minus38

[minus38]

Le Manitoba pour les vacances ?

Que faire au Canada lorsque l’on a déjà visité le Québec, Toronto ou les Rocheuses ? Le Manitoba serait peut-être la bonne idée pour des vacances originales loin du cadre touristique habituel. Je me suis renseignée sur le parcours parfait pour des vacances qui sortent de l’ordinaire. Il ne restera plus qu’à tester ;) 

L’avion 

Pour se rendre au Manitoba, il est fortement recommandé, dû aux distances et au peu de congés que nous avons, de réserver un vol Montréal-Winnipeg. J’ai consulté les prix des vols, c’est environ 500 dollars aller-retour. A noter que les prix chutent drastiquement depuis Toronto (130 dollars par exemple). Je pense qu’il faut veiller régulièrement les prix pour trouver la bonne affaire. 

Winnipeg

Je m’arrête un instant sur la grande ville du Manitoba. Winnipeg n’est pas une destination recommandée, dans le sens où il n’y a rien à voir, et c’est plutôt moche. Mon avis, à l’arrivée, louer directement une voiture pour partir explorer les prairies (nom de cette région plate au centre du Canada).

Circuit pour 1 semaine 

A 3h de route de Winnipeg, on s'arrête 4 jours au Crooked Mountains cabins. Pourquoi ? Cet hébergement est bien situé par sa situation géographique au pied du parc Mont-Riding. Mais surtout... il faut essayer le sauna en forêt (chalet Fiddlehead) avec son look tout droit sorti d’Harry Potter. J’adore d’avance ! Les randonnées sont nombreuses au Mont-Riding (à pied, en vélo). Les plus réputées sont celles du Lac Clear et Colline Bald. De même, ces quelques jours sont l’occasion de découvrir les prairies sous un autre œil : à cheval. Nombreux sont les ranchs qui proposent des excursions (de 2h à la journée entière). Pour ma part, j’ai sélectionné le Trailhead Ranch (budget pour une journée entière : 185 dollars)

A 3h de route vers l’Est, on prend la route 68 traversant le gigantesque lac Manitoba et ses iles. Le Steep Rock Beach Park vaut le détour avec sa plage et ses bungalows. On se croirait dans le sud ! Autre fait intéressant, les chèvres y nagent... oui les chèvres ! Le coin est connu pour ses chèvres qui aiment l’eau. Cette province est incroyable ^^

Si on se sent l’âme dans road tripper, on décide de conduire deux heures de plus pour atteindre l’ile d’Hecla. A la nostalgie islandaise (premiers colons s’y installent en 1800) se mêlent la flore canadienne et ses points d’observation d’orignaux. 

Au retour (1h38), on s’arrête prendre un afternoon tea dans le salon de thé à l’anglaise McLeod House Tea Room. Probablement toute une expérience ! 

Winnipeg est alors à quelques minutes en voiture. Idéal pour un retour sur Montréal sans stress, et pourquoi pas, passer une dernière soirée dans un pub animé de Winnipeg ;) J’ai noté le King's Head Pub dans le quartier Exchange district (centre-ville) et un autre quartier avec de l’animation semble être Osborne village (Toad in the Hole pub est bien noté - mais d’après les commentaires, le quartier se meurt et devient insécuritaire). Pour un délicieux burger, Mrs Mike's semble être l’institution ! En termes de microbrasserie, il y a Barn Hammer Brewing Company. On n’oublie pas non plus de prendre en photo (ou de visiter si on a le temps) le  Canadian Museum for Human Rights. 

[minus38]

Avez-vous déjà vu cet acteur dans un film américain ?

Le dernier en date est Juanita sur Netflix (je recommande d’ailleurs). Adam Beach est un acteur canadien, originaire du Manitoba, et plus précisément de la réserve autochtone de Dog Creek (au nord de Winnipeg, à l’est du grand lac Manitoba). En 2014, 148 455 habitants issus des Premières nations ont été enregistrés, dont 59% vivent dans des réserves, parfois difficilement accessibles par la route et donc coupés du monde. Les 5 Premières nations au Manitoba sont les sioux Birdtail, Sioux Valley, Canupawakpa, Dakota Tipi et Dakota Plains qui parlent, entre autres, les langues cri, ojibway, dakota, oji-cri et déné. Et bien sûr, ils ont leurs équipes de hockey ^^ 

Source : https://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/1100100020400/1100100020404

[minus38]

Ski au Mont Orford

J’ai découvert une super station de ski près de Magog, dans les Cantons de l’Est, à 1h45 de Montréal :  Mont Orford. Station de ski familiale, au pied du Mont Orford, tu ne fais pas la queue comme à Bromont pour louer ton équipement, payer ton forfait, ou même pour les remontées mécaniques. Ce samedi-là, il y avait un grand ciel bleu, et en arrivant à 11h, l’ambiance était calme et estivale. Beaucoup de québécois, assis à nos côtés dans les œufs, nous ont demandé si on demeurait ici ou si nous étions touristes, si on soutenait les gilets jaunes, ou encore du futur Club Med à la station de ski Le Massif (pour avoir des prix corrects, il reste la saison 2019 et 2020 pour en profiter. Après, il sera trop tard). A croire que le « français » ne vient pas souvent jusqu’ici. On a apprécié cette convivialité !

Le Mont Orford est divisé en trois monts : deux grandes montagnes et une petite (que nous n’avons pas essayé tellement elle était petite). Les deux autres versants m’ont surpris par l’inclinaison pentue de certaines pistes bleues (plus pentues de Bromont à mon sens) et les agréables petites pistes vertes qui coulent au travers des sous-bois. D’ailleurs, le panorama en haut est magnifique. On peut y voir le lac Memphrémagog jusqu’à Jay Pic aux Etats-Unis.

Pour finir en apothéose, un DJ jouait sa musique électro sur la terrasse du bar. Six chaises face au soleil, bière à la main, piste en face… que rêver de mieux ?

