Tumgik
#➤ t e x t s ┊ ❛ Il vaut mieux faire que dire ❜
sogregre · 6 years
Text
Cela fait presque deux ans que je n’ai rien acheté dans un magasin de première main du style Zara ou H&M. Je dis ‘presque’ parce que je suis quand même entrée dans des enseignes de ce type pour acheter des chaussettes, des sous-vêtements, un maillot de bain, une paire de baskets, et deux trois t-shirts. Mais à part ça, rien. Pas d’achat de première main. Et puisque je vous parle de renouvèlement, cela veut dire que j’ai bien acquis de nouveaux vêtements pendant ces deux années. D’ailleurs ma garde-robe n’a jamais autant été de qualité. Je n’ai jamais payé si peu pour ce que j’ai. Et je n’ai jamais gagné autant de temps que depuis que j’ai changé mon mode de consommation de vêtements.
  Alors comment est-ce que j’ai fait ?
La magie des friperies 
C’est avec les friperies que j’ai été initiée à la seconde main. Tout a commencé quand j’ai déménagé de France pour aller m’installer à Montréal. Je n’avais pris que très peu d’affaires avec moi. J’ai donc dû acheter de nombreux essentiels, comme des meubles, de la vaisselle ou des accessoires de maison. N’ayant pas de voiture, j’ai essayé de tout acheter à distance de marche par rapport à chez moi. Et il s’avère que je suis très bien tombée ; il y a trois magasins de seconde main à moins de 20 minutes à pied de mon appartement.
Émerveillée. C’est ce que j’ai été la première fois que j’ai franchi la porte de l’Armée du Salut. Il y avait tout au même endroit : meubles, accessoires de maison, déco, vêtement, chaussures, jouets, luminaires. Le tout de bonne qualité, pour beaucoup moins cher que partout ailleurs.
  Des vêtements 7 fois moins chers
Une fois mon appartement meublé, je suis retournée fréquemment visiter mon trio de magasin de seconde main. Au point que je trouvais ça complètement aberrant d’aller dans un magasin de première main. Pourquoi payer 50$ (environ 30€) pour un jeans quand je peux le payer 7$ (environ 4,50€) ? Pourquoi m’épuiser à lutter contre le monde, à faire la queue aux cabines et à la caisse quand je peux tout faire en moins d’une heure et dans un seul magasin ? Pourquoi faire quatre styles de magasins différents (vêtements, chaussures, déco) quand je peux tout trouver au même endroit ?
C’est en réfléchissant de cette manière que j’ai arrêté de considérer la première main comme une option. Sans me forcer, mais plutôt en pensant en premier à mon budget, mon bien être, et mon temps. Aujourd’hui, plus de 70 % de ma garde-robe (chaussures comprises) sont issues de la seconde main.
  Dans ma friperie préférée (Renaissance – De Castelnau – Montréal)
    Quelques conseils pour trouver le “vêtement rare”
Les friperies n’ont rien à voir avec Zara. Ne vous attendez donc pas à l’offre disponible dans les magasins de première main. Vous ne trouverez que des pièces uniques, rangées probablement par taille et catégories, dans un environnement modeste.
N’y allez pas avec une liste précise en tête, ou un besoin particulier ; vous allez être déçu(e). Allez-y l’esprit ouvert. Traversez les rayons et regardez tout.
Ne vous arrêtez pas à la première fois. Si vous ne trouvez rien de bien la première fois, retournez-y une autre fois, ou essayez une autre friperie. Je vous le dis, c’est incroyable tout ce qu’on peut y trouver.
Sélectionnez des friperies qui sont économiques (Armée du Salut, Oxfam, Renaissance, Emmaus, Village des Valeurs). N’allez pas dans les friperies qui coûtent autant que Zara, voire plus (parce que ça existe). L’idée est de faire des économies. Demandez autour de vous, faites des recherches sur internet, et testez.
N’achetez pas tout le magasin parce que ce n’est pas cher. N’achetez que de l’optimal. L’objectif est d’avoir une facture moins chère qu’ailleurs et pas de l’égaler à votre shopping habituel en ayant quatre fois plus de vêtements. Si vous avez besoin d’une tenue, arrêtez-vous à la tenue.
Option challenge : si vous avez le goût du défi, mettez-vous un petit budget à respecter. Vous serez enchanté(e) du résultat.
