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meriemestiti · 1 year
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Comment fabriquer un camembert 100 % normand ? Et surtout comment le reconnaitre au goût et dans les rayons des magasins ? Réponses dans ce reportage pour le 13H de TF1.  
Crédit : TF1 13H / InterNep TV
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meriemestiti · 2 years
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Reportage pour France 3 Alpes sur la forêt de la Grande Chartreuse, une forêt d’exception.
Crédit : France télévisions
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meriemestiti · 2 years
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Reportage d’actualité sur les pertes suite au violent orage en Corse, du 18 août 2022. 
Crédit : TF1
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meriemestiti · 2 years
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Le foil, c’est quoi ? Réponse avec ce reportage en Isère pour France 3 Alpes. 
Crédit : France télévisions
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meriemestiti · 2 years
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Le pain ça se recycle ! 
La preuve avec ce reportage pour l’édition du WE de TF1.
Crédit : TF1
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meriemestiti · 2 years
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Pour l’édition du 20H de TF1, nous avons suivi du matin jusqu’au soir un animateur de camping. Vous allez le voir, ce n’est pas de tout repos.
Crédit : TF1
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meriemestiti · 3 years
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Marguerite André : Une ébéniste parmi les hommes.
Marguerite André est en apprentissage chez les Compagnons du Devoir à Toulouse. Aspirante ébéniste, la jeune femme parvient à s’imposer dans un métier souvent associé à un travail masculin.
Son geste ne laisse pas de place à l’erreur. Chaque millimètre compte dans le façonnage du meuble que doivent réaliser les apprentis. Marguerite André, seule femme du groupe, déambule dans l’atelier de menuiserie de la maison des Compagnons du Devoir et du Tour de France. Cette passionnée a trouvé sa voie : l’ébénisterie. Un art qui associe finesse et technique. Expérimentée, elle a déjà validé un CAP de menuiserie avant son entrée en décembre dernier chez les Compagnons. « Les bases, je suis la seule dans le groupe qui les maîtrisent déjà » affirme-t-elle. À plusieurs reprises, Mathias âgé de 18 ans se réfère à son ainée et l’interroge : « comment tu fais pour savoir où couper ? » La jeune fille de 22 ans pose un regard bienveillant sur ses camarades. Toujours disponible pour le guider dans leurs ouvrages.
Seulement 10 % de femmes sur le Tour de France
Pour tailler sa place parmi les Compagnons, Marguerite a dû passer un test écrit et un entretien individuel. L’institution accueille seulement depuis 2002 les jeunes femmes. Aujourd’hui, Marguerite est aspirant compagnon et alterne entre apprentissages théoriques, à Toulouse et pratique en entreprise, à Rodez. Du chantier à la salle de classe, la jeune fille a depuis longtemps remarqué la sous-représentation des femmes dans les métiers manuels. « Je ne me sens pas illégitime, c’est même parfois gratifiant d’être la seule fille. » Pionnière dans le milieu, elle estime que sur le Tour, elles doivent être 10% au total. « Ceux de la vieille école se disent que les filles n’ont pas les épaules, l’énergie pour porter des choses » justifie-t-elle.
Née dans un village près de Bordeaux, Marguerite a d’abord obtenu un baccalauréat en graphisme artistique. Sa fibre créatrice, elle la doit à son père comédien. Enfant, elle se lance dans le théâtre. Sans succès. « J’ai horreur de monter sur les planches et d’être le centre de l’attention » rougie-t-elle. Sa vocation, c’est au fond de la scène qu’elle va la trouver. Dans la fabrication des décors. « J’aidais toujours mon père pour les décors de ces pièces de théâtre, ce qui m’a beaucoup influencé. » De la scénographie à l’ébénisterie, l’écart est mince. Très rapidement, elle se plonge dans l’univers de la restauration des meubles anciens et le travail du bois.
De la scénographie à l’ébénisterie…  
Les machines grondent dans l’entrepôt des Compagnons du Devoir. La jeune ébéniste s’applique, deux morceaux de chêne entre les mains et un crayon à papier noyé dans ses cheveux.  Aux yeux du formateur, Marguerite est une apprentie comme les autres. « Il ne me demande pas si c’est trop lourd ou si je suis capable de porter une pièce, il est hyper juste avec moi » félicite-t-elle. Une fois son travail accompli, elle range soigneusement son matériel dans sa large sacoche. Scie japonaise et équerre sont délicatement conservées dans des pochettes en cuir usées, qu’elle a confectionné. Dans les chambres de la maison des Compagnons, Marguerite porte aussi bien le costume d’artisan que ses collègues masculins.
https://apdconnaissances.com/2020/04/02/marguerite-andre-une-ebeniste-parmi-les-hommes/
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meriemestiti · 3 years
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©France 3 Alpes, Mérième Stiti et Nathalie Rapuc-Mulac
Témoignage de celle qui a brisé le silence sur l’inceste en France. 
