Tumgik
#well eligos has no friends only pawns but still spec will consider him a friend ? Somehow ?
hikarinokusari · 4 years
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100 THÈMES - #95 : Offre d’emploi
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       Les thèmes se basent sur la liste Variation 1, du groupe DeviantArt : 100 Themes Challenge. Le thème d’origine étant Advertisement, j’ai un peu triché en le considérant au sens plus restreint de l’offre d’emploi ( “Advertising jobs.” ).
        Ces extraits courts sont de simples exercices, réalisés dans l'idée de me forcer une certaine discipline lorsque j’écris. Ils ont également pour but de me forcer à ne pas corriger chaque mot pendant des mois.         /!\ Texte long.
Contexte : WoL!Verse. Peut être considéré comme faisant suite au thème #76. 
                          # 095 : Offre d’emploi 
                     Le Miqo’te laissa retomber une mèche de cheveux tressée le long de sa clavicule, dans un dernier espoir pour dissimuler à ses futurs hôtes le rythme de vie qu’il avait adopté ces derniers mois.            D’une main tremblante, il retint la fin de la tresse à l’aide d’un fin ruban hingashien tressé de perles et auquel étaient rattachées quelques plumes sauvages aux teintes blanches et carmines. Il fallait sauver les apparences, bien qu’il sût qu’il aurait fallu un philtre d’illusion pour cacher aux yeux du monde dans quelle misère il s’était laissé aller il y avait de cela des mois.
          Avec le temps, il avait pris l’habitude de ne plus reconnaître son visage dans le miroir et il s’en était accommodé. Sa chevelure si proprement coiffée d’ordinaire était devenue une masse capillaire indisciplinée terne et sèche, à la longueur incertaine par endroits. Tantôt longue sur ses épaules, tantôt courte au niveau de ses tempes puis ramassée en tresses lâches par endroits, la coiffure qu’il arborait aujourd’hui aurait fait grimacer celui qu’il avait été hier. D’un souffle las, il tenta de repousser l’une des mèches qui retombaient sur son nez avant d’abandonner son combat quelques secondes plus tard ; comprenant qu’il faudrait plus que les quelques coups de brosse absents qu’il passait  pour rendre à ses cheveux gris abîmés un aspect bien moins négligé qu’aujourd’hui.
          Le Miqo’te s’appuya sur le petit lavabo de marbre de la pièce d’eau de son appartement et fixa un peu plus ce reflet qu’il ne reconnaissait pas. Sa main gauche remonta inconsciemment vers sa joue et l’effleura, suivant de l’index la ligne verticale parfaite qui marquait sa joue depuis l’incident dont il avait été victime.
          Il était des choses qui ne disparaîtraient jamais malgré le temps passé et parmi celles-ci; certaines laissaient des cicatrices qui peinaient à cicatriser.  Un bruit étouffé fit s’agiter ses oreilles fatiguées mais Spectral ne sortit pas pour autant de sa contemplation absente. Ses griffes peintes de noires encore posées sur le bas de sa joue, il s’aperçut en détaillant son image qu’une simple toilette n’aurait pas raison de ce qu’avaient laissés les derniers mois.
          Son regard vif et perçant avait vu son éclat diminuer au fil des mois, étouffé dans les gonflements de ses yeux rougis par trop de pleurs et s’était finalement perdu derrière le voile de cheveux fins qui retombait sur lui. “ Les yeux sont le miroir de l’âme” disait-on ; un adage que le chasseur avait eu tout le loisir de le vérifier. Aujourd’hui, il aurait aimé pouvoir briser ce miroir - à cette pensée un sourire releva les commissures de ses lèvres - mais il était évident qu’il n’aurait jamais pu briser plus encore ce qui l’était déjà.
          Brisé.
          Il n’aurait jamais cru utiliser ce mot si facilement pour décrire ce qu’il ressentait. Après des mois passés sans lumière à vivre enfermé dans son appartement pour n’en sortir qu’à la faveur des nuits les plus sombres, Spectral avait eu tout le loisir de penser à ce qu’il cherchait à Shirogane.