Logement : nous avions trouvé un Airbnb dans la petite ville à 7 minutes en voiture de la station de ski. Attention, les chalets partent vite et il n’y pas grand choix pour un prix correct. La région est assez chère.

Que faire d’autres ? les raquettes au parc d’Orford, ski à Mont Sutton, ski à Owl’s Head, visite de Magog, Microbrasserie Le Memphré (testé et approuvé). Hâte de faire du camping cet été au bord du lac MemphréMagog !

[minus38]

Montréal-Guadeloupe en hiver

Comment s’y rendre ? 

Vol direct avec Air Canada Rouge pour ~700 dollars aller-retour ou (depuis octobre 2018) Norvegian Airways pour beaucoup moins cher (400 dollars AR). Voiture à louer à l’aéroport. 4h30 de vol. 

Où dormir ? 

Gite, Airbnb... Pour notre voyage, nous avions réservé 10 jours dans le Gite 1001 Nuits d’Aladdin à Bouillante. Super expérience avec vue sur la mer. 

Que faire ?

Plage de Malendure, de la Grande Anse, de Cluny,...

rando Les Ruisseaux au parc des Mamelles (avec piscine naturelle dans une rivière)

Chute aux écrevisses

Plongée ou snorkeling aux iles Pigeon (20 dollars la location du kayac en face du restaurant la Touna). 

La Souffrière (volcan)

Les Saintes (ferry depuis Trois-Rivières à 9h tapante)

Visite de la Distillerie Bologne

Jardin Botanique de Deshaies

Maison du cacao de Pointe-Noire

Bain chaud de Bouillante

rando de Cluny à Sainte-Rose

marché de Basse-Terre (épices, rhum, tissu...)

Chutes de Carbet (à Capesterre)

Restaurants et bars

La cote Ouest, Rosan pour le poulet boucané (sur place ou à emporter)

La Touna (restaurant un peu plus chic)

Chez Zezette (de l’autre coté à Petit-Bourg) 

Bar Paradise Café à Deshaies (les pieds sur la plage)

Banana’s à la Plage de Grande Anse (super homard)

[minus38]

Envie d’une sortie en raquette ?

Si vous cherchez un spot simple et facile d’accès pour tester la raquette cet hiver, je vous conseille le Parc régional de Val-David-Val-Morin. A 45 minutes de Montréal dans la jolie ville de Val David, le parc propose plusieurs sentiers de raquette (31 km au total), ainsi que des pistes de ski de fond (53 km). 

Garez-vous sur le parking en face du chalet, puis montez à l’étage pour payer votre billet d’entrée (10 pour raquette, 17 dollars pour ski de fond). Vous pouvez également louer au rdc le matériel. Il y a aussi des pistes de vélo de neige. Ils se louent au même endroit. 

J’aime bien ce parc parce qu’il y a plusieurs points de vue qui agréments la balade. Le niveau est facile. Entre amis ou en famille c’est parfait. Les balades peuvent durer 1h à 7h (ou+ avec des refuges) si on enchaîne les sentiers. On fait souvent celle de 4h qui va jusqu’au Mont King, en passant par le Mont Condor. 

Pour conclure la journée, on aime la poutine du restaurant Le Mouton Noir à la sortie du village. Abordable et convivial, ça parfait l’effort enduré avant de reprendre la route. 

[minus38]

Colombie, premiers pas en Amérique du Sud

Comment s’y rendre ? Aller-retour Aeromexico pour 500 dollars avec une escale à Mexico de 4h.

Quel parcours ? Bogota, Pereira, Salento, Medellin, Cartagena, Santa Marta, Riohacha, Bogota.

Quel moyen de locomotion ? Avion (Avianca, Easyfly), bus (Copetran, Brasilia), taxi et Uber (Bogota uniquement).

Quel logement ? hôtel et auberge de jeunesse, tous réservés sur Booking.

Meilleur hébergement :  Posada Casa Salento (Salento), Kolor Hotel (Medellin),  Casa de Isabella (Santa Marta), Bona Vida Hostel La Tercera (Riohacha), Casa San Miguel (Cartagena)

Retour sur notre voyage

Zona Cafetera

A peine arrivés à Bogota, nous avons pris un vol intérieur pour Pereira, dans la zona cafeteria. Je recommande la compagnie Avianca (toujours à l’heure, très bon service, avion moderne et de qualité). Pereira n’est qu’une ville de passage. Aucun charme en particulier. Il faut prendre le bus jusqu’à Salento. C’est la ville à voir, historique, à taille humaine, colorée et entourée par la jungle. La Valle de Cocora à quelques minutes en jeep (sur la place du marché, toutes les heures) est un incontournable. La balade jusqu’à la maison des colibris est facile, puis continuer jusqu’aux palmiers géants pour une autre végétation à couper le souffle.

Nous avons profité d’être dans cette partie de la Colombie pour visiter également El Parque del Cafe. Alors… nous pensions visiter un site spécialisé dans le café… mais il s’agit en fait d’un parc d’attraction (avec rafting et compagnie) et une partie sur la production du café ! Atypique, finalement j’ai bien aimé ma journée dans ce parc parmi les locaux en vacances ^^

Medellin

Le vol intérieur dans un jet depuis Pereira jusqu’à Medellin m’a donné quelques sueurs (avion minuscule, nuit, pluie, orage, montagne). Bref nous sommes arrivées à bon port, mais il faut savoir que l’aéroport de Medellin est à 45 minutes en taxi de la ville. Oui, il faut voir large. S’en est donc suivi 50 dollars de taxi sur l’autoroute entre les montagnes et le passage du col principal pour rejoindre la ville nichée au centre d’une chaîne de montagne. La ville m’a paru bordélique, dangereuse, sans aspect historique. Mais finalement après quelques heures dans les rues, on s’y attache et on s’adapte. La bouffe de rue est excellente. Les gens adorables. La place de la cathédrale avec les statues rondelettes de Botero est un bon point pour démarrer la visite. Ensuite le téléphérique pour une vue sur la ville et ses favelas, le parc Arvi et, si vous avez le temps, une visite guidée de la Communa 13 pour les graffitis. Nous avons beaucoup aimé notre quartier de résidence, dans la très hipster/jet set El Poblado : restaurant, bar, boutique hipster à volonté.

