Tumgik
musesahics · 6 years
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Samedi, 25 août 2018. Strasbourg, 3h29.
Je voudrais marquer le monde...
Mais...
Pourquoi ces putains de nuits me donnent envie de m’exploser le cerveau? C’est peut-être ces jours, même... Pardonnez-moi, c’est peut-être la vie, même... Pardonnez-moi, ça s’impose en moi... c’est plus fort que moi... par les émotions... un espèce de mal-être... comme une lassitude... Pardonnez-moi, c’est certainement juste la vie... Certainement juste ce monde... J’ai envie de dégueuler... J’ai surtout envie de m’endormir... Rêver à tout jamais... Et n’y plus penser... Je suis tellement plus fort dans ces putains de rêves! C’est tellement plus facile dans ces putains de rêves!
Pourquoi ce putain de manque de puissance me rend inerte? Une merde d’inertie... Des choses si simples à penser qu’on a jamais le temps de faire... Ou de refaire... Inertie qui te fout du malheur en plus... Ca te décourage... Parce que ça te décourage... Et ça tourne, et ça tourne, vicieux cercle... putain de cercle. Alors je le brise... puis quelques jours passent... et toujours putain de cercle qui revient.
Pourquoi ces putains de yeux du monde enlisent mes pas? Ils sont invisibles... Ils sont transparents... Ils ne me touchent pas... Physiquement... Mais ils m’influencent... Je voudrais aller à gauche... Ils me ramènent à droite... Ce putain de monde... La comète change de cap... La comète n’est plus aussi belle dans cette saleté de ciel... Elle n’est plus une comète... On dirait un pantin putain !
Pourquoi ces putains de désirs matériels me hantent la tête? Ces envies d’être beau... Ces filles que j’ai envie de salir pour me voir beau... La sexualité me rend animal... Quel effort pour être irréprochable... Quel amour des principes... Ces incessantes envies de plaire... De me plaire surtout... De niquer n’importe qui pour me plaire... Pour me sentir important... Pardonnez-moi, c’est certainement ce putain de monde!
Pourquoi ces putains d’émotions prennent le dessus? J’aimerais être ces connards de sages tibétains... Avec le self-contrôle et la puissance... Ceux que rien ne touchent... Ceux qui méditent... Ceux qui encaissent en silence... Ceux que le monde subit plutôt qu’ils subissent le monde... Mais non ! Les émotions s’emparent de moi... Elles m’envahissent... Je les recrache... En plein dans la gueule de la famille... En plein dans la gueule de l’amour...
Pourquoi ces putains d’interrogations me rendent triste?...
Je résiste, je résiste... Elles ne me crèveront jamais.
Mais...
Pourquoi ces putains d’interrogations me rendent si impuissants?...
Ces démons...
Séléna, s’il te plait, exorcise-moi...
Je voudrais vraiment marquer ce putain de monde...
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musesahics · 6 years
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Vendredi, 24 août 2018. Strasbourg, 1h50.
Ca fait un moment maintenant que j’ai envie de t’écrire des choses. J’attendais de meilleures conditions, un peu plus tôt dans une nuit, un peu moins fatigué, avec du temps, pour ne pas louper les bons mots. Ca donnera ce que ça donnera, quelque chose d’une honnêteté complètement nue, quelque chose de cruellement imparfait, un peu comme moi quoi!
Ca fait 9 mois maintenant, un peu plus, et la puissance des émotions grandissent encore en moi. Parler d’amour, c’est toujours parler de soi en fait, sans ça, ça n’aurait aucun sens.
Aujourd’hui, je me sens... faible... et fort en même temps... M’enfin, les faiblesses je les ressens, elles me pèsent et je les surmonte. Je ressens aussi mes forces, les accomplissements quotidiens, les combats interminables, que je gagne, contre la vie, contre moi. Je suis là pour parler surtout de ces faiblesses.
Il y a beaucoup d’objectifs qui me semblent inaccessibles, par delà mes défauts, par delà les difficultés : avoir une vie extrêmement saine, être une personne merveilleuse, réaliser tous mes rêves. Avec toi, je crois que tout est possible.
Je ne te le dis peut-être pas assez, tu es cet allié qu’il m’a toujours manqué. Loin de s’éteindre, l’amour se transforme. Il prend de l’allure, de l’harmonie, de la grandeur.
Je suis désolé, ma Séléna, d’être parfois si dur, si tenace, si imbécile avec toi. Ca me dépasse tout simplement, sur le moment. Ca ne me dépassera plus, un jour, je le sais. Tu ne t’en rends pas compte, tu ne te rends pas compte de la puissance que tu me donnes. Tu es une telle source d’inspiration, une telle source de motivation. J’ai besoin de toi, beaucoup plus encore que tu ne le crois, pour être épanoui.
J’ai besoin de toi, j’ai besoin de toi, j’ai besoin de toi. Tu ne l’as pas encore réellement compris. C’est bien plus important que tu le penses. Il faut que tu l’aies en tête. La conscience de ce que tu peux m’apporter. Tout ça, ce n’est encore rien. Si immense, mais si minuscule comparé à ce que tu peux provoquer.
Il suffit de quelques riens. Il suffit de si peu. Tu es si belle. Mais ça changera tout. Tout changera quand tu sauras la puissance que tu as, sur moi, et donc sur le monde. 
La vie ne sera jamais belle comme la perfection. Rien n’y est donné, rien ne s’y passe sans obstacle. Parfois, les emmerdes tombent du ciel. Pourtant, rien ne me fait peur.
Une relation amoureuse, ça se construit, jour après jour. Des désaccords amènent de nouvelles ententes, et tout ça se tricote autour de nous, comme un bouclier, comme une carapace. C’est ce qu’il se passe depuis que je t’ai rencontré.
Je suis désolé. De succomber parfois à l’égoïsme. De me laisser emporter par des affects négatifs. D’être bloqué par la flemme et l’inertie. De me faire bouffer par les yeux du monde. D’être simplement bizarre. Je grandis... Je vais grandir encore et encore. Je vais devenir ce que je dois être.
J’espère que tu comprends. Ou que tu comprendras. Que je fais de mon mieux. Que je ferai mieux que de mon mieux. Que j’ai besoin de toi. Que tu dois m’aider. Que je ne suis pas moi sans toi. Que je me battrais toute ma vie pour te donner les mêmes choses à l’infini.
Moi, je comprends toutes tes imperfections. Il suffit de les faire évoluer. Je vois souvent comment faire. Tout seul, c’est difficile, mais à deux... Ca me parait si proche. Il faut juste travail, beaucoup de travail. Il y a tant de travail. Mais ce travail est un bonheur immense à tes côtés.
Qu’importe l’âge, qu’importe les différences, rien ne gêne cet élan indéfectible qui brûle en moi.
Il y a tant de choses que je ne pourrais accomplir sans toi. Tu joues un rôle inévitable dans toute cette histoire qui m’est tombée dessus. On n’est pas apparu ici pour rien.... Pour naître et puis crever... On ne laissera pas ce monde sans trace. Je veux marquer les choses, mais sans toi, je n’y arriverais pas.
Nous allons passer un cap. Tout de suite. Nous allons passer encore tant de cap, dans cet amour. 