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meriemestiti · 3 years
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Netflix fait son cinéma
La plateforme Netflix s’impose comme un nouvel acteur incontournable du cinéma. Une stratégie pour contrer la venue des studios hollywoodiens sur le marché du streaming vidéo, de plus en plus disputé.
Netflix avance ses pions dans le septième art. Le numéro 1 mondial du streaming vidéo a misé 175 millions de dollars pour The Irishman, la dernière livraison de Martin Scorsese. À titre de comparaison, en 2015, le blockbuster Jurassic World avait coûté 150 millions de dollars au studio Universal Pictures. En choisissant trois poids lourds du box-office américain, Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci, Netflix affirme sans ambiguïté sa volonté de bousculer les grands studios de production américains, jusque-là incontournables dans cette industrie.
La plateforme a déjà quelques jolies prises à son tableau de chasse. Lors de la 91e cérémonie des Oscars, elle a empoché trois statuettes avec le film d’auteur Roma, d’Alfonso Cuaron. Incontestablement, l’arrivée de Netflix bouleverse le modèle économique traditionnel du cinéma. La plateforme fait flamber les budgets de production, forte des recettes récurrentes tirées de ses 150 millions d’abonnés.
Toutefois, le site de streaming peine à s’intégrer au modèle européen, caractérisé par un financement public de soutien à la création. « Le but de Netflix est de faire du chiffre, pas de l’art. Comme producteur, c’est la mort de l’économie de proximité. Les recettes d’un film ne seront plus réparties entre les producteurs et distributeurs », affirme Raluca Calin, sociologue spécialiste du cinéma européen.
D’autant plus que sur le marché hollywoodien, la stratégie Netflix est à nuancer. Elle n’atteint pas encore le budget fastueux de certains films. En 2018, Avengers : Infinity War avait coûté entre 320 et 400 millions de dollars, selon les estimations.  
Attirer les grands réalisateurs
Son succès, Netflix le doit à ses séries en créations originales telles que Black Mirror, Stranger Things ou La Casa de Papel. En trois ans, son budget dédié à ce type de productions a triplé. Il est passé de 5 milliards de dollars en 2016, à 15 milliards, cette année. De l’autre côté de l’échiquier, Disney, Warner Media et NBC Universal sont bien décidés à rendre coup pour coup en  s’introduisant ces dernières semaines, sur le marché du streaming vidéo. De son côté, Netflix va chercher ses concurrents hollywoodiens sur leur marché traditionnel : la production de films grand public. Elle a déjà débauché de grands réalisateurs comme Martin Scorsese, Steven Soderbergh ou Guillermo del Toro.
Une diversification vitale pour la plateforme qui perdra bientôt les droits d’exploitation de quelques-unes des séries qui ont fait sa notoriété. D’après une étude du cabinet 7 Park Data, 80 % des programmes diffusés par Netflix ne lui appartiennent pas. Ces contenus ont été produits par ses concurrents qui ne vont pas tarder à les récupérer. Cet appauvrissement prochain de son catalogue se traduit notamment par le départ de séries cultes comme Friends ou The Office qui retourneront chez NBC Universal en 2021 et Grey’s Anatomy, qui appartient à Disney.
La nature ayant horreur du vide, Netflix compensera cette perte de contenu par une prochaine superproduction. Six Underground, signé par Michael Bay et doté de 150 millions de dollars de budget sera mis en ligne le 13 décembre prochain.
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meriemestiti · 5 years
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Une vitrine de Noël pour l’Afrique
Du 8 au 22 décembre dans le quartier des Carmes, la boutique éphémère « Noël en wax » propose des créations artisanales s’inspirant de l’Afrique.  