Cartagena

Toujours en vol intérieur, nous sommes partis visiter Cartagena, la ville touristique de la cote caribéenne. En effet, c’est touristique ! Avec son lot de sollicitation pour vendre toutes sortes de sortie ou d’objet. C’est aussi le lieu où la mendicité est la plus forte. La vague de vénézuéliens est une réalité qu’il ne faut pas esquiver. Il faut rester généreux et compréhensifs. Nous habitions dans une maison de ville dans le quartier historique de Getsemani. Ce quartier a beaucoup de charmes, les petites ruelles colorées, et la place de l’église où tous les jeunes (touristes et locaux) se retrouvent pour boire et manger.

Le centre-ville historique de Cartagena est vraiment magnifique. Toutes les façades sont colorées et fleuries. Je recommande la visite gratuite (Free tour Cartagena à 10h et 14h) pour comprendre son histoire et quelques subtilités architecturales.

Nous avons également essayé un tour pour aller sur une plage paradisiaque des environs. Les choix proposés sont souvent les iles del Rosario ou la plage Blanca de Baru. Les prix varient entre 50 000 et 250 000 pesos, tout dépendant de la privatisation de la plage. Bon soyons honnêtes, ce n’était pas top. Vous commencez par manger dans un restaurant imposé, entre des chiens lépreux et des mouches. Puis une fois sur la plage, vous affrontez des sollicitations toutes les 10 minutes environ : vente, massage, … Pas vraiment relax comme environnement. L’eau est belle et le sable blanc. Tout aurait pu être parfait, mais non. C’est l’attrape touriste. Chose que j’avais également lu pour les iles del Rosario. Que faire alors ? On est un peu coincé.

Santa Marta

Nous avons pris le bus pour nous rendre à Santa Marta (attention, prenez bien le grand car rapide, et non les petits bus qui s’arrêtent toutes les 30 minutes). Santa Marta est une jolie ville portuaire. La rue Carrera 3 est le principal axe névralgique où l’on retrouve les restaurants, bars, banques, cafés…

Depuis le marché public de Santa Marta, les bus verts attendent les voyageurs pour se rendre au parc de Tayrona. Véritable passage obligée. C’est dans ce parc (attention prix d’entrée relativement cher, 95 000 pesos pour la journée) que l’on peut voir les magnifiques plages suivantes : Cristal, La Piscina, El Cabo San Juan, Arrecifes. On peut également y voir un tas d’animaux en liberté : singes, crabes, varans, oiseaux, … Il est possible de camper dans le parc.

Riohacha

Le car rapide de Santa Marta jusqu’à Riohacha nous dépose au porte du désert, à l’Est de la Colombie. Riohacha est notre dernière grande étape de visite. C’est une petite ville tranquille de bord de mer, connu pour la vente des sacs traditionnels colombiens (le traditionnel blanc et brun conçu par les Kogis, un peuple de la région, mais la plupart sont multicolores).

Depuis Riohacha, plusieurs activités sont possibles : le parc naturel des flamands roses, El Cabo de la Vela, les salines de Manaure, le village indien de Uribia ou au bout du pays, le parc national Macuira.

Nous n’avions que deux petites journées sur place, et nous avons choisi le mode détente, c’est-à-dire la visite des flamands roses en barque avec guide. Si nous avions choisi El Cabo de la Vela en une journée, il aurait fallu prendre la jeep à 3h du matin, rouler sur des routes scabreuses au milieu d’un désert de roche et rentrer à 21h. Après deux semaines de visite, on a préféré éviter ^^

Bogota

Retour à Bogota en après-midi. Cela nous a laissé le temps de filer en centre-ville visiter rapidement la place de la cathédrale et du Parlement. Le retour en avion pour Montréal était le lendemain à 8h.

[minus38]

Seattle en 2 jours

Comment s’y rendre ? en voiture de Vancouver à Seattle, autoroute directe avec douane rapide à la frontière. Une heure suffit pour rejoindre les deux villes. J’ai loué la voiture à Enterprise près de Granville island (Vancouver). Seattle est construit sur plusieurs collines. Il ne faut pas avoir peur des grosses pentes comme à San Francisco (quelques sueurs pour les démarrages en côte !).

Où loger ? Les hôtels sont excessivement chers et les auberges de jeunesse mal notées. J’ai choisi AirBnb. Une jolie chambre dans le quartier d’Atlantic chez Kiwi. Super séjour. Elle m’a même offert un verre de vin que fait son oncle dans la région.

Bon à savoir : Seattle est la seule grande ville des USA à ne pas avoir de bureau de change. Il faut se rendre à l’aéroport pour en trouver un. Je voulais retirer du liquide à un distributeur automatique, et ça ne marchait pas dans aucune banque. Donc j’ai survécu ma dernière journée avec 20 dollars ! Gros stress ^^

Jour 1

Needle space, Musée Pop Culture

Parc Kerry pour une vue panoramique sur la ville

Waterfront, Ivar’s (clam chowder), Parc des sculptures

Jour 2

Public Market : Pike brewery, Gum Wall, 1er Starbucks

Pioneer square, Top Pot Doughnuts (Donuts)

Starbuck Reserve

Elephant rose du 616 Battery Street

J’avais prévu de faire une randonnée au Mount Baker, mais la pluie diluvienne m’a découragé. Heureusement, le parc est à la frontière canadienne. Je suis donc retournée à Vancouver et j’ai visité le musée d’anthropologie et le camping de l’Université de British-Colombia.

