Tumgik
bibli0phobia · 6 years
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- Ta philosophie prend racine dans les jeux vidéo ? demande Samuel. 
- Mais elle fonctionne aussi dans la vraie vie. Quel que soit le problĂšme que tu rencontres dans la vie, il a un Ă©quivalent dans les jeux vidĂ©o, et c’est un de ces quatre-lĂ  : ennemi, obstacle, ennemi ou piĂšge. Chaque personne que tu rencontres dans la vie incarne l’une de ces quatre choses.
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bibli0phobia · 7 years
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Comment un mot pouvait-il donner Ă  quelqu’un l’envie d’aller dans un endroit qu’il ne connaissait pas ? AU cours des semaines oĂč elle dĂ©couvrit tous ces livres avec leur odeur de cuir et leur promesse de plaisirs inconnus, quand elle s’asseyait, les genoux ramenĂ©s sous elle, dans un fauteuil du niveau infĂ©rieur ou Ă  une table du haut, la lumiĂšre de nĂ©on se reflĂ©tant sur les pages, elle comprit.
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bibli0phobia · 7 years
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Dans sa version la plus négative et destructrice, l'ingénierie sociale procÚde en deux temps : une accroche de la proie, un hameçonnage, dont la condition de succÚs est l'invisibilité du prédateur aux yeux de la proie ; puis la destruction de la proie, c'est à dire sa dissolution dans un processus d'entropie accélérée indirecte, dont la procédure consiste à faire monter en elle les contradictions jusqu'au point de rupture. (...) Organiser la guerre de tous contre tous, gouverner par le chaos. Mais un chaos dirigé.
Gouverner par le chaos, Anonyme
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bibli0phobia · 7 years
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Tous Ă©taient vrais : je n’avais pas, Ă  l’instar des hypocrites, un visage authentique et d’autres faux. J’avais plusieurs visages parce que j’étais jeune et que je ne savais pas moi-mĂȘme qui j’étais et qui je voulais ĂȘtre.
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bibli0phobia · 7 years
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J’ai vu le vieux colley de Kenyon, et ce chien Ă©tait effrayĂ©. Il est restĂ© lĂ  la queue entre les jambes, il n’a pas aboyĂ© ou bougĂ©. Et Ă  voir le chien, ça m’a ramenĂ© Ă  moi en un certain sens. J’avais Ă©tĂ© trop ahuri, trop glacĂ©, pour sentir toute la vilenie de la chose. Les souffrances. L’horreur. Ils Ă©taient morts. Toute une famille. Des gens amicaux, gentils, des gens que je connaissais, assassinĂ©s. Il fallait le croire, parce que c’était bien vrai. 
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bibli0phobia · 7 years
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Quelque chose de dangereux se trame dans cette Ăźle et il faut y mettre un terme.
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bibli0phobia · 7 years
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À ce moment lĂ , je baignais tellement dans les bas-fonds que je ne songeais pas une seconde Ă  gagner ma vie honnĂȘtement.
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bibli0phobia · 7 years
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Certains parlaient d’un gĂ©ant nĂ© d’un torrent, d’autres d’un esclave arrachĂ© Ă  la libertĂ©. Quand on lui demandait, il rĂ©pondait qu’il venait de la terre.
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bibli0phobia · 7 years
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Sous des cieux faits de filasse et de suie D'oĂč choit morne et longue la pluie Voici pourrir au vent tenace et monotone Les ors d'automne
Emile Verhaeren
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bibli0phobia · 7 years
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C’est drĂŽle comme la fatalitĂ© se plaĂźt Ă  choisir pour la reprĂ©senter des visages indignes ou mĂ©diocres. Cet Ă©tĂ©-lĂ , elle avait pris celui d’Elsa. Un trĂšs beau visage, si l’on veut, attirant plutĂŽt. Elle avait aussi un rire extraordinaire, communicatif et complet, comme seuls en ont les gens un peu bĂȘtes.
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bibli0phobia · 7 years
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bibli0phobia · 7 years
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Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien. Je tiens Ă  le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n’ai rien fait, et lorsque j’ai su ce qui venait de se passer, j’aurais aimĂ© ne jamais en parler, ligoter ma mĂ©moire, la tenir bien serrĂ©e dans ses liens de façon Ă  ce qu’elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.
Mais les autres m’ont forcĂ© : “Toi, tu sais Ă©crire, m’ont-ils dit, tu as fait des Ă©tudes.” J’ai rĂ©pondu que c’étaient de toutes petites Ă©tudes, des Ă©tudes mĂȘme pas terminĂ©es d’ailleurs, et qui ne m’ont pas laissĂ© un grand souvenir. Ils n’ont rien voulu savoir : “Tu sais Ă©crire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s’embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront”.
