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À la suite de difficultés de publication sur Tumblr, j’ai décidé de ne plus publier ici. J’ai créé une page Instagram SophieLitDesLivres que je vous invite a suivre. C’est sur ce support que je publierai désormais mes avis. Je laisse ce blog ouvert néanmoins car c’est le lieu où se trouvent 3 ans de belles lectures que je souhaite conserver.

So long, Tumblr...

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1937, rive gauche. Giacometti veut casser la gueule de Sartre. L’auteur brode sur 300 pages. Aucun intérêt.

#37 - etoiles filantes #jerome attal

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La révolution russe vue par Max Gallo qui tente un ouvrage de vulgarisation en 1017, pile 100 ans après les faits. Je n’ai pas appris grand chose et le style est étrange, tout en ellipses et citations tronquées. Bof bof.

#max gallo #1917 une passion russe

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Philip Kerr est un grand romancier de la Seconde Guerre Mondiale. Ce roman ci se déroule avant, pendant, après la conférence de Téhéran. Il y a des espions, des morts, des chefs d’Etat, un philosophe, des femmes fatales mais aucune trace de Bernie Günther. C’est très très bien.

#philip kerr #la paix des dupes

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Laurent Gaudé est un merveilleux conteur. Il raconte des histoires avec des sortilèges, des enterrements magiques, des vengeances et des rédemption. Ce récit là est court, âpre et beau.

#laurent gaude #Salina - les trois exils

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Metin Arditi a un réel talent de conteur. Ses livres sont légers et documentés à la fois.

Là, il se lance dans le roman d’action, avec des meurtres, des terroristes, un soupçon d’amour et beaucoup de bienveillance. On se balade entre Genève, Rome, Milan et bien sûr Venise. On déchiffre des textes latins... et des tableaux maniéristes.

Ça se lit vite avec le sourire et ça fait du bien.

#metin arditi #carnaval noir

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J’ai eu du mal à rentrer dedans mais petit à petit je me suis laissée emportée par ce récit singulier d’une dépression, qui est aussi une histoire d’amour, avec le whisky et la gueule de bois en fil rouge.

Heureusement que ce n’est pas le premier livre que je lis de Jaenada (même si c’est le premier publié) parce que je ne sais pas si j’en aurais lu d’autres.

#philippe jaenada #le chameau sauvage

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Joseph Kessel eut plusieurs vies et parmi elles, une vie de chroniqueur judiciaire. Pas pour n’importe quels procès cependant. Pour France-Soir, il rendit compte des procès Petain, de Nuremberg et Eichmann.

Lire les articles qu’il publia alors est un bonheur de lecteur. Le style de Kessel fait merveille mais surtout il raconte avec une hauteur de vue et un recul surprenant pour qui connaît son parcours personnel.

Sa façon de raconter non pas les mots prononcés lors de ces procès mais les corps de ceux qu’il observe est un modèle du genre. Une manière de se tenir, de s’assoir, le frémissement d’une lèvre, un geste de la main, Kessel est un peintre qui nous donne à voir ce qui est sans doute invisible à qui refuse la vérité des hommes.

#joseph kessel #jugements derniers

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Je n’en ai pas fini avec Jean d’Ormesson, dont il me reste bien des livres à lire. Celui-ci est une pochade ludique sur un petit groupe de terroristes bienfaiteurs de l’humanité. On y retrouve quelques uns des leitmotivs de l’auteur : le bien, le mal, l’histoire de l’Eglise et les grands de ce monde. Et comme toujours avec Jean d’Ormesson, c’est drôle, fin et ça refuse de se prendre (trop) au sérieux.

#jean d’ormesson #casimir mene la grande vie

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Raphael Gluksmann donne à réfléchir et pose des questions importantes pour qui, comme moi, est attaché à une certaine idée de la démocratie et apeuré par la montée des populistes et le réchauffement climatique. Il décrit bien nos contradictions, à nous, les enfants du vide qui avons grandi du bon côté de la mondialisation et du libéralisme.

Il propose aussi une solution et c’est bien plus que bon nombre de nos dirigeants politiques. Il va me falloir un peu de recul mais sa proposition est alléchante.

Dans mon grand gouvernement des gens raisonnables, il y a donc et depuis longtemps, Raphaël Glucksmann, activiste et intellectuel, ce n’est pas incompatible.

#raphael glucksmann #les enfants du vide

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Dans les familles sans histoire, il y a parfois des failles. Le frère de l’auteur s’est suicidé et ce livre rend hommage à ce frère tant aimé.

Le sujet est sombre mais le livre est lumineux et joyeux. A contre-courant du cynisme ambiant, Olivia de Lamberterie raconte une famille formidable, où règne le respect et l’amour, entourée d’amis tout aussi merveilleux. On croise même Philippe Jaenada et Alix de Saint-André, c’est dire si c’est bien.

Alors oui, peut-être que l’auteur idéalise un peu sa famille et gomme quelques défauts mais ça fait tellement de bien de lire un récit où les bons sentiments dominent qu’on lui pardonne aisément.

#olivia de lamberterie #avec toutes mes sympathies

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Le déterminisme social par l’exemple.

Ce livre - profondément pessimiste - raconte l’adolescence de quelques ados d’une petite commune du Nord-Est. Un prolo au père alcoolique, une bourge sans cervelle et un arabe qui deale.

C’est caricatural à souhait, pas désagréable à lire mais, à force de ne voir le monde qu’à travers le regard des personnages, ça manque un peu de hauteur et d’analyse.

#nicolas mathieu #leurs enfants après eux

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Ce sont trois longs articles sur le fanatisme, Israël et la solution à deux États. Et comme toujours avec Amos Oz, c’est à la fois drôle, réjouissant et formidablement optimiste. Il y a certes des problèmes mais il y a aussi des solutions si l’on accepte d’avoir un peu d’humour, de recul et de volonté.

#amos oz #chers fanatiques - trois reflexions

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Amitiés féminines dans l’Angleterre des années 1980 sur fond de cours de danse, d’Afrique et de pop star, clone de Madonna. Vivant, drôle, parfois un peu artificiel. Je me suis bien amusée.

#zadie smith #swing time

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Au bout de 220 pages sans aucun intérêt, j’abandonne. Trop de fioritures, pas assez d’action.

#anton Beraber #la grande idee

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Une déclaration d’amour à l’aerotrain, sur plus deux cents pages, je n’étais pas certaine de tenir jusqu’au bout. Or, c’est assez plaisant même si je n’ai pas été touchée. Et c’est assez bien écrit et original pour me donner envie de lire les précédents livres de l’auteur.

#philippe vasset #une vie en l’air

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Distrayant mais, comparé à Olivier Norek sur le même thème des banlieues, des cités et de la police, c’est décevant.

#gilles martin-chauffier #l’ere des suspects