[minus38]

Victoria, Vancouver island

Victoria est sans hésiter le coup de cœur de mon voyage. Déjà parce qu’il faut prendre la mer pour l’atteindre et qu’on se sent inévitablement au bout du monde en naviguant entre les îles. Et puis surtout parce que cette ville à taille humaine est magnifique grâce à son architecture préservée du 19eme. Il y règne une douceur de vivre qui te fait sentir bien, avec son port de plaisance et ses terrasses.

Comment s’y rendre ?

Cette ville est située sur l’ile de Vancouver. Pour y aller, deux options : le ferry (économique mais long), ou l’hydravion (onéreux mais rapide).

A défaut de choisir une option, j’ai fait les deux. Le ferry à l’aller et l’hydravion au retour. J’ai acheté mes billets lorsque je visitais la ville de Vancouver. Le billet pour le ferry s’achète au centre d’information touristique (Waterfront). L’office du tourisme propose un billet combo qui inclue un aller bus-ferry-bus pour 63 dollars. Par exemple, le départ du bus est à 9h à la station centrale (métro ScienceWorld), après une heure de trajet, le bus stationne directement dans le ferry. Le départ du ferry est à 11h. Une heure de traversée, parfois agitée et venteux. Mais c’est l’occasion de voir quelques phoques, phares et maisons au pied de la falaise. Le parcours du ferry est très impressionnant car parfois il frôlerait presque la rive entre deux iles et tout ceci dans un virage. Arrivée sur l’ile de Vancouver, nous remontons dans le bus pour nous emmener en centre-ville de Victoria, compter 30 minutes de trajet. C’est donc un long périple mais j’ai vraiment aimé parcourir les mers et me sentir dépayser.

Toujours à Vancouver, j’ai acheté aussi mon billet de retour directement à l’office d’hydravion qui se trouve sur le Waterfront. Deux compagnies proposent de voyager autour de Vancouver, et parfois même jusqu’à Seattle. J’ai choisi la compagnie Harbour Air. Il y a des billets à prix abordables à 15h (99 dollars) mais cela ne s’alignait pas avec mon planning. Au final le retour de 10h30 m’a coûté 200 dollars. En toute honnêteté, j’ai vraiment aimé ma première expérience en hydravion et ne regrette pas de m’être payée cette petite folie budgétaire. L’avion est minuscule, à peine 10 places, et étonnement très stable sur l’eau (on ne sent jamais l’effet des vague). Nous avions une belle vue sur les iles et l’arrivée au pied du Waterfront de Vancouver, entre montagnes et gratte-ciels, est inoubliable ! Aussi… je me suis gavée au salon d’attente avec les boissons et les muffins à volonté. Le grand luxe !

Que faire à Victoria ?

Mon programme touristique s’est uniquement concentré sur le centre-ville de Victoria. En seulement deux jours, je n’ai pas eu le temps d’explorer les environs.

Jour 1 

J’ai commencé par le quartier chinois qui est magnifique. Il ne faut pas hésiter à se perdre dans les petites ruelles. La plus connue est celle de Fan Tan Alley. En me perdant dans une autre ruelle, je suis tombée sur un institut de massage thaïlandais où on paye à un bar The Bubble Tea Place (technique traditionnelle, c’était une tuerie) et une micro-brasserie avec sa terrasse cachée. 

Le midi j’ai mangé sous un beau soleil au Red Fish, Blue Fish. Il y a toujours la queue mais c’est le meilleur fish and chips de ma vie. Le gout du poisson était à tomber.

En après-midi, j’ai flâné au bord du waterfront, en passant devant le Fairmont, puis en longeant la rive jusqu’au Fisherman's Wharf Park. Les petites maisons flottantes colorées et à la décoration farfelue valent le détour.

En guise d’apéro, j’ai testé les bières de la microbrasserie Canoe BrewPub, puis j’ai craqué pour un Riesling de Colombie-Britannique. La terrasse est vraiment agréable, à l’abri de la route, au bord de l’eau, petite guirlande lumineuse, le soleil de fin de journée qui te réchauffe …

Le soir j’ai mangé au Nubo, restaurant japonais excellent. Je me suis retrouvée à partager mon saké avec un comptable de l’ARC de Toronto, venu pour la randonnée du Pacific Rim.

Jour 2

Le lendemain matin, j’ai brunché au John’s place, lieu haut en couleur où les murs sont couverts d’affiches et de photos.

Après la visite gratuite de l’Assemblée législative de Colombie-Britannique, je me suis baladée dans le parc Beacon Hill, jusqu’au totem le plus haut du monde (World's tallest free-standing totem pole) et qui fait face à une belle promenade au bord de la rive. C’était super plaisant. Attention ça use les pieds !

Le soir j’ai retrouvé des françaises, fraîchement arrivées en PVT et qui avaient répondu à mon appel sur le groupe Facebook PVT à Vancouver. Nous avons bu et mangé sur la terrasse du Milestone Grill dans le port. Nous avons continué la soirée au bar Darcy's Pub où se jouait un concert de rock, puis nous avons fini dans la boite de nuit Lucky Bar. Une sacrée soirée !

[minus38]

L’objet de la semaine #2

Non ceci n’est ni une bougie, ni un suppo ! Cet objet déroutant est un condiment à râper ou à tailler. Car le tube conserve bel et bien une chose qui se mange, un ingrédient en format compact accompagné d’un taille crayon ! 

Alors par exemple, on prend la moutarde (à gauche) et on la taille au-dessous de sa viande ou ses pâtes. Idem pour ail noir, le citron vert ou le gingembre. Il y a une dizaine de goûts différents. 

Ca coûte 15 dollars le tube. Un peu cher mais ça fait une idée cadeau originale !

