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#CEST EN DEUX TOME
superiorkenshi · 1 year
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CRYING LIKE A BITCH BECAUSE OF ANOTHER FUCKING SHIP ABOUT CANNIBALISM!?!?!
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rschmidth · 2 years
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Download PDF Hippocrate. Epidemies I Et III (Tome IV, 1ere Partie): Epidemies I Et III PDF BY Anargyros Anastassiou
Hippocrate. Epidemies I Et III (Tome IV, 1ere Partie): Epidemies I Et III - Anargyros Anastassiou
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DESCRIPTION BOOK : Le traite, dont le titre originel est inconnu, est l'un des fleurons les plus remarquables du rationalisme hippocratique. Malheureusement il a ete victime, des la haute Antiquite, d'une dislocation accidentelle au cours de la transmission du texte. Traite unique ecrit par un seul et meme medecin, il a ete transmis en deux livres separes intitules Epidemies I et Epidemies III, alors que cette dislocation ne correspond a aucune division majeure du traite originel, les deux parties devant etre remises bout a bout pour reunir ce qui etait deja separe au temps de Galien. C'est l'uvre d'un medecin qui a ete un maitre de lobservation de la realite quotidienne du malade quil a confiee a lecriture. Cest, en effet, le traite le plus ancien ou apparaissent des fiches de malades decrits au jour le jour de la maladie. On dispose ainsi dune totalite de quarante-deux fiches de malades auxquelles il faut ajouter les noms de vingt-six malades particuliers cites en exemple au cours dun tableau
 DETAIL BOOK :
Author : Anargyros Anastassiou
Pages : pages
Publisher : Les Belles Lettres
Language :
ISBN-10 : 2251006117
ISBN-13 : 9782251006116
 Supporting format: PDF, EPUB, Kindle, Audio, MOBI, HTML, RTF, TXT, etc.
Supporting : PC, Android, Apple, Ipad, Iphone, etc.
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tpemangalee · 5 years
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Sondage (5)
Dans le but d’obtenir des réponses venant des consommateurs de manga, nous avons décidé de réaliser un sondage sur le réseau social Twitter. Nous avons obtenu plus de 500 réponses de personnes différentes qui nous permettent d’en déduire quelques généralités ainsi que la vérification de nos propos.
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Cette première question nous permet de genrer les personnes qui nous ont répondu; on peut remarquer une majorité de femmes. Ce n’est bien sûr pas représentatif de la totalité des consommateurs de manga, mais cela nous permet d’affirmer que le manga répond aux envies de chacun et que ce n’est pas uniquement quelque chose destiné par exemple aux hommes.
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Cette seconde question, quant à elle, nous a permis d’avoir une moyenne d’âge; la majorité est de 18 à 25 ans, suivie de près par les 18 ans et moins. Cela nous permet par exemple d’affirmer que le manga n’est pas, comme certains pourraient le croire, uniquement un « dessin animé pour enfants et adolescents ». Le manga touche toutes les générations.
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Les scans sont les chapitres de manga qui paraissent sur internet. De ce fait, chacun peut avoir accès à n’importe quel manga et aux chapitres les plus récents mis en ligne sur la plateforme. On constate que la majorité des consommateurs lis des manga qu’il achète physiquement. La plupart des gens restent fidèles au format papier.
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Cette question nous montre que la plupart des personnes regardent des animés sur les plateformes payantes qui les proposent, que nous avons d’ailleurs énoncé dans la seconde partie de notre TPE. Néanmoins, il est vrai que beaucoup d’autres regardent des animés sur les plateformes illégales de streaming. Il faut savoir d’ailleurs que ce choix peut parfois se faire par dépit; en effet, certaines licences ne sont pas disponibles sur les plateformes légales; c’est pourquoi beaucoup de personnes utilisent les deux. C’est par exemple notre cas à toutes les trois. La diffusion des manga rapporte énormément d’argent aux services d’abonnements qui en diffusent, et ce même si les plateformes illégales sont parfois utilisées.
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Nous pouvons tirer de cette question numéro 5 que 58% des consommateurs ayant répondu à notre sondages s’intéressent aux manga depuis plus de 5 ans. En effet, la plupart des gens ont connu cet univers dès leur plus jeune âge grâce aux diffusions à la télévision. Cela nous renvoie à l’expansion du manga en France; cela a été un véritable phénomène et les fans de manga sont de nos jours très nombreux.
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La question 6 aborde le sujet des conventions, dont nous avons parlé dans la partie 3 de notre TPE. On constate que la majorité y a déjà participé et que 31% des votants seraient intéressés par ces évènements; cela confirme le fait que le manga est un véritable phénomène, qui attire beaucoup de personnes. C’est pour cela que les conventions manga marchent si bien et font tellement parler d’elles. 
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Cette question relève une idée que l’on a déjà mentionné; celle comme quoi les mangas/animes seraient destinés uniquement aux enfants. La réponse des consommateurs est ici claire (91% de réponses négatives) et confirme le fait que les mangas ne sont pas que des séries infantiles.
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Ici, la majorité est positive (88%). Cela montre bien qu’en effet, les manga apportent aux gens un intérêt pour le Japon, que ce soit par exemple grâce aux décors, à la langue japonaise ou encore aux génériques. Parfois, le manga peut réellement donner envie de s’intéresser à son pays d’origine, et c’est un agréable gain économique pour le Japon. On parle ici de rayonnement culturel.
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Pour cette question 9, les avis sont mitigés mais nous avons eu le droit à des réponses convaincantes. En effet, les personnes ayant donné une réponse positive à cette question nous ont cité des exemples tels que les jeux vidéos inspirés d’animes disponibles en France et ayant un grand succès, la nourriture japonaise et les restaurants japonais que l’on peut trouver aujourd’hui à chaque coin de rue, ou bien même le fait que la France soit le second pays le plus consommateurs de manga après le Japon.
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Bien sûr, les réponses à cette questions étaient différentes, car chacun n’a pas la même expérience quant aux mangas. Néanmoins, ce sont souvent les mêmes titres qui reviennent; Dragon Ball Z, Death Note, L’attaque des Titans, Pokemon, One Piece, Fairy Tail… Ce sont des animés connus pour être des classiques.  D’ailleurs, Dragon Ball Z est un anime qui fait suite à Dragon Ball qui, comme annoncé dans la seconde partie de notre TPE, a connu un énorme succès lors de ses premières apparitions à la télévision dans les années 1990. C’est le second manga le plus vendu dans le monde avec 42 volumes et 250 millions d’exemplaires vendus.  
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Encore une fois, nous avons obtenus plusieurs réponses qui diffèrent en fonction des goûts de chacun, mais ce sont encore une fois les mêmes titres qui sont en majorité : Dragon Ball Z, Death Note, Naruto, HunterxHunter, My Hero Academia, Assassination Classroom, FullMetal Alchemist… Ce sont différents mangas qui ne sont parfois pas de la même époque; cela montre qu’il y a toujours des nouveautés mais également que les premiers mangas apparus, les grands classiques, ne sont jamais oubliés et toujours autant appréciés par leurs consommateurs. Par exemple, la première apparition de One Piece date du 22 juillet 1997; le manga est d’ailleurs encore en cours. Mais encore, Naruto est publié pour la première fois en octobre 1999. En comparaison, My Hero Academia est un manga qui est prépublié en 2014 dans le magasine Shonen Jump (abordé dans la partie 1 de notre TPE) qui a vu son premier tome traduit en français paraître en 2016.
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lupiot · 6 years
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C’est le 1er janvier, nous avons passé les fêtes. Mais après les deux réveillons, que nous goûtons chacun pour nos petites raisons (les illuminations, l’odeur des clémentines, le goût de la cannelle, le bruit du papier cadeau froissé, la chaleur braisée des marrons à dépiauter), quand tout est consommé, il reste encore cette idée qui me plaît : nous sommes dans le creux de l’hiver. Haut les cœurs, we made it “halfway through the dark”, pas vrai, et il faut se pelotonner, se rassembler, se chérir, pour se donner le courage de traverser la deuxième moitié de la nuit.