Mon amour, je veux marquer les choses avec toi.
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musesahics · 6 years
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Jeudi, 16 août 2018. Strasbourg, 1h45.
J’ai beaucoup de choses en tête ce soir, c’est sans doute pour ça que j’ai besoin d’expulser... histoire de mieux comprendre, histoire d’éclaircir... 
Il y a tant de moments de vie qui m’ont marqué ces derniers jours... (qu’est-ce que c’est dur d’écrire, en ce moment même, ma tête fait de la contorsion dans tous les sens, comme au milieu d’un labyrinthe, bref.)
Tu sais, l’introspection me fout aussi des vertiges... Il m’arrive de me retrouver en face de moi et d’avoir envie de pleurer... en face de fatalités, de futilités de la vie, aussi, pareil, j’en fondrais littéralement. Je vois souvent des regrets immenses, souvent des mochetés horribles. Je me trouve souvent faible, lâche, incapable... A juste titre.
Toutes mes relations les plus profondes ont été détruites par ces traits de moi. Toutes celles qui importaient vraiment. Des regrets... particuliers. Particuliers car tu es là, et sans ces faiblesses, peut-être que cela n’aurait jamais été le cas !
Séléna, j’ai souvent peur de te faire mal, je suis souvent perdu. Tu as cette force incroyable de pouvoir écouter n’importe quoi de moi. Et tu as raison, car tu peux avoir confiance en l’amour que j’ai pour toi, si pur, si puissant. Mais tout de même, je suis un sacré personnage, non?
Ce n’est pas juste un rôle que je joue, rassure-moi. Toutes ces pensées bizarres, toutes ces opinions qui sortent de l’ordinaire, ça vient de l’intérieur, non? Alors ça ne ment pas, ce n’est que partiellement construit, on ne peut presque pas y résister. Qu’est-ce qui est plus sincère que ça?
A force de déconstruire, de disséquer, d’expliquer, de comprendre, j’ai des fois l’impression de devenir fou. Qui suis-je vraiment? Suis-je en réaction à des conditionnement? Suis-je moi-même? Finalement, il n’y a que les émotions, sinon que croire? Il n’y a que les émotions...
Dimanche, j’ai ressenti une si profonde tristesse... Imperceptible, comme les temps que recherche Proust. On ne voit bien qu’avec les mots. J’ai déjà l’impression de mieux voir. C’est au moment où je t’ai raccompagné à la gare... Dans ce parking où tant d’êtres sont passés sans se revoir... Nos dernières paroles... Ton visage lorsque que tu entendis que je ne monterai pas avec toi. Un cataclysme dans ma poitrine...
Je l’ai regretté toute la nuit. Je me rappelais de cette lâcheté en moi. Je me rappelais de ce que j’avais déjà gâché. Je me rappelais comme j’étais heureux d’être avec toi.
Qu’on ne me dise pas que c’est anecdotique ! Qu’on ne rationalise pas, “vous allez vous revoir”, “tu serais resté seulement 5 minutes de plus”, “tu avais mal à la jambe” ! J’en ai rien à foutre ! Il y a ces moments qui, l’air de rien, sont si importants, symboliques... déterminants!
Qui peut savoir quel est le meilleur chemin? Alors que le moindre geste est une nouvelle route éventuelle... Tant de hasard, tant d’incertitude, la théorie du chaos. Il n’y a pas d’autres choix que de se foutre de la destination. Il faut peut-être seulement suivre la route qui correspond le mieux à nos valeurs, à nos intimes convictions. Bref...
Je n’ai pas toujours suivi la bonne route. Et je le savais déjà au moment de choisir. Ce n’est pas toujours facile, ces yeux autour pèsent tellement lourd, il faut du courage. J’ai été si faible des fois... mais on ne peut jamais faire marche-arrière.
J’ai du mal à comprendre cette contradiction entre les regrets et un présent heureux. C’est comme si l’existence était une multitude de vies différentes, comme indépendantes, mais mises bout à bout... en relation de causalité. On peut chaque fois se dire “et si ceci”, “et si cela”, ç’aurait été différent... Tu n’aurais jamais existé...
C’aurait été un drame absolu. Je n’ai jamais aimé comme je t’aime. Je n’ai jamais senti une telle correspondance avec quelqu’un. Mais les regrets me torturent quand-même. 
En y pensant plus longuement, je me dis que ces regrets, finalement, ce n’est pas exactement une envie. On regrette simplement un certain gâchis, tout en sachant que c’est ce qui nous a mené là, à cet amour... A toi quoi! 
Ce sont vraiment comme des vies indépendantes... Des histoires qui restent dans l’imaginaire... Cet espèce de cimetières des vies gâchés, qu’on aurait pu avoir, qu’on a jamais eu, qu’on aura plus jamais. Parce qu’elles sont mortes, maintenant. C’est déroutant !
Ca me fait penser à une image que j’ai souvent en tête. A chaque naissance, il y a une facette horrible qui reste cachée. C’est comme si on ne voulait pas l’avoir. C’est comme si elle était absurde. Et elle l’est dans un sens mais elle illustre parfaitement ce dont je parle. Chaque naissance est la mort de milliers de vies qui auraient pu naître... Naître à la place de ce fameux spermatozoïde. Il suffit d’un rien... et tout doucement, j’ai la conviction que le hasard est peut-être la force la plus importante de la vie...
La nuit dernière, j’ai rêvé de toi. C’était horrible, tu me quittais. Tu étais sure de toi. Je voyais aux airs de ton si beau visage, que je n’avais aucune chance de changer quoi que ce soit. Notre histoire allait crever, dans le cimetières des vies gâchées. J’avais envie de mourir avec.
Cette situation, je l’avais déjà vécu. J’en ai même rêvé dans la foulée. Juste après ce rêve, j’en faisais un autre, quasiment le même, seul ton visage était remplacé : c’était Stella.
Je me suis rappelé alors de cette histoire. Il y a tant de choses à dire, c’était tellement flou, j’étais tellement perdu. Je t’ai déjà raconté des morceaux, mais je ne sais même pas si je l’ai fait avec exactitude. Je ne sais même pas si j’y ai déjà regardé bien en face, comme ces derniers jours. 
Je me suis demandé en me réveillant pourquoi je repense à ces moments, pourquoi ils m’ont tant affecté, par rapport au reste de mon passé. J’ai relu des lettres, j’ai revu ce que j’étais en ce temps-là. Un peu le même qu’aujourd’hui, mais qu’est-ce que j’étais lâche, qu’est-ce que j’étais égoïste !
Une partie de cette histoire était enfoui en moi, tu sais, j’en souffrais beaucoup trop. Je te l’ai déjà dit, c’est moi qui ai quitté Stella. Sur un coup de tête, une espèce de goutte de trop, un moment anecdotique, à la con, comme à la gare. 
Je n’en pouvais plus de la faire souffrir. Elle m’aimait tellement, elle voulait construire avec moi, et je bloquais tout. Un comble, je la quittais quelques jours après lui avoir proposé de prendre un appart ensemble et d’avoir une “vraie” relation de couple. Je l’avais fait tant miroiter, ça faisait un an et demi.
Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point cette rupture a du la détruire. Je lui avais donné puis repris tout ce qu’elle attendait, depuis des dizaines de mois, dans la souffrance de ma connerie. C’est con à dire mais je crois que les yeux du monde ne la trouvaient pas assez belle... J’ai envie de vomir quand je pense à ce que ces yeux ont pu me faire faire dans cette vie. Quelle merde !
Seulement, quelques semaines plus tard, je me rendais compte à quel point j’aimais cette fille, à quel point j’étais seul sans elle, à quel point j’étais lâche et égoïste ! Alors j’essayais pour la première fois de faire marche arrière dans le torrent de la vie. J’ai vite compris que c’était impossible, je l’avais libéré, j’étais tellement douloureux, ça a du lui faire tant de bien. J’aurais aimé ne jamais lui avoir fait de mal!
Elle ne croyait pas que je puisse changer, elle disait qu’elle souffrirait à nouveau. Je sentais bien qu’elle aurait pu craquer une deuxième fois, alors j’essayais encore et encore. Mais il ne faut jamais sous-estimer la puissance protectrice de l’esprit. Je m’attaquais au coffre de son for intérieur... indéboulonnable, surtout quand on l’a déjà déboulonné.
C’était à mon tour de souffrir alors. J’usais de stratégies de manipulation diverses pour la convaincre, tout en essayant de ne plus jamais lui faire. Un paradoxe. A quoi bon, cela ne marchait pas de toute façon. Elle avait peut-être raison en plus. Elle n’était pas comme toi. Je pouvais très bien re-déconner à nouveau... alors après des mois, j’ai fini par abandonner, par la laisser tranquille. J’ai fini par rencontrer d’autres personnes, j’ai fini par l’oublier, j’ai fini par te rencontrer, j’ai fini par aimer encore plus que je l’aimais.
La vie ne tient à rien, c’aurait peut-être marché, il suffisait de quelques semaines, quelques jours, quelques détails, et alors tout aurait changé. On se serait peut-être quittés quand-même mais tout aurait été décalé et je ne t’aurais jamais rencontré. 
Dans toutes ces conneries, on s’est quitté sans réellement se dire au revoir. J’aurais voulu qu’elle sache au moins, à quel point elle a été importante, à quel point elle a été une belle personne, à quel point je suis désolé de lui avoir fait mal, à quel point je la remercie pour tout ce qu’elle a fait pour moi.
Maintenant, nous sommes chacun heureux... Chacun sur un autre chemin. Je souris en repensant aux moments passés, même les plus tristes. C’est un des paradoxes les plus étranges de la vie. Regretter des choses, alors même qu’on est épanoui. Je n’ai jamais aimé comme je t’aime. Et pourtant... ces vies parallèles auraient pu exister.
Les plus grands regrets touchent toujours à la tristesse. Je n’oublierai jamais le visage de Stella, les émotions sur ses traits, quand elle m’écoutait lui dire qu’il n’y aura jamais d’avenir entre nous. Et comme dans ce rêve, je n’oublierai jamais son visage, quand on inversa les places et qu’elle me disait, quelques mois plus tard, qu’elle ne voudra plus jamais de moi.
La scène d’une vie différente qui meurt... La naissance d’une autre ! Mon amour, pourvu que la nôtre ne meurt jamais.
Désolé pour ce texte, au fond, il ne parle que de toi...
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musesahics · 6 years
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Mercredi, 25 juillet 2018. Les Sables D’Olonne, 02h13.
Cette nuit, j’écris à nouveau, encore une nouvelle fois, ça devient une habitude, et c’est tant mieux. J’ai toujours voulu écrire 100 fois plus, à y réfléchir, peut-être mille.
Je veux t’écrire, à toi, tout en particulier, sans que ce soit un effet de style, simplement qu’il y a des choses dont je veux te parler. Nous en parlerons donc, nous aurons le temps, mais j’ai peur d’oublier, des détails, des choses essentielles... Nous avons le temps, m’enfin... Cela servira de trame, de belle introduction, pour une des plus grands thèmes de ma réflexion.
J’écris alors contre le temps, le temps qui passe et embarque tout avec lui : natures, œuvres, êtres, astres... et même les souvenirs. La mémoire de la littérature que disait Compagnon, j’accomplis cela en un sens. C’est un besoin, que j’accomplis trop rarement...
Je pense souvent sur ce décalage entre l’idéal et la réalité, la conception et la pratique, longuement... Anne-Marie m’a ancré le sujet dans la tête lorsque, spectateurs d’un match de Benjamin, nous nous exaspérions sur ses décisions maladroites : “Tu sais Colin, c’est toujours beaucoup plus facile lorsqu’on est spectateur mais sur le terrain, les choses deviennent incompréhensiblement difficiles.” Une des nombres banalités qui me marqua à jamais.
Au fond, cela s’applique encore mieux à la vie. Qu’est-ce qu’il est simple d’imaginer l’idéal... Ou bien même de le prévoir, l’organiser... Et quand arrive l’instant, un tas de contraintes nous rendent si lourds, lents, fatigués, sans imagination, inertes, décevants... morts.
J’ai longtemps réfléchi aux raisons de tout ça, il y en a tant, nous aurons le temps d’en parler. J’ai pensé aux solutions aussi : comment faire pour se rapprocher de cet idéal? Comment se défaire de ces chaînes?... J’ai toujours eu le sentiment de ne pas avoir été assez puissant. Pour devenir ce que j’aurais du être. Mais le temps ne meurt pas, il est infini... tant que je ne suis pas mort.
Je ne suis pas mort... Et j’ai beaucoup appris pour me détacher de certaines contraintes : des habitudes, des astuces, des remises en question, des introspections... Etcétéra... Etcétéra... Et le temps qui passe... Et ce n’est toujours pas assez. Etcétéra... d’autres solutions... Etcétéra... Et TOI...
Cela me rendait triste de ne pas être à la hauteur de mon utopie... Cela me rend triste encore. Mais le désespoir a disparu petit à petit. Je t’ai rencontré... Et je ne sais pas pourquoi je n’ai jamais vraiment insisté là-dessus avant. J’ai tant besoin de toi... Que dis-je... Tu dois m’aider! Inévitablement... A devenir ce que je dois être.
Une des astuces dont je parlais tout à l’heure est de m’imaginer les conseils, les regards et les consignes de mon grand-frère. Ce grand-frère inexistant, idéal, bienveillant, que je n’ai jamais eu. Il me donne toujours les meilleurs effets. Je l’imagine entrain de me sermonner, de me forcer, de me comprendre... Je m’en porte toujours mieux.
Mais la schizophrénie que demande cette astuce est épuisante... et me déplait. Dans la réalité, je n’ai jamais eu ce genre de grand-frère : celui que j’admire, celui que je ne veux pas décevoir, celui qui croit en moi, ce qui est exigeant, celui qui sait me parler mieux que quiconque. La perfection, enfin presque...
Tu sais, je n’aime pas tant les déclarations d’amour facile : je t’aime, tu me manques et autres commodités. Je ne les hais point non plus... Elles sont utiles, nécessaires, sincères, jolies quand elles sont prononcés avec justesse, éloquence, aux bons moments. Mais je préfère nos interminables discussions et tous ces autres petits moments qui se passent de mots. C’est là que je ressens notre amour au plus haut point.