Vu au Marché des saveurs du marché Jean-Talon. 

et sur ce site : https://ocni-factory.com/collections/les-assaisonnements-a-tailler

[minus38]

Mon voyage à Vancouver

J’ai profité des jours férié de juin pour partir en vacances une semaine et demi à Vancouver, Victoria et Seattle, en solo ! Dans ce post, je me concentre sur Vancouver et ses environs ;)

Parlons franchement d’entrée de jeu 

Les prix d’avion sont vraiment très chers depuis Montréal. Un direct avec Air Canada coûte un billet d’avion pour Paris, à savoir 800 dollars environ.

Le prix des hôtels est aussi excessivement onéreux.

Ca parle anglais partout, j’ai un peu souffert mais survécu. 

Depuis ma première année au Canada, je voulais découvrir l’Ouest canadien. L’image y est véhiculée à l’international : les montagnes, les grandes villes, les lacs bleus. Nous avions déjà visité Calgary en septembre dernier. Vancouver était ma dernière zone à couvrir. 

Vancouver est une ville portuaire importante en Amérique du Nord, faisant face à la Chine et au Japon. Par conséquent, pour les amoureux de la culture et de la bouffe asiatique, on est servi ! J’ai mangé d’excellents ramens dans cette ville cosmopolite. J’ai trouvé ma première auberge de jeunesse dans le quartier historique de Gastown. Là où tout a commencé pour Vancouver en 1867. 

Pêle-mêle, mon programme à Vancouver

L’horloge fumante; le quartier chinois; le Waterfront, le parc Stanley; Granville; le quartier gay; le quartier des spectacles; la cité des sciences; le quartier Mont Pleasant; l’université de Vancouver; le musée d’Anthropologie; Lynn Canyon; Grouse Mountain; Capilano Bridge. Voir quelques photos en bas de l’article. 

Ce que j’ai aimé à Vancouver

La ville entre mer et montagnes. Le réseau de transport public est vraiment très performant. Tout est facile d’accès : le métro de l’aéroport jusqu’au centre-ville est un jeu d’enfant, de même que le “Sea bus” pour traverser le fleuve qui offre un impressionnant panorama sur la ville, et les bus qui partent toutes les 15 minutes vers les parcs régionaux. Je me suis régalée en terme de gastronomie asiatique. J’ai aussi bien aimé les petites boutiques de vêtements à prix abordable (et de qualité) et les cafés. J’ai rencontré souvent des français en PVT dans les cafés qui y travaillaient comme serveurs. Enfin, l’incontournable parc Stanley, dans lequel j’ai loué un vélo et fait le tour pendant plus de deux heures. Je me suis arrêtée sur les plages de sable fin, un petit air de vacances !

Ce que j’ai moins aimé

C’est la conception de la ville, bien quadrillé et sans vraiment de charme, pas de verdures en son centre. J’ai été surprise par le nombre de sans-abris dans les rues. Le prix exorbitant d’entrée des parcs régionaux (ex: 56 dollars pour monter en haut du Grouse Mountain). Les plages de Vancouver, si belles, font face à des dizaines d’immenses cargos qui attendent de pouvoir décharger leur conteneurs. Le Waterfront bétonné est déstabilisant car uniquement conçu pour accueillir les paquebots de touristes. On ne comprend pas bien la conception du bord de mer et s’est presque impossible de trouver un endroit pour simplement boire un café face au fleuve et aux montagnes. 

Allez, faites-vous votre idée avec les quelques photos ci-dessous 

[minus38]

Programmes de voyage dans l’Ouest canadien

Souvent, on me demande mon programme de vacances. Dans ce post, vous retrouverez deux voyages : celui de septembre 2017 dans les Rocheuses, et celui de juin 2018 à Vancouver/Victoria/Seattle. Faites-en bon usage ;)

Les Rocheuses en 7 jours

Montréal-Calgary avec WestJet (billet vraiment pas cher, 300 dollars aller-retour). 

Jour 1: visite de la ville de Calgary, Brunch au Vendome Café. 

Jour 2 : location de la voiture au Enterprise et direction Banff. Camping vers Caslte Junction

Jour 3 : visite de Lake Louise, Lake Moraine, camping Kicking Horse Campground

Jour 4 : Visite de Emerald Lake, camping Kicking Horse Campground

Jour 5 : Route scénique 93, Wapiti campground, chercher le pass au Centre touristique de Jasper pour visiter le Glacier Edith Cavell (parking limité, pass obligatoire). Lac Maligne,  Wapiti campground

Jour 6 : Glacier Edith Cavell, diner à Jasper,  Wapiti campground

Jour 7 : traversée inverse par la même route jusqu’à Drumheller, dans les Badlands. Motel 

Jour 8 : Visite du musée Royal Tyrrell Museum sur les dinosaures. Retour à Calgary. Dernière soirée au pub The Ship & Anchor sur la 17th (plein de bars et de restaurants). 

Jour 9 : Calgary-Montréal

Vancouver en 10 jours

Montreal-Vancouver direct avec Air Canada (800 dollars aller-retour)

Jour 1: Visite de Vancouver (Gastown, Waterfront, Stanley park), Auberge de jeunesse Cambie Hostel (hyper bruyant)

Jour 2 : Visite de Vancouver (quartier chinois, festival de jazz...), visite de Granville, achat du titre de transport en ferry pour aller à Victoria au centre touristique de Vancouver (au Waterfront), Auberge de jeunesse Cambie Hostel (hyper bruyant)

Jour 3 : visite du parc Lynn canyon et Capilano bridge, Auberge de jeunesse  Samesun Hostel (super !)

Jour 4 : Bus-Ferry-Bus pour Victoria (3h30). Visite de Victoria. Airbnb

Jour 5 : Visite de Victoria. Airbnb

Jour 6 : Retour à Vancouver en hydravion (le pied), aller à Granville pour récupérer voiture de location Enterprise et direction Seattle. Soirée dans le motel 6 en bordure de Seattle (à éviter, c’était vraiment horrible !). 

