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lesecritsdejulie · 2 years
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Dis moi Julie, pourquoi tu lis ? 
Avec un livre je peux devenir une princesse rebelle qui se bat contre les lois d’un pays. Devenir une aventurière qui découvre des contrées inconnues. Etre une guerrière en première ligne d’une guerre entre deux royaumes afin de défendre mes idéaux et mes proches. Etre une grand-mère qui vit ses derniers instants. Une adolescente qui vit ses premiers émois. 
Avec un livre il n’y a tout simplement plus de barrières, de freins à mon imagination. 
Les histoires que je lis sont les aventures que je ne pourrais jamais vivre. Sauf le temps d’une lecture. 
Le temps de cette lecture je ne suis plus Julie, dans son salon, avec ses problèmes, ses chats et son addiction aux livres et aux séries, qui vit de petits bonheurs simples. 
Je suis une infinité de personnes et de caractères. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je suis ce que tu imagines, et ce que tu ne peux t’imaginer. 
La vraie question est plutôt : Et toi, pourquoi tu ne lis pas ? 
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lesecritsdejulie · 3 years
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Ne me laisse pas
Je grimpais cette colline où je venais souvent pour m’amuser lorsque les jours étaient encore beaux. La pluie battait son plein. L’eau rendait ma robe aussi lourde qu’une cotte de mailles. Mes larmes se confondaient avec la pluie qui coulait sur mon visage. Mes cris, n’étaient plus que des chuchotements par manque de voix.
Je courais, courais et grimpais pour l’atteindre. Respirer sous l’effort me faisait l’effet d’un poignard que l’on enfoncerait dans ma gorge à chaque respiration. Mais je ne pouvais m’arrêter. Il fallait que je le rejoigne. Je ne pouvais le laisser partir après ses paroles, je ne pouvais le laisser s’éloigner de moi. Il fallait que je le rejoigne, oui, il le fallait…
J’eut l’impression d’avoir rêvé ses dernières paroles. « Je pense qu’on devrait d’arrêter là ». Il m’abandonnait, une personne de plus m’abandonnait, la seule personne qui me restait sur terre. A cette pensée, un cri rauque sorti de ma gorge, mes larmes redoublèrent d’intensité, tout comme mes foulées. J’allais y arriver, j’allais le retrouver. Il le fallait…
Je trébuchais et tombais dans l’herbe. En tombant je m’écorchais le genou et la main. Je me surpris à ne ressentir aucune douleur. Non que je sois très résistante mais la déchirure de mon cœur faisait beaucoup plus mal à côté. L’on pourrait m’arracher une jambe, je ne le sentirais pas. Consciente d’avoir perdu quelques précieuses secondes sur ma course je la repris. Il ne doit pas embarquer dans le train. S’il part maintenant je ne le reverrai plus. Il fallait que je le rejoigne, il le fallait…
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lesecritsdejulie · 3 years
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Lettre à Septembre
Septembre,
D’aussi loin que je me souvienne, l’école et le mois de septembre ont toujours été avec moi, des fidèles compagnons. Septembre, on s’est rencontrés à mes 2 ans, mon premier septembre, ma première rentrée, la première fois que j’ai foulé le bitume de l’école. Le premier jour où j’ai quitté mes parents pendant la journée pour commencer une des plus longues aventures de ma vie, qui durera plus de 20 ans !
Comme beaucoup d’enfants, ma vie fut rythmée de septembre, qui se succédèrent les uns après les autres montrant chaque année à quel point je grandissais. Rentrée en CP, j'apprends à lire. Rentrée en CM2, dernière année dans cette école je ne veux pas quitter mes amis. Rentrée en 6ème, quelle est cette si grande école ? Rentrée en 3ème, mais que faire plus tard ? Rentrée au lycée, une école encore plus grande, comment est-ce possible ? Rentrée en terminale, bientôt je serai adulte. Rentrée Post bac, bientôt la fin de l’école, enfin! Et puis, il est venu, le dernier septembre tant attendu, la dernière rentrée.
On a beau le vouloir pendant des années, ce dernier septembre arrive beaucoup trop tôt. Me voici maintenant, à 25 ans, à l’aube d’un septembre sans rentrée, à me demander ce que je veux ou souhaite faire. A partir de maintenant, septembre, tu ne seras plus qu’un mois comme les autres. Les années à venir me semblent si longues sans septembre, sans rentrée scolaire, sans nouveaux camarades… C’est un peu comme sauter d’en haut d’une falaise dans une eau sombre et froide. Les mêmes questions reviennent sans cesse en tête : Où suis-je ? Il fait si froid… Pourquoi ? J’étais si bien là-haut… Quelqu’un est-il avec moi ? Je ne veux pas être seule… Mais après tout c’est juste un deuxième premier jour, le premier “premier jour” j’ai foulé le sol de l’école pour une aventure folle. Aujourd’hui, mon deuxième premier jour, je foule le sol de la vie. De ma vie d’adulte. Une nouvelle aventure.