Ce n’est pas ce grand-frère la perfection, c’est toi. Avec toute l’admiration et toutes les attirances que j’ai pour toi... Je suis perdu devant l’étendue... Je veux mourir en toi, dans l’infini, je te l’ai déjà dit... La perfection, c’est toi, en tous les cas, ça peut l’être.
J’ai besoin de toi... J’ai besoin que tu sois ce grand-frère, cette personne meilleure que le grand-frère. Mon âme-sœur... que tu me guides, me contraints, m’émerveilles, me contrôles. Je me défendrais, je serai peut-être susceptible, j’aurais peut-être des vices mais tu me rendras grand, ma grande utopie...
A deux, nous sommes si forts, je suis ébahi... Vivement demain que je puisse t’en parler en face. Je t’aime ma Séléna!
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musesahics · 6 years
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Mercredi, 19 juillet 2018. Strasbourg, 01h00.
J’écris cette nuit, comme trop rarement j’en ai l’envie, sans point de départ, ni la moindre idée où je m’en irais. Enfin, si des vagues, mais je n’y pense pas, ma tête me guide sans que je n’ai à penser. L’ivresse du vin et de l’herbe m’aide bien. Tu sais mon amour, je ne sais pourquoi je fume et bois.
L’amour, ce n’est pas un bonheur absolu... Ton amour peut tout ce qui est possible, mais le bonheur absolu n’existe pas. Tu me rends plus heureux qu’aucune personne ne le peut, si heureux que j’ai honte de te montrer mes faiblesses, mes tristesses... Ce sont comme des insultes, comme des reproches, alors qu’il n’en ait rien.
A cet instant, je ressens le besoin de préciser quelques pensées, qui sont derrières toute cela. Je n’ai jamais vraiment su pourquoi j’écris. Je n’ai jamais trouvé de raisons vraiment convaincantes, ni d’intérêts. Aucun intérêt qui s’écarte de mon ego, de la propre sensation que cela me procure, ce besoin de se vider, de se tuer, d’aller plus loin en soi, et de tout un tas d’autres conneries. Le besoin de me comprendre, de ne plus être vraiment seul.
Alors écrire, je me suis toujours demandé comment... A qui, de quel point de vue, dans quelle direction... A moi-même, aux gens, à mon grand-père... A toi... Je t’écris, à toi, comme si je m’écrivais à moi, et je ne sais pas si j’ai envie d’écrire autrement, pour quelque autre projet dans ma vie.
J’ai peur de te perdre, avec ces mots, j’ai peur de ce qu’il y a en moi. J’ai peur de ma faiblesse. J’ai peur de mes folies. J’ai peur de mon extraordinaire. J’ai peur de mon caractère. J’ai peur de mon être. Mais j’ai misé, je me suis jeté, tant pis... Je te fais tellement confiance.
Rassure-toi, je ne suis pas un tueur, ni un violeur de gosses. Cela me fait rire ces conneries. Mais peut-être que je suis trop anormal. Je te dis ça sans le savoir, tu sais probablement tout ce que je sais de moi. Tout ce que j’ai pu déjà te dire, aucun suspens, tu iras à mon allure.
Mais j’ai peur, et ça provoque des choses comme tout à l’heure, lorsque je me renferme quand tu évoques ma façon de t’avoir fait l’amour la dernière fois. J’ai peur de cette étrangeté, de ces vicieuses originalités, et de ce genre de choses, vicieuses ou bienveillantes.
Est-ce vraiment du vice d’ailleurs? Ce n’est pas facile à dire. L’ego est comme une pelote de laine à démêler, et lorsqu’on croit saisir le bout du fil, l’on resserre parfois tout simplement le tout, on le complexifie encore plus, tout est si coincé. Il faut être patient, c’est pourquoi l’écriture est un temps qui correspond si bien à la compréhension des choses.
Je me demandais donc aussi pourquoi je cherche l’ivresse? Je croyais avant que c’était ma solitude. Aujourd’hui, je ne suis plus seul. Parfois, je me demande si c’est parce que cela ressemble à la mort. La mort d’une certaine partie de soi, comme en pilotage automatique.
Ce qui est sur, c’est que c’est un voyage, vers l’insouciance déjà, vers un autre endroit qu’ici. Et je plane, et je plane au-dessus du monde, plus rien ne m’atteint, c’est tellement agréable.
Jusqu’à que ma tête tourne... Et puis là, je vois tant de choses que je ne voyais pas, un peu brouillées, un peu mirageuses... je les perçois, les retiens, les redessine dans ma tête. Et parfois je m’en souviens.
Alors pourquoi? Alors que je t’aime tant. Alors que tout ce qui était vide se comble au fil des jours. Au fil des jours, je m’habitue à toi, à tout ce que tu me donnes, à tout ce que tu me transmets, je ne le sais même plus, je ne vois presque plus rien. Et il suffit que tu partes, pour que ce qui me manque, m’écrase brutalement, comme une évidence, une vérité absolue. Et alors cela me revient, à quel point je t’aime, à quel point tu me rends moi-même. Ce que j’aurais du être, tu me motives à devenir ce que j’aurais du être.
Alors pourquoi?... Je ne sais pas, je me laisse simplement aller...
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musesahics · 6 years
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Lundi, 14 mai 2018. Strasbourg, 00h31.
Pensée du soir : “On ne m’a jamais dit, ce que j’allais devenir, que mes démons fuiraient mais qu’ils allaient revenir.”
Depuis si longtemps que j’écris... qu’il me semble que j’écrivais déjà avant d’exister... ou bien même qu’écrire est ma raison d’être. Sur une feuille, derrière un écran, dans ma tête... il suffit que je sois seul, absolument seul, pour que des mots apparaissent un peu partout... incessamment... inépuisables.
C’est vrai, ma tête est si difficile à tranquilliser avec ses idées dedans... que j’en oublie le temps... je n’en distingue plus les grains de sable... j’en perds le sommeil... j'en confonds le sens du sablier. Je divague, je divague et mes pensées s’étirent indéfiniment.
Il faut parfois que je m’envole, loin, loin, pour ne plus les voir. D’autres fois, je les regarde en face, droit dans les yeux... pour mieux les observer... les faire passer... les immortaliser... elles finissent toujours par revenir, je finis toujours par écrire...
Je ne suis pas un gangster, encore moins un héros... vraiment personne d’extraordinaire. Pourtant, je suis allé au plus profond de moi-même, comme un guerrier. Entre de belles lueurs, j’y ai rencontré d’effrayantes noirceurs... jamais je n’ai décide de fuir... jamais je ne me suis laissé abattre.
Ces voyages m’ont renforcé... chaque fois. J’y ai appris sur les êtres et sur les choses. J’y ai vu la vie comme un cercle... Un cercle qui grandit à chaque fois qu’on en fait le tour... mais le cercle reste le même... les démons meurent... renaissent... les joies, les tristesses, les hauts, les bas s’enchainent, alternent, réglés, comme une musique merveilleuse. 
Et tous ces efforts, que l’on reprend chaque matin... désespérants... enthousiasmants... ne sont peut-être pas là pour nous faire progresser... Ils sont peut-être simplement là pour ne pas se perdre... ne pas se casser la gueule tout au fond du trou... vers cette personne que l’on n’a jamais voulu être.
