier spécial: Les vaccins à base de plantes
Tumblr media
Photo: Kristina LeBreux
Les courtes pousses de Nicotiana Benthamiana en croissance dans l'Envirotron de l'Université Laval. Elles seront prêtes à être utilisées pour la moléculture après seulement 14 jours de croissance. 
Medicago se réinvente
La société biopharmaceutique Medicago renaît de ses cendres sous le nom d’Aramis Biotechnologies. Ce sont d’anciens employés de Medicago qui dirigent cette entreprise québécoise créée en février 2023 et qui permettront de développer davantage une plateforme technologique à base de plantes.
Laurence Brière
Article pour L’actualité 
Les anciens employés de Medicago, qui a fermé ses portes au début de l’année 2023, ont acquis la propriété intellectuelle de la société afin de relancer une compagnie similaire. 
En effet, cette nouvelle entreprise du nom d’Aramis Biotechnologies « développe une nouvelle génération de plateforme de biofabrication dans les plantes permettant de répondre aux besoins de santé publique actuels », selon le site internet de l’entreprise. L’entreprise se concentre présentement sur le développement de vaccins à base de cellules végétales. Il s’agit d’une technologie qui a été développée il y a quelques années principalement par Medicago. L’application de cette plateforme peut également être utilisée à d’autres fins pharmaceutiques telles que des médicaments. 
À la suite de la fermeture de Medicago en février 2023, le gouvernement du Canada a affirmé chercher un repreneur pour la société.  Selon un extrait du communiqué de presse à ce sujet, livré le 8 décembre 2023, « Cela découle du désir du gouvernement à accroître le degré de préparation du Canada en vue de potentielles pandémies et à s’assurer qu’une plateforme technologique prometteuse reste au pays ». Cette plateforme semble effectivement prometteuse sur le plan de la rapidité de création des vaccins, spécifiquement advenant le cas d’une nouvelle pandémie. 
Les avantages de cette plateforme innovatrice
Cette plateforme de développement à base de cellules végétales permet de développer des protéines en énorme quantité et très rapidement. La plateforme de production de protéines traditionnelle prend 6 à 8 mois à développer et produire. Tandis que la plateforme végétale peut produire les protéines nécessaires en 3 semaines seulement, comme l’explique Kristina LeBreux, étudiante à la maîtrise en biologie végétale : « Une poule avant de mettre à terme, elle doit être à l’âge adulte pour pondre des œufs. Tandis que mes plantes c’est à peu près 14 jours et elles sont prêtes à être agroinfiltrées. Et en 3 semaines, la plante a fait son cycle avec l’agroinfiltration et on a récolté les protéines », mentionne-t-elle. C’est donc un processus extrêmement rapide comparativement à la méthode traditionnelle. 
À propos de la méthode à base végétale
C’est dans l’Envirotron à l’Université Laval que Kristina LeBreux et 8 autres chercheurs développent les protéines qui servent à fabriquer les vaccins pour divers virus. Ce sont ces protéines qui sont envoyées dans les entreprises de biotechnologies comme Aramis Biotechnologies. 
La plateforme traditionnelle de développement des protéines utilisées dans les vaccins consiste à développer ces protéines à l’intérieur d’œufs de poule fécondés. Cette conception vaccinale est donc faite à base de cellules mammifères tout comme celles que l’on retrouve dans l’humain. 
Contrairement à cette méthode vaccinale traditionnelle, les vaccins que Kristina LeBreux participe à développer sont faits à base de cellules végétales. La plante utilisée lors de cette conception est la Nicotiana Benthamiana, une mauvaise herbe originaire d’Australie. Celle-ci est au cœur du concept de moléculture qui permet cette plateforme de développement. 
Tumblr media
Graphique fait à partir de Figma
Ce graphique représente bien la rapidité du processus de récolte des protéines nécessaires à la confection de vaccins à partir d'une plateforme végétale. Comparativement à une plateforme mammifère qui, selon Kristina LeBreux, prend au moins 6 mois.
Pour en savoir plus:
0 notes
lausurlesplateformes · 5 months
Text
SÉANCE #14 - Le danger des médias sociaux pour les jeunes adolescents
Dans un monde où le numérique prend le pas sur les échanges physiques, se passer de son cellulaire ou de ses interactions en ligne est devenu un véritable défi. Mais il s’agit d’un défi que plusieurs sont prêts à relever pour le bien de leur santé physique et mentale.
Partout sur Internet, on voit des célébrités et personnalités publiques relever ce défi et partager leur expérience avec leurs admirateurs. Étonnement, à chaque fois, les retours sont positifs et motivants. Certains comparent même le processus à une cure de désintoxication. Tout comme les personnes souffrantes de dépendances à différentes substances. Le cellulaire devient rapidement une habitude difficile à briser, mais qui en vaut réellement la peine. 