  N’écoutez pas les mauvaises langues
Qui dit seconde main, dit déjà porté ou utilisé. J’en ai entendu des choses lorsque je dis que je m’habille uniquement en seconde main : c’est sale, il y a des puces, c’est de la mauvaise qualité, tu vas attraper des maladies, blablabla… La plupart de ces remarques sont faites par des gens qui n’ont jamais franchi la porte d’un magasin de seconde main. Comment peuvent-ils savoir alors ? Éloignez-vous de ces commentaires et jugez par vous-même.
Évidemment, vu qu’ils ont déjà été portés, je lave automatiquement les vêtements que j’achète avant de les mettre (ou de les placer dans mon appart’ s’il s’agit de déco ou de meubles). Pour ceux qui veulent doubler leur chance de propreté, je vous conseille de mettre votre linge acheté dans un sac plastique et de le laisser 48h dans votre congélateur. Ainsi toute trace de puces sera anéantie. Ensuite lavez-le.
  Quelques exemples de tenues de seconde main
  La gratuité et le fun de l’échange de vêtements
L’autre découverte qui a chamboulé toute ma consommation de vêtements est l’échange. Mon premier événement de ce type remonte à deux ans. Le concept : venir avec un nombre X de vêtements (chaussures et accessoires) et repartir avec le même nombre ou moins, en fonction de mes trouvailles. Je me rappelle encore l’excitation que j’ai ressentie quelques secondes avant que le top (de l’échange) soit lancé. La même que lorsque j’ouvre mes cadeaux d’anniversaire. C’est sûr, j’étais beaucoup trop intense. Mais j’ai tout aimé dans ce concept. En plus d’avoir trouvé des perles rares, j’ai rencontré des personnes fantastiques, impliquées dans la volonté de changer leur mode de consommation. Le tout pour 0$, et ça c’est ce que j’appelle un sacré bon plan.
Échanger à gogo
Complètement séduite par ce concept, je suis allée dans différents types d’échange, que ce soit avec des gens que je ne connaissais pas dans des lieux public (café, espace de coworking) ou chez une amie avec un cercle de personnes plus restreint. Dans tous les cas, je me sépare toujours de vêtements que je ne mets plus pour récupérer d’autres pièces. L’échange vaut définitivement le coup. Soyez curieux, regardez sur Facebook ou sur internet, il y en a forcément qui existent proche de chez vous. Et si ce n’est pas le cas, organisez une soirée chez vous avec vos ami(e)s. Que vos ami(e)s ramènent leurs ami(e)s. Surtout qu’ils ramènent de beaux vêtements. Vous verrez que vous aurez une bien belle pile de vêtements à échanger.
  Un beau concept
Pour les montréalais(es), je vous recommande vivement de suivre la page FB de Dress Me UP. Le concept est développé par Élodie, qui fait ça depuis maintenant un peu plus de 2 ans. Elle en est à sa 9ème édition. Je n’ai loupé qu’un seul de ces événements parce que j’étais à l’étranger. Chaque édition est mieux que la précédente. C’est incroyable le chemin qu’elle a parcouru. Au début nous étions une petite quarantaine dans un bar sombre. Aujourd’hui nous sommes une soixantaine et tout autant sur la liste d’attente, dans un lumineux et spacieux loft créatif. En plus de trouver du très beau linge, on participe à une belle action. Tous les vêtements restants sont déposés à une association venant en aides aux femmes. Je suis une fan inconditionnelle et toujours dans les premières à m’inscrire aux trocs d’Élodie.
    Trop Party, 8e édition, © Dress me up
  Demandez, vous serez servi(e)
C’est fou comme parfois on peut oublier la simplicité des choses. Notre premier réflexe quand il nous manque quelque chose est de tout de suite l’acheter. Alors qu’on pourrait le combler en demandant.
Petite anecdote : un jour, je voulais construire une petite table basse pour ma terrasse avec des chutes de bois trouvées dans la rue (déjà le concept était économique). La coupe de bois coutait 1$ et j’avais 6 coupes à faire. 6$ la table « fait maison », c’est autant que de l’acheter seconde main. Dilemme. À ce moment-là, j’entends quelqu’un couper du bois dans ma rue. Coïncidence ? Je sors avec mes bouts de bois sous le bras, marche vers le bruit de scie, et demande gentiment au monsieur. Il accepte. Deux minutes et 6$ d’économie plus tard, me voilà avec mes bouts de bois fraichement coupés.