          La réponse avait été simple au début, puis elle s’était rapidement complexifiée. Il avait d’abord voulu que quelqu’un mette un terme au flux ininterrompus de pensée importunes, avant de réfléchir à un moyen pour le faire lui-même. Il avait ensuite voulu endiguer ces murmures incessants et les enterrer au plus profond de lui. Il avait ensuite retrouvé une paix temporaire en apprenant à retourner au-dehors, et en se forçant à communiquer avec les petits commerçants de Kobai goten.
          Une paix éphémère, pour réapprendre à sourire aux inconnus et réapprendre à interagir avec la société. Solitaire de nature, il avait pourtant pris goût à la vie citadine, où, malgré la foule qui l’entourait au quotidien, un individu pouvait demeurer seul jusqu’à la fin de sa vie.
          C’est alors qu’il s’était résolu à reprendre sa vie en main, et s’était dirigé vers la cité-état de Kugane. Pour y faire ce pourquoi il était sur place depuis des mois : travailler.
          Le travail avait toujours été une bonne échappatoire pour le Miqo’te. S'il n'arrivait pas à occulter les pensées qui le perturbaient, alors il les remplacerait par d'autres. 
          Du moins c'est ce qu'il voulait tenter aujourd'hui. Après tout le temps passé à ne donner aucun signe de vie, hormis à quelques rares privilégiés à Ishgard, la branche hingashienne de Kugane ne souhaitait plus recevoir ce chasseur sur lequel elle n'avait pas pu compter auparavant.
          Mandaté de manière expresse par les dignitaires Centurio d'Ishgard, il aurait dû les aider à éliminer une bête féroce qui terrorisait les villages de la Mer de Rubis depuis qu’elle y avait pondu. Une opportunité en or qu'il avait acceptée pour voyager dans cette lointaine Orient, pourtant sous domination Garlemaldaise.
          Un passe-droit exceptionnel qu'il n'avait pas remboursé en ignorant le contrat de chasse duquel il avait été chargé. Sans emploi pour avoir manqué à ses engagements, incapable d'accepter les travaux comme les aventuriers le faisaient, trop fragile pour repartir dans le Coerthas.
          Aujourd'hui il devrait tenter de plaire à nouveau à ses employeurs, et de leur montrer que cette faute ne se reproduirait plus.
          Mais alors, comment séduire lorsque tout chez lui hurlait que rien ne différait à avant ?
          Comment les convaincre que ses qualités et son passif n'étaient pas volés quand le chasseur implacable qu'on leur avait vendu ne ressemblait plus qu'à un loup de l'Abalathia auquel on aurait enlevé les crocs ?
          Spectral laissa s'échapper un rire nerveux. Il était plusieurs choses dont le Miqo’te était persuadé depuis son enfance. Parmi celles-ci, il savait que plaire n'avait jamais fait partie de ses capacités. Malgré tous les efforts déployés pour masquer son rythme de vie désastreux aux émissaires du clan Centurio ce soir, il savait qu’aucun artifice ne changerait ce qu’avouait son regard.
-       “ Maître Daar’jen ?”
           Les cheveux clairs de Janneloix se reflétèrent dans le miroir et l’adulte tourna sa tête vers son cadet. Ah oui, il y avait le gamin aussi. Peut-être pourrait-il s’en servir comme d’une excuse, lorsqu’on lui demanderait des comptes sur son absence des derniers mois.
           Il faudrait juste convaincre le très jeune Elézéen de mentir pour lui. Et ça, ça n’était pas gagné.
-       «  Vous avez une mine affreuse, sérieusement, c’est ça que vous appelez vous changer ? » le rabroua-t-il en venant poser sur un meuble en acajou sombre une pile de vêtements clairs.
          Face à l’air renfrogné et la moue désapprobatrice de l’adolescent qui le jugeait de ses yeux bleus, le Miqo’te ne put empêcher ses lèvres de s’étirer en un léger sourire. Décidément, les choses avaient bien changé depuis la première fois qu’il l’avait rencontré.