Dans un article de La Presse datant de 2021, un entraîneur de basketball dans une école secondaire lance le défi à ses élèves. Afin de convaincre ses élèves de participer au défi, Benjamin Millaud-Meunier commence par leur faire visionner un documentaire sur les effets néfastes des réseaux sociaux sur la santé mentale de ses usagers.
Dans l’article, nous voyons l’expérience de Marie-Frédérique et de Jean-Baptiste, deux élèves qui ont choisi de relever le défi. 
Comme discuté précédemment, les élèves mentionnent avoir ressenti une étrange sensation de vide lors des premières journées sans leurs téléphones cellulaires. Cependant, plus le temps passait, plus ils ont réalisé que l’utilisation de réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram n’ajoute rien de concret ou de valorisant à leurs vies. 
Ce qui m’amène à penser que chacun de nous devrait accepter de relever ce défi au moins une fois dans notre vie. Qui sait, cela pourrait changer nos habitudes de vies pour le mieux et nous permettre de vivre notre vie plus pleinement.
Selon Le Devoir, en 2023, « plus de la moitié des jeunes Québécoises vivent de l’anxiété ou dépression » (Bordeleau, 2023). Il s’agit d’une énorme augmentation si l’on compare avec les années antérieures. Ces données ont subi une augmentation monstre à partir de 2020. Une date qui correspond oui à la pandémie, mais aussi à la montée en popularité de Tik Tok. Je crois qu’il serait raisonnable d’affirmer que les médias sociaux ont une grande part à jouer dans ces statistiques et dans la santé mentale de nos jeunes qui est présentement en chute libre. 
0 notes
lausurlesplateformes · 5 months
Text
SÉANCE #13 - Une polarisation politique causée par des bulles d'informations?
Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans le quotidien des populations partout dans le monde. Cette situation affecte tout le monde, et ce malgré leurs intérêts uniques. La raison de cet engouement réside dans l’utilisation des algorithmes par les plateformes numériques telles que Facebook, Instagram et Tik Tok. 
Les algorithmes font en sorte que plus on consulte et interagit avec un certain contenu, plus celui-ci nous présentera ce même genre de contenu. Donc malgré l’énorme quantité de publications sur les réseaux, chaque utilisateur ne voit que ce qui l’intéresse. Cela vaut pour les passe-temps et intérêts personnels, mais aussi pour les idéaux politiques de chacun. 
En effet, depuis quelques années, les politiciens se sont lancés sur les plateformes pour essayer de rejoindre le plus de gens possible. Cependant est-il possible que les bulles d’informations causées par les algorithmes aient un rôle à jouer dans les intérêts politiques des citoyens? Cet enjeu semble en inquiéter plusieurs, tout particulièrement aux États-Unis. 
Depuis déjà plusieurs années, les États-Unis vivent une inquiétante polarisation politique. Selon un article de La Presse présentant un extrait du livre Idéologies et polarisation aux États-Unis, cette polarisation a pris un essor important aux élections présidentielles de 2020 lors de l’élection de Donald Trump. Celui-ci idéalisant une Amérique « plus homogène tant d’un point de vue ethnique que culturel » (Fournier, 2021). Dans un article plus récent, Radio-Canada présente les résultats de quatre analyses conduites par les revues Science et Nature concernant les effets des algorithmes en politique. 
Cette analyse confirme l’effet de « ségrégation idéologique » sur Facebook, ce qui me mène à penser qu’il y aurait possiblement un lien entre cet effet de ségrégation et l’enjeu de polarisation politique présent aux États-Unis. 
Selon cette étude, « Les utilisateurs conservateurs avaient davantage tendance à être enfermés dans une bulle idéologique que les personnes de gauche, ont relevé les chercheurs » (Agence France-Presse, 2023, paragr. 24). Il serait donc possible d’observer une corrélation entre ces deux phénomènes. Bien que la « ségrégation idéologique » n’incite pas à changer les habitudes politiques des citoyens, elle renforce certains sentiments préexistants chez un utilisateur. 
0 notes
lausurlesplateformes · 5 months
Text
SÉANCE #10 - My AI, un ennemi?
Les machines électroniques ainsi que les robots semblent prendre de plus en plus de place dans notre société actuelle. Que ce soient les téléphones cellulaires, les aspirateurs et tondeuses robotisés ou même les systèmes d’intelligence artificielle, ces outils sont devenus pratiquement indispensables à nos vies. Vous vous rappelez la dernière fois que vous avez dû vous débrouiller sans téléphone cellulaire dans une situation de détresse? Personnellement je me souviens de m’être perdue dans les rues du Vieux-Québec en voiture alors que mon cellulaire était mort. Ma première solution était de mettre mon GPS, mais comme j’utilise toujours le GPS de mon téléphone, je n’en avais pas. Ma deuxième solution a été d’appeler mon copain puisqu’il aurait pu me guider à distance. Encore une fois, impossible. C’est à ce moment que j’ai réellement commencé à paniquer. 