Depuis ce jour, à chaque fois que j’ai un besoin je regarde toutes mes options gratuites pour le combler : demander un service ? Échanger ? Si ces deux derniers ne sont pas possible, alors j’achète seconde main.
  Voici les différents services qui m’ont été rendu ces derniers mois :
Prêt de sac à dos pour mes vacances
Prêt de tenue pour une soirée de noël
Prêt de déguisement
Prêt de voiture
Prêt d’outils (scie et machine à poncer)
Garde d’animaux de compagnie (en échange de bons cookies maison)
Don de fleurs, de terre et de terreau
  Avant d’acheter quoi que ce soit, évaluez vos options.
  Et à un moment, je n’ai plus besoin de rien
À force de renouveler ma garde de robe, je suis arrivée à un point où je suis satisfaite avec tout ce que j’ai. Je trouve même que j’en ai trop. Je me suis imposée la règle suivante : à chaque fois que j’ajoute un vêtement à ma penderie, je dois me séparer d’un autre. J’arrive à la respecter à 80%. Et pour les 20% de laisser-aller, je les récupère en faisant des tris fréquents.
Lorsque ce dont j’ai besoin n’est pas disponible « à la demande » ou par « l’échange », je fais un tour en friperie. Avec le temps, je suis devenue de plus en plus exigeante. Je n’achète plus que de l’optimal. Autant vous dire que je ressors très souvent les mains vides. Mais lorsque je trouve la perle, je la mets.
  Histoire vraie
À chaque compliment que je reçois sur un vêtement de seconde main, je m’empresse d’annoncer fièrement la source et le prix de mon achat. Résultat :  mon enthousiasme pour la seconde main s’est répandue auprès de mes amies. Au point qu’une de mes amies, Marie, particulièrement douée pour trouver des perles rares, m’envoie des photos à chacune de ses trouvailles. Je peux dire avec fierté que l’élève a dépassé le maitre.
  Vous aussi, faites comme Marie, trouvez des perles rares, et partagez-les avec moi !
Bye les amis,
  Photo de couverture: © Shanna Camilleri  – Unsplash
  Comment renouveler sa garde-robe, pour 3 fois rien ? Cela fait presque deux ans que je n’ai rien acheté dans un magasin de première main du style Zara ou H&M.
0 notes
choixportable · 7 years
Text
New Post has been published on Lesmobiles Tunisie
New Post has been published on http://lesmobiles.tn/moto-e4-plus-prix/
Moto E4 Plus Prix Tunisie et spécifications
Prix Moto E4 Plus Tunisie
[content-egg module=Offer template=custom/grid4]
Moto E4 Plus : Introduction
Dans le monde des smartphones, les véritables stars du rock sont souvent les meilleurs frappeurs – votre Samsung Galaxy S, vos iPhones et Premium Xperias. Ce sont des périphériques qui sont remplis à ras bord avec le matériel le plus récent et le plus grand disponible sur le marché et qui portent une étiquette de prix justifiable pour cela. Mais il y en a aussi quelques-uns qui deviennent populaires pour aller dans la direction opposée – des combinés qui tirent le meilleur parti du matériel bas de gamme qu’ils construisent autour et fournissent au budget conscient une expérience utilisateur étonnamment solide.
La série Moto G de Motorola est très appréciée pour cette raison. Elle est reconnue comme étant l’un des meilleurs téléphones pour téléphones portables, avec une interface rapide et de bonnes performances. Mais il y a aussi la famille de combinés Moto E. D’une part, ils ont toujours été encore plus abordables que les Moto G, mais de l’autre, ils ont eu la réputation de téléphones qui ne brillent pas dans un seul département au-delà des prix.
Avec l’introduction de Moto E4 de cette année, Motorola a ajouté une variante Plus, avec un capteur de caméra haute résolution et une batterie massive de 5000 mAh. Il semble que, pour la première fois dans l’existence de la ligne, il peut avoir son propre frappeur lourd tout en ne cassant pas la banque. Jetons un coup d’œil de plus près et voyons de quoi il s’agit.
