Nous serons de retour à Saint Jean la semaine du 28 février, date de la restitution de notre résidence à Maison Rouge ainsi qu’en face de la mairie.
Nous remercions chaleureusement le collège, les élèves ainsi les enseignants qui ont accompagnés ce projet : Martine Chiarappa, professeur d’arts plastiques, mais aussi Mygleen Lequeffrinec-Benard, Karine Moreau, Frédéric Verdier, Sébastien Chabrol, Charlotte Geoffray, Lucie Belin, Franck Gloneaux. Sont également associés à cette aventure Laurent Belier et Eric Dessoliers pour le Parc National des Cévennes et Claire Champetier, adjointe au conservateur de Maison Rouge – Musée des vallées cévenoles.
0 notes
Avec les CM2, des découpages dans les teintes réalisées en duo lors de la séance précédente permettent de réaliser de grands collages collectifs où s’épanouissent de grandes plantes fictives et singulières aux noms bizarres, comme le corail à crête ou le gingembre de taurine. En fin de séance, on imagine comment ces plantes pourraient bien faire leur apparition dans les Cévennes.
0 notes
Saint-Christol-les-Alès, fruits et légumes
0 notes
Trabassac Haut, été 2043
0 notes
Mont Lozère, vestiges du XXe siècle (aquarium-restaurant le Khéops)
0 notes
Une politique de l'autre ruche (Eric Tabuchi)
Il y’a ce plan large et dégagé. Ce n’est pas courant dans les Cévennes car presque partout les anciennes pâtures se sont couvertes de hêtres et de châtaigniers qui, même en hiver, dressent un faisceau de branches empêchant les grands horizons. Et c’est vrai, dans les Cévennes rien n’est donné. Chaque image se trouve au terme d’un chemin sur lequel nos chevilles de randonneurs des villes chaussées de baskets incongrues menacent de se tordre. Chaque image est un franchissement d’obstacles qui dans la plupart des cas débouche sur une impossibilité ; pourtant très vite on s’habitue au refus que le grandiose manifeste à être mis en boite.
Au premier coup d’œil, ce qu’on voit sur la photo du haut, c’est une masse de schiste fracturée jaillissant d’une montagne sur laquelle s’agrippent quelques chênes verts. C’est seulement en regardant plus attentivement qu’on distingue, en contre-bas, les restes d’un muret, puis d’un autre en approchant du centre de l’image. Pas grand chose certes mais suffisamment pour signifier qu’une organisation ancienne a domestiqué ce lieu. En poursuivant, juste au dessus, presque invisible tant leur couleur se confond avec la roche, quelques objets mystérieux (comme des visages couverts de bérets aux larges bords) qui tournés vers le soleil semblent guetter le loin, attirent notre attention. Ces étranges vigies, ce sont les ruches cévenoles. Creusées dans des troncs de châtaigniers et couvertes de lauzes de schiste, elles sont un peu l’emblème de ce pays.
Curieux forcément, nous décidons d’aller y voir de plus près. Pour cela il faut d’abord traverser une châtaigneraie (je tacherai de décrire un châtaignier, surtout en hiver), franchir un ruisseau qui dévale une ride profonde et enfin passer le restant du mur qui ceignait l’espace réservé aux ruches, sous l’énorme surplomb rocheux. Là, une fois passée la porte, nous entrons dans le domaine de la perfection, ce qui du être un jour le paradis des abeilles. Abrités du vent par l’architecture de pierre et loin du fracas de l’humanité, nous dominons toute la vallée. Evidemment je n’ai pas les mots (ni les images) pour décrire - vous savez quand le temps et l’espace fusionnent pour ne faire plus qu’un - la sensation qu’ici, à cet instant, tout converge. Je voudrais seulement dire ma gratitude aux hommes qui ont pensé une telle chose, car, ce faisant, ils ont imaginé ce à quoi devait ressembler la réconciliation.
0 notes
Sélection d’images d’Eric à partir desquelles les élèves vont finaliser leur projet d’écriture et de peinture.