Comme quoi aujourd’hui, nous ne sommes plus très débrouillards sans nos téléphones intelligents. Mais cette montée des appareils électroniques n’est pas seulement un inconvénient. Le collège Canadore à North Bay étudie présentement la capacité des robots sociaux à réduire l’isolement des aînés. Il s’agit de robots de la hauteur de petits enfants qui « peuvent par exemple effectuer des appels vidéo, faire jouer de la musique, montrer des photos ou faire jouer un film » (Lachance, 2022, paragr.4). Mais les capacités de ces robots sociaux ne se limitent pas à ces applications, ils permettent aussi plusieurs autres activités ou passe-temps selon les préférences des personnes aînées.
Ces robots sociaux sont un peu dans le même genre que certains autres robots qui ont récemment été développés. Comme les robots dans certains restaurants qui apportent les assiettes aux tables ou comme les tablettes tactiles de commandes automatisées qui sont utilisées dans la majorité des McDonalds du Canada et des États-Unis. 
Mais un autre avancement qui as été fait dans les mêmes objectifs que les robots sociaux pour personnes âgées est l’agent conversationnel de Snapchat qu’ils ont surnommé My AI. Désormais, tous les utilisateurs de l’application ont accès à cet agent conversationnel. Celui-ci ne va pas initier de conversations, mais il répond aux messages qui lui sont envoyés comme une vraie personne ou même un ami. Cette innovation fut légèrement plus controversée puisqu’elle touche directement les jeunes adolescents. Ceux-ci sont considérés comme étant très impressionnables et pourraient donc cesser de valoriser leurs relations interpersonnelles réelles aux dépens de cette relation artificielle. Devrait-on s’inquiéter pour eux?
0 notes
lausurlesplateformes · 6 months
Text
SÉANCE #9 - Tout supprimer pour sa santé
Avec l’arrivée d’internet, plusieurs médias ont dû adapter leurs formats papier au numérique. Cependant, ce ne sont pas que les formats qui ont dû être adaptés à ces changements. 
En effet, avec l’arrivée d’internet, est venue la participation citoyenne. Les personnes ayant des commentaires plus négatifs ou polémiques et qui auparavant n’avaient pas particulièrement de voix devenaient soudainement plus visibles. Grâce aux différentes plateformes en ligne, ces personnes et tous les autres citoyens non-journalistes ou n’étant pas des personnalités publiques ont découvert un nouveau moyen de partager de l’information ou des commentaires à grande échelle. Avec cela, vient bien entendu beaucoup de positif, puisque le public peut maintenant faire entendre sa voix. Malheureusement, cette innovation vient également avec certains problèmes, comme une quantité importante de problèmes haineux.
Ces commentaires sont tellement présents, qu’ils deviennent hors de contrôle et un véritable problème pour la santé mentale non seulement des personnalités publiques, mais pour toute la communauté d’internautes. Plus récemment, principalement depuis la pandémie de la COVID-19, les messages de haine semblent prendre toute la place sur les réseaux sociaux. Dans un article de Radio-Canada datant du mois de mars 2021, certains témoignages présentent même que certaines personnes ont pris des mesures drastiques afin de garder une certaine paix d’esprit en se retirant complètement des plateformes médiatiques : « Je suis rendu au point où j’ai supprimé tous les réseaux sociaux de mon téléphone parce que c’est pratiquement juste ça [messages ou commentaires haineux] que je vois » (Harrison-Julien, 2021, paragr. 5). Il s’agit ici d’un étudiant de l’Université du Québec à Montréal qui semble trouver que les seules expériences qu’il retire de ses interactions sur les plateformes sont négatives et nuisibles à sa santé mentale. 
Malheureusement, les conditions de la pandémie étaient encore plus propices à ce genre de message. En effet, les gens encabanés chez eux n’avaient pas beaucoup d’autres manières de se défouler. De plus, il est extrêmement facile de se cacher derrière un écran et écrire tout ce qui nous passe par l’esprit. Les choses seraient bien plus différentes s’il fallait dire tout ce qu’on écrivait en ligne directement au visage de la personne concernée par les messages. 
La solution à ce problème n’est cependant pas si simple. Jusqu’à quel point pouvons-nous limiter le contenu qui est publié sur les réseaux sociaux sans affecter la liberté d’expression des citoyens? 
0 notes
lausurlesplateformes · 6 months
Text
Séance #8 - Les mèmes détruiront-ils toutes autres formes de divertissement?
Il arrive de plus en plus fréquemment de voir des jeunes dans les écoles et dans les lieux publics qui sont ensemble « entre-amis », mais qui ont tous le visage collé sur leurs écrans de cellulaires. Mais que regardent-ils de si passionnant? La réponse la plus fréquente à cette question serait : des mèmes. 