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Pelotonnée dans mon creux, j’entame cet article les orteils dans le feu et les oreilles en voie de congélation, recluse dans une maison de campagne au bon goût d’antan, proche du degré zéro, qui a ce goût de temps volé qu’ont les journées où l’on n’a pas école quand on est enfant. Les parents partent travailler ou sauver le monde, et soi-même, on s’étire à l’infini sur le canapé devant ses tartines de beurre-Poulain — persuadé à raison d’avoir deux ou trois éternités à vivre avant que sonne, par l’entremise des programmes télé savamment mémorisés, l’heure du goûter et le début de la fin de journée. Entre ces deux tartines, rien que le goût de la liberté : plus on l’étale, plus on en a.
Je vous souhaite une bonne année 2018, remplie de tartines de libertés.
§
Douzième* édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
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* Douzième même si j’ai sauté la précédente, qui est donc une Onzième édition fantôme.
Ces deux derniers mois, j’ai lu :
Pas mal de BD, période oblige (pendant toute la période de folie de l’avent, j’ai un mal fou à me dégager des plages de temps de plus de vingt minutes, et lire des romans dans ses conditions, ça me fait friser le cerveau. Donc BD.) :
  Côté littérature, j’ai lu 8 romans et 2 nouvelles, et côté poésie, 2 recueils :
  Ce qui nous fait un total de 28 titres divisé en deux magnifiques tableaux de 12, la symétrie est parfaite, ma joie est complète. Parmi ces 28, j’ai plusieurs Top, plusieurs Flop, et puis d’autres dont je vais te parler, puisque j’aime bien parler de livres ouhlala elle aime bien ça.
Avertissement : ça risque d’être un peu désorganisé ce coup-ci car je manque de temps. J’écris mon article dans un état de frénésie digne de l’énergie déployée jadis quand j’entendais “Tu as rangé ta chambre ? J’arrive dans 5 minutes !!”
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Ne regardez pas sous le lit svp.
1) TOP & FLOP
TOP (6)
De nombreux romans graphiques méritent toute ton attention. Enfin, peut-être pas toute ton attention mais un petit morceau de ton attention, là maintenant, si tu l’as sous la main, si tu me la prêtes. Merci. C’est gentil.
D’ailleurs, puisque je sais que ta vie est fourmillante et compliquée, je te balance directe mes trois BD chouchoutes du mois, de gros gros coups de cœur. Comme ça, si tu es interrompu par le bruit du micro-ondes ou l’appel de l’aventure, tu auras néanmoins leur couverture en tête et pourras te jeter dessus voracement lorsque l’occasion se présentera. Je pare au plus urgent.
  Lauréat de la catégorie “Le vie est une chienne borgne sous un ciel d’octobre“* (Aussi connue sous le nom de “Post-apo bien noir”
#1. La terre des fils, de Gipi (Futuropolis 2017) est un roman graphique post-apocalyptique qui m’a un peu rappelé La route de Cormac McCarthy, — ce qui devrait vous situer l’ambiance plutôt du côté du noir foncé de l’existence — mais dont j’ai surtout aimé, en fait, la qualité d’écriture et de narration. Ce qui ressort des dialogues, c’est que le langage est en train de se perdre. Et avec les noms, les pronoms et les mots doux disparaissent le sens de l’identité et de l’empathie. Une aventure humaine menée avec urgence et inquiétude comme une blessure que l’on recoud, et qui *spoilers* a le bonus de s’achever sur une note positive.
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Lauréat de la catégorie “J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal” (Aussi connue sous le nom de “Joli et badant, mais plus joli que badant”)
#2. Le chien gardien d’étoiles, de Takashi Murakami (Sarbacane, 2011-2014) est une BD qui ne paye pas de mine…
On voit ce petit chien crackinou et l’on s’attend à une histoire familiale et feel-good. Alerte : j’ai chialé. TU M’AS MENTI, COUVERTURE.
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Le chien gardien d’étoiles est un conte moderne sur la solitude, qui suit un homme dans sa descente progressive d’une vie ordinaire et confortable à une vie de sans-abris. C’est d’une limpide et cruelle simplicité — et c’est sans doute cette distance entre les choix narratifs et visuels assez naïfs et le fond du propos assez dur qui m’on touchée. Le tome 1 est une histoire entière, le tome 2 un préquel (aussi fort, sinon plus).
Lauréat de la catégorie “Girafe” (C’est-à-dire : “Beau et perché”)
#3. Les amours suspendues, de Marion Fayolle (Magnani 2017) est, comme les précédentes BD de Marion Fayolle, porté par une forte symbolique poétique retranscrite visuellement ; c’est la rencontre inattendue mais évidente entre le surréalisme et les films d’auteurs français. C’est donc de la vie amoureuse et sexuelle des personnages, contée de façon analytique et décalée qui emprunte ici clairement au ballet. Un album sponsorisé par Freud et Magritte. (C’est très, très beau (et la qualité d’impression est dingue, ce que ne restitue pas du tout ton écran.))
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Côté romans, voici mes trois beaux gosses du mois :
  Lauréat de la catégorie “Prends-toi ça dans les dents“
#1. Lettres d’un mauvais élève, de Gaïa Guasti (Thierry Magnier, 2016) est le réquisitoire d’un cancre contre le monde entier. Très bref, incisif, il est porté par une voix d’une justesse impitoyable. J’ai cru laisser une partie de mon cœur dans ce laminoir. Et pourtant, mon cœur, Gaïa Guasti me l’a rendu à la fin, quand les Lettres à force de tout vider en viennent à découvrir ce trésor, enfoui-caché au fond du cancre : celui de cette institutrice qui, jadis, avait été son alliée, pas son ennemie, et par laquelle la rédemption est permise. Ce petit livre est une saignée dans l’idéal de l’école républicaine — mais au-delà de la douleur qu’elle inflige sur le moment, elle est belle et salutaire.
Lauréat de la catégorie “Tout le monde devrait le lire !!!“
#2. La porte de la salle de bain, de Sandrine Beau (Talents Haut, 2015) est un roman qui, par certains aspects, tire vers le roman à message (et tu sais pourtant combien je n’aime pas ça). Ce qui le sauve, le retenant par la bretelle de soutif et l’empêchant de basculer, c’est la voix de la narratrice, juste, rigolote, émouvante par sa simplicité, qui apporte une vraie candeur personnelle au récit. C’est l’histoire d’une préado qui sent pointer le début de ses nénés sous sa poitrine, et s’en réjouit, avec sa gouaille de gamine, sa fierté de femme toute neuve et sa bougonnerie d’ado, mal-à-l’aisément vôtre. Le truc, c’est que les mecs — les vieux mecs ! les adultes, quoi ! — se mettent à lui faire des remarques bizarres, gênantes, un peu drôles, hin hin, tu vois ? À lui prêter une attention qu’elle ne voulait pas. Surtout le nouvel ami de Maman, qui entre dans la salle de bains quand elle est toute nue sous la douche…
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#MALAISE
Lauréat de la catégorie “Même ta mère l’a lu” (Aussi connue sous le nom de “C’est bon, on a compris que c’était bien. Purée les relou !“)
#3. La série Sauveur et fils, de Marie-Aude Murail (L’École des Loisirs, 2016-2017), tout le monde t’en a déjà parlé : parfait, à mon tour. Cette tétralogie, qui nous raconte la vie professionnelle et personnelle de Sauveur Saint-Yves, psychologue antillais aux penchants de Mère Thérésa et père célibataire d’un petit Lazare de 8 ans, est une fresque moderne foisonnante de personnages géniaux et d’instants de grâce. Ces livres font naître au creux de nos mains un microcosme si attachant qu’il en devient un deuxième chez nous, un foyer qu’on rechigne à quitter — c’est le même genre de dynamique que l’on retrouve dans les sitcoms où, au bout d’un moment, qu’importe ce qu’il arrive aux personnages, tout ce qui compte c’est de continuer à le vivre avec eux. (Et c’est comme ça qu’on se retrouve à la 14e saison de Grey’s Anatomy.) Mais Sauveur et Fils, en filigrane, c’est bien davantage.