Alors j’inspire, et je franchis pour la dernière fois les portes de cette école qui m’a accompagné les 5 dernières années de ma vie scolaire et je revois tous les portails franchis dans ma vie, école Ste Marie, collège Alain Savary, lycée Jean Mermoz, faculté des Sciences, école de commerce…
Cette lettre est pour toi, septembre, je te souhaite une bonne continuation et d’accompagner encore et encore les enfants comme tu l’as si bien fait avec moi. Ne t’en fais pas, j’irai bien. On se voit dans quelques jours. Pour une dernière fois, un dernier septembre ensemble, celui du commencement d’une nouvelle aventure.
Ta vieille amie,
Julie
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lesecritsdejulie · 3 years
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Les lanternes dans le ciel
-Papa, maman les étoiles c’est quoi ?
-Les étoiles mon chéri, ce sont les rêves et les souvenirs des Hommes qui s’élèvent comme des lanternes dans le ciel. Vois-tu chaque étoile représente la vie passé ou la vie futur d’une personne, à notre mort, nos lanternes dans le ciel, restent. Pour rappeler aux survivants qui nous étions et les rêves que nous avions. Quand il pleut, c’est qu’une lanterne s’est éteinte dans le ciel, comme un rêve abandonné. Alors à chaque fois que tu doute d’arriver à tes fins, le soir, lève la tête vers le ciel et contemple les lanternes dans le ciel. Qu’elles soient pour toi comme une lueur d’espoir, comme un phare pour le marin.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Les histoires d’amour dans les livres
Depuis mon adolescence j'ai lu des dizaines et des dizaines de livres sur l'amour.
Chaque livre représentait un amour qui te transcendait, où la présence de la personne suffisait à faire vibrer ton corps, où un regard allumait en toi un feu ardent de désir, où un baiser était l’oxygène dont tu avais besoin pour vivre, où loin de la personne tu n’étais plus toi-même. Je me suis toujours dit que c’était abusé de décrire des amours si puissants et si fusionnels dans tous les livres car au final, c’est un amour que tu ne vivras jamais. 
Et puis un jour je suis tombée amoureuse. Tombé est le bon mot car je ne m’attendais pas à cela. Alors non l’amour que je vis n’est pas le même que dans les livres mais je le comprends mieux. 
Ce n’est pas que l’on a besoin de la personne pour vivre ou qu’un baiser de lui est notre oxygène. C’est juste que se trouver avec la personne, être dans ses bras, c’est le seul endroit où l’on souhaite être. Ce n’est pas le regard de la personne qui nous fait vibrer et allume un feu en nous mais le désir que l’on lit dans son regard, son désir envers nous.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Crier
Des fois je me dis que j'aimerai habiter sur une montagne, ou proche d'une cascade. Ainsi à chaque fois que mon cerveau et ma tête auront un trop pleins de soucis ou d'émotions je n'aurais qu'à aller au sommet de la montagne ou devant la cascade et crier. Crier aussi fort que mon corps le peux. Crier aussi longtemps que mon souffle le permet. Crier à en perdre la voix. Crier pour se sentir mieux.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Devenir Adulte
Devenir adulte c'est perdre une partie de son âme d'enfant. Celle qui pensait que tout était possible et que l'on pouvait tout réaliser. A la place nous avons ce que l'on appelle la rationalité. On se dit que c'est parce que l'on se connaît mieux, mais c'est surtout car l'on a peur de l'échec, on a peur de tomber et de se faire mal. Donc on se freine et on se dit que c'est mieux ainsi.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Notre dernière soirée
C’est l’été, il est 22h et je pars de chez moi rejoindre mes amis. C’est un rituel pour nous, pendant les grandes vacances nous nous retrouvons tous les soirs dans notre village. C’est un avantage d’habiter le sud de la France ; l’été, le soir, il fait doux, bon, c’est le meilleur moment de la journée.
Je suis dans la rue, seule, je m’empresse de traverser pour atteindre la forêt qui longe le village. Il y a une odeur particulière les soirs d’étés, je ne saurais trop dire ce que c’est exactement. C’est un peu indescriptible, mais c’est une des odeurs que je préfère avec celle des gâteaux qui cuisent.
Après dix minutes de marche à la lueur de ma lampe torche, j’entends de la musique et des rires. J’atteins notre cabane. Je souris. J’avais hâte de les voir. C’est le premier jour de nos vacances et ça fait longtemps que nous ne nous étions pas vus.
Nous ne sommes pas un groupe d’amis « hollywoodien » si je peux dire, nous nous connaissons depuis tout petit mais nous ne sommes pas comme dans les films à passer nuits et jours ensemble, à fréquenter les mêmes écoles. Non, à vrai dire, nous sommes éparpillés dans la France pour nos études et je suis la seule à être restée ici, dans le sud. Alors je peux vous assurer que nos soirs d’étés ensemble nous les adorons.