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Les briques roses se parent de tissus wax dans le salon Marvejol. Textiles, tableaux, bijoux, épicerie fine sont exposés 47 rue Pharaon du 8 au 22 décembre. A l’origine de cet événement, l’envie d’Alphée Edwige et de Delphine Nouna d’apporter l’Afrique dans le quartier culturel de Toulouse. « Quand on veut briser les clichés et montrer une image positive, il faut être là où l’on nous attend pas » s’enthousiasme l’une des pionnières de l’événement. 
Les deux présidentes de l’association Ayoka, signent la quatrième édition de l’événement « Noël en wax ». Du sol au plafond, le tissu mythique se décline dans tous les tons et les formes. Associé à l’Afrique subsaharienne mais pourtant d’origine indonésienne, le wax trouve parfaitement sa place dans le décor de cette boutique éphémère.
« Le client ne vient pas seulement acheter un objet » (Alphée)
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Face à l’alignement des jus de bissap, Noël prend un goût guinéen. Devant l’empilement des pots de mafé, il prend l’odeur du Mali. Entre une penderie pleine de vêtement et un présentoir dédié aux cosmétiques biologiques, un groupe de femmes examinent les bienfaits des huiles végétales. Fondatrice de Cosmowe, une plateforme e-commerce de produits cosmétiques naturels, Nathalie Boulenger précise : « le client ne vient pas seulement acheter un objet, il partage avec le créateur capable de lui expliquer le processus de fabrication. Une forme de solidarité que l’on retrouve souvent dans les cultures africaines ». Soudain, une cliente réclame un nouveau rouge à lèvres, mécontente de celui qu’elle a fabriqué en atelier de beauté.  La scène est atypique dans ce commerce associatif. « Sont présentés vingt-trois créateurs, certains sont issus de la diaspora africaine mais pas que, l’idée est avant tout de raconter une histoire à travers un savoir-faire artisanal » affirme Alphée Edwige. Au préalable l’association Ayokah a effectué une sélection des artistes exposants dans la boutique. Les créateurs payent alors un droit d’entrer et fixe leur prix de vente. Par la suite, Ayokah retire un pourcentage sur le total des ventes afin d’assurer la location et les charges diverses d’organisation. « A ce jour, les ventes sont en dessous des années précédentes à cause du mouvement des Gilets jaunes » confie Nathalie Boulenger.
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(Le chef Jean Rony Leriche sur la photo)
« Une Marocaine, un Antillais et un Espagnol »
« On passait par hasard. On a vu la lumière de la vitrine. Alors on est rentré par curiosité » s’enchante un couple de clients chargés d’une myriade de petits cadeaux pour Noël. Dans la boutique, les lumières chaleureuses et les couleurs vives posent un cadre propice aux partages entre les habitants du quartier, des Toulousains originaires d’Afrique et des étrangers anglophones ou hispanophones. Coiffé d’un béret rouge, le photographe de l’événement capture par son appareil, les images d’une clientèle cosmopolite. Le succès est indéniable pour les fondatrices du concept, voulant principalement éduquer à la culture africaine un public hétérogène : « les visiteurs découvrent par exemple que les habitants de la Côte d’Ivoire, premier pays exportateur de cacao, ne mangent pas de chocolat ». Se mélange culturel se retrouve également lors de l’atelier Cuisine du chef gastronomique, Jean Rony Leriche : « dans mon derniers atelier, il y avait une Marocaine, un Antillais et un Espagnol ». 
Un melting-pot qui ne vole pas la place centrale accordée à l’Afrique dans ce salon. Sur le terrain de l’inspiration, son seul rival est la Femme. Indirectement et dans chacune des créations, la préoccupation féminine a nourri le projet des artistes. Parmi les créateurs présents on comptabilise seulement deux hommes. Tapissé sur le mur du fond, le portrait de la fille de l’artiste Adinkra. Une création pigmentée d’un bleu obtenu à partir d’un chou rouge. Son art emprunte les symboles du peuple Ashantis du Ghana et Gyaman de la Côte d’Ivoire. A l’aide d’une large palette de bleu, la toile révèle le regard vif d’un visage de fillette aux cheveux crépus. L’œuvre imposante prend sens au sein de l’expo-vente. Évocation habile de l’ « Afro-optimise » dont « Noël en wax » se fait la vitrine.
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meriemestiti · 5 years
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Exercice “choses vues”
Prière du vendredi dans la Mosquée As-Salam de la Reynerie à Toulouse.