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bibli0phobia · 7 years
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Comment trouver enfin un langage pur et limpide, musical, insĂ©cable, plus Ă©levĂ© que la mĂ©lodie, au-delĂ  des limites fixĂ©es par la morphologie et la syntaxe, sans distinction entre l’objet et le sujet, qui dĂ©passe les personnes, se dĂ©barrasse de la logique, en constant dĂ©veloppement, qui n’ait recours ni aux images, ni aux mĂ©taphores, ni aux associations d’idĂ©es ou aux symboles ? Un langage qui pourrait entiĂšrement exprimer les souffrances de la vie et la peur de la mort, les peines et les joies, la solitude et le rĂ©confort, la perplexitĂ© et l’attente, l’hĂ©sitation et la rĂ©solution, la faiblesse et le courage, la jalousie et le remords, le calme, l’impatience et la confiance en soi, la gĂ©nĂ©rositĂ© et la gĂȘne, la bontĂ© et la haine, la pitiĂ© et le dĂ©couragement, l’indiffĂ©rence et la paix, la vilenie et le mĂ©chancetĂ©, la noblesse et la cruautĂ©, la fĂ©rocitĂ© et la bontĂ©, l’enthousiasme et la froideur, l’impassibilitĂ©, la sincĂ©ritĂ© et l’indĂ©cence, la vanitĂ© et la cupiditĂ©, le dĂ©dain et le respect, l’infatuation et le doute, la modestie et l’orgueil, l’obstination et l’indignation, l’affliction et la honte, le doute et l’étonnement, et la lassitude et la dĂ©crĂ©pitude et le grand Ă©veil, et l’incomprĂ©hension perpĂ©tuelle et l’incomprĂ©hension toujours et encore et le dĂ©part Ă  cause de tout cela ?
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bibli0phobia · 7 years
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L’électricitĂ© n’est pas revenue. Il va encore faire de l’orage, des averses brusques vont se succĂ©der pendant toute la nuit. Le ciel est toujours bas et court, toujours happĂ© par un vent trĂšs fort, vers l’ouest. Il est visible dans sa couche parfaite jusqu’à l’horizon. Et visibles aussi sont les limites de l’orage qui tente de gagner toujours plus avant les contrĂ©es claires du ciel.
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bibli0phobia · 7 years
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Je me lĂšve aux aurores. Je saute au bas de ma couchette. Ça m’appelle. Le dehors, l’air d’algues et de coquillages, les corbeaux sur le pont, les aigles dans le mĂąt, le cri des mouettes sur les eaux lisses du port. Je prĂ©pare le cafĂ© pour les deux hommes. Je sors. Je cours sur les docks. Les rues sont dĂ©sertes. Je rencontre le jour nouveau. Je retrouve le monde d’hier. La nuit l’a cachĂ© puis rendu. Je rentre au bateau hors d’haleine. Jesse et Ian se lĂšvent Ă  peine. Les gars qui seront de l’équipage ne vont pas tarder Ă  arriver. Je bois le cafĂ© avec eux. Mais qu’ils sont lents. Mon pied remue sous la table. Je pourrais pleurer d’impatience. Attendre est une douleur. 
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bibli0phobia · 7 years
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C’est sans doute alors que notre pĂšre s’est mis Ă  Ă©chafauder des plans pour nous tirer d’affaire, des plans pour dĂ©valiser une banque, en l’occurence : laquelle, quand, et comment y associer notre mĂšre pour minimiser le risque d’ĂȘtre dĂ©couverts et Ă©viter de se retrouver en prison. Mais les choses ont tournĂ© autrement.
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bibli0phobia · 7 years
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La ville, c’est un paysage. Au bord d’une riviĂšre que vous ne connaissez pas, sous un climat dont vous ignorez les sautes d’humeur et la forme des nuages. Pourtant c’est de la terre, des arbres, c’est de l’eau, du ciel et du bĂ©ton, ça devrait se ressembler, les immeubles sont des immeubles, et les rues sont des rues, ça ne devrait pas ĂȘtre si diffĂ©rent mais vous ne reconnaissez rien.
[...] Ça vous enveloppe comme une toile. Ce n’est pas si Ă©loignĂ©, mais ce n’est pas chez vous.  Les oiseaux ont des cris diffĂ©rents. Les arbres sont plus grands. Vous pouvez tout identifier, mais vous ne reconnaissez rien. Tout est Ă  la fois Ă©trange et familier.
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