Dans la boite :
Moto E4 Plus
Chargeur avec support de charge rapide
Câble de données micro USB
Guide de référence rapide
Moto E4 Plus : Conception
Sans vouloir paraître méchant, nous décrivions la Moto E4 Plus comme une adorable petite brique. Oui, c’est une couverture arrière en métal et sa finition mate est agréable au toucher. Cependant, dans le monde des smartphones d’aujourd’hui, nous dirions que son design semble «simple» et qu’il est un peu trop trapu, bien que cela soit compréhensible étant donné la cellule de 5 000 mAh qu’elle contient. Ne vous méprenez pas, nous ne l’appelons nullement «moche», mais soyez assuré qu’il ne tournera aucune tête lorsqu’il sera posé sur une table.
Dans une situation imprévue, le module de caméra à l’arrière n’est pas une bosse en saillie, mais une fossette cavé-in. Nous pensons que le fait de poser le téléphone sur une surface dure n’endommage pas la lentille de la caméra, ce que nous apprécions, mais nous craignons que les bords rugueux de la poche circulaire ne finissent par être remplis de poussière et de crasse, difficile de sortir. Nous souhaitons que la fossette soit plus oblique à ses murs, ce qui facilite le glissement de la poussière.
Le bouton d’alimentation et les boutons de volume sont cliquables, avec une bonne quantité de Voyage à eux, mais nous avons trouvé leur positionnement légèrement gênant pour la façon dont le téléphone gère. Le scanner d’empreintes digitales est un nouvel ajout à la famille Moto E et peut servir de remplacement complet pour les boutons de navigation virtuels du téléphone. Il est placé dans une ellipse bien biseautée sous l’écran et le trouver au toucher semble satisfaisant à chaque fois.
Moto E4 Plus : Affichage
Ainsi, comme son nom l’indique, le Moto E4 Plus est le plus gros téléphone de la nouvelle paire Moto E. Il porte un écran de 5,5 pouces, ce qui en fait le phablet du duo. Cependant, puisqu’il n’a pas obtenu une augmentation de résolution appropriée, il a encore 720 x 1280 pixels étirés à travers son écran pour une densité PPI de 267. Voyant que les combinés d’aujourd’hui ont souvent une image super nette, nous osons dire que cela est perceptible au point d’être légèrement irritant.
Cela mis à part, les couleurs de l’affichage sont également toujours hors cible. Heureusement, rien n’est sursaturé, mais vous ne devriez certainement pas faire des achats de vêtements sur cet appareil. La température de l’écran est également légèrement froide et il y a une teinte toujours présente. Ce n’est pas un désagrément constant et peut passer inaperçu par l’œil non formé, donc nous dirions que nous sommes dans les limites acceptables des inconvénients d’affichage du budget.
Moto E4 Plus : Processeur et mémoire
Il va sans dire que si vous cherchez à jouer à des jeux comme Vainglory ou Injustice 2 sur votre téléphone, vous ne recherchez probablement pas un appareil de moins de 200 $. Alors que le Moto E4 Plus fait de son mieux pour essayer de lancer de tels jeux, des bégayements, des retards et des framerates terribles seront présents et vous n’aurez pas vraiment le meilleur des temps. En fait, même en essayant de regarder une vidéo YouTube sur le réglage 720p / 60 FPS nous a donné quelques baisses d’image, vraisemblablement pendant que le téléphone était occupé à mettre en cache le clip en avant. L’utilisation générale des smartphones et les applications légères et simples conviennent à ce type, mais ne le surchargez pas.
Nous avons quelques options de stockage à choisir – 16 Go et 32 ​​Go. Gardez à l’esprit que le logiciel du téléphone prend environ 7 Go lorsque vous faites votre choix. Quel que soit votre choix, vous pouvez toujours le développer via une carte microSD allant jusqu’à 128 Go.
Moto E4 Plus : Connectivité
Le Moto E4 Plus est actuellement un freelance – vendu comme un dispositif déverrouillé, joint à aucun plan de transporteur ou des offres. La bonne nouvelle ? Il prend en charge un large éventail de bandes et est essentiellement compatible avec les 4 principaux fournisseurs de services mobiles – Verizon , AT & T, T-Mobile et Sprint .
Le modem cellulaire prend en charge le LTE Cat 4, ce qui signifie jusqu’à 18,7 Mo de moins et 6,2 Mo de téléchargement. Le modem Wi-Fi ne prend pas en charge la norme 802.11 ac, mais a 802.11 a / b / g / n, et « n » devrait être encore assez rapide pour les besoins de cet appareil.