Avec une facilité de grand chef d’orchestre, M.-A. Murail fait se croiser les fils d’intrigues sans jamais s’emmêler (alors que toi tu galères avec tes écouteurs que tu as pourtant sagement enroulés), trace en pointillés des lignes de réflexion sur de nombreux sujets sociaux, et dessine au numéro les contours de personnages d’une profondeur et d’une richesse aussi réjouissante que déstabilisante. Lire Murail, c’est se trouver pris en continu de ce vif sentiment de sonder — quand un passant croisé t’apparaît soudain pour l’être humain entier qu’il est, à vivre ses propres histoires intenses dans lesquelles tu n’es, toi, qu’un point flou passé très vite à l’arrière-plan. Hashtag aime ton prochain ? (Je suis tellement rock’n’roll.)
Et puis j’aimerais aussi te parler très succinctement (juré) de ces deux-là, qui sont un peu de la famille des bizarroïdes inclassables :
  #1. Kobané calling, de Zérocalcare (Cambourakis 2016) — Une BD socialo-politico-éducativo-funny sur Kobané, ville kurde de Syrie, arrachée aux kalach de Daesh par les locaux, devenue une sorte d’utopie multiculturelle où vivent de nombreuses communautés, au milieu de cette guerre de la terreur qui dézingue la région. Le style graphique n’est pas renversant, assez commun, mais l’approche, le ton et le rythme narratif de ce presque “Carnet de voyage” sont géniaux, et j’ai adoré cette lecture.
#2. Welcome, de Guillaume Trouillard (Éditions de la Cerise 2013) est un imagier (oui, comme pour les petits) mais pour les grands. Il image tout. Il image les cannettes de bière, il image les champignons vénéneux, il image les papillons, il image les grues métalliques — et de ce fatras de vie humaine bien rangé, à la fois adouci par l’aquarelle et magnifié par ses couleurs vives et son trait fin, ressort une poésie inattendue, saisissante. J’ai souvent cet imagier ouvert sur mon bureau pour écrire des histoires, parce que rien de tel que de regarder les crabes de Guillaume Trouillard pour sentir les bulles se former dans le sable sous tes pieds.
  C’est la fin des “Top” ! D’autres livres parmi mes lectures mensuelles étaient vraiment cool, aussi, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire si vous voulez mon avis sur tel ou tel titre. Mais pour l’heure j’arrête car on s’épuise à force de dire du bien : vite, vite, envoyons les Flop.
MEH (3)
Les révoltés de la Bounty, de Jules Verne (1879) : pas lu Jules Verne depuis mes 8 ans, je me dis, “Hé ! Prenons ce petit bout, là”. Ce que j’en pense ? Je me dis que je suis mal tombée. Fadasse comme de la soupe au caillou, pas de style passé le premier paragraphe, c’est un atone récapitulatif des événements ; à ce tarif, j’aurais mieux fait de lire un mail de ma banquière.
L’Amour et les forêts, d’Éric Reinhardt (Gallimard, 2016) : je n’ai dit que du mal de La chambre des époux, mais L’Amour et les forêts ne m’a pas entièrement déplu. Pourtant, je ne l’ai pas fini. Le style de Reinhardt n’est pas pour moi, je trouve qu’il en fait des caisses, et ses grands tremblements romantiques retombent comme un soufflet mal cuit dans mon assiette.
Bicyle 3000, d’O Se Hyung : Pas mal, mais j’ai trouvé l’incarnation des personnages et surtout la construction de l’histoire (en flash-backs permettant d’élucider peu à peu le meurtre) un peu faibles… ce qui du coup freine l’implication émotionnelle — on n’est pas “dedans”. Donc *Meh* ¯\_(ツ)_/¯
FLOP (1)
Recueil de poèmes illustré, Milk and Honey (Lait and Miel, dans sa traduction chez Charleston) envahit la blogosphère depuis des semaines. De mon côté, c’est un bon flop bien rond, un drop élégant dans la pataugeoire de la poésie contemporaine. Mais comme j’en ai déjà parlé dans mon article 5 mauvais livres à la modes — et ce que je vous recommande à la place, je ne vais pas me répéter ici, aussi si vous attendiez avec impatience le moment langue de vipère de ce C’est le 1er, sortez les pop-corn et cliquez sur le lien ci-dessus.
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Et sinon, retenez qu’en poétesse anglaise contemporaine, je vous recommande la merveilleuse Carol Ann Duffy.
  §
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
#1. J’ai découvert la chaîne Booktube Do cats eat bats ? par cette vidéo de recommandations de lecture. La meuf est vive, irrévérencieuse et d’excellent goût, que veux-tu de plus ? What else ?
#2. La chronique de Nightwork, de Vincent Mondiot (Actes Sud Junior, 2017), par Lucile sur le site La ronde des livres. Disons que parfois, on sent des enthousiasmes tellement honnêtes, des chocs littéraires si authentiques, qu’on ne peut qu’être appelé, morbidement, comme ces automobilistes qui ralentissent pour regarder un accident. (HA HA ! Ma comparaison est complètement bizarre, désolée Lucile !!)
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#ZINZIN
#3. T’as entendu parler de la polémique “De la guimauve pour la jeunesse ?” Non ? Bless. Le monde diplomatique (lequel, si tu ne l’as jamais parcouru, est un journal high-level de politique écrit très petit), a publié le 1er novembre 2017 un article qui, comme tu peux le deviner d’après son titre, crache dans la soupe du rayon jeunesse. Cet article, je ne te le link pas, pour trois raisons :
1) il est idiot et très mal renseigné,
2) il est payant pour les non-abonnés (ce qui me met toujours dans une espèce de rage incompréhensible), et surtout :
3) la réponse qui lui a été faite est très éclairante sur son contenu, et bien plus renseignée. C’est cet article, donc, que je te recommande : Balayer la guimauve devant sa porte, par Cécile Boulaire (universitaire spécialisée en littérature jeunesse). Attention, c’est un article sérieux, ON SE REDRESSE, DANS LE FOND.
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#4. Pour te remettre de l’article intello du point #3, je te recommande vivement Des albums à l’effet “WOW !” garanti, un florilège ébaubissant présenté par Tom de La Voix du Livre, qui te donnera envie de gambader gaiement jusqu’à la librairie jeunesse la plus proche pour t’extasier sur ces magnifiques albums colorés, et les sniffer tel un inquiétant addict. (Non, ça c’est juste moi ? Ok.)
§
3) AILLEURS SUR LE WEB
Je t’ai mis le lien de Sonder un peu plus haut, c’est donc l’occasion de te faire découvrir, si tu ne le connais pas, le Dictionary of obscure sorrows. (Dictionnaire des nébuleuses douleurs (adaptation libre))
For lack of a better word
C’est une chaîne Youtube dont le concept est simple : inventer le lexique de nos peines douces-amères, quand le mot manque. Chaque vidéo fournit la définition d’un seul mot, c’est souvent saisissant et émouvant. Deux vidéos que j’aime particulièrement :
Zénosyne — Le sentiment que le temps s’accélère
Lachésisme — L’attrait pour la fulgurance des catastrophes
Petits avertissements cependant :
Il faut être assez balèze en anglais.
Je déconseille de regarder plus de 5 ou 6 vidéos à la suite : au bout d’un moment, la voix posée du narrateur autant que le montage vidéo propret peuvent susciter une sorte de vague désenchantement, d’écœurement. (Il y a des choses qui sont bonnes à petites doses. Les fans de Black Mirror savent de quoi je parle.)
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4) HAPPY NOMBRIL Expression volée à Lola de L’horizon des mots
Qu’est-ce qui m’a rendue heureuse, le mois dernier ? Hum, let me think…
#LA RACLETTE
Pardon, c’est un site littéraire ici ? Scusi.
Le Salon du Livre et de la Presse de Jeunesse de Montreuil 2017, qui était le premier que je faisais en tant que membre de l’équipe de Sarbacane. C’était génial pour de nombreuses raisons mais en outre pour les rencontres que j’y ai faites — auteurs, éditeurs, lecteurs, et… pas mal de blogueuses géniales passées me saluer, qui se reconnaîtront ! J’espère ne pas vous avoir effrayées par mon débit surexcité ou mes regards égarés de personne en manque de sommeil.