Ces mèmes, aussi appelé du « snack content » sont devenu extrêmement populaires sur une courte période et chacun doit s’adapter à cette nouvelle forme de divertissement. Ces mèmes ont la possibilité de devenir viraux en quelques minutes, voir quelques secondes! 
« Dans un environnement numérique saturé d’informations et d’options de contenu, le contenu des « snacks » est devenu crucial pour capter l’attention du public rapidement et efficacement » (Nova, 2022, paragr.3) En effet, dans l’ère moderne dans laquelle nous vivons, tout se passe vite, l’intérêt et l’attention du public est difficile à capter et éphémère. C’est pourquoi les mèmes sont si populaires. Ils sont brefs et faciles à consommer. 
La question qui retient mon attention est : comment vont survivre les autres formes de divertissement à cette culture même? Les films, séries télé et livres deviennent des engagements temporels que les mèmes de sont pas. Et ce malgré le fait que plusieurs finissent par passer la même quantité de temps à regarder des mèmes qu’ils en passeraient à écouter un film. C’est l’attrait de pouvoir consommer vingt fois la quantité de contenu en la même quantité de temps. 
Ces contenus, qui sont plus adaptés à la société de consommation que nous sommes, pourraient cependant aussi être la solution au manque d’intérêt pour les autres sources de divertissement. Le « snack content » est de plus en plus utilisé dans le marketing plusieurs entreprises. Capterra, une entreprise qui vend des logiciels numériques, recommande et explique comment intégrer les mèmes dans une stratégie marketing. 
L’entreprise souligne deux raisons principales selon lesquelles il serait pertinent d’inclure les mèmes dans une stratégie marketing. Celles-ci étant que « le même favorise l’engagement » (Audubert, 2022, paragr.12) et que « le même révèle le côté humain d’une entreprise » (Audubert, 2022, paragr.13). 
Ainsi, si les mèmes peuvent servir de contenu marketing pour certaines entreprises, pourquoi ne pourraient-ils pas être utiles aux autres plateformes de divertissement? Comme certaines plateformes de streaming le font, tels que Netflix et Disney+, certains auteurs de romans ou leurs maisons d’édition pourraient faire de même. 
https://irismedia.es/fr/snacking-de-contenu/
0 notes
lausurlesplateformes · 6 months
Text
Séance #7 - Des professeurs non instruits
Depuis quelques années, je remarque que plusieurs domaines importants demandent de moins en moins de compétences afin d’entrer sur le marché du travail. Un exemple récent de ce phénomène concerne le domaine de l’éducation.
Effectivement, avec la pénurie de main-d’œuvre et les conditions de travail difficiles dans les écoles primaires et secondaires, le ministère de l’Éducation semble être de plus en plus indulgent avec les critères d’entrée dans les écoles en tant qu’enseignant ou dans ce cas-ci chargé de cours. 
Dans un récent article du Journal de Québec, la journaliste Geneviève Lajoie dénonce l’embauche de dizaines de milliers de professeurs non qualifiés. En effet, selon le site officiel du gouvernement du Québec, il est possible d’être un enseignant suppléant dans une discipline scolaire en lien avec un domaine d’étude en cours. 
C’est-à-dire des professeurs n’ayant comme études qu’un diplôme d’étude secondaire au maximum, mais qui entament leurs études collégiales. Ces professeurs ne se voient pas attribuer le titre officiel d’enseignant comme les bacheliers et bachelières, mais ils sont tout de même autorisés à donner différents cours dans les écoles secondaires. 
Imaginez maintenant que votre enfant en est à sa dernière année au secondaire (soit secondaire 5) et que la personne chargée de lui enseigner sa chimie n’a aucune connaissance de cette matière autre que ce que celui-ci a appris en secondaire 5. 
Cependant, malgré le fait que cela soit outrant et inquiétant, tant que les conditions de travail et le salaire des enseignants ne reflètera pas la lourde charge de travail dont ils doivent s’accabler, le métier d’enseignant n’offre malheureusement pas d’attrait réel outre que la vocation de travailler auprès des jeunes. 
Finalement, qu’est-ce qu’il faudra faire pour que les conditions changent? Si cette situation n’est pas abordée bientôt, il continuera d’y avoir de moins en moins d’enseignants dans nos écoles et les générations futures n’en seront que pénalisées. Faudrait-il encourager les enseignants du primaire et du secondaire à faire la grève? Malgré la situation problématique que cela causerait pour des milliers de parents québécois?
https://www.journaldequebec.com/2023/06/01/profs-non-qualifies---un-diplome-detudes-secondaires-suffit-pour-enseigner-aux-eleves-juge-le-ministere
1 note · View note