Moto E4 Plus : Caméra
Nous étions optimistes quant à l’appareil photo 13 MP de la Moto E4 Plus, mais il a été rapide à nous laisser tomber. Même dans un éclairage parfait, le vivaneau produit des photos bruyantes avec des détails lavés. Sa gamme dynamique est également très mauvaise, ce qui signifie que les zones éclairées sont faciles à brûler et que les ombres se transforment souvent en une obscurité déprimante. Sa reproduction des couleurs est proche de la réalité, mais les photos finissent par avoir l’air si sombre, terne et sans intérêt qu’il est difficile de capturer quelque chose d’agréable.
Le téléphone a une fonction HDR, mais l’utiliser est difficile. Bien qu’il élargisse la plage dynamique de la caméra à un niveau acceptable, la prise de vue HDR est si longue que les chances sont élevées que vous secouez le téléphone et que la photo qui en résulte aura un peu de fantôme.
Qu’en est-il de la caméra selfie ? Oh, est-ce que ça fait reporter l’imagerie terrible ? Les détails sont flous et l’obtention d’un tir accidentel est très facile, même dans des conditions bien éclairées. La présence d’un flash LED à côté de la caméra avant implique qu’il faut de bons selfies, mais en réalité, ce n’est pas le cas.
Qu’en est-il de l’enregistrement vidéo ? Surtout un gâchis fragile et flou qui a un temps terrible avec l’exposition et semble qu’il est juste floue la plupart du temps.
Donc oui, la caméra est mauvaise. Bien sûr, il peut être utilisé pour certains médias sociaux, mais ne vous attendez pas à des souvenirs de qualité.
Moto E4 Plus : Durée de vie de la batterie
Le Moto E4 Plus a une batterie de 5000 mAh pour garder ses lumières allumées pour … ce qui semble être pour toujours. Le combiné a survécu pendant plus de 13 heures dans notre test de batterie de référence, ce qui en fait notre champion de 2017, suivi de près par le Samsung Galaxy A7. Cela se reflétait dans notre utilisation quotidienne, car le téléphone refusait de mourir. Autonomie de deux jours ? C’est certainement réalisable. Bien sûr, il vaut la peine de noter que nous l’avons utilisé comme il est – un téléphone de budget qui est le mieux adapté pour les tâches de smartphones.
Remplir cette cellule massive prendra un peu de temps aussi – en utilisant le chargeur inclus, il nous fallait encore attendre 3 heures pour que le téléphone soit extrait de 0% à 100%.
[content-egg module=Youtube template=custom/simple]
0 notes
tbo-tbet · 7 years
Text
2012-2017 : Mon quinquennat, et le vôtre aussi
À trois jours de l’investiture d’Emmanuel Macron, donc de son entrée officielle en fonction, je me suis surprise à faire le point, en pensée, sur les années de présidence de M. Hollande. Sur ce qu’elles avaient charrié comme changements pour moi, mais peut-être pour vous aussi. 
Le président sortant avait de fait placé sa candidature sous ce signe ambivalent : « Le changement, c’est maintenant ». Slogan dangereux, attendu, sujet à caution, efficace, suicidaire ? On ne saurait. En tout cas, le candidat l’aura emporté. Je laisse aux journalistes politiques de profession le soin de savoir si OUI ou NON, M. Hollande a tenu ses promesses – l’option du peut-être et des nuances étant définitivement exclue, parce que ça fatigue le cerveau. Il ne croyait pas si bien dire le François avec sa « grande » phrase performative. Là où les électeurs semblent blâmer le statu quo généralisé des trente dernières années à base de « reproduction des élites », de « on prend les mêmes et on recommence », et de découragement – et c’est largement compréhensible ! -, je souhaiterais attirer l’attention sur des révolutions silencieuses dont nous devrions prendre acte.