Mais la vie est belle... J’en culpabiliserai presque d’avoir des tristesses parfois... Pire encore, que l’on prenne les points de suspension pour des émotions tristes... Que l’on me plaigne, que l’on me console et j’en passe.
C’est juste que les idées me faisaient chier la tête ce soir... Je me demandais juste pourquoi il nous arrive de nous décourager des fois... alors que c’est la forme normale de la vie mais bref... Comme dirait un ami : demain matin, “ça r’commence, on finira par s’y faire...”
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musesahics · 6 years
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Vendredi, 29 décembre 2017. Strasbourg, 5h19.
Eh bien, l’esprit est une bête complexe... un monstre fascinant, des nœuds, des boucles, des creux, des bosses, toujours des nœuds... à la substance toute emmêlée et repliée sur elle-même ! 
La dernière nuit, je pensais comprendre clairement, ce qui me gardait éveillé... Je me trompais... Et je n’étais pas si loin n’empêche... dans la bonne direction au moins... mais je manquais de mots... Pour que des plis de l’inconscient, ressortent mes pensées.
C’était bien elle... donc moi. Sans romantisme à la con, elle en moi, la moitié de moi, mon âme, ma sœur enfin bref... on m’a compris, pas besoin d’un dessin d’un ado mielleux. C’était donc elle, non pas pour des raisons à dormir debout, quasi incompréhensibles... Non... C’était clair maintenant, comme si mon inconscience apparaissait sur un miroir.
C’est exactement comme dans mes souvenirs, l’un des plus intacts. Lorsque j’étais enfant, nous fêtions Noël en deux temps : le réveillon au soir du 24 décembre et les cadeaux au lever du jour. Ces deux jours provoquaient chez moi un enthousiasme démesurée, incontrôlable... Les émotions m’en débordaient du cœur, comme des jaillissement d’eau dans une fontaine. C’était ce moment si attendu, tout particulièrement, la merveilleuse cérémonie d’ouverture des cadeaux, aux côtés de mes frères, des tous mes cousins, merveilleusement paumé dans les bonheurs qui ensevelissaient la pièce.
Je n’en dormais pas de la nuit... Je pensais, pensais, pensais et repensais... si impatient, si joyeux... à m’imaginer toutes les belles choses qui pouvaient se cacher sous les emballages. Je me faisais et refaisais le film dans la tête, à la manière d’un grand réalisateur, devant le tournage de sa carrière... Je passais dans ma tête chaque détail : l’humeur que j’aurais en me levant, les couleurs des papiers, les sourires de mes proches autour. Je ne m’en lassais pas... 
Au bout d’un moment, les heures étaient passées en même temps, mais c’était comme si le temps ne bougeait plus, j’avais la tête vide, la tête vidée d’imagination... un magnifique épanouissement en plein vide. Je ne me rappelle pas avoir été si heureux...
...Jusqu’à aujourd’hui, enfin, ces dernières semaines. Pas besoin de m’étaler, ce sont précisément les mêmes émotions qui me tiennent éveillé ces dernières nuits... La caboche pleine de pensées... de merveilleux projets... de passionnantes images... D’idées plus agréables encore que l’intérieur de mes plus beaux rêves. 
Je n’aurais plus jamais envie de m’endormir... de m’endormir sans elle.
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musesahics · 6 years
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Jeudi, 28 décembre 2017. Strasbourg, à 3h14.
Cette nuit encore, je ne trouve pas le sommeil. Ce n’est pas cette fois le passage de milliers de pensées fourmillantes qui m’en empêche... je n’y arrive tout simplement pas, pour aucune raison évidente, comme un vide qui prend trop de place.
Je ne me rappelle pas les dernières fois où ça m’était arrivé, de cette façon, de rester allumé en plein dans le noir, sans lumière, sans idée précise. Cela remonte à bien longtemps... M’était-ce déjà arrivé ou est-ce mon esprit qui joue des tours, histoire de m’inventer une belle histoire, cette histoire que je n’ai jamais eu le courage de vivre?
C’est à la force de l’écriture que je comprends mieux cette curieuse insomnie, si importante en fait, insignifiante en apparence... Je creuse, je creuse, dans le vide à l’intérieur de moi, il s’avère alors que ce n’est pas rien, il y a des choses, beaucoup de choses à y trouver.
Ce vide est un manque...
Ca me revient maintenant dans mes souvenirs... Je l’avais bien déjà ressenti auparavant, insignifiant comme d’existentielles questions : la vie... pourquoi? à quoi bon? pourquoi faire? et après?... Je me les étais posées dès l’enfance, souvent dans des songes. 
La vie avait la forme d’un livre, au centre d’une pièce légèrement éclairée par des bougies, si grande qu’on en confondait les murs en des lignes droites, les mêmes que l’horizon au bout d’un océan... Le livre était installé sur un pupitre parfaitement lisse, intouchable... effrayant... J’étais quelque part dans la pièce, minuscule, les pages de la vie tournaient toutes seules, au rythme d’une lente et régulière cadence imperturbable.
Il semblait que je n’avais qu’à tendre le bras pour tout arrêter... mais j’étais comme impuissant, paralysé devant le précipice infini que toutes ces questions laissaient en moi. Horrifié, je me réveillais en sursaut... perdu dans le noir absolu de ma chambre... la lueur de ma conscience comme seul indice que je n’étais pas mort.
C’est à ces instants que je ressentais ce vide... J’avais fait le chemin au bout des mes questions... et à l’arrivée, il n’y avait plus rien.
Au fil des rêves, le livre me faisait de moins en moins peur... il m’apparaissait de plus en plus évident que je ne regardais pas aux bons endroits. Insouciant, mes yeux étaient fixés sur ce mouvement des pages vers la dernière... et il est vrai, encore aujourd’hui, que l’idée de ce dernier tour de feuille donne un vertige immense... Mais la terrifiante obsession pour cet ultime moment me faisait oublié d’observer le contenu... de chaque page... des les observer... de comprendre... de vivre... d’admirer le voyage.
J’avais compris cela depuis longtemps... le vide de ce soir a donc une autre raison. Il est si difficile de voyager seul, seul avec ses émotions... On a bien quelques potes, qui nous accompagnent de temps en temps... De la famille, des amis, quelques connaissances, quelques amants... mais ils ont chaque fois d’autres coéquipiers, un peu plus intime que nous... et l’on finit par se retrouver  forcément seul, à certains bouts de chemins, dans un trajet de voiture ou dans son lit le soir...
Dans mon lit ce soir... J’étais seul, enfin pas complètement... Seulement physiquement. A l’intérieur du cœur, je crois que je ne le serai plus jamais... C’est même plein à rabords... ça déborde d’amour... ça frappe sur les parois comme de merveilleuses vagues sur la coque d’un bateau. J’ai rencontré ce compagnon de route, enfin, cet inconnu dont je rêvais si souvent... Il a enfin un visage, un magnifique... Un esprit, incroyablement surprenant... Un prénom, cela ne pouvait en être un autre.