Objectivement le plus beau des stands. Objectivement.
J’ai vendu plein de liiiivres !
§
Qu’y a-t-il à venir sur Allez Vous Faire Lire ?
Des articles critiques épatants, beware (dont un premier ce dimanche 7, signé Stern !)
“Quel serait ton livre jeunesse préféré de 2017 ?” : tes auteurs chouchous répondent (à paraître le dimanche 14 janvier)
Mon Top 15 littérature jeunesse 2017 (à paraître fin janvier)
Encore un mois où tu vas niquer ta PAL si tu traînes trop par ici.
Franchement, c’est pas très sympa de ma part.
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À vite !
Lupiot
Tu peux ajouter ton article « C’est le 1er » à la liste en cliquant sur la grenouille bleue (je le reporterai manuellement ci-dessous !) :
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Les fantastiches C’est le 1er, je balance tout de janvier 2017 :
Chaussettes et chocolat
Des Livres et les mots
Histoires vermoulues
Ma petite médiathèque
Le Monde Fantasyque
Niognot
Les Notes de Grace M.
L’Ourse bibliophile
Rivages invertains
Sariah Lit
Le Sortilège des mots
Tanuki No Monogatari
La Tête en Claire
Je note que les blogueuses habituellement fidèles au rendez-vous sont encore en train de digérer leurs repas de fêtes car je ne suis pas la seule à être en retard…
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Lalala
Si je t’ai oublié, laisse-moi un petit cri plaintif dans les commentaires, tel un animal abandonné : « Tu m’as oublié(e) ! »
Je balance tout ! (Tu remarques que j'esquive habilement la partie "C'est le 1er" ? C'est parce qu'on est le 5.) ANYWAY bonne année. C'est le 1er janvier, nous avons passé les fêtes. Mais après les deux réveillons, que nous goûtons chacun pour nos petites raisons (les illuminations, l'odeur des clémentines, le goût de la cannelle, le bruit du papier cadeau froissé, la chaleur braisée des marrons à dépiauter), quand tout est consommé, il reste encore cette idée qui me plaît : nous sommes dans…
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blogapart3bis · 7 years
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… ou de la sortie, que dès demain, 29 septembre, Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures est officiellement disponible en boutique. Après un poil plus de deux ans de travail sur le sujet et quelques malédictions diverses, c’est un peu le soulagement pour mon co-auteur principal, Antoine, et moi-même.
Le bébé est plutôt costaud: un livre de base de 192 pages au format 20 x 28 (le même que pour les BD) et un écran trois volets accompagné d’un livret de 64 pages, intitulé Livre du 2e semestre, qui contient une mini-campagne bien secouée pour finir l’année scolaire dans un état d’épuisement physique et nerveux optimal.
Quand je parle de « malédictions », ce projet nous a valu quand même pas mal de suées, avec notamment une épaule luxée (moi) et une opération à cœur ouvert (Antoine), sans parler des contretemps, atermoiements et autres retards propres à la création en général et celle de jeux de rôle en particulier. J’imagine que Céline, qui a géré tout le projet, doit en avoir un ulcère visible depuis l’orbite.
Mais, maintenant que c’est sorti, tous ces désagréments sont oubliés. Les parents – auxquels il faut ajouter Arnaud, relecteur de choc, Julien, übergraphiste, la Team 2d Sans Faces composée d’Oliver, Sanne et Yann et, bien entendu, l’Auteur originel, Florent  – sont super fiers de leur bébé! C’est le plus beau du monde, D’ABORD!
Perso, je me suis bien éclaté à bosser dessus. Avertissement sans frais à ceux qui trouvent que l’écriture de Tigres Volants / Erdorin est trop frivole: ne lisez jamais Freaks’ Squeele! Après, on m’a souvent dit que j’avais l’humour potache; pour un jeu qui se déroule dans une université, je trouve ça assez raccord.
Il faut dire aussi que, d’une part, l’ambiance de la bande dessinée et ses myriades de références pop-culture, ont beaucoup contribué à faire foisonner les idées saugrenues et, d’autre part, on peut être assez pointus, les uns comme les autres, dans le domaine du clin d’œil abscons. Ressortir des personnages de BD franco-belges d’il y a quarante ans ou des animés du début des années 1980? Même pas peur!
Un jour, je ferai la liste des références. Elle sera longue et douloureuse.
Bien évidemment, l’aventure n’est pas terminée: ces deux premiers tomes ne sont que le début d’une gamme qu’on espère longue, prospère et youpla boum! Il faut encore qu’on l’écrive et, pour le moment, on a plus envie de trinquer à la sortie que de se lancer dans l’écriture de la suite. Il y a sans doute un peu de l’équivalent auteur de la dépression post-partum, aussi.
D’ici là, on attend vos retours; on espère qu’ils seront bons, mais dans le cas contraire, on s’en servira pour faire mieux sur la suite.
(Image: Ankama Éditions)
Cet article Freaks’ Squeele: c’est le jour de la rentrée! a été publié initialement sur Blog à part.
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blogpresso · 7 years
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C'est lundi, que lisez-vous ? [447]
On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
Pour en savoir plus, il suffit d’aller voir mes anciens billets : ICI
♣ Toujours un plaisir de lire les aventures de Claire et Jamie. Dans Le voyage, les personnages bougent encore, ils attirent les ennuis, anciens et nouveaux visages sont de la partie… bref les choses restent dans la lignée des tomes précédents et la lecture a été encore une fois très bonne.
♣ Une guitare pour deux est un roman simple et doux. C’est l’histoire d’une amitié qui se créait autour d’une passion commune à laquelle s’ajoutent quelques problèmes. L’ensemble est vraiment sans prétention et la lecture a été agréable.
♣ Celle qui murmurait à l’oreille du mec en costard m’a plu au départ mais au fil de mon avancée, des éléments m’ont chagriné. Je l’ai terminé en étant mitigée.
*Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles de Brandon Sanderson
Résumé du tome 1 :
Les brumes règnent sur la nuit,
Le Seigneur Maître sur le monde.
La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.
♣ C’est quelque peu effrayée que je vais mettre un point final à l’épopée de Vin. J’ai peur de ce qui peut se passer. De ce que j’ai lu ça commence fort, l’apparition de Vin est hyper stylée. Après un début mouvementé, les choses se calment et pour le moment c’est intéressant, même si tranquille. 
♣ Certaines de mes collègues au boulot l’ont beaucoup aimé, j’ai aussi vu passer d’excellents avis sur la blogosphère donc on va voir ce qu’il donne.
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lupiot · 7 years
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Huitième édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
Avant de déployer, comme d’habitude, la liste des ouvrages que j’ai lus le mois dernier et mes coups de cœur parmi eux, petit encart informatif en forme de:
— Je vous présente toutes mes confuses —
Le dernier article publié sur le blog est le C’est le 1er du mois précédent. vous pouvez donc voir deux C’est le 1er s’enchaîner sans articles de fond entre les deux, ce que je trouve vaguement sale et gênant, comme du linge qui traîne par terre dans la salle de bain alors qu’on a des invités.
“Je t’attendais pas”
J’imagine que vous êtes très déçus par mon attitude, et j’imagine sans doute mal, car vous étiez probablement en vacances tout le mois d’août et avez accessoirement d’autres choses largement plus préoccupantes dans votre vie que mon rythme de parution, mais en dépit de la raison, j’imagine quand même que vous êtes déçus, trompés et trahis, aussi je vous présente mes confuses.
La vérité, c’est que j’ai été absente tous les week-ends — pour profiter de mon absence de vacances — et ai eu un gros événement à préparer sur le peu de temps libre qui me restait.
Mais revenons à nos étagères.
Ma mini étagère de bureau “livres en cours”.
Ce mois-ci, j’ai lu 24 livres.
Oui, ça fait beaucoup — mais ce décompte comprend 15 BD et rappelons-nous que la BD, ça se lit plus vite que la littérature écrite en police 10 — donc interdiction de hurler ou de soupirer Oh ! Ah ! Tu lis tellement !… Parce que :
Certes
So what ?