La smartphonie en question Ces cinq années auront été marquées par la démocratisation de machines de destruction massive des neurones. Outre la BFMTVisation de l’information, enfin présentée comme un problème, on peut bien sûr penser à nos amis-ennemis nommés Snapchat et Instagram, lieux privilégiés du storytelling personnel où clichés de brunchs sous le soleil flirtent avec les fameuses photos de dictons et autres selfies sous les traits de chiot mignon. Nouvelles plateformes de communication qui recréeraient une horizontalité sociale ou énièmes lieux de distinction ? À entendre succinctement Sophie Fontanel au Festival de Hyères, ces réseaux redistribueraient les cartes de la communication dans l’industrie de la mode. Les nouveaux créateurs n’auraient plus besoin ni des studios, ni des publicitaires, ni des gros groupes pour se faire une place au soleil. C’est sans compter avec la nécessité de sponsoriser les publications sur les réseaux sociaux pour espérer quelque surcroît de visibilité, et avec les mastodontes très doués et très compétitifs de la fashion industry : Zara, H&M, et les autres. « Non, mais attends, je connais une nana qui… ». Oui, ben on entérine juste ce bon vieux « c’est l’exception qui confirme la règle », cette perpétuation de l’ordre ancien à travers une technique inédite. - Tu penses vraiment ce que tu dis ? - Mais oui, la technique vient juste sanctionner des modes de pensée enracinés. C’est le résultat des mentalités actuelles. - Tu ne vas pas me dire que les réseaux sociaux n’ont pas fait émerger de nouvelles formes de sociabilité tout en réformant celles déjà en vigueur ? - Si, peut-être. En attendant, je suis statistiquement destinée à me caser avec une personne de mon milieu rencontrée au cours de mes études, et très probablement dans mon établissement d’enseignement supérieur. Et je te ferais dire que je ne suis amie qu’avec mes ami(e)s / connaissances sur Facebook. Rien de nouveau sous le soleil. - J’entends bien. Les réseaux sociaux entretiennent la conscience de classe et des us et coutumes préalablement établis. Les riches ont leurs hashtags et leurs loisirs tandis que les pauvres ont les leurs. - C’est l’idée. Et par extension, les pauvres veulent ressembler aux riches donc la terre entière s’endette pour avoir un iPhone et tout le tintouin. Bref, tout le monde fait du sport, mange bien, et ne relaie pas son caca sur les réseaux sociaux – parce que ça c’est encore trop intime. - Oui, en gros, on en est là. Après, tu sais, le monde du luxe ne manque pas de ressources et trouvera toujours les moyens de donner aux enfants gâtés de ce monde le sentiment de sortir de la cuisse de Jupiter. L’autre jour, j’ai remarqué que Berluti avait un peu copié le modèle des Stan Smith (les gars sont en retard d’une guerre, allo), mais ils les vendent certainement à plus de 350 euros. Ce n’est pas le genre de magasins qui affiche ses prix en vitrine, parce que l’argent c’est vraiment un truc de pauvre, mais ça on y reviendra dans un autre article. Cette parenthèse est déjà un peu longue. - Donc on en était où ? - Aux réseaux sociaux. Justement je m’apprêtais à te faire valoir que, tout de même, c’est assez révolutionnaire d’éprouver le besoin de relayer tout ce qu’on fait à autrui. Une manière de lui dire : je suis unique mais je suis comme tout le monde. Tu te retrouves avec des photos de filles habillées un peu comme tout le monde qui te disent « #beyourself ». Tu ne penses pas que nos systèmes de représentation ont été légèrement ébranlés par tout ce merdier ? - Mmmh, continue. - Arrivera un moment où le témoignage virtuel l’emportera sur le témoignage oral. Tu dis à quelqu’un « j’ai pris un café avec trucmuche » qui te répond « oui, j’ai vu ça sur Insta », bizarre non ? J’ai 21 ans et je n’arrive déjà plus à suivre les tenants et les aboutissants des histoires d’ados quand je les écoute dans le métro. Elles débriefent et tu as l’impression que l’envoi d’un snap (photo éphémère qui s’autodétruit après qu’elle a été jouée par l’usager de snapchat) va bouleverser l’histoire et la géographie de leurs prochaines amours. De mon temps – tu imagines, j’utilise déjà cette formule -, on se contentait d’un bon vieux lancement de rumeur : « X est amoureux de Y, c’est Z qui me l’a répété en me disant de garder ça pour moi, tu promets que tu répèteras pas ? ». - D’accord. Tu es en train de m’expliquer qu’on ne tombe plus amoureux de la même manière et que de nouvelles manières de communiquer s’installent. - Oui, c’est effroyable. - Ça va, calme toi. Globalement, les gens continuent d’aimer les mêmes choses qu’il y a cinquante, cent, trois cent ans : le soleil, la rigolade, et la bonne bouffe. - Donc, on en conclut quoi ? - Que nous ne sommes pas des Mme. Irma et qu’on ne peut évaluer l’impact de ces techniques sur le long terme. Mais à court terme, ça renforce cet adage du professeur Henri Laborit : « Nous sommes les autres », ce que les autres nous font, et leurs likes sur nos photos. - Ok, ce n’est pas la fin du monde alors ?