Nous passons une super soirée, entre ragots, musiques, grillades et danses. Nous sommes heureux, nous nous croyons surement au paradis. Si seulement nous savions, j’aurais voulu que cette soirée ne s’arrête jamais. C’était notre dernière soirée, notre dernière soirée avant que tout dérape.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Tu me manqueras
Tu me manqueras, toi qui m’as aidé dans ma guerre
Toi le soir qui me soutenais dans tes prières
Tu me manqueras, je ne suis pas si solide et je pars.
Ne dis rien et garde espoir.
Tu me manqueras, toi mon amour, ma fierté 
Je m'en vais noble mais avec fragilité 
Tu me manqueras, toi mon amour, ma fierté
Tu me manqueras, ma guerre m'a emporté
Mais reste ceci pour toi et ne cesse pas d'aimer 
Ma chère ne m'oublie pas
Je ne t'ai jamais oublié
Je pars mais sache que je t'aime 
Et que dans ton avenir le bonheur se sème. 
Tu me manqueras.
(lettre d’un homme qui meurt de maladie à sa femme)
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lesecritsdejulie · 3 years
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Seule dans la nuit
Il fait nuit. Il fait froid. Cela fait dix minutes que je marche dans la nuit seule, sans croiser personne. J’ai peur. Être seule me fait peur.
Je prends mes écouteurs et allume mon MP3. La musique à fond rend le village encore endormi dans le noir moins effrayant.
Une musique tonique, rassurante, m’enveloppe tout entière. Je me remets à marcher, au rythme de la musique, sous le regard des maisons aux volets fermés. Les feux tricolores s’allument et s’éteignent sur mon passage. Comme pour me saluer.
Je n’ai plus peur. Je ne suis plus seule. Un monde imaginaire, rassurant, vient à ma rencontre. Un monde où rien ne peut m’arriver. Où tout ce qui vit dans le noir n’est pas forcément mauvais.
Un monde de confiance. Un monde idéal. Je commence à reprendre confiance en moi.
Puis mon MP3 bipe. Sur l’écran, deux petits mots insignifiants qui font tout basculer.
BATTERIE FAIBLE.
Mon MP3 s’éteint.
Plus de musique. Plus de lumière. Plus de protection. Je relève la tête et me retrouve seule.
Seule dans le noir. Seule dans la nuit. Dans le village endormi.
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lesecritsdejulie · 3 years
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La maison aux cent ans de malheurs
La maison est vieille. Tellement vieille qu’elle inspire la crainte à tous ceux qui l’aperçoivent. C’est une maison aux volets abîmés, à la porte cassée, aux murs qui craquent.
Des histoires sombres existent sur cette maison et la famille maudite qui y vivait. Un jour, il est arrivé. Le nouveau propriétaire, enfin, nouveau, le propriétaire tout court. Les anciens du village racontent qu’il connait très bien cette maison, il y est né, y a vécu son enfance, ainsi que la tragédie qui a frappé sa famille. Pour une raison inconnue aux habitants du village, il a décidé de revenir.
Et cette décision les terrifie car même si la maison ne leur inspire pas confiance, une chose les effraie encore plus. Quand un membre de la famille est au village, il n’arrive rien de bon.
Et ce depuis une centaine d’années.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Seule
Elle était seule. 
Ou du moins elle se sentait seule. 
Elle n’était pas comme les autres.
Elle n’avait jamais vraiment eu d’amis. 
Et cette solitude lui pesait. 
Elle s’assit sur son banc habituel dans le parc en bas de chez elle, mis son casque de musique, choisi l’album de son groupe de rock préféré. 
Elle poussa le son encore et encore jusqu’à ce qu’elle n’entende plus les bruits extérieurs.
Elle s’alluma un joint.
 Et là... là, elle se mis à dessiner tout ce qu’elle voyait. 
Un canard dans un étang, un enfant sur un toboggan une glace à la main, le vent qui faisait danser les arbres, un bébé qui pleure dans une poussette. 
Tout ce qu’elle voyait dans le parc. 
Et tout à coup, elle se sentit moins seule.
 Elle avait l’impression de connaître chacune de ces personnes. 
Elle sourit. 
Elle rentra chez elle, ferma la porte de sa chambre, et se pendit.
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lesecritsdejulie · 3 years
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Ses yeux
Ses yeux ne sont pas d’une couleur extraordinaire, ils sont même tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ils ne sont pas sombres et mystérieux. Ils ne reflètent pas l’univers. Ils ne sont pas si profond qu’on s’y perdrait dedans. Non. Ils sont simples. Mais ce sont ses yeux. Et c’est pourquoi ses yeux sont la plus belle chose que je n’ai jamais vu.
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