Je n’ai pas les mots... ou bien ça prendrait trop de temps pour cette nuit. Depuis notre rencontre, je n’ai quasiment plus jamais été sans sa présence... ou alors si peu de temps, que l’on trouve assez d’occupations pour se distraire... pour se mentir. Elle a inversé toute la perspective de ma vie. Le vertige, ce n’est plus vraiment la mort maintenant, c’est la vie...
C’est que cela n’aurait plus de sens, sans elle. Avec qui partager? Avec qui échanger? Avec qui apprendre? Avec qui construire? Avec qui voyager? Avec qui mourir? Seul, à moitié vide? Je ne peux plus le concevoir.
C’était écrit quelque part, le hasard ne fait pas si bien les choses.
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musesahics · 6 years
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Vendredi, 23 novembre 2017.
Ca fait partie de la vie... de la mienne, de toute façon. Elles ont toujours été là, depuis que je philosophe, tard les nuits, dans les sombres recoins des jours... les émotions, des émotions négatives. 
Celles doucement noires, inoffensives en apparence mais qui te bouffe tout légèrement, comme des fourmis, plus petit encore, des acariens... et une putain d’allergie, vraiment toute douce, qui te rend  aigri tout légèrement. Elles te rendent lourd en fait, ça te tire la gueule jusqu’à la rue, dégueulasse, trempée à s’en noyer dans les flaques de pluies.
Celles plus sombres que le noir du rien, du néant, du point final, du plus jamais. C’est elles qui sont lourdes, elles pèsent une tonne, pire que les boulets d’un fardeau... Là ta sale gueule, elle transperce le sol et reste enfoncée dedans. La fatalité, des interminables tristesses, putain... on les oublie pour remonter, pour continuer le voyage, parce que c’est juste ce qui nous reste... Le voyage.
C’est ce qui est beau dans la vie, la mienne, de toute façon. Il y a plus que le voyage, on s’en branle de la destination, vu qu’on ne sait pas où l’on va... qu’on ne sera jamais sur... que les peureux les plus judicieux ont imaginé... balancée comme des paris à la con... des tirages du loto... une chance sur un million qu’on tombe bien. Je ne mise pas sur ça.
Ces émotions m’ont toujours plombé... Elles me canent petit à petit. Elles te fanent les plus belles motivations. Elles t’assombrissent le paysage... désagréables... Elles te freinent mais pas le temps... Alors tu prends du retard sur les belles choses à réaliser avant que ça s’arrête. Avant que le train se bloque net à l’arrivée.
Elles te rendent moche aussi... En plus d’être lourd, t’as vu la gueule qu’on tire avec le blues? Y’en a qui partent de loin en plus... dernier de la file quoi. On fait de si mauvais compagnons, et c’est peut-être ça le but... Ce qu’on veut tellement sans s’en rendre compte... Faire la route de bons potes, une belle famille, une magnifique âme-sœur.
L’âme-sœur, j’y ai jamais cru... Pourtant je savais comme les caner ces putains de fourmis. Les émotions positives en coéquipières, l’amour le plus suprême pours les éradiquer. Elles tomberaient alors comme des soldats, sur le champ... les uns après les autres... quelle incroyable victoire!
Pourtant, je croyais que ce n’était qu’une belle utopie... tout ça, ça n’existe pas, j’les hais ces faux espoirs. Musaïque a commencé, une bien triste musique dont on ne se lasse jamais, on y revient sans arrêt.
Les unes après les autres, elles sont passées, mes belles filles... déception, destruction, fatalité. Je voyais bien qu’elle n’existait pas, je me disais que c’est  peut-être un simple rêve. Je voulais la spiritualité et la sensualité chez un même être... Il n’y avait jamais le tout.
On m’a bassiné que ça n’existait pas. J’ai commencé à y croire... Je me suis dit que ça venait de moi... Que j’étais trop rêveur, trop exigeant... Que je ne méritais pas ça. Que l’amour c’était autre chose. J’ai faillit faire la connerie de ma vie... et épouser le mauvais remède... un truc qui ressemblait à un ange de l’extérieur... ou juste de l’intérieur. Mais ce n’était rien...
Laura... Puis un éblouissement... Des signes. Je n’ai jamais cru à ça non plus... Mais c’est comme si je n’avais rien à faire, que je n’avais qu’à me laisser guider... et que de toute façon, quoi que je fasse, je ne pouvais me tromper de chemin... J’y croirais presqu’il y a un Dieu... Qu’il y a quelque chose au-dessus, quelque part, à l’intérieur de chaque chose du monde... qui nous fait suivre la bonne route, celle qu’on nous a choisi.
Je ne croyais plus en rien de mes rêves... Puis un éblouissement... Séléna.
Et maintenant je me demande, je me demande si intensément... Est-ce que musaïque est terminé?
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musesahics · 7 years
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Samedi, 11 novembre 2017.
Hier, j’étais plein de courageuses résolutions... oh, je me sentais comme un guerrier... Aujourd’hui, elles sont bien amochées.
Hier, donc, je me couchais... “il ne faut plus se soucier des éventuelles passions de Laura” dans la tête... invincible... dans le cœur, en des endroits dans le corps, bref, je ne sais pas vraiment où... mais quelque part en moi, juste avant la boucherie des illusions.
J’étais convaincu que c’était gagné... comme un déclic qui débloquerait tout... clic, clac... les 3 septs... la richesse, toutes les pièces qui me tombent dessus, m’écrasent, ensevelissent mon apparence impassible, puis mon sourire, enfin épanoui, 29 ans après le début de la merde... La joie infinie, c’était bon, j’étais enfin heureux.
Mais non... La gueule dans le mur, mais tout doucement, comme si je ne le voyais pas... Et le sourire dessus, sans que je m’en rende compte, s’était tout doucement mis à l’envers... et tire maintenant cette sale gueule jusqu’au goudron.
C’était mal connaître la vie... “Tu le savais pourtant”, j’en finis par m’engueuler moi-même. Oui, c’est vrai, je le sais comment qu’elle est cette vie à la con. Elle est tordue, des bosses partout, puis des cratères, du chaud à en crever, juste après de la neige, parfois tout en même temps même... Mais jamais de ligne droite, paisible, prévisible... le truc qu’en suis des yeux sans même les ouvrir, juste dans l’imagination... Le truc un peu chiant en fait... On est content de la connaître comme ça en fait... Alors oui, c’était vraiment mal connaître la vie!
Dans cette vie, il est difficile d’être constant... avec toutes ces surprises bossues, creuses, de toutes les formes et toutes les couleurs... Et puis aussi avec les émotions, qui, comme des ricochets, perturbent cette petite source de vie qu’il y a en nous.
Il faut savoir les contrôler... les apprivoiser même, car chacune peut nous être utile : la tristesse pour nous forcer à ralentir, nous reconstruire et se focaliser sur les problèmes ; le bonheur pour décupler nos envies de créer, de construire, d’exister. Elles peuvent servir à tant de choses, si on les capture, les comprends et les articule dans le bon ordre, un rythme entraînant, une inlassable mélodie, parfaitement.