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 Son khamis -- vêtement long traditionnel -- est couvert d’un manteau pour se protéger du froid au moment de la prière à la mosquée As-Salam. « Qu’il pleuve ou qu’il neige, on est là » déclare Mohamed. Dans l’espace de prière des hommes, entre le parking et le château, l’imam dispense à travers les haut-parleurs son prêche. Les fidèles se déchaussent, s’agenouillent sur de grands tapis colorés et serrent les rangs en direction de La Mecque.
 « Lorsqu’on arrive dans la mosquée, on fait une prière » explique Hassan, le fils de Mohamed. Les plus âgés écoutent avec attention le discours de l’imam en fermant les yeux pour être plus proche d’une quiétude religieuse. D’autres, le visage baissé chuchotent des dou’a (demandes à Dieu).
Le silence est rompu par la shahâda
En ce vendredi saint, certains arrivent avec leur tapis de prière par précaution. « C’est par sécurité, s’il n’y a pas de place » indique Mohamed. Plus que les autres jours, la mosquée accueille bon nombre de musulmans. La particularité de la prière du vendredi est le prêche et sa composition de seulement deux rak'ah, l’unité de prière. Elle doit obligatoirement se faire en congrégation pour les hommes. Ainsi venir à la mosquée prend un sens d’autant plus spirituel. Au pied des tapis s’entassent des chaussures, des baskets mais aussi parfois des cannes. La prière commence, les croyants se lèvent. Les bras se soulèvent au niveau de la tête puis se disposent sur le ventre. Comme pour signifier l’unité, les fidèles créent un lien par contact de leurs pieds. Le silence est rompu par la shahâda (profession de foi) prononcé par l’imam. A la fois personnel et collectif, à cet instant tous les musulmans du monde respectent le même enchaînement.
Un tasbih entre les mains
Prières terminées, les hommes se rechaussent. Alors que le groupe se disperse, un homme de la mosquée tend un sac en toile pour que les fidèles y déposent un don. Plus loin dans la courée un autre homme sert du couscous dans un grand plat, une autre forme d’aumône. A l’intérieur du château, dans la salle des femmes, les plus âgées restent dans un coin de la pièce, un tasbih entre les mains. Ce chapelet musulman sert à réciter des formules à la gloire  de Dieu après les prières. L’une d’elle explique qu’elle observe le jeûne qui correspond aux « trois jours blancs » qui se répètent chaque mois dans le calendrier lunaire. Une anecdote en amenant une autre, les femmes décident de descendre pour partager un café et de la brioche. Devant le portail qui sépare le lieu de culte et le trottoir, un vieil homme déclare souriant à son voisin : « la prière est de plus en plus difficile pour moi, mais elle me fait du bien ».
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meriemestiti · 5 years
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La mort aux trousses
Portrait. Reporter de guerre récemment revenu de Syrie, Edith Bouvier raconte son parcours entre les bombes et sa vie de famille.  
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“Un premier impact. Je sens le sol bouger, doucement. Un léger tremblement Celui-là a dû tomber plus loin." Edith Bouvier, journaliste indépendante, n’a pas fermé l’œil de la nuit. Février 2012, les bombes pleuvent sur Homs en Syrie. Son immeuble est touché. Avant de fuir, elle hésite entre deux sacs, le léger pour courir vite ou le lourd avec un ordinateur pour écrire. Dans cet épisode qui a marqué sa carrière, ses confrères Marie Colvin et Rémi Ochlik y ont laissé la vie. Edith Bouvier quant à elle, en garde depuis une cicatrice indélébile sur la jambe gauche. 
Coincée dans les embouteillages, Elle écoute paisiblement de la musique. Originaire de Paris, la jeune femme est « banlieusarde est fière de l’être. » Le journalisme l’attire et nourris son appétence pour les langues étrangères. Après une maîtrise en langue étrangère appliquée (LEA) et un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en chinois, elle entre en école de journalisme à Toulouse. A sa sortie en 2006, elle foule seule son premier terrain de guerre : l’Irak. La jeune femme de 27 ans est alors correspondante de presse. Elle vit au rythme d’un pays déchiré par la guerre civile. Rapidement, la routine s’installe. « Il y a un moment où on se laisse vivre, on oublie pourquoi on est là, on oublie notre métier. » Deux ans plus tard, Edith Bouvier rentre à Paris. Insatisfaite du métier de correspondante, elle se tourne vers le reportage de guerre.