0 notes
Corbès : granit dans le gardon
0 notes
Le Masillou (peinture sur photo)
0 notes
Florac (peinture sur photo)
0 notes
L’anticipation en peinture d'une autre classe de quatrième (construction, aménagement, modification de l’usage d’un bâtiment, rénovation, transformation de l’atmosphère d’une image en recouvrant son ciel)
0 notes
Paysage ou pas pays sage (1) (Eric Tabuchi)
L’autre jour, un ami commentait cette photo dans les termes suivants : “Au risque de paraître ringard je trouve ça magnifique“.
Par ce compliment circonstancié, j’imagine qu’il voulait dire : “J’ai conscience que ce n’est pas politiquement correct, qu’une telle appréciation transgresse le goût du groupe social auquel j’appartiens, pourtant, si je fais abstraction de ces considérations, je - du moins quelque chose en moi qui ne se conforme pas à cette opinion - trouve ça magnifique“. Savoir si le "ça" désignait l’image ou bien ce qu’elle montre, il y’a une certaine confusion à ce niveau, mais disons probablement un peu les deux.
Quoiqu’il en soit, cette remarque pose parfaitement la difficulté qu’il y a à représenter photographiquement le paysage. Et ce d’autant plus quand celui-ci (le paysage des Cévennes) par son aspect impressionnant, pourrait se situer dans une certaine tradition du pittoresque qui renvoie désormais plus - et c’est là qu’intervient le ringard - au calendrier des Postes ou autres boites de chocolats qu’à la photographie du XIXème siècle.
0 notes
La version des élèves : Une maison de Pont Ravagers qui devient un restaurant ou un hôtel branché, une filature transformée en musée du gâteau, un ciel apocalyptique sur une vallée paisible.
0 notes
Mes premières anticipations peintes. C'est peut-être un incendie lointain, une route de la vallée borgne qui disparait, les colonnes de la discothèque de St Jean sur le Mont Lozère.
0 notes
QUELQUES PISTES D'ANTICIPATION à destination des quatrième et de moi-même, pour se mettre en jambe
SUR LES CAUSSES
On restaure d'anciens abris de bergers sur les causses, où une forme de tourisme en quête d'authenticité se développe.
L'élevage combiné de moutons et de vaches sur le mont Lozère permet aux agriculteurs d'éradiquer le développement des genêts, de construire de nouveaux villages et d'inventer un nouveau fromage.
Les routes qui permettaient d'accéder aux causses sont abandonnées, seuls quelques habitants continuent d'y vivre. On y voyage uniquement à cheval. L'eau y est canalisée et stockée à l'intérieur de cuves creusées dans le calcaire.
DANS LES VALLEES
En automne, des rassemblements populaires ont lieu à l'Hospitalet. Ils célèbrent l'approche des épisodes cévenols.
Les populations de la plaine du Gard et de l'Hérault migrent vers des régions plus fraiches et humides.
D'anciens centres de vacances des années 70 sont aménagés en logements sociaux.
Les versants des vallées occupés par les chênes verts sont déboisés afn de rénover d'anciennes terrasses et d'en faire des vergers. De grands marchés vendent chaque jour toutes sortes de fruits et légumes qui ne sont plus cultivés en plaine.
Le bois de châtaignier est utilisé pour la construction de nouveaux types d'habitat installés dans les forêts et au bord des résurgences.
Des lotissements se construisent par dizaines dans le lit du gardon de Mialet, désormais à sec toute l'année.
Dans la vallée borgne, un champignon rare en forme de hérisson intéresse un collège de scientifques qui pensent pouvoir soigner de nouvelles épidémies grâce à l'une de ses molécules.
DANS LES VILLES ET VILLAGES
Anduze est classée patrimoine historique, les zones d'activité et les centres commerciaux sont rasés, on transforme le centre de la ville en parfaite cité pittoresque, vestige du XXe siècle.
Dans la nouvelle discothèque de Saint Jean du Gard, on vend très cher une liqueur de châtaigne bio.
D'anciennes industries des Cévennes méridionales sont transformées en atelier de confection. On y travaille la laine du plan de Fontmort, la soie de Sumène et la toile de genêt du Pont de Montvert.
0 notes