-       « Je peux savoir ce qui vous fait sourire ? » lui reprocha l’Ishgardais. -       « Tu as grandi, c’est tout. »
                       L’orphelin arqua un sourcil avant de piquer un fard, comme à son habitude lorsque le chasseur lui faisait une remarque personnelle :
-       « J’espère que vous serez plus éloquent face aux Seigneurs que vous recevrez tout à l’heure. Et mieux habillé ! On n’a pas idée de … »
            Le Miqo’te cessa d’écouter les reproches juvéniles de l’enfant qu’il accueillait depuis plusieurs mois. Il n’était pas certain du pourquoi ni du comment de la présence de cet enfant dans son appartement, si loin des terres qui les avaient vus tous les deux naître.
          Ce qu’il savait toutefois, c’était qu’aujourd’hui il était presque reconnaissant d’avoir quelqu’un à ses côtés. Sans prêter attention au déluge de mots de Janneloix, Spectral se détourna du miroir pour prendre les vêtements que le jeune garçon lui avait amenés.            Si clairs … Spectral n’avait plus porté de vêtements blancs depuis qu’il avait troqué ses vêtements de voyage il y avait dix ans de cela. Il n’était pas sûr d’avoir jamais apprécié cette couleur de toute manière, il lui préférait les teintes sombres et discrètes qui le dissimulaient lors de ses expéditions nocturnes.
-       «  Ça vous plait ? »
          Spectral allait répondre « non » par habitude pourtant il fit l’effort d’observer avec plus d’attention les vêtements que Janneloix lui avait choisis. Mal choisis à vrai dire, mais que savait ce gamin de lui au final ?
          Peut-être bien trop de choses, puisqu’il l’avait vu tel qu’il était une fois les projecteurs éteints et dépouillé de l’étiquette qu’on se plaisait à lui coller en Eorzéa.
          D’un soupir, le Miqo’te s’assit à même le sol en se gardant de grimacer d’inconfort lorsque sa peau nue rencontra le carrelage froid de la pièce d’eau. Il passa sa jambe gauche puis bientôt la droite dans un pantalon blanc qu’il resserra au niveau des cuisses et de la taille grâce aux fines ceintures et attaches de cuir sombres prévues à cet effet. Ses pieds furent entièrement couverts et maintenus jusqu’aux genoux par une paire de bottes noires, discrètement rehaussées d’argent au niveau des lacets et des talonnettes qui grandissaient avec discrétion la taille du Miqo’te.
          Devant lui, un manteau de fourrure immaculé s’ouvrit, l’invitant à le passer sur ses épaules ;  ce que Spectral fit avec lassitude et un manque d’entrain certain. Il vit passer et repasser devant puis derrière lui l’Elézéen qui ajustait le manteau comme s’il venait vérifier l’armure d’un chevalier s’en allant en guerre.
-       «  Tu es devenu un vrai petit écuyer, dis-moi … » -       «  Il faut dire que vous ne vous habilliez pas vraiment correctement jusqu’à hier messire. » -       «  Qu’est-ce que tu peux être insolent … » souffla l’autre, amusé mais légèrement vexé.
                       Il était vrai que sans Janneloix, Spectral aurait fini par ne plus changer d’habits pendant des jours et des nuits durant. Ce qui n’excusait tout de même pas l’aplomb de l’enfant. -       «  Bon, ça vous plait ou non ? » -       «  … pas vraiment, mais on fera avec. » avoua le Miqo’te en s’observant dans la psyché près de son bain.
            Tant de miroirs, tant de reflets. Chaque fois que ses yeux d’ambre se plongeaient dans l’un deux, le chasseur était sûr de voir une image différente lui être renvoyée.           Tant de masques et tant de mensonges.
          Spectral ignora à nouveau la moue boudeuse de son protégé et quitta la pièce sans lui accorder plus d’attention. Du regard, il chercha dans la pièce à vivre en désordre une de ses lances pour rallier Kugane mais la tenue qu’il portait ne se prêtait pas réellement à l’usage de cette arme.
           Mais qu’avait bien pu penser Janneloix  ?