Jour 7 : Visite de Seattle, Space Needle, Museum of Pop Culture, les Pier, Pike Public Market, Airbnb 

Jour 8 : Visite de Seattle, Pike Market, Pioneer Square, Airbnb 

Jour 9 : Je devais faire une randonnée au Mont Baker, mais à cause de la pluie, je suis rentrée au Canada et visitée le musée anthropologique de Vancouver (histoire et arts autochtones). Auberge de jeunesse Samesun Hostel (super !)

Jour 10 : Visite de Mountain Groose, feu d’artifice pour la fête du Canada sur le Lonsdale Quay (de l’autre coté de la rive pour avoir une vue panoramique sur Vancouver et les feux tirés depuis le fleuve). Auberge de jeunesse Samesun Hostel (super !)

Jour 11 : Vancouver-Montreal

Les bonnes adresses

Vancouver : Tacofino,  L'Abattoir, Kintaro Ramen, Rain or Shine Ice Cream,  49th Parallel Café & Lucky's Doughnuts - MAIN, El Camino's, Jam café (brunch), Yandoux Patisserie, CRAFT Beer Market, Tap & Barrel

Victoria : Red fish-Blue flish, CANOE Brewpub, John’s place, Nubo Japonese

Seattle : Biscuit Bitch, Ivar’s fish, The Pike Brewing Company, Top Pot Doughnuts,  Piroshky Piroshky,  Starbucks Reserve Roastery Seattle,  Melrose Market

[minus38]

Mtl à table : Hoogan et Beaufort, Sinclair et l’ITHQ

Cette année encore nous avons profité des menus à prix réduits de l’événement annuel Mtl à table. Une semaine où plus d’une centaine de restaurants à Montréal propose des menus à 23, 33 ou 43 dollars. On a craqué cette année pour trois restaurants. 

Hoogan et Beaufort

Mtl à table est très suivi et pour les restaurants “à la mode”, il faut s’y prendre presque un mois en avance pour avoir une table à une heure descente, voir une table tout court. Pour le Hoogan, restaurant au pied du quartier Angus (métro Préfontaine), je m’y suis prise tard pour la réservation et n’ai trouvé qu’une table de deux un dimanche à 21h. J’étais motivée et je n’ai pas regretté : l’ambiance, le service impeccable, la carte diversifiée, les produits locaux, les saveurs au rendez-vous,... pour un menu à 43 dollars, c’était vraiment une belle occasion de tester ce restaurant onéreux en temps normal. A faire et refaire ! 

Sinclair

Les établissements d’hôtel sont moins achalandés que les restaurants cotés de la ville. Pour Sinclair, nous n’avons pas eu de mal à trouver une table pour 6 personnes. Le menu à 33 dollars était un bon rapport qualité/prix, certains ont même opté pour le foie gras en entrée ou le magret de canard en plat principal. Nous avons passé un agréable moment tous ensemble autour de cette table ronde, sans trop de bruit autour puisque la salle du restaurant était quasi-vide. Le seul hic serait probablement le serveur-gérant de la salle qui manquait un peu de classe dans cet hôtel de luxe Saint-Sulpice du Vieux-Port. 

l’IHTQ

Ce restaurant, qui fait partie de l’école d’hôtellerie et du tourisme et dans lequel sont formés les futurs cuisiniers, serveurs et maîtres d’hôtel du Québec, était sur notre liste dès notre arrivée à Montréal, déjà 5 ans. Enfin, nous l’avons fait ! Mais c’était vraiment un coup de poker. Une amie connaissait une amie qui avait réservé une table pour 5 personnes, mais qui avait décidé à la dernière minute d’annuler sa réservation. Finalement, nous avons réussi à la récupérer in extremis (quasiment la veille pour le lendemain). Le menu à 33 dollars était vraiment pas cher comparé aux excellents mets que nous avons mangé, et si bien présentés : tartare d’agneau, soupe de topinambour, maquereau, ribs de cerf, omble chevalier, éclair au chocolat, ... A faire et rererererefaire !!!! 

[minus38]

Le Mousso et son menu unique à 13 services

On m’a demandé si je mettais le Mousso dans le top 3 des meilleurs restaurants de Montréal. J’aimerais dire oui, mais l’expérience est tellement différente, que je me demande si nous pouvons le classer parmi les autres tables de Montréal. 

Avec le Mousso, je vais donc commencer un nouveau Top 3, celui des expériences culinaires hors-du-commun. 

A l’occasion de mon anniversaire, Mathieu m’a offert une soirée exceptionnelle dans, certains le disent, le meilleur restaurant de Montréal (car plus osé que des tables gastronomiques classiques telles que Toqué!). 

Première surprise en arrivant, la salle épurée au mur de béton brut et aux mobiliers suédois. Deuxième surprise, le menu unique (pas de plat à la carte) à 125 dollars. 13 plats que l’équipe a pensé et conçu, avec des mets nobles tels que le homard, la truite, la caille, le foie gras... Mais nous avons commencé par des amuses-bouches, des chips de pois-chiche et de charbon. 

Pour accompagner les plats, nous avons choisi le demi-accord à 50 dollars (l’accord complet est à 75 dollars). Ce sont 7 verres qui viendront parfaire les plats, servis et expliqués par le sommelier, mais à moitié remplis. Personnellement j’ai trouvé les quantités d’alcool plutôt généreuses. Nous avions eu différents types d’alcool : du vin, du mousseux, du saké. 

Je ne vais détailler tout le menu car, honnêtement, je ne me souviens pas de tout avec 13 plats aux accords tous plus originaux les uns que les autres. Je suis tombée en amour du homard parfaitement nacré, la crêpe d’esturgeon au foin, le saumon fondant de Gaspésie, la patte de caille, ou encore le granité de concombre et chocolat blanc (là, ça allait trop loin!). Les quantités des plats étaient très petites, mais à la fin du repas, nous étions complètement repus !

En conclusion, pour vivre une soirée incroyable, bercé par un service impeccable et des combinaisons jamais vus, je recommande définitivement Le Mousso. Et pour le petite soirée entre amis, pourquoi ne pas essayer le Petit Mousso, juste à coté ;)

[minus38]

L’été indien, que faire autour de Montréal ?

