Tumgik
#Biologie du virus Asarakam. En quelque sorte. Ce ne sont toujours que de simples théories.
kalyria1674-blog · 8 months
Text
Claymore - Éveillé(e)s Masculins et Féminines.
Je ne pense pas que, chaque fois que je regarde ou lis Claymore, je parviendrais à m'ôter de la tête combien l'histoire de la Première Génération (qui comptait des hommes, certes, mais peut-être aussi des femmes) est tragique, même selon les normes du manga.
Parce que, dans leur cas, c'est un peu la même merde que les guerrières mais avec un supplément d'ignorance des limites et conséquences en prime.
Non seulement on parle de personnes (hommes ou femmes, peu importe !) qui ont vécu des tragédies semblables à celles des guerrières actuelles mais, en plus, il faut y rajouter d'autres circonstances qui les ont laisser prit au dépourvu :
Le changement encore mystérieux de leur apparence physique qui effrayerait leur entourage, voir leurs proches pour ceux qui en avaient encore ?
L'absence de connaissances des dangers de l'éveil et de l'usage prolongé de Yoki ?
La souffrance d'une procédure encore très expérimentale et non-raffinée.
A cela viennent s'ajouter les expériences tristement communes des guerrières qui sont, pour récapituler :
Vente/kidnapping à/par l'Organisation.
Proches attaqués/tués par les Yôma.
L'éventration verticale, conséquence d'une vivisection sans anesthésie, qui ne guérit jamais ?
La connaissance de la source de leur nouvelle force des villageois pour renforcer leur ostracismes ?
Lavage de cerveau et déshumanisation intensive.
Obligation de soumission envers les humains même en cas d'abus.
Isolation géographique et compétitive de leurs soeurs/camarades minus les chasses groupées où elles peuvent se voir mourir violemment à tout moments.
Danger de l'éveil et d'être alors condamnées à perpétuer le cycle même qu'elles voulaient arrêter, traquées par les mêmes personnes qu'elles appelaient ''amies'' voir ''soeurs''.
Ils ne savaient rien. Ils n'étaient que des enfants qui ont sciemment été tenus dans l'ignorance et utilisés par ceux qui les ont mutilés jusqu'à ce qu'ils atteignent le point de rupture. Ce qui ne pouvait que se produire au vu de leur condition de vie dénué de la plupart de soutien. Et après ? Ils ont été forcer d'assumer les conséquences de l'horreur que d'autres leur ont imposés. Ils ont été traités en monstres et chasser par les camarades même qu'ils appelaient des amis (je ne l'aime pas particulièrement mais les mots d'Hystéria sont poignants pour cela) sous le prétexte qu'ils avaient perdu leur humanité.
Sauf que... si leur humanité est physique, alors les guerrières sont vraiment hypocrites sur ce point, elles qui ont de la chair de Yôma dans leurs corps. Et si c'est psychologique, concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Que le choc de l'éveil les forcent à remettre leurs perspectives en question et les éloignent trop du lavage de cerveau imposé par l'Organisation ? Qu'ils ressemblent trop aux ennemis de l'Organisation aux goûts de ces derniers ? Ou... eh bien, rien, vraiment. Juste une énième poudre aux yeux jeter par l'Organisation.
Je suis assez à l'aise de le rappeler maintenant que le manga s'est terminé il y a neuf ans :
Les Yôma au sens où la plupart l'entendent sont des êtres humains enlevés, expérimentés, mutilés et infectés par un virus tiré d'un autre peuple suite à la volonté de l'Organisation qui souhaite reproduire le pouvoir de leur ennemis continentaux tout en se remplissant les poches aux frais des villes et villages de l'île. Tactique de création de la demande avant de fournir une offre. Ils sont donc autant victimes, et avec des expériences semblables, que les guerrières ou les Être Éveillés.
Le père de Priscilla, le frère de Claire (manga) et le frère de Raki n'étaient pas des imitations mais les originaux et, désormais, je comprend mieux leurs larmes et leurs tourments montrés peu avant leurs morts sachant qu'ils étaient essentiellement réduit au statut de sac de chair parasités mais conscient de ce que leur corps faisait à ceux qu'ils aimaient.