Est-on plus ou moins épanoui à lire plus ou moins de livres par mois ? Est-on content du rythme de ses lectures, ou plutôt de leur qualité ? Lis-je (et lis-tu) de bons titres, ou des trucs complètement con ? À toi seul(e) de répondre à ces questions, petite fleur de lotus.
Voici ces 24 lectures mensuelles :
Côté BD
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  Côté romans (et essai)
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  Et parmi ces 24 lectures, ai-je des coups de cœur ? OUI.
1) TOP & FLOP
TOP 3
Comme le mois dernier, je vous ai concocté des petits “Prix littéraires” par catégorie. Cependant, mon TOP absolu tout confondu (note-les, toi qui ne liras pas tout) comprend ces trois titres-là :
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  Catégorie J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal (Aussi connue sous le nom Joli et badant, mais plus joli que badant)
Lauréat :
Challenger :
Habibi, de Craig Thompson (Casterman, 2011) — LAISSE-TOI BERCER PAR CE CONTE DES CŒURS BRISÉS
Quelle incroyable épopée !… Quelle magnifique plongée dans la culture arabo-musulmane — quelle beauté dans la calligraphie, quelle finesse, intelligence, dans le trait, quelle émotion dans le récit… ! Je devrais m’arrêter, je risque de déblatérer des évidences et des idioties : cette BD est devenu un classique du roman graphique, et tout a été dit 100 fois, et beaucoup mieux que par moi, etc.
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Boris Vian mon amour
Habibi est un pavé pas dans la marre mais dans ta poitrine, que tu te prends de plein fouet au moment où tu t’y attendais le moins. Tu ne peux pas savoir à quel point c’est beau et dingue. Je n’ose imaginer le travail de recherche et d’imprégnation de l’auteur, qui redonne naissance à des contes, à des versets du Coran, à une époque imaginaire du Moyen-Orient, entre monde moderne et Ancien Testament, le tout avec une élégance et une tendresse à pleurer.
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C’est l’histoire intime et millénaire de deux personnages, une fillette, Dodola, qui s’enfuit (de chez le mari qui l’a achetée) et adopte sur son chemin un petit garçon esclave plus jeune qu’elle, Zam. On suit la vie de cette gamine et de son habibi qui grandissent dans un univers beau et violent, riche de poésie, de crasse et d’absurdité. On vit leurs affrontements avec le monde extérieur, leurs victoires minuscules (les plus sublimes) et leurs tourments éternels, les sacrifices auxquels ils consentent pour se sauver (sont-ils souillés à jamais par leurs propres cruautés et abandons ?) — et c’est cette relation entre ces deux personnages d’équilibristes furieux de vivre, qui est le cœur de la BD — et m’a soufflée comme un fragile pissenlit.
Cette. BD. Est. Dingue.
Sunny, tome 1, de Taiyou Matsumoto (VO 2010-2015, Kana, 2014-2016) — OÙ VAS-TU, MON ENFANT, DANS CETTE VOITURE QUI NE ROULE PLUS ?
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Sunny, c’est le quotidien d’une bande de gamins en foyer, dans le Japon d’aujourd’hui. Un univers inhabituel, conté de façon réaliste et éthérée. Ce manga est à la fois simple, cool et touchant. En deux mots : il a plutôt la classe, voilà.
Sunny, c’est aussi la marque de la voiture bonne pour la casse qui est stationnée devant le foyer, et dans laquelle les enfants, le temps d’un voyage imaginaire, renouent avec leurs rêves.
J’avais adoré l’univers et le graphisme inhabituels de l’auteur dans Amer Béton (adapté en dessin animé ; pour les aficionados : c’est über cool), et je trouve Sunny plus abouti dans tous les atouts qu’avait déjà Amer Béton (qui est plus fort, mais aussi plus tapageur). On retrouve à la fois cet aspect social dur et cette célébration de l’imaginaire enfantin qui sont chers à l’auteur, mais ici, c’est plus concentré, soigné, et subtil.
Le dessin assez personnel de Matsumoto a cette énergie vive, une tendresse “brute” très authentique dans ses visages et ses corps ; un côté arty qui le démarque. Et au fil de ses publications, il s’est affiné, est devenu moins brouillon et plus délicat, donc je l’apprécie de plus en plus.
Je n’ai lu que le 1er tome et ai beaucoup aimé, aussi je pense lire la suite dès que possible.
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  Catégorie 27e Intersidérale du Lol
Lauréat :
Challenger :
La nébuleuse Alma, de Luc Blanvillain (L’École des Loisirs, 2016) — ELLE TÉMOIGNE : JE ME SUIS FAIT PLAQUER PAR MA MEILLEURE AMIE
Ce roman est un coup de cœur d’Août qui m’a mis la pêche ! L’humour était délicieux et impeccablement dosé sur sa tranche de vie, comme du Poulain saupoudré sur une tartine de beurre au bord de la piscine : c’est l’art discret de l’instant parfait.
Et La nébuleuse Alma, c’est une succession d’instants parfaits.
Le pitch ? Alma a une vie plutôt simple et heureuse : une famille bordélique, un petit frère alien et génial, une meilleure-amie irremplaçable, et un tout nouveau tout beau tout frais PETIT AMI IDÉAL, qu’elle vient d’embrasser. Mais soudain, et sans explication, l’un des rouages se détraque : sa meilleure amie la plaque. Ouais, la plaque. En mode “C’est pas toi, c’est moi, désolée, je préfère qu’on reste am-… non en fait, je préfère pas.” Souffrance inouïe de cet abandon incompréhensible — et vaguement humiliant aussi (sa besta lui dit grosso modo “Je m’ennuie avec toi” (Woh ! Mais reste polie !)) — cette rupture amicale est le point de départ du roman, et d’une grande remise en question d’Alma, qui découvre qu’elle est (ok c’est vrai) un peu superficielle, et peut-être un peu égoïste aussi. Mais…
Comme n’imp’ quelle ado de quinze piges, non ?? Alma n’est pas débile, et elle parvient à prendre du recul : C’est trop bizarre, cette rupture. Il y a quelque chose de louche. But what ?
J’ai dévoré et adorééééé La nébuleuse Alma. J’ai beaucoup aimé la relation originale de l’héroïne à son petit frère, qui pour une fois n’est pas idiot et insupportable, mais un vrai complice, et un personnage-pépite, d’une grande drôlerie.
Le style ? Intelligent, allègre, vif, pointu. La construction m’a un brin laissée sur ma faim cependant — j’aurais aimé un joli petit nœud narratif pour emballer le récit, une belle conclusion — là, j’ai eu à demi le sentiment de regarder les héros partir au coin de la rue après m’avoir lancé “À tout’ !”.
Reviens ici faire la bise, malpoli.
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(À part ça, c’était très bien.)
Joker, de Benjamin Adam (La Pastèque, 2015) — ILS ÉCHANGENT LEURS VIES : ÇA TOURNE MAL
Une BD inattendue à l’humour absurde, qui traite d’une bizarre affaire d’héritage partie en sucette. Le pitch ? Trois frères, plutôt beauf, jouent aux cartes chaque semaine. L’un d’eux est le patron richissime et célibataires des deux autres, qui sont ses employés vivant respectivement avec leurs huit moutards dans de petites baraques serrées. Or, leurs parties de cartes ont cela de singulier que celui qui tombe sur le Joker peut échanger sa vie avec celle d’un autre joueur pendant une semaine. Ainsi, les trois hommes “tournent”, et échangent métier, maison, femmes, enfants, toutes les semaines. Il y a 1000 raisons pour que ça tourne mal. Et, pour notre plus grand bonheur, ça tourne très, très mal.
Le ton est somptueusement drôle et le récit prodigieusement absurde.
Le journal de Gurty 3. Marrons à gogo ! de Bertrand Santini (Sarbacane, 2017) — EN AUTOMNE, LA NATURE SENT DES FESSES
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Je n’ai pas encore parlé de la série Gurty, je crois : journal d’un chien raconté à la première personne, ou plutôt d’une chienne — attachante, débile et brillante comme une chienne peut l’être. Cette série est un délice d’humour dingo, parsemé de raisonnements circulaires à hauteur de derrières canins. Esclaffades garanties à partir de 6 ans et sans limite d’âge, testé en direct. (Âge idéal : 8-12  environ.)