Le charme discret de l’intestin (et du vagin) - Je t’arrête tout de suite, c’est quoi ce titre un peu gore ? - Alors, c’est pour retenir ceux qui ne seraient pas encore partis, et c’est en rapport avec de nouveaux enjeux soulevés, comme par hasard, sous la présidence Hollande. - On l’avait complètement oublié celui-là. - Ça n’est pas plus mal. Sa popularité en a pris un tel coup (« le président le plus impopulaire de la Ve République ») que ce léger mépris ne risque pas de le froisser. Et puis, les hommes politiques ne sont-ils pas ces être cyniques assoiffés de pouvoir (et de sang), prêts à tout supporter ? Non, je plaisante, et j’ouvre encore une parenthèse barbante. Parle moi plutôt de ton intestin et de ton vagin. - Eh bien, j’ai l’impression que depuis que je suis sortie du lycée (2013), le problème n’est plus tant de nourrir tout le monde que de bien nourrir les gens. L’alimentation est devenue un vrai problème. Bon, il y a eu le scandale de la vache folle mais on était à peine nés (1996). Et c’était le même sujet de la note de synthèse de Sciences Po en 2016, pour entrer en master. - Oui, oui, garde tes problèmes de riche pour toi. On s’en fout de ton concours de privilégié(e). - Bon, tu as compris que ça c’était la partie « intestin » ? Pour la partie « vagin », je voudrais souligner que François Hollande a été le témoin tout particulier d’une innovation qui manque de pub : la coupe menstruelle. (coucou le vagin) - Et qu’y a-t-il à ajouter ? - Eh bien, il faut faire en sorte que la cup ne suscite plus autant de dégoût qu’à ses débuts (fin 2015). Et comme des scandales éclatent sur les tampons, essayer de faire valoir à la gent féminine qu’un bout de silicone vaut toujours mieux qu’un coton cylindrique empoisonné. Après, je dis ça, je dis rien t’sais. - Ok, mais tu ne vas pas imposer un mode de protection hygiénique aux autres. Tu sors d’où ? - Justement, c’est un peu ce qui se joue avec l’alimentation. Il y a un jeu de culpabilisation et de moqueries réciproques entre les partisans du véganisme ou végétarisme, d’un côté, et ces saletés d’omnivores de l’autre. Les gens se donnent des leçons en permanence. C’est so 2010 de manger un hamburger issu de chez les géants de la restauration rapide (le placement de produit qui ne dit pas son nom) sans aucun scrupule. - Bon, ça reste un problème de riches qui ne concerne presque que les urbains instruits. - Tout à fait, mais pendant ce temps, et depuis fort longtemps, des fonctionnaires internationaux ou des membres de la société civile, veulent promouvoir de nouveaux modes de production moins dommageables à la planète. - C’est bien mignon, mais le revers de la médaille c’est toute cette frénésie autour du bio. C’est devenu un argument marketing comme un autre. - Ah oui, chic. Je comprends mieux pourquoi c’était le sujet de concours de Sciences Po. Il y a vraiment plein de choses à dire alors que la partie visible de l’iceberg ce sont les rayons de supermarché. - Ca va, ne la ramène pas trop avec tes expériences traumatiques de concours. Je crois que les gens s’en carrent. Ils twittent comme des porcs le jour J, et puis c’est tout.
2012-2017 : un éveil personnel Sans doute est-ce lié à mon âge mais il m’a semblé que les phénomènes que j’évoquais ont eu une ampleur toute particulière pendant ces années. Avant que je ne sorte du lycée (2013, début du quinquennat) et que je n’arrive en France, tout me semblait suivre un petit bonhomme de chemin relativement prévisible. Puis il y a eu les réseaux sociaux, rebaptisés rézosociaux par Daniel Pennac, les chaines YouTube de personnes vegans, les livres de cuisine vegan, les smoothies veggie, les gluten free, (enfin ils ont gagné en importance !) et cette chère ubérisation.
0 notes