Tout cela pour dire que je pense aussi que l'éveil affecte le processus cognitif des anciennes guerrières d'une façon ou d'une autre. Je veux dire, sachant que la source est un virus connu pour parasiter le cerveau de ses hôtes, c'est quasiment obligatoire. Cependant... je ne suis pas convaincue que le virus parasite le cerveau des guerrières, même post-éveil. Parce que, quoique leur fasse l'Organisation en étapes détaillées (que je ne veux pas particulièrement connaître) j'ai plus l'impression que cela amène le parasite à se loger à un autre endroit du corps.
La flore intestinale.
C'est un concept assez connu alors je vais directement passer à la partie où les Eveillés semblent se nourrir consciemment plutôt que d'être contrôlé par une sorte de parasite. Sans compter que la flore intestinale est désormais reconnu comme un système cognitif secondaire (bien que très rudimentaire) par la plupart des scientifique, expliquant à la fois le positionnement de l'opération (entrailles), le besoin de chair humaine (reproduction du virus dans les intestins) et les changements cognitifs et physiques (il y a des neurones dans les tripes !) qui suivent l'éveil qui n'est pas, selon moi, un nom choisi au hasard.
Et si c'était tout simplement le moment où le parasite jusqu'ici dormant devient en fait assez nombreux (usage du Yoki sur de trop longues périodes au point où le système immunitaire s'épuise et ne peut plus se défendre ou d'un seul coup pour qu'une éruption constante de cellule contaminées submergent l'hôte) pour enraciner une influence durable chez son hôte ?
Si oui, cela rendrait aussi le concept de ''plaisir'' ressentit assez intéressant dans le sens où cette manipulation est en fait commune à plusieurs des bactéries de notre flore intestinale, sans même parler de virus parasitaire inter-racial. Le virus offre à son hôte un plaisir/soulagement intense pour l'inciter à puiser dans ce qui lui permettra de se répliquer/reproduire jusqu'à prendre l'ascendant.
Rien que pour cela, j'aurais envie de rejeter la partie sexuelle du mot ''plaisir'' proposé par l'auteur et peut-être me tourner davantage vers le plaisir gustatif. Ce serait aussi un bon indice pour les guerrières, surtout qu'il est dit par Miria que les semi-éveillés peuvent être en proie à des épisodes de fringale et que nous avons déjà constaté qu'Helen y était sujette.
Dans ce cas, à quel point serait-il impossible que les éveillés ne perdent pas réellement leur esprit humains mais voient quand même leurs esprits impactés mais non dominer ? Ils semblent rester plus libre de leur choix que les autres puisque les Yôma de base ne pensent qu'à se nourrir et survivre, ce qui n'est pas le cas de la plupart des éveillés rencontrés qui ont des processus de réflexion plus poussé.
Et si les Eveillés étaient ''juste'' à un stade plus avancés que les autres ?
[Si oui, ce serait d'ailleurs fascinant car si on prend Isley, Rigaldo, Dauf, Chronos et Lars (sacré échantillon quand même), il semblerait que même après s'être enraciné durablement dans le corps de son hôte, le virus n'en prennent pas le contrôle comme avec les Yômas ''basique'' et soit rester stable pendant plus d'un siècle. Presque comme s'il en venait à préférer une relation symbiotique et non parasitaire.
Parce que le parasite n'est pas connu pour sa bonté de coeur si ce qu'il fait faire aux infectés est une indication, je me demande s'il ne s'agirait pas là d'une mécanique de survie dû à l'impossibilité, pour une raison quelconque, de changer d'hôte, les condamnant à périr en cas de mort de l'Eveillé contrairement à leur variante plus libre.
Si oui alors, aussi répugnant que sa paraisse dit comme ça, l'Organisation serait au moins parvenu partiellement à son but en créant une variante du parasite un (tout petit) peu moins dangereuse pour les humains.