Je vous partage dans ce post notre week-end de trois jours dans les Laurentides en compagnie de nos amis, et d’un beau chalet dans l’agréable commune d’Entrelacs. Entrelacs est un super coin pour louer un chalet car c’est proche de Montréal, les propriétés sont faciles d’accès (bon état des routes et chemins), il y a une plage municipale (pour prendre des photos du lac sans se presser au bord de la route) et vous êtes à proximité d’une multitude de parcs ! 

Jour 1 : Forêt Ouareau 

Le parc régional le plus proche d’Entrelacs est celui de la forêt d’Ouareau. 6 dollars le prix d’entrée et plusieurs randonnées à disposition, de 2h à 5h. Les chemins sont bien indiqués, les points de vue sont super beaux, les randonnées plutôt faciles et les refuges bien sympas pour une pause casse-croûte au chaud ! 

Jour 2 : Mont-Tremblant, secteur Pimbina

Les couleurs d’automne sont magnifiques au début du moins d’octobre. Premièrement, rien que la route est superbe. Les arbres sont rouges flamboyants au bord de la 125. Le parc de Mont-Tremblant offre les plus beaux points de vue. L’entrée de 9 dollars vous ouvre les portes d’une multitude d’activité : randonnée L’Envol, la chute aux Rats, la plage du lac Provost (location de kayac) et pleins d’autres sentiers. Ca vaut le coup !

Jour 3 : Chutes de Dorwin et Spa La Source

Enfin pour conclure ce beau week-end de Thanksgiving, nous nous sommes offerts l’ultime instant de détente avec le spa La Source dans la commune de Rawdon. Magnifique spa en haut d’une montagne et au cœur d’une forêt. Première fois que je vois un spa qui offre un sentier de 2km dans son domaine, et des espaces hammac ça et là dans la forêt. On a aimé l’architecture moderne en bois, les espaces de détente autour du feu, le hammam très fumant et chaud et la chambre noire pour les siestes. A faire ! 

Mais avant, nous nous sommes réveillés en douceur avec une rapide et légère marche dans le parc des chutes de Dorwin à Rawdon. La chute d’eau est quand même impressionnante par son débit et sa hauteur. Il y a plusieurs panneaux qui expliquent les légendes indiennes autour de ces chutes. Les arbres verts, oranges et rouges en arrière nous ont permis de sublimer les photos ! Après les sentiers ne sont pas spectaculaires. Je trouve que le prix de 7 dollars par personne est un peu cher (comparé aux deux autres parcs que nous avions fait précédemment). 

[minus38]

Les boulangeries de Rosemont

Dans la série “ma vie de quartier”, je m’arrête un instant sur les boulangeries de Rosemont-La Petite Patrie. On est français ou on ne l’est pas :p

Automne

Ouvert en 2017, la boulangerie Automne vient confirmer le vent en poupe du quartier de Rosemont. Au coin Christophe Colomb/Beaubien (à coté de l’Ile de Garde), l’élégante et minimaliste boulangerie propose un salon de thé, des viennoiseries, des miches et baguettes. On retiendra l’excellent pain au noix et le gourmand roulé d’automne (sorte de kouglof à la cannelle et pacane caramélisé). Via de grandes baies vitrées, on distingue clairement en arrière les espaces de préparation et de cuisson. Tout est fait sur place et la qualité est au rendez-vous. A date, c’est ma boulangerie préférée :D

La Miche Dorée

Au coin Bélanger/Boyer, La Miche Dorée n’a plus rien à prouver. Elle a forgé une réputation solide qui fait son succès au quotiden. Les produits sont issus de l’agriculture biologique et tout y est fait sur place. Les miches rondes au kamut sont une de leur spécialité. Les viennoiseries sont aussi très bonnes ! Tu peux t’y asseoir, prendre un café et manger une bonne chocolatine.

PARENTHESE, on dit : 

un “petit pain” en Alsace (une exception, allez savoir pourquoi !)

un “pain au chocolat” dans le nord de la France

une “chocolatine” dans le sud de la France

une “chocolatine”... au Québec (on aura tout vu !).

Aux P’tits Plaisirs

L’autre place enfarinée du quartier se trouve sur la Plaza Saint-Hubert/Beaubien. Aux Petits Plaisirs est une boulangerie ET une pâtisserie. C’est ici que nous cherchons nos gâteaux d’anniversaire (avec le nom de la personne écrit au cornet of course!). Je ne suis pas fan de leurs viennoiseries, que je trouve trop grasses. Les baguettes semblent surgelées et les Paris-Brest parfois trop cuits. L’avantage c’est que les prix sont bas et le couple qui tient ce commerce est très sympa ! A part pour les gâteaux de fête et les sandwichs de randonnée, je ne le conseillerai pas aux amis.

Les Co’Pains d’Abord

Sur la promenade Masson, vous trouverez une enseigne spécialisée dans les pâtisseries bretonnes (gâteau breton, kouign-amann...). Ils vendent aussi pains, baguettes et pâtisseries revisitées (ex : Paris-Brest en forme d’éclair). Il y a également un petit salon de thé. J’ai beaucoup aimé l’ambiance familiale et la décoration chaleureuse.

Joe LaCroûte

Au marché Jean-Talon. J’ai testé la miche La Castagne, forte originale dans sa composition, et le roulé aux noix et érable. La baguette de farine blanche et sel de mer m’a beaucoup plus aussi ! Je trouve les prix un peu cher par rapport aux autres bonnes boulangeries. Une moitié de miche m’est revenue à 5,65$ (contre 4,85$ une miche entière aux noix chez Automne).