« Il n’y a rien de pire au monde que de mourir dans l’oubli »
Le monde arabe s’embrase en 2010, Edith Bouvier embarque en direction de la Tunisie avec son nouveau costume de reporter de guerre. Le « printemps arabe », le Kenya, la Somalie, le Sénégal, la Libye et enfin la Syrie. Une règle s’impose à la journaliste indépendante, celle de ne jamais rester trop longtemps : « il y a un moment où on est plus bon et il faut rentrer sinon on met à mal les conditions de sécurité ».  Sur le terrain la journaliste ne s’intéresse pas à la guerre mais aux populations qui la subissent. Ces hommes, femmes, enfants qui vivent avec le bruit des bombes le matin. « Mon job est de raconter ces histoires car il n’y a rien de pire au monde que de mourir dans l’oubli ». La mort aux trousses Edith Bouvier ne se considère pas particulièrement courageuse. « En tant qu’occidentaux, on a accès à énormément de choses. Et quand je rentre à Paris, il y a quelqu’un qui m’attend. J’ai un frigo plein et je peux m’habiller comme je veux… » Sur sa jambe gauche demeure pourtant une cicatrice héritée de son périple de 2012 en Syrie. Une marque de son métier qui l’a poursuit à présent.
« Maman va au front »
Journaliste free-lance, elle manie les différents supports du journalisme au service de son sujet. De la presse écrite à la télévision, elle a tout de même une préférence pour la radio. « La voix transmet une émotion forte qui n’est pas perturbée par l’image. » En 2012, Edith Bouvier écrit Chambre avec vue sur la guerre pour témoigner de son expérience de reporter de guerre. Avec Céline Martelet, elles s’interrogent et se saisissent du sujet des femmes djihadistes dans une enquête publié en 2018. Un rythme de vie effréné pour cette jeune maman d’un garçon âgé de 3 ans. Avant de partir sur un terrain, elle prend le temps d’expliquer soigneusement que « maman va au front ». Garder une vie à côté de son métier est important voire vital. « J’ai la chance d’avoir une vie de quartier très chouette, avec des personnes qui me racontent d’autres choses. » Chaque semaine Edith Bouvier s’impose une routine, celle de sortir, d’aller à la piscine, de vivre normalement. Mais en réalité sa vie est loin d’être normale.  « Il y a un décalage entre une vie qu’on essaye de construire normalement qui en réalité ne l’est pas. »  Aujourd’hui elle essaye de rester discrète, menacée sur les réseaux sociaux à cause de son travail qui dérange en France et en Syrie. Un quotidien où domine une peur nécessaire aux reporters de guerre. « Il faut avoir peur en permanence pour revenir en vie. »
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meriemestiti · 5 years
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Banlieue : en périphérie du grand débat
Par Nicolas Laplume et Mérième Stiti.
Aussi inattendu qu’insaisissable, le mouvement des gilets jaunes cristallise la colère d’une France qui se sent déconsidérée voire méprisée par le pouvoir politique. Proches de ces revendications mais pourtant à l’écart des ronds-points, les banlieues restent silencieuses. À Toulouse, sur l’immense place de la Reynerie circulent sans se croiser les jeunes et les personnes âgées. Boucherie, boulangerie, épicerie générale se succèdent ainsi que la mairie du quartier. Dans le cadre du Grand débat national, l’espace municipal occupe une place centrale dans la participation des citoyens. Sans surprise pour les résidents, l’engouement démocratique tant attendu par le gouvernement est en berne dans leur banlieue où s’expriment surtout déception et résignation. Latifa s’agite, pochette en main remplie d’une myriade de papiers administratifs. « Dans les quartiers on a une parole silencieuse » fulmine-t-elle. Il y a trois ans Latifa était au chômage : « J’ai écrit une lettre à la mairie de Toulouse et au président Macron pour leur évoquer ma situation et je n’ai eu aucune réponse ! Je compte pour du beurre. » Celle qui a vu se succéder quatre présidents à la tête du pays, n’a plus rien à attendre de la politique de la ville : « Je n’ai plus envie de voter, les réformes de Macron m’ont déçue. » Même constat pour Hugo en recherche d’emploi : « Le Grand débat est une perte de temps, c’est seulement pour nous endormir. »
Un dispositif mal adapté aux banlieues 
Cramponnés à un scooter, deux jeunes hommes zigzaguent entre le square et les tours de béton. Aux abords du marché, Nasser n’habite plus le quartier depuis quarante ans mais continue d’y faire ses courses. « Le Grand débat c’est du vent, ici les habitants ont peur de prendre la parole, ils craignent de ne pas savoir s’exprimer » précise le retraité. Dans le quartier, les résidents ignorent l’existence du dispositif des cahiers de doléances. « On ne va pas se le cacher, ici il n’y a pas beaucoup de participation » confie un agent de la municipalité. Dans le cadre de la consultation nationale, les mairies se limitent à un rôle de « facilitateur » par la mise à disposition des locaux. Elles ne peuvent pas initier les débats. Même constat auprès des centres sociaux du quartier qui assurent avant tout une mission de “veille sociale”. Les professionnels du centre social de la Reynerie constatent surtout « des problèmes d’alimentation et d’apprentissage de la langue française chez les habitants ». Des problématiques loin des thèmes suggérés dans le Grand débat. 