Bien sûr, c'est-à-dire tant que nous nous n'entrons pas dans les délires pseudo-scientifiques de Daë sur l'influence de l'amour et la haine (qui peuvent effectivement être un facteur, je ne le nie pas, surtout si des tests ont été réalisés et sont revenus positifs... sans que ça en fasse forcément al distinction absolument nécessaire) et pour qui le démembrement et les modifications corporelles non-autorisés semblent avoir réponse à tout. Sérieusement, je jure que ce gars me rappelle les balbutiements de la médecine comme science indépendante vers le 18ème siècle, quand les ''diagnostiques'' mêlaient biologie, littérature et morale dans un amalgame auto-indulgent et assez indigeste.
La synchronisation du Yoki et la force volonté capable de réprimer l'éveil (le Yoki est d'ailleurs présentée comme une énergie mais peu être réprimée par une prise médicamenteuse sans que la volonté de la guerrière n'y ait quoique ce soit à dire... hum...) est aussi un autre obstacle à ma théorie mais, eh. Je n'ai jamais prétendue essayer de trouver une explication rationnelle à ce phénomène terriblement mal connu même si ce serait très intéressant à faire. Ce que je voulais, et je pense avoir réussie, c'est déconstruire l'interprétation démoniaque autour de l'éveil.]
Vous l'aurez compris, ce que je nie, c'est la dimension ''démoniaque'' et la ''perte d'humanité'' de l'explication de l'Organisation, pas la modification comportementale engendrée par l'éveil. D'une part parce que, venant de l'Organisation et après tout ce qu'ils ont fait, ce sont des étiquettes tout bonnement grotesques et, d'autre part, car les Yôma n'ont rien de démoniaque à proprement parler et sont plus une arme biologique.
Donc... vraiment, la seule affiliation ''démoniaque'' confirmée des Yômas, guerrières et Éveillés leur est attribuée par le camp ennemi de la source de leur pouvoir, dans une guerre de plusieurs décennies (avec, j'imagine, beaucoup d'amertume des deux côtés) voir siècles, qui ne les voit que comme sujets de test, au mieux, monstres à soumettre et détruire au pire.
... Disons que j'ai vu des évaluations plus objectives.
Alors, des ''démons'' ? Non, je n'y crois pas. Mais, des ''monstres'' ? C'est quelque chose à creuser, en effet.
Je veux dire, le régime alimentaire est une raison, certes, mais surtout une excuse merdique sachant que nos méthodes d'alimentation (élevage, gavage, ébouillantage... etc.) sont en fait pire que... la quasi-totalité des leurs. De ce que j'en ai vu. Et par-là, je veux dire que la seule qui m'a fait froncer le nez était Agatha parce que, se nourrir ou se défendre d'une tentative d'assassinat par les guerrières est une chose, se baigner dans le sang de ses victimes en est une autre !
Donc ce serait leur comportement ? Quelle blague malade !
Tu ne peux pas enlever des hommes et des femmes dans l'enfance, les mutiler et les traumatiser, les garder dans l'ignorance, les former à devenir des tueurs/tueuses, les priver de tout système de soutien émotionnel, favoriser leurs abus et les pousser toujours plus loin jusqu'au point de rupture et t'attendre à ce que, Éveillé(e)s ou pas, ils deviennent des personnes et citoyens parfaitement adapter à la société !
Et croire le contraire n'est pas raisonnable. C'est juste délirant et pitoyable.
Même parmi ceux qui sont cruels (et il y a en a beaucoup !) et sadiques, c'est une cruauté avec un but. Riful et l'éveil des guerrières, Ophélia et son traumatisme vis-à-vis de Priscilla, Roxanne et son ambition à monter les rangs, Isley et le sacrifice de son armée pour arriver jusqu'à Luciela et, peut-être, tenir son but d'avant son éveil... savoir si c'est justifié ou non est une réflexion personnelle selon chacun (je pense personnellement qu'ils sont tous injustifiables) mais je pense que nous pouvons nous accorder sur le fait que, la grande majorité du temps, ce n'est pas de la cruauté gratuite.
Les éveillés sont certes des monstres, je ne le nie pas... mais ils demeurent, malgré ça, tout aussi humains que beaucoup, beaucoup, d'autres personnes. Comme certains bandits (Teresa) et marchands d'esclaves (Raki) pour ne pas les citer.
1 note · View note