Quand elles nous submergent, quand on les subit, c’est une chienne d’histoire... C’est elles qui nous contrôlent, comme d’affreuses marionnettes, idiotes et égoïstes. On se met à radoter alors comme des pauvres vieux... pathétique, ennuyeux, incontinents. On se pisse partout dessus, de la misère, de la mélancolie, des regrets et des remords. Beurk, tout droit, honteux, s’apitoyant, pendant que le monde bouge, on laisse mourir la vie en nous.
J’avais un peu de pisse sur moi aujourd’hui... du manque surtout... de la jalousie aussi, comme hier soir. Maintenant, ça va mieux... Elles se sont rangées sur le papier, mais c’est de l’entrainement, du travail acharné tous les jours, les nuits aussi... Une éthique... une régularité, quelques inévitables prières journalières.
J’ai encore pensé à ce que Laura pouvait faire... je me suis demandé surtout si elle pouvait passer des moments de tendresse avec un autre... pendant que moi, là, je me torture le cerveau et le cœur. 3 lignes de faiblesses, mais mises en animation à travers ma vie.
Bref, je suis entrain de colmater les fuites, de trouver des réponses, je me psychanalyse. Au fond, pourquoi les gens sont-ils jaloux? Ce n’est pas de l’amour comme beaucoup ont l’air de le penser, c’est tout le contraire de l’altruisme. Les gens sont jaloux parce qu’ils ont peur de ne pas être si importants. Effectivement, la jalousie ne se manifeste que quand on a des sentiments pour quelqu’un, mais ce n’est qu’une condition. C’est de l’égoïsme en fait, bien déguisé, maquillé... mais quand le masque tombe, ce n’est plus si beau.
C’est même laid en fait... On n’est jamais jaloux à cause de l’autre, c’est en nous. “Et si finalement, d’autres pouvaient lui plaire?”, “Et si en fait, je ne suis pas le meilleur à ses yeux?”, “Merde, et si je ne l’épanouissais pas totalement?”... Et ben oui, ce sont de naïfs peureux ces jaloux. A croire que notre petit être, grain de sable dans l’univers, ce rien... pouvait avoir une quelconque substance du tout... de la complétude... de l’infini...
Je sais, ce n’est pas facile à avaler... Ca reste coincé dans la gorge pour toujours... Ca nous pèse... Crack... les pieds 30 centimètres dans le sol... On n’en ressort jamais, cela restera toujours. Mais on finit par s’habituer... et ça permet de mieux voir ce qui nous attend au bout du tunnel.
Je sais, ça rassurerait de croire qu’on existe pour plus longtemps que l’éphémère... Merde, faites un effort là-haut... On ne peut pas laisser quelque chose de vivant ici? Une partie de nous, genre le truc qu’on appelle l’âme au moins... On vous laisse prendre le corps... Non? Bon... une trace alors? Juste une petite de rien du tout... Une étincelle, une minuscule lueur, un signe... Qu’il y ait un sens à ces conneries... qu’on se rappelle de nous... qu’on ne disparaisse pas pour toujours...
Non.
C’est comme si on l’avait explosé sur la tête ce “non”. Une bombe nucléaire sur le crâne. On en dort pas pendant des nuits les premières fois... et puis, on oublie... ça se barre... ça reste muet en nous... mais on en aura toujours conscience.
Alors je les comprends les jaloux... Je me comprends moi-même, vu la pisse que je fais dégouliner ces derniers temps. On aimerait au moins qu’il y ait quelques belles illusions, tant qu’on est encore là... Mais “non”, encore ce “non”.
Il faut essayer de se résigner... la possessivité, quelle merde... De toute façon, tout ce qui est propriété, ça a toujours foutu la merde. On n’appartient qu’à soi-même, et encore... C’est peut-être pas vrai du tout. 
Bref, ça donne presque envie d’être échangiste ces conneries... Allez, baisez-la ma Laura... Y’a pas de problème, salissez-la, traitez-la comme une pute... Ca me dérange pas du tout, hein? Ca ne remet pas du tout en cause ce que je lui donne, ce que je lui ai donné. Je lècherai tout, y’a vraiment pas de problème... Je suis une pute, sans aucune fierté. Oh, fermez-la, jamais je ne pourrais descendre si bas dans la laideur.
Mais alors, comment on fait pour gérer cette émotion la, cette putain de jalousie? Je n’ai pas encore complètement trouvé... J’ai quand même une piste : c’est l’amour équilibré et réciproque.
Ces belles illusions peuvent durer jusqu’à la fin de notre vie... Je n’ai jamais dit le contraire... Ce sont d’autres émotions finalement, et on en revient à ce que l’on disait avant... Il faut savoir les apprivoiser, c’est du travail. Ces émotions, c’est l’amour donc, mais un amour avec une certaine éthique... L’amour altruiste, en fait, éperdument altruiste... Sacrifier sa vie pour la vie de l’autre, point barre.
Mais je crois que c’est assez rare à rencontrer... Et c’est une montagne de travail.
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musesahics · 7 years
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Vendredi, 10 novembre 2017.
Cette nuit (et un peu toute la journée), j’ai encore des bouts de pensée qui me griffonnent l’esprit... Des petits bouts gris, chiants comme des moustiques les nuits d’été, qui te grésillent autour des oreilles... Impossible de me concentrer trois secondes : je me demande si Laura voit quelqu’un...
Elle est étrange, un peu comme tout le monde mais bon...  ça expliquerait beaucoup de trucs tordus et illogiques qu’elle fait avec son petit corps... Et ça affecte ces conneries.
Elle a l’air proche de ce collègue... elle dort chez lui quand il n’est pas là, comme si elle connaissait son appartement. En même temps, on ne sait jamais vraiment où elle dort... Je l’appelle “petit chat” dans les moments de tendresse, j’avais vu juste, un petit chat, indépendant... Elle me dit souvent des endroits où elle va, ça calme un peu mes égoïstes sentiments protecteurs... mais elle peut très bien me mentir... Tout le monde ment... Un petit bout au moins, histoire de se protéger. Les conneries, l’enrobage du mensonge, c’est la meilleure armure qu’il soit contre les emmerdes de la vie.
Je ne serai jamais certain de ce qu’elle avance donc, comme de rien, surtout qu’elle fait un déni effroyable sur notre passé ces derniers temps. Aussi, elle a tant de nouveaux habits, de nouveaux accessoires, je ne sais pas si elle pourrait se les payer toute seule.
D’un autre côté, si elle sortait avec ce personnage, elle ne me chercherait certainement pas autant avec lui, puisqu’elle me le cache. Allez, je me rassure un peu... D’ailleurs, elle m’a dit que ce n’est pas du tout son genre, et la connaissant, c’est certainement vrai. S’agissant des endroits où elle dort, je ne serai jamais certain, on est jamais sur de rien de toute façon et finalement à quoi cela m’avancerait de savoir? C’est vrai, au fond, si elle a quelqu’un, pourquoi continuerait-elle à me parler comme ça? Cette personne accepterait-elle qu’elle voit son ex et qu’elle reste si proche de lui? Je ne crois pas ou alors ça ne serait pas sérieux. 
C’est fou comme les plus grandes détresses, nous transforme en Caliméro... On se triture la tête, sous toutes les coutures, en démêle, en emmêle, on découd, on recoud, on rabiboche les pensées entre elles, on ne voit plus rien. Qu’est-ce qu’on devient moche quand on est tout au fond... Quand on est face à notre plus grand égoïsme, bref...
