POST 4
Elsa, Leo Ferre, 1961
Lettre à Monsieur le Chef de gare de la Tour de Carol, Brigitte Fontaine, 1969
Ma Maison, Barbara, 1973
Le Singe Bleu, Vangelis, 1973
Cortez the Killer, Neil Young, 1975
High on a Rocky Ledge, Moondog, 1978
The Orchids, Psychic TV, 1983
Whatching You Without Me, Kate Bush, 1985
Spell, Patti Smith, 1997
Venus, Alain Bashung, 2008
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POST 2
La Jetée, Chris Marker, 1962
Un film incontournable composé comme un roman photo. Après les ravages d'une épidémie, dans une société futuriste souterraine, un homme est envoyé dans le passé pour trouver un remède. Au fur et à mesure de ses allers et retours dans le temps, il s'éprend d'une jeune fille.
Les temps morts, René Laloux, 1964
Séquences filmés ou animés à partir des dessins de Roland Topor, ce film se présente comme un court documentaire exposant l'appétit de mort de l'humanité, qui ne désire que détruire ou tuer.
Windows, Peter Greenaway, 1975
Un petit film comme un tableau, une multitude de fenêtres ouvertes sur des jardins, un air de Renaissance.
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POST 1
L'aventure de madame Muir, Joseph L. Mankiewicz 1947
Une histoire d'amour entre une femme et un fantôme, une vieille maison sur une falaise. Incontournable.
Mon oncle, Jacques Tati 1958
La rencontre poétique de deux mondes, l'ancien et le moderne. Des personnages attachants. Cela pourrait être un poème de Prévert, mais c'est un film de Tati.
L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais 1961
Un immense jardin à la française, un colossal escalier, Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi qui ne cessent de rejouer la scène d'un rendez-vous manqué. Un chef-d'oeuvre qui gardera son mystère à jamais.
Judex, Georges Franju, 1963
Digne des romans feuilletons du XIXe siècle, un justicier mystérieux qui s'attaque au banquier malhonnête. Des combinaisons noires, des intrigues, des masques en forme d'oiseau.
Les lèvres rouges, Harry Kümel, 1971
La suite vampirique de Marienbad, Delphine Seyrig en comtesse immortelle buvant le sang des pensionnaires d'un hôtel d'Ostende.
La montagne sacrée, Alejandro Jodorowsky, 1973
Délire hypnotique et fou, conte alchimique dans lequel les maîtres des neufs planètes devront gravir la montagne sacrée pour trouver la réponse savoureuse au grand mystère de l'existence.
Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette, 1974
Deux sorcières solaires errant dans le Paris des années 70. Une maison mystérieuse, des numéros de magie. Un film à regarder à l'endroit ou à l'envers, éveillé ou endormi.
Complot de famille, Alfred Hitchcock, 1976
Le dernier film d'Hitchcock, une fausse voyante et un chauffeur de taxi à la recherche d'un diamant volé. Un film du dimanche soir.
Stalker, Andreï Tarkovski, 1979
Un voyage à travers des paysages de science fiction délabrés porté par une musique sublime. Une sorte de rêve.
The Fog, John Carpenter, 1980
Une malédiction s'abat sur une ville de Nouvelle-Angleterre. Un brouillard vert fluorescent duquel émerge des fantômes. Une animatrice de radio tente de sauver les habitants depuis un phare isolé. Un film glacial et génial.
Fitzcarraldo, Werner Herzog, 1982
Un homme passionné d'opéra entreprend de faire passer un bateau par dessus une montagne en pleine jungle amazonienne. On ne saurait le décrire autrement.
Et vogue le navire, Federico Fellini, 1983
Un film comme un roman, au début du XXe siècle, des personnages hauts en couleurs embarquent à bord d'un paquebot afin de rendre hommage à une célèbre cantatrice.
Paris, Texas, Wim Wenders 1984
Un homme qu'on croyait mort sort du désert et retrouve peu à peu les vestiges de sa vie passée. Une sorte de mirage porté par une musique sublime.
Phenomena, Dario Argento, 1985
Un film d'horreur comme on n'en fait plus. Un adolescente qui parle aux insectes sur les traces d'un tueur en série. Jennifer Connelly invoquant une nuée de mouches, scène culte.
Les ailes du désir, Wim Wenders 1987
Un très grand film de Wim Wenders. Un ange tombe amoureux d'une acrobate de cirque et décide de devenir mortel. Une promenade dans le Berlin des années 80. Peter Falk se frottant les mains dans la brume matinale. Incontournable.