          Il allait s’en enquérir auprès de l’intéressé  lorsque celui-ci apparut à nouveau devant lui, en lui présentant une rapière à lame courte et fine, ornée d’or et à la lame noire gravée de symboles hingashiens.
-       «  Elle se prêtera mieux à votre rendez-vous, messire. » -       «  Je ne suis ni mage ni escrimeur, Janneloix. » lui rappela sèchement Spectral. -       «  Vous devez leur prouver que vous n’êtes pas celui que je connais surtout. Alors prenez cette arme et faites-moi confiance. »
            Avec aplomb, le garçon insista et mit presque l’arme dans les mains de son futur porteur avant de décrocher de sa ceinture un réservoir d’éther et de l’accrocher lui-même à celle de Spectral.  
-       «  Là. Vous serez parfait. » -       «  Un parfait menteur surtout. » -       « Au moins vous serez parfait dans un domaine.  »
            Le Miqo’te opina silencieusement du chef malgré la pique. Après tout, qu’importe.           Lui qui voulait changer de vie, il avait désormais aussi changé de spécialité. De guerrier de renom à la lance, il devenait une sorte de mage bien apprêté avec une rapière dont il ne comprenait pas plus l’usage que l’intérêt de la discipline.  -       «  Ne gâchez pas tout ce soir, Messire. » le pria Janneloix, comprenant la lueur étrange qui brillait dans les yeux de celui sur qui il veillait depuis des mois. -       «  Je ne gâcherai plus rien. »
          Sur ces mots, le Miqo’te quitta l’appartement, caressant distraitement et brièvement les cheveux clairs de l’adolescent lorsqu’il passa devant lui.
                                                ¤         ¤          ¤          ¤          ¤
           Kugane était une ville que Spectral détestait et admirait. Elle faisait naître chez lui des sentiments contradictoires, en totale oppositions avec ses goûts personnels ordinaires. Son bruit le rebutait, ses lumières l’agaçaient et pourtant, toute la foule attirée par ces qualités citadines le passionnait. S’éloigner de la foule captivée par les lanternes rouges de la cité-état comme autant d’insecte face à la flamme d’une bougie était un plaisir coupable. Il appréciait alors errer dans les quartiers boudés par la majorité, baignés dans les échos étouffés d’une vie plus animée et plus bruyante à quelques mètres à peine.
           Découvrir en solitaire tous les charmes discrets et secrets de la grande cité. Errer au hasard des rues malgré l’heure tardive, loin des personnes qui habitaient la cité et échanger avec ceux qui avaient tant à raconter mais qui ne trouvaient jamais d’oreilles attentives pour leurs histoires. Un plaisir uniquement permis par la population nombreuse de la cité.
           Assis sur le tatami d’une des chambres de l’auberge du Bokairo où il attendait son interlocuteur du Clan Centurio, Spectral observait par la fenêtre en papier de riz ouverte les feux d’artifices lancés au loin, près du port. Perdu dans le spectacle de couleur et de forme qui prenait vie dans le ciel nocturne, il sursauta presque lorsqu’il entendit la porte coulisser et la douce voix d’une employée introduire celui auprès de qui il devrait plaider sa cause.
          Discret comme la première brise du printemps, l’émissaire du Clan pénétra dans le petit salon et s’assit en face du Miqo’te, avant que ce dernier ne décroche ses yeux des fleurs de feux colorées. Il tendit alors sa main vers le Hyur qu’il recevait, sa tête légèrement baissée dans un signe de salutations :
-       « C’est un honneur de vous rencontrer Monsieur. » -       « Ne soyez pas si formel, Spectral. » le coupa l’autre, ses mots soufflés dans un murmure amusé. « Nous savons tous deux pourquoi cette rencontre a lieu, alors ne perdons pas plus de temps. »
          Les sourcils du chasseur se froncèrent légèrement, et la mâchoire serrée, il se contenta d’opiner du chef : -       « Toutes les excuses que j’aurais à vous présenter ne suffiraient pas à racheter ma faute. J’en ai conscience. Pourtant, j’aimerai à nouveau œuvrer dans l’intérêt du Clan Cent…. »
            L’homme face à lui leva sa main gantée sans un mot dans un geste intimant le silence, un sourire ineffaçable sur ses lèvres fines. Immédiatement, le chasseur se tut et patienta.