Dans le genre, peut-êre connaissez-vous Chien Pourri ou Journal d’un chat assassin, que j’aime aussi beaucoup tous les deux, mais qui sont parfois un peu gentillets en comparaison, et en tout cas vraiment moins irrévérencieux que Gurty dans les blagues.
Catégorie Fait péter le style d’enfer (Aussi connue sous le nom Excusez-moi du peu mais ça déboîte sa tata)
Lauréat :
Challenger :
Colorado Train, de Thibault Vermot (Sarbacane, 2017) — UN MONSTRE T’ATTEND AU BOUT DES RAILS
Années 50, petite ville américaine alourdie de poussière rouge, au pied des Rocheuses. Une école, un train, une mine abandonnée, et une bande de gamins à la Goonies. Un jour, un élève de l’école disparaît, puis est retrouvé quelques jours plus tard… mort.
La bande de Michael, Durham, George, Don et Suzy, se réunit : faut retrouver celui qui a fait ça. Mais un sale frisson leur remonte le long du dos… Car le disparu a été retrouvé à demi dévoré.
Qui a pu faire une chose pareille ? Un fou ? Ou… un monstre qui rôde dans les bois, le Wendigo de la légende ?
Ou… pire ?
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Colorado Train est un premier roman, ce que je trouve très impressionnant car le mec connaît ses haricots. Structure, style, dialogues, intensité : check, check, check et re-check. La maîtrise narrative est bluffante, les scènes de vie fortes, les gamins ont une voix, et surtout, le style nous embarque — au couteau, évocateur, rythmé, râpeux — rocailleux même —, il jette sur le récit une ambiance de thriller à la King.
Une lecture très crossover, pour les amateurs de Stand by me, avec des ados mis face à un événement beaucoup trop grave pour eux (…et mis face à eux-mêmes).
Panama Al Brown, d’Alex Inker (Sarbacane, 2017) — VAINQUEUR PAR K.O.
Panama Al Brown une BD sur un boxeur champion du monde des poids plumes, qui était aussi un dandy américain, l’amant de Cocteau, le roi des nuits parisiennes, un loubard de Harlem, et un fils d’anciens d’esclaves du Panama. Ah oui, et donc Al Brown était noir et gay dans les années 20-30, décennies pas exactement prêtes pour un personnage d’une telle richesse et ambiguité.
Roman graphique magnifique en purs noirs et blancs par Alex Inker (l’auteur et dessinateur d’Apache qui a reçu plusieurs prix bad-ass) Panama Al Brown est à la fois un sublime objet livre, la biographie romancée d’un homme insaisissable et méconnu, et un angle d’approche étonnant sur l’intersectionnalité dans nos sociétés occidentales.
Catégorie Bizarre et fascinant comme un tractopelle qui flotterait au vent (Aussi connue sous le nom : Je sais pas si c’était beau mais j’y repense souvent)
Ex-æquo
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  Servir le peuple, de Yan Lianke (Picquier, 2005) — QUEL PEUPLE VIGOUREUX
C’est l’histoire d’une jeune soldat de l’armée communiste, en Chine, nommé au service quotidien de la femme de son colonel. Celle-ci a très vite envie de sentir sous ses doigts manucurés les biceps musclés de son nouveau jardinier-cuistot. Shenanigans ensue.
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Je me suis tantôt ébaubie tantôt ennuyée à la lecture de ce roman, malgré une ironie parfois jouissive, et mon ressenti perplexe tient beaucoup au style traduit du chinois qui me fait presque toujours un effet bancal que j’attends de voir démenti. La force du roman, c’est le second-degré provocateur de ces personnages prétendûment vertueux et fidèles aux préceptes de l’armée et de Mao, qui se convainquent qu’ils Servent le Peuple en se livrant à leurs séances de galipettes. Le léger hic, c’est que l’univers de référence chinois et communiste, à la fois exotique et séduisant, est parfois franchement déstabilisant, et ne fonctionne pas à 100% chez moi — pour saisir le second degré dans toute sa saveur, mieux vaut être à l’aise avec le cadre de référence, ce qui n’est *pas mon cas*. (Du tout.)
Dans la forêt de Hokkaido, d’Éric Pessan (L’École des Loisirs, 2017) — JE L’AI RÊVÉ SI FORT
Une nuit, la narratrice, adolescente française, se trouve empêtrée dans un rêve plus vrai et tangible que le montant du lit, un rêve si intense qu’elle se réveille en hurlant, fiévreuse. Elle était dans la peau d’un petit garçon japonais abandonné par ses parents dans la forêt de Hokkaido. Quelques heures plus tard, alors qu’elle replonge dans le sommeil, elle rejoint le même rêve, avec une continuité chronologique qui lui colle des frissons en même temps qu’une certitude vertigineuse : ce rêve est réel, ce petit garçon existe.
Tandis que la narratrice découvre qu’elle peut contrôler les mouvements du garçon, elle doit lutter avec la réalité et le décalage horaire pour réussir à sauver la vie de ce garçon.
Ce roman, sans être un coup de cœur, est une découverte qui me trotte dans la tête depuis ma lecture. Véritable allégorie de l’empathie, ce récit bref et subtil se vit comme une invitation à la réflexion sur notre rapport émotionnel aux gens qui sont loin de nous (en termes de distance, de culture… de tout).
Catégorie L’OVNI TROP CRACKICHOU
Ma vie de loup, de Clayton Junior (Sarbacane, 2017) — LE BONHEUR À PORTÉE DE TOUTOU
C’est mon coup de cœur inattendu, innocent et entier, que cette BD naïve et tendre d’une cocasserie de dialogues enfantins ❤
On adopte le point de vue d’un chien de berger, qui garde ses copains moutons, mais se laisse un jour séduire par l’appel des loups et leur vie libre et farouche. On s’engage alors dans un voyage dangereux, foufou et décalé, qui m’a fait tout chaud au cœur — j’adore l’humour discret, à la fois moqueur et affectueux, qui sous-tend tous les dialogues entre animaux.
Le héros s’appelle Toutou et il remue la queue quand il est content — je suis sensible à cette vision simple de la vie.
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Aux adorateurs de “Doug” dans Là-haut : cette BD est pour vous !
* Fin des Top *
MEH (2)
Article 353 du code pénal, de Tanguy Viel (Minuit, 2016) — PAS INTIMEMENT CONVAINCUE (clin d’œil à ceux qui l’ont lu)
Ce roman de chez Minuit a été sélectionné pour un grand nombre de prix et plusieurs personnes de bon goût me l’avaient recommandé, résultat : j’en attendais des merveilles, ce qui est toujours risqué.
J’ai beaucoup aimé la fin, puissante et émouvante, qui arrive en apothéose d’un long monologue. Mais je me suis lassée assez rapidement des effets de style de la narration (pas de manche, bien de style) : j’ai trouvé les gimmicks littéraires trop répétitifs sur l’ensemble du roman (une fausse oralité appuyée par les mêmes 2-3 astuces syntaxiques ; des images finalement toujours montées sur les mêmes ressorts ; un rythme narratif un peu délayé, circulaire).
Du reste, mon appréciation du roman reste globalement positive, et l’approche du sujet (le point de départ : le narrateur vient de tuer le promoteur véreux qui l’entubait depuis des années tout en lui souriant tous les matins) a une force intime assez viscérale ; si je suis légèrement désappointée, c’est qu’on m’en avait dit tant de bien.
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FLOP
L’énorme traître :
Le petit idiot :
LoveStar, d’Andri Snær Magnason (Zulma, 2015)
L’ENNUIIIIIIIIII. Mais mais mais pourquoi tant d’enthousiasme à l’égard de ce récit ? (Je veux dire, à part que la couverture de chez Zulma est très jolie, mais elles sont toujours très jolies ?) Le word-building N’EN FINIT PAS, il n’y a pas de ligne narrative qui se détache et nous raconte une fucking HISTOIRE ; tout juste quelques idées de SF originales qui ne cassent pas trois pates à un ornithorynque quand on a lu ne serait-ce que Le meilleur des mondes (LA B-A-S-E), bref, c’était bâillement sur bâillement, je ne l’ai pas fini, et je grogne dans la direction générale de tous ceux qui me l’ont recommandé. Groumpf.