Louise

La nouveauté du mois ! Ouvert en mars 2018 dans la Petite-Italie, cette grande boulangerie épurée est spécialisée dans les pains aromatisés, à manger comme un plat (au quinoa, abricot/noisette, graine de courge). J’ai trouvé les prix un peu chers pour la taille de leurs pains spéciaux (presque 5$ pour une boule de la taille d’une main). J’ai l’impression de payer plus cher à cause de ce décor épuré de hipster -_-

Et les autres non testés à ce jour...

Autour d’un pain : Beaubien/Chambord

Boulangerie de Froment et de Seve : Beaubien/Des Ecores

[minus38]

J’ai la flemme de cuisiner… TOP 10

Depuis que Mathieu a la jambe droite dans le plâtre, mes journées sont bien… bien… bien remplies…parfois trop jusqu’au point où je n’ai plus le courage de faire les courses. Mes solutions dernières minutes ci-dessous (dans un périmètre de 200 mètres !).

1# Mademoiselle Dumpling : au retour de l’hôpital, je suis allée dans son restaurant préféré dans lequel les demoiselles chinoises confectionnent dans la vitrine les dumpling faits main. Salade d’algues, dumpling au porc/coriandre, dumpling au bœuf/bokchoy, nouilles sautées au légume… C’est toujours bon et pas cher. En 10 minutes la commande à emporter est prête, incluant les trois sauces (arachides, sésame noire et vinaigre).

2# Pâtes bol : probablement le plus proche de la maison, ce restaurant spécialisé dans les pâtes offre un grand choix de combinaison. Il faut choisir le type de pâte, les accompagnements et la sauce. Des menus pré-établis sont aussi sur la carte pour aller plus vite. Compter environ 14 dollars pour le plat de pâtes.

3# St-Hubert Express : Envie d’une cuisine réconfortante, d’un poulet/fritte, d’une tarte au sucre ? Définitivement c’est ici que ça se passe. Avec les coupons de réduction reçus dans la boite aux lettres, j’ai acheté un menu complet pour 11 dollars. Le plat n’en reste pas moins gras mais, quand on a faim, c’est tellement bon !!

4# Phô Tay Hô : le meilleur vietnamien du quartier. A chaque visite, un expérience délicieuse et peu onéreuse. Les soupes phô à emporter sont la bonne affaire car au vu de la quantité et de la fraîcheur des aliments, le prix est vraiment intéressant. Le seul hic…marché jusqu’à Saint-Denis :p

5# Ramen Plaza : Personnellement j’adore les ramen. Je les place dans le top 10 de mes plats préférés. Alors pour ma prochaine flemme domestique, je tournerai à droite sur la plaza et j’irais nous chercher des bons ramens, miam miam. Compter 14 dollars le plat, un peu cher selon moi.

6# Le grilled cheese de Olives et Café noir : ce n’est pas pour un diner du soir, mais davantage pour une petite faim le midi après un copieux petit-déjeuner. Dans ce cas là, je vais acheter un grilled cheese et un café dans cet établissement que j’affectionne particulièrement.

7# Delhi, the Indian place : Ouvert l’année dernière, la petite place à côté de la Banque Nationale propose une cuisine indienne de base et pour les européens. Aucun plat n’est épicé et les 3 menus à la carte ne nous donnent pas beaucoup de difficulté à choisir. Ce n’est pas mon endroit favori mais, parfois, on a besoin de manger une cuisine exotique qui sort de l’ordinaire. Varions les plaisirs !

8# Madame Ly : A coté de Cafellini, un nouveau restautant asiatique a ouvert ses portes en début d’année. Je n’y suis pas encore allée mais j’ai cru comprendre qu’ils faisaient dans les soupes phô. A tester en sortant du métro.

9# Dicos’s Express, poulet portugais : Face à IGA (trouver la logique de ce déplacement), le restaurant rapide portugais qui vend du bon poulet braisé. Le poulet, la valeur sûre !

10# A&W : le dernier choix de la flemme ultime : LE FAST FOOD. D’autant plus que j’ai toujours sur moi des coupons de réduction. Je n’irais jamais au McDo qui fait l’angle parce que tout a l’air sale et mal fréquenté. J’ai plus confiance en A&W. Dejà parce que j’aime leur burger et aussi…leurs frittes de patate douce :)

[minus38]

Un permis d’alcool pour un anniversaire ?!

On sait que le Canada a mis en place une législation stricte et restreinte sur la vente d’alcool, mais là, j’ai été surprise par l’histoire de ma collègue. Un permis d’alcool, appelé officiellement “permis de réunion”, pour l’anniversaire de sa fille de 3 ans… Whaaaaaat?

La vente d’alcool est très réglementée au Canada. Pour acheter les vins et spiritueux, il faut se rendre à la Société des Alcools du Québec (SAQ), unique établissement habilité à vendre ce produit et contrôlé par le gouvernement provincial (la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec). Heureusement, la bière a un statut plus souple puisqu’il est possible d’en acheter en supermarché/dépanneur ou en station service.

Ma collègue nous racontait l’organisation de l’anniversaire de sa fille. Elle a invité une quarantaine de personne et, par conséquent, a loué une salle des fêtes dans son quartier. Pour être conforme à la loi provinciale, elle doit s’acquitter d’un permis d’alcool car la salle n’est pas prévue pour gérer de l’alcool (comme un bar). Elle m’a expliqué qu’au-delà de 20 personnes dans un lieu communautaire, il était plus sûr d’acheter le permis pour éviter les amendes en cas de contrôle.

En effet après une rapide recherche sur Internet, le permis de réunion (formulaire RACJ-1060) doit être utilisé pour une demande de permis d'alcool pour un événement à caractère familial, social, culturel, éducationnel ou sportif.

Le permis d’alcool coûte 46 dollars. Il peut s’acheter en ligne ou aux services administratifs de la ville (mairie). Je suppose que tu dois y indiquer la date de l’événement, sa durée, l’adresse, le nombre de personne, ... 

On en apprend tous les jours ! Ca ne me serait jamais venue à l’idée de demander un permis d’alcool pour une fête privée. C’est quand même dingue !