Il y a tant d’autres raisons qui me font penser qu’elle ne voit pas quelqu’un sérieusement. Je ne pense pas qu’elle voit quelqu’un, et même si c’était le cas, il est important que je n’y fasse pas attention.
Je ne dois pas y faire attention, c’est le meilleur moyen de l’attirer, l’ignorance a une telle puissance sur les gens, et en particulier sur elle. Pas l’ignorance totale, mais calculée, être proche, être là mais sans montrer tant d’intérêt, juste pour son propre plaisir, en laissant échapper cette impression que tout pourrait s’arrêter sans nous faire le moindre mal, en faisant croire que l’autre n’est pas très important, encore moins indispensable. 
Cette ignorance là a une telle puissance... parce que nous avons tous, enfoui plus ou moins profondément en nous, cet increvable ego... c’est la définition de l’existence, au commencement, à l’arrivée, à chaque émotion qui fait palpiter notre cœur, on est tout seul... Et si on ferme les yeux, il n’y a que soi-même... on te crève, et chut, même pas le temps de l’entendre, il n’y a plus rien... plus un bruit, plus une couleur, plus une étincelle, plus de lumière... que du noir, que du silence, que du vide... même pas... le néant, même pas... rien.
Alors c’est normal que ça effraye tout ça, ça fout un putain de vertige à chacun, c’est toujours quelque part cette trouille, même chez les plus fous, les plus possédés... derrière les apparences, derrière l’hypnose... quelque part, caché derrière un globule rouge, dans un coin du corps, merde, elle est là... La peur... Avec l’ego, une paire à la con mais qui font un bon nombre de règles chez l’humain. Et c’est comme ça donc que ça fonctionne, la puissance de l’ignorance. Evidemment, ça ne marche que quand la personne a un peu d’intérêt pour vous, sinon c’est droit dans le mur.
Ca marche comme ça donc... L’ego a besoin d’être caressé, il a besoin d’attention, il a besoin de sentir qu’on compte et qu’on n’est pas là pour des quetsches, sur cette planète. Déjà qu’on la bousille, déjà qu’on a la frousse de disparaître, sans laisser aucune trace... ça serait bien, qu’au moins le temps qu’on y passe, on compte pour quelqu’un qui compte, les émotions quoi... ça serait bien que ce soit un peu réciproque, en fait. Alors si tout d’un coup, cette personne qui nous tient tant à cœur s’en fiche complètement... C’est le cœur qu’on bousille cette fois, le notre, comme si les liens amoureux étaient réels, des vrais cables de fers... et scratch... le cœur en charpie, tout ça parce que l’autre con se barre sans nous. Si au moins il souffrait un peu... on se sentirait moins bête, au moins, on se sentirait moins seul.
Tout le monde a peur de ça, voilà pourquoi cette ignorance calculée, cette distance nonchalante, voilà pourquoi cela a tant de force dans les relations humaines.
Cela marchera (je pense, je ne suis pas devin) foutrement bien avec Laura... tout simplement parce que son ego est énorme. C’est surement du à son histoire, à son enfance, ça n’a jamais été facile si j’ai bien compris. On ne l’a jamais assez comblé son ego, à part avec des conneries comme le foot, des trucs qui rendent pas forcément super fier... on ne l’a jamais assez comblé en tout cas, pour qu’il rentre à l’intérieur bien sagement, comme un escargot dans sa coquille... et pour laisser de la place à d’autres valeurs, plus altruistes, mais égoïstes fondamentalement, car elles nous font du bien indirectement et c’est pour ça que cela fonctionne.
Cela marchera surement alors, et ça a déjà marché auparavant. Laura a besoin d’attention, c’est comme ça qu’elle est... Elle a besoin de se sentir belle personne, de se trouver importante pour s’épanouir... Alors cette ignorance, cette distance, ça fait toujours un effet époustouflant sur elle, je ne suis même pas sur qu’elle s’en rende compte.
Mais le plus ironique dans tout ça, c’est qu’elle l’utilise elle-même et qu’elle m’a bien eu comme ça. Plus drôle encore, je crois qu’elle le fait inconsciemment, en grande partie du moins. Je parlais de déni au début, ça a été sa plus grande arme ces dernières semaines. Elle se comporte comme si ce n’était pas si important finalement, notre histoire, que c’était une illusion, tous ces moments de bonheur, d’alchimie, ces moments qui ressemblent à des putains de tour de magie sur notre cerveau. Elle prétend sans cesse qu’elle est mieux sans tout ça et qu’elle va pouvoir continuer sans moi, finalement.
Alors moi, ça me fout un gros coup à l’ego ça. Je croyais que je dominais, je croyais que j’étais assez bien pour elle et que les manques venaient d’ailleurs, d’elle un peu même. Je croyais que je voyais tout, que je calculais si bien, que je comblais merveilleusement mes amoureuses. Et BIM, comme ça, sans prévenir, elle me sort la technique ultime, celle que j’ai décrit juste avant... et jl’avais pas vu venir.
Et le pire, dans tout ça, c’est qu’au même moment, je me suis rendu compte à quel point je me gourais sur notre histoire, j’avais trouvé des putains de solution à mes problèmes d’attachement, d’entente en couple. Ca faisait 29 ans que je cherchais quand-même. Alors j’en avais de nouveau bien envie d’être avec elle, de construire plus loin, mais NON. Ca, plus ma technique ultime : BOUM, une bombe dans la gueule.
Dans ces moments, il ne suffit pas d’avoir de la gueule, de s’auto-convaincre qu’on est fort. Il ne suffit pas non plus d’avoir un caractère, d’être seulement piqué dans son ego et d’avoir l’orgueil de surmonter ça. Non, ça ne suffit pas... les émotions submergent. Un raz-de-marée... Vroum... ça déborde du cœur, partout dans le corps. Des petits bouts de pensées encore, comme des méduses, ça pique, ça empêche de dormir, on voit du gris un peu tout le temps et ça continue, encore et encore, en tourbillon, y’a plus rien autour on dirait... crève putain, mais suffit pas de leur dire à ces émotions, c’est pas éduqué, c’est sauvage... rien à faire, y’a juste le temps qui fait passer.
Maintenant, ça va mieux, ça s’éclaircit tout doucement... on est juste après l’orage... Sauf que mon orgueil, ma fierté, mon ego est plus grand que le ciel. J’essaye de le rapetisser, parce que c’est moche et ça fait faire de vilaines choses... j’y arrive parfois, beaucoup plus souvent que quand j’avais 10 ans en tout cas. Je suis sur le bon chemin.
Je me demande maintenant si je veux toujours être avec elle? Si l’on est amoureux, c’est qu’on le veut, n’est-ce pas... En tous les cas, je m’efforce de penser que non, en tout cas, pas pour l’instant... Ma technique ultime, en fait... révélatrice de tout le contraire si on me lit bien... tout le contraire. Mais si on le veut quand on est amoureux, elle veut aussi alors? A moins qu’elle ne l’est plus du tout. Ferme-la Colin... On n’en saura plus avec le temps... Ca s’éclaircira... Pour l’instant, ferme-la, regarde ses plus moches photos, tu ne l’aimes plus...
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