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(BIS)
Il faut que je le retire de ma liste de recommandations dystopiques sinon on va me grogner dessus à mon tour. À RAISON.
Dragon Ball Super t.1, Akira Toriyama (VO 2015, Glénat 2016)
Aïe aïe aïe. L’histoire est incohérente, les ellipses narratives partent en cacahouètes car les scénaristes n’arrivent pas à gérer le multivers et ses nombreux supports, et le manga ne se concentre plus que sur des affrontements, sans prendre le temps de construire leurs enjeux (pour qu’un combat ait du sens, pour qu’on y croie, il faut qu’il soit important, qu’il ait de vraies raisons d’avoir lieu…).
Seul point positif et charmant pour qui veut renouer avec la série : l’humour à la Dragon Ball, fidèle à cette naïveté et cet aspect méta qui caractérisent l’ancienne série. J’ai fait “héhé” et “huhu” deux trois fois, je le reconnais.
Mais sinon, c’est assez mauvais.
§
J’ai lu 24 livres et je vous ai parlé de seulement 13 d’entre eux, aussi, si tu es curieux/se de savoir ce que j’ai pensé des autres, n’hésite pas à me poser des questions en commentaire.
§
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
#1. L’article jubilatoire de Lola, qui me donne savoureusement envie de mordre à pleine dents dans le dernier fruit de l’arbre dystopique de Margaret Atwood : critique de C’est le cœur qui lâche en dernier (À l’horizon des mots).
#2. L’article génial de Broco sur Ça, de Stephen King (Le Brocoli de Merlin). Après avoir bouffé masse de films d’enfance des années 80 (à la Stand By Me) et lu Colorado Train (carrément dans la même veine), je me dis que je suis enfin mûre pour cette brique de King.
#3. Bob m’a parlé avec délicatesse de Pebbleboy d’Eric Pessan (Bob et Jean-Michel), et a réussi à me donner envie de lire du théâtre jeunesse (#ignorance totale) aussi je me permets de vous faire rebondir sur mon ignorance, et sur sa critique.
En plus ce sera l’occasion de découvrir un autre texte d’Éric Pessan.
§
3) AILLEURS SUR LE WEB
Il me semble impossible vous ayez raté ça car mon cœur ne bat qu’a doux son du mot “Turtles” depuis trois mois — Turtles ! Turtles ! Turtles ! répété-je tel un Pokémon d’une nouvelle génération — mais, dans le doute : deux ÉNORMES annonces de parution de litté jeunesse ont eu lieu ces dernières semaines :
Turtles all the way down, un nouveau John Green (sortie en VO le 10 octobre 2017)
Le livre de la Poussière, t.1, La Belle Sauvage, un préquel d’À la croisée des mondes, de Philip Pullman (sortie en VO le 19 octobre et sortie française le 16 novembre 2017) #gallery-0-54 { margin: auto; } #gallery-0-54 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-54 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-54 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
  C’est génial ou c’est pas génial ??? Vous êtes surexcités comme une McGonagall à qui on annonce une finale de Quidditch entre Gryffondor et Gryffondor ? Moi oui.
§
4) HAPPY NOMBRIL
Je suis allée à Amsterdam.
(Photo pas à moi)
C’était beau, paisible, j’avais envie de boire un verre en terrasse sur le bord d’un canal pendant tout le reste de ma vie. J’ai fait du pédalo. Peace, love, space cake.
À bientôt, (mais genre, vraiment à bientôt ; j’ai une dizaine d’articles en préparation)
Lupiot
P.S. Vous pouvez rapatrier le lien de votre “C’est le 1er” en cliquant sur la grenouille bleue ci-dessous.
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Les “C’est le 1er, je balance tout” du mois de septembre 2017 :
Charmant Petit Monstre
Les Histoires vermoulues
Ma Petite Médiathèque
Tanuki No Monogatari
Les Tribulations de Coco
(Je complète la liste au fur et à mesure.)
1er septembre ! (Omd.) Je balance mes lectures d'été >> masse de coups de cœur (lisez-les!) et 2 livres à venir qui me font très fort envie. Huitième édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
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Le Salon Beige - blog quotidien d'actualité par des laïcs catholiques: C’est arrivé un 23 août…
« Les propos « déséquilibrés » de l’imam de Bordeaux | Accueil
23 août 2017
C’est arrivé un 23 août…
« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. » Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Les troupes d’Aiyûb, le sultan d’Égypte, pillent la ville et la laissent dans un tel état de ruine tel qu’elle en devient inutilisable. Le sac de la ville et le massacre de ses habitants expliquent la décision du Roi de France, Louis IX, d’organiser la septième croisade.
Charles Martel va non seulement écraser les Arabes à Poitiers, mais est aussi le grand-père de Charlemagne.Voir la chronique 22 octobre.
Le Roi de France, Philippe VI, intervient pour soutenir le comte des Flandres Louis de Nevers qui affronte plusieurs villes flamandes. Le Roi de France et ses Chevaliers lancent l’assaut du Mont de Cassel, où sont retranchés les Flamands. Ces derniers vivent sur le souvenir de la bataille des éperons d’or (voir la chronique du 11 juillet)
De la bataille, le Roi Philippe tire le prestige de Roi Chevalier, déjà reconnu à ses aïeux Philippe Auguste et Saint Louis.Louis de Nevers retrouve ses droits sur son comté.
Le 22 août un attentat contre Coligny est manqué ; Maurevel rate sa cible et l’amiral n’est que blessé. Tout le monde désigne la reine-mère Catherine de Médicis comme l’instigatrice. Coligny et elle sont en lutte pour avoir la première place auprès du Roi.
Dans l’après-midi a lieu un Conseil royal que rapporte Jean Guiraud dans Histoire partiale- histoire vraie (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2 pages 236 à 241). Il cite le Maréchal de Tavannes présent au conseil :
« Durant près de deux heures, Catherine torture son fils ; elle passionne, elle irrite son humeur si naturellement violente et, avec un art infernal, elle cherche à provoquer cet accès de fureur sur lequel elle compte pour lui arracher l’ordre du massacre que, de sang-froid, il eût refusé. « Tout d’abord, elle lui représente l’occasion inespérée qui s’offre à lui de tirer vengeance de tous ces rebelles qui sont venus s’enfermer dans les murs de Paris comme dans une cage. Il a donc enfin le moyen de se laver de la honte de ces traités que le malheur des temps lui avait imposés et qu’en aucun cas, il n’est tenu d’observer… Et comme il ne s’émeut pas, elle lui rappelle le meurtre du grand François de Lorraine. Celui de l’Amiral n’en sera que la juste expiation.
« Et comme il reste toujours impassible, elle le menace, ainsi qu’elle l’a fait plus d’une fois, de se retirer, de le laisser seul aux prises avec les dangers qui l’enveloppent. Ce moyen est usé et, pour échapper à la tentatrice, il invoque son honneur, ses promesses, ses amitiés.
« C’est là où elle l’attend : ceux qu’il croit ses fidèles sujets, ses dévoués amis, ce sont des traîtres ; ils conspirent ; ils en veulent à sa vie, à celle de ses frères. L’heure qui sonne à ce cadran sera la dernière de son règne ; s’il recule, d’autres, à sa place, joueront le jeu. Il doute encore, il ne veut pas en croire sa mère, il lui faut le témoignage des conseillers qui l’entourent.
« Tous affirment que les protestants vraiment conspirent. Alors, plus il a mis de confiance en eux, plus son courroux s’en échauffe. Il y a en lui du tigre ; la férocité de sa nature se réveille et se tournant vers sa mère : « Vous le voulez ? Eh bien ! qu’on les tue tous ! qu’on les tue tous ! » Et il se retire l’écume aux lèvres, le blasphème à la bouche…
« Après deux heures de repos, la colère de Charles IX ne s’est pas refroidie ; elle a fait place à une résolution sombre. Marcel, l’ancien prêvot des marchands, l’homme d’exécution qui commande à la populace de Paris, a été mandé au Louvre. « De combien de bras pouvez-vous disposer ? lui demande le roi. — Cela dépend du temps. — Eh bien ! dans un mois ? — De cent mille et plus, si Votre Majesté le veut. — Et dans une semaine ? — En proportion de ce nombre. — Et dans une journée ?— De vingt mille au moins, j’en réponds ».