-       « L’élu du Cristal a des tâches importantes à régler – et celles-ci nous dépassent. Il n’y a pas de fautes à pardonner.  Pas d’excuses à fournir. »
          Spectral allait répliquer mais l’autre ajouta d’un air doucereux :
-       « Et c’est la seule version qui prévaudra lorsque j’irai vous excuser auprès des représentants du Clan. »
          Sans comprendre, le Guerrier de la Lumière resta muet. Il observa chaque geste de cet homme aux cheveux roses clairs, pâle et froid comme la mort elle-même.
-       «  Je suis là pour vous proposer autre chose que de travailler pour Kugane, Spectral. Un homme comme vous a besoin de bien plus que de créatures banales pour exercer tout son talent ; et Eorzéa toute entière a besoin d’hommes et de femmes aussi doués que vous pour la libérer des fléaux qui l’accablent. Aussi, j’irai droit au but : j’aimerai que vous vous chargiez de quelques contrats sensibles pour le Clan. »
          Dans un geste de méfiance, les oreilles du Miqo’te s’abaissèrent légèrement vers l’arrière et sa main se porta sans qu’il ne se rende compte sur la garde de la rapière qu’il portait à sa ceinture ; ce qui fit malgré tout rire son vis-à-vis :
-       « Soyez certain, Messire Daar’jen, que je ne vous veux aucun mal. Bien au contraire. »
          Il appuya son menton contre la paume de sa main en plongeant ses yeux gris hypnotiques dans ceux remplis d’animosité du Miqo’te : 
-        « Tout comme vous, je travaille pour le Clan et suis ici pour le représenter. Toutefois, je me moque éperdument des contrats que vous n’avez pas honorés en arrivant ici. Perdre un combattant de votre envergure pour un malheureux incident me déplairait beaucoup. Je sais dans quel contexte vous avez quitté Ishgard, je l’ai quittée pour des raisons similaires. »
             Il marqua enfin une pause, un soupir triste trahissant le masque offert par son sourire :
-       « Ce que je sais également, c’est que le Clan a une pile de contrats qui sont rarement pris – et encore plus rarement remplis. Seul un petit groupe – trop petit si vous voulez mon avis – de personnes peut prétendre à abattre les cibles délicates que ces documents nous demandent de chasser … et le nombre de ces contrats ne cesse d’augmenter. En tant que Chevalier, c’est une situation que je trouve plus que discutable. Les chasseurs se terrent, craintifs. Les soldats ignorent les douleurs du peuple qui subit les caprices de ces cibles trop … dangereuses. »
            Cessant son monologue dans l’attente d’une réponse qui ne vint pas, le Hyur reprit sèchement aolrs que Spectral continuait de le dévisager, incertain de comprendre ce qui était sous-entendu :  -       « Je suis favorable à votre retour, quelle que soit votre décision, si c’est cela qui vous inquiète. Ce que je désire savoir, en revanche, c’est si vous accepteriez de faire partie du petit groupe de personnes qui pourraient nous débarrasser des cibles d’élite les plus dangereuses qui pourrissent la vie de nos chers concitoyens en Othard et au-delà. La paie est plus qu’à la hauteur, et le défi à relever bien plus satisfaisant que la chasse à l’Ixal. »
          Le métisse termina son monologue, attendant patiemment la réponse de celui qu’il tentait d’embaucher. Ses iris clairs posés sur le Miqo’te, il se contenta de lui sourire à nouveau lorsqu’il le vit commencer à s’agiter en silence.
          Sentant que son vis-à-vis pesait le pour du contre, l’émissaire du Clan s’empêcha d’afficher un air satisfait qu’il devinait pouvoir être contrariant pour le Miqo’te.
-       « … Imaginons que votre offre m’intéresserait. Auprès de qui devrai-je m’adresser pour prendre connaissance de ce genre de cibles ? » Le sourire réprimé étira finalement les lèvres du Hyur lorsqu’il répondit : -       « Demandez Ser Eligos. »
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