Prince des ténèbres, John Carpenter, 1987
Le film d'horreur le plus terrifiant. Un groupe de scientifiques découvre que l'Eglise a caché au monde le fait que Dieu n'existe pas. A sa place, une entité ténébreuse qui va bientôt se libérer. Vous ne vous regarderez plus jamais dans un miroir sans penser à ce qui vous attend de l'autre côté...
Drugstore Cowboy, Gus Van Sant, 1989
Une petite bande de camés braque des pharmacies pour se défoncer. Leur chef décide de se ranger mais le passé ne s'oublie pas facilement. Un conte étonnamment léger. Une apparition de William Burroughs dans toute sa majesté.
Meurtre mystérieux à Manhattan, Woody Allen, 1993
Un couple farfelu mène l'enquête sur la mort de leur voisine de palier. Le New York des années 90, des rebondissements, et Anjelica Huston au faîte de sa gloire en auteur de romans policiers.
La cité des enfants perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995
Dans une cité portuaire verdâtre, des enfants disparaissent. Un savant fou tente vainement de voler leurs rêves. Un film génial, complètement glauque et immersif. Des costumes incroyables de Jean-Paul Gaultier. Un monde en soi.
Dead Man, Jim Jarmush, 1995
William Blake tue un homme par erreur et prend la fuite, accompagné de l'indien Nobody, qui le prend pour l'esprit du célèbre poète anglais. Un récit initiatique tout bonnement génial, bercé par les improvisations de Neil Young à la guitare. Le meilleur rôle de Johnny Depp. Une apparition éclair de Robert Mitchum dans son dernier rôle.
The pillow book, Peter Greenaway, 1996
La fille d'un célèbre calligraphe, devenue mannequin, recherche un homme capable de lui écrire un compliment sur toute la peau. Elle finit par devenir elle-même calligraphe et décide d'écrire un livre sur le corps de son amant. Un film sublime.
La légende du pianiste sur l'océan, Giuseppe Tornatore, 1998
Un bébé est retrouvé dans la cale d'un paquebot. Devenu adulte, ainsi qu'un pianiste légendaire, il se mesure aux plus grands musiciens de son temps mais n'a jamais posé le pied à terre. Un conte magistral et bouleversant.
Mulholland Drive, David Lynch, 2001
Un rêve, un cauchemar. Une femme amnésique, aidée par une actrice en herbe, part à la recherche de son identité. Un film porteur d'un mystère insondable. A voir et à revoir à l'infini.
La famille Tenenbaum, Wes Anderson, 2001
Une famille de génies, disloquée par des querelles intestines, tente de se retrouver. Un vrai poème visuel, drôle et touchant. On aimerait vivre dedans.
Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003
Un chef d'oeuvre absolu. Le personnage d'Uma Thurman en guerrière vengeresse que rien ne pourra arrêter, figure allégorique mue par une force supérieure. Les cinq points et la paume qui font exploser le coeur.
The Fall, Tarsem Singh, 2006
Un homme alité dans un hôpital raconte une histoire à une petite fille. En échange, elle dérobe pour lui des ampoules de morphine. Et le conte se mêle à la réalité. Visuellement grandiose et éblouissant. Une scène d'ouverture mémorable.
The Fountain, Darren Aronovsky, 2006
Trois histoires entremêlées pour n'en former qu'une seule, celle de la recherche de la vie éternelle. Des scènes se déroulant dans le plan astral, toutes d'or en fusion et d'extase mystique. A couper le souffle.
Melancholia, Lars Von Trier, 2011
Une planète s'approche dangereusement de la terre et s'apprête à l'engloutir. Deux soeurs, deux entités contraires, se dirigent en silence vers la fin du monde. Une expérience totale portée par des symphonies sublimes et des tableaux de Bruegel.
Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013
Un couple de vampires sublimes portent sur le monde un regard désabusé. Sur fond de rock indé lancinant, à travers Détroit ou Tanger, la décadence d'une communauté en train de disparaitre.
Les Garçons Sauvages, Bertrand Mandico, 2017
Un groupe de jeunes garçons commet un crime impardonnable. Ils sont condamnés à accompagner en mer un capitaine étrange et colérique. Un voyage vernien, totalement organique et sensuel. A la croisée de William Burroughs et de l'île au trésor, de Cronenberg et du club des cinq.
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