« Sur les plus solennels serments, un secret rigoureux lui est prescrit. Il transmettra aux chefs des quartiers les ordres du roi … »
  Jean Guiraud poursuit :
« Le massacre de la Saint-Barthélemy fut un crime politique et non religieux. Il fut commandé pour prévenir le soulèvement que menaçait de provoquer l’assassinat manqué de Coligny, et l’assassinat de Coligny avait eu pour unique raison le désir de Catherine de Médicis de se débarrasser d’un rival dans le gouvernement. Le massacre de la Saint-Barthélemy fut autorisé par Charles IX pour des raisons politiques ; il s’agissait, par le meurtre des chefs huguenots, de décapiter un parti, une faction qui gênait le roi dans son autorité. Au cours des délibérations qui le décidèrent, la question religieuse ne fut pas agitée ou tout au moins demeura à l’arrière plan ; il ne fut guère question que du soulèvement possible des huguenots et de leur prétendu complot. »
Histoire partiale- histoire vraie de Jean Guiraud (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2 page240)
  « C’est sur Catherine de Médicis, et sur elle seule que retombe l’entière responsabilité de ce crime politique, digne de cette Renaissance italienne qui avait pétri d’immoralité son âme. »
Histoire partiale- histoire vraie de Jean Guiraud (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2 page241)
  Que se passe-t-il cette nuit là, lisons Jean Guiraud :
« Les faits sont connus. Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, entre deux heures et trois heures du matin, la cloche de Saint-Germain l’Auxerrois se met à sonner à toute volée, des hommes armés qui attendent ce signal tuent aussitôt dans son hôtel, l’amiral de Coligny. A l’appel du tocsin se lève cette foule sanguinaire qui se retrouve dans nos tragédies nationales pour toutes les besognes sinistres, cette même foule qui opérera pendant les grandes journées » révolutionnaires, le 6 octobre, le 20 juin 1792, le 10 août, les 2 et 3 septembre, le 31 mai, le 1er et le 2 juin 1793, massacrant les aristocrates, les prêtres et les femmes, immolant les prisonniers sans défense, comme elle avait massacré, dans la nuit de la Saint-Barthélemy, les huguenots surpris dans leur sommeil. Au Louvre, dans les hôtels seigneuriaux, dans les rues et les carrefours, la populace parisienne pille, tue et insulte quiconque est soupçonné de protestantisme et l’orgie du carnage se poursuit pendant neuf heures, ne cessant que vers midi. Les jours suivants, sur un ordre venu de Paris, des massacres se produisent en province ; à Meaux, à Orléans où le nombre des victimes est évalué à cinq cents ; à Troyes, où des bandes envahissent les prisons et tuent les prisonniers protestants ; à Saumur, à Blois, à Tours, à Angers, à Rouen, à La Charité, à Lyon.
Dans la plupart des villes cependant, les gouverneurs catholiques refusent d’exécuter les ordres qui leur arrivent de Paris et, loin d’ordonner les massacres, répriment la populace qui voudrait imiter celle de Paris. A Nantes, les échevins jurent de respecter l’édit de pacification et interdisent toute violence contre les protestants : il en est de même à Périgueux, Limoges et Clermont-Ferrand ; à Saint-Lô et à Alençon, Matignon empêche tout meurtre ainsi que Jeannin à Dijon et La Guiche à Mâcon ; à Grenoble et dans tout le Dauphiné, le gouverneur de Goëdes confie les protestants à la garde de catholiques sûrs ; à Vienne, les huguenots sont préservés de la mort par l’archevêque Grimaldi ; à Die, par le gouverneur de Glandage ; dans les Alpes, par Ludovic de Birague ; à Montpellier, par Joyeuse. A Carcassonne, écrivent les échevins, « le fait de Paris n’a produit aucun effet». »
Tiré de Histoire partiale- histoire vraie de Jean Guiraud (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2 page 233) voir la chronique du 24 août.
Cette statue est commandée par Marie de Médicis à Jean de Bologne. Les révolutionnaires en font des canons en 1792. Louis XVIII fait restaurer le monument (voir la chronique du 25 aout).
le 23 août 1654 : l’armée royale écrase le prince de Condé à Arras.
le 23 août 1719 : naissance de Pierre Poivre, agronome et botaniste français
Né à Lyon, Pierre Poivre voyage en Chine dès 21 ans comme missionnaire. Lors d’un voyage à Batavia (Djakarta) il découvre l’intérêt des épices comme les clous de girofle ou les noix de muscade. Il essaie sans succès de les acclimater dans l’île de France (île Maurice). De retour à Lyon, il intègre l’Académie des sciences. En 1766, Nommé intendant des Mascareignes il est de retour à l’île de France. C’est à lui que l’on doit le succès du poivre, épice qui porte son nom.
Jean-François Galaup, comte de la Pérouse, naît au manoir du Gô à Albigeois. Il entre dans la Royale à l’âge de 15 ans et y fait toute sa carrière.
Nommé lieutenant de vaisseau en 1777, puis capitaine de vaisseau, il dirige en 1785, une expédition visant à poursuivre les découvertes faites par James Cook dans l’océan pacifique. Il disparaît au cours de cette aventure avec le reste de son équipe auVanuatu en 1788. Quelques minutes avant de monter sur l’échafaud le Roi Louis XVI demande de ses nouvelles.
Louis XVI, Louis Auguste de France, surnommé Louis le Dernier ou Louis Capet par les Révolutionnaires, naît le 23 août 1754 à Versailles est sacré le 11 juin 1775 et guillotiné pour « trahison » le 21 janvier 1793, voir la chronique du jour.
Il meurt en pardonnant aux Français ce crime et en demandant à Dieu que son sang ne retombe pas sur la France mais serve à son salut !
le 23 août 1769 : naissance de Georges Cuvier, paléontologiste et naturaliste français.
le 23 août 1789 : décret de la Constituante.
Il affirme « qu’aucun citoyen ne peut être inquiété à raison de ses opinions. »
On voit ce que cette fausse liberté a donné deux ans plus tard.
La France s’engage donc, à la conférence de Londres qui s’achève, à évacuer la Ruhr dans les 12 mois,si le versement des réparations de guerre se poursuit…
Le général Leclerc y il établit son PC.
La ville se couvre de barricades, quand Hitler en ordonne la destruction. Paris est définitivement libérée deux jours plus tard.
  Posté le 23 août 2017 à 03h44 par Lois Spalwer | Catégorie(s): Histoire du christianisme
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Nouveau post sur http://www.blogpresso.com/cest-lundi-que-lisez-vous-446/
C'est lundi, que lisez-vous ? [446]
On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
Pour en savoir plus, il suffit d’aller voir mes anciens billets : ICI
♣ Achetée il y a un an, j’avais flashé sur la couverture et les dessins sont vraiment très beaux. Le résumé m’avait également tapé dans l’oeil et si l’histoire s’est révélée assez simple, elle reste sympa. Je devrais lire le tome 2.
*Le chardon et le tartan, tome 3 : Le voyage de Diana Gabaldon
Résumé du tome 1 :
Au cours d’une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d’un menhir. Elle s’en approche et c’est alors que l’incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement ! 1743. L’Ecosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l’occupant anglais et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône. Plongée dans un monde de violences et d’intrigues politiques qui la dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les multiples épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps. Elle connaîtra l’aventure et les périls, l’amour et la passion. Jusqu’au moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant qu’elle aura découvert et le bonheur qu’elle a connu et qui, désormais, lui paraît si lointain…
♠ Ma lecture se passe bien, je ne peux pas dire que je m’ennuie avec :D.
♣ Pour ne pas vous laisser avec rien de neuf, je vous montre mes deux prochaines lectures. De la légèreté au rendez-vous avant de me replonger dans un nouveau pavé d’un genre qui l’est beaucoup moins.
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