Des problématiques éloignées du débat
« Croyez-vous que les gens d’ici s’y intéressent vraiment ? » lance Malik, un riverain du quartier. Ici, l’abstention au premier tour des dernières élections présidentielles a dépassé les 40 %. Cette méfiance vis-à-vis de la politique traduit un malaise profond dans ces zones où les problèmes d’insécurité, de chômage, de logement ou d’insertion sociale sont plus préoccupants qu’ailleurs. « Le Grand débat ? J’en ai vaguement entendu parler à la télé mais je ne peux pas vous en dire plus… » Hafida, habitante de la Reynerie n’y a pas encore participé. Pourtant, cette mère de famille en a gros sur le cœur. « Je vais bientôt partir d’ici. Je paye trop de taxes pour mon logement et je ne me sens plus en sécurité le soir. Je vais me rapprocher de mon travail. »
Les associations en dernier recours
Beaucoup n’ont pas la chance d’avoir un emploi comme Hafida. « Ceux qui ne travaillent pas sont encore moins intéressés par ce débat » explique-telle. Près d’une épicerie de rue, Latifa, parle avec des grands gestes pour évacuer sa frustration : « Je me désintéresse de tout ça car aujourd’hui il faut que je pense plus à moi… » Cette résignation, on la retrouve partout, entre les tours HLM, le bitume, les contres commerciaux abandonnés, les marchés de rue et les logements sociaux qui façonnent le paysage des quartiers prioritaires. Mais il  y a encore des citoyens, des associations qui, avec leur bonne volonté, tentent d’améliorer le quotidien de ces oubliés et de contrer l’exclusion à travers des initiatives citoyennes. Malika Baadoud, directrice de l’association L’école et Nous dans le quartier du Mirail fait partie de ces personnes qui n’ont pas baissé les bras. « Dans notre zone, rien n’avait été mis en place » déplore-t-elle. Suite à la demande de plusieurs citoyens, elle a décidé d’organiser, conjointement avec le maire du quartier, une réunion dans le cadre du Grand débat. «  Nous avions déjà un cahier de doléances, mais ce n’était certainement pas suffisant pour répondre aux problématiques des habitants. » Pour Malika, les moyens mis en place pour favoriser la consultation nationale ne sont pas suffisants dans les banlieues : « Ce n’est pas adapté aux quartiers populaires. Ce n’est clairement pas dans l’habitude des riverains de faire ce type de démarches. » Dans ces zones périphériques, le Grand débat peine à mobiliser ceux qui n’ont plus la force de se battre, ceux qui ont perdu la volonté, comme Hafida, Nasser, Latifa, Hugo ou Malik. 
*Les noms ont été modifiés. 
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Publication dans le cadre du magazine d’école : http://www.ejt.fr/sites/default/files//production/2019/fichier/ejth0005_hd300rvb.pdf
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meriemestiti · 5 years
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Avril 2019
Reportage photo dans les rues de Toulouse.
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meriemestiti · 5 years
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Juillet 2017
Série d'articles pour la Voix du Nord cet été. Au cœur de six articles, des aventures de femmes qui ont marqué la région. Des grandes disparues de nos livres d'Histoire.
"Aux grands hommes la patrie reconnaissante"
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meriemestiti · 5 years
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Avril 2018.
Baptême du journalisme pour moi avec la publication de mon premier article sur le média étudiant Ap. D Connaissances. Nous sommes à l'aube des 40 ans de la mort d'une icône politique : Martin Luther King.
Récit de sa vie, récit d'un rêve...
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